27 janvier 2013

Jus de cervelle

Bon d'accord, je suis en pleine gamberge. Ça turbine sec là-dedans! Alors en gros, pour faire court, je suis comme on dit "à la croisée des chemins". Ou si vous préférez devant un choix crucial. Un choix professionnel. 
En même temps, moult évènements ces derniers jours m'ont obligée à me demander qui je suis vraiment à vos yeux, mes chers lecteurs. (Oui, parce que les lecteurs représentent une dimension  incontournable de l'écriture d'un blog, on ne peut pas ne pas tenir compte de ses lecteurs, ce serait stupide.)
Alors quels morceaux de moi dois-je offrir dans ces pages ? Quelles pièces de mon puzzle intérieur ?  Dois-je écrire, comme dans un journal, toutes mes obscurités, mes travers, mes doutes, mes erreurs, mes peurs, mes horreurs, mes faiblesses, mes angoisses? Ou au contraire mes soleils, mes credos, mes lumières, mes joies, mes partages, mes enthousiasmes, mes certitudes ?  Dites-moi ? 

J'opte naturellement (presque) toujours pour la deuxième solution. Comme je le disais dans un commentaire sur le billet précédent, sans doute est-ce que je ne m'autorise pas souvent à montrer mes failles. Est-ce pour autant que je n'en ai pas ?  C'est sûrement un formatage dû à mon éducation. Mais c'est aussi, je pense, une volonté délibérée de ne pas lasser les lecteurs avec mes petits bobos. D'aucuns diront que je minimise, que je sous-estime ce qui m'arrive. Mais je leur répondrai (peut-être encore une émanation de ce satané esprit de positivité) que je ne parviens pas, pour l'instant,  à trouver ça si grave.

Car enfin, j'ai bien conscience que certains d'entre vous éprouvent de réelles souffrances, des maladies graves, invalidantes, des deuils, des déchirements, des solitudes, des drames, des épreuves dix fois plus terribles que celles que je traverse. Je ne me sens pas le droit de me plaindre, c'est idiot n'est-ce pas? (ah, admirez combien je maîtrise l'art du chleuasme, un joli mot que j'ai appris récemment...)

Quand je me retourne, le bilan de ma vie (enfin je dis ça comme si j'avais cent ans) est quand même plutôt positif.  Non, je ne me "force" pas à paraître heureuse, je le suis vraiment chaque fois que je l'exprime ici. Peut-être parce que cette petite flamme qui brûle en moi n'est pas près de s'éteindre.
Mais bien sûr que j'ai des coups de blues terribles, des doutes existentiels, des baisses de régime, des découragements, et alors, bizarrement les mêmes qui me reprochent d'être trop optimiste me souhaitent avec énergie, dans ces moments-là, de retrouver bien vite mon bel enthousiasme. 
Alors tant qu'à vous ouvrir mes tripes, voilà un digest (que j'espère pas trop indigeste!) de mes failles. N'y voyez pas à nouveau un "chleuasme". Je ne cherche aucune compassion. Ni dénégation. Disons que cela me fait du bien de m'ouvrir à vous.
Je suis vulnérable. Ça c'est sûr. Hypersensible, je l'ai déjà dit. J'ai un coeur de guimauve, je pleure très souvent pour rien, une musique, une scène dans un film, et même parfois, une simple plante grasse...Parfois, on doit me trouver d'une mièvrerie écoeurante, je m'en rends compte.
Je suis trop spontanée, trop entière, et je crois à la poupée qui tousse, au père noël et à la mouche qui pète. Je me navre moi-même, sincèrement, avec cette utopie, cette naïveté un peu immatures, je veux bien le reconnaître. Ne pas vouloir regarder les horreurs de ce monde, et croire à des lendemains meilleurs, est-ce de l'égoïsme ? de l'auto-protection ?
Je suis têtue comme une vieille bourrique. Un bélier: en même temps, ceci explique sûrement cela...Je ne renonce jamais à rien (à part peut-être à quelques illusions par-ci par-là)
Je n'ai aucune considération pour les choses matérielles et cela me joue souvent des tours. J'oublie de fermer les portes à clés, j'oublie de fermer le gaz, je perds, pardon j'égare, beaucoup, en général des choses stratégiques comme mes clés, ma carte bleue, mes lunettes ou mon portable.
 Je fais parfois des gaffes, par définition involontaires, mais je peux être maladroite, et cela me rend malade de façon exagérée, voire ça me vexe,  quand je m'aperçois que j'ai fait mal à quelqu'un.
Sûrement parce que j'ai un besoin irrépressible d'être aimée, de plaire, de séduire.
D'aucuns diront que si j'aime faire des cadeaux, c'est pour satisfaire ma névrose d'être aimée. Oui, ils ont sans doute raison.
La maladie me fait peur, me tétanise et rien que d'entrer dans un hôpital déjà je m'évanouis.
J'ai une trouille bleue de vieillir, moins par peur de la décrépitude que de la diminution drastique des jours qui me resteront à vivre. 
Je m'accroche à quelques valeurs un peu surannées auxquelles je continue de croire. Des valeurs d'égalité, d'humanisme, de fraternité, d'amour. Il y a pourtant des jours où je me dis tout bas que c'est mort et bien mort. Mais tout haut je continue à les défendre.
Et bien évidemment je présume trop de mes forces, j'ai du mal à déléguer, voila pourquoi je m'écroule de temps en temps comme une vieille chaussette.(Si tant est qu'une chaussette s'écroule) 
Enfin je souffre d'un ego sur-dimensionné enfin disons que j'ai une haute idée de moi-même, tout en n'étant sûre de rien...mais je n'en suis plus à une contradiction près.

Ah! j'ai l'impression d'avoir pris un bain réhydratant. C'est bon de faire craquer le vernis.


99 commentaires:

  1. La toile,

    Il avait eu un pressentiment, quelque chose d'imperceptible. Derrière cette croute, ma foi assez jolie, il devait y avoir autre chose. Il rêvait à l'histoire de ce quidam qui avait acheté trois sous un Rembrandt qu'il avait découvert derrière un paysage grossier.
    Il acheta donc la toile au brocanteur. Ses amis se moquaient de lui, plus cher qu'il ne pensait d'abord...mais il la voulait, à tout prix. "Comment ? Mais tu t'es fait avoir!" lui dirent ses amis. "Va la rendre et exige que l'on te rende ton argent !". Il s'obstina. Il était sûr. Sous la première couche de peinture, une seconde encore plus vilaine. Il se désespéra lorsqu'il aperçut dans un coin de la toile, une tache encore différente. Il gratta à nouveau avec délicatesse. Au dessous ce n'était pas un Rembrandt, c'était plus récent. C'était une œuvre d'un peintre plus moderne qui s'appelait Van Gogh. Il était heureux. Mais il se tût car il était devenu "accro" à cette toile. Il la cacha. Ses amis n'avaient vu d'elle que ses faiblesses. Ils ne sauraient jamais.Il la cacha dans sa chambre. Il était pauvre de quelque argent que de toute façon il méprisait. Il avait découvert les richesses nouvelles qu'elle cachait sous sa première apparence.
    Voilà l'histoire d'un homme et d'une toile qui devint pour toujours son amie (en secret).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jolie histoire sur l'apparence et la profondeur des choses.
      Un honneur d'être comparée à du VanGogh,j'essaie simplement d'être moi et ce n'est déjà pas si mal.

      Supprimer
  2. oups : "...il acheta donc la toile au brocanteur plus cher qu'il ne pensait d'abord. Ses amis se moquaient de lui,..."

