Les lucioles...Les fées scintillantes de mon enfance. Je n'en ai vu, de toute ma vie, qu'à Saint Martin, dans la tiède douceur des soirs d'été. C'était le temps des tartines, des sources, des bêtes, de l'air qui coulait sur la peau, des genoux graffignés et des cuisses noircies de soleil. On dévorait l'enfance.
Le soir, après le repas, mon père tenait à faire son « tour du soir ». On aimait l'accompagner.
C'était un peu toujours les mêmes promenades, en sortant de la maison, on prenait à droite vers Venanson, ou à gauche vers le village. C'était la seule incertitude : à droite ? Ou à gauche ?
Quand on montait vers Venanson, dans l'odeur de résine de la forêt qui tombe de soleil, on s'arrêtait à la Croix, où mon père avait son banc, dans l'ombre bienveillante des pins. De là, il contemplait la nuit nappant le village de brume. Les lumières s'allumaient une à une, et peu à peu, les maisons ressemblaient à ces crèches de Provence blotties dans les églises à Noël. Les montagnes en papier kraft et les santons. Le ciel en manches de nuages ouvrant le soir. L'enfance, encore.
Quand on descendait au village, la route était éclairée par la toute puissance électrique, au niveau des trois maisons, au grand dam de mon paternel qui pestait contre cette maudite lumière de néon qui l'empêchait de voir les étoiles.
Mais après le virage, la route plongeait dans un trou noir. A l'époque, les messieurs des Ponts et Chaussées étaient empreints de sagesse : il ne jugeaient pas judicieux d'éclairer une portion non habitée. C'était un grand bien !
Car dans ce passage aventureux, les lucioles régnaient sur l'été. C'était magique et silencieux. Nous avions interdiction de les attraper. Du haut de mes dix ans, je savourais ce mystère vivant qui pouvait mourir au moindre contact. Ces milliers de clignotants éclairaient la nuit fébrilement. C'était beau. La beauté me serrait la gorge, déjà.
Les lucioles, version ailée des vers luisants, sont hélas en voie de disparition. La dernière fois que j'en ai vu, à Saint Martin, c'était il y a deux ans, chez ma cousine, au bord de l'eau, sous les saules.
Deux mois plus tard, la rivière emportait tout dans ses flots furieux. Sa maison, les arbres, et l'espoir. Mais les lucioles ? Peut-être sont-elles toujours là, timides témoins de cette enfance enfuie au goût de miel salé ? J'aimerais bien. Je vous dirai.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Edit de Mardi 2 août, 17h30
Un joli poème plein de jolies réflexions offert par Chinou.
La Violette, un jour, dit à la Luciole :
« Ма chère sœur, vous êtes folle
De vouloir éclairer ce brin d’herbe le soir !
A-t-il des yeux pour la lumière ? »
- « Vous le parfumez la première !
Sent-il donc mieux qu'il ne peut voir ?
Des richesses que Dieu nous donne
Nous ne devons priver personne.
J'ai la clarté, vous la senteur,
Eh bien! Prodiguons-les, ma sœur,
Sans demander pour les répandre
Si le brin d’herbe sait comprendre ! »
Alexandre Deplank 1860
Cet été, en Normandie, il y avait des vers luisants. C'était la première fois pour moi. On s'est juré qu'on allait les montrer aux enfants le lendemain. Et chaque soir, ils sont allés dormir alors qu'il faisait encore jour et on a oublié de les réveiller ou de les laisser veiller un peu plus tard. Quel dommage !
RépondreSupprimerMyo
Oui c’est dommage. On balance toujours entre cœur et raison, et cette fois c’est le raisonnable qui l’a emporté. Mais la prochaine fois je suis sure que tu les réveilleras… je me souviens encore du jour où mon père m’a réveillée pour me montrer les premiers pas de l’homme sur la lune…
SupprimerBig kisses my sister
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quand je te lis, j'ai l'impression d'être sur le tapis d'Aladin et de voir le spectacle dans le pays de ton enfance.
RépondreSupprimerC'était le temps aussi des chaussons aux pommes en pâte sablée, quelque part en Anjou sur la route de Matheflon, à la fraîche, à quelques encablures du Loir avec ma famille maternelle angevine.
On partait à la recherche des vers luisants,
Tu me fais remonter des images, des émotions...
