18 juin 2014

Des instants d'éternité


photo internet














Il y a dans la vie des moments absolument magiques. Des moments de frêle harmonie qui ne durent que l'espace d'une respiration. Ces moments-là portent en eux leur éphémère fragilité, et en même temps la certitude que non seulement ils ne dureront pas, mais qu'en outre ils ne se reproduiront plus jamais exactement à l'identique.

C'est inscrit: ils se donnent, gracieusement, dans toute la beauté et la générosité dont sait faire preuve la vie quand on peut l'accueillir. Et la cueillir. Je dis quand on peut, parce que je sais que ce n'est pas toujours possible.
 Ils se donnent...et  ils se reprennent aussitôt, et toutes les tentatives désespérées de les reproduire, de les retrouver, de les enfermer dans une boîte noire ou de les épingler comme des insectes  ne font que se heurter à cette réalité. La magie n'opère qu'une fois.
C'est dire combien il faut les saisir, quand ils se présentent, sans se préoccuper d'autre chose que de les vivre pleinement. Les yeux grands ouverts et la bouche arrondie comme un gobie. En oubliant ses freins, ses entraves, ses impossibles, ses douleurs d'âme.
Souvent, l'on aperçoit un arc-en-ciel, une couleur inédite dans le ciel, comme une conjonction de plusieurs faisceaux de lumière et de matière. Le temps de se retourner pour attraper l'appareil photo, et tout s'est évanoui, comme un songe.
Cette toile d'araignée constellée de gouttes de rosée, belle à couper le souffle dans un éclair de matin, profite de la conjonction d'une lumière particulière, d'un taux d’hygrométrie particulier, et surtout de l' état d'esprit particulier de celui qui la regarde à cet instant précis: en soi, une telle conjonction est un miracle. Il en va ainsi de certains couchers de soleil qui illuminent de rose les névés en rendant le ciel mauve au-dessus des montagnes. Il en va ainsi du premier sourire d'un bébé, ce moment de grâce où l'on sait qu'il devient l'un des nôtres. Il en va ainsi de certaines rencontres, fugaces et merveilleuses. 
Comme des leçons uniques de vie. Des instants d'éternité. 
Recréer cela? Une chimère. La magie est faite d'essence naturelle, pas d'ersatz. 
Chaque fois que j'ai voulu recréer artificiellement la magie d'un de ces instants parfaits, ou la prolonger inconsidérément ( j'allais dire sans permission) , je me suis lourdement déçue et leurrée moi-même. J'ai tiré de ces fâcheuses expériences une sorte de fatalisme joyeux et en même temps une infime certitude, coquille de noix dans l'océan de doutes qui forme le substrat de ma pensée. La certitude que l'on ne peut rien contre le temps qui transforme en un instant la neige grise en glace rose, puis à nouveau en neige grise. Il faut juste avoir la chance de se trouver là au moment du rose. Enfin, penser que c'est une chance de s'être trouvé là. Et remercier la vie de ce cadeau.


Tout l'art de vivre, et le dilemme qui peut sembler injuste, et nous faire passer à côté de l'essentiel, résident alors dans la manière de prendre ces instants-là tout en sachant que l'on n'est pas capable de les retenir.

For the Love of a Princess by James Horner on Grooveshark


57 commentaires:

  1. Si en plus tu nous mets de la musique pareille sur tes mots si vrais, qu'est-ce que tu veux qu'on commente?
    On est étreint par les idées que tu nous livres et les notes que tu nous offres.
    Merci pour cet instant d'éternité!
    Bises d'Ep'

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    1. Je pensais à toi justement, c'est troublant. Je me disais que tu trouverais certainement une concordance entre les notes de James Horner et les mots qui me sortent du coeur.
      Je ne m'étais pas trompée.
      J'aime aussi quand tu es "the first". Et pense à revenir lire les réponses, sur le billet précédent j'ai craint que tu n'aies pas compris mon humour, ma belle Ep.
      Bises étoilées

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    2. Qu'aurais-je pu ne pas comprendre? Ne sommes-nous pas du même bois: de la loupe de hêtre, de bouleau, de peuplier et de chêne... plus le tilleul pour les infusions!
      Bises d'Ep'

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    3. C'est à cause du Sâr qui a disparu, comme je te le disais là-bas...
      Mais oui, je confirme qu'on est de la même eau (comme on dit des pierres précieuses, allez, ça fait pas de mal de s'envoyer des fleurs!)

