29 avril 2018

Mensonge mortel











« Je n'ai rien fait de ma vie », dit l'homme à sa femme. Sur le port, le soleil s'assombrit. Elle est médusée. Elle regarde ses trois enfants, magnifiques et pleins de vie, en se disant sans doute que son époux exagère...« Rien fait de sa vie », quand même, une famille, ce n'est pas rien, elle n'est pas d'accord ... (Moi non plus d'ailleurs). Mais c'est une époque où une épouse n'a pas à exprimer un désaccord. 
Homme libre, toujours tu chériras la mer... Libre ?
Elle va le regarder, impuissante, construire un bateau pour mener à bien un rêve fou : faire quelque chose de sa vie, chérir la mer, devenir hauturier, lui qui ne sait naviguer que sur les lacs anglais sans vagues et sans hauts-fonds.  Pour relancer son entreprise flageolante, il a relevé le défi de la première course autour du monde.
Mais il est forcé de partir trop tôt, rien n'est prêt sur ce rafiot qui prend l'eau. La mer est une maîtresse exigeante et terrible, aux colères subites et sans nom. Bientôt, il se rend à l'évidence : il ne sera pas le champion que tout le monde attend. Que sa femme et ses enfants attendent, l'oeil mouillé d'inquiétude et d'espoir. 
La peur, la nausée, la solitude, les avaries ont raison de ses forces. Il s'arrête en plein Atlantique. Ne passera jamais le Cap Horn ni les rugissants. 
Alors, il ment. Eperdument. A la fois héroïque et lâche.
Il fait croire à tous (c'est encore possible à l'époque) qu'il avance bien, il envoie de fausses positions, de faux messages. Son compas s'affole sur la carte.
En réalité, prisonnier de son monstrueux mensonge, envahi d'hallucinations et de fièvre, il réalise qu'il ne peut plus ni avancer ni reculer. Après des jours d'angoisse, il meurt de folie, terrassé sans doute par le chagrin et le remords, mais complètement possédé par son ego.
Car quoi, sinon cet ego ravageur, pousse les gens à s'enferrer dans d'inextricables impostures, des mythomanies létales, des machinations ourdies contre eux-mêmes jusqu'au point de non retour  ?... 
On pense à Jean-Claude Romand, le faux médecin assassin. Ou à Philippe Berre, qui a conduit de faux chantiers d'autoroutes dans les années quatre-vingts. Deux hommes rattrapés par leurs mensonges mortels. 
Et pendant ce temps-là, la vérité se les gèle en sortant de son puits... la Vérité belle, nue, qui a le regard des enfants restés au port.


*



LE JOUR DE MON RETOUR
ou l'histoire vraie de Donald Crowhurst 
Bande Annonce ✩ Colin Firth, Rachel Weisz (2017)

126 commentaires:

  1. Existe-t-il des femmes qui poursuivent de tels rêves ? Je ne sais pas, on en parle moins.

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    1. Monique Piffaut, patronne de FTL (William Saurin et autres) qui a trafiqué les comptes pendant des années pour maintenir la boîte.

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    2. @Berthoise : tu as raison on en parle moins. Mais bien sûr, cela doit exister, des femmes qui poursuivent des rêves un peu fous...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. @le-goût
      je ne connais pas l'histoire de cette femme. Je crois que Donald Crowhurst était un brave père de famille pas malhonnête et pas un escroc à la base; mais son mensonge l'a entraîné plus loin que ce qu'il aurait voulu, comme un cheval qui s'emballe...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. il y a la maman de m'sieu Gary,qui lui tricote un long mensonge à base de lettres écrites d'avance qu'elle fait envoyer avec régularité après son décès pour que le petit ait le courage de faire le brave dans l'aviation anglaise.... mais bon, là, lutte contre les nazis et instinct maternel font que l'histoire est belle (?)

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    5. @ Le Goût : La "boite" William Saurin, c'est le terme judicieux, tellement plus réaliste qu'entreprise William Saurin...

      Bleck

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    6. @carnetsparesseux
      Quelle belle histoire que celle-là...pas tout à fait à mettre sur le même plan, on pourrait presque parler de pieux mensonge, non ?
      Un des plus beaux rôles de Charlotte Gainsbourg pour le film « la promesse de l'Aube »
      Un film que je reverrais avec plaisir.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    7. oui, enfin, imaginons que le petit Gary, traumatisé par les combats (et qui le lui reprocherait ?) ait déserté, ou planqué, et que les lettres patriotiques de sa maman l'aient poursuivi... l'acculant à la culpabilité et au sacrifice ? comment jugerait-on ça ?
      dans le genre aussi, je ne sais plus quel opéra s'achève sur un petit gars condamné à mort à qui sa maman (toujours les mamans !) promet qu'elle a intercédé en haut lieu et qu'il recevra sa grâce au tout dernier moment, devant le peloton... alors il y va super à l'aise, fier et crane (puisqu'il sait que c'est pour de rire) et puis vlan douze balles dans la peau, la maman ayant préféré lui mentir pour qu'on ne puisse pas dire que son fifils était un trouillard (l'honneur de la famille, tout ça tout ça...)
      m'enfin, je dis ça, c'est des fictions, hein ? et écrites par des mecs, en plus, et qui devaient avoir des comptes à régler avec leur mamounettes :))

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    8. bon, j'ai vérifié, l'opéra c'est la Tosca, et la mère du héros n'y est pour rien !
      autant pour moi :)

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    9. Bon en gros, c'est compliqué, les rapports humains... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Ça m'a toujours semblé étrange comme comportement parce que, franchement, sauf grave travers de la cervelle, on a peu d'illusions sur ce qu'on est réellement.
    Et ça tiraille cher quand ce qu'on est persiste à être trop différent de ce qu'on est.
    En fait ça me paraît très chiant parce que ça nécessite apparemment énormément d'énergie pour un résultat assez maigre qui en plus finit par s'écrouler...

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    1. Comme tu as raison ! une énergie de dingue, et le château de cartes finit toujours par s'écrouler, parce que ce n'est pas viable longtemps...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. On peut peut-être préciser que le titre original "The Mercy" correspond à la dernière ligne de journal, au derniers mots écrits de Crowhurst "It is Finished, it is The Mercy".

    Le jour de mon retour, qui a bien pu trouver ça ???

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    1. C'est vrai, les traducteurs de titres de films font souvent fort dans la débilité...
      Quand ils ne traduisent pas simplement untitre anglais...par https://www.google.com/search?q=films+dont+le+titre+fra%C3%A7ais+est+d%C3%A9bile&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t >un autre titre anglais !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Non pas que celui-ci soit spécialement débile, mais respecter un peu l'intention ou l'esprit des auteurs ça peut être bien :-)
      Tiens, par exemple, Rambo III a donné Rambo 3.