    RépondreSupprimer
  3. sur ton blog, tu fais comme tu veux, Célestine: tu dis seulement tes joies, ou tes joies et tes peines...
    pourquoi serait-ce plus lassant pour le lecteur de lire aussi tes peines ou tes doutes?
    pour le reste je ne vois dans ce billet que des interrogations très "normales" ;-) si j'ose dire, de celles que chacun a, je suppose...
    et puis vernis, quel vernis? ;-)
    bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Adrienne, et désolée de ne te répondre que maintenant, j'ai laissé passer ton commentaire. Pourtant j'ai beaucoup aimé ce que tu m'y dis.
      J'essaie d'être moi-même, voila la grande leçon. Mais en tenant compte de ceux qui me lisent, ce qui appelle des réajustements constants.
      Et ça me plaît à moi, de réajuster...
      Je t'embrasse.

      Supprimer
  4. Solution simple : tu ouvres deux blogs. Un pour le positif avec commentaires, comme cela tes amis peuvent partager ton optimisme et un négatif sans commentaires comme cela, ils verront bien que tu n'écris pas ça pour te faire plaindre :-)
    Pour ce qui est de séduire, pas besoin de te forcer, tu es la séduction même (seule petite restriction : c'est une qualité qu'à mes yeux bien des femmes ont en partage)
    Ben oui, je suis reviendu à ton appel (j'ai expliqué sous ton comm sur mon blog pourquoi j'avais disparu d'ici).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est une bonne idée mais non je ne le ferai pas. Parce que pour moi, ouvrir un blog signifie créer des liens avec les lecteurs. Un blog c'est interactif.Quand on a établi une certaine confiance, on peut demander leur avis au lecteur, certaines paroles peuvent nous guider, nous orienter, nous faire réagir, nous éclairer.
      Je ne le cache pas, c'est pour moi très important.
      Si je veux seulement écrire sans retour, alors je prends un cahier et j'écris un journal intime. Quel intérêt de publier sinon?
      Et puis je voudrais juste que l'on considère que je ne partage pas que de l'optimisme depuis quatre ans. Mais seuls mes plus anciens lecteurs le savent (et encore, certains semblent l'avoir oublié tellement l'optimisme d'une manière générale est prégnant).Mais j'ai écrit des dizaines de billets très sombres.

      Sinon, merci d'être revenu, le fait que je me soucie de mes lecteurs fait que lorsque l'un d'eux disparaît subitement je m'inquiète... Heureusement ce n'était qu'un problème technique. Je suis parfaitement rassurée.

      Supprimer
  5. J'aime bien cette note.
    Elle rend la situation complète.
    Je suis rétif également à l'expression de mes petits coups de moins bien, parce que je trouve qu'il y a déjà beaucoup de souffrance exprimée, parce que cela les cristallise excessivement aussi.
    Chacun écrit comme il l'entend.
    Moi je ne prends pas en compte les quelques lecteurs de mon blog lorsque j'écris. Ou pas consciemment. Qu'untel ou untelle soit malade, en deuil, ou en souffrance ne m'empêchera pas d'écrire sur la vitalité, la vie et le bonheur.
    Et je suis convaincu d'une chose depuis ici : écrire est égotique et c'est parfait ainsi.
    Bon dimanche.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai été trahie par la technique, cher JDI! ma tablette n'a pas enregistré les commentaires. Je disais donc que oui, bien sûr, écrire est égotique. Mais en même temps, publier nécessite de s'interroger sur la différence entre un blog et un journal intime.
      Des notions d'autocensure entrent en ligne de compte, et surtout, la forme que l'on donne à ses mots est déterminante, pour ne pas rompre es liens et se déplaire à soi-même. Pas facile tous les jours.mais qui a dit que vivre était facile?
      Merci d'avoir aimé mon billet.

      Supprimer
    2. Aucun problème. Je commente très peu et je ne le fais pas en attendant une réponse, même si j'apprécie.

      J'écris de façon impulsive, sans véritablement me poser de questions, ce qui fait que cette distinction entre blog et journal intime ne se pose pas véritablement.
      Parfois, il s'agit de "littérature" ou de "poésie", parfois de prise de position idéologique, philosophique, de billets intimistes. Et quoi qu'il en soit, il s'agit d'une journal intime au sens où le Je est omniprésent.
      Je suis débarrassé de cette culpabilité de l'égotisme, le plus souvent.
      C'est très relaxant...

      Merci d'avoir rebondi.

      Supprimer
    3. Je suis une balle rebondissante
      rebondissant à l'infini...

      Supprimer
  6. Pas facile.
    Le blog est un art difficile : on montre ce qu'on veut bien montrer, en espérant que les autres devinent, tout en craignant qu'ils nous percent à jour.
    Je suis contente que ce craquement de vernis t'ait réhydratée.
    C'est drôle, aujourd'hui, je parle aussi de cette manie qui nous fait pleurer devant n'importe quoi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Voila, c'est exactement ça. Très bien exprimé. Et comme on ne peut pas plaire à tout le monde, autant commencer par se plaire à soi. Je m'y emploie quotidiennement.

      Supprimer
  7. Le chleu asme je croyais que c'était un Allemand souffrant d'insuffisance respiratoire...
    Je vais me coucher moins con... Quoique ];-D
    Tu as le cœur à fleur de peau Célestine... Je te l'ai déjà dit ? Ah bon, Alzheimer ça commence comme ça !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Depuis que j'ai découvert ce mot (merci NuageNeuf) je me rends compte que c'est un sport national. Chacun tente toujours d'attirer la compassion d'autrui. Je n'y vois là rien que de très humain et de pas du tout répréhensible.
      Quant au coeur à fleur de peau, ça c'est ben vrai, mon brave monsieur!Et Alzheimer n'a rien à voir là-dedans...

      Supprimer
  8. Et bien tu vois, Céléstine, moi je préfère savoir que tu as des failles et que tu n'es pas toujours aussi optimiste que tes écrits pourraient le laisser penser. J'aime sentir ce qu'il y a derrière la jolie et pimpante façade (mais je le sentais déjà, hé hé...).

    Bien sûr il est important de mettre en avant ce qui est lumineux, enthousiasmant, réjouissant. C'est cette tonalité qui fait que ton blog attire autant, je suppose. Mais n'être que dans l'optimisme laisse penser que ça ne peut pas être ainsi tout le temps. Et finalement ça pourrait presque avoir un côté décourageant : « comment fait-elle pour être toujours positive, moi je ne suis pas comme ça et je m'en sens un peu mal ». Ben oui, tu es vivante et tu as, comme chacun de nous (en tout cas comme moi...) des moments de baisse de régime, des petits coups de blues ou carrément des périodes de déprime. Et il n'y a pas besoin que tout cela soit justifié : tu le ressens ainsi et ça suffit pour en parler. Que d'autres aient leurs propres difficultés, pour des choses peut-être beaucoup plus graves, n'empêche pas que tu aies des fluctuations de moral... et pas toujours assez de pêche pour distribuer de la bonne humeur à tous :)

    Par contre pour ce qui est d'écrire tes tourments je comprends tes hésitations et je crois que tu as raison de te poser la question. Comme le propose Walrus, avoir un espace où tu exprimerais tes doutes et des failles, sans que soient rendus publics les commentaires, serait peut-être une solution. Pour ma part je me sens souvent gêné quand je lis des avalanches de gentillesses et de bons sentiments dégouliner de l'espace de commentaires. A tel point que je finis par quitter de tels lieux quand ça devient une habitude. Et moi même je m'abstiens d'éveiller ce genre de choses sur mon blog : c'est pas parce que ça ne va pas très bien que j'ai envie d'être "réconforté" publiquement de façon trop ostensible. Je trouve que l'équilibre entre quelques mots de sincère sympathie et un affichage public de compassion de lecteurs, plus ou moins affectée, est délicat à trouver... Un peu de pudeur ne nuit pas.

