Vol, chat, transfigurer, blanc, solitude, silence, matin,
se ressourcer, ivresse, ténébreux, épuisant, insomnie, étoilé, fête, rêver, sommeil, voyage, chanson, fesse,
recommencement, voluptueux, sarabande, passeur, prologue, pavillon.
***
Ça ne vous indispose pas un brin,
cette sarabande événementielle dont on nous rebat les pavillons auditifs à
longueur d’année ? Epoque épuisante que celle-ci, vraiment, où l'on ne prend plus le temps de vivre, où l'on veut toujours ce qui n'est pas encore, et où les choses ont toujours
deux ou trois longueurs d’avance. ( Et encore, je crois que je suis en deçà de la vérité. Ces chers politocards ont entamé leur campagne électorale trois ans avant l'échéance...qui dit mieux ?).
Prenons Noël. Au hasard. Fête magique et étoilée s’il en est. Pauvres de vous, si vous vous avisez de préparer vos cadeaux fin novembre… vous risquez de ne plus trouver dans
la hotte les présents dont vous rêviez. Le
vieux passeur de rêves à barbe blanche, qui illuminait et transfigurait
votre salon pendant le sommeil des enfants ou l’insomnie des adultes,
n’est plus qu’un redoutable marketeur, qui prépare ses (mauvais) coups bien en amont. Eh oui, de nos jours, bon an mal an, Noël commence le
premier octobre. Ça me défrise. Le jour-même où nos grands
parents, jadis, faisaient la rentrée des classes, dans le calme silence d’un
petit matin frileux d’automne. Après un long été joyeux de pêche aux coques, de
confitures et de confidences.
Pour nous, pauvres victimes
consentantes (ou pas) du consumérisme de haut vol, les trousses et les cartables
débarquent début juillet dans les rayons, sitôt l’année scolaire terminée. Pas
le temps de se ressourcer, c'est déjà reparti !
Mais enfin, vous n'allez pas tout d'même pas avoir des envies de plage et de
soleil au mois de juillet ? Non parce qu'autant vous le dire tout de suite: il sera trop tard pour débarquer
chez « Des cats longs », le sein voluptueux et la fesse alerte, avec l'idée saugrenue de vous
choisir un nouveau maillot. Il fallait venir en mars, au moment où, derrière
les vitrines, de pauvres mannequins dénudés se pelaient les miches sous les
giboulées pour présenter la collection d’été. Les mêmes, d’ailleurs, se chopent des suées, sous des manteaux
de vison blanc pur synthétique, en plein cagnard. C'est que ma brave dame, un voyage au ski, ça se prépare dès l' août, foi d'animal, tout le monde sait cela!
Ô ! tempora ! ô mores !
ô ivresse et solitude du consommateur dans ces ténébreux égarements du calendrier...
Chaque année, c’est la même
chanson, l'éternel recommencement.
Mais je ne perds pas espoir. A force de prendre de l'avance, l’épilogue finira par arriver fatalement avant le
prologue, et le chat se mordra la queue. Peut-être, alors, tout rentrera dans
l’ordre, les reines tireront les rois le six janvier, et pis Fanny sera très contente.
Pour les Plumes 37 d'Asphodèle.
Laisse faire le temps, à force d'avancer la ruée sur Noël, les vacances ou la saint-Glinglin, ils finiront par se retrouver synchrones, avec tout juste 12 mois d'avance...
RépondreSupprimerTi bacio et joyeuses Pâques
Je vois que tu as bien saisi mon message.
SupprimerJe te souhaite un joli bal du quatorze juillet.
Baci ^^
Y'aurait pas comme un petit gout de "c'était mieux avant" ?? ;)
RépondreSupprimerJ'adore ton billet et sa chute !
Vu le prénom de la dame, on parlera d'une chute...de reins.
SupprimerJe suis surprise comme toi de ce décalage et cette course pour toujours aller plus vite
RépondreSupprimerCe phénomène est assez général. Je ne compte plus les parents d'élèves qui sont atteints par ce phénomène, et voient déjà leur mouflet de huit ans comme un ado.j'ai envie de leur dire: mais arrêtez de vouloir brûler les étapes et laissez-le vivre son enfance, a ce piou-piou !
SupprimerBises
Une perte de repaires au profit de la surconsommation, voilà qui ne risque pas d'arriver dans un pays en crise comme la Grèce.
RépondreSupprimerRepaires...comme repaires de brigands, tu n'as pas tort !
SupprimerJe pense souvent a la Grèce, en me disant qu'on n'en est pas loin, en France...
Je t'embrasse, belle hellène pas si lointaine.
