26 mai 2014

Tu peux tout me dire...














J'entends souvent résonner autour de moi cette phrase assez étrange: "Allez, tu peux tout me dire, à moi!"
C'est une mère à son enfant, ou une amie à une amie, un curé à son ouaille, une épouse à son époux. 
"Tu peux tout me dire!" "Dis-moi tout, je veux tout savoir! "
Cela se veut sans doute rassurant. Incitant à la confidence, dans une douce oreille attentive. Mais tout de  même, c'est un peu...intrusif, non?
 A huit ans, on croit que maman finit par tout savoir. C'est une illusion. A huit ans, déjà, il y avait des choses que je n'avais pas envie de dire à ma mère...
Comme si l'on pouvait tout dire! Et en tous cas à la même personne. Comme s'il y avait quelque part dans notre entourage une sorte de Deus dans la Machina à qui on ne pourrait rien cacher de nos travers, de nos émois, de nos tortures secrètes, de nos mille et une pensées interlopes.
Personnellement, même si l'on me dit que je sais écouter, je ne voudrais pas que l'on me dise "tout". Cela me mettrait mal à l'aise. J'aurais l'impression de voir la personne devenir transparente comme une cellophane.
Et d'abord, pourquoi tout dire? Et qu'est-ce que "tout"? Vraiment tout, vous croyez? Même les choses les plus noires, et les plus effrayantes, ou les plus folles et saugrenues, en râclant bien la pulpe, jusqu'au fond, pour ne rien omettre ?  D'où viendrait cette idée que l'on doive extirper forcément de notre être profond tout ce qui en fait la substantifique moelle? Déballer ses tripes sur la table. Bigre.
A quatorze ans, je me souviens, je m'adressais à mon journal intime comme à un ami, et j'imaginais des dialogues entre lui et moi.
Un jour, il s'avisa de me dire" Tu peux tout me dire !" Dès ce moment-là, je le mis à le regarder d'un air suspicieux, comme s'il n'était là que pour m'arracher des secrets que je ne me sentais pas prête à lâcher. Je pris quelque distance. 
Oui, je crois que même à un cahier, je n'ai jamais su tout dire de ce qui m'agite et m'étreint. Je ne pourrais même pas murmurer à l'oreille des chevaux certaines parts de moi. Je préfère m'éparpiller en petits morceaux dans mes écrits, par exemple. Façon puzzle.

Et je ne suis pas loin de penser que c'est cette part d'ombre absolue et de mystère qui, paradoxalement, donne à un être sa lumière.



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96 commentaires:

  1. Tu me diras ce que tu as envie ou besoin de me dire...et ça sera bien comme ça!
    Bises d'Ep'

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    1. Ca, c'est d'une vraie amie!
      ;-)

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    2. A la réflexion, cela peut signifier: "tu peux tout me dire de ce que tu as envie de me dire..." autrement dit, je peux tout entendre...

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    3. C'est juste le mot "tout" qui parfois complique tout, parfois...

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  2. "Mais tu n'as pas compris. " répondit le journal.
    "Tu peux me dire les choses qui pour toi sont importantes. Tu peux me dire le ciel et ses chevaux de feux que tu poursuis tard dans la nuit sans pouvoir les saisir. Tu peux me dire l'angoisse qui t'étreint en traversant le jardin pour fermer le portail quand la nuit est tombée et qu'on n'entend plus que les bruits sourds des grenouilles dans les douves. Tu peux me dire l'Irlande et Galway et le les landes où s'entendent les poètes invisibles. Tu peux me dire le bonheur quand tu passes la porte de ta classe et que des petites têtes attentives te regardent comme un demie déesse.
    Tu peux me dire le froid, le chaud, le doux, le dur, l'éternel et l'éphémère. Tu peux même me dire ou m'écrire le silence.
    Tu peux dire aussi le plus doux, le plus fin, le plus secret qui est né l'enfance. Tu peux même dire des sottises. Qui en voudrait à l'autre de ne pas être que sage ? Je ne veux pas voler ton âme.
    Je ne suis qu'un papier, une support, l'endroit où tu peux te poser. La fleur donne son miel à l'abeille et moi je n'ai à te donner que le support de tes pensées, de tes émois, de ton jour après jour."
    Et le journal reçut ainsi jour après jour les pleurs et les joies, les secrets et les silences, les attentes et les émois. Et le journal un jour se ferma. La fée avait pris son envol.