    Et puis entre nous, les encouragements à ce que l'autre retrouve vite son optimisme, n'est-ce pas aussi une façon de lui demander de nous apporter de nouveau cet optimisme qu'on aime trouver chez lui ? A une époque ou je tentais d'évacuer dans mes écrits ma tristesse et ma douleur je me suis vu reprocher, au bout d'un moment, de faire durer ça trop longtemps...

    Les lecteurs ont parfois des exigences qui s'accordent mal avec les réalités humaines.

    Le portrait que tu fais de toi dans ce billet à travers de supposés "défauts" ("trop" spontanée, hypersensible, etc.) te rend touchante. Franchement cela me fait plaisir de te voir livrer cette part de toi. Tu en deviens... plus humaine :)

    Et les valeurs « d'égalité, d'humanisme, de fraternité, d'amour », nous sommes heureusement très nombreux à y croire encore, et pour longtemps. C'est bon de les défendre, de les afficher, et de se battre pour les voir durer. Hé, si on baissait les bras, ça serait foutu !

    Alors merci de t'être livrée ici sous ce jour nouveau.
    Je me permets de t'embrasser.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mon cher Pierre

      Je te remercie de ce très long commentaire.
      Tout d'abord je tiens à préciser que je suis toujours optimiste (c'est une nature, tu comprends)mais en revanche je ne baigne pas toujours dans le bonheur total du ravi de la crèche.
      Ensuite, j'entends bien que pour toi, qui ne me lis pas depuis très longtemps, ce soit nouveau. Mais je t'assure que je me suis déjà livrée ainsi des dizaines de fois, il te suffira d'aller explorer mon blog sous l'onglet "états d'âme". Je suis pleine de creux de bosses, j'ai des blessures cachées, bref, je suis un vrai être humain. Depuis toujours.
      J'ai pris le parti d'écrire plutôt le bon parce que je crois fermement et de manière inconditionnelle que le bien triomphera du mal un jour. Et qu'en attendant, il permet au moins de mieux se prémunir contre les attaques de ce mal.D'où mon combat pour faire triompher au moins dans le quotidien, les sentiments positifs: la bienveillance, la gentillesse, l’aménité, la douceur, la compréhension, la tolérance, l'empathie...j'en passe la liste est longue. Ce ne sont pas des gros mots , bon sang!
      C'est pourquoi, le mot consensus ne me gêne pas, tant qu'il est positif. Pourquoi le refuser?

      je n'ai pas l'impression d'une avalanche dégoulinant de gentillesse (mais je peux me tromper) dans les commentaires de mes fidèles lecteurs.Je reconnais bien là, un certain monsieur à la pilosité sensible, et je te sais gré de dire tout ce que tu veux ici, dans ces pages,qui te sont ouvertes, je n'en prendrai jamais ombrage, tu le sais. Chacun s'exprime dans ses différences, et même parfois ses antagonismes, cela a d'ailleurs donné de beaux échanges récemment, dont j'ai remercié publiquement tous mes lecteurs.

      La seule chose que je ne peux supporter, c'est la méchanceté gratuite.

      Car enfin, comment pourrais-je être différente dans la vie que dans mon métier d'institutrice, où je vois bien que ces qualités-là font merveille dans une classe, et que les parents n'ont qu'à se louer d'une maîtresse qui respecte, qui encourage, qui écoute, qui comprend bref (n'ayons pas peur des mots)qui aime ses élèves.

      Alors prenons cela comme de la déformation professionnelle.

      Une petite chose m'interpelle: pourquoi dis-tu "supposés" défauts? serait-ce que tu ne me penses pas sincère? ou que tu ne trouves pas, pour ta part, que ce soit des défauts?
      Quant aux "exigences des lecteurs" il ne faudrait tout de même pas perdre de vue que rien ne les oblige à venir lire, et que si on leur doit un certain respect,dans la forme et dans l'échange, ils comprendront qu'on ne soit pas à leur ramasse, comme on dit.

      Je t'embrasse à mon tour.

      Supprimer
    2. Céléstine, tu as raison de préciser la différence entre "nature optimiste" (je m'y reconnais) "ravi de la crèche" (qualificatif qui m'a parfois été attribué, ce qui est un peu vexant). Mais je n'avais pas de doute à ce sujet en ce qui te concerne :)

      Il est vrai que je ne te lis en continu que depuis quelques mois, bien que je venais de temps à autres jeter un oeil depuis bien plus longtemps. Va savoir pourquoi, un jour j'ai été touché et j'ai accroché pour de bon... Je n'ai donc pris ton récit qu'en cours de route et ne connais que peu de toi. Bon ben je sais ce qui me reste à faire : lire tes archives ;)

      Le mot "consensus", souvent associé au terme de "mou" est généralement perçu de façon négative. C'est dommage, à mon sens, parce qu'il implique une écoute des points de vue de l'autre, une recherche de conciliation. C'est une façon intelligente d'avancer ensemble plutôt que de tenir mordicus à une idée qui ne fait pas l'unanimité. Cela dit le consensus a aussi ses limites...

      Pour ce qui est de l'avalanche de gentillesse, je parlais de façon générale, pas de ton blog en particulier, sois-en sûre :)

      Enfin, pour les "supposés défauts", loin de moi l'idée de te penser insincère ! Non, bien sûr, je voulais signifier qu'à mes yeux ce n'étaient pas des défauts (ayant sensiblement les mêmes, je me ferais du mal en pensant une chose pareille, hé hé...).

      Supprimer
    3. De la discussion jaillit la lumière. Qui est le génie déjà qui a inventé cette phrase?
      Merci pour tout Pierre.

      Supprimer
  9. Et si la vie était infinie, si tu en avais la certitude, peut être n'aurais-tu pas peur de ces jours qui défilent ? :) Quand je dis çà, ce n'est pas "pour se rassurer" d'être immortelles, mais peut être de considérer que notre énergie nous portera dans une félicité éternelle.
    Moi, je dis, peut être.. :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aimerais y croire, chère Ava. En tous cas, dit par toi, cela prend une douceur agréable de bonbon au miel.

      Supprimer
  10. Joli texte en forme de confession mystérieuse...je pense que tu dis souvent la vérité sur ton blog à ta manière, et très très peu le font, ce qui m'agace généralement.
    Après, faut-il parler de soi en profondeur, sans édulcorer, sans faire rêver, sans chercher à séduire...c'est un vaste débat mais un blog n'est pas un journal intime que l'on garde dans un tiroir. C'est au lecteur de se faire sa propre idée...
    Je suis comme toi pour l'hôpital, la maladie, la peur de la mort ou la plante verte, pour l'égo et pour plein d'autres choses encore. Je suis moins positif sur le bilan de ma vie mais je suis tenace, je dis souvent que je suis sagittaire ascendant pitbull...
    Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sagittaire ascendant pitbull ça c'est énorme!
      Ravie de me découvrir tant de point communs avec toi, mon futur swapounet (eh, tu te rappelles que j'ai mis une option sur toi?)Sinon oui, je confirme, un blog n'est pas un journal intime.Sinon à quoi bon être lu?

      Supprimer
    2. Je serais toi, je validerais l'option...je suis très demandé pour les Swap (c'est déjà ça hein?.
      Ceci dit il n'est pas sur qu'il y en est un autre mais j'espère bien.