Epuisé, ton billet me laisse épuisé avec le tournis. Si juste que je ne trouve ni bon mot ni calembour ni trait d'esprit. en plein dans ma commande de chocolats pascaux(?). ATTB.
RépondreSupprimerJe ne pensais pas provoquer une réaction aussi...physique avec mon petit billet léger et sans autre prétention que de faire sourire mes lecteurs chéris.
SupprimerEt je ne dis pas ça parce que tu es un lecteur chéri...
Personnellement, je réfléchis a mon weekend de l'ascension qui sera vite là.
Bises et ATTB bien sûr!
SupprimerOuais...
RépondreSupprimerEt ce qui me semble le plus écoeurant, c'est que pour leur sacro-saint profit, ces requins ne respectent même plus l'émerveillement des enfants ! Deux mois de déferlements de montagnes de jouets dans les magasins, déferlement de pubs à la télé, multiples pères Noël miteux habités par des demandeurs d'emploi démotivés aux entrées de magasins ou même n'importe où !... L'émerveillement n'est pas éternel, il est fugace et ne se nourrit certes pas d'abondance, de profusion et de surenchères !
'fin bon : j'dois être né trop tard dans un monde trop vieux !
;oD
Moi aussi je me sens souvent trop ronde dans ce monde anguleux qui me gêne aux entournures.
SupprimerEt il y a longtemps que l'on sait que le père Noël est une ordure...
L'émerveillement des enfants, il ne tient qu'à nous de le cultiver, un enfant reste un enfant, même en 2014, je suis bien placée pour le dire.
Bises célestes mon Candidounet rêveur.
Ce qui est bien c'est que le soir , passé l'émerveillement de Noël, ceux qui ont déjà tout et plus que tout, pourront revendre leur jouets aux pauvres sur eBay histoire d'avoir un peu d'argent de poche pour acheter leur barrettes de shit à la rentrée des classes
SupprimerA moins qu'ils n'aient eu lesdites barrettes dans leurs chaussons...au point où on en est et au rythme où ça va...
SupprimerMon frère avait vexé sa belle-mère qui offrait toujours des cadeaux somptueux à ses petits fils.
SupprimerUn Noël il leur avait fait un gros carton avec des bouts de bois, des clous et un marteau. Ils n'avaient pas dépondu de ce cadeau-là de toute la soirée (et les jours suivants) en proclamant que c'était génial...
Le cadeau de la belle-mère les avait occupé 5 minutes chrono...
Alors le consumérisme mon cul, comme le dit si bien Zalestine (à moins que ce soit Célezie...)
Baci à toutes les deux de toutes façons.
Un enfant sait très bien reconnaître l'incontestable supériorité créatrice d'un emballage de carton par rapport au zinzin en plastique qui se trouvait dedans...je l'ai constaté de nombreuses fois.
SupprimerAlors le consumérisme reste évidemment un concept assez nébuleux pour lui, il faut l'admettre. Du coup, ayant gardé mon âme d'enfant...
Not' fée,
RépondreSupprimerun instant, je me suis demandé si ce n'était pas toi sur la photo.
Mais... non : si j'en crois les (trop) rares images qu'on peut trouver de toi, tu dois avoir la hanche plus gironde et le teint moins pâle.
Et puis y'a pas la frange !
Et puis la méridionale que tu est n'aurait peut-être pas l'idée de poser dans de telles conditions !
;o)))
'fin moi, Jdissa...
Oui c'est sur qu'il faut être un peu barge, ou suédois, ou bien canadien...pour poser dans de telles conditions...méridionale et gironde, c'est pas incompatible.
Supprimer:-)))
Tsiii comment peut on te confondre avec cette créature… tu es bien plus belle !…
Supprimerrhoo ça c'est trop gentil. Elle est pas mal quand même, cette réfrigérée en une-pièce...
SupprimerMais c'est vrai que je suis beeaaauccooouup plus belle ! lol
Et moi qui n'est encore rien (ou presque) préparé... moi qui devient de plus en plus allergique aux courses folles! Et bien, on se débrouillera, on mettra des paillettes et des rubans, des sourires et des bisous et puis on se mettra à quatre pattes pour jouer avec les enfants et ce sera un joyeux Noël!!
RépondreSupprimerJ'avoue que je ne prononce jamais le mot de Noël facilement avant le 1° décembre...là j'ai fait une exception pour ce billet, mais il m'en coûte vraiment.
SupprimerTu as raison, les plus belles joies de Noël sont celles qui ne coûtent pas un centime.
Je m'y emploie avec énergie chaque année.
