22 août 2022

Ce qui fait sens




« L'amour est une eau fraîche qui coule aux fontaines de l'âme »
Christian Charrière









L'été s'étire comme un chat sur une margelle. Les ombres s'allongent, et les jours commencent à prendre cette somptueuse lumière de septembre si aimée des artistes.
Même l'eau dans la fontaine du village fait un bruit différent, dans le silence de l'après-midi. Un son plus familier, comme un ami qui te salue de loin. Tu reconnais sa voix. Tu l'avais perdue dans le brouhaha de la canicule. 
Le chalumeau céleste s'est arrêté. On revit. Les arbres ont soupiré de soulagement sous les pluies tant attendues. Les forêts meurtries fument encore doucement, comme sur les pentes des volcans. Le soir, on rajoute une petite laine pour réchauffer la peau.

Je peux à nouveau m'installer sur la terrasse et feuilleter le livre de vos vies. Me baladant de blog en blog, je tombe sur cette belle phrase que mon amie Chinou me dédie spécialement. 
« L'amour est une eau fraîche qui coule aux fontaines de l'âme » Quelle jolie attention...
Chinou, c'est mon amie aquarelliste. Je vous l'avais présentée il y a sept ans déjà.
Son dernier billet sur les fontaines, dont elle sait retrouver l'âme dans ses dessins,  m'a rappelé combien je les aime. 
Peut-être parce que j'aime toutes les choses porteuses de symboles. Les choses qui font sens. 
La nature est un temple où de vivants piliers...etc, etc. Correspondances... Le poème de Baudelaire est en moi depuis toujours, oscillant comme un pendule, il a donné un sens à mes perceptions particulières, si difficiles à exprimer, si subtiles, fugaces, et pourtant faisant l'essentiel de mon être. Je suis comme ça. Ma pensée passe d'abord par mes sens.
L'eau. Les arbres. Les blés. Les chevaux. Les étoiles. Voilà quelques exemples d'objets naturels porteurs de symboles, dont la musique chaude, rouge et sonore, entre en résonance avec les mailles serrées de mon cerveau surefficient. Je lis en eux à coeur ouvert.
Parmi les choses humaines, outre les fontaines, comment ne pas penser aux moulins, aux ponts, aux chemins, aux puits, aux portes. Tous ces objets intemporels qui relient, qui rassemblent, qui élèvent, ou qui contribuent à la vie depuis l'aube des temps. 
A vrai dire, la liste est infinie, des choses qui me parlent. On est dans la forêt de symboles chère au poète. 
Quand j'étais enfant, j'avais sans doute déjà cette perception symbolique des choses, puisque j'imaginais toujours la maison de mes rêves de la même façon : il y aurait un escalier, un piano, une bibliothèque et une cheminée. Un amoureux.
Et dans un jardin plein de fleurs, un chat qui s'étire sur une margelle.
Il ne me manque plus que le chat.

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60 commentaires:

  1. Te lire est un bonheur chaque fois renouvelé. Cette nuit, j'ai rêvé qu'un chat était entré dans la salle de bain... par l'aérateur ! Ça s'arrange pas dans ma petite tête...

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    1. Tu es le premier rayon de soleil de la zone commentaire, mon boss adoré.
      J’aime écrire pour cela.
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    1. Tu avais sans doute loupé ce billet
      http://celestinetroussecotte.blogspot.com/2022/03/ebene-et-ivoire.html?m=1
      Bisous et belle journée
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    2. Un instrument de musique , c'est un peu comme un ami , on s'y attache, c'est avec lui que vivent nos joies , nos peines, parfois l'ennui , c'est avec lui que l'on chante la vie . Petit à petit il devient un peu nous même .

