10 octobre 2016

Le murmure du silence

photo Céleste

La montagne est un grand creuset d'émotions brutes. On s'y plonge pour laisser parler son coeur quand il part à la dérive.  
Tout semble vain et ridicule,  vu de là-haut, dans ces immensités immuables et glacées qui parlent à l'âme.
Alors oui, bien sûr, c'est dur de mettre un pied devant l'autre quand le souffle est court. Quand il est coupé au plexus parce qu'un mental encombrant rumine de tristes et noires pensées.
J'en ai bavé dans ces chemins aux rochers escarpés, aux ravins profonds, mais j'ai repris ma respiration sur la mousse tendre au bord des torrents. Et cherché à m'apaiser, à lisser mon front telle la surface d'un lac d'altitude.
Belle métaphore de l'existence que la marche en montagne ! Tout y est. Les creux et les bosses, les essoufflements, les accélérations, les replats, les pauses salutaires. Et la croisée des chemins, où chaque carrefour interroge notre être tout entier sur la décision à prendre.
Le chemin devant moi est pavé d'embûches. Je le sais. Il va me falloir des sommes de courage pour escalader certains à-pics. Et pour ne pas trembler de vertige devant certains précipices. Ma famille qui vacille sur sa base, ma mère qui plonge à nouveau dans sa folie. Mais je sens que je si retrouve ma force, je le dois à cette soif d'essentiel, d'absolu. Et à mon désir de vivre.


*

La force, nous l'avons tous en nous. Chevillée au corps. Mais nous nous la laissons confisquer, affaiblir, entamer, par tout un tas de scories parasites, dont les plus pernicieuses sont les fameuses « nouvelles » sécrétées quotidiennement comme des poisons dans nos veines par les journaux. Ou par de faux amis qui ne nous veulent aucun bien. Ou de fausses croyances. Ou des idées préconçues agrippées à nos cellules comme des tiques. 
Des puits, des abysses de négativité qui voudraient nous entraîner, nous aspirer vers le fond comme des miettes dans un syphon. 
A bout d'une semaine de sensations fortes, et de plongée en moi-même, je ne sais plus rien du monde qui s'agite. Et vous allez rire, étrangement je n'en éprouve aucune culpabilité. Parce que je suis sûre qu'il ne va ni mieux, ni moins bien sans moi.
Ce que j'en sais, du monde, ce sont des choses primordiales. Indicibles. Subtiles.  Le chatoiement du soleil sur les franges des cimes, les brumes du soir qui nappent la forêt, le vent piquant qui coule des vallons d'eau vive et rafraîchit les bronches, le pain et le fromage dégustés sur le pouce comme des mets recherchés. Je bouge, je respire, je sens, je médite donc je suis vivante.
La montagne m'a murmuré à l'oreille des mots soyeux, revigorants, ineffables. 
Tout le reste est lie, et ratures.

Et pour vous, mes précieux, mes fidèles, quelques moments choisis de ce splendide bonheur des sens que je vous souhaite de trouver chaque fois que la vie vous égratigne.





144 commentaires:

  1. Tu as raison d'aller marcher : la sagesse entre par les pieds !
    (T'inquiète, c'est le bonheur de te retrouver qui me rend un peu dingue)

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    1. J'aime quand tu es un peu dingue, Boss !
      Et franchement, si tu savais le plaisir que j'ai à revenir !
      merci d'être là.
      je t'embrasse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Bonjour toi,
    Prends soin de toi... Le reste : basta !
    Chacun est responsable de soi, et non des autres... Ne te laisses pas miner par les uns et les autres, d'où qu'ils viennent... (moi inclus)
    Joli diaporama, dommage que la musique s'arrête...
    Bonne journée

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    1. Ah oui, pour la musique, je ne sais pas faire pour qu'elle se mette en boucle...et comme elle ne fait que 2'22, forcément elle s'arrête...
      Je suis ton conseil et essaie de ne pas me laisser miner. Déjà, les mauvaises news ne franchissent plus ma porte (pour l'instant) Et ça, c'est énorme dans la quête de la paix intérieure.
      Merci d'être là, toi aussi.
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Si heureuse de te retrouver Célestine ! n'as tu pas vu mes pas laissés là bas en mars ? la montagne est synonyme de paix et d'exil... Tes mots ce matin sont aussi soyeux que ceux de ta montagne et ils arrivent à point. Je t'espère apaisée.

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    1. C'était ça, ce doux bruit ? La montagne qui me disait qu'une petite Mel était venue poser ses pas sur chaque brin d'herbe...
      je m'apaise, oui.
      Je ne crie pas victoire mais ça va mieux.
      Bisous tout doux
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Il y a ces deux choses en nous : l'amour et la solitude. Elles sont entre elles comme deux chambres reliées par une porte étroite.
    Bien, venu chez toi !

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    1. Je dirais même que ces deux choses se nourrissent l'une de l'autre pour mieux s'exprimer.
      je regardais en marchant la danse de mes bâtons et je les trouvais complémentaires et harmonieux. Une prémonition de ta très belle phrase, sans doute.
      Merci, bienvenu chez moi, oui, ça, tu l'es. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. La fin c'était aussi un peu : le bien est venu chez toi…
      mais tu l'avais compris…

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    3. Bien sûr que je l'avais compris, mon Babar...
      J'ai une certaine perspicacité naturelle, comme tu le sais...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. On a parfois besoin de solitude pour me retrouver les autres..

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    1. Je n'étais pas seule. J'étais même plutôt bien accompagnée. Ai-je dit que j'étais seule ?
      Cependant, lorsque l'on est en recherche d'équilibre et de paix intérieure, le travail doit se faire par nous même. Les autres ne sont là que pour accompagner cette recherche du mieux qu'ils le peuvent. Et la solitude existentielle prend alors tout son sens: devant l'épreuve, comme dit le Goût, on est toujours seul.
      Bisous chère HB
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. "...plutôt bien accompagnée." :
      "Il était mince, il était beau,
      Il sentait bon le sable chauud..."