Bizou Brizou
Tiens je suis en avance sur mon âge, tellement en avance que parfois je me demande si par un effet rotatif je ne retombe pas en adolescence... Encore quelques mois et je retomberai dans les bavoirs, mais si, mais si ];-D..
RépondreSupprimerToi tu as le pot, le temps glisse sur toi comme une savonnette sur un pain de glace !
C'est gentil, même si ce n'est pas fréquent de me voir comparée à un pain de glace...je serais plutôt du genre à la rompre...ou à la mettre dans mon verre de rosé pour le rendre bien frais !
SupprimerHistoire de te réchauffer une bise ça te va ? (NON y'a pas de faute de frappe m'enfin )!
SupprimerJe vois pas ce que tu veux dire ... ^^
SupprimerTout d'abord, la musique qui accompagne ce billet est juste superbe !
RépondreSupprimerJe suis moi aussi décalée, hélas, et le marketing n'y est pour rien : j'ai une rhinite allergique, le genre de problème de santé qui survient au printemps ! Mes sinus ne sont pas au courant, ils ont dû regarder je ne sais quelle publicité sans mon consentement.
Sur ce, je te souhaite un bon week-end, je prépare activement la rentrée scolaire 2015 !
Je nourris une passion pour les études de Fernando Sor, un génie un peu méconnu du grand public...
SupprimerMoi aussi, d'une certaine manière je prépare activement ma rentrée 2015 qui pour la première fois de ma vie, ne sera pas scolaire...
Bisous chère Sharon, soigne toi bien. Tu me fais rire quand tu parles de tes sinus.
C'est devos qui m'a fait découvrir Sor ...!
SupprimerMoi j'ai sué sang et eau sur l'étude n° 5 et un jour j'ai entendu Devos la jouer comme qui rigole...j'étais dégoûtée ! lol
SupprimerJ'adore! Ton texte est si juste ! Mais c'est qu'à force on perd son sens critique et on ne s'en aperçoit plus! J'aime aussi ta conclusion pleine d'humour.
RépondreSupprimerHeureusement que Celestoche est la pour ramener un peu de sens critique en ce monde égaré...
SupprimerNon je plaisaaaaaante!!!
Mais ne vaut-il pas mieux en rire, finalement ?
Dans mes bras ma copine de récré ! (au moins la récré n'est ni en retard ni en avance) ! Les fournitures scolaires en août m'ont toujours déprimée mais là, parler d'Halloween dès septembre et de Noël dès octobre, trop c'est trop ! Comme toi, je commence à entrer "dedans" vers le 6 décembre, jour de la Saint Nicolas, même si pour des questions matérielles, je commence quelques cadeaux mi-novembre (d'ailleurs faut que je m'y mette) mais là suis en retard et je rechigne, je chouine, ça m'agace le consumérisme de masse !
RépondreSupprimerTon humour et tes jeux de mots vont bien à ta fesse alerte !
Bises et bon week-end :)
Je savais que tu serais d'accord avec moi, miss !
SupprimerNon mais c'est vrai quoi...l'an dernier j'ai carrément vu un vendeur de muguet qui essayait de fourguer ses clochettes le 28 avril. Il était en train de se faire houspiller par une petite vieille qui lui agitait son parapluie sous le nez d'un air menaçant, en criant que le muguet, ça portait malheur de le donner avant le premier mai...
Bisous et très bon weekend.
Vrai qu'on doit maintenant anticiper nos dépenses alors que nos rentrées sont dans le doute le plus absolu... Les maillots s'essaient sur une peau laiteuse et aux poils hérissés de froid - il en faut, de l'imagination, pour se trouver sexy ainsi, ou simplement "naïade de charme"...Et le père Noël prendra ses commandes en maillot, lui aussi, devant un daïkiri de trop sur une plage qui sait où - il n'a pas de soucis de transport, lui:
RépondreSupprimerLe père Noël porte des noms bizarres , Vinci, LVMH, l'oreal, sanofi, accor...
SupprimerSa plage de je ne sais où ressemble fort a un paradis fiscal.
Mais les enfants ont toujours besoin de rêver, et on leur casse un peu leur rêve de nos jours.
Bises célestes
Noël en maillot de bain c'est pas mal avec une bonne cheminée. ;-)
RépondreSupprimerJ'ai souvenir que la rentrée des classes s'effectuait bien plus tard lorsque j'étais mouflet mais on avait pas du tout de vacances à la Toussaint. Mes meilleures vacances datent de 1968 de mai à fin septembre dates approximatives ou le collège fut fermé, j'ai même obtenu mon certificat d’études cette année-là.
(Avant on avait les chiffres du loto ici maintenant c'est les lettres )
Mais pour parler du con qui se mérite (j'm'est trompé ?) à quand les cartables qui servent de bouée l'été ?
