Je suis plantée depuis dix minutes devant ce tableau de Caillebotte.
Un tableau très réussi, nous dit le guide en se lançant dans une étude approfondie du style de l'artiste.
A dire le vrai, il approfondit surtout mon ennui abyssal. Je baille.
Pas un seul couple d'amoureux qui se bécotent, sur ces bancs ? Pas plus d'écureuils dans ces arbres que de beurre en branche ?
Quant à cette jolie verdure, elle m'étouffe un peu. Peut-être parce qu'elle bouche l'horizon.
Depuis quelque temps, j'ai besoin d'oxygène, de grands espaces, de sentiers qui verdoient vers de hautes montagnes...
...tel celui des Marmottes, un beau souvenir de vacances dans les Alpes. L'air pur me coupait le souffle, mais paradoxalement je respirais de tout mon être.
C'était à l'occasion d'un séjour au Lavandou, une de ces parenthèses qui font tant de bien à l'âme.
J'ai repensé à la beauté rose des salins de
Camargue, quand l'eau prend la teinte des flamants, par un de ces sortilèges dont la nature a le secret.
Ce spectacle est une magie difficile à décrire, c'est superbe.
Caillebotte l'aurait peut-être peinte,
qui sait, s'il avait traîné ses guêtres à Aigues-Mortes ?
Mon esprit a glissé vers la Normandie d'où j'étais revenue gaie et hardie, souvenez-vous...Histoire de me remémorer un autre moment de belle respiration. C'était à la Pointe du Grouin. Le soleil descendait sur les flots comme dans un poème de Victor Hugo...
Je me réveille et lis ton billet rempli de pépites, Céleste... tu y parles de Caillebotte, le peintre, j'avoue je ne le connais pas très bien et et m'installe sur google renforcer mes connaissance.. tiens, "un impressionniste oublié, redécouvert"... découvert pour moi, homme multiple, peintre, mécène et tant d'autres choses.... Gustave de son prénom, aux innombrables talents, "l’amateur éclairé des jardins" passionné de "philatélie, d’ingénierie navale, de régate et l’horticulture".... L’homme autant que l’artiste apparaît comme bouillonnant, avide d'apprentissage".... tiens, une maman appelée Céleste, comme toi.. un grand besoin d'oxygène, tes pérégrinations rappelées, un passage par Aix, sur notre Cours Mirabeau avec Josy... dommage... je n'ai pas su...
RépondreSupprimerMerci pour tes mots côtiers de la belle nature qui aère, qui me réveillent, et ont oublié le bitume.. comme Caillebotte... ça fait du bien !
bonne semaine à toi....
Ma chère Den
SupprimerJe te rassure tout de suite en ce qui concerne Josy : il y a bien longtemps que je ne suis pas allée boire un chocolat chaud sur le cours Mirabeau. Je suppose que tu sais pourquoi !
J’aime bien l’idée que tu sois allée voir sur Internet qui était Gustave Caillebotte. Tu m’apprends qu’il avait une maman appelée Céleste, je ne le savais pas. Merci pour ce long commentaire merci pour les pépites.
Tu sais à quel point ce genre de commentaire me fait plaisir.
Je t’embrasse
J'aime beaucoup Caillebotte que j'ai découvert il y a si longtemps. Ah... retourner au Musée !
RépondreSupprimerBonne journée, chère Célestine.
Cela viendra, chère Marie...
SupprimerMerci pour ton passage, toujours apprécié.
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C'est toujours un plaisir. Bonne semaine.
Supprimerrêver sur un tableau, sur des photos de vacances passées... et rêver de boire un cappuccino sur une terrasse, avec une amie... que font ceux qui ne rêvent pas, ces temps-ci ;-)
RépondreSupprimerLe rêve est un peu une façon de résister à l'adversité. J'en ai fait une spécialité.
SupprimerVoyager dans sa tête ça marche bien.
Bisous madame
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C'est malin ! Ici, le ciel est gris comme une souris, parait que ça arrive de France, ben merci hein! ;-)
RépondreSupprimerAh ben désolée mon Boss.
SupprimerTu remarqueras que sur mes photos, il n'y a que du ciel hyper bleu.
Garanti sans trucage. ;-)
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Ce matin, le ciel est plutôt un ciel de Boudin, tu as souffert des moustiques en Camargue ?