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    1. La fée avait découvert une autre façon de parler, un moyen plus moderne qui lui permettait de communiquer, de confier à sa plume certains de ses secrets et d'écouter de la musique.
      Elle regarda le cahier de papier sans nostalgie et se tourna résolument vers demain. En gardant au fond de son cœur quelque secret indicible qu'elle émietterait peut-être ça et là, façon puzzle.
      Et quand elle eut pris cette sage décision, un papillon se posa sur son épaule.

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    2. Puis le papillon s'envola. La crainte d'un papillon d'un autre genre posé sur le pare brise de son auto." Je pars toujours trop tôt " se dit le papillon. Il s'envola et les bords arrondis de ses aimes évoquaient la fin et le début d'une parenthèse.
      Curieux, non ?

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    3. Les papillons s'envolent toujours trop tôt, de toutes façons.

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  3. nous disons si peu et nous disons souvent encore trop
    (signé l'adrienne, pas très optimiste ce matin ;-) ou alors appelons ça un grand coup de lucidité ;-))

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    1. Ah oui, l'Adrienne nous fait un coup de calcaire, ce matin?
      Il est vrai que parfois, l'on regrette de s'être épanché...et petit à petit, on apprend à mieux choisir les oreilles qui vont recueillir nos confidences.
      Après un grand coup de lucidité, on a souvent l'âme lavée comme après un orage : elle brille.

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  4. En ce qui me concerne, il ne m'arriverait pas de dire "tout" à, qui que ce soit, qui que ce soit. Et que vivent les jardins secrets !

    Bleck

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    1. Je me demande comment on ferait pour supporter certaines choses si on ne se réfugiait pas de temps en temps dans son jardin secret...

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  5. Même à son psy, on choisit ce que l'on dit alors à un ami, j'imagine que le choix est encore plus drastique en effet.

    et puis, il y a une réalité bien humaine: la souffrance des autres nous n'avons pas (toujours) envie de l'entendre ou en tous cas, pas comme elle a été vraiment subie... car ça fait peur, ça rend triste, ça culpabilise ...
    donc on peut dire des choses mais pas tout ou alors de manière édulcorée.

    en fait, je me dis aussi que parfois c'est tellement le bazar dans ma tête ou dans mes sentiments que ce serait vraiment trop long, tortueux et laborieux de TOUT dire ^_^

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    1. Je connais bien cette sensation de fouillis inextricable...un écheveau un peu embrouillé de pensées que je parviens à démêler quand je regarde une rivière et que je laisse la paix entrer en moi. En méditant, je parviens à trouver le fil de la pelote...

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    2. je comprends ça aussi, c'est une technique que j'utilise régulièrement et qui me fait du bien.

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    3. On se ressemble sur bien des points, Stella!

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  6. Dans tout il y a fourre tout et où l’on met pêle-mêle un peu de tout ;
    et dans soi même il y a tout ce que l’on n’a pas envie d’entendre
    c’est ce qui fait notre tout à part entière inconnu de tous

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  7. quand on "reçoit" une confidence qu'on n'a pas demandée (on n'a pas dit: tu peux tout me dire!) et que cette confidence est un énorme gros paquet douloureux... et que la personne qui s'est confiée te demande de ne le dire à personne, et que toi tu es du genre à respecter cette discrétion demandée... et bien ce n'est pas facile
    Tu es là avec ce truc énorme, et tu es priée de le garder pour toi... et ton mari et une de tes filles qui connaissent aussi cette personne ne savent rien...
    Je voulais dire que ce n'est pas si facile de recevoir une lourde confidence surtout quand tu ne l'as pas demandée...
    Bises Célestine

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    1. Merci pour la confidence que tu ne voulais pas dire, Coum'

      Bleck

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    2. Je comprends tout a fait ton sentiment, Coumarine.
      D'ailleurs, je ne dis pas qu'il ne faut pas confier de secrets à personne, je dis seulement que je ne pourrais pas tout dire â la même personne.
      Je sais aussi que lorsqu'un secret est trop lourd a porter, ça fait du bien de le partager avec quelqu'un.
      Alors, parfois, on peut s'en ouvrir à quelqu'un d'étranger a la famille , par exemple, parce que ce quelqu'un n'aura pas d'implication directe.
      Mais ce n'est pas un message subliminal... :-)

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  8. On ne dit jamais tout et fort heureusement, on a tous notre jardin caché et comme tu le dis notre part d'ombre.
    Pour moi une confidente, une vraie, est quelqu'un à qui l'on peut justement dire tout ce qu'on a envie de dire mais seulement ce que l'on a envie de dire. La confidente idéale est un peu une vue de l'esprit, quoique...
    Bises.