Bon je sors comme dirait le Mind ! :D
En voilà une idée qu'elle est bonne, Choupi !
SupprimerTu serais redoutable chez les creatifs.
Aaaahh....mai 68...bon j'étais au ce2, je me souviens vaguement de treeeeees looooongues vacances, mais je n'aurais su dire pourquoi...tout ce que je me rappelle, c'est ma mère qui disait " O mon dieu!" Et mon père qui disait " on les a eus..."...lol
Noël en maillot de bain.... Pourquoi diable ces dépenses inutiles, ça ne tient pas chaud un maillot de bain, alors pourquoi en mettre un!
SupprimerRien ne tient plus chaud que les bras de l'être aimé,.... et le maillot de bain devient alors vite encombrant.
Ti bacio forte
wouaou, muy caliente !
SupprimerIl a le feu à la cheminée on dirait : :D
SupprimerJe te laisse l'entière responsabilité de cette assertion, mon cher Jean-Charles.
Supprimer:-DDD
Oui tant qu'on ne parle que d'assertion j'en assume l'entière responsabilité
SupprimerEt de quoi d'autre? ;-)
SupprimerCe qui me frappe à la (re)lecture de ton billet c'est que cette propension à vouloir tout anticiper n'est qu'à courte vue et pour des aspects futilissimes. Certains seraient bien inspirés d'anticiper un peu sur les conséquences de la course folle à laquelle notre société occidentale se livre, engloutissant gloutonnement les ressources qui, si l'on en croit les scientifiques de tout poil viendront bientôt à manquer. Mais ça, c'est trop loin pour y penser…
RépondreSupprimerLe futur n'intéresse que lorsqu'il est à portée de main, tentateur comme un paquet de fraises tagada.
[je te prie d'excuser mon côté sérieux, un peu en décalage de l'aspect faussement léger de ton billet]
Toute ma compassion envers la pauv'dame qui a dû bien se geler les miches (et pas que) pour cette photo.
Mais tu sais, mon cher Pierre, tu le dis fort bien: mon billet est faussement Léger. En réalité, je dénonce cette volonté acharnée de lobotomisation navrante des consommateurs et le miroir aux alouettes du " toujours plus" qui fait la base de la consommation à outrance et surtout non réfléchi.
SupprimerEn résumé, je me dépêche d'en rire de peur d'être obligée d'en pleurer.
Je vois que tu soulignes aussi une de mes rares petites faiblesses pour un produit bien chimique et bien dégoûtant : les fraises tagada, c'est mon p´tit péché mignon. Que celui qui n'a jamais mangé de bonbecs me jette la première pierre, Pierre.
Bises gourmandes
Ce n'est pas moi qui jetterai une pierre à une femme, fut-elle adultère (ne voir ici qu'une allusion chansonnière…) ou adulfraise. J'ai, je le confesse, moi z-aussi une indéniable sympathie gustative pour ces délicieuses confiseries dégueulassement chimiques.
SupprimerBises sucrées
Adulfraise, trop bien !
SupprimerExcellente référence culturelle au grand Georges. J'apprécie, à l'ère de Nabila et de Ribery, que certains grands noms des arts s'est des lettres soient toujours à leur place dans le panthéon portatif des gens que j'apprécie. ( ce qui me permet, au passage d'écrire une magnifique epanadiplose )
Bises pédantes mais j'assume
S'il me serait difficile de ne pas savoir qui est Nabila, hélas, en revanche j'ai des doutes sur l'identité de Ribery. Un footeux, crois-je savoir, sans pouvoir ajouter quoi que ce soit à son sujet. Mais à te lire je pense saisir qu'il n'est pas nécessaire que je fasse des recherches poussées sur ses talents de fin lettré ;)
SupprimerPar contre, ne voulant pas me satisfaire de mon ignorance, je voulu en savoir plus sur l'épanadiplose… et j'ai compris que celle-ci n'est pas des plus faciles à manier.
Pour le grand Georges, que veux-tu, il a réussi à rendre presque inséparables certains mots, qui ainsi s'associent automatiquement dans l'esprit tout en suscitant un plaisir semblable à celui d'un bonbon fondant.
Bises épanadiplosées
Comment tu ne connais pas le grand philosophe du XX eme siècle, Franck Ribery ?
SupprimerJ'aime ce que tu dis de Georges.
Est-ce bien celui qui avait écrit:
SupprimerAh Zaïa Zaïa Zaïa......
Jean Charles va encore dire que tu es chaud comme la braise !