J’ai eu une bouffée d’émotion à écrire ce billet.
SupprimerLa vie, et surtout l’enfance…une nostalgie bien douce. Mais très forte aussi.
J’aimerais goûter les chaussons aux pommes en pâte sablée. Ce doit être divin.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Comme enfant des villes, je te lis avec un brin de nostalgie. J'aurais bien aimé avoir des souvenirs de lucioles...
RépondreSupprimerBaci Cara mia
J’ai du mal à t’imaginer en enfant des villes.
SupprimerTu sais que je me suis réveillée en pensant à toi ce matin ? Et bim, deux commentaires de mon Blutchy adoré … si c’est pas de la synchronicité, ça …
Ti bacio forte
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il y en avait autour de chez ma cousine à Vezin mais je n'ai plus de raisons de me promener avec elle à la nuit tombante et puis, il y a de l'éclairage partout maintenant ! ;-)
RépondreSupprimerEh oui c’est bien ça le pire: l’éclairage urbain même en pleine campagne…
SupprimerQuoique… certaines municipalités commencent à mettre la pédale douce la nuit, c’est plutôt encourageant…
Bisous mon big boss
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Grr ! Je vais toujours trop vite pour publier !
SupprimerCes lucioles sont un si joli symbole, ma chère Miss W. Ai-je besoin de dire combien j'aime ce texte?😊 J'aurais aimé partager ce banc lors d'un tour du soir avec ton père. Je dois beaucoup à ce monsieur. ATTB Angel Baby. 🌺
RépondreSupprimerTu connais mon goût pour les symboles… et pour la lumière. Lux, Lucie, Luciole…j’en retrouve avec plaisir mon latin.
SupprimerQuant au banc de mon père … bon sang ne saurait mentir comme dit le proverbe.
Merci pour ce partage sensible.
Kiss you my friend
Attb
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'aime te lire! ♥
RépondreSupprimerBis'ours
Merci !
SupprimerLa dernière fois que j'ai vu des "vers luisants" c'est vieux...
RépondreSupprimerÇa doit être vers 1978.
Mais après on est surtout allé dans des villes, là où les "vers luisants" sont rares...
C'était aussi l'époque où quand on allait de Paris à Lyon, au quart du chemin il fallait laver le pare-brise couvert de bestioles.
Vers la fin des années 1990, on pouvait arriver à Lyon avec un pare-brise propre.
Le glyphosate a supprimé plus de vies que Staline, Hitler et toutes les guerres...
A quand le procès de Monsanto pour crime contre l’humanité ?
SupprimerOn peut rêver…
Les bestioles? Il y en a toujours mais ce ne sont plus les mêmes…on fait dans l’asiatique désormais. Moustique tigre, punaise diabolique, pyrale du buis, frelon asiatique…
Vive la mondialisation !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Un des secrets de ton écriture réside dans la force émotionnelle, à la fois contenue et libérée dans des billets. Et c'est ainsi que le lecteur est touché dans ses propres souvenirs aussitôt ravivés dans le corps. Enfin le lecteur-moi en l'espèce ! Mais je constate par les commentaires déposés que je ne suis pas le seul de mon espèce.
RépondreSupprimerTu as fait surgir des souvenirs de promenades avec mon père. C'était un tout autre contexte, mais c'était des sensations comparables pleines d'enseignements. Le calme, le silence du soir, l'enveloppement affectueux, la main dans la main, et puis quelques paroles qui m'ont enseigné sans volonté de le faire.
J'ai toujours pensé que nos pères avaient de profondes ressemblances par le dedans. Et même quelque peu physiquement… Comprendra-t-on un jour le tissage subtil des fils de reliance…
Pour revenir à ton texte, comment ne pas penser à tout ce drame qui a frappé le village de ton enfance. Souvent j'y pense quand il est question de catastrophes (les graves incendies dévastateurs récents) et tous ces gens touchés jusqu'à l'âme parce que notre environnement familier est toujours prolongement de soi.
