04 décembre 2019

La vraie vie


C'est peut-être l'enfance qui approche le plus de la vraie vie.
André Breton







 La vraie vie... Ah ! la vraie vie...On emploie souvent, dans notre monde saturé d'images virtuelles,  cette expression étrange. Mais chacun a sûrement une idée différente ce concept un peu fumeux... Il y aurait donc une fausse vie ?
Dès l'enfance, j'ai le sentiment que l'on m'a agité « la vraie vie » comme un épouvantail. Il y aurait les rêves, les désirs, les aspirations profondes, les souhaits...l'art, la poésie...et puis, la vraie vie arriverait, armée d'un long balai fourchu pour envoyer valser tout cela... et nous ramener les pieds sur terre, ma p'tite ! Allez, sors de tes livres, arrête de rêver ! Non tu ne seras pas danseuse étoile, ce n'est pas un métier, on est dans la vraie vie, là, pas dans un conte de fées...Il faut être rationnel, et suivre le sacro saint principe de réalité !
Et souvent, cela ne sentait pas très bon, au ras du sol, là où les chiens oublient parfois d'odorants cadeaux prompts à se glisser sous nos chaussures et à nous faire déraper...
En un mot, la vraie vie, c'est caca, c'est dur, c'est pas rose tous les jours. Faut en baver. Faut en chier. La vraie vie, c'est la maladie, les accidents, le malheur, avec de temps en temps, si on est bien sages, des petites parenthèses de bonheur. 
Et si c'était le contraire ? Une longue file de joies interrompues parfois par des parenthèses qui nous jettent hors de la vie, comme dans un mauvais rêve ? ...
Il en a fallu du temps à la Petite Fille rêveuse pour assumer sa vraie vie : celle où elle se sent tout simplement vivante. Avec le coeur battant en bandoulière souvent, mais vivante !
Tout dépend de la couleur que l'on donne aux choses. De la saveur qu'elles prennent avec le temps. La vraie vie, c'est quand on vibre. Quand on sourit sans raison. Quand on se sent en accord profond avec soi. Même si c'est en lisant, en écrivant un blog, en épluchant des patates ou en se baladant nez au vent sur un quai de brume...
La vraie vie, c'est quand on peut dire : « J'aime ma vie. Je la crée chaque jour.  Et je ne laisse personne me la dicter. »


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117 commentaires:

  1. J'aime bien votre texte. La vraie vie.... oui, c'est ça.
    Bonne journée.

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    1. J'essaie de poser mes mots quand je parle d'un sujet qui me tient à coeur...
      Merci Adrienne
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  3. La vraie vie : échapper aux "fais comme ci, fais comme ça" et être en accord avec soi-même!
    bisous ♥

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    1. Et surtout aux « fais pas ci, fais pas ça » qui musellent notre liberté et notre créativité...
      Bisous ma belle
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  4. Je crains d'avoir passé mon existence dans la vraie vie en pensant de temps à autre : la vie sans doute c'est autre chose...
    Merci de m'avoir soufflé la réponse !

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    1. Tu ne sembles pas en éprouver trop de regrets, c'est le principal. ;-)
      Moi, j'aurais eu l'impression de passer à côté de ma vie si je m'étais contentée de le penser sans rien faire d'autre...

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  5. La vraie vie n'est autre que celle qu'on se crée, la réalisation de nos aspirations quelles qu'elles soient. Ta vraie vie est celle que tu choisis en prenant le chemin qui te convient. Hey, petite, tu es grande maintenant et tu apprends à profiter de tes choix et c'est merveilleux.

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    1. Tout à fait ! Et je te rassure, je vais très très bien, même si j'ai pu, momentanément, te donner l'impression du contraire... ;-)
      Ma douce amie qui s'inquiète pour moi...
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  6. Je partage ta définition de "la vraie vie", être vivant c'est être soi, sincère, aventurier ou aventurière évoluant dans l'impermanence des choses... Merci céleste Célestine, lumineuse journée étoilée. brigitte

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    1. « Aventurière évoluant dans l'impermanence des choses »
      Alors ça, j'aime beaucoup comme définition...
      Bisous ma Plume
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  7. de plus en plus je sens ça avec soulagement, rien à prouver, tout est là incarné dans ma vie et aimer être en vie pour les petites choses

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    1. Rien à prouver : voilà des mots qui me semblent extrêmement importants !
      J'ai passé trop d'année à penser que je devais constamment faire mes preuves et me justifier...
      Connais-tu ce beau texte de Meryl Streep ?

      « « Je n'ai plus de patience pour certaines choses, non pas parce que suis devenue arrogante, mais tout simplement parce que je suis arrivée à un point dans ma vie où je ne veux pas perdre davantage de temps avec ce qui me blesse ou avec ce qui me déplaît.J'ai perdu la volonté de plaire à celui qui n'aime pas, d'aimer celui qui ne m'aime pas et de sourire à celui qui ne veut pas me sourire. » (...)»

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    2. Encore un beau texte de ta part et j'aime cette citation de cette actrice formidable !!!

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    3. Merci Manou. Meryl Streep a ce don rare de traverser les années en étant de plus en plus belle...C'est sa beauté intérieure irradiante et j'aime beaucoup ça !
      Une sorte de guide spirituel pour moi, cette femme...
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  8. Oui tu as raison, on nous ramenait vite à "la réalité", les choses qu'on pouvait raisonnablement planifier et puis espérer. Et elles étaient ennuyeuses. Mais on nous disait que c'était ainsi pour tout le monde;
    Et puis on jette le mode d'emploi de la vraie vie au feu, et on vit sa vie, la vie uniquement pour nous, qui parfois ressemble aux autres mais le plus souvent s'en éloigne. Et si on se trompe, au moins on a fait nos propres erreurs et pas celles qu'on nous conseille de faire "pour notre bien"..
    Baci sorellita!