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    3. Entre mon piano et ma guitare, je ne saurais choisir… tu as raison ce sont deux amis fidèles
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  3. Vous exprimez des choses complexes, mais avec votre écriture poétique cela coule tout seul. Bien sûr que certains objets ont une charge symbolique énorme.
    Une charge universellement symbolique. Je me souviens de vos billets sur les moulins, les fontaines ou les blés.
    Le rapport aux choses en dit long sur la façon dont on appréhende la vie. Je suis toujours sidéré de constater que certaines personnes passent à côté de merveilles sans même hausser le sourcil. Elles sont imperméables au sens caché des choses.
    Ce n’est pas votre cas, et c’est un vrai bonheur.
    Merci précieuse enfant
    ~L~

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    1. J’ai dans la tête un billet qui parlerait des ponts, ces fils tendus entre deux mondes, deux rives, deux espaces-temps…
      Je l’ecrirai peut-être.
      Oui j’aime les symboles, et l’endroit où je vis en est rempli. C’est réjouissant pour l’œil autant que pour l’esprit.
      Un peu comme votre commentaire ce matin, vous qui me comprenez si bien et depuis si longtemps…
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    2. Oui écrivez sur les ponts.
      Ce sera formidable
      ~L~

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    3. une chanson à propos des ponts :
      https://www.youtube.com/watch?v=sukVl-kpFCs
      haha !

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    4. J’aurais pensé à celle-là moi aussi ! 😁

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  4. Au bord de la mer baltique
    dans un petit village danois
    nous arrivames hier,
    à deux pas des flots bleus...
    Et cette maison de la même couleur
    nous accueillit aussitôt avec joie...
    Cette maison, équipée avec goût pour recevoir une famille de vacanciers, tels nous sommes, a immédiatement fait sens pour tous..... au point même qu'immediatement me vint à l'idée cette pensée :
    "Ah , si elle etait à vendre ...sûr que je l'achèterais pour que nous y passions les étés".

    Tout d'un coup ce lieu, "ces objets intemporels
    qui relient, qui rassemblent, qui élèvent" font sens dans ma vie, comme le fit pour mon père la maison qu'il avait fait construire en l'île de ré....

    Je te remercie, chère amie Celeste, pour ce beau billet qui m'a permis d'exprimer mon ressenti du jour.
    A mon tour j'aimerais te partager le plaisir d'une lecture  : "La librairie de la place aux herbes" d'Éric de Kermel.
    Je viens de découvrir ce livre enchanteur sur les plaisirs du partage et de la lecture.

    A tout bientôt
    Bisous attentifs

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    1. Je suis ravie de te savoir là-bas, dans les brumes nordiques telles qu'on se les imagine...mais peut-être y fait-il très beau, au contraire ? Quoi qu'il en soit, c'est toujours agréable de découvrir de nouveaux horizons, et dans cette choses si symbolique qui s'appelle « maison », on retrouve une quantité d'autres symboles : les portes, les escaliers, mais aussi le toit, les murs, tout est porteur de sens. Parfois même de double sens, c'est ce qui fait le mystère de la symbolique.
      Profite bien de ces moments en famille, ils sont précieux. Et qui t'empêche d'acheter une autre maison, un peu similaire, mais qui, elle, serait à vendre ?
      Voilà un investissement qui, je pense, ferait des heureux...
      Bisous célestes
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      PS : je vais découvrir ce livre, sur ton conseil.
      Je te dirai.

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  5. Ne serions nous pas en train de jouer au ping pong par dédicaces interposées ? Tu illustres ta page par une magnifique fontaine qui manque à ma collection. Elle mériterait que je me rende sur place pour ma prochaine publication prévue pour fêter ma cinq centième aquarelle de fontaine. Bizbiz

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    1. Nous ferions comme Michel Berger et Véronique Sanson, qui ne se parlaient plus que par chansons interposées ? Oui, mais c'est différent, nous ne sommes pas en pleine rupture, n'est-ce pas...
      La fontaine est celle de Saignon, dans le Luberon. Un bel endroit, même si je n'aime pas la sonorité de ce nom...Un peu trop évocatrice de sang.
      Bisoussss ma Chinou.
      A bientôt au tel ?
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  6. Oui, prends un chat. C'est un animal extraordinaire, plein de sensibilité qui communique d'une façon subtile. J'en ai troisaux caractères bien différents. Une source de joie et de bonheur !