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    3. Oups ! mais je me suis complètement vautrée pour mon lien ...
      Voilà qui est réparé.
      Cela dit tu m'as fait rire avec Rambo III. C'est vraiment excellent ! Merci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Vrai qu'on a du mal à comprendre et que pourtant on connaît tous des cas semblables, plus discrets bien entendu, mais tout aussi fous :

    dans mon entourage quelqu'un s'est convaincu d'avoir été lésé, et que donc ça lui donnait le droit de "se servir" pour "compenser". Il a rendu la vie hideuse à sa fratrie et ses parents, poursuivant son idée obsessionnelle. Puis quand il a compris qu'il pataugeait dans ses raisonnements... plutôt que de dire "oui, j'ai sans doute mal compris", il avait été tellement loin dans les vols et bourrage de crâne de ses enfants, qu'il a... menti pour "prouver" qu'il avait raison. Tout en sachant que c'étaient des mensonges.

    Tu vois... rien que pour ne pas revenir en arrière, avoir un moment de honte peut-être mais pas éternel, on entre dans une vie qui n'a plus rien de vrai!

    Baci sorellita!

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    1. les exemples sont fréquents, ça nous est même arrivé, sûrement, de voir s'emballer un mensonge, mais pas à ce point évidemment, il faut avoir alors assez de force d'âme pour revenir en arrière.
      Le pire c'est ceux qui s'en aperçoivent et qui continuent à s'enfoncer...
      L'exemple type, ce sont les meurtriers qui sont obligés de tuer les éventuels témoins de leur meurtre...
      Fascinant, la noirceur de l'âme humaine...
      Baci bella ragazza

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    2. Quoi, j'espérais que tu ne me dénoncerais pas après avoir lu mon blog...
      Si tu continues, je vais être obligé de parler de ton inspectrice !
      http://presquentrenous.canalblog.com/archives/2008/03/18/8341527.html

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    3. Oh my gode ! c'est super bien écrit !
      J'adorais quand tu écrivais des fictions, mon boss. Tu as une plume jouissive.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. "C'est pas l'homme qui prend la mer,
    C'est la mer qui prend l'homme"...
    Ce sujet de l'emprise d'un mensonge sur toute une vie d'un être humain essaimant sur une famille entière et même notre société, est un sujet attirant. Tenter d'entrer dans le cerveau de ce genre d'individu, tenter de comprendre et de dénouer les fils de sa folie qui renvoie peut-être à la nôtre, m'a toujours fascinée.
    Je ne connais pas ce film, mais il m'intéresse.
    Le "roman" d'Emmanuel Carrère m'avait énormément plu, tout comme m'avait questionnée sa relation suivie avec Romand.

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    1. Oui le sujet est passionnant, et interroge profondément sur la racine du mal : pourquoi, à un moment donné, ne dit-on plus la vérité ? Pourquoi s'enfonce-t-on dans des chapelets de mensonges, plongeant dans une spirale mortelle ? Les films auxquels je fais allusion dans mon billet "l'Adversaire" avec daniel Auteuil, et " A l'origine" avec François Cluzet, racontent des histoires vraies ...et donc fascinantes ! parce que, paradoxalement, c'est le fait que ces menteurs aient vraiment existé qui est fascinant.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Dans mon entourage très très tres proche...un type qui fait croire qu'il travaille. Il se lève tous les matins, fait semblant de prendre sa voiture pour se rendre au boulot et raconte que tout va bien pour lui. Une vie ordinaire. Remplie de mensonges. Et qui laisse des traces pour ceux qui ont cru. Fou hein? Mais vrai. Bisous frangine.

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    1. Je reviens pour rajouter que j'ai bien envie de voir ce film mais j'ai bien peur qu'il fasse remonter à la surface de douloureux souvenirs. On verra bien. Je te souhaite un bon dimanche tout doux, avec du soleil dans le coeur et des pâquerettes dans les yeux.

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    2. Ah oui, quand même, si c'est quelqu'un de très très très proche, je conçois que tu aies peur des mauvais souvenirs, ma pauvre, c'est vraiment affreux d'avoir quelqu'un comme cela dans son entourage...
      Merci pour les pâquerettes, ma Dédé.
      Ici ce sont les narcisses qui étoilent les prairies. C'est beau que ça en peut plus !
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. J'ai bien envie de voir ce film...
    C'est terrifiant de s'enfermer ainsi, quelle qu'en soit la raison la tristesse intérieure doit être infinie, je plains ces gens de tout mon cœur, et leur entourage, ce sont des tragédies qui se tissent jour après jour... !!! Doux dimanche céleste Célestine, je t'embrasse. brigitte

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    1. C'est un beau film, surtout par la présence de Colin Firth (qui a d'ailleurs eu un oscar pour le film)
      Mais on reste un peu sur sa faim, je trouve que les passages en mer sont traités de façon trop superficielle.
      je crois que tu as raison, ces gens sont vraiment à plaindre...
      Quel mécanisme tordu les pousse à affabuler ? On ne le saura jamais...
      Bisous ma Plume.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Je ne connais pas ce film, tu l'as vu? Comme Plumes d'Anges je trouve terrifiant de s'enfermer dans le mensonge, quelle terrible prison, quelle mortelle prison. Que de mal on se fait, que de mal on fait aux autres... beau dimanche ma belle

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    1. Oui j'ai vu le film, et j'en ai gardé une sensation de malaise, avec cette double interrogation : pourquoi cet homme dit-il qu'il n'a rien fait de sa vie ? Et qu'est-ce qui l'a poussé à mentir de la sorte.
      Une mortelle prison, c'est bien résumé.
      Bizou ma Brizou
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. Le sujet dont tu parles avait déjà été traité au cinéma en 1982 par Christian de Chalonge, avec dans le rôle de Donald Crowhurst, Jacques Perrin, excellent film au demeurant, qu'en son temps j'avais vu sur les Boulevards. ];-D

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    1. J'en ai vu des extraits, il avait l'air bien aussi ce film-là.
      Un excellent acteur, Jacques Perrin. L'histoire a évidemment inspiré les cinéphiles.
      Baci caro
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. c'est sans doute parce qu'on n'a pas assez confiance en ce que l'on EST, qu'on s'invente une vie sur ce que l'on FAIT
    Et un premier mensonge en entraîne un autre, jusqu'au suicide ou au crime
    Arrêter la machine infernale en avouant la supercherie demanderait un grand courage...
    Et pourtant l'entourage je crois, préférerait cela!
    Bon et beau dimanche!