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    1. On gagne son indépendance, en somme...
      Et la vraie vie devient celle que l'on s'est choisie, pas celle imposée par les autres...
      L'argument « c'est pareil pour tout le monde » n'a plus de prise sur nous. Peut-être parce que nous ne sommes plus tout le monde...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  9. La vraie vie...
    Comme pour la vérité, chacun a la sienne. "Je sais la vérité !" entends-je souvent, et cette vérité diffère de l'un à l'autre...
    Pour la vie c'est pareil...
    Certains d'entre nous raille la vie des autres : "Si t'as pas une rollex, t'as pas réussi dans la vie", "si t'as pas dépasser le niveaux de tes vieux, tu vaux pas mieux qu'eux", etc...

    Et si la vraie vie était tout le contraire de ces rires fugaces, de ses distractions surfaites, de ses sentiments si trompeurs qu'on en vient aux mains au bout d'un certain temps ?

    Je me sens vivant lorsque la douleur me happe, lorsque la souffrance s'installe... C'est à se moment là que j'apprécie le minuscule instant que j'ai pas regardé auparavant... Chaque terminaison de mes nerfs qui parcourent mon enveloppe charnelle me rappelle le calme : c'est là que je suis vivant !

    Le reste du temps, je perçois ces sourires, ces attitudes joviales comme une quête cachant une sombre inquiétude... Ca ressemble à des jeux de rôle où chacun se positionne chasseur ou proie, puis inverse la donne...
    "Mais est-ce que tu m'aimes ? est la plus risible des questions, quand on réalise que la question inverse : "mais est-ce que tu me hais ?" est si peu utilisé...

    Comment expliquer, dès lors, un tel questionnement récurrent sur : la joie, le partage, la connivence, le sourire, les baisers, etc, tout ce fatras de vie... Si c'était aussi évident pour tous, pourquoi toutes ces questions sur le sentiment de l'autre à notre encontre ?...

    Le dualisme est un concept arriéré, qu'on retrouve souvent dans les religions d'ailleurs... Un sacré mensonge, selon moi... La vie contre la mort, l'amour contre la haine, et blablabla... Pourtant chaque jour et nuit il vient un moment, le matin et le soir, où l'on est incapable de déterminer si c'est le jour ou la nuit ; et le diurne et le nocturne ne sont qu'adversaires dans notre vérité...

    Ton questionnement rejoins le mien : qu'est-ce qui est vrai ?

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    1. Merci pour ce long développement. Il y a bien sûr des choses avec lesquelles je suis bien d'accord, comme le fait que la « réussite » d'une vie ne dépende pas d'une Rolex ou d'un statut social.
      Je suis moins d'accord sur le fait de me sentir vivante quand je souffre. Je n'aime pas trop avoir mal. mais comme disait ma grand mère, il est un âge où si tu te réveilles le matin et que tu n'as mal nulle part, c'est que tu es mort...
      Elle avait de l'humour.
      Entièrement d'accord aussi sur la joie, le partage, la connivence, le sourire, les baisers : autant de marques d'amour ou d'amitié qui se suffisent à elles-mêmes, sans que l'on ait besoin de demander si l'on est aimé...
      Il faut croire que le manque de confiance en soi déborde sur le manque de confiance aux autres...
      Quand au dualisme, on le retrouve bien dans les philosophies orientales, non ? Le yin et le yang, n'est-ce pas l'archétype de toute dualité ?
      Qu'est-ce qui est vrai ? A chacun de le dire comme tu l'as très bien fait ici...
      A chacun sa vérité...
      Bises
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  10. Peut on désirer aussi une fausse vie pour la comparer avec la vraie, tu imagines deux fois plus de temps pour faire d'autres bêtises.

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    1. Est-on obligé de se limiter à deux vies?
      J'aurais l'impression de devoir en amputer quelques-unes...

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    2. @Heure Bleue
      Ah que 'aime ce petit commentaire espiègle !
      Mais tu as dix ans ... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    3. @Blutchy
      Oh non, on n'est obligé de se limiter dans rien... ;-)
      Chacun doit se fixer ses propres limites, tant que cela n'empiète pas sur celles d'autrui...
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  11. Comme cela résonne bien en moi! La lecture de ce texte est un pur bonheur Célestine. Merci :-)

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    1. Oh ma pie, comme c'est agréable à lire aussi, ton commentaire !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆ !

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  12. La fausse vie est celle dont on rêve, la vrai revêt toutes les couleurs. Toujours en rose, elle serait citerne... d'un ennui :)
    C'est une ode au vivant que vôtre texte Maitresse... MERCI !
    Bonne journée. Bisous.

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    1. Je crois qu'en effet, je ne parle absolument pas de la vie en rose...mais plutôt, de la faculté de chacun de donner sa couleur au moindre événement...
      Dans un magnifique patchwork qui s'appelle la diversité...
      Bisous ma Julie
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  13. Question existentielle:
    Peut-on se sentir dans la vraie vie avec une fée comme petite soeur...?
    Ti bacio

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    1. Héhé ! mais qui a dit que les fées ne faisaient pas partie de la vraie vie ? La preuve...
      Molto Baci fratellino
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  14. C'est vrai c'est énervant ces expressions : la vraie vie, vivre dans le monde des bisounours ... y'en a sûrement d'autres.
    Je ne sais pas si elle est vraie ou non, mais moi j'ai toujours l'impression de vivre une vie un peu de côté. Ceci en regardant bien sûr celle des autres.
    J'essaie en tous cas d'avoir toujours un rêve pas loin de moi.
    Bises.