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    1. Comme tu ne le sais peut être pas j’ai eu des chats dans ma vie, j’avais raconté ( sous l’onglet « miaou »)comment ils sont partis au paradis des chats.
      Depuis quatre ans j’ai changé de vie , et je pense que dans quelques années j’aurai à nouveau un petit félin parce que j’adore !
      Bisous Daniel
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    1. Merci madame Adrienne
      C’est un souhait qui ne sera pas trop difficile à réaliser …
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  8. Bonjour Célestine,
    j'admire aussi les aquarelles de Chinou, pas depuis aussi longtemps que toi mais je me rattrape! ;-)
    Bon après-midi,
    Mo

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    1. Elles sont magnifiques, et j’ai eu la chance de la voir peindre devant moi, ce fut un joli moment.
      Bisous chère et fidèle jardinière !
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  9. Je comprends ton amour des symboles, je le partage, les symboles et les métaphores m'enchantent depuis toujours, ils sont des fils invisibles toujours intéressants à rechercher et à observer... Encore un lumineux billet, je t'embrasse céleste Célestine, à tout bientôt. brigitte

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    1. Nous sommes faites du même bois, chère Plume. Je sais que les symboles sont partout, mais surtout dans les yeux des gens hypersensibles et connectés à la profondeur des choses
      Je t’embrasse
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  10. Alors je vous souhaite que le chat soit bientôt là ! Vous avez raison, les symboles sont des repères importants. Bonne journée !

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    1. J’apprécie toujours vos passage, chère Marie.
      Merci 🙏
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  11. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  12. Que rajouter de plus à tous ces commentaires qui te répondent si bien.... ces symboles de l'indicible, de l'ombre pour qui sait ouvrir son regard et le prolonger plus loin que tout l'au-delà imaginable.. tous ces signes concrets évoquant quelque chose d'absent, de vide, impossible à voir, qui appellent l'inventivité sensible vers un spirituel qu'ils suggéreraient sans signification réelle.

    une image, un mot écrit, un son, un être vivant,...tous infinis en nombre dans la forêt de l'inexplicable.....
    oui Célestine "La nature est un temple où de vivants piliers.."...

    ils permettent à l'imaginaire d'étaler son immense veste qui perfectionnera ses grains de nous à la porte des secrets qui joue avec le vent...

    Les symboles sont des fleurs, des mélodies qui s'ouvrent à tous les horizons, des trésors éparpillés dans le silence qui raconte sans le dire en mot....

    merci à toi.
    Douce journée Céleste.

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    1. Que dire après ce beau commentaire ? L’essence même de la poésie se trouve dans la faculté de mettre en lumière les fils cachés qui relient les choses.
      Et je sais que tu comprends très bien cela, toi qui manie la poésie comme une respiration.
      Bisous chère Den
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  13. Commençant à te connaître un petit peu, je comprends mieux ton attachement à ce poème de Baudelaire, si révélateur de ton acuité de perception en tout domaine. Tu condenses cela parfaitement dans cette phrase : « ma pensée passe d'abord par mes sens. »
    Tu as cet art de regarder les choses humaines à travers l'éternité de la nature.
    Progressivement je trouve là quelque chose qui m'est de plus en plus cher et d'une importance que je ne percevais pas autant.
    Merci d'être encore et toujours Toi. D'être veilleuse et éveilleuse des sens.

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    1. Veilleuse, éveilleuse, mère veilleuse ….très touchée par tes mots, Alain. Tu as souvent évoqué ma façon poétique et métaphorique de m’exprimer. Grâce à toi j’ai peu à peu compris que cette façon était unique et constituait en quelque sorte mon être profond.
      Je me réjouis qu’en toi ces choses là avancent et prennent de l’importance.
      Je t’embrasse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  14. Tu parles bien des choses simples...
    je te rejoins complètement sur la liste de ce qui est essentiel...