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    1. C'est peut-être en effet une explication. Un manque de confiance en soi. Beaucoup de gens s'inventent des petits détails pour améliorer une vie qu'ils trouvent trop terne...
      Mais de là à assassiner toute sa famille comme Jean-Claude Romand... il y a quand même un grand pas que peu franchissent, heureusement !
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  11. Je n'ai pas envie de voir ce film, je trouve ça trop triste, de rater deux fois sa vie...

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    1. C'est vrai, au final...j'étais pleine de compassion pour son épouse, admirable de dignité et de courage...parce qu'elle croit en lui, elle le soutient, et se tape quand même tout le boulot à la maison pour qu'il puisse réaliser son rêve...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. C'est étrange, n'est-il-pas, je suis d'accord avec le Goût, vivre dans le mensonge demande une énergie terrible et empêche de vivre.

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    1. Oui c'est étrange, tu n'es pas souvent d'accord avec lui ! :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. dans le genre (sauf qu'ils ne risquent que la vie des autres) il y a tous les hommes politiques qui se vantent (s'inventent?) de faire de leur mieux pour le bien public alors qu'ils servent les lobbies qui les arrosent...

    ça mène à des coups de folie, comme celle du petit dernier, qui déréalise à tel point qu'il croit même qu'il est "l'incarnation du romanesque" pour les français (cf son entretien dans le n°630 de la Nouvelle revue française, rien que ça !)

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    1. Ta première phrase...je vais l'encadrer et l'afficher sur mon frigo !
      La gloire, le pouvoir, l'argent, la célébrité, évidemment que ça tourne le ciboulot des gens, il y en a qui ne résistent pas, Marilyn Monroe, entre autres, ou Stromae pour en citer un récent...
      Les politicards, eux, sont enduits de tungstène qui leur permet de devenir barges sans craquer...
      Le petit roi de l'Elysée déréalise, tu l'as dit. Ça donne des frissons.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Stromae a arrêté sa carrière en pleine gloire : il se sentait devenir fou...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. Sauf qu'il n'a pas arrêté sa carrière, il a juste pris un peu de recul avec la scène, tout en continuant à bosser pour les autres... Et que depuis, il s'est avéré qu'il avait des effets secondaires violents suite à un traitement prophylactique contre le paludisme... Ayant moi-même subi ce genre de phénomène suite à une prise de nivaquine, je sais que ça n'a rien de loufoque ;-)

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    4. On va dire que c’était un mauvais exemple alors ...
      Mais bon tu as compris ce que je voulais dire, en parlant de la gloire qui rend fou.
      C’est l’essentiel.
      😊

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  14. Et bien, je vais te dire : je suis un (petit) peu admirative de ces gens là. Pouvoir ou savoir mentir. J'en suis totalement incapable. ll faut tellement de mémoire, d'imagination, d'alibis,et d'intelligence pour mentir. Un être cash, spontané, ne peut pas mener une vie telle que tu nous la décris. Être dupe de soi même ?!? garder la conscience tranquille malgré toutes les couleuvres que l'on fait avaler à l'entourage et pouvoir dormir sur ses deux oreilles ? Definitively, je suis et reste dans ma franchise même si parfois cela peut faire mal.

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    1. Les seuls gens qui sachent mentir et que j'admire, ce sont les comédiens, ceux qui nous arrachent des larmes et nous donnent des frissons d'émotion.
      Mais dans la vraie vie, les manipulateurs, les menteurs, les tricheurs ne méritent aucune admiration...
      J'éprouverais plutôt de la pitié pour le pathétisme de leurs pauvres vies pleines de dissimulations.
      Reste dans ta franchise un peu cash, c'est comme cela que je t'aime.
      ¸¸.•*¨*• ♥︎

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  15. Cela me rappelle ce très bon livre de Henning Mankell : "Profondeurs", un homme qui s'invente des missions secrètes. De mensonge en mensonge, il perd la raison, et en perd lui aussi la vie. Je pense qu'il est très difficile de revenir en arrière lorsqu'on a commencé à mentir, à s'inventer une autre vie. Et parfois, il n'y a pas d'autre issue que de disparaître...
    Bel après-midi, Célestine. Bisous.

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    1. Je suis même certaine que cette issue fatale arrive plus que « parfois » ...
      Un échafaudage d'affabulations est comme un château de cartes sur du sable.
      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. J'aime ces histoires de folies ou de passions ou de fuites ou de lâchetés ou de justauboutismes ou de fêlures ou de je ne sais pas quoi. Et puis j'aime les histoires de mer et de bateaux, j'aime bien ton billet comme j'ai aimé notre poulet rôti aux aubergines de ce midi...

    (je sais écrire autre chose que "superbe" pour commenter)

    Bleck

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    1. Ravie de t'avoir procuré un plaisir gustatif à la lecture de mon billet, cher Bleck.
      Mais dis donc, le poulet aux aubergines, ça fait pas un peu pléonasme ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. ça fait un repas à thème :

      en entrée, poulet aux aubergines.
      plat de résistance : boeuf-carotte.
      dessert : chapeau de gendarme au chocolat.

      :)

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    3. Mort de rire !

      N'oublions pas, pour égayer, un bouquet de pervenches sur la table et quelques amendes. :-)

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  17. Eh bien... j'y vois moins un menteur invétéré qu'un doux naïf, un adolescent (adulescent, dirait-on aujourd'hui) qui rêve de transfigurer un quotidien qui part à la dérive par une aventure grandiose, et se fait rattraper par une horde de financiers et "journalistes" bien peu scrupuleux, les uns avides de retombées financières, les autres de sensationnalisme, tout ce petit monde bien au sec ne voyant pas plus loin que le bout du quai.
    J'y vois un personnage un peu fantoche, manipulé de toute part, et avant tout par le mythe de l'homme viril qui doit nécessairement "réussir" dans la vie pour réussir sa vie...
    Et un excellent jeu d'acteur de Colin Firth ;-)

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    1. Je partage certains points de ton analyse, dans cette affaire, les plus manipulateurs ne sont pas celui qu'on croit. L'argent est un moteur qui mène aux pires choses, on le sait.D'ailleurs je le redis : qu'est-ce que qui fait qu'un père de famille modeste et sans histoire se retrouve embarqué dans une aventure qui le dépasse, au point que la seule issue pour lui, pour ne pas perdre la face, soit la mort ?
      L'argument du mythe de l'homme qui doit réussir a certainement été évoqué par les avocats de Jean-Claude Romand, qui lui aussi, quelque part, s'est senti acculé à réussir une brillante carrière de médecin pour ne pas démériter aux yeux de ses parents...la pression sociale peut alors être terrible pour un homme un peu faible.
      Mais cela justifie-t-il qu'il ait assassiné sa femme et ses enfants ...ou que Donald Crowhurst ait perdu la vie ? Où se situe le point de non-retour où la raison bascule devant les tortures de l'ego ? rentrer et avouer qu'il avait loupé, là se serait trouvé le vrai courage...
      Mais nul ne peut dire comment il aurait réagi à sa place...
      Merci pour cet éclairage intéressant.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. Voilà un bel exemple de ce que peut nous mener à faire l'égo. Il y a l'apparence, l'image sociale et ce que l'on est vraiment. Mieux vaut éviter le grand écart entre les deux !! Savoir s'accepter avec ses faiblesses et s'efforcer d'être authentique. Est ce que beaucoup arrive à faire cela ? Le monde de l'illusion est un monde dangereux qui peut créer de grosses ruptures.