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    3. Ah non, pas un légionnaire !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Contente que la montagne ait réussi à te ressourcer ! Je n'en doutais pas...

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    1. Elle m'a en tous cas permis de me recentrer.
      Une sorte d'élément déclencheur, en somme.
      Et puis, un bol d'air pur, c'est toujours bon à prendre, n'est-ce pas chère Manou ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. La force, nous ne l'avons qu'en nous.
    Personne ne sera jamais fort à notre place.
    Au mieux, nous serons plus forts ensemble mais jamais personne ne prendra notre fardeau.
    Nous aurons de Lachance si nous le partageons.
    Et encore, le jeu est à somme nulle, nous prendrons une part du fardeau de l'autre.
    C'est peut-être ça, l'amour, la diversification des fardeaux, va savoir... ;-)
    La douleur, c'est comme plein de choses, c'est mieux à deux...

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    1. Oui, je confirme.
      On a beau s'en défendre parfois, nous sommes des animaux éminemment sociaux.
      Et le partage est une force qui, contrairement aux lois des mathématiques, additionne plutôt que de diviser.
      Bisous le Goût, merci pour ta sagesse.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Puisque tu étais en communion avec la nature et que la montagne t'a murmuré...., Céleste, au nom de ce qui nous lie, redis moi tous ces mots, juste là, au creux de mon oreille pour que je puisse continuer d'affronter la "grand ville" pendant ?????? Et tous ces mots, avec ton accord, je ne les sussurerai qu'à une seule personne. Promis.

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    1. Je te les susurre tant que tu veux, ma Chinou.
      Ils viennent du coeur, et ce qui nous lie aussi.
      Accrochons-nous à l'espoir de revivre un jour de ces moments où l'air tremble de beauté.
      Des moments où nous rirons à nouveau ensemble, victorieuses des épreuves que la vie nous fait traverser parfois.
      Gros kiss
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. Tu sais mon amour de la montagne... Alors qu'ajouter de plus ?
    Plus jeine ou moins vieux (au choix) j'y laissais mes traces dans la poudreuse, je randonnais sur les chemins pierreux, chaque détour du sentier est un nouvel univers.

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    1. je croyais que tu ne jurais que par les hydrocarbures parisiens...
      Comme quoi, y a des mauvaises langues ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ah oui, mais je skiais derrière le ratrak le matin, trop d'oxygène d'un coup, je n'aurais pas supporté ! ];-D

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    3. Ah je me disais aussi...je ne reconnaissais plus mon andiamounet...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Je me suis fait la même réflexion, moi qui croyais que l'Andi n'avait jamais quitté Pantruche !
      Ca devait être terrible, ce surplus d'oxygène ! Andi, tu y allais par paliers pour t'acclimater ?
      Et d'ailleurs s'il avait été question de glissades à ton sujet,
      j'aurais parié qu'elles auraient été semblables à celles-là:
      https://www.youtube.com/watch?v=F1QlWMfLC4A

      :o)))

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    5. Andi est peut-être un champion de patins, mais pas de ceux que l'on pratiquent en hiver, j'en mettrais ma main au feu ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Oups que l'on pratique...j'en perds mon orthographe.

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  10. Oui, marcher, s'oxygéner, ça aide beaucoup! et si en plus le paysage est beau et la compagnie agréable... c'est un bonheur.
    Bises, Célestine

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    1. Le bonheur de se sentir revivre, oui Adrienne.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  11. Loin de tout mais au cœur de la nature, la vie prend une toute autre saveur. La nature permet de se laver, se régénérer. Une dimension plus large nous envahit. L'espace se fait plus grand....C'est un très bon signe....Courage Céleste !!

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    1. Tes mots m'encouragent précieusement, Daniel.
      C'est intéressant cette notion d'espace intérieur qui s'élargit.
      je vais creuser l'idée.
      Bises étoilées
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. C'est bien de te retrouver la tête et le coeur purifiés. Le temps se faisait long...

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    1. Une semaine et tu trouves le temps long...je prends ça comme un compliment.
      Merci ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. tu m'as régalé,tes mots,tes photos, j'ai tout aimé !

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    1. Que toi tu aies aimé mes photos...ça me fait le même effet à chaque fois !
      je ne suis vraiment pas une pro ^^
      Je photographie avec mon coeur.
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  14. Rien de tel que la marche ; puis regarder tes bâtons afin qu'ils soient synchrones avec tes guibolles t'as empêché de t’emmêler les crayons et trop réfléchir. j'espère que tu avais au moins dans ta musette un carafon de blanc à rafraîchir dans un torrent, pour te faire tourner un peu le ciboulot, si si c'est parfois goûteux avec le frometon.
    J'espère que cette bafouille de bouffon réveillera tes zygomatiques.
    Plein de poutous sur ta binette.

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    1. Tu me fais rire, et ça, ça n'a pas de prix.
      j'ai perdu un peu le sens de l'humour ces derniers temps. mais pas perdu, perdu, hein.
      juste égaré comme on égare ses clefs en les posant n'importe où.
      Pour le vin, entièrement d'accord, mais je préfère résolument le rouge.
      Un petit Croze Hermitage de derrière les fagots... ou un Pommard, soyons fous.Pour faire plaisir aux Bourguignons qui passeraient par ici.
      poutous choupinou.
      ¸¸.•*¨*• ☆


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    2. Tout de suite les grands mots Croze Hermitage ou Pommard moi qui suis toujours aux bouteilles étoilées.
      Nous n'avons pas les mêmes valeurs madame la professeure. :D

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    3. Bon je turbine pas non plus tous les jours au Pommard...
      c'est pour les grandes occasions. ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Il y aurait donc des Bourguignons qui trainent sur ton blog... j'y crois pas :-)

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    5. Oui, j'en connais au moins deux, et pas des moindres...
      mais si ça se trouve, il y en a davantage ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Refrain :
      Joyeux enfant de la Bourgogne
      Je n'ai jamais eu de quignon
      Quand je vois rougir ma trogne
      Je suis fier d'être Bourguignon
      [ Et je suis fier, et je suis fier ]
      [ Et je suis fier, d'être Bourguignon ] (bis)

      Au sein d'une vigne
      J'ai reçu le jour
      Ma mère était digne
      De tout mon amour
      Depuis ma naissance
      Elle m'a nourri
      En reconnaissance
      Mon coeur la chérit.