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    1. On m'a souvent, très souvent dit que j'étais la confidente idéale. Et comme je le disais à Epamine, la phrase " tu peux tout me dire" a vraiment deux sens. C'était volontairement, un peu par jeu, que je l'ai prise dans son sens absolu.
      Afin de pouvoir parler des zones d'ombre que nous possédons tous.
      Mais le plus souvent, évidemment, je le prends dans son sens " je peux tout entendre" ... Et c'est vrai que les gens me font souvent de très belles et très profondes confidences. J'avais d'ailleurs écrit un billet en ce sens, qui s'intitule " confiance"
      Bises célestes Mindounet.

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  9. Houlala !!
    Il y aurait TANT à dire (ben justement TANT c'est pas TOUT !!!) sur ce sujet là...
    que, soit je fais mon psy et j'en mets 12 tartines...
    Soit je passe mon tour...

    Je vais donc passer mon tour !

    et éventuellement renvoyer à des vieux texte de mon blog sur ce sujet.... (mais ils ont surement disparu !!!)

    bon allez juste ça, sommairement et rapidement :
    - la demande du "tout dire" est une agression et parfois un viol
    - le besoin de dire est un aspect vital pour "devenir soi"
    - l'écoute attentive de quelqu'un qui "sait entendre" mais n'attend rien d'un "tout dire", et lasse transparaitre un "je peux tout entendre" (même les pire horreurs....) est une bienfaisance (rare au demeurant...)

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    1. Tu vois, même toi, tu ne peux pas tout dire sur le sujet!

      Trêve de plaisanterie, tu as parfaitement raison, et j'espère que tu as saisi le sens profond de mon billet. C'est bienfaisant et constructeur de pouvoir se confier à une personne écoutante. Et qui ne juge pas.
      Et tu sais combien cela m'a été bénéfique à certains moments de ma vie.

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  10. Je ne vais quand même pas te dire ces choses que je ne m'avoue même pas à moi-même ! Non mais...

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    1. Non mai , c'est vrai quoi!
      Si tout le monde le faisait, ce serai un brave bazar!

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  11. Nous ne pourrons jamais tout dire à quelqu'un ce qu'à nous même nous n'avons qu'une infime partie que nous croyons connaitre. C'est certainement pourquoi nous avons tant besoin de dire… aux autres… à nous…. pour essayer de percer le mystère.
    Bisous Laure

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    1. C'est cela, Laure. Les autres nous aident à reconstituer peu a peu le puzzle de notre moi profond...

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  12. Non seulement on ne doit pas chercher à tout savoir , ni à tout dire , mais nous pouvons mentir pour préserver l'autre
    Qui ne le fait pas ?
    Biaiser , détourner , garder cette part d'intimité , ah oui !
    tu décris bien cette intrusion qui parait bienveillante mais peu devenir malsaine
    Je questionne rarement mes enfants , je ne veux pas devenir leur confidente , et je n'ai jamais hésité à faire appel à un tiers en cas de douleur
    même les médecins du coeur ne cherchent pas à tout savoir
    C'est très juste ce que tu écris

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    1. Merci Jeanne. C'est écrit en tous cas avec mon ressenti profond.
      Mentir pour préserver l'autre, ce que l'on appelait avant les pieux mensonges...qui ne l'a pas fait dans sa vie?
      Edmee a écrit un bel article sur les gens pleins de fausse compassion qui veulent en fait prendre le contrôle sur toi en voulant tout savoir de toi...
      Toujours aussi passionnantes et difficiles, les choses humaines, n'est ce pas ma Jeanne...

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    2. Mentir, c'est un truc de gosse, d'homme (et de femme !) politique ou de commerçant d:-( Je ne vois pas bien le rapport avec ton billet ? À quelqu'un qui veut tout savoir de toi on peut très bien répondre par le silence ou alors mettre les choses au point clairement.

      Je déteste le mensonge. Je considère que c'est LE pilier qui soutient notre système pourri et que tous les menteurs sont complices. En politique, les ravages du mensonge sont pitoyables, et si on met le doigt dessus on nous rétorque, comme toi et jeanne le faites : "qui ne l'a pas fait dans sa vie" ou "Qui ne le fait pas" ou "si on ne le fait pas, quelqu'un d'autre le fera"... Même les 10 commandements ne condamnent pas le mensonge, seulement le faux témoignage d:-(

      En plus il est rare que le mensonge garde éternellement son caractère secret. Alors que devient la confiance ? Alors oui au jardin secret, oui à la différence, oui au polyamour mais avec honnêteté et courage. Françoise a essayé la transparence totale et ça a été catastrophique. Depuis, elle et Bernard ont négocié le droit au silence et au respect mutuel.