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    1. Oui, ce que j'appelle les tortures de l'ego dans le commentaire ci-dessus, c'est le ressenti que j'ai eu devant ce film.
      on y ressent bien comment le spectre de la honte, et de l'aveu de faiblesse torturent l'homme, au point qu'il ne peut se résoudre à accepter son échec.
      Le monde de l'illusion commence dès l'enfance, avec l'école des fans, où tout le monde a 10 sur 10, qu'il soit mauvais ou qu'il soit bon...L'ego prend ainsi l'habitude d'être flatté, et l'enfant n'apprend pas à s'évaluer et à s'améliorer...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Parfois je me demande si les blogs ne sont pas des pièges à égo !!

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    3. Qui sait ?
      Et pourtant c’est grâce à mon blog que je progresse chaque jour dans ma vie
      Et que j’ai rencontré des tas de gens bien comme toi, qui m’apprennent plein de choses
      bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. Et si la sagesse consistait tout simplement à savoir se réjouir de ce que l'on est, de ce qu'on a fait, sans comparer. Transformer "se résigner" en "se réjouir".
    "Signer" c'est l'acceptation contrainte et réglementaire d'un état, "jouir" la recherche organisée d'un plaisir.
    Un chant d'oiseau au coeur de la ville, le sourire croisé de deux passants dans ce dimanche matin, quel que soit l'endroit, quels que soient ces passants, l'observation de la végétation qui éclate, ou simplement regarder la pluie et le mystère qu'elle apporte.
    Accepter sans faillir la grandeur d'être "petit".
    Passez un bon dimanche madame Célestine. Je vous embrasse.

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    1. Merci pour ces paroles de sagesse !
      J'aime beaucoup « la grandeur d'être petit » surtout pour mon mètre soixante-quatorze...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. Coliiiin ! ^-^ .J'ai adoré ce film malgré l'abyssale douleur du sujet (et du sujet de sa Majesté) parce qu'il faut certainement beaucoup souffrir pour en arriver là, tout ça pour ne pas en sortir. Le mensonge ne mène à rien, sauf chez les politiques qui en ont fait leur fonds de commerce... Bisous ma céleste, d'un dimanche de pluie♥

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    1. J'avoue que sa vision, chaque fois que j'ouvre mon blog, est réjouissante...
      Et qu'il fait en grande partie le film, avec son charisme fondant...
      Merci ma douce amie d'être passée par là. Tes apparitions me réjouissent d'autant plus qu'elles sont rares et précieuses comme les rayons de soleil dans la rosée du matin.
      Je t'embrasse fort♥

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  21. Qu'as-tu fait de ta vie ? une interrogation à la mode qui m'a longtemps taraudée tant la mienne me semblait banale, jusqu'au jour où j'ai lu cette phrase qui m'a fait tant de bien : nul besoin de faire de grandes choses, on peut réussir sa vie dans la simplicité.
    Mais le besoin de reconnaissance , par soi ou les autres, est parfois si puissant....
    Douce soirée Célestine.
    Nicmo

    M

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    1. Bien sûr que l'on peut réussir sa vie dans la simplicité.
      Réussir est un verbe très subjectif, qui revêt des sens tellement différents d'une personne à l'autre...
      Je travaille à désamorcer ce besoin de reconnaissance si puissant, en me reconnaissant moi-même.
      C'est gratifiant
      Belle soirée chère Nicmo
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  22. Bonsoir Célestine,
    Je n'ai pas vu le film mais à la première occasion, je me rattrapr. J'aime beaucoup Colin Firth et le thème m'intéresse.
    Bisous,
    Mo

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    1. Tu aimeras, malgré la tristesse de l'histoire.
      Bisous Mo
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. La vérité est toujours nue, sans fard. Crue, elle peut choquer. Toute vérité n'est pas forcément belle à dire, c'est pour cela que le mensonge existe.
    - Petit, pour enjoliver la vérité. Presque mignon.
    - Par omission, pas tout à fait un mensonge...
    - gros, pour tromper ou nuire. Pas beau, brrrr.
    - Très gros, trop gros, celui qui peut entrainer dans un tourbillon infernal. Une vis sans fin qui entraine inéluctablement vers le fond. On ne maitrise plus les événements, les mensonges. On y répond par d'autres, plus gros, plus lourds à porter, plus inextricables.
    Une fuite en avant, pas d'issue possible. Un suicide à petit feu.

    Je peux comprendre comment on peut en arriver là, mais je ne saurai pas vivre de telles situations...
    Quand je me tourne vers mes souvenirs, je vois que ce que j'ai fait de ma vie n'est pas si mal que cela, même avec des choix déchirants...
    Alors, on avance, on avance, on avance...

    Bises du soir

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    1. On n'a pas assez d'essence...pour faire la route dans l'autre sens...
      J'aime bien ta classification ascendante des mensonges...
      C'est vrai, parfois le mensonge est simplement une vérité rendue plus jolie...
      Se tourner vers ses souvenirs et faire un bilan plutôt pas mal de sa vie, voilà qui est plutôt réjouissant...
      Surtout sans tourbillon infernal.
      Bisous de la nuit
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  24. Il y a ceux qui mentent et on les croit car leurs mensonges sont difficiles à détecter comme "J-C Romand" et il y a ceux qui mentent et que l'on sait qu'ils mentent. Je me sens toujours mal à l'aise devant eux. Comment réagir. Les confronter, les démentir, faire semblant. Il y aurait tant à dire, à analyser sur le pourquoi du mensonge... maty

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    1. Oui il y a beaucoup à dire sur les professionnels du mensonge, par exemple, comme les politicards qui savent très bien embobiner les gens avec des promesses intenables.
      Ceux qui regardent la France au fond des yeux et qui jurent leurs grands dieux qu’ils n’ont pas détourné d’argent...
      Oui c’es assommant de savoir qu’ils mentent et de ne rien pouvoir faire.
      Et puis il y a les gens de notre entourage qui font ça très bien aussi et qui nous laissent mal à l’aise tu as raison...
      Merci Maty
      Je t’embrasse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. Glaçant ton billet Célestine..... mais de tels comportements, à des degrés différents... ce n'est pas si rare, finalement.... .

