25 juillet 2017

Elémentaire

La mer à Dieppe









A cet endroit, la plage est comme l'ourlet du monde. Un feston où se brodent les éléments entre eux. Tout n'est que vent, nuages, eau et galets. Sous le feu pâle d'un couchant voilé de nuages, j'ai écouté battre mes rêves. C'était beau comme un chant indien.
La mer y possède des couleurs surprenantes, des turquoises flirtant avec l'outremer, des gris sombres et des bleus laiteux. Elle change de minute en instant. La lumière sur les falaises de craie caresse l'oeil et l'éblouit. 
On comprend ce qu'il y a à comprendre de ce monde des hommes, hagard, futile, absurde. C'est à dire rien. Les dérisoires luttes de pouvoir, d'influence, les querelles de cour, les intrigues d'alcôves, l'illusoire puissance de ces businessmen, de ces géographes bouffis, tout cela ne vaut pas devant la puissance des éléments...
On se fait peintre impressionniste, on boit le ciel. L'air est plus grand, il me semble. 
Les phares se dressent vers l'infini comme des gardiens de nos âmes. Ils nous montrent le chemin de l'intime de leurs longs phallus dressés. 
On évacue comme des glaires les habitudes, les hésitations du quotidien, les petites lâchetés, les arrangements un peu sordides et les conflits internes qui collent et s'agglutinent dans nos poumons telle de la silicose. On se remet à respirer . Ou oublie sa peur. Et si l'on tremble, ce n'est que du frisson que donne le vent du large. On se remplit d'audace en chevauchant les goélands qui troublent de leurs longs cris plaintifs cette absolue beauté sereine. On oserait même l'insouciance, ce gros mot qu'il ne faudrait plus dire, ce grand mot libérateur que les grincheux refusent parce qu'ils ne se nourrissent que de malheur et de poix.
On s'envole à l'intérieur, en vérité. Essayez, c'est bien mieux, et bien moins cher, qu'une croisière Costa. Les petits rois parisiens n'en ont même pas idée...
Calez-vous sur une falaise, dans la brise bercée de sel et d'algues marines, et respirez la vie qui s'épanche en vous. 

***

Edit. de 12h41
Pour vous, quelques photos de mon périple.











Musique: Ludovico Einaudi

136 commentaires:

  1. Belle respiration... Dieppe est liée à mon enfance, l'âge où la baignade dans une mer à 15° ne fait ni peur ni mal, où l'on crapahute avec bonheur sur les rochers glissants d'algues pour pêcher la moule et traquer les araignées! Te voici montée bien haut, bien loin de ton "pays" de soleil! Et pas si loin de ma campagne de bord de mer ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'était une petite escapade impromptue beaucoup trop courte. mais je suis tombée en amour de cette mer changeante et je me suis promis de revenir, peut-être à l'automne. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  2. Coucou Célestine. Contente de te savoir de "retour". ;-) Les croisières Costa... mon dieu. Je crois que je détesterai cette concentration de personnes sur un bateau. Elles descendent à certains ports, envahissent la ville, parcourent en vitesse accélérée ce qu'il y a à voir, vont dans les magasins de souvenirs et remontent à bord la satisfaction du devoir accompli et pouvant dire "on y était".

    Ce que tu décris de la mer, je le vis à peu de choses près dans la montagne. On a besoin de cette sensation de liberté, de ce calme troublé seulement par les bruits de la nature. Cela nous permet de se recentrer et de reprendre toute l'énergie dont on a besoin.
    Merci de partager tout cela et belle journée. Bises alpines.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis réellement de retour, pourquoi mets-tu des guillemets ? ;-)
      Les croisières Costa m'insupportent. Elles sont tout ce que je déteste: frivoles, futiles, anti-écologiques, indécentes comme tous les étalages de luxe.
      Je vois que l'on a les mêmes valeurs, mer ou montagne. Tout est dans l'énergie formidable qu'elles nous apportent.
      Tu souviens-tu de ce billet ?
      Tu y trouveras des images qui te parleront...
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  3. Oui la mer. Celle qui bouge un peu. Dont le bruit et le mouvement hypnotisent.
    La mer, j'y reviens toujours et j'en reviens lavée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hier elle bougeait beaucoup aux Sables d'Olonne.
      Enfin, pour une qui n'a l'habitude que de la mer qui ne bouge pas...La petite mer bleue tu sais, en bas à droite.
      Là où tout le monde va pendant que je monte dans le Nord...
      Lavée, oui, tu as raison. une sensation fabuleuse.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  4. Belle description de Dieppe et de sa plage. Comme "La Baladine", je suis lié à cette ville, puisque je suis originaire de Seine-Maritime et que mon grand-père paternel y est enterré (à Dieppe).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai beaucoup aimé me promener dans la ville.
      C'est très beau.
      Le bout du môle. Le port à marée basse. Les cabines de plage. J'étais en plein film...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  5. Dieppe, Dieppe, pour la mer peut-être, mais ma main à couper que le phare est celui du Tréport. Non ? Bon, ben je taperai à un doigt au lieu de deux... :o)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non, tu as raison, c'est bien le port du Tréport.
      Tu as vu, j'ai inséré les photos dans un diaporama.
      ouf ! Tes mains sont sauves !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Oui, j'ai regardé et j'ai eu la confirmation que les dernières photos ont été prises au Tréport (j'ai reconnu l'ancien hôtel de ville). Ces dernières années, je ne suis pas descendu plus bas que Boulogne, mais je me rappelle avoir mangé une sole dans un resto sur la plage de Dieppe en rentrant de Lisieux par le pont de Tancarville et Fécamp fin des années soixante.