Merci pour des billets comme celui-là. (Mais les autres aussi bien sûr !…)
Tes commentaires sont toujours un régal aussi, cher Alain. Ils sont comme un prolongement de mes billets, une ouverture d'autres pistes d'exploration du creux de soi. Et ce lien que tu fais toujours à l'universel me touche beaucoup. En écrivant, je ressens profondément les choses, et en te lisant, d'autres choses m'apparaissent. j'y retrouve souvent l'interaction de l'époque d'Alpharêves, où, pour la première fois, je compris réellement la portée psychologique et même psychanalytique de l'écriture. Et tu ne fus pas étranger à cette découverte.
SupprimerJe ne doute pas un seul instant que nos pères avaient beaucoup en commun, ne serait-ce que le profil particulier de nos mères...Le tissage subtil des fils de reliance...il y en aurait un beau billet à écrire !
J'aime quand je parviens à ravir le lecteur et à l'emmener sur des chemins inexplorés. Quand les souvenirs ressurgissent au hasard d'un mot, d'une phrase. Je trouve alors exceptionnelle la qualité de cette communion entre "écrivant" et "lisant".
Merci du fond du coeur pour ta réflexion, Alain.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Mais pourquoi donc la luciole brille la nuit ? Tout simplement parce qu'une de ses molécules (la luciférine) émet de la lumière pour attirer un partenaire. Ce n'est donc en fait qu'une invitation à l'amour. Mais toi, Célestine, toi qui aimes les étoiles, le ciel et la lumière, toi qui es l'amour même, tu n'as guère besoin de cette molécule. Le reste suit en MP. Tanti baci
RépondreSupprimerJ’ai cru te répondre mais c’était par mail. Pardon pour cet oubli ma Chinou.
SupprimerMerci encore pour ce beau poème qui a été bien apprécié par qui tu sais.
La luciferine je ne connaissais pas du tout ! C’est diabolique comme nom !
Bisous
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bonjour Célestine, tu contes bien la nostalgie de l'enfance envolée mais dont les parfums de miel sont encore aussi présents que les fées scintillantes de ton enfance que sont les lucioles. Doux mois d'aout à toi !
RépondreSupprimerSalut mon zicos !
SupprimerBonnes vacances à toi aussi !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Merci beaucoup Célestine !
SupprimerJe n'arrive pas à m'identifier "en tant que".
RépondreSupprimerA part ça, la dernière fois que nous avons vu des lucioles c'est quand on a fait construire la maison en 1980.
Depuis, plus rien...
Bises.
Bon après-midi,
Mo
A côté de "en tant que" tu cliques sur "anonyme" et là tu as la possibilité de choisir "Nom"
SupprimerEnsuite tu écris ton nom et tu cliques sur "continuer"
et le tour est joué !
Mais si tu signes ton commentaire anonyme, ça me va bien aussi.
Bisous Mo
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
"Cette goutte de lune dans l'herbe " disait d'elle Jules Renard....
RépondreSupprimerque sont les étangs et autres petites mares devenus , qui accueillaient, attisaient leur pointillés dans nos nuits ...?
j'en garde vive l'étincelle brève qui m'a enchantée , il y a quelques années encore , avant que sur un sol de plus en plus aride mon saule pleure ses feuilles trop vite taries ...
que s'en viennent quelques pluies afin que sur la terre comme au ciel , de nouvelles pépinières d'étoiles éclairent nos rêveries !
ainsi que tes mots viennent de le faire....
Très joli l’aphorisme de Jules !
SupprimerJe rêve de pluie comme toi. Je rêve que la nature retrouve sa joie foisonnante et sa bonne santé.
Les mares les étangs les plages les rivières les forêts …tout est menacé par la folie humaine…
Rêvons sous les étoiles, chère Lucile.
Ton nom ressemble à Luciole
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
RECTIFICATIF : SUITE A L'EDIT DE CELESTINE CE JOUR MARDI 2 AOUT A 17H30, JE RENDS A CESAR OU PLUTÔT A ALEXANDRE DEPLANCK CE QUI LUI APPARTIENT , A SAVOIR CE POEME TIRE DES FABLES ET POESIES DIVERSES (1860.)
RépondreSupprimerJ’ai quand même rectifié dans le corps du billet.
SupprimerMerci pour cette grande honnêteté intellectuelle.
Re-bisous
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Rho ! Flûte ! Fucking blogspot !
SupprimerVoilà un de ces textes dont vous avez le secret.
RépondreSupprimerJ'aurais aimé écrire ce que Monsieur Alain X a écrit.