RépondreSupprimerJe vais te dire un secret: les moustiques ne m'aiment pas.Alors je ne souffre jamais des moustiques. Mais j'en connais qui ne seraient pas restés une heure au bord des étangs...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tu viens de décrire à la perfection ce que j'ai vécu ces deux derniers jours d'escapade en Provence, Maussane et , Eygalières qui exposaient leurs vieilles pierres aux premiers degrés de la météo presque estivale, Le Grau, les mouettes qui crient au dessus des bateaux de pêcheur rentrant au port, la mer d'un bleu engageant, les salins, les marais, l'étang de Salonique sauvage à cette heure matinale, la plage de l'Espiguette gorgée de soleil où les premiers "déconfinés" viennent s'entasser. Seule ombre au tableau, pas plus de Caillebotte que de Paul (Cézanne s'entend) mais je pense qu'ils l'ont fait exprès pour que.............je revienne vérifier que l'émotion est toujours intacte et au rendez vous .
RépondreSupprimerTu me fais rêver, Galinette. Tous ces détails de vie heureuse, les mouettes, la mer, les salins...
SupprimerLa dernière fois que j'étais à l'Espiguette, c'était le premier janvier.
Il n'y avait personne, mais Paul était là. (Pas Cézanne, mais finalement c'était mieux...) ;-)
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Tu n'as pas pensé que sous des frondaisons comme ça, assise sur un de ces bancs, part d'un couple d'amoureux heureux et se découvrant, tu n'aurais manqué de souffle qu'à cause de baisers sans fin ?
RépondreSupprimerL'oxygène est indispensable, certes, mais manquer de souffle à l'abri des grands arbres est parfois passionnant... ;-)
Ah évidemment si tu me prends par les sentiments...
SupprimerC'est malin... ;-)
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Ton billet fait du bien, Célestine...!
RépondreSupprimerQuels beaux paysages...
Oui, on a besoin d'horizons qui se dégagent,
au propre comme au figuré... :-)
Alors, j'ai envie de dire à Monsieur Caillebotte :
même si ça "caille", même s'il pleut, on enfile ses bottes...
et on part respirer l'air frais...
au parc...ou ailleurs ! :-)
J'ai eu moi aussi envie de faire des jeux de mots sur le patronyme de ce cher Gustave.
SupprimerComme quoi les grands esprits se rencontrent...
Pour ce qui est de l'horizon, je suis cent pour cent d'accord avec toi.
On a besoin de revoir un peu loin, et de sortir de ce marasme...
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Le premier tableau de Caillebotte dont je me souvienne est une masse grise de parapluies vus en contre-plongée ry ce fut une découverte !
RépondreSupprimerParles-tu du tableau « Jour de pluie à Paris » ?
SupprimerJe le trouve très réussi.
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Oh oui, c'est magique la pointe du Groin. Un souvenir de cobalt et d'émeraude. Et les huitres consommées sur place, en terrasse, au soleil. Un verre de vin blanc. Et le tour est joué !
RépondreSupprimerEt toi Célestine, tu remues le couteau dans la plaie avec ton chocolat chaud ! :-)
"Ici, l'élément essentiel du paysage et de la vie n'était autre que l'air lui même. Lorsqu'on se remémore un séjour de plusieurs années dans les hautes terres d'Afrique, on est saisi, car on a l'impression d'avoir longtemps vécu dans les airs.(...)A cette altitude, on respirait sans peine, et on inspirait en même temps un espoir fou et léger comme une aile. Dans les hautes terres, une pensée venait immédiatement à l'esprit : "Je suis bien là, où je me dois d'être."
"Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie.
Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie. C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant."
Karen Blixen - La ferme africaine
J'aime beaucoup cet extrait de La Ferme Africaine.
SupprimerLa pluie en Afrique est un cadeau du ciel, et je ne cesse de dire la même chose pour ici. Dans notre beau pays tempéré, mais qui glisse de plus en plus vers un changement climatique.
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Partir d'un parc (où on est toujours quelque peu parqué…) pour retrouver un air wiwifiant (comme on doit dire quand on a la Wi-Fi) ce n'est que du bonheur et de la respiration profonde. Surtout quand tu te mets à rappeler le mien pays de l'adoption par la Manche !
RépondreSupprimerUn billet qui fait grand bien… comme toujours.
Et le cours Mirabeau m'a rappelé des souvenirs estudiantins… elle était si jolie…
Tu as eu pas mal de belles aventures, il me semble, du temps de ta folle jeunesse.