      Refrain
      .....

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    7. Jdissa, ounce mordmardi, 11 octobre, 2016

      "Il y aurait donc des bourguignons qui traîneraient sur ton blog ?"
      Ouais, enfin avec ton pedigree, tu ne dois être bourguignon qu'au 27ème degré, non ?
      Mais te sens pas visé, car si ma base est géographiquement bourguignonne depuis quelques décennies, je suis de Ménilmuch' et ne me sens pas bourguignon pour deux ronds: désolé Jean-Charles, cette culture bourguignonne ne me fait pas frétiller.
      Et si je devais être de quelque part, ce serait plutôt de ces coins où était notre hôtesse dernièrement. Awé !

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    8. Tu pars en mission aux Kerguelen, tu es basé en Bourgogne et tu es de Ménilmuche ?
      Tu brouillerais pas un peu les pistes toi ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    9. Ben non, sauf la rotondité de la terre, Ménilmuch'-Bourgogne-Kerguelen c'est tout droit ! :o0 ;o))

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    10. @ Jdissa
      Mais qui donc a bien pu t'induire le fait que je me sente Bourguignon, même au 27e degré?
      Je posais juste une question d'ordre général ...:-P

      Même si j'ai quitté mon coin de pays depuis plus de 40 piges, à chaque fois que je me trouve confronté avec sa culture (faite d'humour, d'impertinence et de douceur), je me rends compte que j'ai encore sa terre collée à mes godasses.
      Autrement, tous les coins sont beaux et séduisants si on y est bien accompagné :-)
      Ce qui m'embête dans la montagne, c'est que ça monte beaucoup et surtout la neige. 30 piges à bosser en plein-air dans le Jura, j'ai fait une overdose de neige pour plusieurs vies...
      Accolade e baci à la taulière

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    11. Oups again : Choupinou, j'ai oublié de te dire merci pour ta chanson ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    12. @Jdissa

      Une ligne droite et courbe à la fois, en quelque sorte...
      j'aime ta philosophie géométrique ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    13. @Blutchy

      Moi je suis née dans la neige, et franchement ça m'a vaccinée aussi pour pas mal de temps...
      J'aime la neige...derrière les vitres, bien au chaud à côté d'une cheminée qui flamboie.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    14. @jdissa
      j'imagine bien que cette chanson ne te fasse pas frétiller, je savais bien qu'elle ferait grincer d'ailleurs je me demande si ce n'était pas le but. :D

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    15. Hihi ! ne vous disputez pas les enfants, comme je disais toujours...avant ! ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    16. :D Oh non ça ne risque pas !
      Quand l'habitude reprend le dessus...
      Tu me fais sourire et j'ai pas eu besoin de faire quelques respirations marrantes pour ça.
      ;-)

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    17. J'en suis ravie !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  15. Mon Dieu, que la montagne est belle...:-)

    J'en sais quelque chose : j'y vis !
    Et je ne pourrais pas me passer du ciel pur, de la neige et des sapins.
    C'est mon oxygéne !

    Quand tout fout l'camp, il est essentiel de se ré-ancrer à la terre, de prendre un bol de nature vierge...Les paysages consolent...les arbres apaisent...et le silence revigore.

    Tourner le bouton de tous les appareils à bruit et à blabla qui nous environnent est un geste de santé et de retour à soi-même. Je l'ai fait depuis longtemps (j'ai juste gardé internet et les livres, mais ça fait peu de bruit... ;-)

    Bises montagnardes.

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    1. J'admire ! Moi je suis trop éclectique pour y vivre. J'ai choisi un endroit où tout est à portée de mes envies. la mer, la ville, la montagne, la campagne, la forêt.
      Mais je reconnais que j'ai passé une semaine fabuleuse. Et si tu m'invites, je viens... ^^
      Bises de partout
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. Je ne sais pas faire de vidéos, juste les publier ;-) . Magnifique diaporama, petit avant-goût du WE prolongé que nous allons faire Vendredi dans les alpes piémontaises. Merci et crois bien que je pense beaucoup à toi en ce moment, à la tristounette, bien sûr, mais aussi à l'aïphoneuse chevronnée car je m'arrache le peu de cheveux qu'il me reste à essayer de m'immerger dans le monde soi-disant intuitif de ma nouvelle acquisition Apple :-(

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    1. Oh mon Saoulf, je t'apprends tout ce que tu veux.
      Tu verras, rien ne me résiste en matière de Pomme.
      J'espère que tu vas bien, toi. Je me réjouis que tu partes en week end prolongé.
      Appelle-moi quand tu veux. Et pour les videos, c'est pareil.
      Bises célestissimes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. Quel plaisir de te lire ! J'ai trouvé ton silence inhabituellement long, même si bien sûr je pouvais en comprendre les raisons. Mais depuis que je sais que tu te ressources en montagne je suis tranquille : ce ne peut être que tu bon que tu trouves là-haut :)

    Ce que tu dis de ces chemins métaphoriques me parle beaucoup. Je procède souvent de même. Quant aux photos du diaporama, à faire rêver, j'ai été ravi de reconnaître une haute vallée que j'ai moi-même parcourue l'automne dernier. Une des photos a été prise exactement au même endroit :)

    Tu peux continuer à te tenir à l'écart des infos, je crois que tu n'as rien à perdre et beaucoup à gagner en te préservant ainsi.