Vous avez ce don précieux de conteuse et d'évocatrice qui fait naître de douces larmes de nostalgie.
Continuez, ne vous arrêtez jamais.
~L~
Merci mon ami précieux !
SupprimerVos mots sont toujours encourageants et me donne envie de continuer, en effet.
Belle journée à vous
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Des lucioles, des vers luisants, voilà comment les fées trouvent leur chemin.
RépondreSupprimerFermons les yeux et laissons nous emporter par nos rêves...
Oh! Comme tu sais si bien écrire la poésie...
Bises lumineuses échappées de l'enfance.
La poésie est partout quand on a les yeux pour la voir.
SupprimerEt je sais que tu les as autant que moi.
La poésie, c'est ce mille-pattes qui traîne un flocon de poussière accroché à ses pattes, et qui ne sait pas comment s'en débarrasser...
Bises frangin
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Coucou Cendrine
RépondreSupprimerJe reprends ma course sur les blogs et oh merveille, je tombe sur les lucioles ! Merci pour ce bel hommage à ces petites bêtes si sympathiques découvertes pendant un séjour en Guadeloupe. Une myriade sur les cannes à sucre : une telle féérie que j'en pleurais des larmes de bonheur... Pas de mots pour décrire cette violente euphorie de l'instant qui m'a tant bouleversée.... et pourtant, la chaleur était rude, lourde d'humidité et la nuit noire de moustiques, ces fâcheux "ien-ien" qui me pourrissaient la vie....
Promenades avec mon père, un souvenir aussi lourd que l'humidité de l'air de la Guadeloupe. Il était un fier marcheur et nos petites jambes de gosses tricotaient nos angoisses et nos peines à le suivre... Quelques vers luisants sur les bords des fossés toujours remplis d'eau à cette merveilleuse époque où tout était encore dans le bon sens, Nous rentrions à pieds de chez mes grands parents maternels, 4 maisons au milieu de nulle part, une ferme odorante où s'entassaient quelques vaches crasseuses, et c'était d'un coup la grand route, seuls au monde sous un ciel noir comme un four... Pas de fée électricité encore, et nos lampes de poche peinaient à percer les mystères des ténèbres... Quels souvenirs puissants ! Nous étions façonnés, ma petite soeur et moi, par les contes effrayants dont on nous berçait, ou par le possible Enfer dont on nous bassinait, et je ne te raconte pas les peurs qui nous taraudaient, toutes les deux, main dans la main... loin, très loin derrière les parents. La nuit est mauvaise conseillère pour des enfants craignant les démons et les-sorts-jetés-par-les-mauvaises-fées... . Mère poussait l'énorme landau où dormait notre petit frère, le bienheureux... Plus de 7 kms de nuit à avaler pour des petites jambes déjà bien fatiguées par ce même trajet de jour en sens inverse... et une journée à crapahuter dans l'immense Tilleul, notre sublime ami des Dimanches aux Noes près Troyes... tous les quinze jours. J'aimais mes grands parents, j'aimais leur Jardin embaumant les roses et le tilleul, mais pas ces longs et infernaux retours nocturnes...
J'en souris maintenant et ce sont peut être mes plus délicieux voyages.... La peur a quelque chose de délicieux... après !
Merci Célestine et bcp de bisous enchantés
Wouaou ! Quel commentaire ! C'est presque un billet !
SupprimerMerci pour cette anecdote de ton enfance. Ton correcteur d'orthographe m'a appelée Cendrine mais ensuite il a rectifié, ouf !
Au plaisir de te revoir, Luciole.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah mais oui, désolée, je ne m'en suis pas aperçue ! Il était si tard que je ne me suis pas relue... Bisous
SupprimerJ'ai souvent vu des vers luisants, même s'ils se font rares maintenant, j'en ai d'ailleurs encore vus récemment lors de ma semaine en Aveyron, mais je n'ai jamais vu de lucioles.
RépondreSupprimerMerci pour ce joli billet empreint de la saveur de ton enfance, Célestine. Bisous.
Les gens confondent souvent les deux…mais ce n’est pas pareil.
SupprimerC’est étonnant un vers luisant, mais voir voler de petites lumières c’est magique !