      Supprimer
    3. je ne suis pas descendu plus bas que Boulogne
      J'adore cette phrase qui illustre tellement bien la théorie de la relativité.
      Moi, je ne suis jamais montée plus haut que Boulogne...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Nous avons donc eu une chance de nous rencontrer !
      Et bien sûr, je l'ai ratée...

      Supprimer
    5. Je ne suis pas restée très longtemps, mais j'espère y retourner.
      (C'est quand même là que vit un de mes frères...)
      Cette fois, je préviendrai de ma visite. ;-)
      J'ai raté Andiamo au Tréport et il ne s'en est pas remis.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  6. Du temps où j'étais deux je suis allée me promener au nord de la Seine. J'ai choisi la pente descendante, et au plus au nord j'ai escaladé le Cap Blanc Nez. J'ai tout aimé, les falaises de craies, les longues plages bordés de dunes, les marais, la baie de Somme... les lumières d'avril, les champs de colza, le printemps naissant, les pluies et les soleils.
    Au retour, une fois le fleuve traversé, je me suis attardée dans le Marais Vernier, avant de reprendre la route vers la Bretagne...
    C'était mes vraies dernières vacances. C'était il y a un petit peu plus de 7 ans.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu en parles avec nostalgie...
      Je te souhaite d'être deux à nouveau.
      Pour pouvoir reprendre de vraies vacances. ;-)
      je t'embrasse fort
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  7. Le berceau paternel de ma famille est en Bessin (les plages du débarquement), pas fondamentalement différent, et je visite parfois une cousine à Dieppe. Je connais un peu ces endroits. Tu as l'art de les magnifier, de leur donner une âme, une dimension extra-ordinaire ! Il est vrai que le ciel comme la mer changent de couleurs en un instant, au gré des vents et des courants, toujours immuables cependant...
    Et si tu as pu oublier ta/tes peurs(s), alors ce périple dût être bénéfique, nourrissant...
    Cependant, si je trouve auprès de la mer ces sensations que tu décris, de même que Dédé qui semble avoir l'avantage de vivre tout près, je les recherche et les rencontre plutôt en montagne, qui est mon lieu. Mais dans les deux cas, le jeu est d'entrer en intimité, en résonance avec la nature nue, qui nous remet à notre place de simple humain, à la fois privilégié et tout petit. Et pourtant on s'y sent lavé et grand, dedans...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est un bien joli berceau qu'habitait ta famille paternelle.
      C'est étrange d'ailleurs que la mer ne soit pas devenue "ton lieu"
      La mer se transmet pourtant de père en fils, comme une passion...
      Mon lieu à moi, c'est l'endroit où je sens mon coeur battre. Et parfois c'est la mer, et parfois c'est la montagne...
      Et parfois c'est le coeur de Paris.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. J'aurais aimé naviguer à la voile, mais c'est plus compliqué et plus coûteux à entretenir qu'une paire de pompes et un sac à dos, et les contingences matérielles me gonflent.
      Mais j'ai mes îles et les traversées sur le Marion Dufresne...

      Supprimer
    3. Les contingences matérielles te... gonflent ?
      Ah oui quand même...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  8. ...et si d'aventure, à la mer comme en montagne, on trouve une âme qui qui vibre à l'unisson et avec qui partager en silence, alors là,... le Graal n'est pas loin !...
    Mais encore faut-il avoir cette chance !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ou la provoquer, peut-être ?
      Aller la chercher parce que personne ne te l'apportera sur un plateau...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Gnignigni!...
      Je sais, je sais, je sais, comme dirait Gabin !
      T'inquiète, je finirai bien par y arriver, sur "mes tiques" !

      Supprimer
    3. Il y a Bad Houx aussi...mais ça pique ! :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Les filles y seraient-elles plus piquantes qu'ailleurs ?
      Mais quand même, "Bad" Houx, c'est pas trop engageant !...

      Supprimer
    5. C'est un jeu de mots un peu pourris comme j'en ai le secret...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. Et quand tu veux, tu fais a bien !
      ;oDDD

      Supprimer
  9. Bonjour Célestine, heureuse de te savoir de retour. Tes mots sur la mer sont très beaux et lors de vacances en Bretagne au bord de la mer, j'ai ressenti tout ce que tu décris.
    J'espère que cela t'a fait le plus grand bien. Merci pour tes jolies photos ♥
    Bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La mer m'inspire, et encore, j'ai fait court...
      Bisous belle rêveuse
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  10. C'est en bord d'Océan (eh oui, la Bretagne ! (sourire)) que je retrouve tout ce que tu décris, Célestine. Je resterais des heures à contempler les vagues, l'horizon, le temps n'existe plus...
    Bon retour, ma belle. Gros bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as dit une phrase très importante: le temps n'existe plus.
      Le temps est la pire des inventions humaines.
      Quand on peut s'en dégager, on accède à la vraie vie.
      Mais c'est excessivement rare.
      Je t'embrasse belle d'âme

