Connaissez-vous ces phrases de Cioran, que j'ai ressorties l'autre jour d'un vieux coffret ?
« Sensation d'un bonheur inouï. D'où peut-elle bien provenir ? Que tout cela est mystérieux et insensé ! Il n'y a rien de plus énigmatique que la joie ! »
Ou encore :
« La connaissance détache un être de l’autre et annule les grains de mystère présents dans chaque existence…»
Mais alors, si l’on se trompait, à vouloir toujours tout dévoiler des autres, et même de soi, jusqu'à devenir un secret de Polichinelle ? Et si le Mystère était le principe à cultiver sans relâche, le truc ultime pour ne pas trahir son coeur de soi, la source de joie ineffable, de désir et d’élan ?
Les initiés à mes fantaisies littéraires auront reconnu, comme un clin d'oeil, un billet déjà écrit, il y a longtemps, qui avait suscité un débat fort intéressant : faut-il se laisser percer à jour jusqu'à devenir transparent(e) ou cultiver le goût d'un certain secret pour protéger sa forteresse intime ? La réponse est sans doute dans un savant mélange des deux, comme toujours. Un peu de connaissance et un peu de mystère. Ne pas trop se taire, ne pas trop en dire...
Chut.... ! Ecoute bruisser le vent dans les voilages de l'été, le murmure des oiseaux et la conspiration des insectes noctambules.
Viens chercher dans la pénombre mes cachettes, dissimulées sous mes oyats, viens traverser mes paysages, et découvrir mon pot aux roses. Enivre-toi de ma saveur. Mais laisse flotter sans trop y toucher la carte de mon âme, mi-limpide mi-opaque , et son scintillement de songes.
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Pour les plumes d'Asphodèle, chez Emilie, il fallait placer les mots : COFFRET CACHETTE CONSPIRATION DEVOILER PRINCIPE CHUT CLIN D’OEIL INITIE VENT TRAHIR TAIRE TRUC POLICHINELLE PERCER
PROTEGER
découvrir ton pot aux roses? ooohhh ;-)
RépondreSupprimer(bon j'ai fait un texte aussi et puis je me suis trompée de jour, est-ce bête! je le mettrai sous le X ;-))
Et moi je fais un texte à la veille de repartir pour un week-end prolongé...suis-je bête !
SupprimerBisous madame
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Bon jour,
RépondreSupprimerComme nous dit l'adage : "Pour vivre heureux, vivons cachés" :) Cependant, cela ne concerne pas tout le monde ... :)
Max-Louis
j'aime beaucoup écrire bon jour en deux mots. et ce jour est bon puisque je découvre ton commentaire...
Supprimermerci Max Louis
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La vérité est toujours nue, non ?
RépondreSupprimerBon, ça ne l'empêche pas d'être moche, parfois... :-)
SupprimerCertes...surtout quand elle sort d'un puits fangeux !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Le secret c'est la bonne dose ;-)
RépondreSupprimerHé hé ! pas mal dit ! ;-)
SupprimerTu as raison, tout réside dans le dosage...
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Joli choix de photo, tant symbolique qu'esthétique :)
RépondreSupprimerOmbre et lumière, clair-obscur, montré-caché, dissimulé-dévoilé... n'est-ce pas dans ce contraste, dans cette alternance, que réside le désir et la curiosité ?
« Ne pas trop se taire, ne pas trop en dire... »
Tu prêches une convertie depuis toujours. Puis-je te rappeler ce que tu écrivais la première fois sur le sujet ?
Supprimer(j'avais alors cité la phrase complète de Cioran : « Mieux on connaît un homme, plus on risque de s’en séparer. La connaissance détache un être de l’autre et annule les grains de mystère présents dans chaque existence, aussi plate soit-elle. Les hommes résistent si peu à la connaissance que leur présence leur devient vite fatigante et pénible. Toute connaissance suscite la lassitude, le dégoût d’être, le détachement, car toute connaissance est une perte, une perte d’être, d’existence. »
Tu avais donc répondu :
Bien que je trouve cette vision de "la rencontre" de l'autre très sombre, elle a quelque chose d'éclairant (ce qui n'est pas le moindre des paradoxes !).
Je n'irai pas aussi loin que Cioran dans le pessimisme, parce que je considère, comme Candide, que le mystère de l'autre et sa rencontre avec le mystère que je suis pour lui ouvrent des perspectives infinies de découverte. Mais peut-être à la condition de se dire que le mystère sera perpétuel et la connaissance totale inatteignable. Dès qu'on commence à se dire "je te connais" (et même "je me connais"…), on va vers ce que décrit Cioran : la lassitude, le détachement, voire le dégoût d'être.
