10 septembre 2013

La pierre

Photo empruntée à mon cher Alain X































La pierre est chauffée par le soleil. J' aime m'asseoir là quelques minutes, quand je le peux, pour respirer. Une pause méditative et méridienne. J'ai senti, avec mes petits cils vibratoires, l'imminence de l'automne. Pour d'autres, ce seraient leurs rhumatismes qui se réveilleraient. Moi, je sens, simplement,  les yeux fermés, l'odeur de chaque saison avec précision. L'air n'a jamais le même goût. Je n'ai pas de mots pour décrire la saveur de celui de septembre, quand les ombres s'allongent et que les matins fraîchissent.

Aujourd'hui, sur la pierre, je me suis penchée sur ma vie, comme accoudée à un balcon sur la mer. Les tempêtes des derniers mois se sont apaisées. Je ressens comme un grand calme puissant. Le tumulte s'est tu.
Désormais, mes trois enfants sont devenus trois prénoms qui illuminent à intervalles réguliers l'écran de mon  téléphone et font battre mon coeur.
C'est mon dernier fils, à la voix si douce "Tout va bien, Moune! Ne t'inquiète pas. Je t'aime."... Et celle, grave et profonde de mon fils aîné " Salut Mum! comment tu vas? Ca fait un p'tit bout d'temps! " Et puis... "Euh, coucou ma p'tite maman, il me faudrait un peu d'argent..."ma prunelle, ma libellule, mon américaine envolée si loin...
Quelques mots, un sourire et je repars d'un pas léger, remplir ce grand vide qu'ils ont laissé, petit à petit, à force de projets, de caps, de déménagements, de réussites, de voyages d'études, de faux retours, de vrais départs...A force de grandir.
A force de temps. A force de vie.

Je le savais, depuis le début,  en regardant leurs petits bras blancs et doux et parfumés  dans leurs langes qu'ils me feraient ce coup-là. Je ne suis pas triste. Juste abasourdie que cela soit venu si vite. En un éclair. En un éternuement. 

 Je vous ai tant aimés, mes bébés! Mon coeur est tout gonflé de ce doux et amer sentiment du devoir accompli. J'essuie mes yeux de lapin myxomatosé par l'ambroisie. Mais non, je ne pleure pas!

J'ai encore mille vies à vivre, tant de projets, tant de bonheurs à découvrir, tant de saisons devant moi.
Tant d'amour à donner. Tant de rêves. Et le ciel est si bleu. Et je suis si bien entourée.

Un lézard s'est posé un instant sur la pierre. Il m'a semblé qu'il me souriait. Il ne sait pas, lui, ce que vit le coeur d'une mère.








159 commentaires:

  1. *glups*

    Oui, ça file, ça file bien trop vite... On aimerait que le temps prenne le temps de lézarder !

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  2. Et oui,la roue tourne et au seuil de l'hiver les rhumatismes viennent s'ajouter aux odeurs (l'un n'empêche pas l'autre crois en mon expérience). C'est, tu le sais comme moi, "l'ordre naturel des choses"...Tiens la journée s'annonce morose, je part dans les bois.
    bizzzz

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    1. Remarque, les balades dans les bois, ça protégé des rhumatismes, non?
      L'ordre naturel des choses fait beaucoup parler de lui ces temps ci. Une pensée pour notre ami commun...^^

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  3. Pour moi la roue a déjà fait deux tours, ce sont mes deux petits fils qui dans peu de temps vont me jouer un sal tour, celui de devenir "archipapi" ah les sales gosses...

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    1. Oh les coquins, ils ne s'arrêteront donc jamais de grandir, de croître et d'embellir et de se reproduire...

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  4. On le sait , mais faut mieux pas y penser quand on mets dans a gigoteuse leurs petites jambes , quand on vérifie deux fois que le doudou est bien dans le sac avant de les emmener à la crèche ..
    Se séparer , mais garder le lien en permanence tout de même , par nécessite
    J'adore les " t'inquiète pas maman " de mes enfants , le jour où se sont eux qui sont nous rassurent , ils ont tout compris
    Tu as plein de choses à vivre , oui , bien sur , et tu sauras les vivre intensément
    Dans un an , il n'est restera plus qu'une ... Une étape à vivre pour elle
    ç
    Je ne pensais pas non plus que ça irai si vite
    la maison sera un peu grande , mais certains jours , bien remplie quand même
    bises tendres

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    1. Nous avons les mêmes valeurs, ma chère Jeanne. Positives et tournées vers l'avenir, les bouffées de nostalgie ne durent que le temps de se rappeler que la vie est la, simple et tranquille, et qu'elle nous attend...belle comme jamais.
      Je t'embrasse.

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  5. séquence émotion, tendresse assurée ☺☺☺☺
    Fiston est à moitié parti...
    très beau texte qui me touche!
    je t'embrasse ♥

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    1. A moitié parti? Tu veux dire que sa tête est restée accrochée quelque part a la maison? Lol

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    2. hihi ☺☺☺ la moitié de la semaine chez son amoureuse et l'autre moitié chez nous
      Le WE tous les 2 chez nous pour sortir avec les copains de Fiston
      bisous ♥♥

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    3. Formule transitoire, sans doute...un jour, ils auront un nid à eux, c'est " l'ordre naturel des choses..."

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  6. Tu m'as évoqué Gibran...

    Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
    Parlez-nous des Enfants.
    Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
    Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,
    Ils viennent à travers vous mais non de vous.
    Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

    Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
    Car ils ont leurs propres pensées.
    Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
    Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
    pas même dans vos rêves.
    Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux,
    mais ne tentez pas de les faire comme vous.
    Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.

    Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
    L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance
    pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
    Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie;
    Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.

    (extrait du recueil Le Prophète)

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    1. C'est un magnifique texte. Les hommes ne peuvent tout a fait se rendre compte de ce que les femmes éprouvent, c'est indicible, et l'arrachement a quelque chose d'organique, mais dans l'ordre naturel des choses, peut être cela leur permet-il d'avoir le recul nécessaire pour contrebalancer le surplus d'affects de leurs compagnes.
      Finalement, le monde serait bien fait...

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    2. Peut-être ?
      Mais alors quel manque !

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    3. Heureusement qu'on est là pour vous raconter...
      Et je ne suis pas sûre que les hommes endureraient tout ce qu'il faut endurer pour ne pas vivre ce manque...

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  7. ... et attends l'art d'être grand-mère ! ;-)

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    1. Je n'en doute pas le moins du monde. Mais je ne suis pas pressée! Je vais goûter le moment intermédiaire entre ma mission de mère et celle de grand mère...

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    1. Bien sur, c'est émouvant. Mais pas triste. Le maelström de sentiments que l'on éprouve: fierté, nostalgie, émotion, inquiétude, est normal, c'est un bouleversement.
      Je me suis fait pleurer aussi, mais cela m'a permis d'extérioriser. Et cela fait un bien fou.