      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  11. Il y a pas à dire, c'est bien la proximité de l'Homme qui souille la nature... Sur tout les plans que ce soit, l'Homme infecte l'environnement et le pervertit, ses constructions, ses destructions, rien n'est en harmonie...
    Bonnes vacances.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'espère qu'un jour, tu te mettras à regarder le monde sans tes lunettes chirurgicales qui découpent tout au scalpel...
      J'espère que tu regarderas autrement, une fois dans ta vie, les bateaux, les phares, les ponts, les moulins, les fontaines, toutes ces belles choses qui datent de l'époque où l'on savait vivre en harmonie.
      L'Homme fait aussi de grandes choses. Parfois.
      Mais je ne cherche plus à te convaincre. Seule la vie le fera.
      Peut-être...
      Biz
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. @ vous deux : Je voulais réagir à ce dernier mot de Gilles, et je vois que toi aussi tu l'emploies: "harmonie".
      Si Gilles déplore son absence, c'est qu'il en a la conscience et souhaite la rencontrer ou mieux, la vivre.
      Ce pourrait être un objectif, un projet de vie qui ressemble d'ailleurs furieusement à ce vers quoi tend régulièrement notre amie Célestine, et je me rends compte que, sans le mettre en mots, c'est dans cette direction que je tente gentiment d'orienter ma vie, sorte de tâche de fond dont on entend peu le bruissement mais qui mouline pourtant tranquillement, obstinément, même si je n'y parviens pas toujours, loin s'en faut ! Mais "Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage !".
      Et d'ailleurs, n'est-ce pas ce vers quoi tendent naturellement nombre de gens qui s'interrogent et s'intéressent aux modes de pensée orientaux ?
      Peut-être faudrait-il l'écrire sur le miroir de la salle de bain pour en être quotidiennement plus conscient ? Peut-être est-il des portes ouvertes qu'il faut enfoncer régulièrement pour avancer ?
      Mine de rien, Gilles, le dernier mot de ta phrase remue bien des choses !
      Alors, comme Célestine, je te souhaite de la trouver cette douce harmonie, ainsi que nous tous ici et tous les hommes de bonne volonté !...

      Supprimer
    3. Je trouve que notre ami Gilles a quand même progressé sur ce chemin-là...
      Harmonie, oui, j'aime décidément ce mot. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  12. le bonjour hâtif, Dame Céleste. Très bien, comme quasiment toujours. Merci pour ce moment si reposant. Un intermède bien agréable au milieu d'un polar qui se finit. Plus que l'épilogue et, hop! Pour vous, parce que vous le méritez, et bien plus que ce modeste écho maritime. Poésie :

    Bretagne


    La mer imprègne mon visage
    Sa couleur se lit dans mes contours
    Sur l'atoll d'un mauvais présage
    Une larme prie l'éternel retour

    La mer imprègne mon visage
    Son regard se noie dans le lointain
    Mon cœur danse sur son passage
    Des musiques aux sons cristallins

    La mer imprègne mon visage
    Le temps roule son ruban d'acier
    Sur le promontoire de mon âge
    Une coque heurte le glacier

    La mer imprègne mon visage
    Le vent se vautre dans l'orage
    Dégrafant les corsages
    Découvre le sable des plages

    La mer imprègne mon visage
    Carnation aux multiples douleurs
    Les rides creusent un sillage
    Dans l'aride refrain de mes peurs

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour un bonjour hâtif, il est plutôt bien structuré.
      Et la mer t'inspire de bien jolis mots je trouve.
      Durs, et implacables comme savent l'être les vagues quand elles nous débordent.
      Ton polar, tu le lis ? Ou tu l'écris ?
      Merci
      Bretagne
      Bises cher Rod

      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Je l'écris dans la douleur du plaisir, Dame Céleste.

      Supprimer
    3. Wouaou, j'espère avoir le droit (et le plaisir) de le lire bientôt !

      Supprimer
  13. Bonne idée de reprendre sur que ta bannière de cette manière la funambulle que j'avais trouvé zen. Car je vois ton texte comme le résultat de cette méditation obligatoire face a cette mer d'accents graves et d'accents aigus.
    Un beau diaporama bien composé qui donne l'impression de suivre tes pas.
    Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ma bannière s'est dépouillée au maximum. Elle tente de restituer l'impression de simplicité que donne l'immersion dans les quatre éléments.
      Une mer d'accents graves et aigus, j'aime , cher chevalier de la grammaire !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  14. J'ai l'impression que, où que tu ailles, tu sais boire le paysage, t'enivrer de l'atmosphère, jouir des éléments. C'est une fabuleuse richesse que d'avoir cette capacité à se laisser pénétrer par la nature en présence. Et un grand talent que de savoir en restituer les effluves :)

    « A cet endroit, la plage est comme l'ourlet du monde. » Dès la première phrase le ton est donné…
    Merci

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis touchée que tu t'appliques à me rassurer et à dissiper mes doutes, cher Pierre.
      Très touchée. J'ai effacé le dernier paragraphe de mon billet, une sorte de postface qui s'adressait un peu à toi. Une sorte de feed back auto analytique sur les pratiques d'écriture qui se traînent dans l'habitude.
      Alors merci de me redonner un peu de confiance. Et d'aimer mon incipit.
      ¸¸.•*¨*• ☆


      Supprimer
    2. Ayant perçu tes doutes je m'en suis ému…
      Ta postface je ne l'ai pas lue, mais si tu l'as effacée c'est qu'elle n'avait pas vraiment sa place ici pour toi. Peut-être aurons-nous, un jour, l'occasion de parler de vive voix de nos pratiques d'écriture :)

      Supprimer
    3. T'af' D'acc' !

      :o))

      Supprimer
    4. Rhâlâlâ, c'est pas là que je voulais le mettre mon "T'af' D'acc' !", c'était après le premier comm' de Pierre, qui exprime en de jolis mots ce que je ressens sans parvenir à l'exprimer !