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    1. Et tu as parfaitement raison, Patrick. On ne peut vivre sans rêve, c'est justement cela, le sel de la vraie vie...
      Quant au monde des Bisounours, cette expression me file des boutons.
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  15. Coucou frangine. J'essaie de trouver de la joie dans tout ce que je fais. J'avoue que ce n'est pas tous les jours facile et que j'ai peut-être un peu plus de peine de trouver de la joie en épluchant des patates qu'en faisant des photos. Mais avec un peu d'entraînement, on y arrive! Bises alpines.

    P.S. invite-moi pour ton prochain gratin dauphinois. :-))

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    1. Tout dépend avec qui tu les épluches, et dans quel état d'esprit...
      Je t'assure...
      Bien sûr que je t'inviterais avec plaisir, il ne faudrait pas me pousser beaucoup. ;-)
      Bisous frangine des Alpes...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  16. "La vraie vie, c'est quand on vibre. Quand on sourit sans raison. Quand on se sent en accord profond avec soi."

    C'est tout à fait Célestine !

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    1. Je ne puis être que moi. ;-)
      Et si ça plaît tant mieux...
      Sinon, ils n'ont qu'à passer leur chemin...
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  17. Tu sembles découvrir que la vraie vie c'est regarder autour de soi pas seulement en soi.
    Regarder ce qu'on met en soi autant que ce qu'on va y mettre ou ce qu'on y a mis.
    C'est un mix autrement intéressant que se désoler de ce qu'on aurait pu y mettre si...

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    1. Il y a quand même un moment que je m'en suis rendue compte...
      Mais tu peux penser que je viens juste de le découvrir ;-)
      J'aime bien ce que tu dis là.
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    2. @ Cel: Décidément, tu as toujours une longueur d'avance sur moi, et j'ai beau ramer comme un malade j'arrive pas à te remonter. T'as pourtant pas des bras de bûcheron !
      ;o))

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    3. Meuh non, ce n'est qu'une impression mon candidounet
      C'est parce que j'ai des grandes jambes de sauterelle... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    4. D'où le "tu sembles".
      Je n'aurais jamais osé penser que tu ne t'en étais pas aperçue, voyons.

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    5. Ah oui, je comprends mieux le « tu sembles »
      Il signifie « tu fais comme si » ...
      C'est subtil

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  18. Ado je voulais être artiste peintre. Horrifiée ma mère m'a dit : mais ce n'est pas un métier ça ! ( horrifiée n'est pas un mot trop fort ). Alors j'ai fait ce que l'on attendait de moi. J'ai été bien sage, j'ai fait des études, gagné de l'argent, eu de beaux enfants ( ça je ne le regrette pas !). A 54 ans tout s'est écroulé comme un château ce cartes ... Je suis tombée "malade", en fait mon âme, mon coeur, n'en pouvait plus de suivre ce chemin qui n'était pas le mien. Depuis je déconstruis et reconstruis.
    La vraie vie pour moi c'est être en adéquation entre ce que l'on pense, ce que l'on vit, ce que l'on rêve, chaque jour, dans nos actes. Et c'est délicieux dans la douleur ou dans le bonheur, d'être vivant, d'être soi ...
    Bises affectueuses petite sœur.

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    1. Je crois que ta reconstruction est en marche, et que tu as tout compris à la vraie vie. Et ,'oublie pas ta petite citadelle imprenable, là-bas, tout au fond. C'est ton toi intact celui que personne ne peut atteindre, sauf pour t'"mouvoir ou t'aimer. Mais c'est une barrière pour le mal.
      Et ta maladie s'en ira comme elle est venue.
      Je t'embrasse ma grande soeur d'âme
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  19. Oui pourquoi la vraie vie serait-elle toujours synonyme de contraintes et de trucs chiants ?
    Quel est ce monde ou l’on ne profiterait de vivre que de rares moments, appelés vacances ...
    Parfois je e dis qu’on est des fous, et que des êtres venus d’une autre planète ne comprendraient pas notrz façon de nous pourrir la vie en permanence...
    Bises
    Angela

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    1. Oh ! Pas relu ! Excuse les fautes !

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    2. C'est vrai, tu as raison, les hommes sont fous...C'est drôle, aujourd'hui, en faisant du rangement, j'ai retrouvé un livre qui s'appelle «comment arrêter de se pourrir la vie »
      Je me demande si l'on en est vraiment capables...
      Moi, en tout cas, j'essaie chaque jour.
      Bises la belle
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  20. Les rêves et les livres font assurément partie de la vraie vie je pense.
    Les contraintes ne devraient être que celles que l'on s'impose plus ou moins.

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    1. Il est vrai que l'on accepte toujours beaucoup mieux les contraintes que l'on s'impose à soi-même...
      Mais l'être humain a une fâcheuse tendance a vouloir en imposer à autrui.
      Pour les rêves et les livres je suis d'accord.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  21. Tellement vrai. Toi et André Breton, vous avez tout compris.....

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    1. Ça nous fait au moins un point commun, lui et moi.
      Kisses sister !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  22. « La vraie vie » au sens où tu en parles (négativement), c'est celle des aigris, des jaloux et des envieux. De ceux qui ont perdu leur enfance, leurs rêves, leurs désirs, ou qui ne l'ont jamais trouvé à moins qu'on ne leur ait volé l'enfance et l'innocence. Alors ils attendent avec le sourire du mépris et la bouche carnassière que l'on sombre dans la vraie vie. Il est pour eux impératif qu'on les rejoigne dans le le merdier quoi ! Celui dans lequel ils se sont mis; à moins qu'on ne ne les y ait précipités. Y'a pas de raison qu'on s'en sorte à bon compte dans le bonheur… un seul slogan qui vaille : — tous malheureux !