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    2. Je ne suis pas une "pleureuse d'eau, ris ! gyne ", et bien sûr c'est pas de la tristesse, ça c'est la vie ! Apprendre à ouvrir les bras pour laisser les petits quitter le nid ... c'est plutôt quand on est touché par autre chose ( en l'occurrence de triste) et qu'à cela s'ajoute le hasard et le bonheur de la lecture d'un beau texte de septembre et de passage, aux accents vécus et partagés ...l'émotion arrive, immédiate et belle.

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    3. Oui, je comprends...je sais que tu vis quelque chose de triste et de pas facile en ce moment.
      De tout cœur avec toi, et désolée d'avoir été la goutte d'eau qui a fait déborder ton joli vase.

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    4. J'aime les ors qui débordent du vase ... sourire
      Je t'enrose, soeur.

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  9. Oups, je n'aurais pas du te lire ce matin ... Mes 2 grands sont chacun sur 2 continents différents et ce jusqu'à Noel, le petit dernier s'en ira à la fin de l'année scolaire. Et même si on se prépare, si on le sait, si l'on est fier et heureux de les voir s'envoler, il y a régulièrement une petite boule dans la gorge ou dans le creux de l'estomac, une toute petite boule ....

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    1. Oh. MS c'est merveilleux de te voir par ici, je suis si heureuse. Tes numéros ont bien tracé leur chemin, et tu peux être fière. Cela n'empêche pas d'avoir mal, mais juste ce qu'il faut: pas assez, cela ressemble a de l'indifference ou de l'egoisme, trop, on les culpabilise. Il faut qu'ils nous sentent heureuse qu'ils soient heureux, si l'on veut qu'ils aient, a leur tour, envie d'avoir des enfants et de les voir grandir. À trop leur montrer la souffrance de l'arrachement, on devient contre-productif.
      Je t'embrasse fort.

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    2. Je passe régulièrement, mais en silence ...
      Ils savent ma fierté de les voir avancer et e leurs choix. Ils savent à quelle point je suis heureuse pour eux.
      Le départ me fait mal, après tout va bien ... et tu sais quoi, ils suivent l'exemple de leurs parents ! Nous sommes tous les 2 partis à l'étranger, mon mari à 18 ans et moi à 17 ans :)

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    3. C'est vrai, à l'époque, on ne se demandait pas si nos parents avaient le blues...

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  10. ...Emue de bon matin... je suis en train de pleurer (pas de tristesse) ma chère Célestine..voilà tu sais si bien dire la vie, les choses, les émotions, les ressentis.. bouleversée par ces instants déjà vécus... et être la mamy de mes trois p'tits gars, tu verras, c'est magique !... que j'aime ton écriture ! magnifique... tu exprimes si bien la joie, les petits riens, le grand tout ...les chemins.. ! merci pour cela. Surtout ne change pas !!
    Bonne journée.
    Den

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    1. J'entends souvent cette phrase: " ne change pas" parfois je me demande pourquoi je changerais...change-t-on vraiment ? On ne change pas, comme dit la chanson de Céline.
      E tous cas, merci pour tes mots, Den. Eux aussi ils sont vrais. Et l'émotion que tu as ressentie est encore palpable.

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  11. Les miens aussi ont grandi trop vite! Il y a bien longtemps qu'ils ont quitté le nid et que j'ai commencé une nouvelle vie! Une belle vie ! Aujourd'hui j'ai 4 petits fils qui à leur tour grandissent trop vite!! Ainsi va la vie:-)!

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    1. Je t'admire souvent de t'occuper si bien de tes petits enfants.
      Je ne sais pas si je saurai le faire, ni surtout si j'en aurai l'envie. Mais on ne sait rien à l'avance... Autant profiter de l'instant sans se poser trop de questions...

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  12. Et merci pour cette musique que j'adore!

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    1. Judicieusement choisie pour taquiner les glandes lacrymales, n'est-ce pas mammilou?
      Mais parfois, ça me fait du bien de laisser couler quelques larmes.

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  13. Et ce matin, en lisant Célestine, j'ai eu les larmes aux yeux , aux yeux de mère.

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    1. Et ce soir, pour consoler Hélène, je lui adresse mon plus beau sourire.

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  14. il y a skype aussi.....
    c'est génial ces rendez-vous visuels de Mamicrouk avec les jumeaux facétieux ...et leurs parents
    avec les deux autres ,téléphone aussi , ils ont bien avancé depuis leurs jeune-jeune âge.. , je suis radieuse de tout ça ..même si les rencontres à plein bras sont relativement peu fréquentes , ce n'est pas grave , le lien est très puissant/
    tu parles de "balcon sur la mer" quel film magnifique!! je l'ai vu il y a quelques jours

    http://www.france3.fr/emissions/la-grande-soiree-cinema/videos
    /000814709_CAPP_PrsentationUnbalconsurlamer_040920131432_Au

    Bouleversant, justement sur l'enfance au loin..

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    1. Le départ des enfants, c'est comme la météo: ça fait partie des choses contre lesquelles on ne peut rien. Alors autant prendre les choses avec philosophie. Ce que tu fais admirablement bien...

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    2. Et le film est une merveille absolue.
      J'ai adoré.

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  15. C'est un beau texte d'automne, Célestine. Il contient tout ce que Septembre peut nous offrir. Il ne m'a pas fait pleurer, cependant. Et parfois je me demande si je suis bien normale ! Tu me fais sourire, tu me fais réfléchir, tu m'émeus, tu me surprends, tu éveilles ma curiosité, tu me donnes envie d'écrire, parfois. Alors, pardonne-moi, j'assume ne pas être "une femme qui pleure"....

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    1. Mais qu'aurait-je à te pardonner? C'est déjà énorme tout ce que les écrits te provoquent!
      On ne contrôle pas son caractère, on n'y peut rien.
      Je suis une femme qui pleure, mais je ris aussi beaucoup.
      Et j'assume mes forces et mes faiblesses...
      Je t'embrasse.

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  16. Un lézard ? Mais non, regarde bien. Y'a pas de lézard !

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  17. Skype.... MSN... G mail... ?
    La plus belle cam. c'est celle de ton cœur, quand tu imagines tes "bébés" et puis tu peux te repasser les film en boucle, en gommant les mauvais rushs à ta guise....

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    1. Tu as oublié face de bouc dans ta liste des technologies modernes.
      Et les mauvais rushes? Je vois pas du tout ce que tu veux dire! Mes enfants, ça n'a été QUE du bonheur!

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  18. ...

    hors le plaisir de la langue, sans cesse renouvelé, on se sent presque de trop...

    " Et l'homme, à la lisière d'un autre âge,
    Enfouit son visage
    Et se cache..."