      Supprimer
    3. Oui, et où l'option se valide-t-elle?

      Supprimer
    4. Auprès du Dieu des Swaps, toi qui regarde si souvent les étoiles, tu devrais arriver à le localiser...

      Supprimer
  11. Sourires.... J'ai commencé mon 1er blog chez 20six en 2004. Et j'étais déjà très mal en point et aucune toubib ne voyait ce que j'avais. J'ai continué à l'entretenir, jusqu'au jour où j'ai été hospitalisé. (10 jours que je n'arrivais pas à avaler, même pas une goutte d'eau ni ma salive !!)

    Là, ils ont découvert que j'avais une maladie neurologique, une myasthénie pharyngée. Mes lecteurs amies et amis, faisaient avec moi des séjours à ma résidence secondaire , le CHU, car il fallait trouver le bon carburant pour entretenir la "demoiselle".. Puis par la suite diminuer les doses, les augmenter à la demande, car c'est une demoiselle capricieuse. Et voilà, j'en ai encore qui viennent sur ce blog de ce temps là.. A l'armée, je n'ai pas souvent demandé du rab ! Mais là, à la vie, j'en demande souvent... du rab !!

    Fais ce qui te semble bon !! Bon dimanche bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu vois ton témoignage me laisse sans voix. Car malgré tout ce que tu as enduré, tu en remontres encore aux autres. Et tu as de quoi être fier.
      Je pense que je suis depuis longtemps ton conseil:
      "faire ce qui me semble bon"
      Je t'embrasse du fond du coeur, tu es formidable.

      Supprimer
  12. J'aime bien ce que dit Pierre. Margotte et moi nous méfions depuis toujours des gens "parfaits", rayonnant de bonheur, toujours émotivement corrects, aux enfants champions du monde... La vérité finit toujours par remonter à la surface : la perfection n'est pas de ce monde, même si dois reconnaitre que tu t'en rapproches dangereusement avec ce billet ;-) et tout le monde a ses failles. Est-ce un ami quelqu'un à qui l'on cache des pans entiers de sa personnalité ? Un ami, ça sert à se confier mutuellement, à se lâcher, à exprimer ses doutes ? Exceptés les cas de vie ou de mort, un véritable ami économise les frais d'analyse en prêtant une oreille forcément plus compatissante que celle d'un professionnel étranger, ou même en prononçant des paroles secouantes, apparemment cruelles mais visiblement motivées par l'amour.

    Mais ton cas est bénin : tu possèdes la lucidité et l'humour, et tout le reste est littérature. C'est juste que ton métier est un des plus difficiles qui soit par les nombreuses pressions qu'il faut supporter, dont la plus forte est certainement ta propre exigence perfectionniste.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Que me reste-t-il à dire après ce commentaire "parfait" ;-)
      Juste que tu as raison, pour ce qui est de mon caractère perfectionniste, il faut que j'essaie de l'être un peu moins.
      En revanche, n'enlevons pas aux professionnels de la thérapie leur capacité d'une écoute dégagée de toute affectivité: un psy ne remplace pas un ami et réciproquement.(comme disait Pierre Dac)
      Merci en tous cas pour ce très beau témoignage qui me touche beaucoup.

      Supprimer
  13. J'aime beaucoup ton billet Célestine, tu y es simplement toi
    sans recherche excessive d'une "belle écriture"
    non, simplement parler de toi
    Et tu rejoins de la sorte les lecteurs qui se sentent rejoints dans leurs ombres et leurs lumières
    Maintenant, si ton blog était explicitement un blog littéraire, bien plus qu'un blog intime, alors il serait normal d'y écrire de cette façon très travaillée
    Bonne journée de détente ;-))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je t'ai envoyé un mail, Coum, j'espère que tu l'as reçu...
      Il y a des choses qui sont trop longues à écrire dans le cadre d'un simple commentaire.Trop longues et sans doute trop intimes.Et ça, tu en connais un rayon là dessus, n'est-ce pas? ;-)
      Simplement mon blog n'est ni littéraire, ni politique, ni intime, ni professionnel, ni artistique, il est moi. Tout le temps. Et complètement.
      Et je ne me force jamais à rien, je voudrais que tu le comprennes. Même à être polie ou gentille. C'est juste ma nature, encore une fois.
      Mais tu me connais mieux que quiconque...
      je t'embrasse.

      Supprimer
    2. oui Célestine, j'ai bien reçu ton mail et je vais y répondre
      Parfois le blog... ce n'est pas toujours facile, pas vrai?;-))

      Supprimer
    3. Il n'y a rien de vraiment facile, dans la vie...

      Supprimer



  14. Ne reste pas immobile
    sur le bord de la route
    ne gèle pas la joie
    n’aime pas à contrecœur
    ne te sauve pas ni maintenant
    ni jamais
    ne te sauve pas
    ne te remplis pas de calme
    ne garde pas du monde
    qu’un simple coin tranquile

    ne laisse pas retomber tes paupières,
    lourdes comme des jugements
    ne reste pas sans lèvres
    ne dors pas sans sommeil
    ne pense pas sans sang
    ne juge pas sans temps

    mais si
    malgré tout,
    tu ne peux t’en empêcher
    et que tu gèles la joie
    et que tu aimes à contrecœur
    et que tu te sauves maintenant
    et te remplis de calme
    et ne gardes du monde qu’un simple coin tranquile
    et que tu laisses retomber tes paupières,
    lourdes comme des jugements
    et que tu te sèches sans lèvre
    et que tu dors sans sommeil
    et que tu penses sans sang
    et que tu juges sans temps
    et que tu restes immobile
    sur le bord de la route
    et que tu te sauves
    alors,
    ne reste pas avec moi.

    Mario Benedetti.


    en V.O.


    NO TE SALVES

    No te quedes inmóvil
    al borde del camino
    no congeles el júbilo
    no quieras con desgana
    no te salves ahora
    ni nunca
    no te salves
    no te llenes de calma
    no reserves del mundo
    sólo un rincón tranquilo
    no dejes caer los párpados
    pesados como juicios
    no te quedes sin labios
    no te duermas sin sueño
    no te pienses sin sangre
    no te juzgues sin tiempo

    pero si
    pese a todo
    no puedes evitarlo
    y congelas el júbilo
    y quieres con desgana
    y te salvas ahora
    y te llenas de calma
    y reservas del mundo
    sólo un rincón tranquilo
    y dejas caer los párpados
    pesados como juicios
    y te secas sin labios
    y te duermes sin sueño
    y te piensas sin sangre
    y te juzgas sin tiempo
    y te quedas inmóvil
    al borde del camino
    y te salvas
    entonces
    no te quedes conmigo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Puis-je me permettre de vous dire, au delà de la très belle musique des mots de ce poème, que j'ai du mal à en saisir le sens. En tous cas pas tout le sens dans son ensemble. J'ai quand même envie de lui désobéir, moi, à Mario Benedetti. Parce que j'aime m'emplir de calme et garder du monde un simple coin tranquille.J'entends bien la métaphore: le poète doit dénoncer les horreurs du monde, mais ne doit-il pas aussi en chanter sa beauté?
      En revanche je ne compte pas rester sur le bord de la route immobile, je ne dors pas sans sommeil et je ne reste pas sans lèvres...
      Une petite énigme poétique qui tient en éveil mon esprit embrumé par la fièvre...