      Supprimer
    5. @Pierre
      J'aimerais bien, oui qu'on en parle de vive voix.
      J'avoue que je n'en ai pas terminé avec cette remise en cause. Elle est sans doute plus profonde qu'il n'y paraît.
      C'est en regardant la mer changer de couleur que j'ai réalisé que mon caractère était comme ces reflets sur l'eau. La vie est changeante. L'écriture aussi.
      Bises soulagées
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. @Candide
      Je suis sûre que tu es "T'af' D'acc'" avec tout ce qui se dit là...

      Supprimer
  15. Je te comprends, Célestine,
    j'éprouve les mêmes sensations quand nous nous baladons en bord de mer en Bretagne.
    Tous les bords de mer sont magiques!
    Bises,
    Mo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La magie est surtout dans l'oeil de ceux qui regardent...
      Et je sais que tu es une contemplative !
      Bises chère jardinière
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  16. Vous revoilà. Mon ciel s'en illumine. Et avec des photos splendides de surcroît.
    Je note une subtile allusion aux personnages du Petit Prince, jamais très loin de votre univers.
    Et vous avez tellement eu raison de les fuir, ces ronds-de-cuir bouffis d'orgueil.
    Merci pour ce texte, qui me ravit. Ne changez pas, ne changez rien.
    ~L~

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah oui, le Petit Prince m'accompagne souvent...
      Il fait partie de mon petit Panthéon portatif de l'enfance, comme Zazie, Tistou et Fantômette...
      Merci d'aimer mes photos, qui donnent pourtant une bien pâle idée de la réalité.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  17. Je lis ton billet et je vois que tu as fait le plein d'énergie!Je suis heureux de retrouver ta prose,elle commençait à me manquer!Un billet sans effet de manche...C'est juste du beau,de l'émerveillement,tu parles si bien de ce bout de bout du monde que ton texte pourrait décrire n’importe quel bout du bout du monde.Celui où l'on découvre la force d'un lieu,la puissance des éléments comme tu le dis si bien,cette magie qui fait que ce lieu est unique à l'instant T.Ces lieux chargés d'émotions où l'on se sent en osmose avec la nature,où l'on se sent "petit" face à tant de beauté naturelle,loin de tout,et pourtant si près de soi...
    Je suis complétement sous le charme de tes mots,alors que je n'en trouve pas...Enfin pas les bons!
    Bien mieux qu'une croisière Costa,y a pas photo!En plus de faire confiance à un capitaine couard,il faut savoir nager!(heureusement ,ils ne le sont pas tous)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hé hé ! J'aime bien ça, moi quand tu ne trouves plus tes mots ...Je te trouve encore plus intéressant que lorsque tu les trouves. ;-)
      Trêve de plaisanterie, pour ce qui est de Costa croisières, je trouve ça vraiment indécent de gaspiller autant d'énergie pour trimballer des touristes. Mais bon, il y en a qui te diront que ça donne du travail à des gens...
      En tous cas, qu'est-ce que j'ai aimé ces plages désertes et ces falaises blanches...
      j'ai juste envie d'y retourner le plus vite possible.
      Bises charmées
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Tu as raison de vouloir y retourner!je te dis ça alors que je ne connais pas du tout,mais il y a quelque chose dans ces lieux qui fascine... Peut-être moins piège à touristes que le sud de la France,certains endroits ne sont réservés qu'a ceux qui savent les apprécier...Et tu en es.
      Belle escapade sur les plages du"nord" toi qui est une fille du vent et du soleil
      au fond de ton cœur tu t'éveilles
      Quand tu donnes ton empire
      D'amour,de charme et de plaisir
      Nous,on se sent devenir roi...
      https://www.youtube.com/watch?v=FT1r3Ofka9c

      bon,j'ai un peu modifié les paroles!
      Quant aux croisières Costa!S'entasser à cinq ou six mille sur une "ville flottante",non merci.
      Bises du soir



      Supprimer
    3. Elle est bien ta modification.
      Elle est...consensuelle. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  18. Chère Céleste,

    Les falaises sont faites pour rêver
    Pour oser s’envoler au-dessus de la plage
    Nungesser et Coli nous en laissent l’image
    Alors , avec toi, avec eux, nous allons rêver

    Rêver d’un monde habité par des êtres sans malice
    Qui, dépourvus de tout artifice
    Auraient seulement comme horizon
    L’amitié, le partage , les fous rire à profusion

    Non ces copains d’abord n’seraient pas des enfants de salauds
    N’auraient pas le sourire béat d’un premier de la classe
    N’iraient pas marcher au pas faute d’idée, et de guerre lasse
    Sauraient toujours comment s’entraider pour aller plus haut

    Mais nous revoilà en bordure de falaises
    Et l’autre qui nous raconte ses fadaises
    Parait qu’il s’vend même à des flics
    Y’a plus d’moralité publique……..