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  19. Ouais, ça passe... Et tu découvres... ;o)

    C'est amusant car j'étais dans ce courant de réflexion il y a quelques minutes, de façon moins universelle et plus bassement terre à terre :
    Il y a trois jours c'était 2260 grammes de fragilité palpitant sur ma poitrine, avant-hier il faisait ses premiers tours de vélo, hier on lui achetait sa première mobylette, et aujourd'hui parce qu'il est bien plus proche du vendeur, on va lui déléguer l'achat d'une voiture...

    Plus dans ton ambiance, je ne sais faire mieux que reprendre les propos de Den, qui le dit si bien : "...tu sais si bien dire la vie, les choses, les émotions, les ressentis... que j'aime ton écriture ! magnifique... tu exprimes si bien la joie, les petits riens, le grand tout ...les chemins.. !"
    Merci Den !

    Et merci à Walrus de citer Khalil Gibran, qui nous rend si beaux et si grands !

    Le lézard ne sait pas ce que vit le coeur d'une mère. Un père le sait-il ?


    Merci, la fée ! :o)

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    1. Merci a toi de me comprendre si bien...

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    2. Ben tiens, suffit d'demander ! ;o))


      Enigme : le lézard sait-il ce que vit le coeur d'un père ?

      . . . . . . . . . . .


      Bon, Célestine, fais iech, faut qu'on s'explique !
      Avant de te connaître, je zombissais mornement, tranquille-peinard, j'prenais ma camomille tous les soirs et ç'aurait pu aller comme ça jusqu'à la fin des temps, même si c'est un peu long vers la fin.
      Depuis que je viens ici, j'ai du mal à respirer une fois sur deux, et le coeur qui fait les pieds au mur deux fois sur trois : tortionnaire !

      C'est dur de vivre avec toi !

      Mais qu'est-ce que c'est bôô ! . . . :o)))

      Bon.

      Binvoilàquoi...
      Euuuuuuhhhhhhhhhh . . .
      C'était le cardeur de délire de tontonCandide.

      Tu crois qu'c'est la camomille ? Hé ? Une ovaired'Oz ?

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    3. J'aime bien ton genre de délire, mon petit Candide...
      Attention a la came aumille...c'est traître!

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  20. Les choix s'imposent d'eux-mêmes. Je n'ai pas perdu mon fils de 34 ans, il est autiste, il est resté un enfant, adorable.
    Et je ne serai jamais grand-mère !
    Je n'en ressens ni tristesse, ni joie. Ainsi va la vie, et tous les cas de figure ont leurs bons côtés...

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    1. Une épreuve dont tu parles avec une grande pudeur et cela permet de relativiser: le lézard connait encore moins le cœur d'une mère comme toi, dont l'enfant est un ange égaré.
      Je t'embrasse.

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  21. Comme c'est beau ! tu écris merveilleusement bien .. chacun de tes mots me parle, si précisément, si sereinement .. moi aussi sais-tu j'aime m'asseoir sur la pierre chauffée, ou même simplement tenir dans mes mains des galets, des cailloux. Ils sont vivants, n'est-ce pas ?
    Moi aussi, trois enfants ... le dernier encore à la maison.
    Bien sûr qu'on sait quand ils sont bébé qu'un jour ils vont partir, qu'il y aura cette déchirure ... on se dit qu'on a le temps ...mais Dieu que le temps passe vite !
    Merci pour ce beau partage, Célestine ˙·٠•●♥❤

    PS le lézard te regardait, vraiment ? ici, dès qu'on en aperçoit un il se sauve ;-)

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    1. Merci Ambre. Tu sais, je crois qu'il y a quand même un fil invisible qui relie toutes les mères.
      Le contact avec la nature est apaisant, que ce soit les arbres, les pierres ou la mer...
      Je t'embrasse.

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  22. Quel beau poème relayé par Walrus! Non, ils ne nous appartiennent pas mais ils restent "mon tit gars" pour moi. Et maintenant, ce sont leurs fils qui ont pour but d' être plus grands que moi (déjà atteint pour l' aîné ...).
    L' automne, je le sens arriver à la lumière du matin dans le fond du champ.

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    1. Que j'aime que tu me parles de ton champ, Pierrot! Un jour peut être tu m'y emmèneras?
      ( c'est ce genre de projet qui me fais me sentir vivante et m'aide à passer les caps le cœur léger)

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    2. Hé hé ! Why not ??? Mais faut être bien sage !!

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    3. C'est quoi être bien sage? ;-)

      hi hi! bon je compte bien rendre la politesse à notre amie commune en allant la voir dans votre grand Nord...Alors, à l'occasion...

      Ce qui est sûr, c'est que je réalise souvent mes rêves,surtout quand ils sont réalisables, c'est même à ça que l'on me reconnaît...

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    4. Audiard n'est pas très loin :-D

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    5. Rhôôô! oui je me suis laissée influencer, que veux-tu...

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  23. J'aime ce billet car ton écriture n'y est pas trop travaillée, donc plus vraie, comme un visage non fardé. J'aime ce billet car je sens une profonde sincérité et aussi parce qu'il me parle, bien sûr, plongeant droit au fond de mon cœur.

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    1. Merci, Marie Madeleine, je sais ce que ces mots veulent dire pour toi. Tu me le dis depuis bien longtemps. Pourtant je ne travaille jamais ni plus ni moins mon écriture. Elle est différente simplement en fonction des sentiments qui m'agitent. Quand je parle de mes enfants je suis toujours comme ça. Simple et non fardée.mais je suis aussi terriblement moi même dans mes facéties et sous mon fard.
      Merci de ton passage.

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  24. J'aime quand tu écris comme ça.... (je rejoins ce que dis Marie-Madeleine), dans la vérité et le réel de tes ressentis, ton écriture est alors plus profonde, plus épaisse sans être lourde, plus appelante et touchant mieux à l'universel.

    Sur "le fond", (car c'est pour moi toujours l'essentiel) j'apprécie de lire : "Je le savais, depuis le début"
    La vie ne nous appartient pas, et encore moins celle de nos enfants. Le projet d'enfant n'est jamais un projet pour nous-mêmes. Alors oui, c'est depuis le début qu'il faut en être imprégné. C'est pour ça que tu as réussi ta mission de mère, à cette étape jusqu'à ce "qu'ils partent".

    Ça m'interroge toujours d'entendre, avec de la tristesse dans la voix, des choses du genre : mon "bébé" va avoir 20 ans et il va partir peut-être....
    Mots de mère sans doute.....

    (alors comme ça on pique mes photos ??? !!! )

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    1. Euh euh...pour la photo, je ne l'ai pas piquée, je l'ai "empruntée" . En fait je te fais une pub d'enfer pour ton blog photo, et gratuitement en plus. Mais si tu veux qu'on fasse les choses dans les règles, je te fais une demande en trois exemplaires, signée et contre-signée par voix hierarchique( j'ai l'habitude de ce genre de couillonnade administrative) non sérieusement, merci merci pour ce magnifique coquelicot, j'adore! Les amis, allez voir le blog d'Alain, il a l'œil et le bon.