SupprimerBravo, bravo !!! J'adhère pleinement (encore que pour les cadeaux de Noël, j'ai tendance à butiner tout au long de l'année)
RépondreSupprimerChacun devraitpouvoir acheter ses cadeaux tout au long de l'année, et pas dans des dates imposées par la mode commerciale. C'est surtout cela qui est insupportable. Ne plus pouvoir trouver une déco de Noël alors que la fête n'est pas encore passée, c'est très frustrant.
SupprimerBisous Martine
Bravo pour ce texte et sa recherche. Voici une façon subtile de décrier le trop-plein qui déborde de la hotte du père noël, ce dévoyé au service du con, sot, mateur que beaucoup deviennent, aveuglés par toutes les chimères publicitaires sans même pourtant parvenir à être heureux. N'oublions pas que le marketing est de créer un manque permanent, pour alimenter des ventes permanentes.
RépondreSupprimerLorsque mon billet débarquera sur le sujet, je crains que j'ôterai toute forme de poésie, et n'en garderai plus que l'image de cette période : une trivialité sans nom.
Ah merci cher ami d'avoir passé la barrière des simples lecteurs pour me laisser votre petit grain de sel. Je vous souhaite la bienvenue.Et je suis évidemment d'accord avec vous. Quelle trivialité, cette main-mise des marchands du temple sur lelire arbitre des gens.
Supprimer"Con, sot, mateur" c'est tout simplement génial et criant de vérité !
Je vous embrasse
Les décomptes de noel ont été fixés il y a 3 semaines !! Heureusement elles ne s'allumeront que le 1er décembre :-)
RépondreSupprimerLes enfants sont intenables ...
Bises Célestine
Parlons-en des enfants...faire classe à partir de lundi va tenir de l'exploit. Parvenir à les faire s'intéreser à la grammaire et au calcul, alors que leurs neurones sont complètement absorbés par le clinquant et le futile de leur liste virtuelle de cadeaux au père noël, c'est mission impossible...
SupprimerLes décorations pas les décomptes (zut ce téléphone )
RépondreSupprimerQuoi que...décompte, compte, logique comptable, mercantilisme, compte à rebours, calendrier de l'avent, excitation qui monte...tout se tient...ton étélphone n'est pas si bête !
SupprimerBises Valentyne
Il me fait un bien énorme ton billet, Célestine, je déteste de plus en plus ce décalage du temps et ces déballages mercantiles. Ca fait marcher le commerce, dit-on, mais tu as raison, il n'est plus possible d'acheter des boules de Noël une semaine avant : y'en a plus ! On est passé au "Blanc" !
RépondreSupprimerBientôt, il faudra acheter la Dinde à Pâques, le gigot d'agneau à Noël, la galette à la Toussaint et congeler le tout...
A ce train-là, on retombera forcément sur nos pattes aux bonnes dates ! Faut garder l'espoir !
Bon dimanche et gros bisous
Tu as tout dit ! C'est exactement ça. Le grand n'importe quoi.
SupprimerAlors oui, comment lutter ? voilà une question presque philosophique...il serait temps que l'on se la pose en masse. Pour l'instant, le mouvement n'en est qu'à son début.Mais ne perdons pas espoir, en effet !
bisous et bon dimanche à toi
par ici saint Nicolas vient d'arriver, c'est dans les temps, il ne lui reste plus tout à fait deux semaines pour préparer sa tournée des enfants sages et de leur cheminée
RépondreSupprimer(je ne sais pas ce qui est prévu pour les nombreux enfants sans cheminée ;-))
mais tu as entièrement raison, voir des cartables dans les étalages de juillet, ça me démoralise, on n'a pas le temps de se déconnecter ;-)
Ah mais carrément ! démoralisant au possible...
SupprimerJe ressens souvent ça comme une sorte de fuite en avant. A l'école, dès le mois de mars, on n'est déjà plus dans l'année scolaire actuelle, mais on est obligé de se projeter sur la suivante ( effectifs, inscriptions, nominations, commandes) c'est épuisant...
;-)
Bien sur nous sommes consumophages, toujours à fond de train, courrons, courrons, qui sait qui va nous rattraper ?
RépondreSupprimerLe lundi achevé annonce déjà la fin de la semaine,
En juillet voici le calepin pour noter les rendez vous de l’an prochain. Et surtout bien penser à prendre la location des vacances d’hiver.
Et ce temps que nous chronométrons il sait sournoisement si bien élaguer les ailes de nos rêves.
A mon corps défendant je participe de cet état de fait,
Et je pense à ce proverbe chinois
« Les gens heureux n'ont pas besoin de se presser ».
