20 janvier 2013

Certains matins...

Certains matins, elle est lasse de l'hiver, et se réveille avec des envies de douceur, de chevaux galopant sur une lande éperdue de bruyères et d'ajoncs, de Paris que mai fleurit, de petits pains chauds de soleil parmi les hibiscus ou de plongeons frais dans  l'eau verte d'un lagon.
Mais là, ce n'est pas le froid. C'est un de  ces fameux matins où l'engluement du cerveau est tel que l'on reste figé sans pouvoir remuer un cil ni un doigt. Comme pris dans une colle, un amidon épais de la conscience. Où l'on procrastine en regardant d'un oeil torve la poussière qui court sous les meubles en longs troupeaux silencieux, et les araignées qui s'accaparent les plafonds. 
Ces jours-là, elle attend un signe, un mot qui la fasse redémarrer, se ré-inscrire dans le mouvement de la vie. Elle ne peut plus bouger. Elle rumine. Elle se sent comme en-dehors. Elle s'est endormie avec un souci, ces sortes de petits moucherons qui vous zonzonnent à l'oreille pernicieusement, et au réveil, plus de bruit, et pourtant cette désagréable persistance du malaise. Le souci est toujours là. Il est tapi. Il rend la bouche pâteuse et le corps lourd. On voudrait se secouer, s'ébrouer comme un jeune chien qui sort de l'eau, pour que tous les miasmes empêcheurs de bouger, empêcheurs de sourire, soient projetés au loin dans une grande gerbe d'eau.
Et puis le signe vient. C'est peut-être un mot gentil, comme un rayon de soleil qui vient jouer dans les replis du coeur comme à travers des persiennes. C'est peut-être le tintement discret d'un message, une lettre, une infinie et ténue preuve que tout va s'arranger. Ou simplement une pensée, un sourire, un éclat de rire. Une bonne nouvelle. Et soudain comme par miracle, elle entend son sang se remettre à investir les artères, reprendre son lent bouillonnement, aller inonder les alvéoles pulmonaires en les dépliant comme autant de petits sacs tous fripés qui se desséchaient sournoisement. L'air du large pénètre dans les poumons, emportant dans son souffle salé vivifiant la silicose mentale qui les obstruait.
 Elle respire! Elle sent l'énergie vitale se répandre à nouveau, elle se lève allégée d'une tonne, elle boit un grand verre d'eau. Elle repart. Elle ne sait pas vers où (le sait-on jamais?) mais elle repart. Comme une pendule stoppée dans sa course par un grain de sable, et que des mains d'orfèvre ont remise en marche. Les mains du temps, du destin, de la providence, quel que soit le nom qu'on leur donne, elle a senti leur travail bienveillant. Presque une caresse.

68 commentaires:

  1. Comme j'aime te lire, Célestine. Tes mots, tes phrases coulent tranquillement avec une grande douceur. Ce talent du détail, du mot juste, de la métaphore judicieuse, de la poésie, tout dans ce récit donne envie de se couler dans ton univers.
    Ce que tu décris est en plus si proche de nous. Qui n'a pas connu ses états d'apathie totale, cette gangue de l'ennui, des soucis, de la peine qui nous englue et puis ce petit signe du destin, de la vie qui nous revivifie et nous remet EnJoie ? Je t'embrasse.

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    1. Merci Malou, que répondre à un commentaire aussi élogieux...peut-être que mon univers comme tu dis, est unique, et que chacun, au fond de soi, a la possibilité de chercher ce qui fait le sien, et sa spécificité. Les liens ne sont jamais que la confrontation heureuse d'univers différents qui se combinent bien.
      Bises

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    2. J'aime bien "les liens ne sont jamais que la confrontation heureuse d'univers différents qui se combinent bien". Tout-à-fait d'accord avec cela. A chacun ses mots, sa façon singulière d'évoquer son univers et de laisser glisser à travers les mots l'indicible, toujours têtu, qui se laisse à voir. Et ensuite, la rencontre se fait ou pas. Bises, Célestine.

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  2. Je voudrai bien qu'il en soit ainsi pour moi, mais les plaques pleurales calcifiées pas l'amiante ne veulent rien savoir....