      Pour ce qui est de mon écriture, je te renvoie donc à la réponse que j'ai faite à Marie-Madeleine. Le sujet se prête a une certaine universalité, je crois...

      Les bébés des autres ne me font plus triper. J'ai donné. Je me suis passé l'envie. Je ne suis pas de celles qui ne se réalisent QUE dans la maternité...j'ai d'autres cordes à mon arc( clin d'œil à Walrus et au beau poème qu'il nous a fait partager) et puis, supporter un "Tanguy"jusqu'à 35 ans...non merci!!!

      Cela dit, merci pour tout.

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    2. Alain, voix hiérarchique, c'est un lapsus bizarre non?

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    3. Pour voix hiérarchique, j'osais pas le dire.... disons lapsus "intéressant" !

      bien sur que je suis très honoré de l'emprunt de ma photo ! De plus c'est une de mes préférées...

      Manifestement tu as de multiples talents. La chance aussi (même si c'est pas facile tous les jours) d'avoir un métier-passion.... Les mères de grands-enfants que je vois autour de moi, sont d'autant plus "aimées" par leurs enfants, qu'elles ont des activités de femmes qui libèrent toute leur personne. (et moins de mère, ou de garderie et assistante maternelle permanente aux petits-enfants...), à condition bien sûr d'avoir la possibilité de choix et ne pas être astreint pas la nécessité de vivre ou survivre, financièrement notamment.

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    4. J'étais justement en train de répondre à Brizou (tout en bas) combien je sais que j'ai énormément de chance; et c'est très vrai ce que tu dis: mes enfants sont fiers de moi, je le sens quotidiennement, peut-être parce que je leur ai transmis, en plus de bien d'autres choses, la certitude qu'être parent, ce n'est pas un fardeau, mais un bonheur qui n'empêche pas de se réaliser en tant qu'être humain à part entière. l'envie d'avoir des enfants, tout le monde ne sait pas la transmettre...
      Peut-être ai-je été plus que profondément imprégnée des paroles de la chanson de Sardou "une fille aux yeux clairs" où il réalise que sa mère est une femme comme les autres...

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  25. L'interrogation de Candide est pour moi une certitude. Non, le père ne peut pas connaître le prix de la déchirure d'une mère lorsque le fruit de ses entrailles prend son envol.
    Le premier qui part donne le signal, un drôle de signal puisqu'il est fait de fierté et d'inquiétude. Lorsque c'est le dernier, le signal change de nature. Il devient cette lanterne rouge de queue de train et l'impression d'être resté/e à quai. Il faut détacher son regard de ce point rouge, pour voir que de nombreux autres trains sont prêts à nous emporter vers de nouveaux horizons...
    Ce mélange de sentiments est beaucoup plus fort chez la mère. Le père a une relation affective plus "abstraite". L'âge adulte de ses enfants est donc plus facile pour lui. Mais il voit aussi trop souvent les enfants partir bien avant l'heure par la fatalité d'un divorce. Ca bouscule sa programmation du désarrimage de ses enfants. Lorsqu'il s'assied sur la pierre chaude, sa nostalgie n'est pas sereine...
    Ti bacio

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    1. Même si j'ai pour vous la plus grande dévotion, mon cher Blutch, et même si je suis d'accord avec vous à 99,897 %, je continue à me méfier comme de la peste du mot certitude : berk !
      Mais je crois comprendre que ton coeur tendre n'est pas serein.
      J'ai une pensée de sympathie pour toi. ;o)

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    2. @ Candide
      Mon organigramme statisticiel a une fâcheuse tendance à arrondir les valeurs inférieures à 1,05 pour mille.
      D'autre part, d'avoir du vivre les grossesses de mes épouses en spectateur d'une part et faisant une analogie avec le fait d'avoir vu des blessés et d'avoir été moi-même blessé, je peux assurer que le ressenti n'est pas le même... Partant sur une base différente, le résultat ne peut être identique.

      Mais je partage tes réticences sur le mot "certitude", surtout lorsqu'il sert de prétexte pour déclencher une guerre. C'est l'actualité de mon blog....

      Mon coeur tendre a du admettre qu'il y a des rendez-vous manqués (ou peut-être que suspendus) par un mauvais désarrimage précoce et un chemin de vie trop différent. Deux enfants ce sont quatre leçons de vie à encaisser...
      Esta la vida.
      Blutch.

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    3. C'est une certitude pour l'un, une question pour l'autre... Quelle importance? Chacun vit les choses avec son baromètre interne. Les hommes n'ont pas le côté utérin de la relation. Mais cela ne les empêche pas d'avoir mal à en crever à la mort d'un enfant. Quand je parle du lézard, qui me regarde en souriant, je symbolise l'insouciance des animaux. En aucun cas je ne fais un procès d'intention aux pères.
      Ceux- ci sont souvent lésés par les jugements de divorce, qui les oblige à vivre ce coupage de cordon anticipé alors que les enfants n'ont pas l'âge de partir.
      C'est comme cela que je comprends la nostalgie pas trop sereine de Blutchiamo.
      Et j'ai une pensée de sympathie, et même de tendresse pour lui.
      Et pour toi aussi, Candide, toi qui n'aimes pas les certitudes...

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    4. @ Céleste et Candide
      Merci pour vos attentions.
      J'ai accepté que leur chemin s'écarte du mien. La nostalgie reste, mais la sérénité m'est revenue.
      S'ils ne le font pas avant, j'espère pour eux qu'après ma mort ils ne prendront pas conscience d'avoir perdu quelque chose. Car ça, je ne suis pas en mesure de le gérer pour eux...
      Baci et salutations

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    5. Blutchiamo, j'ai utilisé le mot "déchirure" parce que c'est ce que je ressens, ce que j'ai ressenti, aussi sûrement à cause du "départ" de ma 1ere qui m'a été arrachée comme tu le sais
      Pour autant, Dieu soit loué, le départ des enfants n'est pas toujours vécu comme une "déchirure" (du reste ce n'est pas du tout ainsi que tu en parles, Célestine, d'où ce ressenti de sérénité que tu partages), oui je disais donc : la "norme" veut que l'enfant parte, c'est dans l'ordre des choses, comme le fruit qui tombe naturellement de l'arbre lorsqu'il est bien mûr.
      De nos jours, on peut je crois parler aussi des papas, qui s'investissent de plus en plus dans la relation à leur progéniture, certains sont même + papa poule que la maman. J'en ai connu, d'ailleurs j'en ai eu un, tel, dans ma famille.. tout cela pour dire comme j'adhère à tout ce que tu dis Iamo, dans ton 1er commentaire, et pour le dernier....... oui, espérons. Espérons pour eux, car alors, il sera(it) trop tard !
      Baci

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    6. @ Ambre
      Oui mon amie, je sais que ta fille ainée a quitté le nid trop vite et de façon si cruelle... Je sais donc ce que tu peux ressentir de ce lien perdu, même si un autre a pu se recréer par la suite.