    Bonne journée à toi.

    Bisou sous le sOleil, par 11° ....pour une fin d'avril... ce matin, ça va encor'...

    Den

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    1. Glaçant ? Oui sans doute ...et par l’étang qui court...j’aurais dû écrire quelque chose de plus ...réchauffant. Il te reste mon billet précédent à relire si tu es frigorifiée.
      Aujourd’hui il gèle à la montagne et les sommets sont à nouveau tout blancs...
      La lune rousse, sans doute... en attendant les saints de glace...
      Bisous chaleureux 😉
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  26. Je suis restée aussi un peu sur ma faim, on ne sent pas assez monter la folie dans le film, à part quand il a des hallucinations et qu'il parle avec le fantôme de sa femme.
    Mais le sujet du film est vraiment interpelant et tu l'as bien écrit, comme d'habitude.
    Pourquoi se mettre dans des situations inextricables et sans issue ?
    Bises
    Angela

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    1. Je serais curieuse de regarder la version proposée par Andiamo, avec Jacques Perrin.
      Juste pour voir comment le film est traité par un metteur en scène français.
      Bises ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  27. Coucou Célestine, j'aime ton texte. Je n'ai pas vu le film, peut-être qu'un jour... mais c'est triste et surtout, il y a les mensonges car un mensonge en entraîne un autre et un autre encore, difficile donc de s'en sortir indemne.
    Je t'embrasse ♥

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    1. Oups j'ai appuyer sur « envoyer » intempestivement...
      Je voulais dire: « Merci Denise. Ton avis est toujours mesuré et intéressant. je pense que malgré la tristesse du sujet, on peut quand même aller voir le film, ne serait-ce que pour le jeu de l'acteur qui a obtenu un oscar pour le rôle.
      Je t'embrasse belle rêveuse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. J’ai appuyé, bien sur !
      Décidément j’etais endormie hier soir !
      ^_^

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  28. ho oui, ces histoires d'imposteurs
    peuvent nous fasciner
    un peu comme nous fascinent ceux qui tombent en sectes
    ou en certains partis

    et puis des fois un verrou mortel les y oblige en interblocage
    c'est le seul nœud gordien
    pour eux possible

    j'aime comme tu dis
    à la fois héroïque et lâche
    c'est tout à fait ça

    me fait penser à l'histoire, et bien jouée, déjouée par Dieu, en puce de Martin Guerre
    ça date, mais bon...

    :)

    bises cavalières




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    1. Oh la la ! Je suis partie chercher des renseignements sur Martin Guerre et puis je me suis perdue en cours de route et j’ai oublié de te dire merci pour ton commentaire.
      Et pourtant tu ne sais pas comme il m’a fait plaisir. Je te remercie cher Cvalier
      J’avais vraiment cru un temps que tu avais disparu.
      J’eprouve beaucoup de joie a voir qu’il n’en est rien.
      Belle journée de premier mai !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  29. Quelle idée bizarre d’imaginer n’avoir rien su faire de sa vie.
    De regarder dans ses rétroviseurs et de voir un vide laiteux, insondable. Même pas l’ébauche d’une ligne d’horizon partagée. Ne même plus voir l’autre avec qui on a échangé des sourires, des larmes, des baisers. Construit des enfants.
    Notre vie nous appartient. Elle n’est pas forcément ni simple ni facile. Mais elle est ce que nous en faisons en dépit d’une destinée qui nous sape chaque matin. Ne rien faire : je ne l’imagine même pas. Je lutte contre mon égo, ma jalousie, et là le travail ne manque pas. Je cherche mon chemin et tant mieux si je me troupe. J’aime. J’accroche mes émotions au cœur de la femme qui partage mon monde. Je regarde mes enfants vieillir, et oui ils en sont à cette étape. Grandir c’était avant. Je regarde chaque jour leur bonheur. Il n’est pas toujours présent, mais peu importe. Quand il est présent, je me dis que c’est déjà un beau cadeau de fait. Ce qui compte c’est qu’ils puissent avancer. Les voir avancer me fait vivre. Vivre pleinement pour qu’en ouvrant la dernière porte (celle où tout est noir, froid), je ne regrette rien. Alors, j’aurai fait quelque chose dans ma vie. Mais ce ne sera lisible qu’à mon échelle. Les prouesses et les actes de bravoure ne sont pas pour moi.
    Semer du bonheur, le voir grandir et le partager, ce n’est pas rien pour une vie. Et pardessus tout : ne jamais se mentir. Se mentir à soi, c’est mentir aux autres.
    Voilà ce qui remplit une vie…
    Bises vivantes.

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    1. Cette remarque du personnage est en effet une des répliques qui m'ont le plus interpelée dans ce film.
      Parce qu'elle soulève à elle seule tout le sens de la vie...
      Faire quelque chose de sa vie...réaliser des rêves, ou accomplir des actions héroïques, ou simplement s'accomplir soi-même, s'épanouir, en essayant de comprendre l'incompréhensible, d'accepter l'inacceptable et de donner du sens à l'absurde.
      créer quelque chose de ses mains, de ses doigts, de sa tête ou de son coeur.
      ne pas rajouter du malheur au monde, qui en a sa dose.
      S'apprêter à faire un jour le bilan de sa vie sans être obligé de prononcer cette phrase terrible: je n'ai rien fait de ma vie...
      Entièrement d'accord avec toi, cher Etienne.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  30. Encore un sujet très grave que vous traiter avec votre talent habituel.
    La mystification, le besoin de mentir, tout cela est assez commun À tous les hommes. Mais le ressort de ce besoin reste mystérieux. Sans doute, vous avez raison, un certain entre pour une grande part dans les mensonges que l’on dit pour paraître plus grand, plus important, plus beau. Ce qui est terrible, c’est que cela confère une certaine folie dans laquelle on peut être absorbé par son mensonge. C’est cela qui fascine dans l’histoire de ce navigateur .
    Je vous embrasse précieuse amie, Et je vous offre un brin de muguet en ce beau matin.
    ~L~

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    1. Merci beaucoup pour ce brin de muguet, cher ami.
      Vous avez raison, paraître plus grand plus important plus beau : c'est sans doute un des ressorts du mensonge à grande échelle. S'inventer des vies que l'on a pas eues.
      Mais les mystifications finissent toujours par être découvertes, car elles ne sont pas tenables sur le long terme...
      Pourquoi y en a-t-il toujours, à ce moment-là ? Voilà le vrai mystère ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  31. Je ne suis pas sensible à la poésie de ce genre de défi. C'est juste l'histoire d'un égoïste inconscient bouffé d'orgueil. Et c'est présenté comme un film romantique... Il y a des fois où la romance est cauchemardesque...
    Mon sens de l'aventure extrême s'arrête à t'offrir
    molto baci

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    1. Ce n'est absolument pas un film romantique, même s'il y a un acteur réputé l'être...
      Et c'est une histoire tout ce qu’il y a de plus vraie...
      Baci anche
      .