    Alors je te retrouve et m’assieds là à côté de toi
    Je contemple l’aiguille creuse, ce phallus dressé comme un roi
    Majestueux et plein d’audace au milieu des vagues
    Que le bel Arsène habitait, selon la légendaire blague

    Et nous admirons le ciel étoilé
    Celui que tu habites telle une fée …..
    Tu me prêtes une baguette magique
    Et nous faisons disparaître cette clique

    Tous ces grincheux qui prétendent renouveler,
    Rallumer le moteur d’un pays en panne
    Alors que ce sont eux qui se conduisent comme des ânes
    Et qui, tels des paravents, nous empêchent de rêver

    Voilà , ça y est, le ciel s’est éclairci
    Nous avons enfin réussi
    Nous les insoumis
    Sommes ravis

    Bonne nuit

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh le beau reader's digest plein de belles références, Brassens, Arsène Lupin,L'oiseau Blanc et le Petit prince...
      merci pour ce beau texte, Pierre.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  19. tu n'étais pas loin de chez moi, on aurait pu se rencontrer, ça m'aurait plu....BISES

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui à moi aussi, ça m'aurait plu.
      La prochaine fois que je reviens, promis, je te fais signe. :-)
      bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  20. Ah oui, tu as flirté avec cet océan de couleurs qui procure tant de bonheur et je comprends ta satisfaction. Je l'ai épousé l'an dernier et il m'a offert des nuits comme je n'en avais jamais vécu auparavant. Il m'a fait vivre plaisir et extase, des levers et couchers de soleil comme je n'avais jamais vu mais je reste définitivement éprise du plancher des vaches et aime "hêtre" serrée dans ses bras noueux et verts.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'océan est un bel amant mais je comprends que ton coeur balance avec les hêtres noueux...
      Je rêve de t'emmener parcourir ces espaces infinis.
      C'est beau que ça n'en peut plus comme on dit dans le midi...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  21. Élémentaire, mon cher Watson ! aurait apostrophait Sherlock Holmes avec sa fameuse phrase pour décrire la beauté de ces lieux magiques. Qui ne tomberait pas sous leur charme ; c’est une bien belle valse que tu as su mener au fin fond des côtes maritimes de la douce France. Je m’en réjouis pour toi et pour le partage que tu en fais. Je découvre effectivement que la France n’est pas aimée et visitée pour rien, elle symbolise la grandeur et la magnificence. Merci pour ces moments éblouissants que tu nous transmets à travers ces belles images.
    Mes bises nocturnes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je trouvais que la valse de Chopin s'accordait bien à ces paysages impétueux et tendre à la fois.
      La beauté de ces falaises de craie m'a coupé le souffle.
      Oui la France est un beau pays que j'ai aimé te faire découvrir, mon doux poète.
      Avec des yeux de poésie elle est encore plus belle et frémissante.
      Je t'embrasse célestement
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. En relisant ton texte ce bon matin, une fois que mes paupières aient pu s'ouvrir grand comme un phare maritime, j'ai constaté que je n'avais fait qu'effleurer ta sublime plaidoirie sur la beauté du monde qui échappe à ces hurluberlus qui nous gouvernent où qu'ils soient. Je les bois tes mots comme un élixir de jouvence qui me donne du punch ce bon matin, pour m'accrocher à ce qui nous est essentiel : Etre présent à ce qui nous entoure, être attentif à toute cette beauté de la vie. Mes bises éveillées

      Supprimer
    3. Tu écris de bien belles choses quand tu es mieux réveillé...
      Je suis heureuse de te redonner du punch, je n'aime pas quand tu sembles abattu comme un cormoran fatigué.
      Tu as raison, la vie est belle et la présence à sa beauté est essentielle.
      Je ne saurais vivre autrement qu'en célébrant sans relâche cette beauté.
      Bises emphatiques et empathiques
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. L'acteur Richard Bohringer disait: "Aime-la cette vie.Casse lui la gueule.Bouleverse-toi d'elle. Elle te donnera des ailes. Et tu voleras comme le cormoran argenté".
      C'est pas joli çà?
      Bon! s'il est fatigué, c'est qu'il ne mange pas beaucoup de poisson. C'est normal s'il ne pêche plus.^^

      Supprimer
    5. Oui c'est superbe. Cela ne m'étonne pas de ce grand acteur que j'ai toujours aimé.
      Une personnalité remarquable..;et une grande gueule. ;-)
      Belle soirée, cher cormoran argenté
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  22. Ohhhhhhhhhhh ! Que le ciel est grand ! Que la mer est verte et belle ! On dirait tes yeux ! Quel joli monde, Célestine !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le monde n'est beau que dans les yeux de ceux qui le trouvent beau, cher Aldor.
      Et il est vrai que j'ai un petit talent pour cela, sans fausse modestie.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  23. Revoir l'océan une envie qui me prend souvent...


    Tu es né du sable et du vent
    Du dénuement
    La marque de tes pas
    S'inscrit au mitan de la dune
    Rejoignant cette immortelle
    Qui demeure ancrée
    Malgré la tempête
    A la même place...

    Entends le reflux de la vague
    Qui emporte ton désir
    D'un monde différent
    Tu es en résonance
    Avec l'appel de l'oiseau libre
    Ton esprit vogue
    Sur les risées des courants
    Quelles voies choisiras-tu
    Quel périple sera le tien ?

    Laisses glisser ta vieille peau
    Comme l'écorce vide
    De l'arbre maltraité

    Prends le large et plane
    Sans te retourner

    marine D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ooooohhh ! Quel splendide poème, Marine !
      J'aurais aimé en écrire chaque ligne tant il me parle profondément.
      L'écorce vide de l'arbre maltraité... c'est tellement vrai. J'ai tellement besoin de temps en temps de me câliner pour oublier le mal que j'ai subi...
      Dans ces moments-là, ce n'est pas un vain mot que de dire que je me ressource auprès de la mer (à défaut de la mère)...
      Merci beaucoup chère Marine, ton prénom est prédestiné à aimer la mer comme le mien les étoiles.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  24. Je suis abonnée à ton blog mais le lien ne m'est arrivé qu'à présent, avec un jour de retard. Oh ça n'a pas d'importance, mais je pensais me retrouver en numéro un ou deux pour les commentaires, et j'ai dû défiler pas mal déjà :)

    L'ourlet du monde... comme c'est joliment dit.