    L'autre « vraie vie » pour ma part c'est chaque fois que je me sens vivant. C'est-à-dire que je ressens l'existence en moi et autour de moi. Sentir et ressentir. Les joies et les douleurs. Les bonheurs et les désespérances. Avancer dans tout cela avec l'espérance indéfectible au cœur.
    Mais, curieusement, je garde toujours ce sentiment que ma « vraie vie » a commencé dans un lit d'hôpital avec un corps entièrement paralysé. J'ai alors ressenti quelque part que tout allait revivre. Autrement. J'ai déjà parlé de cela, mais je n'y mettais pas cette expression « commencement de ma vraie vie ».
    Ça fait un peu Johnny Hallyday : pour moi la vie va commencer !
    ;-)

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    1. En fait tu dis exactement la même chose que moi. A ce détail près que les « aigris jaloux envieux » en l'occurrence c'étaient mes parents et mes professeurs, qui étaient eux-mêmes embringués dans un système formaté qui dépassait leur propre volonté...
      Comme dit Catherine un peu plus haut dans son beau témoignage ( émotions de femme) on a été bien sages, on a obéi aux injonctions...
      Toi, tu as eu l'occasion, de par l'épreuve que la vie t'a imposée, de vérifier plus vite l'aphorisme de Confucius « Nous avons deux vies, la seconde commence quand nous nous apercevons que nous n'en avons qu'une » ...
      ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  23. Le rêve fait partie de la vie, je sors d'une ch'tiote sieste, je t'assure Céleste amie, il faisait chaud dans mon rêve, alors que dehors il fait un froid de gueux !
    Pour les quais avec ou sans brume : "t'as d'belles châsses tu sais"
    Normalement belles châsses répond : "embrassez moi"... Normalement hein ?

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    1. Ah ! tu as repéré mon petit clin d'oeil à ce très beau film, mon roudoudou !
      Embrasse-moi, idiot ! ;-)
      (ah non ça c'est un autre film):-DDD
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  24. Je sais que je suis plus vivante quand je plonge dans une musique qui me prend aux tripes, quand je lis un texte qui m'élargit l'âme, quand je parle avec qqun de choses qui nous touchent l'un et l'autre, et nous rapprochent, quand je peux marcher dans un endroit de nature profonde. La vraie vie me met en contact avec ce qui me fait me sentir plus grande, plus profonde, plus espérante

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    1. C'est très joli ça, Coumarine, « un texte qui m'élargit l'âme »
      Bobin a ce pouvoir sur moi...
      J'aime beaucoup ce que tu dis.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  25. Il y a peu mon amie Michelle me disait: "C'est fou quand on y pense, les conneries qu'on peut faire en toute conscience. Quand je me suis mariée, j'y suis allée en sachant pertinemment que c'en était une !". Je vous rassure, depuis elle a repris sa liberté et semble avoir rencontré sa vraie vie.
    Ce disant, elle a ouvert chez moi une porte, une porte-synthèse, ou peut-être m'a-t-elle autorisé à enfin le penser : J'ai fait la même connerie. Pire, j'ai touché du doigt que toute ma vie je m'étais nié. Toute ma vie. Par peur. Par soumission.
    Depuis, comme elle j'ai repris ma liberté. Quand on a été formaté depuis l'enfance, c'est pas simple, et là où je croyais avancer, l'adversité me met des bâtons dans les roues. Enfin, j'avance...
    Tu n'imagines pas, céleste Célestine, combien ta dernière phrase est tombée à pic pour enfoncer cette porte ouverte sur un brouillard. Et combien elle m'a dévasté quand je l'ai lue !
    Merci !

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    1. Ah cher pataugeur...
      J'ai suivi un peu le même cursus que ton amie Michelle.
      En revanche je ne saisis pas le sens profond de ta dernière phrase. Si je te dévaste quand tu me lis, il y a un problème, car je pensais écrire des choses qui font du bien, qui donnent envie, qui font espérer.
      Tu me diras ?
      Bisous attentifs
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Au temps pour moi...je viens de découvrir ton billet ! ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  26. Bonsoir Célestine,
    C'est le point de vue de la bouteille à moitié pleine et non à moitié vide...
    Tu as fait ton choix et cela te réussit. C'est la seule chose qui compte.
    Bisous,
    Mo

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    1. En fait tu as raison, c'est une manière d'envisager la vie. Les petits et grands soucis, il faut en faire le tri soigneux : quels sont ceux que j'aurais pu éviter, quels sont ceux qui relèvent de l'inéluctable.
      Après ce tri, on en a déjà élagué pas mal, surtout si on les remplace par tous les bienfaits dont la vie nous couvre sans qu'on en ait conscience...
      Bisous belle jardinière
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  27. Je crois ne pas avoir utilisé le terme "vraie vie" avant de découvrir ce que la proximité des relations à distance permettait comme... autre vie. D'une certaine façon il y a eu un dédoublement entre la vie sensorielle et la vie "imaginaire" (au sens de représentations de soi et d'autrui). Les deux restent "vraies"... mais l'une est plus vraie que l'autre ;)