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  2. Oui cessons de rêver à la machine à remonter ou à figer le temps. Chaque âge, chaque moment, chaque glissade exige de nous une aptitude au bonheur ou nous propose un challenge à relever, une beauté camouflée réservée au résolveur de l'énigme de sa cachette. Vivre minci et y tenant, comme disent les pyskologues.

    Heu Sophie Marceau elle voulait juste jouer avec Mel Gibson, elle a pas lu le scénario, elle a pas d'agent pour la défendre ? Je vois pas d'autre explication au rôle de potiche muette qu'ils lui ont fait accepter dans Brave Heart d:-( !!

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    1. Euh...à vrai dire, la seule chose que j'aie aimée dans ce film, c'est la musique. Dont acte.
      Sinon, j'ai adoré le "vivre minci et y tenant".Et d'une manière générale, tout ton premier paragraphe.
      T'es chouette quand tu t'y mets. Mais en bon modeste, tu vas dire que c'est la musique qui me file des frissons. Alors que ce sont bien tes mots, là.

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    2. L'histoire est grandiose, et la musique est très belle. Après avoir vu le film et pendant fort longtemps, j'aurais aimé la réécouter . Mais à chaque fois j'étais obligé d'arrêter : trop de sang sur ces notes. "Peut-être un p'tit peu trop fragile...". Il n'y a que depuis un ou deux ans que je peux l'écouter de nouveau.

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    3. Oui voilà, c'est ce que je n'ai pas aimé du tout dans ce film: trop violent, bien trop pour moi...
      Mais la musique est sublime.
      Didon, c'est une coalition avec Eeguab de me citer du Souchon ce soir...vous avez décidé de me faire chialer c'est ça? ;-)))

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  3. Un après midi d'hiver
    un pont comme une passerelle entre deux mondes
    le réel le rêvé
    l'éternité d' un baiser qu'on ne retrouvera jamais....

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    1. Wouaou, c'est super beau, ça, Andiamounet. J'aime bien quand l'as du 36 pose son calibre et ses bastos...
      Le temps de se dire qu'avoir vécu ça, c'est pas donné à tout le monde, sans doute...

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    2. La rareté et la routine
      L'unique et le banal
      L'éphémère et le train train

      Je choisis l'instant unique

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    3. L'instant unique où je viens de m'apercevoir que je n'ai pas répondu à ce très beau commentaire...
      C'est sûr qu'il n'y a pas photo entre le banal routinier et l'étincelle enchantée...
      :-)

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  4. La vie est faite de beaucoup d'instants égarés. Soit pour n'avoir pas su les voir à temps, soit parce qu'on en a choisi un autre.
    Les plus importants, les plus beaux reviennent toujours, mais autrement.
    Faut-il les regretter dans leur premier passage ou se réjouir de les revoir, vaste question.....
    Quoi qu'il en soit, ces moments d'éternité n'ont pas besoin d'être retenus, puisqu'ils sont...de toute éternité.
    Il faut juste rester à coeur ouvert pour accueillir leurs passages.
    Ti bacio Sorellita etrena

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    1. Je suis contente de te revoir, Blutchiamo. Avec ta grande philosophie de la vie, et tes mots de grand frère.
      Merci.
      Ti voglio bene

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  5. Très beau texte, Célestine. Tu décris merveilleusement bien ces instants qui tirent leur éternité de la rareté qui les a fait naître. En te lisant émergeaient en moi le souvenir de quelques uns de ces instants inoubliables, de toutes dimensions, de toute nature. C'est comme si chacun d'eux était une naissance.

    J'aime la philosophie que tu en extrais : ne pas chercher à les faire durer, ne pas chercher à les reproduire. Les instants de grâce ne sauraient être programmés. On peut toutefois favoriser les conditions de leur éclosion… en commençant par notre propre réceptivité à les cueillir :)

    Merci pour ce texte inspiré et la musique qui s'y accorde idéalement.