      En choisissant de créer une famille, je n'ai jamais voulu avoir un droit, une possession sur des enfants. J'ai choisi d'accompagner de petits êtres pour les mener à l'âge adulte. A eux par la suite de faire ce qu'ils veulent de cette relation. L'affectif que j'y ai mis ne devant pas être une chaîne qui les retient, mais un coussin qui peut les attirer.
      Pour deux d'entre-eux, le contrat a été rompu trop vite par une tierce personne (la mère) sans autre considération que sa propre existence et une vision égoïste de la vie. Voilà pourquoi j'ai dit qu'avec deux enfants, c'est 4 leçons de vie.
      J'avais découvert, il y a fort longtemps, la prière de François d'Assise.
      Sans l'esprit religieux, j'en ai fait une règle de vie.
      - Avoir le courage de changer ce que je peux.
      - Avoir la sérénité d'accepter ce que je ne peux pas changer.
      - Avoir la sagesse d'en connaitre la différence.
      J'essaie de m'y tenir (avec des résultats qui ne sont pas forcément immédiats :-) ).
      Donc maintenant pour les enfants, ce n'est ni un manque, ni une douleur. Mon contrat avec la Vie est clos (je savais ce que Kalil Gibran a écrit sur les enfants avant de l'avoir lu. (J'aurais pu l'écrire si j'avais eu son talent:-) )), ils vont bien dans un monde qui n'est pas le mien. Puisque ce monde leur convient, tout est bien.
      Gros bisous

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    7. Tout est bien. J'adore cette phrase.
      Baci mio caro

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    8. Encore une fois bien de la sympathie pour toi, Blutch. Tu es un sage, je crois.

      On doit en être à 112 coms, et ce billet est d'une densité peu commune...

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    9. Pour revenir aux certitudes, je me suis demandé si j'en avais eu dans ma vie : je dois à la vérité de confesser que oui.
      Toutes les fois où pendant un (très) court instant, il n'y avait plus ni moto ni vélo entre le sol et moi, j'ai eu la certitude que j'allais me faire mal !
      Si, si !
      Je me suis rarement trompé...

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    10. Tu es drôle! on dirait du Pierre Dac...

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    11. "...tout flatteur..."

      ;oD

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    12. @ Candide
      Un sage..... j'ai des doutes que tu partagerais peut-être en venant sur mon blog de vilain garnement....:-D
      On confond souvent la sagesse avec l'instinct de survie... A moins que l'une et l'autre ne fasse qu'un, ce qui serait encore une autre option.

      Tu me rappelles l'histoire, déjà ancienne, de cet alpiniste qui, peu après une première sur un 4000, trébuche et se brise le crâne sur la bordure du trottoir...
      Les choses les plus simples étant souvent les plus faciles à rater.

      Pour les 112 comm. faut dire que Célestine a fait fort avec sa pierre...
      Enfin l'effet de cheminée qu'il y a eu entre la pierre chauffée et l’ébullition de ses pensées. La relation de cause à effet mériterait une étude circonstanciée.

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    13. Candide et Blutchiamo Le plus drôle dans tous ça, c'est que j'ai écrit ce billet d'un trait, en laissant s'épancher ma nostalgie passagère, et sans chercher forcément à forcer l'avis des lecteurs...
      La pierre chaude (C'est un endroit agréable du fond de mon jardin) m'a ébullitionnée. ...mais pas autant que vos commentaires. Ce sont les lecteurs qui alimentent un blog, je vous dois une grande partie du succès de cet espace qui dépasse mes rêves en convivialité et respect mutuel.
      Tiens, je vous embrasse!

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    14. Là, tu es entrain de compliquer les données pour l'étude circonstanciée en y ajoutant des effets induits non prévisible au départ (mais ma fois fort agréables). Le théorème devient donc:
      "Sachant que Célestine, assise sur une pierre chaude, devient nostalgique et que son émotion débordant sur ses lecteurs lui revient en retour l'ébullitionnant au point d'embrasser ses commentateurs cramoisis de plaisir et de confusion, calculez l'âge du capitaine et l'élévation de la température ambiante." Ramassage des copies lors du prochain commentaire.

      Ti bacio Ragazza

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    15. En tant que capitaine d'un vieux raffiot un peu déglingué , d'une part, raffiot sur lequel je suis censée embarquer demain matin avec mes trois cents moussaillons, ce qui devrait m'inciter à aller raisonnablement me coucher car il est bien connu que se coucher tard ...nuit,et en tant que, d'autre part, tenancière de cet espace de littérature, opinions et autres billevesées appelé communément "blog", je suis partagée devant l'impérieuse nécessité de résoudre le problème que tu poses et en même temps son impossibilité partielle. En effet, il résulte de ce long préambule que, si je veux bien donner une approximation de la température (tropicale) de mon cerveau, je me refuse avec énergie à donner l'âge du capitaine, attendu que le capitaine, c'est moi.
      Nanméo, faudrait voir qui c'est qui commande ici, comme dirait Raoul.

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    16. Je crois que pour la réponse, une dispense partielle s'impose... par courtoisie, mais pas que car j'ai souvenance que Raoul a une fâcheuse habitude, lorsqu'il est contrarié: Il explose, il disperse, il vaporise, il anéantise... Je trouverais désolant pour le bien-être de l'humanité de la priver d'un esprit tel que le mien. En conséquence, je crois donc préférable de laisser la place à la diplomatie.
      Et ça fait 1/8 de mille commentaires
      Baci Capitana

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  26. J'aime beaucoup le texte de Gilbran que cite Walrus.
    Bonne rentrée à toi Célestine et prends soin de toi. C'est un cap délicat de départ des enfants.

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    1. C'est un honneur de me faire voler la vedette par un poète aussi apprécié, fusse sur mon propre espace!
      Je prends soin de moi, ma belle. J'ai toute une batterie de stratégies anti-blues post-partum...(hi hi!)
      Bonne rentrée a toi aussi. Pour toi le cap est passé il me semble non?

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  27. Et oui, le nid s'est vidé. Moi qui n'ai jamais voulu de photos dans mon bureau, voilà que j'ai affiché trois photos de chaque enfant, symptôme évident du manque criant de mes "bébés". Mais quand je les retrouve, le plaisir n'en est que plus grand. Et je crois que bien que le plaisir est réciproque.... Très jolie évocation de ce moment de transition, comme toujours, ma jolie Célestine....

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    1. Merci merci Myo, pour avoir exprimé en quelques mots le même ressenti que moi: un mélange de sentiments qui en fait quelque chose de doux et un peu amer a la fois...
      Mais on se connait, hein, les sorcières ne vont pas se laisser abattre! haut les coeurs!

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  28. Oh purée... que c'est joliment exprimé !