    J'aime te lire. Bises de nous deux

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    1. Pauvre Patriarch! tu dois bien déguster certains jours, quand le plafond est bas et humide. Je compatis, les problèmes de santé liés au travail sont vraiment une plaie contre laquelle on ne se bat pas suffisamment.Heureusement,si tes plaques pleurales te font souffrir, l'air passe toujours mieux dans les poumons d'un homme qui respire un vent de douceur et d'amour autour de lui. Voila pourquoi tu fais la nique à la silicose depuis si longtemps.

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  3. Ah Célestine, hier soir, vrai de vrai, j'ai commencé à t'écrire un petit mot.. j'avais été touchée par le petit coeur qui signait ton nom chez moi, par le petit mot GEANT qui l'accompagnait: je t'aime
    Je voulais te dire que... oui te dire que...
    Les mots ne sont pas venus
    J'ai déposé mon stylo, ou plut^tot j'ai refermé mon PC
    Demain oui demain, sans faute je lui écrirai et lui dirai que..
    Et puis je lis ce beau billet...ce billet où tu as patiné dans une espèce découragement. Peut-être que mon petit mot t'aurait sortie plus vite du marasme dans lequel tu te trouvais
    Je t’embrasse avec toute ma tendresse

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    1. N'aie aucune inquiétude. J'ai eu un petit passage à vide, mais tout va bien. Et ce commentaire vient à point nommé pour me conforter dans l'idée que les mains du temps sont toujours là, au-dessus de ma tête, prêtes à me prodiguer leurs caresses quand ma machine s'enraye.Et aujourd'hui,tes mots me sont des caresses.

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  4. Quel beau billet .... Matin chagrin ? CUI CUI CUI Tout va bien ];-D

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    1. Tiens, j'entends des oiseaux. Serait-ce le printemps qui montrerait le bout de son nez...Ah, non, ce n'est qu'une facétie d'Andiamo/ Mais sourire après la pluie, quel bonheur!

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  5. Récemment, j'ai débuté une forme de méditation : je me recentre régulièrement et réfléchis sur ce que j'ai fait les dernières heures où le jour d'avant : j'énumère dans ma tête, les tout petits riens, et à chaque fois, je ponctue le souvenir par un " c'est méga bien" et çà marche à donf ! :) je l'ai appelé mon "çà, c'est méga bien". Et tout d'un coup, on s'aperçoit à quel point nos journées sont ponctuées de trucs méga biens ! :) mais çà tu le sais hein ? :) Bonne semaine à toi, bisous

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  6. Je viens de lire une belle note de Célestine, je lui ai répondu, je suis certaine qu'elle sourira en me lisant et "çà, c'est méga bien" ! :) Tu vois, çà marche !! :))

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    1. Je viens de recevoir, après les commentaires de Malou, Patriarch, Coumarine et Andiamo, quim'ont déjà remontée à bloc, deux commentaires d'Ava, plein de positivité et de sourire.J'ai eu la banane. Et ça, c'est méga bien.

      T'as raison, ça marche.^^

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  7. Oups désolé de mon erreur, je croyais cliquer sur le lien de Célestine Troussecotte,et je me retrouve sur votre blog, m'sieur Jean-Michel Apathie d:^)

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    1. Mort de rire!
      Pas si apathique que ça, le vieux! il a encore une belle énergie...
      Et puis moi,j'adore son accent, il me fait craquer (pas lui,hein, juste son accent)
      Bises réveillées (je te rassure)

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  8. Elle s'est endormie avec un souci ???
    Cela m'attriste de le savoir ...

    Je te caresse une pensée belle comme l'espérance.

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    1. Un souci qui n'a rien à voir avec la belle rose du jardin d'aime haut...
      Au contraire, même...
      L'aime haut, quand ils sont doux, aident beaucoup à oublier les soucis...

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  9. C'est tellement ça
    toutes ces fois où les conflits , les susceptibilités , les souffrances des autres me donnent envie de me recroqueviller
    et là , vlan , le sourire , les embrassades , les blagues , les mots des uns des autres , et ça repart
    Quand même , j'ai hâte de voir les premiers crocus , de gratter la terre , de ne plus fermer les volets à 18 h
    On va patienter ensemble hein ?

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    1. Ah oui, ma Jeanne, ça c'est sûr...On n'est que des mécaniques sophistiquées et donc fragiles...Quant au printemps, rien ne sert d'avoir hâte, le temps passe si vite.
      Passé le coup de blues, je suis bien d'accord avec toi.
      Alors, cette Camille, tu y vas ou pas finalement?