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    2. C'est bien ce que j'avais cru comprendre, C'est juste un héros de la connerie.

      Un vrai type d'exception, c'est Bernard Moitessier.
      Los du 1er tour du monde à la voile en solitaire, il arrive bon premier près de la ligne d'arrivée, trouve que finalement, ces courses c'est de la connerie, il fait demi-tour et se tire en Polynésie...
      Victoire un peu amère pour celui qui fut classé premier...
      Ti bacio.

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    3. Oui, ils en parlent dans le film et c'est d'ailleurs en partie à cause de ça que Crowhurst se suicide : parce qu'il se retrouve malgré lui en tête de course, et qu'il sait que sa supercherie sera découverte...
      Baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. @ Célestine, la réponse à ta question, en ce qui concerne ce que je considère comme lapidaire :-)

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    5. Pardonne moi, mais je ne comprends pas ce que tu veux dire.
      Tu m'expliques ? ;-)

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    6. Tu me demandais ce que j'appelais jugements lapidaires dans les blogs (c'était à propos des erreurs judiciaires): "C'est juste l'histoire d'un égoïste inconscient bouffé d'orgueil" ou "C'est juste un héros de la connerie" sont des raccourcis quasi manichéens d'une violence extrême, et qui font fi un peu vite, à mes yeux, de la complexité humaine et des circonstances qui poussent quelqu'un à agir comme ci ou ça...

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    7. Ah oui je comprends. C'est vrai que mon ami Blutchy a des avis souvent un peu tranchés, il sait que je ne suis pas toujours d'accord avec lui... ;-)
      Mais cela reste son avis, qui n'engage que lui, et chacun a le droit d'exprimer son opinion en liberté. Du moins c'est la ligne de ce blog.
      La ligne de quelqu'un qui essaie d'écouter les arguments des uns et des autres.
      Merci d'être revenue répondre à ma question, ainsi je comprends mieux ce que voulait dire ta phrase un peu sibylline...
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆


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    8. Je commence à le connaître un petit peu, et je sais qu'il est capable aussi de très fines nuances ;-)
      Bizôssi

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    9. @ Céleste et La Baladine
      Pour les très fines nuances, il faudra attendre que je retrouve un ordi au clavier performant....
      Ben oui, derrière cette inconscience, je vois une femme et des gosses méchamment lâché pour pour réaliser un rêve impossible. Je sais ce que c'est de perdre son père alors je ne comprends pas qu'on puisse risquer sa vie aussi légèrement. Qu'ont pu dire ces gosses après son fiasco? Si tu n'étais pas parti, j'aurais encore un papa!
      Avait-il des salariés dans sa boîte en difficulté? Si oui, c'est autant de lâchage en plus.
      Je pourrais disserter quelques pages pour arriver à la même conclusion. Mais avec un ordi qui déconne, c'est dur....
      Alors en style télégraphique:
      - Egoïste car il ne vois que son désir.
      - Inconscient car on ne s'improvise pas hauturier, qui plus est en solitaire et pour un tour du Monde.
      - Bouffé d'orgueil de se voir arriver premier avant même de partir.
      - En fonction de ce qui précède, c'est donc un héros de la connerie.
      Bises et baci sans nuances, mais avec finesse

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    10. Je ne suis pas d'accord avec le « méchamment lâché ». je ne pense pas qu'il abandonne sa femme et ses gosses méchamment. Ni par égoïsme. Ni par orgueil. Par contre inconscient oui.
      A la base, je crois qu'il pensait à sa famille, et que c'était un moyen de renflouer son entreprise, donc d'assurer les revenus pour élever ses gosses. En tout cas c'est le ressenti que j'ai eu en voyant le film...
      Je pense à Breaking Bad, la série culte, dans laquelle un honnête père de famille devient un magnat de la drogue pour assurer un avenir à ses gosses...Bon ça c'est à la base, parce qu'ensuite, il y prend goût...
      Bref, je me garde des jugements à l'emporte-pièce, et je crois que ma camarade est comme moi.
      La connerie n'est-elle pas, simplement, dans le fait qu'une société mise tout sur l'argent ?
      Baci caro mio
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    11. "méchamment" étant à prendre dans un sens figuré.
      Vivre sans père ou sans argent, pour les mômes, c'est un marché de dupes.
      Il y a toujours des renoncements à faire dans la vie, des choix qui dépendent de ses engagements antérieurs, comme par exemple d'avoir des gosses et la nécessité de rester présent, au moins jusqu'à leur émancipation.
      S'est-il posé une seconde la question que s'il met dans son entreprise toute l'énergie qu'il faut pour ce tour du monde, il l'aurait sauvée.
      Il a voulu faire quelque chose d'exceptionnel pour devenir un type exceptionnel.
      J'ai aussi eu des rêves de faire des trucs hors normes, risqués. Ayant, comme on dit, charge d'âmes, je n'ai jamais regretté d'être resté "raisonnable" et de centrer l'exceptionnel dans la restauration d'une vieille bâtisse. Je n'ai pas eu droit à ma photo dans le journal pour ça, mais comme je n'ai pas cette vanité-là.
      Il n'a pas voulu évaluer les risques et imaginer qu'il pouvait tout perdre et surtout faire tout perdre à sa famille, qui elle n'avait pas forcément envie de ce quitte ou double.
      Bien sûr que la connerie est dans cette société qui mise tout sur l'argent. Mais personne n'est obligé de suivre... Si j'avais accepté de consacré ma vie à faire de l'argent, je serais riche, mais je n'aurais toujours rien compris de la vie. Je chercherais toujours et encore des moyens de faire encore plus d'argent... et la Vie, dans tout ça.
      Avec l'argent, j'ai réussi l'équilibrisme de toujours rester entre l'angoisse (d'en manquer) et l'obsession (d'en avoir toujours plus).
      J'ai juste la fierté discrète d'avoir sauvé la dernière ferme du village suisse où j'habitais.
      Non ,décidément, l'aventure de ce gars ne me fait pas rêver. Je suis triste pour les mômes et sa femme.