    Plus récemment il m'a fallu intégrer un autre aspect de la "vraie vie" : notre rêve collectif de progrès infini, censé nous préserver des aléas inquiétants et douloureux de l'existence, ne tiendra pas ses promesses. Pire : cette illusion n'a été possible qu'en asservissant le reste du monde. Et cette vérité là n'est pas des plus faciles à accepter. C'est d'ailleurs pour ça que tant de gens ne veulent pas la voir ;)

    Vraies bises (imaginaires)

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    1. C'est intéressant comme toujours, ce point de vue.
      L'une est plus vraie que l'autre...Tu ne dis pas laquelle (sourire)
      Personnellement, je continue à penser que la vraie vie, c'est ce qui nous apporte, à l'instant T, le sentiment d'être pleinement vivants.
      La vie « imaginaire » comme tu dis peut être aussi très sensorielle. J'ai éprouvé toute la palette des sentiments (et leur manifestation physique) depuis que je tiens ce blog. Et nous avons eu certains échanges dans lesquels je me suis sentie pleinement vivante, je te le garantis !
      Pour ton dernier paragraphe, tu sais combien je te rejoins. Certaines discussions « in real life » me désespèrent. Il n'est rien de pire que de parler avec les pires sourds qui soient : ceux qui ne veulent pas entendre...

      Bises solidaires
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  28. Vraie ou fausse, de toute façon, on n'en a qu'une, alors autant la vivre du mieux qu'on peut sans s'écorcher de regrets ! Et pour les futurs vieux enfants que nous serons un jour, gardons un oeil dans le dos pour reculer sereinement dans le futur, que diable ! Bises !

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    1. Hé hé ! c'est sans doute une sage attitude.
      Arriverons nous au stade de vieux enfants? Là est toute la question. Les événements climatiques pourraient nous faire imaginer le contraire...
      Bisettes
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  29. Vous semblez petite avoir été épargnée par la misère, la maladie, la douleur physique. la pauvreté et le chômage,la solitude. C est ça la vraie vie. Bienheureuse soyez vous. Yvonne

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    1. J'ai eu un chemin. Comme tout le monde. Je ne suis pas née avec une cuillère en argent dans la bouche. Mais je n'ai pas non plus subi la misère noire.
      J'ai appris à être contente, à positiver, il y a eu un moment où ça ne suffisait plus.
      Maintenant, j'ai compris que l'essentiel de notre bonheur est en nous et en notre capacité à inventer notre vie sans nous laisser dicter notre conduite par autrui.

      Je ne sais pas grand chose, mais ça je le sais.
      Bises
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  30. La vraie vie est un piège... les rêves permettent de s'en échapper.
    Bises en rêve.

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    1. Réponse de poète. Tu n'as ni plus ni moins raison que ceux qui pensent le contraire. :-))
      A chacun sa vraie vie.
      Bisous🖤
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  31. La vraie vie est lorsque celle-ci est en accord avec ce que l'on vit, ce que l'on ressent, ce que l'on aime. Elle est différente pour chacun et chacune d'entre nous car nous n'avons pas les mêmes aspirations. Celle qui est pour nous la vraie vie ne peut se comparer à celle du voisin. Chacun a sa vraie vie. :-)
    Belle fin de soirée, Célestine. Bisous.

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    1. Tu résumes tout à fait bien mon propos.
      Merci belle amie
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  32. Eh bien Célestine, moi, je voudrais être chat... Pour avoir sept vies !!! Rien que ça.
    Ni vraies ou fausses, juste sept vies.
    Je pourrais alors éviter un ou deux pièges et tomber dans d'autres. Mais cela serait instructif de voir l'enchaînement des événements, suivant les autres choix de vies...
    La vie est multiple, pas étonnant que l'on puisse dire qu'il y en a une vraie... Enfant, j'y étais dedans, en plein. Nous la vivions en direct live ; mes deux frères ma petite sœur et moi, et crois moi, nous ne la voyions pas toujours rose...
    Je suis peut-être le seul à avoir ressenti les choses comme cela.
    Il nous fallait devenir grand, rapidement, je dirais, avant l'âge ; pour changer la vie... Apprendre à se débrouiller seul(e) et faire de notre mieux pour vivre nos vies, car il n'y en avait pas de fausse. Je ne crois pas être passé à côté.
    Comme disait Adamo, c'est ma vie, c'est elle qui m'a choisi...
    Ce n'est pas une vie de bohème, une vie sans façon, une vie de patachon...
    Ce n'est pas non plus la belle vie chère à Sacha Distel...
    Plus sûrement, une drôle de vie...
    La vie, vraie ou fausse, inspire, respire. Les chanteurs ne sont pas en reste.
    Ils chantent la vie, chantent en fugue, hein ?
    Qu'elle soit colorée de rose, lorsque l'on est dans les bras d'une personne du sexe opposée (ou du même), on peut alors chanter la vie, même dissolue à haute voix...
    Certains, certaines savent changer la vie♫♫♫ D'autre en change pour s'en rapprocher, comme toi. pas question de perdre à ce jeu-là, car c'est sa vie que l'on perd, si l'on perd la partie ♫♫♫

    Toujours est-il que lorsque notre baromètre interne est au plus haut, eh bien, la vie ça va oh oh...

    Il y avait aussi, qui me revient en mémoire, maintenant que je termine mon commentaire, Élise ou la vraie vie. Peut-être t'en souviens-tu mieux que moi ? C'est très flou et lointain.