      Pour les enfants, qui sont des menteurs "naturels", dirais-je, nous avons été très stricts. Si on apprenait qu'ils nous avaient menti, ils morflaient grave leur mère, mais si ils nous disaient la vérité, ils n'étaient jamais punis. On ne compte d'ailleurs plus les ennuis que leur franchise leur a occasionné "à l'extérieur" et il a fallu leur apprendre aussi la possibilité du silence et la diversité des mondes rencontrés. On a eu un peu plus de fil à retordre avec notre plus jeune fille, qui mentait comme elle respirait. Les filles auraient-elles des tendances plus marquées à la duplicité ;-) ? Heureusement que l'acquis peut corriger l'inné d:-D

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    3. @ SAOUL-FIFRE
      "les enfants, qui sont des menteurs "naturels","
      Je ne partage pas ce point de vue. L'enfant a naturellement une grande soif de vérité.
      Il n'existe pas d'enfants menteurs naturels.
      en revanche il est fréquent de voir des enfants qui ont peur des réactions parentales et travestissent la réalité. ceci peut devenir un comportement installé. ( Mentir comme on respire). mais ce n'est pas le fond de la personne.
      il est dommage que ces comportements soient soumis aux diktats : récompense/punition.
      dès lors se construit dans l'enfant un système de « vérité morale et extérieure », qui vient briser le potentiel naturel profond de désir de vivre dans la vérité, qui est une attitude et non un absolu.
      Ceci explique ce que tu appelles « les ennuis de franchise »

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    4. @AlainX Ô toi tu devais aimer J.J. Rousseau à l'école ;-) Moi je suis plus dans l'optique que le bébé est un petit animal (instinctif, égoïste, violent...) qu'il faut civiliser, et c'est un boulot à plein temps que la Société et les parents ne prennent pas le temps de faire vu comment le monde des adultes court à la catastrophe. Ceci dit, je ne me présente pas comme un parent idéal et les pistes de réflexion que tu me proposes me paraissent intéressantes et ont sans doute un fond de vérité. Mais j'ai un peu de difficulté à conceptualiser une morale qui serait "naturelle" et intérieure, si j'ai bien compris ta position. Pour moi, qui suis un peu simpliste, c'est une morale, opposée à l'absence de morale, la morale étant forcément d'origine extérieure ou dans le meilleur des cas, intériorisée ou recréée, affinée... Mais je suis nul en philo : je fréquente trop les animaux et pour moi, l'humain est avant tout un mammifère d:^)

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    5. Combien de menteurs sont les premiers dupes de leurs affabulations?????
      Les Marseillais ont bien imaginé ça en disant qu'ils enjolivent la vérité.
      Mais tu as raison, le mensonge des autres, les cyniques, est redoutable.

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    6. @ SAOUL-FIFRE
      Ah non non, je suis pas du tout rousseauiste !!
      Il convient d'humaniser l'enfant, c'est à dire l'aider à découvrir ses aptitudes profondes et son potentiel humain, qui ne grandit pas "par miracle".
      Il est pleinement humain dès sa conception et non un animal à domestiquer et civiliser.
      Quand on l'observe dans son développement, il manifeste très tôt ce potentiel de vérité qui habite en lui comme l'arbre habite dans la graine....
      L'éducation c'est l'aider à valoriser ce potentiel...
      Ce qui est à la fois simple et complexe !!

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    7. "animal à domestiquer" m'a fait rire car si tu venais chez nous, tu verrais nos gosses !! Si nous avions cherché à les domestiquer, on peut dire que nous avons échoué lamentablement d:-D Non non : entre autres, je suis astrologue donc je crois sans problème à une personnalité innée qu'il convient de respecter et d'écouter. Mes formulations sont souvent provocantes et il faut passer au dessous ou mieux, par dessus leur agressivité. Je pense que la vérité est nécessaire à un enfant et il convient de ne pas lui mentir, de lui donner l'exemple. Maintenant, je ne vois pas bien d'où pourrait lui venir ce goût pour un concept moral s'il ne baigne pas dedans, principalement dans sa famille. Je n'imagine pas un enfant inculquer à ses parents arracheurs de dents la beauté de la vérité. Il deviendra un gros menteur comme ses parents.

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    8. Je ne sais pas trop me positionner dans votre débat...qui s'est éloigné de mon sujet. Mais qui est quand même très passionnant.