    Bises réjouies

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    1. La randonnée en montagne convient bien à mon cerveau surefficient constamment en ébullition.
      Paraît que je pense trop...la philosophie de la métaphore calme mon esprit bouillonnant: c'est fou le nombre de pensées qui me traversent quand je marche.
      Ce lieu, tu en parles depuis si longtemps ici, dans tes échanges avec jdissa, que j'ai sauté sur l'occasion quand on m'a proposé de m'y rendre. Vous en aviez très bien parlé l'un comme l'autre: je n'ai pas été déçue. Même si les mélèzes restent encore timides.
      Pour ce qui est de me préserver, je crois que c'est une question de survie en ce moment.
      Bises contentes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. « c'est fou le nombre de pensées qui me traversent quand je marche. »
      C'est exactement ce que je me disais, hier, en marchant aussi ! La marche comme stimulant de pensée ? Mais rien de lourd : ce sont des pensées fluides et légères, enrichissantes, qui s'accordent bien avec les sensations ressenties :)

      Penser trop ? Ah bon ? Parce qu'il y aurait une référence ? Une limite à ne pas dépasser ? Tu compenses peut-être avec ceux qui ne pensent pas assez ;)

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    3. Je ne faisais que citer l'excellent livre de Christel Petitcollin, « je pense trop ».
      Un livre qui a été pour moi comme une révélation.
      Mes pensées n'étaient pas forcément très légères cette semaine (mais ma situation actuelle manque un peu de légèreté) pourtant j'ai aimé les voir se succéder dans ma tête au rythme des paysages...et de mes sensations ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Jdissa, encore luimardi, 11 octobre, 2016

      @ Pierre: vois-tu camarade, comme elle est notre hôtesse: elle s'en va là-bas sans nous, qui l'aurions si aimablement guidée.
      Mais il semble qu'elle soit arrivée un peu tôt pour que les mélèzes soient véritablement flamboyants. Il nous reste donc une chance pour une autre fois... R-V 2017 ? :o))

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    5. Oui, c'est vrai, les mélèzes commençaient tout juste.
      Mais le ciel...ah le ciel...me faisait oublier la couleur des arbres...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. @ Jdissa : Et oui, pourtant tu avais émis l'idée récemment, si je ne m'abuse. Mais d'autres sont passés à l'action avant nous ! Une autre fois, peut-être ;o)

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  18. Heureusement que la nature est là, belle et bienveillante, pour pouvoir se ressourcer, se retrouver, et qu'il existe aussi des amies précieuses.
    Je suis heureuse de te retrouver, Célestine. Et merci pour ce joli diaporama. Où étiez-vous ? Dans les Alpes ? Dans les Pyrénées ? La montagne est fort belle, en tous cas.
    Bon retour chez toi, et plein de bisous.

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    1. C'était dans les Alpes, dans le Briançonnais.
      une région somptueuse vraiment, que je ne connaissais pas.
      je suis heureuse que tu me comptes parmi tes amies précieuses, Françoise.
      Tu es comme la nature: belle et bienveillante.
      Bisous ma douce
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. ce que tu écris me parle énormément...merci et heureuse de ton retour! bises

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    1. Quel bonheur de te parler avec mes mots. Toi qui souvent fais raisonner en moi tant de choses avec tes billets.
      Bises chère Sylvie
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. Quel bel écrin pour une perle telle que vous, ma délicieuse amie.
    le lac émeraude est particulièrement extraordinaire.
    Vous nous faites rêver.
    Vous me faites rêver.
    ~L~

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    1. J'ai été bluffée par la couleur de ce lac extraordinaire (garantie sans trucage)
      Il s'appelle le lac vert (pas très original) mais il n'est pas d'émeraude plus pure.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  21. la lecture de ton billet associé au diaporama me transporte directement en ces lieux de sérénité.c'est pas l'homme qui prend la montagne c'est la montagne qui prend l'homme ,tatatan! je n'ai pas de chansons qui correspondent à ce que je veux exprimer si ce n'est ces paroles (modifiées) de Renaud.Belle métaphore de l'existence que la marche en montagne dit-tu?
    Je suis parfaitement d’accord avec toi; toute sa beauté y est résumée là!
    La montagne est riche d'enseignement...nombreuses sont les citations s'y affèrent:
    "plus haut je monterai,plus je plongerai mon regard dans les profondeurs de mon être" Reinhold messner
    "Les hautes montagnes sont le refuge de la sagesse et même de la sainteté,c'est là qu'on voit ce qu'il y a de plus beau ,de plus céleste et de plus infini sur terre" Henry Russell,souvenir d'un montagnard.
    Et celle-ci dont je ne retrouve plus l'auteur:"on ne trouve en haut que ce que l'on emmène avec soi,sans superflu".
    on vit très bien ,un peu "coupé du monde"et en montagne ,on vit hors du monde! bises d'un autre monde!

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    1. Ce sont de très belles citations qui remplacent aisément une référence musicale.
      Il est vrai que les chansons sur la montagne, à part celle de jean ferrat..
      Les enchères sont ouvertes.. Qui proposera un titre ?
      Bises étoilées
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Je propose "Le chalet", de Patrick Font :

      https://www.youtube.com/watch?v=pBbFSkipS2E

      (et j'attends les insultes ;-)

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    3. S'il te plaît, ma guitare, jouons un peu moins fort
      Juste de quoi bercer le bonheur qui s'endort

      Pas de quoi t'insulter, c'est beau et plein de polésie. ^^

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. @ saoul-fifre:pourquoi des insultes?
      Quand le soleil dit bonjour aux montagnes .Harry Pease,Larry Vincent
      https://www.youtube.com/watch?v=Phv_7ZUQz84
      un "french country" à savourer!

