08 septembre 2009

La grande question (pour Marinello)

La question existentielle la plus importante à mes yeux est celle des priorités. Comment mener sa vie autrement que guidé par ce sentiment de priorité, celle-là même que l'on doit accorder aux choses importantes de la vie.
Tout le reste n'est que mauvaise littérature.
Bon sang, Marinello, c'est toi qui as raison à cent pour cent.
Au diable les détails insignifiants, dont on nous aveugle à longueur de temps, au diable les détours vides de sens par lesquels on voudrait nous éloigner de la voie que l'on sait, pourtant, être la meilleure. Sachons prendre la courageuse initiative de nous démarquer du troupeau bêlant, vivons l'instant en ne nous préoccupant que du bien-être que nous sommes capables de répandre autour de nous, pourvu que nous nous en donnions les moyens. En clair, n'en faisons qu'à notre tête, personne n'est autorisé à nous dicter ce qui est bien ou mal, hormis nous-mêmes. Et surtout, envisageons la vie du côté du coeur plutôt que de la raison. Sortons des sentiers battus, n'ayons pas peur des maux, inventons de nouvelles idées, de nouveaux chemins, fuyons le conventionnel, l'attendu, le mesquin. Vivons vrai!
Ouf! Quel souffle d'air pur soudain nous a fait balayer d'un grand revers de bras tous ces carcans dérisoires qui emprisonnent notre vraie façon d'être nous-mêmes!
Wouaouh! Quelle douche salutaire a lavé tous les miasmes de nos hésitations, de nos peurs, de nos blocages!
Mmmmh! Comme on se sent neuf après avoir un beau matin décidé d'en finir avec d'inutiles contraintes, en se posant les seules vraies questions: ce que je fais, là, l'ai-je décidé vraiment? Est-ce utile à ma vie ou au bien-être de ceux qui comptent pour moi? Ou bien ne suis-je devenu qu'un pion inconsistant, un rouage rouillé d'une machine asservissante qui m'empêche de me poser, au final, les vraies questions?
Bises, Marinello, tu as saisi l'essentiel de l'existence.
PS: je me suis concentrée sur mes fautes de frappe, qu'en dis-tu?
PS2: merci à Mathéo pour la musique de la Campanella.

9 commentaires:

  1. Mon père disait souvent
    pour n'en faire qu'à ma ête je n'ai pas besoin de conseil!
    c'est vrai qu'il faut rester sur ses gardes pour ne pas finir comme un pion...
    Math

    RépondreSupprimer
  2. Je ne me pose plus de question, elles nous font perdre du temps....de vie !!!

    Bonne journée;-)

    RépondreSupprimer
  3. le coeur, la raison... Je dirais les deux Célestine, même si je privilégie parfois plus l'un que l'autre... :-)
    Aujourd'hui encore ma mère, à qui je rendais visite, me disait alors que je m'étonnais de la chance que nous avions et que j'exprimais la crainte que quelque chose n'y mette fin: "tu n'es pas née pour recevoir mais pour donner...". Après ça, je ne peux que me taire et réfléchir.
    Bonne soirée!

    RépondreSupprimer
  4. Donner, ça, oui, donner toujours plus, du temps, de l'amour, de l'écoute, de l'énergie, de la consolation aux petits chagrins, des solutions aux petits et aux grands problèmes,donner de soi-même, donner de l'espoir. Je ne disais rien d'autre dans ce billet qui, je le concède, était un peu nébuleux, et répondait à une conversation privée que j'ai eue avec un de mes amis...Delphine, incroyable, nous avons la même mère, c'est sûrement pour cela que je me sens proche de toi comme d'une soeur!
    Patriarch, non, ne me dis pas que tu ne te poses plus de questions, voyons! C'est l'essence même de l'homme, ce qui nous différencie de l'huître! lol
    Math bienvenue au club des gens vigilants qui n'ont pas envie de finir comme des pions.
    Bises à tous
    Célestine