      Saouf je retiens qu'il ne faut pas que je m'inquiète de tes formulations sinon provocantes disons...musclées. Je ne pense pas que Jeanne et moi soyons si "haïssables". ;-))) Mais je t'admire vraiment de n'avoir jamais menti. Ne pas vouloir tout dire, c'est certainement ce que l'on appelle un "mensonge par omission" comme on me l'avait appris au cétéchisme.Mais j'assume mon manque total de mémoire.

      Alain, j'aime t'entendre développer tes thèses éducatives...oui, l'éducation, c'est la fois simple et complexe.
      :-)))

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    9. je reviens lire ta réponse , je ne pensais pas déclencher autant de passion dans les commentaires
      pas vraiment envie de développer ici
      dans un billet , peut être un jour
      ou pas ..
      On ne peut pas tout dire ;)

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    10. Tu as vu ça! ;-)
      Mais bien sûr, ma Jeanne, tu es libre...et mes commentateurs aussi.
      Et c'est ce respect-là qui me plaît. Celui de dire et de laisser dire tout ce que l'on veut.
      Je t'embrasse.
      ;-)

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  13. derrière tes yeux immenses
    derrière ton regard intense
    tu ressembles à ton pays
    rempli d'ombres et de lumière...

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    1. C'est bien aussi d'avoir les mots du poète pour éclairer une zone d'ombre...

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  14. Avant de tout dire à quelqu'un, il faudrait déjà tout se dire à soi-même, tout savoir de soi-même aussi, peut-être. On ne peut dire que ce qu'on a déjà perçu... Or, dans les choses un peu graves ou douloureuses qui nous hantent, il y a des parts d'ombre que nous ne pouvons -ou ne voulons - pas éclaircir. Alors, comment les rendre claires pour les autres ? C'est impossible donc, le "tout" de "tu peux tout me dire" c'est plutôt une petite partie, la partie immergée de l'iceberg que notre "moi" profond.

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    1. D'ailleurs, Brizou, vois la catégorie dans laquelle j'ai glissé mon billet: ma part immergée...

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  15. J'ai dit dans ma dernière lettre que.....pour tout dire, et ne pas me redire, tout a été dit!
    Me vient une réflexion, ai je vraiment tout dit ou....tout écrit dans ma dernière lettre! Mais si le cœur t'en dit: tu peux tout me dire, toi aussi!

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    1. Je t'ai dit deux ou trois choses essentielles il me semble...

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    2. Cette expression "tu peux tout me dire"a jalonné chacun de nous toute sa vie! Elle est pleine d'amour, d'amitié profonde et d'empathie.

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    3. ....il va "sans dire" que ce sont les trois choses essentielles que tu ....

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    4. ...que tu m'as insufflées!

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  16. Oh mais c'est même impoli de tout dire, d'encombrer l'autre avec les plus ténébreuses de nos pensées.... Mais peut-être poussé-je la décence un peu trop loin....

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    1. Il y aurait beaucoup a dire sur ce sujet-là: certains freins qui nous ont été transmis par notre éducation ...
      Impoli, je ne crois pas, il faut juste trouver les mots et la personne qui saura les entendre.
      Comme je dis toujours à mes élèves, on peut dire des gros mots, mais pas n'importe quand ni avec n'importe qui...

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  17. C'est exactement ce que dit Alain X : tu peux tout me dire, signifie (pour moi) "je suis prête à entendre tout ce que tu as envie de me dire, à l'accueillir sans juger". Ce n'est pas une demande ou invitation à "tout dire".

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    1. Bien sur, Anne **, je suis entièrement d'accord , comme je le dis plus haut, je ne faisais que pousser l'expression " tu peux tout me dire" dans ses retranchements.
      Mais je persiste â penser que même à cette personne écoutante, qui ne juge pas, on ne dira jamais TOUT. Mais seulement, effectivement, ce que l'on se sent capable de dire de nos émois secrets.
      Et loin de moi l'idée de remettre en cause le travail des médecins de l'âme.
      J e t'embrasse.

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    2. Célestine, le travail sur soi ne consiste pas à raconter toute sa vie… Il s'agit soit d'être aidé à clarifier ce qui se passe en soi, dans les méandres du psychisme ; Soit de pouvoir « déposer » ce qui peut être trop lourd à porter seul ; soit… D'autres choses encore mais dans l'objectif d'une croissance personnelle en humanité. L'ensemble vise toujours une forme de libération…

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    3. Mais ai-je dit lecontraire? tu me parles comme si je n'avais jamais travaillé sur moi... J'ai un grand respect pour les psys, et je peux te dire que ce n'est pas le fait de tout le monde. J'attends parfois dire des horreurs sur cette profession, et cela m'attriste.
      Mon billet n'avait d'autre but que de souligner l'importance pour moi de ne pas tout confier à la seule et même personne. Peut-être parce que je suis tombée dans ma vie sur quelqu'un qui a trahi les secrets que je lui ai confiés,...
      Mais il n'empêche que je t'ai dit à toi certaines choses que je n'ai dites à personne d'autre.En pleine confiance retrouvée.