    Un changement provisoire dans nos rythmes, paysages et habitudes fait monter des choses ensevelies et en fait reculer d'autres. On devient ce qu'on pourrait être si... et puis on redevient ce qu'on est compte tenu des circonstances, mais sans jamais oublier ces instants de "pur nous"... On existe, on existe vraiment, et au prochain ourlet on sera à nouveau...

    Baci sorellita!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh oui, cette newsletter n'en fait qu'à sa tête, elle se publie toujours vers 9 heures le matin, quelle que soit l'heure à laquelle j'ai publié.
      Bon déjà elle fonctionne, ce qui n'a pas été toujours le cas...
      Bref l'important est que tu aies retrouvé le chemin pour venir jusqu'ici.
      Le but est d'exister vraiment, d'être « purement nous» tout le temps, et pas seulement dans de rares moments...
      Mais il est vrai que je suis peut-être trop exigeante...
      Baci bella ragazza
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  25. N'est il pas que cette côte est splendide ? Des couleurs incroyables, les impressionnistes ne s'y sont pas trompés, et même Totor venait souvent au Tréport !
    Les présidents passent, les falaises sont toujours là, inlassablement la mer les caresse, et leur donne d'humides baisers. ];-D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est beau ce que tu dis sur les baisers de la mer aux falaises...Bon des fois elle les ronge un peu trop et du coup elles s'écroulent...
      Mais pour les couleurs, ça oui, je comprends...
      C'est tellement particulier. Je n'avais jamais vu ça.
      Bisous émerveillés
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  26. "Le temps est la pire des inventions humaines."invention humaine, Célestine, comme tu y vas, ne crains tu pas de vexer (qui tu sais ) ? contempler, méditer, respirer, quel bonheur, et puis si on est sage, apercevoir peut être le rayon vert...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vexer qui ? je crois vraiment que ce sont les hommes qui ont inventé la notion de temps.
      Et que cette notion gouverne toute leur vie et domine leur mental...
      le rayon vert...je donnerais beaucoup pour l'apercevoir ...
      Mais suis-je assez sage ? ;-)


      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  27. J'aime "ton ourlet du monde", si bien écrit... Célestine.... quant au temps, comment mesurer la vie s'il n'existait pas... peut-être serions-nous éternels ! alors là ce serait autre chose à vivre, n'est-ce pas ! quoi qu'il en soit je t'embrasse de ce temps retrouvé, de ces chemins et ces paysages qui pourraient de nouveau redevenir beaux, sans le mistral... car il a occasionné suffisamment de dégâts chez nous, depuis une semaine !
    Je t'embrasse.
    Den

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pourquoi mesurer la vie ?
      Savoir que nous allons mourir ne suffit-il pas à la rendre inestimable ?
      J'espère que le Mistral va se calmer ...
      Le feu est effrayant...tellement effrayant...

      Moi aussi, je t'embrasse ma poétesse
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Mais avant de réaliser que nous allons mourir, faut-il que nous ayons grandi un tant soit peu, et pour cela s'être enrichi de quelques années, et pour finir... comprendre que la vie est précieuse, essentielle...
      ***

      Le mistral est encore puissant ce soir et souffle en rafales.... et avant d'arrêter ses frasques aura-t-il encor' ravagé et brûlé de si beaux paysages ? c'est effrayant tu as raison....

      Merci Céleste.
      Je t'embrasse aussi.

      Den

      ****

      Supprimer
    3. Il me semble que j'ai pris conscience très vite de la finitude...je devais avoir quinze ans...
      Ça m'a fait comme un choc.
      je pense à toi. J'espère que le vent va se calmer...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  28. J'étais étonnée hier de ne pas recevoir de News et puis, bien sûr j'avais oublié qu'elle arrivait 24 heures après mais qu'importe le temps n'est-ce pas ? ;) Ton texte est beau ! Cet "ourlet du monde" est à tomber et tes yeux qui savent "voir" , c'est cela la poésie, tout simplement... Costa est bien trop loin de notre monde de nuages soufflés et de soleils changeants... Que la vie serait morne si nous regardions le monde non pas tel qu'il est mais tel qu'on nous le vend, car c'est de ça qu'il s'agit, aussi... Notre parenthèse est encore là et la maison est grande... Je t'embrasse fort, j'ai le coeur qui bat triste depuis hier♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh ma copine, ta tristesse de coeur me touche.
      J'aimerais tellement être encore avec toi, dans ton beau jardin.
      Ta maison a un charme indéfinissable, et la parenthèse fut douce.
      Je sais voir, sans doute, et ce que j'ai vu là-bas était ravissant.
      Je t'embrasse fort ♥

      Supprimer
  29. Pffff !
    j'avais écrit un super commentaire !!
    Blogger l'a bouffé !!
    tant pis !
    pas le courage de recommencer
    la mer (celle dont tu parles) m'appelle !!!
    tu comprendras que je descends de ce pas sur le front de mer !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je comprends... Je sais maintenant mettre des images sur cette mer dont tu parles avec des étoiles dans les yeux.
      Et franchement, tu as raison, elle est magnifique.
      Je suis restée scotchée par sa lumière.
      Mais une chose me turlupine : depuis le temps, tu ne fais toujours pas des copié-collé de tes « super commentaires » ? Non parce que là, je suis hyper frustrée par cette andouille de blogspot qui se permet de bouffer les coms de mes amis...

