A Varenna, les maisons ont toujours leurs formes tarabiscotées, certaines auraient sérieusement besoin d'un coup de peinture. Les pavés sont irréguliers, on s'y tord les pieds, et les escaliers drus et raides ont des marches hautes qui malmènent les jambes. Seulement quelques boutiques, quelques hôtels et restaurants. Les habitants sont vraiment d'ici, ils se connaissent et palabrent avec les mains, comme s'ils voulaient confirmer le cliché attaché aux Italiens. C'est amusant, ils te parlent comme si tu les comprenais, dans cette langue chantante que ma mère connaissait si bien... je pense souvent à elle, ces jours-ci, elle qui aurait adoré revoir l'Italie avant de partir voir les anges.
Les barques de pêcheurs sont tirées sur la grève, le soir, on ne pourrait appeler plage cette bande mince de cailloux et de boue mêlés. Pas de goélands, mais des canards et leurs canetons viennent te manger dans la main.
Ce matin, à la Chiesa San Giorgio, c'était la messe des premiers communiants. Il y a longtemps que je n'avais pas vu des garçons et des filles en aube blanche, fiers comme Artaban. On se serait cru soixante ans en arrière, ou dans un film de Pagnol.
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Ben dis donc, tu n'as pas un profil de sédentaire, ça bouge avec toi !
RépondreSupprimerMerci pour ce beau partage! ☺☺
RépondreSupprimerC'est le sosie italien de mon chat noir ! 😺
RépondreSupprimerVarenna un village nature, beau comme tu aimes, qui a su conserver son âme d'antan, sans chichi.... .
RépondreSupprimerMerci pour cette ballade au coeur du lac de Côme.
Bonne continuation.
je parle bien de ton oeuvre poétique (avec 2 ailes) non pas "promenade" avec une elle seulement... bof ! je me réveille.... mon complément de réponse n'est pas super !
SupprimerToujours aussi sympathique ton petit carnet de voyage.
RépondreSupprimerC'est joli tout ce que tu donnes à voir. Manque plus qu'une photo de toi !
(Et de lui… mais, bon, on peut rêver quand même ?)
Sinon ça confirme ce que me disait un ami : c'est très joli l'Italie, mais pour toi ce serait une vraie montée vers le calvaire ! C'est vrai que je ne me vois guère en fauteuil roulant dans ses petites rues en montée bourrée de marches irrégulières…
je voyage donc comme souvent par procuration et merci de me l'accorder.
Ah la langue italienne ! Un vrai sucre d'orge. C'est doux, ça coule bien, c'est chantant !
RépondreSupprimerQuel charme ! Les deux chats sont trop choux et le village charmant...
RépondreSupprimerOh!
RépondreSupprimerCarton pâte les Baux de Provence !?
Pierre du midi, que cette roche calcaire légèrement coquillée, au grain fin de chaleureuse couleur blonde, dont fut bâtie cette place forte médiévale sur un site protohistorique...
Ne serait-ce pas plutôt le tourisme inculte des grandes transhumances
estivales et l'opportunisme cupide qui en decoulentpropre à denaturer
Suite ...
RépondreSupprimerPropres à dénaturer tout lieu ici comme ailleurs ?
Mais tu sais bien qu'il suffit de sortir des rues principales pour découvrir et s'émerveiller. *
Et illustrer l'adage " pour vivre heureux, vivons " cachés" "
*Ainsi fais-tu au gré de vos pérégrinations
Bonjour Célestine, la Dolce Vita au pays de Pagnol ou l'inverse probablement . Varenna me parait mystérieuse , magique .J'imagine qu'il faut du temps pour tout visiter.
RépondreSupprimerVarenna semble bien receler ce côté simple et authentique que j'apprécie également.... pas de surexploitation du lieu, au contraire du Mont Saint Michel....
RépondreSupprimerEt puis je remarque aussi les chats, dont l'un ressemble fort à Wifi...😊
Je continue de suivre tes pas en certains lieux où j'ai posé les miens en avril 2015... :-)
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