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  18. Peu de gens savent prêter une oreille attentive sans émettre un jugement!

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    1. Ne pas juger, oui, c'est cela la chose la plus importante quand on reçoit les confidences d'un(e) ami(e) ...

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  19. Bien sûr qu'il faut avoir un jardin secret et même un grand si on a envie ! Le mien est assez grand car j'ai du mal à me confier ou peut-être n'ai je pas encore trouvé celui ou celle avec qui partager un peu de ce que je garde caché au fond de mon jardin:-)!

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    1. Même si tu rencontres cette personne, tu as raison de dire que tu ne partageras qu'un peu de ce jardin, Mammilou!

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  20. Gardons une part de mystère même pour nous mêmes !!
    Tiens ces confidences ça me rappelle la chanson "Ta bouche gourmande" de Fernandel dans François 1er (1937):
    "Confit d'oie
    Confit d'oie
    à moi !!"
    (A cause de la bouche gourmande!)

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  21. Ayé, cette fois j'ai pu lire ton billet sans que mon ordi se bloque et me plante bêtement.
    J'ai appris, souvent à mes dépens, Célestine, qu'il n'est pas bon de tout dire, de confier un secret à quelqu'un que l'on croit son ami, on voit le chemin que parcourt "le" secret.
    Il faut fuir les gens qui disent : "tu peux tout me dire", ils sont les plus dangereux car ils ne sauront garder pour eux ces confessions intimes.
    Dans ma vie, j'ai écrit plusieurs cahiers entiers et puis je les détruis... A quoi bon se mettre à nu ?
    Je n'ai jamais été voir un psy, je me soigne moi-même ! Et je détestais les séances de confession quand j'étais petite face à un prêtre qui faisait bien plus pire que moi !!!
    Je n'ai pas le temps de tout lire chez toi et je le regrette, mais ma vie au grand air me prend tout mon temps !
    Bonne fin de semaine et gros bisous

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    1. Tu es un exemple extraordinaire, Soène!
      Tant que tu étais au boulot, tu avais le temps, et maintenant que tu ne travailles plus, tu n'as plus de temps! C'est génial...et tu as bien rason, ne te justifie pas!
      Tu fais ce que tu veux, ça ne m'empêchera pas d'aller chez toi (c'est normal, j'ai le temps! hi hi!)
      A quoi bon se mettre à nu? ...des fois, c'est pas mal!
      ok je sors...

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    2. ...mais avant, je te fais plein de gros bisous!

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    3. Je crois que la Soène elle est restée enfermée trop longtemps dans sa tour, elle a besoin de se dégourdir les jambes !! ;)

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    4. Oui, je comprends...et en même temps, elle comprendra, je pense, pourquoi je ne peux m'empêcher de sourire quand les gens qui ont pris leur retraite disent qu'il n'ont " pas le temps" ...et j'en connais plein autour de moi.
      Mais je sais aussi que plus on avance, plus le temps rétrécit, hélas...
      Bises celestissimes.

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  22. Avec ce qu'on ne peut même pas se dire à soi-même, non, on ne peut pas tout dire...
    Elles sont rares les personnes à qui on a envie de dire ça, mais je crois que de tout ce que peut nous confier une personne, le plus lourd, ce sont ses silences.
    Ti bacio

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    1. Ouh la! je sens le message subliminal là-dessous:
      Ok, ok, je t'envoie un mail dès que je peux!
      ;-)))
      baci

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    2. Ce sera avec plaisir, mais je n'avais pas l'esprit aussi tordu :-D
      Je pensais à une de mes Pas Communes dont le frère est décédé l'année passée. C'était si lourd cette douleur et si intense qu'elle n'arrivait pas à l'exprimer verbalement.
      Je ne sais plus qui parlait de ces secrets dont on devient dépositaire malgré nous et du poids qu'il peut représenter. Je ne crois pas qu'il faut s'en plaindre. C'est avant tout une preuve de confiance et un appel au secours. Lorsqu'il faut plonger dans la flotte pour secourir une personne, pense-t-on à contrôler la température de l'eau avant? Pouvoir parler de son secret peut aider la personne à ne pas se noyer. L'amitié, c'est aussi de partager les galères, ne pas penser que l'eau peut être froide. C'est partager les moments difficiles, pas pour en souffrir soi-même, mais juste pour les rendre pluss supportables.
      Ti bacio Sorellita