      Supprimer
  15. On ne délivre de soi que ce que l'on peut ou veut (et réciproquement aurait dit Pierre Dac)
    Oui, le rocher le plus dure se lézarde d'un simple coup de froid. Mais tu n'es pas dure, tu es solide comme une terre nourricière. Elle aussi a ses fragilités, ses moments de stérilité.
    Il faut toute une vie et souvent bien plus pour approcher la perfection :-)
    Mais je ne vois rien de grave dans ton bilan de santé...
    Vulnérable, hypersensible: Ne sont-ce pas simplement des preuves d'amour pour les autres?
    Tu es une utopiste: Ce sont les seuls qui ont fait, qui font et qui feront bouger le monde. Les "raisonnables" le fige dans ce qu'il a de pire.
    Têtue?: Je n'imagine pas Célestoche engoncée dans ses certitudes. Déterminée ne serait-il pas plus adéquat?
    Le matérialisme: Mais peut-on avoir la tête dans les étoiles en même temps que dans le porte-monnaie?
    La mort: éternel et vaste sujet dont on aura des réponses qu'après avoir traversé le miroir. Ne faut-il pas plutôt se préoccuper de ce que l'on fait maintenant de sa vie...
    Lorsque la mort vient naturellement au bout de son âge, elle est souvent la bienvenue.
    Telle est en tous cas ce que je retire des deuils vécus ces dernières années. Encore faut-il apprivoiser la Camarde avant qu'elle nous prenne en traître au débotté et c'est un risque qui n'est pas lié au temps qui passe.
    Voilà pour répondre à ta crise de chleuasme qui, comme chacun le sait maintenant est la version sérieuse de l'auto-dérision....
    Le manque de lumière est souvent l'origine des (petites ou plus grosses) dépressions printanières...
    Baci et sole
    Blutchiamo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour apprivoiser la Camarde, j'ai un maître incontesté en la matière qui m'a appris depuis longtemps à semer des fleurs dans les trous de son nez.
      Ce n'est pas elle qui me fait peur. Comme disait Desproges, moi ce qui m'ennuie dans le fait de mourir, c'est surtout de ne plus vivre.

      Mais que voilà une explication de texte qui me remplit d'aise!
      On a beau ne pas chercher une quelconque compassion (encore que ce ne soit pas pour moi un si vilain mot,mais je me répète)ça fait du bien au moral de lire ça.
      Merci Bluchiamo
      Je prends ton soleil,ça compense ce ciel bas et lourd que nous avons aujourd'hui.
      Molto baci

      Supprimer
  16. Parce, depuis longtemps, je vis avec quelqu'une que la vie a construite dans l'absolue nécessité de donner réponse à toute question, posée ou non, et dans le déni de ses émotions, toute personne qui ose s'ouvrir sur ses faiblesses et ses fêlures me fait fondre. Et d'autant plus si d'autre part cette attitude cohabite avec la capacité à croire en soi, en l'homme, en l'avenir...
    Y parvenir a été pour moi le chantier d'une vie.
    Alors si en plus cetTE personnE a de beaux yeux verts... Ahem..., j'm'égare, là, passons... ;o)


    Bon, en fait, à quelques détails près, tu ne nous apprends rien ! Bien que je ne vienne que rarement chez toi (peut pas être partout, hein !) et que je ne te connaisse surtout qu'au travers de ta présence chez Coum', tu dépeints ici quelqu'un qui ressemble furieusement à l'idée que je me faisais de toi : humaine. Humaine d'humanité, fragile, mais digne et debout, et belle !

    Alors ce que tu dois offrir ? Rien. Tu ne DOIS rien. Le mieux et le plus beau que tu puisse nous offrir, n'est-ce pas ce qu'il de plait de choisir, au gré de ton ressenti du moment, ce qui est toi. Ton lectorat fluctuera peut-être, mais qu'importe.
    Et si veux bien, et en dérivant un peu, j'aimerais répondre à ta réponse chez Coum' à propos de "Je n'en rirai jamais je crois", lorsque tu écris " Il faut croire... que j'ai encore bien du chemin à faire sur la voie de l'empathie". A mon sens, ta capacité d'empathie n'est pas en cause dans cette aventure. Seulement un problème de perception d'un terme. Mais... "perfectionniste" avez-vous dit ? ;o)


    'tit brin d'tendresse.


    Mais j'y pense : tu ne nous dis rien de ce choix crucial ?


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mon lectorat fluctue, de toutes façons...on évolue, on rencontre d'autres gens, on change...Tiens par exemple, qui m'aurait dit qu'un jour le Candide de Coum viendrait poser quelques mots ici?
      Et quels mots...
      Merci d'avoir donné du relief au débat sur la maladresse, l'autre jour. Et je trouve que ton approche est intéressante: peut-être effectivement que mon perfectionnisme me joue des tours, j'aurais dû le rajouter à la liste de mes défauts, et arrêter de le considérer comme une qualité.
      Merci de ton passage, tu reviens quand tu veux.

      Supprimer
    2. PS pour le choix crucial, je raconterai tout quand les choses se seront décantées. Promis.

      Supprimer
    3. Râââh, foutu perfectionnisme, qui est une grande qualité !
      Et un énorme défaut !
      Comme la langue d'Esope, la meilleure et la pire des choses (la culture, c'est comme la confiture...).
      Fils d'une couturière en lingerie de luxe et d'un peintre en décor réputé qui faisait des faux bois et faux marbres bien avant notre naissance à tous les deux, j'ai hérité de cette maladie.
      Qui m'a paralysé toute ma vie ! A tirer de plans au micropoil pendant des lustres et à me croire incapable.
      Alors n'oublions pas ceci, sans doute un peu caricatural mais pourtant tellement vrai : vingt pour cent du travail produisent quatre-vingt pour cent de l'effet. Ne perdons pas trop de temps avec le reste...

      ;o)

      Supprimer
    4. Je saurai me souvenir de cet adage plein de bon sens...Si c'est le fils d'une petite main et d'un faussaire virtuose qui le dit...
      Vingt pour cent tu dis...
      ;-)

      Supprimer
  17. Que vous soyez contente ou que vous vous plaignez :-), on éprouve toujours le même plaisir à picorer vos phrases. Votre cœur parle plus que votre esprit, c'est ce qui fait votre singularité.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Alain. J'aime bien l'idée de "picorer" elles me confortent dans l'idée que l'activité bloguesque est et doit rester un plaisir...
      Quant à mon coeur et à mon esprit, ils se livrent en ce moment une bataille que vous n'imaginez pas. A côté, le Chemin des Dames, la Tranchée des Baïonnettes, c'est une aimable bataille de boules de neige...
      J'espère que vous allez bien, et je vous souhaite le meilleur pour la suite.

      Supprimer
  18. Instit', fin janvier coup de blues saisonnier ...non? Habitude de tout préparer voire tout mâcher pour les élèves....déléguer devient difficile dans la vie! Faire mille et une choses c'est aller de découverte en découverte et c'est enrichissant. Etre sensible voire plutôt artiste quelle belle qualité plutôt que ces gens imperméables à tout. Capacité à engranger de la richesse de vie... c'est pas super? A moins que tu veuilles faire de la politique!!!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien vu! Non la politique, plus pour moi. Faire des compromis, d'accord, mais les compromissions j'ai du mal.
      Un peu de tout ce que tu dis.
      Plus un choix à faire dans les deux semaines. Pas vraiment confortable.
      Merci d'être passée,MarieSwiss

      Supprimer
  19. Réponses
    1. Merci Cédric, même si tu ne me dis pas pourquoi, je le devine.

      Supprimer
  20. On ne se voit jamais comme les autres nous voient, c'est sûr.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les autres sont un miroir un peu déformant mais tellement important...