SupprimerEt j'avoue que le Cours Mirabeau est un endroit très romantique...
Merci pour tes mots, cher Alain.
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Tiens, Alain, le cours Mirabeau, on aurait pu se croiser, en ce temps-là !! ou sur Aix, où j'ai habité presque tout au long de ma vie, et où j'ai étudié puis travaillé !
Supprimerheureux week-end à toi sans oublier Céleste,... et pardon à elle d'avoir occupé la place !
Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerun besoin d'espace et d'air pur se fait sentir partout avec les beaux jours qui reviennent et la permission de sortie sans limites géographiques!
Bonne journée à toi et bises,
Mo
C'est vrai que la liberté est quand même une vertu cardinale...un peu malmenée ces temps derniers...
SupprimerAllez, on y croit.
Bisous ma jardinière
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Respirer ... J'en avais un peu oublié l'impression, le sens profond ! Mais je me rattrape. J'ai déménagé dans un village bordé par un étang où vivent des multitudes de flamands roses justement. Et je peux me reconnecter à cette nature si bienveillante et apaisante.
RépondreSupprimerMerci pour tes billets toujours si inspirants ! Je t'embrasse tendrement petite sœur.
Oh, quelle bonne nouvelle, grande soeur.
Supprimerje suis heureuse de te voir par ici, peut-être auras-tu bientôt des choses à raconter sur ton blog ?
Des choses belles et apaisées ?
C'est ce que je te souhaite du fond du coeur.
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L'apaisement n'est pas encore installé mais j'y travaille ... Hier encore un gros souvenir est remonté avec mon psy ce qui m'a fichu par terre. Mais il me semble que j'arrive au bout, du moins je l'espère. Pour le blog, Oui je vais le reprendre mais je ne saurai pas dire Quand exactement. 😉😘
SupprimerLes thérapies progressent toujours par petits bonds.
SupprimerParfois on recule, et puis on avance à nouveau.
Mais je sens dans tes paroles que tu vois le bout du tunnel.
Et cela me réjouit
♥️
Une bouffée d'air pur que ce billet !
RépondreSupprimerGrosses bises.
Lydia (https://promenadesculturelles2.wordpress.com)
D'où le titre...
SupprimerJ'ai tellement besoin d'air pur, et j'en ai tellement marre de respirer à travers ce filtre malsain et plein de miasmes... ;-)
Bisettes
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En parlant de traîner ses guêtres à Aigues Mortes, peut être Vincent Van Gogh quand il séjournait dans la jolie ville d'Arles? Ce texte m'emporte dans des contrées où il fait bon vivre, la pointe du Grouin je pense au corsaire Surcouf, mais qui est cette femme de dos en regardant la mer, en belle robe d'été de promenade? En voyant la photo, j'ai des images de Lamartine, de la musique Largo d'Handel.
RépondreSupprimerEn parcourant ces lignes,
Des souvenirs du musée Marmottan, Gustave Caillebotte, et un peintre impressionniste peu connu Ludovic Piette qui a peint magistralement le marché à volailles de Pontoise.
Vivement les vacances!
Comment, tu n'as pas compris que c'était moi, dans ma belle robe bleue ?
SupprimerJ'avais déjà publié cette photo dans le billet que je mets en lien « gaie et hardie »
Merci de me faire connaître cet impressionniste dont je n'avais jamais entendu parler.
Bonnes vacances, alors, cher laurent.
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peut-être trouve tu cette allée trop ordonnée, je parie que tu préfères un sentier au coeur d'une forêt encore sauvage..... un sentier qui nous laisse ignorer où il nous mène ?
RépondreSupprimerOui, je n'aime pas les choses trop cadrées, trop régulières.
Supprimerj'aime le magnifique ordonnancement de la nature, et son fouillis délicieux.
Un sentier qui nous laisse ignorer où il nous mène ? N'est-ce pas la définition de la vie ? ;-)
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Au bout de ce chemin qui te barre l'horizon et te fait bailler, il y a quand même quelques êtres, promeneurs attardés ou, comme toi, fuyant vers le grand large et l'air pur....
RépondreSupprimerMais, ce qui est sûr, c'est que Caillebotte, au final , a réussi à te sortir de l'ennui, puisque te voilà ensuite toute ragaillardie.....