    D'ailleurs, à propos de "liste", je relis...et...
    je crois que j'ai tout !
    Un escalier, un piano, une bibliothèque et une cheminée. Un amoureux.
    un jardin plein de fleurs, un chat qui s'étire...
    Chanceuse je suis...il ne me manque...
    que la margelle ! ;-)

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    1. Je suis sure que tu la remplaces avantageusement par un muret de pierres sèches…
      Merci la Licorne !
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  15. Oups ! L'anonyme ci-dessus...
    C'était "La Licorne"...
    Je ne sais pas pourquoi on ne me "reconnaît" plus !

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    1. C ´est cet idiot de g**gle qui change constamment les règles du jeu…

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    2. C ´est cet idiot de g**gle qui change constamment les règles du jeu…

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  16. "La nature est un temple où de vivants piliers..." Ce poème de Baudelaire est aussi en moi depuis très très longtemps. Je peux dire qu'il m'a sauvé la vie en fait. Oui le poète maudit m'a sauvé dans le moment le plus sombre de ma vie. Ses mots ont résonné, m'ont fait m'ouvrir à qq chose de plus, qq chose de plus grand que je n'avais jamais accepté qu'il puisse en exister. Et ma vie a basculé. De la trajectoire descendante que je suivais, j'ai ressenti un fond sous mes pieds et la poussée que je me suis alors donnée me propulse encore aujourd'hui. C'est très beau très beau ce que tu as écrit Célestine. Vraiment beau. Je t'en remercie. kéa

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    1. Merci de tout cœur ma Kea.
      Ton commentaire parle de redemption, il me touche donc particulièrement
      Je t’embrasse
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  17. Je ne reçois plus ta lettre, et ne suis plus avertie des nouveaux billets…
    Alors je viendrai de temps en temps, car j’aime trop ce que tu écris.
    Bises
    Angela

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    1. Oui la newsletter s’est arrêtée subitement et les gens ne sont plus avertis de mes publications.
      Du coup il ne me reste que les fidèles aficionados qui viennent me voir quoi qu’il en retourne…
      Ravie de savoir que tu en fais partie
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  18. Délicieux billet sur été finissant. Ici aussi, un peu plus au Sud, on aimerait entre l’eau des fontaines et sortir de la sécheresse. Votre billet, chère Célestine, nous fait patienter avec espérance. Vite, retrouver un chat ! Je vous embrasse.
    Un petit nouveau…un peu ancien 😉

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    1. Ah cher petit nouveau… quel plaisir de te revoir par ici.
      Tu sais que ça fait une éternité ?
      Je t’embrasse, reviens quand tu veux et même davantage. 😁
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    2. Bien sûr !
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    3. Vous vous souveniez de moi ?
      http://mrjacques.canalblog.com/archives/2022/09/04/39617983.html

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  19. Entendre. L’eau des fontaines…bien sûr

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    1. Le commentaire ci-dessus était destiné à cette réponse-ci…
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  20. La lumière particulière de l'été finissant a un parfum d'avant-goût d'automne, de rentrée des classes, d'odeur de craie sur tableau vert. Merci de me faire découvrir un poème de Baudelaire. Tu sais que je suis assez ignare en la matière.
    Pour ce qui est du chat, il est plus facile d'en faire rentrer un dans une maison, qu'un piano !
    Tu me sembles être comblée, comme une petite fille qui rêverait de poupée, de prince et de maison ♫♪♫♪♫♪

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    1. Serais-tu un rien moqueur mon petit Didier ?
      Tu sais, Baudelaire à écrit de très beaux poèmes sur les chats, aussi…
      Pour ce qui est du piano je te le concède : pas facile à trimballer ! En tout cas beaucoup moins qu’un chat.
      Je t’embrasse tardivement
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  21. Un jour un chat viendra
    Un jour il sera là
    Dans ta demeure il ronronnera
    Et la joie de l'instant goûtera
    ♪𝅘𝅥𝅮𝅘𝅥𝅲

    (sourire) Bon week-end, Célestine. Bisous.