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    1. Ah quel magnifique florilège autour du mot Vie...Et je constate avec joie que tu sais intégrer les liens cliquables dans un commentaire. Wouaou ! Ça change tout ! Ça met de jolies couleurs et c'est nettement plus confortable pour aller voir de quoi il retourne... Une de mes préférées c'est la Belle Vie, de Sacha Distel.
      Un beau chef-d'oeuvre de second degré...
      Mais Fugain, c'est pas mal non plus...et ce cher Vassiliu, splendide !
      Adamo me rappelle le lycée, et Véronique : je suis allée la voir en concert pas plus tard que samedi dernier. Un grand moment avec une petite bonne femme qui est pour moi un archétype : celle d'un être qui vit sa vie à fond, même si ça lui a fait très mal par moments...
      J'avais d'ailleurs écrit un billet à son propos.
      Voilà, tu vois, je me suis sentie très vivante à écouter toutes ces musiques et à te lire.
      CQFD
      Bisous du lendemain...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆


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    2. Moi aussi, chaque fois que j'écris chez toi, je me sens vivant, et un peu plus en m'essayant aux liens hypertextes. ;)
      Se sentir vivant, pour ne pas oublier de vivre ♫♫♫
      Ce billet, colombine, je m'en souviens parfaitement, et de mon commentaire aussi ; l'émotion guidait mes lignes et quand c'est le cas, je sais que je n'écris pas trop mal...
      Avant d'arriver chez toi, il me manquait quelque chose, à ma drôle de vie. J'ai trouvé quelque chose de vrai, dans tes lignes, dans les miennes que j'avais fait taire.
      Merci Célestine !

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    3. Rentrer du cinéma. Inviter des copains à manger un plat de pâtes « al dente »...
      Parler du film et de toute autre chose.
      Les regarder s’en aller. Monter se coucher.
      Ouvrir son portable et trouver ton commentaire.
      Sourire sans raison.
      S’endormir joyeuse.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    4. Me réveiller, l’œil embrumé.
      Ne pas parler (j'aime le silence, le matin).
      Avant de partir, ouvrir mon portable et trouver ta réponse.
      Sourire.
      Partir le cœur en joie.

      La première phrase que j'ai écrite, avant de partir, fut : "la vie et rien d'autre".

      Je t'embrasse

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    5. La vie devant soi était aussi un très beau film avec Simone Signoret il me semble non ?
      Bisous mon ami lointain mais proche

      ^_^

      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  33. Chère Céleste,

    Comme tu le sais, ton texte m'a fait beaucoup réfléchir.
    Tu soulèves l'éternel problème de la souffrance et des mille pourquoi qu'elle déclenche pour peu que l'on y réfléchisse.

    Des mon retour de ma ville natale j'ai été à nouveau percuté par la même violence des mots sur la vie que ce que tu énonces pour poser le problème :
    Une série "Prise au piège ". Une femme injustement plongée dans l'atrocite d'un univers carcéral. Une prisonnière, femme forte tête, essaye de la forcer à rentrer dans sa 'brigade de dealeuses' en lui balançant ces mots " eh oui ma petite, c'est ça la vraie vie ! "

    Préalablement dans le train j'avais sélectionné cet extrait d'une de mes lectures :
    'Aimer est un risque
    Avoir peur, aller vers l'inconnu
    Si on refuse le risque on se replie

    Vivre serait : prendre le risque d'avoir peur en chemin, peur de souffrir, en allant vers l'inconnu'

    Mais j'ai encore trouvé mieux pour illustrer ce que je pense .
    Je veux partager ici cette vidéo qui montre ce qu'un jeune de 12 ans peut nous donner comme exemple. Exemple d'une vie animée par la beauté de la musique donnée en partage ...... quand on donne un sens, une profondeur à chaque note que l'on joue....

    https://youtu.be/uVQesSET_Cg

    Merci pour ce texte qui m'ouvre a toutes ces réflexions

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    1. Tu auras compris que lorsque je parle de 'la violence des mots' je considère celle du discours récurrent qui voudrait nous faire admettre la violence, la brutalité comme inévitables, comme caractérisant cette prétendue ' vraie vie'.

      Comme toi je m'efforce d'exprimer que vivre est une démarche individuelle qu'il dépend de chaque être de construire en harmonie avec la nature, avec sa nature.
      Progresser en ce sens peut faire de chaque jour un chemin de joie.
      Ce jeune pianiste à mon sens exprime cela
      en montrant que sa passion pour la musique s'insère dans le cours normal de sa vie ordinaire de lycéen.

      Et il a compris qu'il peut communiquer sa joie par l'émotion, l'intention profonde qu'il donne à chaque note. En ce sens il est comme ton élève..... comme nous le sommes en recevant la joie d'exister que tu exprimes, que tu nous partages dans chacun de tes billets.

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    2. Oh merci cher Petrus pour cette belle réflexion et l'explication dont tu l'as assortie.
      Bien évidemment il y a une violence, qu'un enfant subit lorsqu'on le force à prendre un chemin qu'il ne veut pas.
      je me souviens de Billy Eliott, le petit garçon qui voulait (lui aussi) devenir danseur étoile.
      Dans un univers où les dans seurs sont considérés comme des femmelettes, les réactions de son entourage sont terribles...Et pourtant il va au bout de ses rêves...
      Certains (Alain X les définit très bien ) s'efforcent de nous démontrer que la vraie vie, c'est la réduction de nos rêves à une réalité brutale, violente et inéluctable.
      Mais rien de tout cela n'est vrai en réalité...
      Merci d'adhérer à ma façon de penser, dans cet échange avec mes lecteurs je puise une vraie joie : celle d'être assurée d'avoir choisi le bon chemin...
      Bisous émus
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    3. Le petit garçon de la vidéo ne donne pas l'impression d'être contraint à quoi que ce soit. Il est dans sa vraie vie, avec un visage radieux et des étoiles plein les yeux.
      Cento baci Cara

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    4. Tout à fait, mio caro. Et c'est magnifique à voir

      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  34. La vraie vie, celle qui vibre, qui fait briller les étoiles, celle qui nous émerveille est avant tout un état d'esprit. Même si les épreuves sont inévitables, les souffrances parfois lourdes à porter, je ressens que la vie est une richesse, un miracle qu'il faut éviter de trop ternir par de sombres pensées.Je m'y emploie chaque jour

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    1. Je te rejoins tout à fait, cher Daniel.
      Et je suis heureuse de partager ton point de vue.(Ce qui ne m'étonne pas d'ailleurs)
      Bisettes
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  35. À te lire – un des bonheurs du jour –, il me vient un slogan dont je n'ai pas l'utilité dans l'immédiat :
    la vraie vie c'est ce qui reste quand on n'est pas mort.