« Toute connaissance est une perte » C'est très fort, ça...
Bisous tardifs
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Ta mémoire m'étonne toujours ! Comment diable t'es-tu souvenue que nous avions déjà eu un échange à ce sujet ? Je suis admiratif...
SupprimerEt je reste d'accord avec ce que je t'avais répondu :)
Par ailleurs, si «Toute connaissance est une perte » et que « Vivre c'est perdre », comme j'écrivais récemment, j'ai l'impression, subitement, que "connaître" et "vivre" s'apparient particulièrement bien.
Bises songeuses
J'ai simplement retrouvé le billet où j'avais parlé de Cioran.
Supprimermais il est vrai que j'ai une très bonne mémoire, limite hypermnésique de temps en temps...
Il y a certaines choses que j'aimerais bien oublier... ;-)
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Il faut toujours savoir garder sa part de secret pour laisser le plaisir à l autre de nous découvrir....
RépondreSupprimerC'est un résumé simple et magnifique de mon billet, Ghislaine. Merci
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Aujourd'hui, on dit trop (et mal!)Dans le Grand Meaulnes, un moment très bref, Yvonne de Galais montre à peine sa cheville. Le trouble naît de cela………….Regardons les enfants: ce qui est rapide procure la volupté; ce qui est cru, dévoilé perd de son attrait...
RépondreSupprimerAh quelle belle référence à un livre superbe...
SupprimerL'érotisme n'est-il pas le culte du mystère dévoilé par petits morceaux ...
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Le bout des doigts renseigne de façon bien plus intéressante que la lumière crue du scialytique.
RépondreSupprimerTu es un tactile, toi, et cela ne m'étonne pas du tout ...
SupprimerJ'aime ta métaphore medico-chirurgicale.
Bises
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Un certain mystère et bon à cultiver, dire tout de soi pour moi serait incongru !
RépondreSupprimerUne part de notre jardin secret doit rester bien à l'abri des importuns à mon avis
Bonne journée célestine
Tu as parfaitement raison Marine. Le jardin secret est le plus beau qui soit. C'est celui qui nous donne notre identité profonde, notre coeur de soi si important à préserver...
SupprimerEtonner l'autre réside dans cette capacité à cultiver ce jardin-là.
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Oui, personnellement, je préfère suggérer plutôt que de mettre les points sur les i...
RépondreSupprimerParfois il est bon de mettre les points sur les i, parfois il est bon de simplement suggérer...
SupprimerPas de recette radicale, mais, comme toujours, un savant mélange des deux.
D'où le clair-obscur de la photo d'illustration...
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Pour moi qui me forme a mieux reproduire ce que je vois la photo est un defi : jusqu'où éclairer ce que j'entrevois ? Mes sens me trompent-ils ? Jusqu'où suis je capable de deviner et d'esquisser.
RépondreSupprimerOui, la photo est belle, comme son modèle.
Le clair obscur a toujours suscité l'intérêt de l'artiste. Le mystère également....
Je songe a cette remarque désabusée d'une touriste decouvrant la Joconde :"Tout ça pour ça !"
Oui, après le fantasme, la Vérité toute nue peut decevoir, detacher....
Ce qu'à mon sens il faut retenir c'est que chaque être, chaque chose peuvent présenter dans leur différence une face attractive où se reflète la lumière .
Le tout est d'eviter autant l'eblouissement que le rejet spontané si l'on veut garder la chance de decouvrir peu a peu la beauté profonde.
Bref, je vais me donner le temps de m'impregner de la beauté de cette image.
Merci de m'en donner l'occasion
Bises du dessinateur
Tu dis très bien l'importance de l'imagination, du fantasme, dans une relation équilibrée.
SupprimerTout dire et tout partager n'est pas forcément bon pour la libido, le désir, et même la joie d'être ensemble.
Il est des choses que l'on dit à son psy, son médecin ou sa meilleure amie, et que l'on ne dit pas forcément à un amoureux.
Je suis heureuse que tu voies dans mon billet l'occasion de progresser dans ta perception des choses et des êtres.
C'est une grande satisfaction.
Bises de retour
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Le mi stère à haute dose peut devenir arme à double tranchant, l'autre s'enlace à un moment donné.
RépondreSupprimerIrrésistible invitation à la fin de ton beau texte ; la personne concernée ne va pas rester de bois :D
Belle photo également, bravo ! Bon weekend, amoureuse Céleste. Bises.