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    5. Tu es allé la chercher loin, celle-là, cher Xoulec...
      Je ne la connaissais pas du tout.
      Merci pour ta participation à mon petit jeu ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      pst ! je crois que mon ami Saoul Fifre plaisantait en fait...

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    6. Disons que c'était un clin d'œil. Font sent le soufre, même si son talent est indéniable et cette chanson, sublime.

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    7. Le concours continue ? Parce que si celle-ci n'est pas une chanson sur la montagne, alors ?

      https://www.youtube.com/watch?v=p26B7FExceo

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    8. Tu l'auras voulu....
      L'Abbé Bovet est au chant choral de Romandie ce que Johnny est au rock français: Incontournable.
      https://www.youtube.com/watch?v=_9Scg3kzpD8

      Autrement, tu as d'autres variantes alpestres:
      https://www.youtube.com/watch?v=U7gZpGYumYU
      ou pyrénéennes
      https://www.youtube.com/watch?v=qhv08ctinD0
      Mais la montagne, il faut aussi en redescendre....
      https://www.youtube.com/watch?v=JAv8UPSKF7g

      Ti bacio Cara

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    9. N'en jetez plus ! C'est trop !
      J'ai positivement a-do-ré !
      Ah quand même, quand on vous titille un peu tous les deux, vous vous déchainez...
      les Chevaliers du Fiel, excellents, et l'abbé Bovet, oui je comprends cet argument, Blutchy... C'est incontournable.
      Bisous et baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    10. Tiens, je vais tout de même t'en remettre une où il est question d'escalade:
      https://www.youtube.com/watch?v=gWRzopyZBSA
      Molto baci

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    11. Oui bien sûr, mais ce Mont-là n'est pas dans les guides touristiques...^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  22. Je partage tellement ce que tu écris ! Exactement ce qui m'arrive en ce moment.

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  23. Les paroles de ceux qui nous veulent du bien, ces amis qui admire notre bonheur, c'est du désordre à la clé.
    La bienveillance n'est qu'un masque, et le regard plein de lumière des autres n'est que le reflet de la jalousie.
    Ce billet est en adéquation avec mon état d'esprit du moment. Je n'aurai pas pu l'écrire aussi bien.
    Bises pleines d'étoiles.

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    1. Je ne crois pas que ce soit tout à fait ce que j'ai dit...
      le regard bienveillant de mes amis, j'y tiens. mais les faux amis, ceux qui trahissent ou qui sont jaloux, oui autant s'en débarrasser. Ils sont toxiques à force, et entament gravement la santé du moral. Tu vis peut-être des choses pas faciles en ce moment. Je vais aller voir ça...
      bises solidaires
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  24. Tu te ressources à la montagne, normal, tu y es plus près de tes chères étoiles :-)
    La légèreté, le sourire et l'humour te reviendront car ils sont dans ton essence.
    La vieillesse de ses parents est une épreuve difficile. Ils sont depuis si longtemps avec nous qu'on voudrait que ce pli soit indélébile...
    Et en quelque sorte, il l'est car ils restent toujours bien présent. Il y a juste qu'il faut apprendre à les entendre... autrement. Ce moment de retraite à tutoyer les montagnes t'y a certainement aidée.
    On apprends à vivre une autre vie avec nos disparus et là non plus l'âge et le temps ne font rien à l'affaire. Ce n'est pas toujours facile d'accepter ce que l'on ne peut pas changer.

    J'espère que ta maman pourra choisir sereinement le moment où elle ira le rejoindre.

    Il y a des jours où, comme le dit Raffarin, la route est droite, mais la pente est raide...
    Ti bacio Carrisima e TVB

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    1. Mamma mia...Je vis au rythme de ses hauts et ses bas...Ce matin j'ai un peu d'espoir car le nouveau médicament qu'elle a pris hier semble l'avoir un peu calmée.
      Tes mots de sagesse me font beaucoup de bien.
      Tutoyer les montagnes, c'est beau, j'aime beaucoup...comme des amies précieuses, elles m'ont enveloppée de leur majestueuse humilité.
      Des murs, des remparts contre le découragement et la sinistrose, voilà ce qu'elles sont.
      Et toi, tu es mon rempart, le grand frère que je n'ai jamais eu.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. C'est une grande force que de savoir revenir à l'essentiel.

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    1. A moins que ce ne soit le retour à l'essentiel qui nous donne de la force ?
      Un échange, en tous cas, bénéfique.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  26. Ce matin, j'étouffe ! je reviens donc ici respirer l'air pur de ces montagnes que tu as su capter avec ces images que je n'avais pas eu le temps de voir hier. Tu connais ma franchise (et comme me l'a dit ce matin DR "qui aime bien chatie bien") : autant je me ressource avec le ciel bleu, les lacs, les bruyères, autant la musique de ton diaporama m'oppresse. J'arrête donc le son et poursuis mon ascen sion sans som ni Dalila puisque tu es avec moi. Ta nouvelle bannière : beau reflet de ton vécu. Je retourne passer ma journée auprès des hommes en blanc et emporte avec moi l'antépénultième de tes photos : image très bucolique d'un troupeau paissant au soleil. Pensées apaisantes.