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    3. C'est tellement beau ce que tu dis...
      Du coup je te pardonne d'avoir dit que j'avais l'esprit tordu.je voulais juste être légère!
      Mille Baci

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    4. Comment pourrais-je, Sorellita, ne serait-ce que laisser supposer que j'en vienne à penser qu'il se pourrait que tu puisses avoir l'esprit tordu?
      Michel Charasse l'a dit avant moi, mais je peux le reprendre à mon compte:
      "La seule chose que j'ai dite, c'est que je n'ai jamais dit ce qu'on a dit que j'aurais dit."
      Ainsi, je n'ai jamais dit que tu as l'esprit tordu, je tentais juste de dire que, pour cette fois au moins, je ne l'avais pas... :-)
      Ce Sidi, j'avais bien compris le sens de ton commentaire. C'était pour compléter le mien et rebondir sur celui de Coumarine, donner un autre éclairage de la "charge" d'un secret non partageable.
      Molto Baci en tandem

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    5. Tu sais bien que je lis toujours de travers depuis mon dernier billet! J'interprète...demande à Candide!
      mais là c'était vraiment pour te taquiner.
      Baci

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    6. Autrement dit, je dois découvrir si tu as lu les commentaires en Bélier, en Gémeaux, en Taureau ou en Cancer... Pour savoir si trop pressée, un peu dans les nuages, méthodique ou à coeur désarmé... Pfffff ça ouvre des perspectives :-D

      Oui, j'aime bien aussi prendre les intentions ou les mots à contre sens.... Prendre au sens littéral une expression imagée, et versa dans le vice.... Et vice versa (je me disais aussi...). J'ai d'ailleurs un exemple célèbre dans ce domaine...
      Ti Bacio Cara

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    7. Je crois que c'est un peu les quatre...parfois trop pressée, souvent dans les nuages, un peu méthodique mais surtout terriblement à coeur désarmé, à fleur de peau...
      L'exemple célèbre...euh? tu peux préciser?

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    8. C'est bien ainsi que je le voyais...:-). Reste à savoir à chaque fois quel sera le plus grôôôs tièèreus, Té.
      Préciser! Rôôôôôôô Céleste!
      Lorsqu'un certain Colin va chez le pharmacien pour sa Chloé, celui-ci exécute l'ordonnance...
      ça ne te rappelle rien?
      Molto Baci

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    9. Ah bien sûr! où avais-je la tête? comme demandait la mère à sa fille tombée enceinte à quinze ans.
      -mais enfin, où avais-tu la tête, ma fille?
      -sur le capot de la voiture, maman...
      Ok, je sors! :-D

      Ti bacio forte

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  23. Tu as raison, trop de confidences nous envahissent et collent comme une main trop insistante à prendre la nôtre. C'est la part d'ombre et son acceptation qui laissent apparaître la lumière.

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    1. Bien résumé, Marie madeleine, tu as saisi l'essentiel de mon propos.
      Bisous

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    2. Z'êtes trop fortes toutes les deux !! :)
      Bon, on n'a pas définit ce qu'est la "lumière" d'un être, mais on se comprend, s'pas?

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    3. Tu as raison, il aurait fallu commencer par définir ce qu'est la lumière d'un être.
      A mon humble avis, la lumière, c'est l'impression de persistance rétinienne que laisse sur soi le passage de quelqu'un, et qui reste gravé derrière les paupières bien après son passage. Un je ne sais quoi dans sa personnalité qui attire comme une lampe attire les papillons. Un regard ou un sourire magnétiques.
      Et je crois pouvoir appliquer cette définition autant a toi qu'à Marie-madeleine, puisque j'ai la chance de vous avoir rencontrés l'un comme l'autre.

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  24. Beaucoup de précisions ont été apportées dans les commentaires, mais je me permets d'ajouter la mienne :)

    D'abord le "tu peux tout me dire" n'est qu'une invitation : ce n'est pas "tu DOIS" tout me dire (même si ça peut être entendu comme ça). Donc oui, je peux… mais je ne le souhaite pas.

    Ensuite, cette invitation devrait être entendue comme le traduit Epamine dès le premier commentaire : je t'offre mon écoute.