Bisous belle d’âme
Plus ça va, plus c'est nous qui devenons des lucioles in the sky ! ;-)
RépondreSupprimerBelle évocation et beau partage de ce poème oublié. Merci pour tout !
Et tu oublies les « diamonds ! »
RépondreSupprimerRonde folle qui mène le monde… mais où ? Bien malin celui qui peut le dire …
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je n’en ai jamais vu tu te rends compte !
RépondreSupprimerJe vais aller à Saint Martin pour en voir, c’est la seule solution ! Ton billet m’a trop donné envie.
Bises
Angela
J’espère que tu en verras ! C’est ce que je te souhaite en tout cas, chère Angela.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quel joli poème pour illustrer un texte qui allume des étoiles dans ma mémoire. Ah les soirées d'été pendant lesquelles il faisait si chaud que, papa, maman (pas de bonne à la maison ! :D ) et les 4 petits (Marie-Josée, Francis, Ginette et Yves) partions de la maison pour aller nous asseoir sur un des bancs, pas loin du gave et près de la chapelle de Bétharram. Nous nous amusions à compter les rares voitures qui passaient sur le pont qui enjambait le gave. Il fallait être propre et poli avec les gens que nous croisions, certains déambulant dans les rues, d'autres assis sur le pas de leur maison. C'est fini, tout ça ! Va décrocher de leur console les gamins d'aujourd'hui ! Mais je l'avoue, si nous en avions eu une...pour sûr, les parents auraient eu la vie moins facile ! (rire)
RépondreSupprimerJe n'ai jamais vu de lucioles, des vers luisants, oui. Et j'ai eu le bonheur de connaître la vallée de la Vésubie avant qu'elle ne soit dévastée, quel malheur ! Le pas de l'arpette, le lac cerise, le début de la vallée des merveilles, les marmottes et les chamois, quels beaux souvenirs ! La route des corniches où nous avons failli nous perdre, la madone d'Utelle...et tant de belles choses. Bisous Célestine, c'est une revenante qui passe par là mais moins légère et moins rayonnante que tes lucioles ! (riresss)
Oh Mariejo, même en anonyme, j'aurais reconnu entre mille ma revenante préférée !
SupprimerÇa m'a beaucoup touchée que tu connaisses mon village, mais une montagnarde comme toi c'était assez évident...Le Pas de l'Arpette, toi aussi tu m'as fait surgir des souvenirs vieux de trente ans... J'ai beaucoup souffert de voir ces lieux dévastés par cette terrible
Quant aux tablettes et autres systèmes électroniques, c'est un peu comme la TV à notre époque : tout dépend de la gestion par les parents.
Je ne te demande pas si tu vas bien, je le sens. Tu as toujours la pêche, ça se voit à tes points d'exclamation..
Je t'embrasse affectueusement
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Moi, je ne le connaissais pas, ton village...mais je l'ai découvert cet été, car je passais mes vacances non loin de là, dans les montagnes de l'arrière-pays niçois. J'y ai découvert les traces du drame, bien sûr...mais aussi des gens très attachants, dont un photographe sympathique...
RépondreSupprimerEt puis, quand je suis passée devant la "Dame de Coeur"...j'ai pensé à toi !
Mon pays me manque, quand je te lis...
SupprimerMerci La Licorne.
Je ne suis pas très présente mais je passe régulièrement...
Pour le photographe, je ne sais pas si je le connais.
Je t'embrasse
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Pas plus que je n'ai pu admirer sortant de la brume et de la nuit tombante le charmant spectacle des feux-follets, pas plus n'ai-je croisé de Lucioles....et je le regrette.
RépondreSupprimerBien au contraire les vers luisants ont égayé ma jeunesse et même plus...
En effet, jamais en Haute Savoie je n'ai pu constater ce phénomène. Mais, pendant des vacances dans le Sud, en bordure de méditerranée, sur l'île de Porquerolles en particulier j'ai pu les admirer lors de promenades nocturnes.....
Mais, mais, mais j'ai également le souvenir plus récent, par une chaude soirée de période caniculaire ancienne (années 90 ?) d'en avoir admiré un dans notre cour en Isère.
Avec vous tous je forme le voeu de pouvoir un jour découvrir de charmantes Lucioles, ici ou là, et peut-être même à Saint Martin Vesubie.....