Sommes nous donc si malheureux pour être si boulimiques de corne d’abondance ?
Heureusement il a des Célestine qui remettent les pendules à l’heure et des Fernando Sor qui nous charment avec leur guitare...
B♥♥♥
C'est bien vu , Jak. Et je retiens le proverbe chinois qui deviendra ma devise dans quelques mois, sans doute.
SupprimerMerci pour tes compliments. me mettre sur le même plan que Fernandoo Sor, c'est tout bonnement exagéré !
Bisous émus
Il faut admettre que tout n'est pas si négatif dans ces longues approches d'avant les fêtes. Il est possible pour les acheteurs de cadeaux à dates fixes, d'éviter la dernière nocturne avant Noël...
RépondreSupprimerPar contre, il y a une autre angoisse qui pointe son nez, plus prégnante si possible que de savoir s'il faut ou non céder aux demandes incessantes du petit dernier de 8 ans qui réclame le tout dernier
Iphone si intensément qu'il y a fort à parier qu'il en reçoive deux ou trois par l'entremise de Tati Mimi et Mamie glagla. Et là, ce serait gâcher le travail des enfants du quart-monde.
Non, je veux parler de la démarche angoissante de devoir accorder tout le monde pour organiser le repas de Noël...
Heureusement, du haut de son paradis des humoristes, François Silvant veille et nous donne le mode d'emploi:
https://www.youtube.com/watch?v=wD4HlssbdLs
Ti Bacio Sorellita
Eh bien voilà un sketch qui semble avoir été écrit pour illustrer mon billet !
SupprimerJe ne te connaissais pas ce digne compatriote (enfin je pense au vu de l'accent) mais il vaut son pesant de chocolat suisse.
Et le titre de mon billet est du coup facile à mettre en oeuvre.
Molto baci.
Il y a des sketchs où ce serait plutôt en bouteilles de Lavaux qu'il faudrait l'étalonner...
SupprimerPour avoir roulé bourré, Il fut condamné à des travaux d'utilité publique. Outre qu'il avait été dans une maison de retraite (dont il a tiré quelques sketchs), il avait fait des spots publicitaires sur..... l'alcool au volant.
Ca vaut le coup de lui rendre quelques petites visites...
Bacioli Ragazza
j'irai ^^.
Supprimerpersonnellement j'applique un vieux dicton " avant l'heure c'est pas l'heure, après l'heure c'est plus l'heure"...dans mon métier de surineur c'est obligatoire.
RépondreSupprimerTout a la pointe de l'épée, en quelque sorte !
SupprimerN'empeche, si tu veux trouver des billets pas chers (je parle pas de blog!) t'as interet désormais à t'y prendre 3 ou 4 mois à l'avance ou ... au tout dernier moment !
RépondreSupprimerEtre prévoyant ET réactif sont finalement les traits de caractères utiles du consumophage comme dirait Jak !
C'est vrai, je suis assez contente d'avoir eu mes billets pour aller voir Alexandre Astier a l'Olympia le ... 12 septembre 2015 ! Mais je ne sais pas pourquoi, quelque chose me dit que ce n'était pas exactement le sujet de mon billet ( de blog ) tu chercherais pas a m'embrouiller là, profitant de mon cerveau vaseux du dimanche matin de celle qui a fait la teuf le samedi soir ?
Supprimer;-))) kiss céleste
J'arrive pas à me décider de savoir si c'est gratifiant ou pas d'arriver à t'embrouiller !! ;)
SupprimerBises de l'autre S
Il faut juste que tu te regardes dans le miroir: si tu as la banane, c'est que c'était gratifiant.
Supprimer^^
Changement de registre, ça décoiffe ! les derniers textes que j'ai lu étaient oniriques et le tien est en plein dans la réalité, quelle verve ! et pourtant les mots sont absolument invisibles sans parler de la nuit du tout, une vraie réussite. j'adore.
RépondreSupprimerJe me suis dit que le sujet allait inciter les rêveurs à faire dans l'onirique, alors j'ai pris le contrepied.
SupprimerRavie que mon texte t'ait plu. Et bienvenue chez moi.
Bises étoilées.
Copier-coller de ma réponse sur mon blog : J'ai d'abord écrit le texte avant de rechercher l'illustration, mais je connais ces charmants chats volants depuis des années, il s'agit de petits romans pour les enfants. Ici : http://www.decitre.fr/rechercher/result/?q=les+chats+volants&search-scope=0
RépondreSupprimerC'est gentil, Martine, mais tu sais je serais allée voir ta réponse, je retourne toujours sur les lieux ou j'ai posé une question...