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    1. C'est une bonne définition, en tout cas, elle démontre une fois de plus (si cela était encore nécessaire) ton irrésistible sens de l'humour... :-D
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  36. J'aime beaucoup ton texte chère Célestine.
    En effet, l'épouvantail de la vraie vie, j'y ai eu droit aussi, mais on peut décider de tout faire pour voir la vraie vie comme à travers tes yeux de "Petite Fille rêveuse".
    Aujourd'hui, petit à petit, je crois que je marche dans les même pas que toi.

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    1. Je te sens sur mes traces, little sister.
      Et j'aime ça.
      Bisous rêveurs
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  37. la vraie vie c'est celle que l'on savoure à chaque instant en contemplant des poussières de bonheur

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    1. Tu as le sens de la formule. Ces poussières de bonheur sont comme ces petits grains que l'on voit danser dans un rai de lumière.
      Une joie toujours renouvelée
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  38. Si on me demandait ce qu’est la « vraie vie » je serais tenté de tout inclure. On ne veut pas tout dire mais dans une « vraie vie » il faut tout inclure.

    Nos rêves sont bien réels, même s’ils ne se réalisent pas. Ils sont vrais, parfois obsessifs, comme nos envies et nos espoirs, ils alimentent la Vie. Il y a aussi nos peurs, nos malheurs, nos cauchemars et nos phobies.

    Je comprends ce que vous voulez dire. Avoir les deux pieds sur Terre signifiait se préoccuper des choses pratiques. Pour avoir vécu de durs moments, mes parents parlaient ainsi. Ils croyaient nous prémunir contre les grands malheurs. Ils disaient que si la faim nous tenaille on ne pense pas à danser et que si on a froid on ne pense pas à chanter.

    Nous n’en sommes plus là. Tout le monde ne le sait pas.

    L’art, qu’il soit visuel, musical, abstrait, culinaire ou littéraire, existe bel et bien et avoisine nos besoins primaires, il fait partie de la « vraie vie ». Des individus répètent que les artistes sont des rêveurs, qu’acheter un tableau c’est gaspiller son argent.

    Ceux qui disent ça sont des pauvres mais, ils ne le savent pas. Quelque chose d’essentiel leur manque, quelque chose comme une « vraie vie ». Même lors des temps difficiles, vous avez raisons, la Vie doit tout inclure.

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    1. Merci de me comprendre si bien cher ami de par delà le grand océan. Vous êtes au début de votre journée, je termine doucement la mienne, et je réfléchis à votre beau commentaire. Il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites.
      Oui je persiste à croire que les rêves font partie de la vie, et qu'à la base de chaque grande chose qui a eu lieu dans l'histoire des hommes, il y avait un beau rêve. De quelqu'un qui savait que la vraie vie ne se gagne pas en restant les bras croisés, ou à régler des « choses pratiques » mais en se lançant à corps perdu dans la réalisation de ses rêves. En étant acteur et non spectateur de l'existence.
      Quant à ce que vous dites de l'art, et que j'étendrais à toutes ces choses belles et si inutiles comme la littérature ou la poésie, heureusement qu'elles sont là.
      La vie serait bien morne...
      Gros becs
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  39. La vraie vie dans le cru de l'existence est celle dans laquelle on se sent le mieux, pas celle brouillonnée, mais celle que l'on a rattrapée au cours des ans, et qui nous ressemble et que j'aime rêver ou vivre ...merci à toi Céleste.
    Je t'embrasse même si je demeure dans le silence de quelques soucis autour de moi.

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    1. Oh ma chère Den, j'espère que ces soucis ne sont pas trop graves.
      Merci d'être passée quand même me mettre ce petit mot si émouvant.
      Je t'embrasse fort
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  40. Je suis d'accord, il y a la vie tout court et il n'y en a qu'une , enfin sauf pour les optimistes qui croient à la vie d'après et tant mieux pour eux d'ailleurs si ça les aide dans leur vraie vie, enfin leur vie quoi !!!
    Bises du 74 !

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    1. Selon toi la religion serait donc de l’optimisme?
      Moi j’opterais plutôt pour l’optimisme de Desproges : vivons heureux en attendant la mort !
      :-)
      Bises du sud
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  41. Je n’ai plus beaucoup d’activités physique, mais mon cerveau, lui, fonctionne assez bien et je considère que mes pensées, mes lectures, et mon intellect me permettent de me sentir vivant. Quelques douleurs aussi il fait bien l’admettre. Mais quand je vous lis, je me sens dans la vraie vie grâce à vous. Votre blog est une jolie fenêtre sur le monde et j’aime m’y promener.
    Merci de tout coeur.
    ~L~

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    1. Ma fenêtre n’est sans doute pas très objective mais c’est celle qui me plaît.
      Chacun voit le monde à sa façon et la mienne, c’est la mienne.
      J’ai mis du temps à m’accepter mais ça vient... ça vient...
      Plus l’on s’accepte et plus l’on parvient à se faire accepter ...
      Bien à vous monsieur mon commentateur. J’aime ce que vous dites.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Quel merveilleux commentaire!!