      Supprimer
    2. Ben oui, je le fais parfois et j'oublie !!!
      Ce serait d'autant plus justifié "ici" que la connex internet déconne facilement....
      Le Wifi doit être trop sensible aux variations colorées de la mer !
      ;)

      Supprimer
    3. Oui c'est dommage.Tu m'as mis l'eau à la bouche...
      J'essaierai d'imaginer ...
      Ce ne devrait pas être trop difficile, je te connais un peu...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Allez ! Viens boire !
      J'évoquais la beauté de cette côte, des 2 Caps à Etretat !
      Et l'inspiration du moment me faisait spontanément versifier....
      Hélas ma mémoire de poisson-rouge fit tout s'envoler comme une mouette....

      Supprimer
    5. Ah cette sacrée mémoire de poisson rouge...
      mais boire un coup avec toi, oui, ça je le ferai un jour...et je n'oublierai pas.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  30. Appel du large qui permet de se ressourcer de l'Intérieur
    magnifique texte
    cet ourlet du début nous dévoile ce que l' on ne voit pas toujours
    Heureusement tes yeux l' ont capté et surtout nous l 'on révélé
    Amities Jak

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah Jak, tes mots me touchent beaucoup.
      Capter l'indicible et essayer de le mettre en mots, voilà à peu près tout ce que je sais faire...
      Alors j'y mets tout mon coeur.
      Tendres pensées
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  31. J'adore. Diep'... ou un truc comme Boulogne ou Dunkerque, le genre de nom qui fait fuir... il y a Le Havre, Brest et même Royan beaucoup plus au sud et même balnéaire mais que les ignorants déteste parce qu'il s'agit de béton... j'adore.
    Nous habitons au bord du bassin et à deux pas de l'océan et je ne vivrais plus au bord de la Manche ou du Nord, mais quelques jours sur ces rivages... j'adore.

    Et en novembre quand ça piaule, c'est meilleur encore.

    Bleck

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quand ça piaule ça veut dire quoi ? Quand il fait un froid de gueux ?
      j'ai adoré ces rivages déserts et larges, où personne ne se marche sur les pieds.
      Je me suis dit que, quand même, les hommes ont des instincts grégaires d'aller s'entasser sur les toutes petites plages de la Méditerranée...
      Maintenant que j'ai découvert cette ampleur magnifique, je comprends mieux pourquoi je ne vais plus à la plage à Nice que d'octobre à février. C'est juste pour retrouver ces sensations de respirer large, et d'avoir la mer pour moi seule.
      Royan je ne connais pas, mais je ne demande qu'à.
      Bise
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. "quand ça piaule/quand ça souffle" : pas pour épousseter, pas pour faire voleter un cerf-volant non, quand la tempête hurle et que les bateaux rentrent vite fait au port et que seuls quelques intrépides osent affronter les bourrasques à décorner les boeufs, quand ça piaule j'ai toujours entendu ça sur les quais luisant de Cherbourg.
      Royan c'est très différent de Dieppe ou du Croisic... non, j'ai simplement cité Royan parce comme Brest ou Le Havre la ville a été anéantie en 44 et que le béton et une certaine architecture des années 50 on remplacé les ruelles et autres pierres, et souvent les gens détestent et ne citent que Vannes ou Biarritz moi j'aime aussi ces villes qui apportent autre chose, j'aime aussi le port de Toulon (je ne connais pas le centre ville) mais j'aime le port de Toulon ce qui ne veut pas dire que je n'apprécie pas la promenade des Anglais ou Arcachon que je laisse au bobs/glaces/coups de soleils... encore une fois je n'ai rien contre eux (je suis identique) juste une question de population au métre carré.

      Bleck

      Supprimer
  32. J'ai adoré les paysages et cette lumière ! Ton diaporama est très romantique ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Daddy.
      Tu es un connaisseur en photo, alors je ne la ramène pas avec mes petits clichés...
      Mais si tu as aimé, alors...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. ...et puis le diaporama est romantique, hé !

      :o))

      Supprimer
    3. Y a un truc que j'ai pas compris ?
      ;-)

      Supprimer
  33. Je t'imagine très bien, assise sur ta falaise, écoutant rouler les galets dans le chant de la marée... j'ai entendu cette même musique hier du côté de Paimpol. Là, les falaises sont de granit mais la mer change aussi de couleurs au gré des nuages et des heures. C'est beau, c'est paisible, on est bien, simplement bien.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je sais que nous avons les mêmes valeurs, ma Brizou.
      Ça doit être sublime, un coucher de soleil sur des falaises en granit...
      Bizou
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  34. Se poser, tout simplement, et se laisser pénétrer par la vie. La sentir nous envahir.
    La mer, dans sa plénitude, a cette vertu là.
    Bises zen.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jolie formule, Letienne.
      Très jolie formule...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  35. Toutes les photos sont autour de Dieppe ? C'est super joli.
    Etonnant les glaires dans ton texte :D :D
    Bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui tout autour. Les falaises pleines de bruyères t'auraient beaucoup plu, j'en suis sûre.
      mais dis moi, j'ai réussi à t'étonner ? Ça se fête !
      Bisous Mindounet
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  36. Tu te fais bien contemplative, ces derniers temps... Mais est-ce bien la vie? Le feu ne te manque pas?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Qui te dit que je n'ai pas aussi rencontré le feu, dans ma contemplation ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Aaah... petite cachottière, va :-) allumez le feu en catimini... :-)

      Supprimer
    3. Si t'as loupé Andy...