Faut dire qu'en prolongeant ton chemin parmi ses peintures au sein par exemple du jardin de Petit Gennevilliers tu as trouvé espace plus aéré, plus ouvert....
Et là c'est moi, ce soir , qui en repos dans ma chambre , dans l'appartement de Marguerite ma défunte mère , vais finir mon voyage pictural à Gennevilliers, son lieu de naissance.
Merci pour cette belle ballade
Bises enchantées
Ce que j'aime chez toi, cher Petrus, c'est que tu mets toujours à profit ce que j'écris pour te cultiver, et aller chercher des compléments d'information sur tel ou tel sujet. et ça, c'est une grande source de satisfaction chez moi, puisque, comme tu le sais, j'ai passé ma vie à tenter d'éveiller les esprits au savoir et à la culture.
SupprimerAlors merci du fond du coeur de me permettre de continuer cette mission qui me passionne.
Bises reconnaissantes
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Oh Miss W. Que tu grouines en Normandie, que tu marmonnes/marmottes dans les Alpes, que tu pleuves en Provence, j'ai toujours l'impression d'une invitation. Et que j'aime l'attention portée aux bancs. 🎶 Ca me faon le coeur...délicieusement. ATTB. Kisses Angel Baby.
RépondreSupprimerAh quand j'ai vu ces bancs, j'ai tout de suite pensé à toi, mon gentleman des hautes plaines.
SupprimerEt tu n'as pas tort : mes billets sont des invitations au voyage, à la rêverie, à tout ce qui rend la vie unique et précieuse.
Au diable les tristes réalistes.
Vivons.
Kisses from Angel B
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Merci Célestine pour ton beau billet qui apporte de l'oxygène avec de belles photos de montagne, de mer et la belle Camargue. J'aime beaucoup les toiles de Caillebotte.
RépondreSupprimerCe fut une belle balade
Bisous ♥
La nature est notre amie commune, belle photographe qui exprime jour après jour les rêveries d'Eugénie.
SupprimerMerci d'avoir apprécié ma balade.
Bisous ❤️
Certains tableaux nous ravissent et d'autres fois on reste songeur, le spectacle de la nature est pour moi tellement saisissant, ou réconfortant, les salins comme tu les montre, la mer ou l'océan qui viennent lécher nos pieds nus ou frôler les rochers, la forêt de pins où le soir toutes les couleurs se mêlent et nous enchantent, la montagne si majestueuse... Il suffit de peu pour se croire au paradis...
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Le paradis...Voilà une notion qui m'avait inspiré, en son temps, un bout de billet assez bien senti, je trouve.
Supprimerle paradis est un concept mou et éminemment subjectif.
Précisons déjà que j'ai toujours trouvé étrange de passer sa vie à espérer aller dans un endroit où il ne se passe plus rien, où l'on ne fait plus rien, où il fait toujours beau. Comme disait Woody Allen, l'éternité c'est long, surtout vers la fin...
Pourtant, les îles paradisiaques ont toujours bonne presse dans les esprits. C'est fou comme les tour operators manquent d'imagination !
Moi, je trouverais assez effrayante l'idée de passer le restant de mes jours sur une plage de sable blanc, fût-il corallien, coincée entre une mer d'opale et un ciel céruléen, sous des palmiers échevelés par des alizés à température quasi constante. Une ou deux semaines, allez, ça passe...Mais je déprimerais au bout d'un mois, je crois. En rêvant de nuages, de vent, de crocus et de primevères et de chandelles de givre au fronton d'un chalet...Et pour ne pas périr d'ennui, je pense que j'en arriverais à casser ma chaise-longue en petits morceaux pointus pour me fabriquer un mikado.
Alors, l'idée d'y passer le restant de ma mort, même pas en rêve.
Tu l'auras compris, ce que j'aime, c'est la diversité des paysages, tels ceux que tu cites avec poésie.
Bisous ma belle
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Tu as raison, définir les lieux où l'on aimerait passer sa vie je ne choisirais pas, car c'est alors autre chose dont j'aurai envie, on est ainsi, on a besoin de diversité, d'autre chose, toujours... Merci Célestine
SupprimerPourquoi suis-je si sensible, plutôt qu'à ta belle poésie en prose et à cette respiration qu'offrent les images de voyages, à l'ambiguïté du paragraphe où sont associées la pointe du Grouin et la Normandie ?