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    12. @Blutchy, n'es-tu pas un chouïa péremptoire? Il y a toujours des renoncements à faire dans la vie, des choix qui dépendent de ses engagements antérieurs, comme par exemple d'avoir des gosses et la nécessité de rester présent, au moins jusqu'à leur émancipation." Tu condamnes donc tous ceux qui prennent des risques? Les Nicolas Vanier, Françoi Gabart, Jean-Louis Etienne et cie? Avoir un enfant condamne-t-il les intérêts et les passions, et ce qu'on soit homme ou femme? Allons plus loin, laissons les aventuriers de côté et voyons les soldats, gendarmes, pompiers, policiers, reporters de guerre entre autres...
      Mais revenons à Crowhurst; inconscient, certes, harcelé aussi par ses créanciers, par les medias, et tout un entourage qui fait fi d'une préparation si courte qu'elle ne peut que faire envisager le pire...
      :-)

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    13. @ La Baladine
      Mon père est mort d'un accident de la route, j'avais 3 ans. Mon beau-père est mort d'un accident cardiaque j'avais 12 ans. Je sais ce que c'est de n'avoir pas de père, je sais le manque que ça induit pour la vie. Alors non, je ne cautionne pas les pères de famille qui prennent des risques gratuits.
      Que les gens prennent tous les risques qu'ils veulent lorsque ça ne concerne qu'eux-mèmes et que ça n'implique pas la mise en danger de ceux qui doivent leur porter secours parce qu'ils se sont plantés...
      Il y a des gens qui prennent des risques pour faire avancer la science comme par exemple Aroun Tazieff, parce que pour protéger les populations des sautes d'humeur des volcans, il faut les comprendre. Toutes fois, des reportages qu'il a fait, ä aucun moment on le voit prendre un risque inconsidéré.
      A part d'avoir pu créer un complexe touristique dans une réserve naturelle protégée, Nicolas Vanier a amené quoi pour le bien de l'humanité?
      Il y a des métiers à risques, reste à savoir comment les appréhender. J'ai fait 30 ans de montage de grues, parfois dans des conditions difficiles. Je n'ai jamais pris un risque inutile, parce que les risques, ça s'évalue et ça se maitrise à minima d'adrénaline. Les soldats, les forces de l'ordre, les pompiers sont généralement des gens prudents et très professionnels. Ils sont certes un peu plus exposés aux risques que le commun des mortels, mais si l'accident guette n'importe qui, il n'est pas nécessaire de le chercher non plus.
      Crowhurst aurait aussi pu renter, un peu penaud d'avoir échoué, mais vivant...
      Bises e baci à la patronne

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  32. Belle histoire. Si tu racontais un livre je l'aurais acheté de suite.
    Un mélange de crise de milieu de vie, d'amour, de folie...ça me plait et puis Colin fait souvent de super films (pas toujours ces dernières années mais bon il vieillis lui aussi et faut bien qu'il vive !! )
    Bises.

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    1. Ah que j'aime quand tu me fais ce genre de compliment sincère !
      merci Mindounet, ma journée est comme toute ensoleillée !
      Colin ne vieillira jamais. Na. ;-)
      bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  33. Exactement le genre de film qui me fascine et puis me hante longtemps - ce piège tissé autour de soi, autour des autres et qui se referme peu à peu me plonge dans des angoisses terribles.
    La peur, l'excitation, la drogue du mensonge me donne des palpitations et avec Colin en plus, je vais m'évanouir.

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    1. Souhaitons qu'un beau jeune homme secouriste soit là au bon moment pour, sinon remplacer Colin, du moins te faire le bouche-à-bouche salvateur !
      Bisous ma miss hypersensible, je te comprends !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  34. Un texte qui commence comme une aventure censée déboucher sur un changement de vie, et cela vire au drame... Pourquoi certains cerveaux échafaudent-ils
    des plans si compliqués alors qu'il doit exister des solutions moins glorieuses, mais plus simples?
    Dommage pour Colin Firth... c'est du gâchis ;-)
    bisous

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    1. Pour Colin Firth, aucun dommage : ce n'est qu'un rôle et qui lui a rapporté un oscar... ;-)
      Mais pour le reste tu as entièrement raison ^^
      Bisous ma conteuse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  35. j’aurai pu aussi rajouter Carlo Ponzi superbe pharaon de l’arnaque, à la pyramide si jolie, qui a eu et qui aura encore moult disciples, ici et là… de par le monde… le pauvre, au départ si pavé de bonnes intentions, avec ses achats et reventes de coupons-réponses internationaux, « obligé » devant le verrou mortel qui se profilait, devant l’impossibilité de réalisation à grande échelle de son idée et de rembourser les premiers investisseurs, de couper son nœud gordien, arnaquant au passage presque tous ses investisseurs suivants (20 000 personnes), avec sa pyramide fameuse, inventée là pour le coup, et s’enrichissant au passage et au possible…

    https://www.latribune.fr/economie/chaine-de-ponzi-l-escroquerie-indemodable-490645.html

    mais non, je n’en parlerai pas, non, Non, je préfère l’un de ses disciples imposteurs, le maître-nageur Gégé, fameux, Gérard Madoff, qui lui colle plus avec l’esprit de ton article. il fit fortune dans les affaires et monta tranquillement grâce à sa très grande notoriété et à ses nombreuses nouvelles relations une jolie pyramide de ponzi… de 65 milliards de dollars seulement…

    lui aussi arnaqua sans remord toute sa famille (entre autre) car il gardait presque tout l’argent qu’il aurait dû investir…

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Madoff

    oui ces mensonges financiers qui peuvent faire rêver par les gains faciles entrevus son souvent mortels car des personnes ruinées parfois se suicident…

    bises du mercredi

    :)

    http://mimibuzz.com/video/nawak/cadeau-noel-pour-chien

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    1. Superbe florilège, cher Cavalier.
      Tu m'apprends plein de choses sur ces mystificateurs et escrocs qui ont défrayé la chronique.
      La pyramide a escroqué des millions de gens de par le monde...je me souviens lorsqu'un ami est venu ous présenter l'affaire, ça avait l'air fabuleux...
      Merci pour ce chien amoureux des bouteilles, j'adore.
      Bisous étoilés
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  36. N'aller pas dire que j'ai mauvais esprit, mais la plus grande pyramide de Ponzi, c'est la caisse des retraites.
    Ce que tu paies va aux anciens cotisants, il n'y a aucune capitalisation et le jour où le système s'effondre, il n'y aura que des perdants.