      Supprimer
  21. Dans ce très beau billet , tu reposes encore la question de l'intime , disons , le blog pour parler de soi , des nos doutes , de nos failles
    J'admire ceux qui sont capables de le faire ,sans récolter en commentaire des simples " courage , on t'aime .. "
    Tu es une affective , comme beaucoup d'entre nous , sinon , c'est pas ici qu'on papoterai hein ?
    Je me retrouve bien dans tout ce que tu écris , pas simple de garder le sourire dans toutes circonstances , crois , y'a des jours où j'enverrais bien tout le monde valser aussi
    C'est curieux , je dois rédiger mon billet pour demain , et j'avais choisi cette musique , tu vois , les grands esprits ...
    Nous sommes tous habités par un besoin énorme d'être reconnus et aimés , c'est ainsi , ceux qui le réfutent sont des ronchons , on en est tous là
    Et puis , pourquoi donc vouloir atteindre la perfection ? Pour l'autre , pour soi ?
    je ne sais ce qui occupe tes pensées , quels sont tes tracas , mais je sais que tu sauras trouver les bonnes personnes pour t'aider à faire des choix

    J'ai aussi peur de la maladie , mais plus de hôpitaux , un sacré pas en avant !
    bisous du soir

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est génial que tu aies choisi la musique de Forest Gump, je l'adore.
      Ne t'inquiète pas pour mes tracas, ils sont en passe d'être résolus car j'ai pris la décision qui me semble juste. J'en parlerai dans un prochain billet.
      Merci pour tes mots toujours spontanés et très affectifs toi aussi, on ne se ressemble pas pour rien, hein ma Jeanne?
      J'ai déjà vaincu ma peur de l'eau et je suis capable de rester là où je n'ai pas pied? Je comprends donc bien ta victoire sur ta peur de l'hôpital.
      Ce sera une prochaine étape pour moi.
      Je t'embrasse.

      Supprimer
  22. On trouve plusieurs choses dans un blog « personnel et/ou intime »
    - ce que la personne nous montre
    - ce qu'elle ne montre pas, mais qu'on voit quand même…

    d'une certaine manière c'est un peu toujours comme ça dans la vie…

    ne pas montrer ses failles, c'est un choix. Une manière de se présenter, de se donner à voir.
    Tout cela pour des raisons qui sont très personnelles. Et donc forcément très légitimes.
    Mais qui peut croire qu'une personne n'en a pas ?

    Je veux dire par là… Sur un blog on fait ce qu'on veut !
    On écrit pour soi en premier.

    Enfin, c'est ce que je crois faire chez moi… Sinon je ne me sentirais pas authentique.

    Tenir compte des lecteurs ne veut pas dire répondre à leurs attentes.
    Ou alors… Il faut faire du commerce !
    :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Entièrement d'accord avec toi, cher Alain.
      Je ne suis pas douée pour le commerce, et il est bien évident que je continuerai à écrire ce que je veux de la manière que je le veux. Je parlais plutôt des commentaires quand je disais m'inquiéter de la sensibilité des lecteurs.Pas la peine de choquer ou de blesser volontairement.
      Chez toi aussi, tes lecteurs sont toujours traités avec respect et c'est ce que j'apprécie beaucoup en venant te visiter.
      J'aime aussi quand tu dis que finalement, un blog et la "vraie vie" c'est un peu pareil.
      merci d'être là. ;-)

      Supprimer
  23. Qu'elle est émouvante, cette note !
    En attendant... finalement, je crois qu'on s'adapte (peut-être d'abord inconsciemment) à ceux qui nous lisent... ou à ce qu'on croit qu'ils sont.
    Mon premier blog était un mélange d'intime, de coups de gueule, de plaisirs et de coquinneries...
    Lorsque j'ai changé de plateforme (parce que j'avais fait une bêtise technique) mon lectorat s'est modifié... et je n'ai plus osé les coquinneries ;-))
    En fait, je crois que j'ai surtout eu peur de choquer !
    je dis "vrai" ... mais pas ou plus tout !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En revanche, je n'ai jamais peur de choquer par mes "coquineries", tout le monde sait que j'ai aussi une sensualité à fleur de peau.C'est peut-être pour l'exprimer que je soigne le plus mon style, car la marge est étroite entre le suggestif et le vulgaire, et mon plaisir est de faire fantasmer, pas vomir.
      Allez, relance-toi, Teb! C'est bon, tu verras.

      Supprimer
    2. On attend avec impatience les textes de :
      Célestine coquine !
      D'ailleurs ça rime !

      Supprimer
    3. Ca vient, Alain!
      (d'ailleurs ça rime)

      Supprimer
  24. On est tous perclus de contradictions, tiraillé entre ce qu'on sait de nous-même et ce qui nous habite secrètement.
    Moi j'utilise mes gaffes , les actes manqués (nommés aussi des actes réussis) pour me connaître un peu mieux et faire des choix qui me conviennent authentiquement.
    Pas facile de sortir du besoin de plaire, besoin d'être aimé. Quête affective qui nous éloigne de nous même. Comme un petit enfant qui veut plaire à ses parents.
    Jamais j'aurais imaginé avoir un blog , encore moins en avoir deux!, mais quel recul extraordinaire cela donne sur nos vies. Et puis le regard des autres pour sortir de soi-même.
    Grâce à mon blog "professionnel" j'ai enfin réussi à aimer la maîtresse que j'étais.


    Mélodie

    http://journaldeclasse1.canalblog.com/

    http://gareoloulougarou.canalblog.com/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis en parfaite harmonie avec toi sur la phrase: "quel recul extraordinaire un blog donne sur nos vies"!
      Oui, je peux dire que mon métier, je ne l'ai jamais autant adoré que depuis que je le fais partager à des lecteurs. Il a pris ainsi un relief extraordinaire, c'est le mot.
      Je suis heureuse d'avoir retrouvé ton lien. Je m'empresse de le garder précieusement.
      Merci Melodie.

      Supprimer
  25. Bonsoir,
    D'abord, un choix professionnel crucial se présente comme une croisée des chemins... Ça fait gamberger... Ça prend de la place dans l'esprit.
    Et un bilan, plutôt une sorte d'inventaire, à la Prévert, tendre drôle et émouvant, de vous...
    Et puis pour finir, le très féminin casse tête, je sais ce que je vaux mais bon je suis pas sure, le formatage de la société m'a bien fait comprendre que je ne suis qu'une simple femme...
    Zut, Célestine Troussecote, vous savez ce que vous valez, on sait aussi, on le sent, alors quelque soit la décision cruciale, vous la ferez suprême. Go !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Wouaou, quel commentaire! ça me file une de ces pêches.
      Je ne pouvais pas rêver mieux comme viatique pour ma nuit, la première qui sera calme après une semaine terrible et agitée de soubresauts.
      J'ai fait mon choix, j'ai pris ma décision, j'en parlerai.
      Sachez, chère Théorème, que vos mots sont le point d'orgue de toutes les énergies positives que j'ai senties dans ces pages depuis ce matin: des mots RECONFORTANTS qui me CONFORTENT dans ma décision.
      Ne connaissant pas la teneur du choix, les conseils de tous se sont portés sur ma capacité à choisir, et ça, ce n'est que du bonheur.