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    1. Puisque tu es franche, je te dirai que je n'aime pas du tout la phrase "qui aime bien...etc"
      Châtier étant sans doute un mot du vocabulaire qui me donne des gerçures... hihi !
      Mais je comprends tout à fait que tu n'aimes pas la musique...je n'avais pas beaucoup le choix, j'aurais aimé pouvoir choisir quelque chose de plus personnel.
      Sans son ni Dalila, muahaha ! tu es en forme quand même je trouve. Sont-ce mes photos souvenirs qui t'ont donné des ailes ?
      Je t'embrasse fort et je suis avec toi.
      💜

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  27. Chère Célestine
    Tu nous dis magistralement ce qu’est le bonheur de se ressourcer.
    Et merci pour ce texte formidable.
    Tu sais chaque jour, dans ma petite promenade j’apprécie ces moments où l’on se retrouve
    Si le paysage n’est pas changeant, j’ai la chance qu’il m’offre un splendide panorama des Alpes au Pilat. A un point que même par temps couvert je m’y ressource encore et encore.
    Il transcende mes paysages de marche, de ma jeunesse, sur des sentiers chaotiques où il y avait toujours là-bas , là-haut, un sommet encore a atteindre.
    Je suis heureuse de te lire à nouveau, sincèrement tu m’as manqué
    B♥

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    1. Tu as prononcé le maître-mot, Jak.
      Se retrouver. C'est tellement important de recoller les morceaux quand on a l'impression d'être pulvérisée, éparpillée...
      C'est tellement important de se recentrer sur soi.
      Et devant une telle beauté, les mots longtemps retenus ( l'envie d'écrire me taraudait en fin de séjour) coulent tous seuls comme ces torrents impétueux qui vont leur chemin de rocher en rocher...
      Merci du fond du coeur
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  28. Tu as eu la sagesse de partir rencontrer la nature avant que les voyants ne soient tous au rouge.
    Et par ricochet, tu nous fais du bien.
    beaucoup de bien.

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    1. Tant mieux alors, car rien ne m'est plus agréable que de faire du bien à mes lecteurs...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  29. Je pense qu'à écarter le monde pour suivre le chemin de soi, surtout lorsque la pente est savonneuse, ne peut qu'être profitable. Cette énergie qui pousse à avancer dans les vents contraires, n'est que par devers soi. Le monde radote plus que jamais, entre pince-fesses people et gratte-moi la raie c'est plus cul que jamais. Ce qui a saveur, qui possède ce rien qui vous fait trembler sans sex-toy, le bon doigt qui fout pas à l'index, cet invisible dont on est si clair qu'on marche en y voyant lynx. Je ne te parlerai pas du mystère qui vous déculotte sans indécence en plein public pour laisser l'oignon germer dans les fils conducteurs d'une gratinée au pied d'cochon. Inutile. Ces subtilités que t's de la famille, tu les baises sur la bouche sans haut-le-coeur. Alors Céleste que tu te sois requinquée les fondamentales ça ne peut que faire un positif face au bayou négatif dans lequel le monde se gargarise comme si on en avait quet'chose à cirer
    On ne referra pas cette merveille que les hommes ne savent que polluer, mais on en gardera la face visible intacte, c'est déjà ça. J't'embrasse à mon habitude, goulument avec les doigts.

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    1. D'autant qu'avec deux "r" à refera on aura encore plus de peine...

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    2. J'adore certaines de tes images, comme « du mystère qui vous déculotte sans indécence en plein public pour laisser l'oignon germer dans les fils conducteurs d'une gratinée au pied d'cochon.» c'est tellement...parlant !
      Pour ce qui est du radotage du monde, entièrement d'accord.
      Il nous gerce le bulbe avec ses radotages.
      Quant à la pollution, la planète ne mettra pas longtemps à reprendre ses droits quand nous aurons débarrassé le plancher...
      En attendant, je profite goulument des beautés d'une nature encore préservée.
      Je t'embrasse en étincelles, en vermicelles, en radicelles, en balancelle
      Celle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  30. Je viens sur la pointe des orteils découvrir vos jolis mots, et déposer un petit grain de sel... Oui, la force et la résilience existent en soi. Oui, il faut veiller à garder son rythme, sa limpidité, sa capacité à voir sa vie telle qu'elle est, une oeuvre d'art sur laquelle on veille tendrement. La tendresse, c'est primordial, la tendresse envers soi-même, quand on se connait, qu'on n'a plus peur, et qu'on sait qu'on peut compter sur soi, parce que c'est la seule force qu'on ait, et c'est une certitude. Quand on se sent bien, qu'on est bien, on sourit au monde sans le craindre, on devient belle, la vraie beauté, la seule qui compte... Et mazette! Que Célestine est belle!

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    1. Bienvenue sur mon totem, Baladine.
      C'est trop gentil ! j'aime beaucoup la tendresse, qui est de l'amour avec en plus de la délicatesse...
      Je ne sais pas si ma vie est une oeuvre d'art. En ce moment ça pourrait ressembler à Guernica...
      Mais je veille dessus précieusement. Et les beaux jours reviendront.
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  31. Dans quinze jours, j'y serai. Espérant un ciel aussi bleu et pas de neige encore. Le doré des mélèzes et cette atmosphère si particulière où on sent, on sait, que tout peut basculer l'instant d'une nuit. Si, au réveil, tout est blanc et silencieux. A l'image de la vie, imprévisible et fragile.
    Merci Célestine pour ce beau partage : sur les sentiers, j'y penserai c'est sûr. Je t'embrasse.

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    1. Oh oui, la vie est imprévisible et fragile.
      C'est sans doute ce qui la rend belle, mais parfois aussi terrible.
      Comme la montagne en fait.
      Je te souhaite un séjour merveilleux comme celui que j'ai passé.
      Moi aussi, je t'embrasse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  32. Si content de te revoir Celestine. Comme jai dit sur le com de mon blog, je savais que tu allais nous ramener de belles choses.
    J'adore ton diaporama. Avec musique et tout comme sans.
    Et quelle jolie nouvelle funambulle contemplative de la beauté des montagnes qui l'entoure, de leurs couleurs, de jeurd reflets. Bises.

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    1. Merci Patrick. Il me tient à coeur d'offrir de jolies choses aux gens que j'aime.
      Sans rien attendre en retour...
      Tes compliments me vont droit au coeur.
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  33. Vivent les choses primordiales !

    Fermez les écoutilles et ouvrez vos hublots !

    En avant, marche !

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    1. Hé hé ! mon oncle ! voilà un capitaine stimulant !