    Alors toi aussi tu sens le parfum de septembre ? Il sent bon, ces jours-ci...

    J'apprécie ce que tu dis, bien que je ne perçoive pas de la même façon le lien à mes enfants. Pourtant je connais et reconnais les émotions et pensées que tu décris, mais peut-être est-ce ma condition de père qui fait que le lien est moins "charnel" ?

    J'aime lire le pas en avant que tu fais déjà vers d'autres réjouissances :)

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    1. Pierre? le Pierre que je connais? Je dis ça à cause du " oh purée" je ne sais pas...ce n'est pas ton style...
      Sérieusement, tu as raison: septembre a un parfum inimitable.
      Et pour ce qui est des réjouissances, vingt six-ans de mère ne m'ont pas fait oublier que je suis une femme. Un volcan endormi mais pas éteint...

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    2. Oui oui, c'est bien moi :) C'est vrai que ce genre d'interjection n'est pas mon style habituel, mais c'est celle qui m'est venue :)

      J'espère bien que tu n'est pas éteinte ! Et ta remarque me fait penser à ces femmes qui, semble t-il, un jour ne le sont plus. Ou plutôt qui paraissent avoir définitivement éteint leur éclat :(

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    3. C'est loin d'être mon cas, Pierre.
      Je n'ai JAMAIS oublié d'être une femme. J'ai des amies, quand je leur demande comment elles vont, qui me répondent: " eh bien Marie Sophie est en troisième et j'ai inscrit Jules au judo"
      Mais elle? Elle n'a donc pas une vie propre en dehors de ses enfants?

      D'ailleurs, je ne parle pas que de mes enfants sur mon blog. De temps en temps, j'écris un billet de mère. Mais la plupart du temps, je parle de moi.

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  29. j'ai l'impression que cette fois tu fais l'unanimité sur la qualité de ton écriture. Marie-Madeleine et AlainX le disent très bien.
    C'est ta force. Tu sais, quand "tu dégages" : c'est là je crois. Dans cette capacité à traduire le fond du ressenti, de l'émotion. Tels qu'ils sont, simplement parce que c'est ainsi, les accueillir avec bienveillance et tendresse et nous les dire de même. Sans fard, sans esbrouffe, sans fumées, sans alcools, tu nous envoles...

    Bon, ma camomille...

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    1. Si je ne craignais de plagier mon amie Stella, juste au-dessus, là, je te dirais simplement:
      " Pfioouu! Les mots me manquent!"

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    2. Ta réaction me fait penser à celle de Marie-Andrée (pour ceux qui ne comprennent pas, je vous invite à aller lire le com de ce cher Candide, de cet adorable, de ce merveilleux Candide, ici, le 24 août à 10h46 :
      http://celestinetroussecotte.blogspot.com/2013/09/la-pierre.html?showComment=1378843710528#c5312446407826762956.

      Ce que je ne vous ai pas raconté, c'est que j'ai rencontré Marie-Andrée quelques jours plus tard au boulot. Je lui redis mon admiration (qualificatif plutôt rare chez moi), l'émotion qu'elle a fait naître dans l'assistance, le coeur au bord des yeux, les frissons, toussatoussa...
      Elle (re)tombe des nues, me regarde avec des yeux ronds, incrédule, embarrassée.
      Et là, sans intention aucune (je n'ai constaté qu'après) j'en rajoute une couche : "Qu'est-ce que tu vas faire de ça ?..."

      Blanc...

      Eh, moi j'y suis pour rien.

      Assied-toi...
      Prend une 'tite camomille...

      :o))

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    3. Marie-Andrée? Ah!oui....la femme de ta vie...

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    4. Tssss, tsssss....
      Jalouse, Célestine ?

      ;o)))

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    5. J'voudrais pas dire, mais t'es quand même pas une flèche en explication de texte. Le mot important ici, c'est "Blanc..." !

      Allez, prend une 'tite camomille...

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    6. Non c'était un simple rappel de "ce fameux commentaire" (dont d'ailleurs tu n'as pas donné le bon lien...il faut chercher au 24 août, le commentaire-fleuve tout au bas de la page (je dis ça pour ceux que ça intéresserait)) pourquoi serais-je jalouse, d'abord?

      Blanc ou camomille? les effets ne sont pas tout à fait les mêmes, surtout à jeun...Moi je préfère le blanc, surtout s'il y a des bulles dedans.

      Je te taquine, j'aime bien te taquiner, mais franchement, me dire à moi que je ne suis pas une flèche en explication de texte , c'est fort de café.Et je ne suis pas sûre que ce soit, de ta part, une taquinerie...hein? si? ah pardon, au temps pour moi!

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  30. Pfiou... Les mots me manquent... Ou plutôt je manque de mots pour exprimer ce que j'ai ressenti en lisnt ton texte.

    Merci.

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    1. Et c'est drôle parce que, sans mots, tu as parfaitement exprimé ce ressenti. J'ai tout compris.
      Si je puis me permettre un petit conseil de soeur aînée, je te dirai: profite de Mini-Toi, use et abuse de sa candeur, de ses caresses, de ses mots, mais garde présent à l'esprit qu'elle n'est la que de passage, te frôlant de son aile d'ange pour mieux prendre son envol.
      Ainsi, tu garderas au fond de ton coeur le texte que j'ai écrit et tu ne seras pas surprise quand elle t'écrira un texto du bout du Massachussets pour te demander de lui virer mille euros sur son compte....

      Big kisses

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    2. ^^ je me rends compte aussi de ce que nous (mes frères et moi) faisons subir à ma mère !
      Quant à Mini-moi, elle est à cet âge où il y a cette oscillation entre " je veux être une grande et faire moi-même" et "j'ai besoin de l'accompagnement de papa et de maman". Ainsi après les moments où nous nous sentons exclus (abandonnés? Tiens, les parents aussi ont une angoisse d'abandon?), il y a ceux de rapprochement (voire de fusion quand elle nous serre si fort dans ses bras en criant "je t'aime comme le ciel et les étoiles, je t'aime comme 30 ans!!!" lol).
      Je me dis que plus tard, il y aura de plus longs moments d'abandon, mais que ça rendra plus précieux et plus intense les moments de rapprochement. À condition d'entretenir tout cela et de rester un accompagnant sur le chemin de vie de notre enfant.
      Enfin je dis ça... Mais il me reste à expérimenter, alors... Wait and see!

      Une chose est sûre, ton texte est inscrit dans ma mémoire.

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    3. Justement, il ne faut pas trop en rajouter en tant que mère, sinon ça culpabilise les enfants...C'est compliqué, hein...
      Et surtout se dire que l'on vit une époque merveilleuse, avec skype, facebook, on n'est jamais privé complètement de se voir, même au bout du monde.

      ^^

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    4. C'est pas pareil mais ça apporte du réconfort en effet!
      Rester un "accompagnant" même de loin :-D

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    5. Oui ça aide beaucoup, vraiment...je t'assure.