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    1. Tu as raison de préciser que ces instants peuvent être de toutes sortes, de toutes dimensions, de toutes natures...la nature n'est pas la seule à nous offrir ces spectacles fugaces et imprévus.
      Les relations humaines nous apportent souvent sur un plateau des moments d'exception, et nous ne savons pas toujours les goûter a leur juste valeur.
      Je me souviens du jour où mon ancienne directrice, avant de partir a la retraite, m'a prêté sa guitare parce que j'avais oublié la mienne. Quand j'ai voulu la lui rendre a la fin de la journée, elle m'a dit: " garde-la. De toutes façons, elle n'a jamais aussi bien joué que dans tes bras."
      J'en tremble encore, de ce moment-là. Dans ce cadeau, et dans ses yeux, il y avait toute l'admiration et toute la transmission d'une ancienne a une petite nouvelle. Comme un geste symbolique. Un instant d'éternité.

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  6. Superbe ode au "fugitif" qui jamais ne s'apprivoise. On peut extrapoler presque à toute la vie. Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard, dirait Aragon. Le temps d'un jean et d'un film à la télé,on arrive à 28 balais, avec dans le coeur plus rien pour s'émouvoir, alors pourquoi pas s'asseoir?, dirait ton tendre ami la Souche. Un bisou un peu volé, subreptice et incertain.

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    1. Tu as le don pour le me mouiller les yeux, Claude. Aragon et Souchon dans le même comm, tu me connais bien! Ou alors, tu es tombé pile et là je dis chapeau.
      Je chope au vol ton bisou incertain et subreptice. ;-)

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  7. "...pas capable de les retenir" : non, mais quelle densité, justement !

    Va savoir pourquoi, ce texte me touche particulièrement, au fond des tripes.... Serais-je particulièrement réceptif à ces notions ?

    ;o))

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    1. Je crois que tu es particulièrement réceptif tout court, non? Je me trompe?
      La sensibilité rend réceptif...

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  8. ces instants là , il faut aussi les provoquer , les prendre , s'en rassasier , et ne pas chercher à les revivre , c'est bien vrai
    j'aime ton titre
    il me fait penser à " Forteresse "
    et cela évoque en moment , justement , des souvenirs .. " comme un instant d'éternité .."
    il faut juste les ressentir , ne pas s'engourdir de choses lourdes sur les épaules qui font obstacles à ces cadeaux de vie
    s'en abreuver
    s'en enivrer ...

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    1. Forteresse...tu parles de la chanson de Fugain je penses. Que j'adore. C'est vrai qu'il y a cette expression dedans.
      Oui tu as fort bien compris , j'allais dire comme d'habitude, le sens de mon billet.
      Quelquefois on vit une chose magnifique mais unique, et il ne faut pas chercher à essayer de la revivre, car ce n'est jamais aussi bien que la première fois.
      S'en abreuver, s'en enivrer sans trop se poser de questions...mais ne pas s'engourdir de choses lourdes. C'est tellement ça.

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  9. Ou porter le voile rose pour mieux les voir, ces instants fugitifs....

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    1. J'ai conscience souvent d'égrener mon bonheur de vivre comme une litanie.
      De me répéter de billet en billet voire de radoter...
      Mais qu'importe? C'est ainsi que je me sens vivante. Ceux qui me connaissent depuis longtemps ne s'en plaignent pas. Ceux qui s'en plaignent sont partis. Quant à ceux qui arrivent, ils découvrent ainsi qui je suis.
      Merveilleuse liberté d'expression...
      Je t'embrasse Myo.

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  10. Voilà me semble-t-il un très beau billet. Vivre des instants des moments forts parfois des détails, des riens pour l'autre ou bien alors des bombes jouissives universelles peu importe mais les vivre pleinement en conscience en se foutant du reste.
    Pour ne parler de que spectacle j'ai des souvenirs d'instants de concerts absolument inouïs quand la mayonnaise prend si fort quand c'est bien, juste en fusion.
    Je crois que tout le monde n'est pas à même de s'offrir ces moments superbes, il faut être disponible vraiment disponible il faut s'autoriser au plaisir, à l'égoïsme.
    C'est bien.