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  10. Une petite apathie pour que l'oiseau fasse son nid, un petit coup de mou pour nourrir le matou afin qu'il ne cherche pas à croquer l'oiseau... et puis le vilain petit froid de canard qui devient un magnifique signe, histoire de tout recommencer ! :~)

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    1. Que c'est bien dit!Un joli bestiaire très poétique, que tu m'offres là.
      Aucun point commun avec certain billet de blogbo qui parle d'autres sortes de félins...;-)
      Mais dis donc, je passe du coq à l'âne, a-pathie au sens grec,ça ne veut pas dire absence de douleur? Pourtant, je n'aime pas être dans cet état, ça n'est pas agréable.
      L'étymologie a des bizarreries...

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  11. ben Hutte des bois quand elle est comme ça elle part se recoucher et elle quitte pas son lit de la journée et alors là je suis d'une tristesse et j'ai beau faire le pitre rien y fait , c'est pas toujours évident d'être le PSV d'une Hutte des Bois faut pas croire ! mais chuut !!! c'est un secret tu dis pas que je te l'ai dit ,
    par contre dans ta réponse à Tant Bourrin fait attention quand tu dis que tu passes du coq à l'âne attention qu'une Poule ne te lise pas car ça peut avoir des conséquence fâcheuses pour elle !! ça peut faire très mal !!! bonne soirée Célestine et Bravo pour ton texte il est magnifique !

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    1. Tu es trop drôle , Petit Singe Vert!
      Impayable, comme ils disent dans Columbo: "ha ha lieut'nant, vous êtes impayable!"
      Et avec ta poule, tu m'as trop fait rire.
      J'espère que TANT-BOURRIN lira ton commentaire...

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  12. Tu sais si bien décrire ce que je ressens bien souvent... heureusement ces matins se dissipent grâce à la caresse du vent qui emporte les mauvaises pensées pour mieux regarder l'avenir.
    Gros bisous Célestine.
    Laure

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    1. J'espère que la caresse du vent emportera bien vite tes soucis et ton vilain microbe... Je t'embrasse moi aussi.

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  13. Ah oui, c'est exactement ça, ça fait grmbbl, grmbbl à l'intérieur, tout se fige à l'intérieur, la tête rentre dans les épaules. Et puis d'un coup, un mot gentil, un rayon de soleil, un sourire et la machine redémarre.....

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    1. Serais-tu faite du même métal que moi? On dirait bien que oui...

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    2. Non? je me suis trompée? ah oui, bien sûr! le saphir n'est pas un métal...
      Je voulais juste dire que ta "machine" fonctionnait comme la mienne, avec les mêmes "grmbbl, grmbbl" à l'intérieur et puis des redémarrages au moidre rayon de soleil...

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  14. C'est exactement ça et j'ai l'impression que plus le temps passe, plus la tendance à l'hibernation est grande et plus il faut que le signe soit grand pour relancer la machine.
    Pourtant, une fois que c'est fait, qu'est-ce qu'on se sent mieux.
    J'espère que tu as passé un agréable dimanche.
    Je t'embrasse et te souhaite une belle semaine.

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    1. C'est vrai, ce genre de léthargie molle nous prend souvent en hiver. Mais pas que. C'est ce que j'ai voulu dire dans mon billet.
      Le malaise ne vient pas forcément du gris ou du froid des jours. C'est quelquefois dans notre cœur que l'hiver s'invite, même en plein été.

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  15. Et quand il n' y a pas de signe, on se dit : "allez" et on redémarre parce qu' il faut bien!

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    1. Il y a toujours un signe. Au moment où tu te dis, allez, je redémarre. Pourquoi à ce moment-là, et pas cinq minutes avant ou après? parce que ton cœur a senti passer quelque chose d'ineffable qui t'a donné l'impulsion nécessaire...
      C'est ce que je crois, mais tu n'es pas obligée de me croire. :-)

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  16. C'est impressionnant comme tu parviens à exprimer des ressentis qui sont quasi universels. Hier j'ai caressé timidement un cheval sous la pluie...c'est un de ces signes dont tu parles. Où un bon thé avec un petit gâteau ou un commentaire sur un blog ou une jolie fille qui passe...