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  31. comme Stella. Enfin non, et tu sais pourquoi, beaucoup d'émotion et une certaine communion. J'ai près de moi un homme solide et merci la vie qui me l'a offert pour me soutenir et être là en ce moment. Tu mets une si jolie poésie sur tes ressentis!!! bises à toi

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    1. Oui je sais, Brizou, je sais et je t'envoie toute mon amitié dans ces moments difficiles. Des moments qui me font retrouver mon optimisme indécrottable. Et me dire que j'ai bien de la chance, j'en ai conscience.
      gros becs

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  32. Alors se souvenir du temps où on était "l'enfant", quand parfois on inquiétait par un trop long silence celle qui nous avait porté. Se demander aussi le pourquoi de cet étrange échange ou ceux qui nous donnent ne sont ceux à qui , à notre tour, nous devons donner. Puis regarder alors ces grands encore petits avec plus d'indulgence. Plus le bonheur est grand, plus grande la déchirure. Savoir recevoir du ciel avec reconnaissance le sourire et l'amour du passant. Trouver dans l'air et dans le temps ces germes d'éternité qui enlèvent du cœur l'amertume. Et tuer le veau gras pour l'enfant revenu. Et dans l'attente inquiète entrevoir les possibles de celui qui est loin.
    Et vous, belle dame, entourée de sourires et de cris d'enfants, savoir pour un instant leur donner votre cœur de mère c

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  33. ....savoir aussi poser la tête sur son épaule et à deux contempler cet hier qui est déjà demain.

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    1. Savoir goûter la vie tout simplement, et tous les cadeaux qu'elle me fait.
      Je crois que je sais le faire cher anonyme. J'ai une approche sans doute moins biblique mais tout aussi sereine.

      ^_^

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  34. Ton très beau texte tombe à point....Mon Djeune n°1 a déménagé ce week end....et ma Djeune n°2 s'envole le mois prochain pour un an aux Etats Unis, me restera le petit (19 ans!!!) Tes paroles m'ont touché et ému...tu as si bien exprimé ce que je ressens ...Merci

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    1. Un fils aîné, une cadette aux Amériques et un benjamin...je comprends que tu te sois sentie concernée et émue.
      Mon benjamin a moi vient de partir à dix huit ans sonnants.

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  35. Réponses
    1. Tu as encore un peu de marge, chère Laure. Mais il est vrai que ton étoile partira elle aussi, un jour, et qu'il faut le garder toujours a l'esprit.

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  36. Moi je n'en ai qu'un, il est parti mais ne déploie pas encore ses ailes, à mon grand désespoir... A chaque septembre, les souvenirs remontent, on se dit que le temps a passé trop vite, qu'on n'a rien vu venir mais on les reverra toujours partir...que c'est la vie aussi et tant mieux ! Même si ça fait mal aux yeux certains jours...

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    1. Pas facile pour un fils unique de couper le cordon. Mais il finira bien par y arriver, ne te désespère pas!
      Bises ma belle copine!

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  37. Septembre est propice à la nostalgie , au souvenir ... Je pense à Mme Jara qui a vu partir son fils Victor. C'était au Chili en septembre 73.

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    1. J'étais trop jeune au moment de Pinochet...Mais j'avais entendu parler de Jara par des grands du lycée. Merci de m'avoir permis de découvrir sa musique.Hélas,
      personne ne parle plus de lui le 11 septembre.

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    2. Un 11 septembre de mystifications a gommé celui de l'ignominie de 73.
      Le 11 septembre est pour moi un jour triste depuis 40 ans, et toujours pour la même raison.
      C'était quelques jours après l'assassinat d'Allende, Jara et tant d'autres. J'avais découvert en même temps Julos Beaucarne et cette chanson chez José Arthur. Une émotion....forte, que 40 ans n'ont pas émoussée.
      http://www.youtube.com/watch?v=U1VxD6boMdg
      Baci

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    3. Je ne connaissais pas cette chanson. Elle est terrible comme l'événement qu'elle relate. Quand l'homme est un loup pour l'homme, il ne reste plus qu'à hurler.

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    4. C'est d'autant plus terrible à entendre que c'est dit doucement, presque une berceuse. Cette chanson n'est pas non plus le résultat d'une longue réflexion, c'était sur le vif, à quelques jours des événements... Un micro, une guitare, une voix douce pour ne pas déranger la mort. Je l'ai chantée des années, sans pouvoir apprivoiser l'émotion originelle.
      Baci

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    5. je ne connaissais pas et pourtant j'aime tant Julos...

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  38. J'avais tellement peur de faire de la peine à ma mère que je suis resté chez elle jusqu'à 30 ans. Un bel exemple à suivre pour la jeune génération.

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    1. Et que s'est-il passé à ce moment-là? elle vous a suggéré gentiment d'aller faire cuire vos oeufs dans une autre poêle?

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  39. J'aime beaucoup la photo d'Alain (ça c'est fait ;))
    Mais ce que j'ai envie de te dire, je ne peux le dire, tellement tu m'as touchée au plus profond de moi-même, j'en ai les yeux qui pivotent ... Le mois de septembre qui est pourtant le mois de mon anniversaire, et le mois que j'aimerais rayer du calendrier ...
    Bisous salés de Marie

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  40. Les yeux qui pivotent ... Je suis trop émue ... Désolée
    Marie

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    1. Oh ma chère Marie...ton trouble est émouvant. Pourquoi rayer septembre du calendrier? On t'a fait du mal au cours d'un mois de septembre? Tu n'aimes pas prendre un an supplémentaire dans la tronche? (bienvenue au club) Tu as une dent contre "le vingt-deux septembre", toi aussi? :-)
      J'essaie de te faire sourire, c'est tellement bouleversant de bouleverser par son écriture!

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    2. Quand tu écris je ressens ce que tu ressens au moment où tu l'as écrit, et là je me sens déjà boulversée ? c'est rigolo je ne sais pas toujours bien écrire tout ce qui est en moi (pas de style, mais je ne lis pas beaucoup, je sais pas bien :()... par contre je ressens beaucoup de l'autre même à distance ?
      avoir 43 ans cela ne me dérange pas du tout, au contraire, plus les années passent et plus j'ai l'impression de découvrir tous les jours quelque chose de nouveau ... du mal ? non t'inquiète ... juste j'ai fait une fausse-couche entre ma fille et mon fils, et la naissance était prévue pour septembre ... mais j'avoue qu'au mois de septembre je traverse souvent des turbulences, et surtout depuis mon divorce le 25 septembre 2006 ... hasard des dates ? non destin qui te poursuit!
      Mon sourire je l'ai toujours, malgré tout j'aime la vie, et depuis que je voyage à travers certains blogs, tu ne peux t'immaginer à quel point je me sens à nouveau exister ...