    Bleck

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    1. Les bombes jouissives universelles...ah que voilà une belle expression!
      Ce que tu dis des spectacles qui te laissent le cœur en feu et l'âme en miettes, j'en ai fait l'expérience il y a peu, relatée dans mon billet " fièvre celtique"
      Je suis comme ça: je vis la moindre chose comme une représentation en trois D de la Norma ou de Hamlet.
      S'autoriser au plaisir et à l'égoïsme...joli programme que je m'efforce de suivre sans trop de mal, étant une hédoniste de première. Merci grand Bleck, pour ton commentaire jouissif lui aussi. ^^

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  11. Je dis souvent que j'aimeras pouvoir imprimer des moments magnifiques que mon cerveau a capté. Faire comme un "imprim écran". Mais ça n'aurait pas la même saveur et le souvenir en devient tellement précieux que ce serait dommage de le gâcher par une pâle copie.
    Ton article est superbement écrit, il s'en dégage une telle douceur et en même temps un tel appétit de vivre!

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    1. Tu sais, l'imprim écran, c'est un piège...combien de parents ne voient danser leur enfant a la fête de l'école qu'à travers un objectif...pour le revoir ensuite sur un écran...mais quand l'ont-ils vraiment vu danser " en vrai" ...c'est un problème philosophique, j'appelle ça le syndrome de la housse.

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  12. tu sais saisir les moments éphémères et fragiles et les éterniser pour notre plus grand plaisir, et avec cette musique quel bonheur
    merci mille fois merci
    Jak♥

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    1. Je suis touchée, Jak, tu trouves toujours les mots pour faire de la lecture de tes commentaires un vrai moment de bonheur...

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  13. J'aime bien ce carpe diem sans angélisme ni illusions ...
    Dis donc, mais tu progresses, toi !! (Oui mais vers quoi? Là est la question!! ;) )

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    1. Inutile de te décrire la joie du potache à qui le maître, tout a coup, dit qu'il progresse...
      Rien que ça, c'est déjà un petit instant d'éternité au goût de petit lait.
      Maintenant savoir vers quoi je progresse, sans angélisme ni illusion...j'ai bien peur que ce soient les premières atteintes d'un mal incurable. Ca s'appelle tout simplement ...la vieillerie. Ben oui, j'ai beau avoir un corps de rêve et des yeux de fée, je vais y passer comme tout le monde !

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    2. Une belle âme ne vieilli pas, elle prend de l'expérience, de la sagesse et à la grande rigueur de l'âge. La vieillesse, c'est encore autre chose et ça peut commencer avant 20 ans...
      Baci Ragazza

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    3. Note bien que j'ai pas dit la vieillesse...j'ai dit la vieillerie.
      Mais je te remercie d'atténuer mon accès de réalisme auto-dérisoire.
      Quant aux gens qui sont vieux à vingt ans, c'est vrai, j'en connais...
      Molto baci caro

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    4. Je savais que tu relèverais la nuance vocabulairistique, mais je crois que je préfère encore vieillesse. l'autre donne un petit air de brocante de mauvaise qualité.... Si tu avais parlé d'antiquité, j'aurais pu comprendre car il reste la valeur de la chose ou de la personne...
      Baci sur un air de menuet...

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    5. Tss...brocante de mauvaise qualité...t'as pas honte ?
      Bon si j'ai bien compris, je vais bientôt être une antiquité...pourquoi pas un chef-d'oeuvre en péril?

      :-DDD

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    6. Non, puisque je n'utilise pas le mot vieillerie, je ne me sers pas plus du terme de brocante de mauvaise qualité.
      Chef d'oeuvre en péril ! ! ! ! ! Que je sache, tu n'as pas été confiée au ministère de la culture, donc il n'y a pas de risques d'un défaut d'entretien....:-)
      Quant à l'antiquité, peut-être, dans très longtemps. Et là tu me rappelles que mon grand-père disait toujours que plus les jours passaient et plus sa femme lui était précieuse. Il était antiquaire :-D
      Ti bacio Céleste

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    7. J'adore quand tu veux avoir le dernier mot!

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    8. @ Célestine
      Tu me fais penser à une histoire.
      Un mec se plaint à son pote que sa femme veut toujours avoir le dernier mot.
      Son pote lui explique que c'est pourtant simple de l'avoir soi-même.
      - Tu lui dis bien sûr chérie, tu as raison.
      Le type met la chose en pratique et retourne vers son pote, se lpaignant que ça ne marche pas.
      - Ben oui quand je lui ai dis qu'elle avait raison, elle a rajouté:
      - Mais alors pourquoi tu fais toutes ces histoires.....