      Supprimer
  26. Ma soeur de coeur, ma sister de tempérament, je n'apprends rien dans ce billet; toutes tes failles, je les connais si bien, soit que j'ai lu entre les lignes, soit que je fais un copié-collé des miennes. Tu sais que je compte le nombre de livres qu'il me reste potentiellement à lire, le nombre de printemps, d'automnes, de Noël qu'il me reste à vivre, en partant naïvement du présupposé que je vais tenir jusqu' à 80 ? Tu sais que je pleure quand quelqu'un gagne la valise RTL (enfin, ça existe encore, ça ?) ? Le besoin d'être aimée, ah oui, tant et tant. Encore que ça me passe un peu avec l'âge. Et l'horreur des choix. Tu ne le dis pas explicitement mais c'est clair que c'est ce qui te mines en ce moment. Alors, fais comme bon te semble, comme le dit Patriarch.... Va où ton coeur te mène, sans trop réfléchir.
    Mais, si je peux me permettre, chleuasme, c'est trop moche comme mot....
    Je t'embrasse, ma bête à cornes !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ne compte surtout pas, cara mia!
      La vie est belle, courte, injuste, passionnante, enivrante.
      J'écoute mon coeur, et je sais très bien ce que mon coeur me dit.
      Tous les détails dans mon prochain billet.
      Bon d'accord, chleuasme, c'est pas chouette. Mais les mots , c'est comme les gens, c'est pas parce qu'ils sont pas beaux qu'on ne doit pas les aimer...
      Du fond du coeur, je t'embrasse

      Supprimer
  27. "Alors quels morceaux de moi dois-je offrir dans ces pages ?"
    Ne t'enferme dans aucun rôle et ne t'impose ni contrainte ni limite, Célestine.
    La vraie vie n'est pas faite que de craintes, peurs et angoisses, tout comme elle n'est pas faite que de choses positives, c'est un peu tout à la fois. Sois toi, tout simplement et écris, librement, ce que tu as envie d'écrire, suivant ta disposition du moment.
    Écris pour toi en premier, comme dit AlainX.
    Écris pour ton plaisir, ce sera toujours notre plaisir.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Rôôô quel bonheur de recueillir comme des gouttes de pluie au creux de la main tous ces commentaires dans lesquels je ne vois que de l'amour. Celui dont je parle toujours, l'universel ,celui qui prend tellement de formes et de visages différents que l'on est toujours étonné de le rencontrer partout, même et surtout là où l'on s'y attend le moins.
      En tous cas, tes mots sont vraiment des médicaments, ils devraient être remboursés par la sécu.

      Supprimer
  28. Il ne faut rien calculer et écrire ce que l'on a envie d'écrire quand on a envie de l'écrire, sans se soucier du lectorat. Le blog doit rester cet espace où chacun met ce qu'il a envie de livrer aux autres : des conneries avec des petits miquets, des recettes de cuisine ou un bout du reflet de son âme, peu importe ! Le tout est que cela reste dans le champ de l'envie et non de la contrainte ou de l'exercice imposé !

    Bref, pas de rôle, sinon c'est pas drôle ! :~)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est trop mignon, promis je penserai à toi dans mon prochain billet. J'y mettrai un petit Miquet.

      Supprimer
  29. Je ne pense pas que tu doivent ni nous demander ni te demander à toi ce que tu dois écrire ici... C'est ta page, ton blog, tonlieu à toi. Nous venons, sur la pointe des pieds ou avec nos gros sabots te rendre visite. Alors, lorsque tu es gai, cela nous fait plaisir, lorsque ce n'est pas le cas, nous tentons une remontée de moral, lorsque tu t'interroge, nous émettons un avis, une réflexion, une suggestion mais tu es ici chez toi. Chante, pleure ou râle. Mets toi en colère ou plaisante... ce n'est pas à nous de porter un jugement, sûrement pas. Et des failles, mon dieu, on en a à la pelle les uns et les autres. Bonne semaine à toi

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Brizou. Je ne vois ici personne qui vienne avec de gros sabots...
      Au contraire tout le monde est tellement délicat.
      Et je suis toujours étonnée de la diversité des commentaires, c'est un peu comme quand je lis les rédactions de mes petits poussins.Le même sujet, et pourtant trente textes différents...

      Supprimer
  30. Le we a filé comme le sable entre les doigts...
    J'ai bien pensé à toi et je viens enfin poser des mots chez toi.
    Merci à toi d'avoir laissé un peu craqué le vernis : tu es maintenant plus humaine. Et je me sens moins seule avec mes coups de moins bien alors que, comme tu le dis, rien de grave autour de nous.
    Dis moi, peut-être as-tu répondu dans les com' : quelles sont les directions qui s'offrent à toi, à la croisée de ton chemin ? Est-ce plutôt perso ou pro ?
    En tous cas, je me reconnais vraiment dans celle qui a peur de vieillir ... parce qu'il y a encore mille et une choses à vivre. Cela a même, en ce moment, tendance à me paralyser car je me demande bien quelle direction est la meilleure pour moi alors qu'en laissant le temps faire son oeuvre cela devrait se décanter tout seul.
    En tous cas, continue à écrire ici, même lorsque tu n'as pas le sourire.
    J'espère que tu vas mieux ce matin et je t'envoie quelques rayons de soleil !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup pour tes rayons de soleil, Chab Ada.
      Je parlerai de tout cela plus tard, pour l'instant je soigne une vilaine grippe. Mais comment aurait-il pu en être autrement? Mon corps est une éponge qui a absorbé trop de choses négatives ces derniers temps.
      Mais je vois le bout de ce tunnel et je reprends espoir.

      Supprimer
    2. Bon rétablissement alors !
      J'oubliais : merci pour la douceur de la musique !

      Supprimer
    3. De rien, tout le bonheur est pour moi.

      Supprimer
  31. Samedi , jour de classe exceptionnel, les larmes de la petite C, comme souvent, je chasse le gros sanglot lui mettant la mascotte de la classe entre les bras... Et puis je lui dis "tu sais mon gros travail de maitresse avec toi c'est de t'aider à être contente et surtout à être contente de grandir" ... cOMME toi tu es heureuse en donnant des cadeaux, je suis heureuse en aidant ces petits à grandir, parceque sans doute cela m'aide à dépasser certaines choses de ma vie, cela m'aide à voir la vie en rose , à grandir et sans doute à soigner mes névroses !
    J'aime tous tes posts, alors je ne t'aiderai pas trop je crois, mais bon comme les enfants, j'aime entendre de belles histoires, de celles qui se terminent bien !
    Et je suis Bélier, tout pareil ;-)
    Ce qui est certain , c'est que j'aimerais aussi que tu nous parles de ce choix professionnel... si tu peux bien sur !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est très vrai ce que tu dis: le travail d'institutrice a un côté magique pour soigner les bobos de l'âme. parce que les enfants, quoi que l'on en dise, sont merveilleux.
      Bonne soirée madame Bélier!

      Supprimer
  32. Alors Madame Célestine, il faut que l'on vous dise ce que l'on n'aime pas.
    On n'aime pas que le vent du nord, devenu sournois, vous donne une mauvaise mine.
    On n'aime pas que ces petits bourdons, par leur vol pervers, vienne mettre autour de vous un voile de brouillard.
    On aime pas que votre nez devienne rouge, sauf si c'est le moment de se déguiser en clown.
    On n'aime pas que vous vous posiez des questions sur vous même ou sur votre blog.
    et on aimerait aussi vous dire ce que l'on aime :
    On aime que le soleil revenu emporte avec lui, loin de vous les humeurs mauvaises et que ces deux yeux bleus du bas de votre blog, éclairent à nouveau vos pages et nos moments.
    On aime que vous nous racontiez, que vous vous racontiez et aussi que vous laissiez autour de vous une petite part de mystère, celle qui sert à rêver, à planer, à se dire : "mais n'est ce pas à moi, juste à moi qu'elle s'adresse ?"
    On a envie parfois de remonter par le web jusqu'à vous et de sentir votre présence et jusqu'à l'odeur de votre parfum.
    On a envie que vous ne preniez pas peur devant de nouveaux choix ou de nouveaux chemins.
    On a envie que vous rêviez, que vous chantiez, que vous dansiez et que vous en soyez fort aise.
    On vous souhaite madame, tout le bonheur du monde et surtout, oui surtout, de ne pas vous laisser aller à la tristesse.
    Un inconnu.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un inconnu passe et il dit de si belles choses...est-il bel et sombre comme dans le film de Woody Allen?
      Ce n'est pas le nez que j'ai rouge, en lisant ces lignes, ce sont les joues, de la confusion.
      Et moi, petite cigale amoureuse de La Fontaine, promis, je vais re-chanter, re-danser et en être fort aise...