      Supprimer
    4. Euh... dans mon commentaire faut lire "allumer"... doit être l'émotion... :- Et Andy, ben ouais, l'ai loupé... ahahah...

      Supprimer
    5. Oh la les gars...mais comment je peux répondre à ces commentaires croisés qui partent dans tous les sens...;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  37. j'aurais bien essayé mais la caphette n'aime pas la caillasse. Elle préfère la douceur du sable. Bizzz à toi Céleste

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La caillasse...que c'est joliment dit...
      Mais le sable ça rentre partout et ça gratte aussi... non ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  38. Les jupes grises de la Manche te vont bien, et cette écharpe crayeuse qui vole au vent pâle. Que fais-je donc au bastingage de ce cargo à la mine de plomb, les containers pleins de soucis charbonneux. La mer est une ardoise magique

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nimbée de tulle et d'ocre j'agite mon mouchoir de baptiste qui s'envole au vent du large et s'accroche à ton bastingage.
      Oh, flûte, un cormoran vient de le piquer de son bec fin.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  39. J'adore le dessin de la bannière : ce fond blanc, l'ouverture à tous les possibles... ça donne envie de compléter et je pense que tous les jours, on dessinerait un fond différent. Belle journée, Célestine! D.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce serait drôle de lancer un concours de fonds de bannière...
      Les possibles...oui, chaque jour différents. Aujourd'hui je rentre d'Avignon où le festival vit ses dernières heures en apothéose...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  40. « L'ourlet du monde… »… Vous avez l'aiguille inspirée, belle couturière. Je ferme les yeux, et je m'enDior…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Joli coup, mon cher !
      Ce je « m'enDior » gouleye en bouche comme le « quoi qu'on die » de Molière.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Le verbe s'enDiorer possède deux particularités. L'une relève de la graphie : il conserve une majuscule en son milieu, afin de rappeler tout ce qu'il doit à un couturier fameux ; l'autre, de la grammaire : on attend un s final à la première personne du singulier, mais on pourra l'attendre longtemps, il ne viendra pas !

      Supprimer
    3. Godot arrivera plus vite, sans doute.
      Aussi ai-je pris le parti de ne rien attendre de ce S. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  41. Joli périple, mais la mer du Nord ne me branche pas. Rien que de savoir qu'elle ne dépasse pas, en degré, un Bordeaux ordinaire, j'en suis transi.
    Fut dire aussi que je sors de prendre de la mer Égée (et ses petits clapotis tout mignons) plein les mirettes et qu'elle est largement plus avenante pour y tremper les arpions.
    Sûr que tu aurais aimé imaginer Ulysse et Pénélope dans la maison Ithaque. Tu aurais fredonné la chanson de Mélina...
    https://www.youtube.com/watch?v=wZumvVJW6sM
    Tu aurais vu Persée chassant la Méduse ... Et tu aurais dansé avec Zorba
    Rien de tout ça sur la côte normande, à part le débarquement des Vikings et bien plus tard, des GI.
    Ti bacio forte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu dis ça, mais tu n'as pas encore compris que l'important, ce n'est pas OÙ l'on est mais AVEC QUI ?
      Je suis sûre que tu aurais aimé voir la Manche (et pas la Mer du Nord) se refléter dans mes yeux.
      Je n'ai pas dansé avec Zorba, mais j'ai croisé Zorbec Le Gras qui enquêtait sur la falaise. ;-)
      Baci caro mio
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Manche ou mer du Nord, la flotte ne titre pas autant que le Porto....
      C'est bien parce que l'important est AVEC QUI que je trouve que tu manquais dans l'épisode grec...
      Molto baci Sorellita

      Supprimer
    3. Bon je n'insiste pas...On ne fait pas changer d'avis un Italien...
      Mais c'est gentil ce que tu dis...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  42. Le plus grand des hasards va faire que l'oncle Joe, pour une énième fois groupie de sa Marina B., va la suivre à Dieppe fin août ! Merci donc, Céleste nièce, d'avoir préparé le terrain et de m'avoir ouvert l'appétit avec tes superbes photographies !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu vas adorer, cher Oncle !
      Et toi, le champion des photos, me dire que tu as aimé les miennes...oh la la !
      Je suis au bord du malaise vagal (âme)... ;-)
      Meuh non j'déconne.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  43. Quel beau voyage tu as fait. J'étais sur l'autre mer, tout en bas, mais il y avait vraiment trop de monde. L'année prochaine, je vais convaincre mon cher et tendre d'aller voir par là-haut.
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu ne seras pas déçue C'est fabuleux ! Et il n'y a personne ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  44. Quelle belle plume tu as ! La photo est d'une beauté à couper le souffle

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh Merci miss ! C'est adorable.
      La photo a été prise avec un simple téléphone, mais il y avait sans doute beaucoup d'émotion en moi, et elle est passée.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  45. On pourrait retourner l'image, intervertir les strates, le minéral, l'aérien, le liquide, arranger un désordre, ne pas choisir, finalement de ne pas intervenir, n'être qu'une particule...élémentaire.

    RépondreSupprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.