      Gros gros bisous Célestine, et continues de m'émouvoir de la sorte ... j'adore!
      Marie

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    3. au fait pourquoi le 22 septembre ???

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    4. M'enfin, "anonyme Marie" ??? "Le 22 septembre, aujourd'hui je m'en fous...", de Brassens ?? En plus célestine t'as mis le lien vers la vidéo : tu positionnes la petite flèche de ta souris sur le titre de la chanson et tu cliques d;-) c'est magique !

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    5. Merci Saoul-Fifre ;) je me coucherai mois bête ce soir ... je ne suis vraiment pas fute-fute ;)
      je n'ai pas de son au boulot et avec la tablette ça marche pas à tous les coup, et oui je n'ai pas d'ordi à moi !!! mais c'est une volonté de ma part.
      Bonne soirée à vous ... Marie

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    6. bonne soirée Anonyme Marie, je crois bien que pour moi également Septembre aura, dorénavant, un goût un peu amer...depuis quelques jours j'ai froid et suis tout à fait en harmonie avec le gris du ciel. Vivement que les feuillages flamboient pour redonner un peu de couleurs à la vie.
      Célestine, tu sais dire en beauté ce qui touche. Promis, dès que le soleil chauffera mon banc, je te promets de m'y assoir et d'observer le beau autour de moi...
      Bises à toi, bises à Marie

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    7. C'est une sage résolution, Brizou. Le beau nous emplit d'ondes bénéfiques. Il n'efface pas le mal, mais il l'adoucit, et nous rend plus fort.

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    8. Bises à vous aussi Brizou et merci pour votre gentille attention à mon égard :-)
      Marie
      Et surtout merci à ma chère Célestine ;)

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    9. Rhôô c'est beau, on dirait la remise des Césars!

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  41. Et je m’assois un instant à mon bureau entre le devoir d'un déjeuner et tant d'autres choses à faire et je me dis que je viens faire un tour part chez toi. Et je lis ce billet, pfou... Il en est tout de même des bizarreries de l'être humain qui tend encore et encore à se répandre du même état d'âme ou presque. Parler de ce temps qui passe, file, court, nous bouscule comme il nous fascine aussi. Une fois de plus je me sens étrangement sur une longueur d'onde qui me touche, tant nous sommes calées au diapason surprenant de émotions. Je pense à toi, à ce que tu écris puisque d'abord tu le ressens. Je t'embrasse fort

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    1. Merci Julia, pour ce témoignage qui me touche à mon tour.
      Être mère, le plus beau métier du monde, bien avant le métier d'enseignant...

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  42. Lézarder au soleil d'hiver...pas mal comme programme, ils ont une vie sympa les lézards finalement...

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    1. Oui mais ils ont tout le temps froid...
      Et leur queue se détache quand on tire dessus... ;-)

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    2. "Lézard" tu arrêtes la dénomination à quelle taille?
      Parce que du côté de Komodo, ils en ont de bien jolis... Tu es tout moignon moignon en les regardant de près....
      Baci

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    3. A Komodo, ce sont quand même de beaux lézards! On les appelle des varans, ou des dragons enfin, c'est caïman la même chose...

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    4. Ha mince je suis un lézard alors...oups je sors...

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  43. Hmmmm, amusants, croquants et juteux, miammm !...

    Klaxon

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    1. Bon, Candide, il faut arrêter la camomille, tu es en ovaire-dose!
      LOL

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    2. Candide, patron de Klaxonjeudi, 12 septembre, 2013

      Binnon, c'est Klaxon qui a commenté à ma place !
      Demande à Cookie ce qu'il en pense.

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    3. Moi ma patronne elle n'aime pas quand je mange les lézards...elle dit que ce n'est pas bon pour la santé. Mais tu as raison Klaxon, c'est délicieux.

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    4. :oDDD
      J'la comprend ta patronne : sûr que pour la santé des lézards, c'est pas bon !

      Candide

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  44. Je reviens sur la blogosphère et viens me glisser chez toi et me voilà à tes côtés sur la pierre à me prélasser dans ce temps qui passe ! ton billet m'a touchée avec ta couvée qui s'est envolée et reste en lien via les ondes....et puis ils reviennent avec leurs propres petits envahir l'antre familiale de leurs cris, de leurs rires et de leurs baisers. Juste un interlude avant le grand chambardement des grossesses, des naissances et des petits qui grandissent et la boucle de la vie s'agrandit encore et encore. J'en suis là, à quelques encablures de toi, et cet été fut un grand bonheur de les accueillir tous. Heureuse de me retrouver en tes mots, ma chère Célestine. Je t'embrasse.

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    1. Je suis très heureuse que tu sois revenue, après cette si longue absence...
      Justement ce week-end sera de retrouvailles avec mon américaine, et beaucoup d'émotions en perspective. La famille, on dira ce qu'on voudra, c'est une belle source de satisfactions. Même si tout le monde n'est pas de cet avis, je persiste et signe.

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  45. ici c'est nous qui sommes partis...pas loin...mais ils nous appellent quand même un peu...
    savoir s'éloigner en gardant le lien
    je me ferai bien lézard

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    1. J'espère que tu te fais bien à ta nouvelle vie.
      Je t'embrasse.

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  46. Comme tu parles bien de cet évènement incontournable... le départ des oiseaux du nid.
    Nous le connaissons tous, mais tu mets tant de douceur dans ta description. Tant d'amour. C'est beau.
    Nous avons le bonheur d'avoir de très bon liens avec nos deux fils. Leur retour à la maison est toujours délicieux. Je me retrouve bien dans ton récit.
    La famille reste LA valeur sûre de notre existence.
    Bises.

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    1. Je suis très émue par ton témoignage, Letienne.
      Peut-être parce que c'est la première fois que je sens autour d'un de mes billets un tel immense faisceau d'énergies positives.
      Peut-être aussi parce que les yeux d'un poète me sont chers.

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  47. Ta façon de parler de leurs départs, les premiers allers et retours, et puis bientôt uniquement les retours. Les allers ils les font ailleurs et quelquefois avec d'autres et vers d'autres. Ils deviennent lointains, les premiers pas, les premiers pleurs, les premiers câlins, mais toujours présents. C'est étonnant de voir que nos oisillons grandissent vieillissent pour les autres mais restent pour nous des enfants. Mes oisillonnes sont parties mais le fil est toujours là et les retours à la maison pleins d'enthousiasmes et d'amour !

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    1. Zoé, Tu as raison. Je viens de vivre un weekend de rêve, ils étaient tous là.
      Il y a eu de la musique, du rire, de l'émotion. La vie quoi.
      Et ce soir, je suis heureuse de les avoir vus repartir chacun vers leur bonheur, vers leur vie. Cela m'a donné beaucoup de courage pour reprendre la mienne après cette parenthèse enchantée.

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  48. Il est sublime ce texte !
    mille bises

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    1. Merci dame Zenondelle. Le coeur a parlé. Le reste est littérature.

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.