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    1. C'est moi, la jolie fille qui passe? nan , je plaisante...
      J'aime les chevaux, ils me redonnent confiance quand je perds mes repères. Ils ont les oreilles douces et soyeuses faites pour entendre les petits secrets douloureux ou joyeux.

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  17. Et puis le signe vient. Mais tu es en retard monsieur le signe ! Nombreux sont ceux qui sont arrivés avant toi. Oui, mais je suis déjà venu. vous ne m'avez pas vu : j'étais encore un rêve. Je me suis doucement posé sur le bord de sa peine. J'ai regardé. Je n'ai rien dit. J'ai doucement soufflé sur le bout de ses doigts. juste le bout qui dépasse des petites mitaines. Alors, comme une douceur s'est installée.
    J'avais rempli mon rôle...je me suis envolé.

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    1. Qui te dit, cher Anonyme, que je n'ai pas senti ce souffle léger sur le bout de mes doigts...juste au moment où mon souci s'est envolé dans un grand bruit de soie froissée et de respiration retrouvée...

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  18. Quelle belle musique! Quels mots justes, juste ce qu'il faut de mélancolie et de sourires, de ces petits signes qui rendent la journée plus belle! La neige a fondu chez nous laissant de la boue et un petit goût de regret mais voilà un joli rouge-gorge venant picoré tout près de la fenêtre... un signe sans aucun doute.

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    1. Ici ce sont les merles qui ont poussé leurs premières trilles...les pauvres, s'ils savaient...Je n'ose pas leur dire que l'on est que le 21 janvier, et que février est encore à passer avant que l'on puisse parler de printemps. mais cet après midi, cela sentait vraiment la douceur des choses dans mon beau midi...

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  19. Ces moments suspendus où l'on s'accroche aux rêves de la nuit.... seraient-ils une façon de ne pas affronter les frimas. Les frimas climatiques, bien sûr, mais aussi les autres, les plus pernicieux. La froidure sociétale qui parfois glace le sang. Alors pour éviter ce point de congélation de l'âme, on reste sous la couette accroché aux rêves encore frais à contempler la poussière qui rend les meubles tout gris, posée là pour nous rappeler que les poussières de la vie ternissent aussi les couleurs de l'existence.
    Alors bien heureux ce vent léger, cette douce brise qui réveille le rêveur, chassant ses idées chagrines, il recolore la vie.
    Blutch.

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    1. Un peu de chaleur célestinienne, en somme, contre la froidure sociétale, on ne change pas une formule qui marche...
      Merci pour ce beau résumé de texte, Blutch.

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    2. :-)

      La chanson de Susan Craig Winsberg m'interpelle...
      Elle ressemble aux musiques irlandaises. Bon sang ne saurait mentir, mais....
      Elle est de Chicago. Zut alors!
      Pas tant que ça non plus puisque elle interprète des chants de l’Écosse natale de sa mère, à un jet de pierre de l'Irlande.
      Tout ça pour te dire que cette chanson est magnifique et qu'elle est un de ces petits vents légers....
      Je vais devoir retrouver le DVD de River Dance pour m'y replonger dedans.
      Blutchiamo

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    3. En attendant le concert en direct live? ;-)

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  20. C'est chouette, il ne lui faut pas grand chose pour la remettre en selle !!
    Allez, action, action, action !!
    Car comme disait le grand Audiard, un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche !!

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    1. Il disait aussi je ne parle pas aux cons, ça les instruit. C'est pourquoi je m'empresse de te répondre afin de dissiper toute ambiguïté: j'ai adoré ton commentaire matinal, c'est lui qui m'a aidée a me mettre en selle ce matin. ... Bonne journée!

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    2. Lolllll !!!
      Et oui, une intellectuelle qui marche, ça fait des étincelles !! :)

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    3. J'ai de la chance, encore un message matinal qui me donne envie d'avancer et d'en faire des étincelles,...merci, tu es trop chou.