RépondreSupprimerAlors que je ne suis même pas du coin, voilà que je chope des atavismes et des chauvinismes bien bretons !
"Le Couësnon en sa folie
A mis le Mont en Normandie"
Existe-t-il en Normandie un pendant du genre :
"Les Bretons, ces vils sagouins,
Nous ont piqué la pointe du Grouin ?" ;-)
Bonnes ressorties, Céleste nièce !
Ah que j'aime cette douce polémique sur le Mont, et autres lieux normandobretons, ou bretonormands...
SupprimerMais je comprends qu'en tant que Rennais, tu te préoccupes de rétablir la vérité géographique.
Allez, je te rends la pointe du Grouin. Je ne suis pas une sagouine.
Avec le sourire, cher oncle Joe
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AH le rêve, les souvenirs, l'imaginaire, les grands espaces, la NATURE...
RépondreSupprimerAH, merci céleste Célestine, j'ai osé respirer à fond sans le moindre masque, tes mots sont toujours bons à déguster. Bises ensoleillées. brigitte
Quel régal, hein, ma Plume !
SupprimerJ'en suis toute émoustillée...
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Voyage, voyage....Comme chantait desirless....Partir un peu, flâner, découvrir mille richesses.....Nous avons la chance de vivre un beau pays....J'aime ta façon d'écrire qui souffle toujours un vent d'optimisme.
RépondreSupprimerJe me suis fixé cette ligne éditoriale "covidienne" : pas de rancoeur, pas de rouscaille, pas de pessimisme ou de noirceur. Que du beau, du bon, de l'espérant.
SupprimerMes états d'âme, j'essaie de les transformer en raisons de me réjouir.
Et ça marche super bien pour booster les défenses immunitaires.
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Bien d'accord avec tes propos. L'optimisme est un excellent remède !!
SupprimerMerci Daniel ♥️
SupprimerCe sommet que j'aperçois, ressemble fort au mont Viso, non loin de Guillestre en Queyras.
RépondreSupprimerJe me trompe peut-être ; vu du massif central, tous les sommets des Alpes se ressemblent. Mais, celui-ci, je m'en suis approché. Superbe randonnée.
Natif des montagnes, j'ai besoin d'espace, j'ai besoin de voir loin pour mieux voir en moi...
Du Cantal, j'ai un point de vue à cent kilomètres ; ici, rien ne bouche l'horizon sur cinq myriamètres.
Je ne me sens pas à mon aise, si je n'ai pas un horizon dégagé, au propre comme au figuré.
Ton billet m'a donné l'occasion d'enrichir ma culture ; je n'avais jamais entendu parler de ce peintre !
Merci pour cette découverte !
Je terminerai mon commentaire par ces paroles de chanson
« T'as le souffle court (respire)
Quand rien n'est facile (respire)
Même si tu te perds (respire)
Et si tout empire (espère) » Gaël Faye ♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫
Merci pour cet échange de bons procédés. Tu me fais connaître une chanson et un interprète que je ne connaissais pas.
SupprimerUn mot aussi : myriametre que mon navigateur souligne en rouge...quel ignare !
Dans la série des chansons « respirantes » il y a aussi le fameux « il faut que tu respires . Et ça c'est rien de le dire » par Mickey 3D
Pour le mont Viso gagné ! C’est bien lui.
Dans le Queyras, une splendide balade.
Bisous ravis de ton passage.
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Moins guadeloupéen que normand, finalement, je ne puis que sourire, béat, à la lecture de ce billet.
RépondreSupprimerEt de m'étonner, chaque fois que je te lis, comme on se lie... Flamme rousse aux yeux chargés d'embruns divers.
C’est un beau mélange, guadeloupéen et normand... 😁
SupprimerLes poètes sont toujours liés quelque part...
J’aime ta description de moi.
Elle me plaît.
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Pour le lien précédent... 48ème minute...
RépondreSupprimerQuel lien ?
SupprimerJ’ai un trou de mémoire là...
🙂
Vu mon âge canonix... J'ai bien connu Monsieur Caillebotte !
RépondreSupprimerTrès souvent il se rendait sur l'île de Chatou (appelée aujourd'hui : île des impressionniste)il y rencontrait Monsieur Renoir, ainsi que Monsieur Guy de Maupassant.
Ils déjeunaient dans un joli restaurant "La maison Fournaise", on peut encore y voir un texte accompagné d'un petit croquis laissé à même le mur de l'établissement, écrit et dessiné par Monsieur Maupassant lui même...