    Mais sur le fond, en ce qui concerne le "tout"… cela ouvre à un telle immensité que ses confins en sont inatteignables. Il serait illusoire de vouloir dire TOUT ce qu'on pense (comme il serait illusoire de vouloir tout raconter de sa vie sur un blog), parce que la pensée va plus vite que les mots.

    Quant à dire tout ce qu'on aurait *envie* de dire (ce qui restreint sérieusement l'étendue à dévoiler), la question s'ouvre tout de suite, comme tu l'a dit, au « à qui ai-je envie de le dire ? ». Car le choix de l'interlocuteur n'est pas un hasard : parent, ami, journal, psy, inconnu… À qui a t-on envie de se lier (ou pas) lorsqu'on veut dire une partie du "tout" qu'on ne confie pas à d'autres ?

    D'ailleurs me vient le corollaire de ton billet : peut-on "tout" dire de soi à l'autre sans lui demander son accord ?

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    1. Comme toujours tu poses les choses tout en finesse, et il est vrai que les questions soulevées par mon billet sont multiples, et émergent les une après les autres...
      Je crois que certaines personnes nous apparaissent comme dignes de confiance, alors que d'autres non.mais je ne sais pas dire quelles sont la part d'intuition et la part de rationalité dans ce choix.
      Pour répondre à ta dernière question, il est vrai que charger quelqu'un d'un lourd secret, comme le dit Coumarine, demande un minimum de respect pour ce quelqu'un. Et surtout d'avoir son accord.

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  25. C'est intéressant ......parfois j'ai la nostalgie de mes amies d'adolescence auxquelles je racontais tout et on ressassait AD nauseum. parfois cette complicité me manque mais je ne sais pas si je pourrais encore me livrer autant ? Et puis tout semble tellement plus sérieux maintenant

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    1. A l'adolescence on commet des erreurs qui nous forment le caractère...en vieillissant, on devient plus prudent et plus exigeant aussi...un des bons côtés du processus!
      mais moi, l'incorrigible optimiste, je t'assure qu'il y a encore bien de la légèreté aujourd'hui, à qui veut bien la goûter...
      Bises célestes

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  26. J'emploierai les mots d'une autre Helene pour commenter !

    "Les confidences sont une marque d'amour ou d'amitié à manier avec dextérité. Tout le monde n'est pas prêt à les recevoir, une encore enfant encore moins que quiconque. Il faut laisser les caractères se développer avant de leur imputer des choses qui ne leur appartiennent pas. Tous les adultes qui confient leurs malheurs à des enfants me dégoutent". LE CONFIDENT . Hélène Grémillon.

    Bon alors bien sûr un crayon, c'est se confier à soi ... Je ne confierais à mon crayon et ne lui confie que ce qui me parait muri , digéré et juste . La justesse m'est indispensable.

    A un cheval ? Tu n'as pas besoin de lui confier quoi que ce soit, car il sait déjà quand tu le vois , l'approches et rentres en communication avec lui ;)

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    1. Je t'ai corrigé tes petits oublis orthographiques...hi hi!
      J'aime bien ce que tu dis de ton crayon. Mais il me semble que mon inconscient parle et dit des choses de moi à travers mes dessins...sans que je puisse vraiment choisir...
      Pour le cheval, je ne sais pas, tu les connais mieux que moi.
      Quant à confier des choses d'adultes à des enfants, certaines ils les devinent, d'autres il vaut mieux attendre effectivement.
      Bises célestes

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    2. Tu as bien fait pour les fautes, il est tard et j'écris mal!
      Tes dessins : mais ce sont des romans , des invitations au voyage ( les deux sont synonymes pour moi) ! ! Un talent à faire fructifier!

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    3. Merci pour les compliments, venant de toi, cela me touche encore plus!

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  27. Cela s'est corrigé tout seul ? Es-tu intervenue ?
    Petit cadeau de fin de journée , si ce soir tu ne peux pas regarder les étoiles, tu peux regarder ... la Terre!
    http://www.ustream.tv/channel/live-iss-stream/theater

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    1. Woauou! merci du cadeau, ce doit être magnifique d'être là-haut!

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  28. En tout cas je ne suis pas prêt à entendre ce que tu aurais envie de dire, sacré nom !

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    1. Bon alors je vais fermer ma boîte, mais tu ne sais pas ce que tu perds...
      ;-)))

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    2. Certainement !
      Mais l'ignorance n'est accessible qu'à ceux qui en font la démarche... :D :D
      Et surtout ne me demande pas d'explications qui ne sont valables qu'au moment où j'écris.
      Fougasse comme on dit dans le sud.

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.