SupprimerJe ne connaissais pas du tout cette série pour enfant, et pourtant j'en ai vu défiler des bouquins dans ma carrière !
Bises célestes
le truc qui m'irrite le plus , cette frénésie des achats , des bons plans , des toujours avant les autres , ça me gave
RépondreSupprimerJe voudrais passer direct en Janvier , pas de guirlandes , pas de flocons , hop , on saute en prenant son élan !
nous semblons si nombreux à ne plus supporter cela , mais comment lutter ?
On en arrive un simple constat , beaucoup de gens deviennent tristes et mélancoliques au moment des fêtes , drôle de monde
gardons le sourire quand même !
bravo pour ce texte qui parle à tous je crois
bises
Oh comme je comprends ce que tu dis, chère Jeanne...Cette espèce de mélancolie qui me prend aux alentours de Noël pour ne plus me lâcher kusqu'au six janvier, c'est le décalage que je ressens entre les aspirations profondes de la fête, famille, bonheur, yeux des enfants qui brillent...avec la triste réalité commerciale qui m'indispose de plus en plus.
SupprimerComment lutter ? en inventant une autre façon d'être , sans doute...Ne pas céder aux sirènes, aux modes, au "faire comme tout le monde". Refuser les conventions. Privilégier les êtres aux choses...
Pas facile mais comme tu le dis gardons espoir.
N'oublie pas de signer non plus ta convention obsèques ! ;-)
RépondreSupprimerJ'adore ton côté pragmatique en toutes circonstances...
SupprimerBises
;-)
Décidément je n'arrive qu'à grand peine à déposer un commentaire. Deux fois que je me creuse la cervelle pour ne pas pouvoir publier ensuite. Oh madre mia ! :D j'ai dû refaire démarrer l'ordi. J'ai dû me connecter à Google qui n'a pas tenu compte du message que j'avais ecrit. J'aurais dû m'y prendre plus tôt ! Tu as donc raison et le ciel adage aussi qui dit que... Qui dit quoi au juste ? " l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt " ? Comme si javais eu le temps de faire la grasse matinée dans mes jeunes années ! Alors maintenant, hein ? Bises je publie et vais de ce pas vérifier si quelqu'un d'autre a mis des bâtons dans mes roues !
RépondreSupprimerLe VIEL pas le ciel adage !!!!
RépondreSupprimerEh bien, chère mariejo, c'est le parcours du combattant pour venir chez moi...Mais tu as bravé les épreuves avec courage. Et je t'en remercie ! Je t'ai rajoutée illico à mon totem.
SupprimerQuand on me dit que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, je réponds toujours "la moitié du monde seulement. L'autre moitié est à ceux qui se couchent tard..."
Bises et au plaisir de te revoir.
Bisous du dimanche soir et bonne semaine chère Célestine :-)
RépondreSupprimerMerci de ton petit passage du soir, douce Marie.Je t'embrasse de même.
Supprimerahhh L'étude 5 de Sor, au programme de mon prochain morceau ! En ce moment c'est la valse 3 que je travaille un bonheur!
RépondreSupprimerTu vois perso c'est la musique qui me sort de ce mercantilisme , ton Sor tombe à pic.
Je ris au nez et à la barbe du monstrueux gigantisssime Père No en plastoc déjà en place sur notre grande place de cette ville (honnêtement le tree de Marc Arthy -orthographe- était bien plus classe!) . Il est un peu ridicule tout emmitouflé : on se ballade en bras de chemise, hier on se baignait et lui il a est là , il attend... demain sans doute il sera taggué et vandalisé. Bah oui hier on se baignait c'était magique mais on a du aller au fond de la calanque , car juste devant, l'eau était gavée de déchets. Ca hier je n'en ai pas parlé, je n'ai voulu garder que le meilleur et oublier ce petit haut le cœur. On consomme et tout fini dans la flotte car on jette ... Bon sinon, ça va hein! Merci pour ce joli billet et bonne année ;)
Mon billet te rend lyrique et pasionaria...mais tu as raison, les choses s'entrechoquent dans l'actualité, et le temps s'en moque. Hier j'ai pris le café sur ma terrasse et j'avais presque chaud.
SupprimerJe t'embrasse et joyeuses pâques. ^^
Il y a quelque chose qu'il ne faudrait quand même pas tarder à revoir dans toute cette histoire assez lamentable d'une certaine perception de la vie et des valeurs les plus essentielles, sans parler de l'immense perte de la tradition judéo-chrétienne qui soutenait la France catholique jusqu'à il y a peu encore, c'est l'impossibilité actuelle dans laquelle nous sommes de trouver le moindre Oeuf de Pâques, ou la plus petite Poule En Chocolat, alors que Naissance du Sauveur de l'Humanité et la Résurrection promise à Pâques, à l'instar des promesses de nos saint hommes politiques, sont absolument insérables.