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  21. Houlà... les associations / successions de moments font parfois de drôles de mélanges...
    Je viens des défis où j'ai répondu à ton petit mot... et j'arrive ici ... et je lis, juste au dessus, ton commentaire ... à Antiblues... non non, je ne te snobe pas... mais parfois tes mots sont si... si forts que je ne sais pas quoi dire !!! Ah la la !!! Mais c'est moi ...
    Bonne fin de journée (parce que je te suppose au boulot ;-))

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    1. Ciel! je ne pensais pas du tout à toi Teb, je rebondissais juste sur ce que me disait Antiblues en utilisant une autre des phrases d'Audiard...
      N'y vois aucune sorte de lien! j'en serais très triste!
      Je me demandais juste pourquoi tu m'avais oubliée, seulement moi, et mis un petit mot à tous les autres...Mon côté gosse de CM2 qui ressort de temps en temps.
      merci d'être venue...
      Bises

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    2. Loin de moi l'idée que tu l'aies fait exprès !!! j'ai juste relevé la coïncidence ;-) et ça m'a amusée...
      T'inquiète, je ne suis pas du genre à me sentir visée pour tout et pour rien... et, si j'avais eu une impression désagréable... je t'aurais posé des questions... par mail... je déteste les situations confuses et les engueulades en public !
      J'aime beaucoup venir par ici, tu as des valeurs qui me plaisent, et une façon originale, sensible et plaisante de nous les transmettre... et puis j'arrête là parce que tu prendrais la grosse tête :-))
      J'ai souvent des soucis avec les commentaires...
      Je crois bien que... c'est de ma faute : je commente, et puis... je suis, le nez au vent, tel ou telle blogueurs qui ont dit des choses qui m'interpellent... et, du coup, j'oublie de cliquer sur "envoi"... et après je râle :-)

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    3. Tout est bien, chère Teb. De la discussion jaillit la lumière. :-)

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  22. Juste un petit passage dans le temps qui s'accélère et qui empêche maintenant d'écrire. un souffle coupé, un bruit de soie froissée.
    Et la douceur du silence....

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  23. Moi aussi, le printemps me tarde, mais ce soir je vais écouter de la musique qui donne la pêche.

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    1. Ah oui, je sais, j'ai vu sur ton blog...c'est vrai qu'elle donne la pêche ta musique.
      J'espère que le concert t'a plu...

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  24. Des petits moucherons en cette saison, Célestine ? Ils ne vont pas résister bien longtemps au froid...
    Comme tu t'en sors bien malgré ce coup de blues, c'est beau.
    Alors, "Coucou" et à très vite, mais pas à minuit, hein !
    Attention, la pleine lune de janvier arrive !
    Gros bisous d'O.

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    1. Minuit cinq, ça va, chère Soene?
      Merci pour ton passage ici, j'aime. Pas de problème, la pleine lune ne m'empêche pas de dormir...

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  25. Les petits « coups de mou » ont souvent quelque chose à nous apprendre…

    oui mais quoi ?…

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    1. Ils m'apprennent que je suis tout simplement un être humain, et pas un robot...
      Ils m'apprennent que je me laisse parfois déborder par des émotions négatives et que j'ai encore du travail de ce côté la, pour éviter de me laisser abattre.
      Ils m'apprennent a me recentrer sur les priorités .
      Ils m'apprennent combien c'est doux de trouver des oreilles amies quand on est un peu bas.

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  26. A lire auprès d'une cheminée... dans la moiteur d'une alcôve tiède et ouatée.
    J'aime tes mots, ils inspirent la sagesse.
    L'hiver est une pause utile pour y voir clair en soi (j'ai compris à ton passage chez moi que ce n'était pas ta tasse de thé...)Moi je l'aime surtout parce qu'il me laisse le temps d'être disponible pour écrire... moins sur mon blog, mais plus dans mes projets.
    Je t'embrasse et te souhaite une bonne nuit.

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    1. Disons que le froid et le manque de lumière finissent par me taper sur le système.Merci d'être passé goûter mes mots comme je goûte souvent les tiens.

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  27. Ton texte traduit tellement mes états d'âme du moment : troublant, étrange, magique ?

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    1. Hivernal, peut-être? Non, je plaisante, tu sais je crois à la magie des choses, bien sûr j'y crois.
      Je suis entrain de regarder un film avec ma fille qui s'appelle Serendipity. Une jolie fable sur les signes du destin. Je crois aux signes du destin.

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  28. Hum! Comme j'aime la lenteur douillette de ces matins là! Tout est collé dans une grisaille délicate et...top! Le déclic! Un petit rien qui fait beaucoup et remet la machine en route... Bonne nuit la belle

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.