    RépondreSupprimer
  5. Le plus dur est d'avancer, en faisant du bien aux autres tout en ne reniant rien de soi (et sans s'oublier en cours de route également)... prendre de la distance avec soi-même pour corriger sa trajectoire si nécessaire. Devoir choisir entre être, paraitre, faire, mimer, feindre... Un exemple ? Il est un petit lotissement de 6 maisons récentes, toutes construites en même temps. 5 sont en parpaing, tournées face à la route. Un jardin propret, des fleurs sophistiquées délimitent le carré de pelouse. L'allée pour la voiture est goudronnée, des résineux taille junior au garde-à-vous le long de la murette. Au milieu du lotissement, la troisième maison, elle, est toute en bois,construite dans l'autre sens, c'est son pignon qu'elle offre à la rue, parcequ'elle regarde la montagne. Pas de murette mais une clôture de piquets de chataigners, des arbustes indisciplinés et hétéroclites. Pas de gazon anglais mais des trèfles, des pissenlits, du plantain et des graminées. Et des chats. Et des lapins. Et beaucoup d'enfants ! Tout ça n'est pas convenable. Du tout du tout. "Sortons des sentiers battus, n'ayons pas peur des maux, inventons de nouvelles idées, de nouveaux chemins, fuyons le conventionnel, l'attendu, le mesquin. Vivons vrai!"
    Merci Célestine ! A ne rien faire "comme tout le monde" je me sens parfois un peu seule !

    RépondreSupprimer
  6. Non, tu n'es pas seule! Je suis là et j'ai hâte de la voir, la troisième maison bien sympathique qui tourne le dos aux conventions.En lisant ton commentaire, j'ai aussitôt pensé à une des plus belles chansons de Georges Brassens, qui est d'ailleurs un poème de Jean Richepin qu'il a mis en musique: Les Oiseaux de Passage.

    "Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages.
    "Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
    "Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
    "L'air qu'ils boivent feraient éclater vos poumons.

    Ou encore à la chanson de Fugain "les gentils et les méchants" "ils font l'amour le samedi, les gentils, ils font ça n'importe quand, les méchants...

    Hymnes à tous les anticonformistes, aux gens qui voient haut, loin, grand, et qui se moquent du tiers, du quart, des gendarmes et de la maréchaussée, des bien-pensants, des mal-baisants, qui vivent dans leurs poulaillers d'acajou, leurs belles basse-cours à bijoux... (comme dirait Souchon)

    Célestine, en mode Amélie Poulain contre Collignon.
    Bises

    RépondreSupprimer
  7. Bonsoir Célestine,
    Je reste sans voix à lire ton billet et ses commentaires!
    Très touché!
    Je suis toujours sensible aux commentaires de Delphine. Célestine tu as raison, bien sûr que le don est unique, qu'il nous grandit, qu'il entretient notre flamme intérieure, nous guérit peut-être... Donner ce que tout le monde possède ou donner de notre temps, de notre écoute, nos petites connaissances scientifiques et des choses de la vie, donner notre empathie... Mais ce n'est pas facile et je me sens tout petit.
    Un coup de chapeau à l'artiste et à ton coup d'éclat qui m'a bien fait rire dans un tout premier temps. Mettre en mots ce que nous avions dit autour d'un thé relève pour moi d'un tour de magie. Il me paraît important de mettre du relief dans ce que je fais au quotidien que ce soit avec avec les enfants, les amis, les proches. Qu'est-ce qui est important? Avec une pincée de discernement tout simplement. Quel présomptueux!
    Bravo pour la frappe!
    Bises
    Marinello

    RépondreSupprimer
  8. Présomption n'est pas le mot qui me viendrait immédiatement à l'esprit si je voulais te qualifier...
    Merci pour ta réponse et tes compliments.
    Ton discernement m'a en tous cas permis d'écrire ce billet, car face à moi-même, les mots se sont imposés à moi. Un peu de magie, sûrement, mais aussi une passion pour l'écriture qui doit commencer à se voir, je pense, tant elle est récurrente!
    Bises
    Célestine

    RépondreSupprimer
  9. avant de lire les commentaires, je me demandais "qui est ce Marinello qui pense si juste?" juste = presque comme moi :-))
    je me suis dit pendant des années que j'allais me retirer haut, en montagne, pour méditer.... et me voilà retirée de l'EN et encore entourée d'activités. La question est: comment puis-je faire pour utiliser l'énorme énergie qui m'habite sans rien faire? sans doute suis-je plutôt faite pour en donner autour de moi????

    Merci pour ta visite dans la partie visible de moi.A bientôt

    RépondreSupprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.