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  42. La vraie vie, c'est quand on peut dire : « J'aime ma vie. Je la crée chaque jour. Et je ne laisse personne me la dicter. »

    La dernière phrase est du genre à faire descendre du monde dans la rue !
    Et c'est vrai qu'il y a du monde dans la rue ces temps-ci ! ;-)

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    1. Ce n’était pas tellement politique cette phrase ( quoique...j’apprécie aussi de pouvoir vivre dans un pays de liberté même si elles se restreignent sur certains plans...
      Je parlais plutôt sur un plan individuel, de tous ces gens qui croient toujours savoir ce qui est bon pour nous à notre place et qui se mêlent de diriger nos actes ...
      Une petite révolution personnelle en somme. :-)
      Bises cher oncle
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  43. Magnifique ! JE l'imprime, je le garde et je vais peut-être même l'encadrer ….

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    1. Tu es chouette ma Miss !
      Gros bisous givrés de décembre
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  44. C'est plutot la bonne vie que tu décris ici, que tu décris bien, d'ailleurs.

    La vraie vie, c'est la vie. Tout simplement.

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    1. Extrêmement bien résumé Aldor !
      Je savais que tu avais l’esprit de synthèse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  45. Bonjour
    La vrai vie ne serait elle pas celle de savoir s'écouter et croire en ses rêves et possibilités ?

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  46. C'est ma foi vrai -sic- et c'est un concept qui m'a toujours échappé.
    Aux injonctions négatives j'ai toujours opposé un front lisse, apparemment docile, idéal pour masquer une force d'inertie profonde... le temps de trouver ma voie, de vivre mes vies rien qu'à moi, qui sont multiples et toutes palpables, faites de tout, jamais de rien, soumises parfois à de furieuses vagues submersives mais quand on a appris à ne compter que sur ses propres forces, on refait toujours surface, et ne reste que l'écume après la vague, qui, finalement, se délite en un long baiser salé... Et les baisers, même salement salés, ça a toujours du bon, et du rebond! ;-)
    Bref, je plussoie :-) ♥

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    1. Je m’y suis sans doute mal prise car Essayer d’avoir le front lisse et apparemment docile ça m’a toujours déchiré le foie... :-)
      Mais l’essentiel est que je sois arrivée au même résultat que toi: ne compter que sur moi même et découvrir ma force intérieure
      Bisous ❤️

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  47. La vraie vie.Bof.il y a la vie.La vie n'est pas faite pour les daltoniens.

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    1. Ah les aphorismes de François Lagane !
      Ayant deux enfants daltoniens je comprends très bien ce que vous voulez dire ...
      Belle journée !

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  48. On entend souvent parler de "la vraie vie" oui. J'aime beaucoup ta vision des choses.
    J'ai entendu toute mon enfance "la vie est une soupière de m****". J'ai toujours su que c'était autre chose, il m'a juste fallut du temps pour m'extraire des fausses croyances et construire sur du beau.
    Très belle journée à toi Célestine.

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    1. Quelle horrible expression ! Certains parents ne savent pas le mal qu’ils font inconsciemment ...
      Heureusement tu t’es dégagée de l’emprise de cette phrase assassine !
      Bisous marie

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  49. Ma vie a été détruite lorsque mon mari m'a envoyé faire mes valises, après 13 ans que nous sommes ensemble. J'étais perdue et impuissante après avoir essayé tant de façons de ramener mon mari à moi. Un jour au travail, j'étais distrait, ne sachant pas que mon patron m'appelait, alors il s'est assis et m'a demandé de quoi il s'agissait, je lui ai dit et il a souri et a dit que ce n'était pas un problème. Je n'ai jamais compris ce qu'il voulait dire par ce n'était pas un problème pour récupérer mon mari, il a dit qu'il avait utilisé un sort pour récupérer sa femme quand elle l'avait quitté pour un autre homme, et maintenant ils sont ensemble jusqu'à ce jour et au début, j'ai été choqué d'entendre quelque chose de Mon patron. Il m'a donné une adresse e-mail du DR ODION, qui l'a aidé à récupérer sa femme, je n'ai jamais cru que cela fonctionnerait, mais je n'avais pas le choix d'entrer en contact avec les dictons que je faisais, et il a demandé mes informations et cela mon mari a pu lui proposer de lui lancer le sort et je lui ai envoyé les détails, mais au bout de deux jours, ma mère m'a appelé pour dire que mon mari implorait qu'il voulait que je revienne, je n'ai jamais cru, car c'était juste un rêve et je a dû se précipiter chez ma mère et à ma plus grande surprise, était à genoux mon mari me supplie de me pardonner qu'il veuille que moi et l'enfant rentrions à la maison, quand j'ai donné au DR ODION une conversation concernant le changement soudain de mon mari et il a clairement indiqué à moi que mon mari m'aimera jusqu'à la fin du monde, qu'il ne partira jamais pour une autre femme. Maintenant, mon mari et moi sommes de retour ensemble et avons commencé à faire des choses amusantes qu'il n'avait pas faites auparavant, il me rend heureux et fait ce qu'il est censé faire en tant qu'homme sans harceler. S'il vous plaît si vous avez besoin d'aide de quelque nature que ce soit, veuillez contacter DR ODION pour obtenir de l'aide. Son email est (drodion60@yandex.com) ou appelez le +2349060503921 OU également sur WhatsApp

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.