Le weekend fut bon, mystérieux, prolongé, et ta prédiction s'est réalisée.
SupprimerBravo pour tes jeux de mots si drôles.
Bisous ascensionnels ;-)
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Attendre que le mystère se lève constitue une des plus belles attentes pour le genre humain.
RépondreSupprimerSi tu parles du mystère de la Vie, en effet, c'est même l'attente numéro un, la seule, impérieuse, métaphysique, philosophique : Mais qu'est-ce qu'on fout là ? ;-) ;-) ;-)
SupprimerBisous miss
Je dirais qu'on se dévoile autant qu'on a envie d'être dévoilé, mais il reste du mystère parce qu'il en reste même pour nous. Ce n'est parfois que longtemps après qu'on comprend exactement le sens d'une démarche faite, dans laquelle on avait cru voir une noble origine altruiste, et puis un jour, les yeux se déscellent, et on est soi-même surpris...
RépondreSupprimerTu parles d'or, sorellita. Ta grande expérience des relations humaines m'a souvent été d'un précieux secours, quand je pataugeais dans mes égarements existentiels...et encore aujourd'hui.
SupprimerTu as raison, nous sommes, pour nous -mêmes, une énigme, passionnante et quotidienne, et il nous faut bien de la constance, et bien du talent, pour nous percer à jour...
Baci bella
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Un temps avec ses soirs pour dire quand l'écorchure est trop dure, un temps secret pour déposer ses larmes, ses armes, gommer ses émotions fissurées, les glisser entre les pages ailées, et n'aimer désormais et pour l'éternité que la "peau-aussi" devenue mot et rosée embaumée.
RépondreSupprimermerci Céleste pour tes mots libres qui s'envolent et me parlent.
Bisou
Den
Ta poésie m'a beaucoup manqué, Den. Je la retrouve, telle qu'en elle-même, peut-être plus belle encore, pour exprimer les choses, sans doute de par le chemin que la vie t'a fait prendre ces temps-ci.
SupprimerJe t'embrasse très affectueusement
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Le goût du mystère, oui, mais point trop n'en faut, car, comme le dit Julie ci-dessus, on se lasse de trop de mystère. Un peu, mais pas trop. :-)
RépondreSupprimerBonne soirée, Célestine, et un très beau dimanche.
Moi, je m'en vais partir quelques jours respirer l'air du large et profiter aussi de mes petits ! :-)
Gros bisous, ma belle.
Le dimanche (et les jours qui ont suivi) furent bons.
SupprimerJe rentre d'un séjour (un de plus) loin des blogs, près de mon dernier fils que je n'avais pas vu depuis janvier (une éternité)et je suis comme toi : j'apprécie de plus en plus ces pauses salutaires, qui me stimulent et me donnent envie de revenir.
Bisous belle d'âme
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Bisous
Petite cachottière, va... Non, je blague. ;-)
RépondreSupprimerBisous,
Mo
Tu es drôle, Mo.
SupprimerBisous belle jardinière 💝
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Le mystère d'accord, mais avec une invitation à le dévoiler...
RépondreSupprimerUne femme n'est jamais aussi érotique que drapée d'un voile laissant entrevoir ses attraits.
Sans son suaire, le Fantôme de Brassens ne lui aurait pas fait tourner la tête :-)
Ti bacio Fata Misteriosa
Quoi ? Un voile ? tu n'aurais pas une autre image que celle-là...qui me rappelle un objet qui reste pour moi un symbole réducteur de la femme.
SupprimerUne nuisette, peut-être ? ;-)
Baci caro mio
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Le voile auquel tu fais allusion n'en est pas un, loin s'en faut. Il serait plus juste de parler de bure, de bâche ou carrément de prison textile.
SupprimerSi la formule te convient mieux:
Une femme n'est jamais aussi érotique que drapée d'une tulle légère laissant entrevoir ses attraits.
L'image de la nuisette, j'y avais pensé, mais avec ta propension à les oublier n'importe où, je n'ai pas trouvé prudent...
Ti bacio forte
Ah...une tulle légère...j'aime mieux ça !
SupprimerComment ça, j'oublie mes nuisettes ? mais non, je les laisse en pension pour être sûre de revenir... ;-)
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:-)
Supprimerahhh Cioran... de quoi se flinguer si on n'a pas le moral. Mais ce n'est pas mon cas.
RépondreSupprimerBizzz des Caphys
Je n'ai pris que ces quelques phrases au hasard de mes lectures...
SupprimerA haute dose, je pense que ça vaut une bouteille de gaz...