J'ai déjeuné dans cet établissement, il y flotte encore le parfum de Mimi Pinson, soyez inventif peut-êtte vous accompagnera t-elle dans un joli canot d'acajou, que vous louerez sur place?
L'île de Chatou, c'était quand même beaucoup plus joli et original comme nom !
SupprimerAlors comme ça, tu as connu tout ce beau monde, mon Andiamounet ?
Mimi Pinson et Julie la Rousse aussi ?
Tu m'emmèneras, dis, dans le joli canot en acajou ?
Bisous émus de te revoir en ces lieux
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Avec plaisir ! Dans ce joli canot "à l'ancienne" tout en acajou verni, nous ferons le tour de l'île de Chatou, l'embarcation tanguera un peu au gré des courants, le rose de vos joues en accord avec votre chevelure flamboyante me ravira !
SupprimerArrivés au terme de cette épique traversée, je vous aiderai à débarquer sur le petit ponton de bois, je vous proposerai un rafraîchissement, à l'ombre de la tonnelle, un bock pour vous, une absinthe pour moi... La fée aux yeux verts, qui dit-on rend fou !
Avant que le soleil se couche, je commanderai un sapin et vous accompagnerai en votre domicile de la place des abbesses...
Vraiment ravi de te lire à nouveau, Doyen.
Supprimer@andiamo
SupprimerC’est un super programme pour une fée aux yeux bleus !
♥️
@Bof
SupprimerJe suis d’accord avec toi mon petit Bof si gentil
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Rien ne vaut les paysages que l'on partage.
RépondreSupprimerComme d'habitude, tes mots qui me font du bien.
Bises Célestine.
C'est vrai, le partage est une dimension unique du voyage.
SupprimerEt la beauté relie les êtres.
Alors si en plus ça te fait du bien...
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le vert n'est pas tout, parfois il manque l'humain
RépondreSupprimerPour moi, le plus important...
SupprimerComme de vous revoir par ici, les bestioles...Ça fait une éternité !
Bisous à vous
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Quel beau billet Célestine. Personnellement je préfère la nature quand je suis seule, certains ne savent ni la respect ni la regarder, ni la comprendre. Je connais beaucoup des endroits dont tu parles puisque-ce que j'ai la chance d'habiter dans le sud
RépondreSupprimerTu as raison, miss !
SupprimerRespecter notre écrin de vie, c'est sans doute la chose la plus simple et la plus difficile en même temps.
De nos jours, c'est assez facile d'aller du sud au nord. (Enfin, hors période actuelle)
Quand j'ai découvert la Manche et ses horizons bleu-vert uniques, j'ai été subjuguée.
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Ce tableau de Caillebotte semble représenter le parc Monceau où j'ai si souvent chercher à respirer, à m'évader. Comme toi, j'y rêvais d'air pur, de souffle, de grand vent et de belles perspectives.
RépondreSupprimerJ'ai été un peu sévère avec Caillebotte et son horizon bouché, mais il me fallait une accroche pour parler de mes paysages dégagés... ;-)
SupprimerLe Parc Monceau, je ne l'ai vu qu'une fois, et j'étais en admiration.
Bisous ma petite miss
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Cette balade dans vos paysages est aussi belle que celles que vous nous offrez dans vos paysages intérieurs.
RépondreSupprimerMais décidément vous vous faites trop rare.
J’aimais vous lire quotidiennement en buvant mon café du matin...
Je vous embrasse, étoile filante.
~L~
Merci cher Lorenzaccio
SupprimerJe suis désolée de vous manquer mais voyez-vous la vie, ma vie, se joue au dehors.
En ce moment je peins. J’écoute pousser mes fleurs. J’aime... passionnément.
Mais je vous promets de faire mon possible pour que votre café du matin soit fort, doux, chaud. :-)
Bises en retour
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De l'air, de l'air, donnez-moi de l'air!
RépondreSupprimerRespirer! De l'espace!
Je te comprends tellement Frangine, moi qui revient des côte bretonnes et qui étouffe déjà, à peine rentré.
Partir!
Bises respirantes.
On n'est pas frangins pour rien.
SupprimerBisous 😘
Une grande buffée d'air frais en voyant tes photos ! Ici 32° en attendant les vents thermiques du soir
RépondreSupprimerWouaou ! mais tu es où ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