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  34. La nuit est un peu courte et le matin frisquet surprend le marcheur. En bas il faisait chaud, encore, et l'été semblait avoir marqué le pas. Se lever, pas vraiment avec entrain. La nuit est encore présente. Le café passe mal ....lentement. Les pieds tardent à s'installer dans les chaussures de marche qu'on avait cru acheter légères.
    On marche. Un peu de plat, le fond de la vallée. Déjà au bout on aperçoit le chemin qui serpente et se cache comme pour garder son mystère. La tête est encore pleine des images d'hier, le mal, la souffrance, la mort, la peine, le deuil, l'incroyable mystère du temps qui est passé trop vite. Le jour se lève, timidement d'abord, puis d'un seul coup tout est clair et le soleil semble jouer avec les sommets qu'il parcourt.
    La jambe est plus légère. Un sourire qui revient en mémoire, un bruit, une odeur. Le chemin s'était caché dans branches et maintenant on est là, sur le plateau, au pied de ces montagnes fières mais là c'est le caillou qui domine, le désert. On ne montera pas jusqu'en haut aujourd'hui. On dormira dans le refuge qui sera bientôt au bout du chemin.
    Bientôt, c'est encore loin ? Les plus impatients montrent les premiers signes de fatigues. La tête s'est déjà un peu vidée. Tout s'est précipité dans ce crâne jusqu'à ce que la fatigue triomphe de la pensée et que seul compte le pas suivant et la bretelle du sac qu'il faudra ajuster a l'étape.
    Le pas est mécanique et le refuge apparaît de plus en plus nettement. La porte s'ouvre. On ôte ses chaussures. Il fait chaud. Le sourire renaît au visage pour répondre à celui des hôtes.
    Un peu plus léger, un peu plus haut, un peu plus fatigué.
    Et si c'était simplement ça le bonheur...aujourd'hui.
    ......
    Chère Célestine, belle dame aux derniers mois difficiles, on pense à vous, on pense à toi, on vous embrasse, on voudrait te dire plein de choses douces, on ne sait pas, on lit tes lignes, on voit vos photos, les phrases s'emmêlent.
    Vite...se reprendre...on vous embrasse. On te serre très fort contre nous.

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    1. Incroyable ce billet...euh, ce commentaire...
      L'illustration de mon diaporama colle à la perfection à cette description par le menu de ce qui aurait pu être mon vécu là-haut, à quelques détails près.
      Merci, jacques, je ne sais pas que dire. Je suis épantelée.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  35. Merci de ta fidélité et de tes commentaires malgré mon peu de constance à tenir mon blog.
    Je ne comprends pas tout ce que lis ici, sinon que ton chemin est un peu aride ces temps ci. Je te souhaite des jours à venir plus sereins ...

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    1. Je vis le deuil de mon père depuis un mois, et d'autres difficultés inhérentes à cette disparition.
      Mon blog est un endroit qui me donne de la force, et je te remercie de participer à ce grand mouvement.
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  36. J'ai déjà lu ce genre de mots chez toi et je sais que la montagne t'inspire...tes mots sont optimistes, c'est bon de les lire.
    Et ton nouveau dessin de Bannière est joli encore une fois.
    Bisous.

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    1. Il est certain qu'en sept ans de blog, on se répète parfois...mais c'est tellement vital pour moi, ce contact avec le paysage...
      Merci pour la bannière. Je ne me suis pas tellement appliquée, pourtant. Pas tout à fait le coeur à ça...
      je t'embrasse Mindounet.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  37. Centième commentaire. C'est dire l'intérêt que tu suscites. Nul doute, mon amie, que la négativité chez toi n'aura pas le dernier mot, et que la lie mordra la poussière. Et ta prose est si belle que le moindre replat, je le sens là, sous mes pieds,et ce désir de vivre là, dans mon coeur. Bises Miss W. et ATTB.

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    1. Salute, l'italiano !
      Spero il tuo viaggio va bene
      Grazie per le tue dolci parole
      Baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  38. Une sincérité de pensée agréablement distillée par une belle écriture.
    Je vis en montagne et la Montagne ne triche pas.
    Elle nous déshabille, nous désapprend et nous enseigne l'humilité.

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    1. C'est en effet une des choses qui surprennent quand on arrive en montagne:
      on ne peut pas tricher avec elle.
      On la prend comme elle nous prend. Avec authenticité.
      Cela explique peut-être que certaines personnes ne l'aiment pas, ou s'y sentent mal à l'aise...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Au fait, je manque à tous mes devoirs: bienvenue sur mon totem, Rom !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  39. J'ai regardé avec émotion les beaux paysages qui t'ont aidée à relever la tête, qui t'ont donné l'envie d'aller plus loin, de ne plus être en empathie avec tout ce qui passe, tout ce que l'on entend sur les ondes et ailleurs. Tu as remarqué, toi aussi, comme beaucoup se plaisent malignement à nous culpabiliser, à nous faire porter à leur place, le fardeau de leurs erreurs, de leurs échecs. Une folle envie me saisit de reprendre mes bâtons de randonnée et de m'approcher au plus près de mes belles Pyrénées. Leurs couleurs, à cette époque de l'année, sont tellement belles ! J'en ai fait des albums de photos sur les flancs rouges de mes montagnes, sur les roux flamboyants des hautes futaies et le jaune éclatant des forêts de hêtres ! Et je recommencerai cette année encore, sans m'en lasser, comme si c'était la première fois . Gros bisous Célestine.