      Supprimer
  33. D'abord, un blog ne doit jamais devenir une contrainte ou une obligation, mais rester un moment de plaisir. Alors, fais ce dont tu as envie, choisis la ligne éditoriale qui te plaît. Il est impossible de plaire à tout le monde. "Qui m'aime, me suive" comme dit le proverbe.

    Mais, pour être honnête, c'est l'esprit positif de ton blog qui me plaît (même si je ne vois plus notre métier avec les mêmes yeux que toi). Si tu avais un blog plus sombre, je viendrais sans doute moins souvent, car quand je fais le tour de mes blogs amis, j'ai envie de me vider la tête, de découvrir de beaux textes, de belles photos, de chouettes infos (bref, plutôt du positif). Mais mon avis personnel ne doit pas t'influencer ; écris ce dont tu as envie.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Petit Belge pour ce long commentaire. j'aime bien quand tu te mets à être bavard...il faut croire que le sujet t'a inspiré.
      Je comprends ton goût pour les belles choses, rassure-toi.
      Célestine n'est pas encore tombée dans le coté obscur de la force...

      Supprimer
  34. il faut garder quelques sourires,pour se moquer des jours sans joie...

    RépondreSupprimer
  35. henri Desterbecqlundi, 28 janvier, 2013

    L'introspection peut être positive, mais pas trop n'en faut. A quoi bon ne se voir que des faiblesses. J'ai quand même décelé chez toi, au fil des blogs, des qualités professionnelles et l'amour du bien fait. Enfin, si ton autoanalyse peut te servir de catharsis... Et ne te préoccupes pas de ce que des mal pensants pourraient en croire.
    Haut les coeurs ! Amicalement. dinosaure80 (+2)
    ,

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci mon cher Henri. J'aime tenir compte de vos conseils. Ah ça oui, le goût du travail bien fait, je l'ai...peut-être trop aux dires de certains.Pourtant il me semble que l'on économise de l'énergie en étant perfectionniste. Car je connais des gens "bordéliques" qui s'épuisent à ne seulement que chercher leurs affaires dans ce fatras...
      Mais personne n'est parfait, rien n'est grave...
      Je vous embrasse.

      Supprimer
  36. Tu es humaine quoi.
    Quant à ce que tu veux écrire, montrer, tu es la seule à pouvoir le savoir ...
    J'ai arrêté mon blog car j'ai eu le sentiment à un moment de trop me dévoiler, et j'ai eu peur du 'voyeurisme' ... pourtant l'envie d'écrire, de raconter est toujours là !
    Ce n'est pas facile de faire ces choix ... et entre nous soit dit, on le sait bien que tu n'es pas parfaite mais presque ;) (je me reconnais pas mal dans ton portrait !)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Humaine jusqu'au bout des ongles, c'est sûr.
      Ton blog était humain, lui aussi, vivant, et pas voyeur du tout.
      Mais les choix de vie sont toujours difficiles, j'en sais quelque chose!

      Ta deuxième phrase est une merveille: tu parviens à y placer les verbes "constructeurs" de l'humanité:
      être, pouvoir, vouloir, savoir, et écrire...c'est formidable.

      Merci de m'être fidèle depuis des années.Je pense que si tu te reconnais pasmal dans mon portrait, ce n'est pas un hasard.^^

      Supprimer
  37. Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis! Je donne l'image de quelqu'un de toujours gaie, optimiste, zen, solide et pourtant il y a aussi en moi quelqu'un de tourmenté, inquiet, fragile et qui se pose plein de questions. Mais j'ai du mal à faire craquer le vernis et je ne sais pas au fond si j'en ai envie:-)!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Rien que par ce commentaire, tu l'as déjà fait craquer un peu, chère Mammilou...Mais n'en est -il pas, au fond, de même pour tous les êtres humains?
      la contradiction fait partie de l'humanité, je crois...

      Supprimer
  38. Juste pour toi :

    Igual, même Âme
    Même paix
    Même rêves partagés
    Même souffle plongé
    Dans l’éternité…

    Igual, même âme
    Même souhait
    Même regards croisés
    Même sourires calibrés
    De nos identités…

    Igual, même âme
    Même secret
    Même portrait, même regrets
    Même partage des années
    Dans nos affinités…

    Igual, même âme
    Même respect,
    Même âges, même rides
    Et même peur du vide
    De nos absences répétées…

    Igual, même âme
    Même relais,
    Même envie, même bonheur
    Même besoin, même saveur
    De nos intensités…
    A l’igual de nos Âmes…

    Béatrice

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci ma belle blonde pour ce beau poème où je retrouve tellement de toi, tellement de moi, tellement de nous...Merci d'avoir été toi, l'autre soir, au bout de la nuit.

      Supprimer
  39. Comme je comprends! j'ai encore plus que toi je crois,beaucoup de mal à écrire les états de mon âme! c'est pourquoi je raconte ma vie sans approfondir questionnements et souffrances que je note dans un joli cahier, au stylo plume

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai noirci des cahiers toute ma jeunesse. Maintenant j'avoue que je préfère le clavier. Mais si j'ai quelque chose d'important et de très intime a écrire, je reviens au stylo...

      Supprimer
  40. Tu cultives à loisir ton ambivalence ... Ne vire pas bipolaire!
    Ce qui compte au final, c'est l'estime de soi: se sourire devant le miroir le matin, voilà un bon baromètre !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sage conseil, que j'applique avec bonheur depuis toujours. Sauf quand la machine s'emballe mais c'est pas si souvent ... Tu es sur que se plaire dans le miroir c'est pas un peu narcissique?

      Supprimer
    2. Ah non, ah non, rien de narcissique si ça dure quelques secondes !!! :)

      Supprimer
    3. Quelques secondes! Ouh la! Il va falloir que je m'améliore alors! Je traîne un peu dans la salle de bain, généralement...;-)

      Supprimer
  41. Avec un temps de retard mais c'est bien moi ça , je veux te dire que finalement on se ressemble beaucoup , tu as les mots pour le dire et moi la couleur pour le peindre!
    A chacune son langage , on raconte la même chose , ce que l'on est , ce que l'on voudrait être , ce qu'on veut montrer de soi , trop ? pas assez ???
    On fait comme on peut et c'est déjà beaucoup !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jamais de retard chez moi, on vient quand on veut.
      Ça t’étonne que l'on se ressemble? J'ai positivement flashé sur ta peinture, ce n'est pas un hasard. Il n'y a pas de hasard.
      Tu me gardes mon tableau, hein? Dis moi juste le prix en message privé. (pour que je commence à faire des économies!)
      Continue à peindre avec cette grâce habitée.
      J'ai un projet fou, je t'en parlerai plus en détail.
      Je t'embrasse.

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.