RépondreSupprimerEt moi je dis que quand une société en est là... il y a du souci à se faire....
C'est la décadence en effet. Le délitement de la fille aînée de l'église.
SupprimerJe ne sais pas si on s'en remettra un jour.
Ouep.
Il paraitrait que la fille aînée de l'Eglise soit devenue le cadet de ses soucis. Alors, évidemment, ça peut expliquer des choses...
Supprimerhé hé !elle est excellente, mon Bof !
SupprimerRavi que tu la trouves excellente. Cependant, pas d'exagération et une bonne correction de l'accordation des temps ( je sais pas trop si on dit comme ça, remarque ), mais un gros week end m'a creve ( r ).
SupprimerQu'est-ce qu'ils ont tes temps ? ils sont très bien accordés !
SupprimerRemets toi de ton week-end, mon petit Bof !
Célestoche est là avec sa baguette magique ... lol
j'adore noël, j'adore me souvenir de cette messe de minuit partagée avec ma grand mère nous gavant en douce de l'oeil vigilant de notre mère de pastilles valda, j'adore les rue illuminées et les guirlandes dégoulinantes, les tables bien mises et les dindes bien cuites! j'adore les paquets éventrés par des petits et des grands bouffis d'une nuit trop courte, j'adore l'odeur des clémentines épluchées autour des assiettes pas débarrassées et des liqueurs remisées et dé-remisées d'une année sur l'autre pour la belle occasion, j'adore les tontons et les tatas qui s'efforcent et jouent aux jeux de société pour faire plaisir à la marmaille, j'adore papou qui s'endort au bout de la table la serviette damassée coincée dans le col de chemise... j'adore la vaisselles du dimanche et les verres à pieds empilés sur le bord de l'évier... j'adore...! si bien que j'en oublie toute l'effervescence commerciale de l'avant et de l'avent... si bien que chaque année je cours 2 jours avant chercher le cadeau pour tante irma, et ne trouve pas celui pour tonton jules... parce que moi je mets toujours les boeufs après la charrue... il faut que je coche noël avant la toussaint c'est ça ? ah ! mince... je ne vais pas pouvoir, c'est au dessus de mes forces ça !
RépondreSupprimerHey, Mamou, quel plaidoyer pour Noel ! C'est magnifique.
SupprimerEt attention, je n'ai pas dit que je n'aimais pas Noël. J'ai juste dit que Noël, c'était le 25 décembre.
Bisous enguirlandés ^^
je m'emballe, je m'embrase... et m'efforce de ne pas penser à cette société de consommation qui nous entraîne malgré nous dans ce tourbillon... à tel point vois-tu : cette fichue fée volante que je n'ai pas achetée fin août pour ma petite margot, vais-je la trouver fin novembre ? et ben pas sûr ! sacré piège n'est ce pas ? quel engrenage sais tu ? tout ce que je déteste, tout ce que je n'approuve pas...
RépondreSupprimerAh chère mamou, ma fille chérie porte le même prénom que ta petite fée...
SupprimerVa donc voir ICI ce que je t'ai trouvé!
la fée internet permet de rattraper le coup, comme tu vois !
bisous
merci tout plein...
SupprimerJ'ai vécu très longtemps en regardant toujours devant moi, devançant d'une large coudée ceux qui me faisaient la gentillesse d'entrer dans ma boutique ! Mari pâtissier, il fallait toujours penser à demain quand ce n'était pas à la semaine ou au mois d'après. Les carnets de commande chauffés à blanc, me rappelaient que je n'avais pas le temps de regarder derrière moi ! Juste pour me souvenir des mauvais payeurs qui, eux, prenaient tout leur temps ! :D Fini maintenant, je ne mets plus de montre que pour habiller mon poignet les rares fois où je sors "dans le monde". Alors, je m'en fiche comme de l'An quarante des saisons et des modes... je ne sais même plus quel jour est Noël. Je m'en occuperai dans quelques temps puisque c'est moi qui reçois la petite famille et qu'il ne faudra pas oublier les petits souliers du petit Clément. Bisous. J'ai enfin réussi à écrire un truc ici, sans planter mon ordi ! youpi !
RépondreSupprimerJe ne dirai qu'un mot: youpi !
SupprimerEt tu as raison, prévoir c'est important quand on fait du commerce. C'est pourquoi il est insupportable de ne plus trouver de chocolats trois jours avant Noël. Ils auraient dû prévoir les stocks...
Bises endormies...
;-)