    Madoff ne jouait pas "petits bras". Le ticket d'entrée était cher et il fallait beaucoup insister pour qu'il consente à engloutir les grosses économies des pigeons qui croyaient sérieusement qu'on puisse durablement toucher 15-20% d'intérêts annuels.
    Madoff n'a pas seulement fait perdre 65 milliards de $ aux derniers investisseurs cupides et naïfs, il a aussi fait gagner 65 milliards aux premiers qui ont souscrit à la combine, car au moment de la déroute, il n'avait plus grand chose de ce magot. Il m'est avis que certains banquiers pourraient durablement lui apporter des oranges durant son bail de 150 ans dans une chambrette du service pénitentiaire... Après vérification, il y aurait même bien du monde en attente de parloir ...
    Baci à la patronne

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    1. En quelque sorte, un bienfaiteur de l'humanité ...des banquiers ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Rude tâche pour le juge qui doit rapatrier le pognon indument gagné. La liste des banques est importante en effet.

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  37. Mentir au point de ne plus savoir revenir en arrière, surprenant ! Il faut un ego surdimensionné pour ça.
    Mais en dehors des marins il y a aussi nos politiques qui s'enferrent dans leurs mensonges pour un mandat ou deux suivant la chance ou pas du tout, je ne citerai personne bien entendu.
    bises à toi.

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    1. Je vois que nous avons le même ressenti ( voir mon commentaire à maty (elle publie en anonyme mais elle signe maty))
      Non, ne citons personne, ça ferait tache ici... ;-)
      Bisous Choupi
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  38. ce devait être un film angoissant, rien que d'avoir vu la bande annonce m'a serré le coeur. Pour sa femme et ses enfants mais surtout pour lui qui ne pensait n'avoir que cette alternative, aller au bout de sa folie, de son mensonge. Et combien, dans des situations moins spectaculaires, se sont retrouvés dans cette position ? Dans nos vies, autour de nous, avec des conséquences plus ou moins graves. Il n'y a pas qu'au cinéma ou dans les "hautes sphères" que de tels drames se jouent. Bisous Célestine, je ne sais pas comment savoir quand tu publies autrement qu'en cliquant sur ton nom dans le menu "amis" de mon blog ! Bof, je continuerai donc à venir au petit bonheur la chance !

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    1. C'est amusant ce que tu dis, parce que c'est un peu le principe des amis dans la vraie vie...
      On ne reçoit pas de newsletter, on va les voir quand ça nous pète... Non?
      En tout cas c'est comme cela que je fais...et j'adore aller découvrir la suite de tes folles aventures..
      L'avantage avec moi, c'est que je ne publie pas beaucoup...
      Pour le reste tu as raison: les gens qui s'enferrent dans d'énormes mensonges, ça n'est pas qu'au cinéma...
      Bisous ma belle merci pour ton petit bonheur la chance du matin
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Les amis, on va les voir quand ça nous pète ?
      C'est ce que pratique une de nos voisines. Son mari a été très malade, nous avons été près d'elle autant qu'on a pu l'être, jusqu'à amener nous-mêmes son mari aux urgences tellement elle était affolée. Tout est rentré dans l'ordre, Michel va beaucoup mieux, mais depuis...elle vient sonner à notre porte pratiquement tous les jours, elle m'apporte des fleurs, des légumes. Après le gros bouquet de muguet, j'ai eu droit à une carte, à un autre bouquet de fleurs et hier soir, j'ai dû renoncer à voir mes enfants puisqu'elle nous avait invités à l'apéritif ! Je n'en peux plus ! Mais qu'elle m'envoie un message avant, que je puisse me planquer quelque part !!!
      C'est toi qui lui as dit que "les amis, on va les voir quand ça nous pète ?"
      Ah merci, merci beaucoup !
      Je ne raconterai pas cette blagounette sur mon blog, je crois qu'elle en a l'adresse. Elle me dit toujours "je ne comprends rien à Internet" mais au cas où... :D :D
      Allez, c'est l'heure d'aller faire dormir les yeux. Les vieux aussi, d'ailleurs ! :D Bises

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    3. Je parlais des gens que l'on a plaisir à voir, et qui ne s'imposent pas tous les jours chez toi...Et je voulais simplement dire que je n'envoyais pas d'invitations en trois exemplaires pour que mes amis viennent me voir.
      Il y a des gens qui n'ont aucune mesure, je vois...ma pauvre !
      Mais considères-tu ta voisine comme une amie ? le mieux serait quand même de le lui dire, non ? Elle se sent sans doute redevable car tu les as aidés, alors elle ne sais pas que faire pour t'être agréable, c'est plutôt un bon sentiment...
      Quoi qu'il en soit, tu m'as fait rire avec ta blagounette.
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  39. J'ai adoré le film tiré de l'histoire de Philippe Berre mais je ne suis pas objectif car je suis amoureux d'Emmanuelle Devos. Elle pourrait jouer dans Rocky 18 que j'aimerais le film. Pour l'histoire du marin d'opérette, j'aurais du mal à m'identifier et rentrer dans cette histoire. Le philosophe assume son destin et cherche à l'optimiser plutôt que d'enfiler des vêtements trop grands pour lui. Je crois bien que l'humilité est la valeur maitresse.

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    1. @ SF
      En ce qui concerne les régates, la valeur maîtresse c'est l'humidité.

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    2. @Saoulf
      Moi aussi, j'aime beaucoup Emmanuelle Devos.
      Et ce film avec Cluzet était assez fabuleux.
      Je crois que Crowhurst est devenu philosophe quand il a mesuré l'étendue de son drame perso...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. Ah bon ? Ça finit bien alors ? Il ne faut pas rajouter du drame au drame. Emmanuelle a eu un prix de second rôle pour sa prestation dans "à l'origine". Mais le film est très romancé par rapport à l'histoire vraie. Berre n'a pas eu le temps de construire un bout d'autoroute et il ne se tape pas le maire, hétéro pur porc aux dernières nouvelles.

      @ Blutch Est-ce qu'il faut avoir l'Humanité pour comprendre Le Monde ?

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    4. Ah je croyais vraiment qu'il avait réussi à construire ce bout d'autoroute...
      Comme quoi, la vérité est romancée aussi par les merdias...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  40. La mer est une maîtresse exigeante et terrible, aux colères subites et sans nom écris tu , Célestine. l'homme voyageur et chasseur aura un jour envie d’être dompté par cette maîtresse autre que la mer(et non la mère )et vivre de cet amour ou il pourra s’ancrer en toute quiétude.

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    1. Je m'imagine qu'un jour, plus personne ne domptera plus personne...
      Mais c'est un beau rêve...
      Bises cher Jerry
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  41. Un mensonge et un grand ego en plus fait toujours un grand désastre....il suffit regarder dans "les hautes sphères" partout dans le monde....
    Le monde sans des mensonges....un beau rêve....
    Belle soirée, Célestine. ZaZa

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    1. Tout à fait, Zaza.
      Le rêve est à la portée de tous : se sentir présent au monde, et oublier son ego, voilà qui résoudrait bien des souffrances de l'humanité...
      Bisous, belle soirée à toi

      ¸¸.•*¨*• ☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.