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    1. Ah ton enthousiasme, Mariejo ! qu'il est communicatif et bienfaisant à cette période de ma vie un peu triste, un peu fragile.
      Comme je te remercie pour ta pêche: moi aussi j'ai envie d'y retourner, de prendre mes bâtons et de grimper tout là-haut, au-dessus des culpabilités morbides et des prises de tête.
      Un jour, je viendrai te voir dans tes belles Pyrénées.
      merci de ton amitié.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. et pourquoi pas ? Mais n'attends pas que je sois trop vieille et que je ne puisse plus grimper. Les ans se plaisent à me faire quelques misères que j'essaie de contrarier. Mais bon ! Je m'obstine à faire ce qu'il faut pour ne pas rouiller sur place. L'automne a beau être là, pas question de "craquer" plus fort que d'habitude. :D Nous parlons déjà de ski...il n'en faudra pas beaucoup pour nous pousser vers les pistes. Encore deux mois à patienter. Bisous

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    3. Je pourrai venir au printemps, moi le ski c'est pas trop mon truc.
      J'ai une amie à voir à Perpignan à ce moment-là..
      Bisous joyeux
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  40. La montagne a ça, pour elle! Extrême et fondamentale! La source et l'abri! La Terre et le Ciel!
    Je t'embrasse fort!

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    1. Merci chère petite luciole.
      Moi aussi, je t'embrasse en bouquets de gentianes et en cascades bondissantes.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  41. Ah une petite balade en montagne, rien de tel... tiens, encore hier soir hop hop hop j'ai sauté tel un cabri (euh oui, un lourd cabri...) le fossé qui nous sépare de la forêt du domaine de la Montagne pour un petit décrassage, l'altitude de la Montagne en face ? Oh, un bon mètre voire un mètre quatre vingt...

    Bleck

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    1. Ah oui, c'était une toute petite montagne, mon cher Bleck...
      mais je gage que tu t'es régalé à ce décrassage des muscles comme des neurones.
      Et ça, ça n'a pas de prix.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  42. Quel merveille ce diaporama ... Tout y est ... que la force des montagnes t'apporte l'apaisement intérieur ...
    Beijinhos queridos <3

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    1. J'ai choisi les plus belles photos, les plus parlantes, les plus émouvantes.
      Merci d'apprécier, petite Marie
      Beijinhos
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  43. Te voilà revenue, descendue de ta montagne, toujours avec autant de mélodie dans tes mots. J'aime ton chant Célestine, celui qui célèbre inlassablement la Vie, quels que soient les évènements...
    la nature est un excellent remède pour se ressourcer, puiser de la force.
    Que les feuilles d'automne te soient bienfaisantes.
    Je t'embrasse, bella Gioia.

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    1. C'est très jolie, Bella Gioia.
      Tu sais combien la joie est un sentiment qui me porte et que j'aime éprouver.
      En toutes circonstances, il est revigorant.
      Merci belle poétesse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  44. Merci Belle Célestine de nous avoir ramené ces belles images pleines de majestuosité!! Toute petite dans ce paysage pour te ressourcer à l'essentiel, je t'imagine marchant, respirant et reprenant haleine et forces au milieu de tes montagnes. Bises

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    1. Tu imagines bien !
      Il n'y a vraiment qu'en montagne que je me sente toute petite, moi qui suis depuis l'adolescence encombrée de loooongues jambes qui m'ont donné droit aux délicats sobriquets de sauterelle, girafe ou asperge...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  45. Oui parfois notre campement de vie semble installé sur des sables mouvants, ou sur un morceau de banquise qui vient de se détacher... Alors il faut léviter et attraper du solide. La certitude qu'on ne peut expliquer, mais la certitude qui s'explique sans raisonnement. C'est ma place ici, et même si elle bascule et me secoue, je sais que je dois tenir bon, attendre qu'elle oscille lentement, et puis me berce à nouveau...

    You are getting there!

    Baci sorellita!

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    1. Tes mots de sagesse, Edmée, me font toujours beaucoup de bien.
      Et je sais que je vais m'en sortir.
      Merci du fond du coeur
      baci sorella
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  46. Heureuse de te retrouver, Célestine, ressourcée, régénérée par Dame Nature, par ces chemins de montagne où l'air est si pur...
    merci pour ces images, pour ce qui s'y dégage...
    bisou.
    Den

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    1. Après l'émission avec Pierre Rabhi, ce soir, je suis de plus en plus persuadée que la nature nous régénère en énergie.
      Et qu'il faut tout faire pour la préserver.
      Bisous en gerbes d'étoiles ma chère Den
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  47. Une belle balade que tu as faite. Au premier regard, j'hésitais entre les Pyrénées et les Vosges. Ce sont les Alpes, soit. Mais c'est en fait juste la Montagne, une entité, quel que soit l'endroit. Heureuse qu'elle t'ait réparée un peu. Ca me fait toujours le même effet aussi. Ca fait 4 jours que j'ai regardé la vidéo, et l'image dont je me souviens, ma préférée donc, c'est l'ombre. Très jolie silhouette en plus. :)

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    1. C'est drôle, cette photo est une erreur en fait, elle s'est prise toute seule n'importe comment...
      mais merci pour le compliment. Ce n'est pas sans mal que j'essaie de garder cette silhouette...Ça demande un peu de boulot. Pour ça, la rando, c'est génial. Ça raffermit bien les tissus !
      Bisous chère Pastelle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  48. Si tu ne l'as pas déjà lu, bel article de David Le Breton sur la marche sur lemonde.fr. Peut-être avez-vous croisé vos godillots? De belles bises de marcheuse, Céleste Célestine.

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    1. Je l'ai téléchargé sur le site. j'avais trop envie de connaître la suite.
      merci du tuyau, missA
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  49. Régulièrement, je pars ( nous partons, nous sommes deux ) :-) loin de tout, une vallée verdoyante, une rivière miroitante, et la magie de la forêt ...
    Plus d'internet, les nouvelles peuvent attendre et le monde tourne bien sans nous, d'accord avec toi !!!
    C'est vital pour moi !

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    1. Oui le plus étonnant est de constater combien nous avons besoin de déconnecter.
      merci Marcelle d'être passée.
      Ça faisait longtemps...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.