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    1. C’est mignon. Je me suis vue en Blanche Neige le temps d’une chanson…
      Bisous belle d’âme.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  22. Tiens, je lis ce billet avec l'un de mes chats ronronnant sur mes genoux :) Par contre, il me manque tout le reste. Mais je ne désespère pas de le trouver un jour. Très apaisant billet, si doux et si loin de mes angoisses personnelles.

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    1. Je suis bien désolée que tu vives des angoisses. D’autant plus que j’ai connu cette période des crises d’angoisse ou de panique et que je ne voudrais pas revenir en arrière pour tout l’or du monde.
      Mais qui sait ce que la vie nous réserve ?
      Je te souhaite le meilleur chère Euterpe. Et, à tout le moins, un amoureux.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  23. Comme je te rejoins. Je vois la beauté des choses partout, pas seulement dans la nature d'ailleurs. Et je me régale de symboles. Bref, ce billet me parle tant une fois de plus....

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  24. Après une pause familiale je reviens vers la blogshpère, c'est toujours aussi agréable de se promener chez Célestine, de lire les commentaires, il règne ici une atmosphère sympathique, tel un club d'amis qui deviseraient du monde, de la vie, entre culture tranches de vie et humour.
    Un petit mot cependant / Baudelaire a été important dans ma vie, sa poésie m'a accompagnée tout au long du chemin , mais cet été j'ai lu "Crénom Baudelaire" de Jean Teulé , c'est vraiment gore et dégoutant . La réalité devait être pire encore . Je suis un peu sonné par cette lecture .
    Bonne journée à toi
    l'Marco

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    1. Ah oui j’ai entendu parler de ce pamphlet très controversé (cf les masque et la plume)
      Ma foi, ce n’est pas parce qu’on insistera sur les dépravations de l’auteur que cela enlèvera de la valeur à ses textes. C’est l’éternel problème de la confusion entre l’auteur et l’œuvre…
      J’ai déjà tellement écrit sur ce thème qui donne toujours lieu à des débats enflammés…
      Pour ma part, ses poèmes restent iconiques pour moi. ( Jean Teule aurait sans doute dit «  iconiques ta mère » 😁😁😁

      Merci pour tous tes commentaires, j’aime ta rentrée blogospherique.
      Bisous
      https://www.radiofrance.fr/franceinter/crenom-baudelaire-de-jean-teule-les-critiques-du-masque-la-plume-sur-un-portrait-original-du-poete-7938222


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    2. Merci pour le "masque et la plume" à propos de Jean Teulé et son Baudelaire , je vais peut-être acheter la biographie écrite par Marie-Christine Natta pour désamorcer le mauvais goût que m'a laissé "Crénom Baudelaire " de Teulé .
      Ado j'écoutais souvent Ferré chante Baudelaire, j'étais jeune :
      https://www.youtube.com/watch?v=AOyWuegXNp4
      J'ai découvert Baudelaire en cours de français en première au lycée , ce fut pour moi un choc , un déclic , allez je baratine et il est tard , je te souhaite la bonne nuit .

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    3. C’est drôle on devait être au même lycée car c’est également en première, avec ma prof de français géniale, que j’ai découvert le commentaire composé à partir des plus belles pages des Fleurs du Mal.
      Un auteur qui m’a marquée pour toujours
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    4. Au lycée Camille Guérin de Poitiers, Célestine je m'en souviendrais !
      Et puis en terminale on pouvait prendre Français , c'était plus XX-ième siècle et surtout c'était facultatif alors il n'y avait que des élèves volontaires, j'étais vaguement amoureux de la prof, pourtant j'avais une chérie à moi, mais j'étais vaguement amoureux de la prof qui me plaisait beaucoup et ne s'en est jamais douté je suppose, et je ne l'ai jamais dit à ma chérie de l'époque , ô ça non.

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.