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    9. Quoi, tu racontes des blagues machistes, toi?
      Bon d'accord, elle est bonne!
      Baci

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    10. Tu vois que tu arrives à avoir le dernier mot...
      Ti bacio.

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  14. Les moments magiques dans une vie, même s'ils sont éphémères ... restent à jamais gravés dans notre esprit, dans notre coeur ... Et c'est ce qui nous booste dans nos moments de "blues" ...
    Il est vrai qu'en prenant de l'âge, on devient moins exigeant, mais toujours en gardant au plus profond de soi, tout ce qui a pu un jour faire scintiller nos yeux d'enfant, d"adolescent et d'adulte ...
    Bisous et bonne nuit :-)

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    1. Je trouve qu'en prenant de l'âge,on devient plus exigeant sur la qualité...mais je peux me tromper!
      En revanche, tu as raison, c'est ce qui nous booste dans les moments de blues. Et se dire que le soleil revient toujours après la pluie.Il suffit de se souvenir de la douceur de ses rayons.
      Bises célestes ma petite fidèle Marie.

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  15. Mais chacun de vos billets est un instant d'éternité, merveilleuse!
    ~L~

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    1. C'est le thème...Brodez un peu pour voir?

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    2. Célestine, je te dis pas l'état de mon dessous de bureau d:-D

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    3. Mais je vois que ça se présente bien. J'envie le talent de ce savoureux Soufifrounet de se faire des potes!
      Ah, j'allais oublier : " Incontinent ".

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    4. @Bof Incontinent, qui en langage d'avant, signifie tout de suite, sur le champ, incessamment...

      @Saouf j'avoue que ton com m'a fait (beaucoup) rire. ;-)

      @Lorenzaccio, cependant, je ne voulais pas me gausser, juste parler comme Roxane. Mais il est vrai que prendre Lorenzaccio pour Christian, c'est peut-être une faute de goût... ^^ et je vous prie de m'en excuser.

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  16. C'est tout à fait ça et je suis sûre que chaque jour on peut vivre l'un de ces "miracles"... il faut être prêt à l'accueillir et c'est là que peut résider la difficulté. Le coeur en paix, les moments miraculeux se donnent et s'offrent à chaque détour du jour. Alors, ouvrir grands, coeurs et yeux, âme et bras!!!!

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    1. Oui, ouvrir grand Brizette, et même pas peur des courants d'air!
      Bises

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  17. Comme tu les dis bien ces instants d'éternité! la vie y est infime et immense, l'être est profond et inclus à l'univers pour un accord éternel.et fugitif. Merci pour cet article où je me sens vivre

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    1. C'est très émouvant ce que tu dis, Marie Madeleine.
      Un article ou je me sens vivre.
      Ça me remplit de bonheur en fait.

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  18. j'ai vu récemment un chevreuil en circulant près de chez moi..... c'est extra et ordinaire mais ça le fait .........

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    1. Oui je mets ça dans la catégorie des instants d'exception.^^
      Bise

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  19. C'est drôle, ce sont exactement ces petits bonheurs du bocal à Syl !
    Tu devrais essayer de t'en faire un de bocal à chaudoudous et tu auras en plus un grand bonheur de le revivre lors du tirage au sort, en fin de saison.
    En effet, il faut être attentif à chaque instant à ce qui se passe en nous et autour de nous.
    Ca m'est arrivé pour l'arc-en-ciel... le temps de sortir mon APN de mon sac, de régler et hop, le demi cercle multicolore a disparu.
    Et ce qui est formidable, c'est que, avec notre mémoire sélective qui efface judicieusement les petits malheurs, on retrouve juste les petits bonheurs déposés sur ces petits papiers !
    Nous étions en harmonie !
    Gros bisous

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    1. oui je crois que je vais me laisser tenter par le bocal des chaudoudoux...
      C'est une très belle idée.
      Aujourd'hui, j'y mettrais sans conteste le coup de fil de ma fille qui m'annonce qu'elle a trouvé du boulot...A peine sortie de l'école, c'est merveilleux et inespéré...
      Gros bisous ma swapounette

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.