Bizzzzz les bestioles
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Oui, une belle touche d'un certain mystère me semble essentielle. Et dévoiler certes mais avec parcimonie ô combien. Bises ma chère Miss W. (je t'ai écrit). ATTB.
RépondreSupprimerJe vais aller repêcher ton mail quelque part parmi les trois cents qui s'accumulent quand je pars qualques jours sans mon ordinateur.
SupprimerD'avance, pardon pour le retard...
Big kisses from miss W
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Je n'ai absolument rien contre les points sur les i.
RépondreSupprimerBleck
Mais moi non plus cher ami.
SupprimerMais on peut les mettre avec une lumière tamisée, pas besoin d'un gros projo bien cru... ;-)
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Je ne sais pas, je fais à l'instinct au moment, je fais comme je le sens, sans réfléchir mais sans doute que je ne dévoile pas tout… Non, décidément je ne sais pas. Trop de mystères, trop de secrets empêchent de se comprendre non? Bisous ma belle
RépondreSupprimerTu es interpellée par ma phrase, et c'est bien là l'essentiel, ma Brizou.
SupprimerMon instinct à moi me dit juste qu'il n'est pas bon de tout dire, et qu'il vaut mieux laisser l'autre découvrir peu à peu qui l'on est...
Bisous en retour ma belle
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Coucou ma belle. Non, ne pas tout dire car il y a des choses qui n'appartiennent qu'à nous. Et découvrir de petites choses sur l'autre sans qu'il ne nous ait rien dit, c'est comme un petit jeu de pistes, une petite pincée de sel dans une existence qui aurait souvent tendance à devenir monochrome. Bises alpines.
RépondreSupprimerAh le sel...si décrié et cependant si bon ! Le sel de la terre, le sel de l'amour, ce qui fait que même des années plus tard, on entendre l'autre dire : tu m'étonneras toujours !
SupprimerComme dit notre ami Alain X « La phrase annonciatrice de la fin d'un amour :
- je te connais par coeur, comme ma poche...»
Je ne te connais pas vraiment, Dédé, mais ce que je connais de toi me donne envie d'en savoir plus.
Bises célestes, ma frangine des Alpes
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J'aime beaucoup être un cultivateur de mystère. Semer une graine, la voir faire son petit bonhomme de chemin, s'épaissir, prendre de l'ampleur.
RépondreSupprimerLe mystère n'aime pas la demie mesure, il affectionne l'entièreté ; ne dit-on pas, parfois que le mystère reste entier ! Il a pour allié l'espoir, le désir, l'envie... d'avoir envie et suscite la curiosité. Cultiver le mystère devient un jeu.
Comme une plante délicate et fragile, cultivée sous serre, il n'aime pas trop que l'on lui soulève le voile, il ne supporte pas la pleine lumière. Non, le mystère affectionne la pénombre, le clair-obscur, le présumé... Il laisse la part belle à l'imagination.
L'éclairage subtil de notre part d'ombre est le juste équilibre. Paradoxalement, le mystère peut rechercher la pleine lumière pour mieux préserver son ombre. C'est la raison pour laquelle on peut s'en approcher, sans en trouver la clef...
Dans tous tes billets, tu le cultives très bien. C'est aussi ce qui m'a séduit, l'envie d'en savoir plus...
Bises
Je n'ai rien à ajouter à cette métaphore jardinière si parlante.
SupprimerBien évidemment je suis d'accord avec toi.
Et je continuerai à apprécier nos échanges, tant qu'il y aura entre nous ces grains de mystère comme autant de petites épices pour pimenter notre relation, fût-elle virtuelle.
Je t'embrasse mystérieusement
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Tout est toujours question d'équilibre, jouer au funambule sur la longue route, nous nous transformons à chaque instant (sauf ceux qui le refusent obstinément !!!), nous ne pouvons être blanc ou noir, nous sommes les couleurs de la vie avec des tonalités diverses, nous laissons simplement passer des nuances et un fil conducteur... Bises, céleste Célestine, j'ai admiré tes photos de Grèce, merci. brigitte
RépondreSupprimerComme toujours, tu sais trouver les mots pour commenter tout en finesse, et en nuances, justement.
Supprimermerci pour cette jolie parabole colorée, ma Plume.
C'est bon de vous retrouver tous, mes lecteurs que j'adore !
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Le mystère existe toujours car on ne connaît jamais vraiment les autres. C'est pas plus mal !!
RépondreSupprimerAinsi parlait Danielthoustra ! :-) :-) :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La photo qui illustre ton propos est magnifique ! On pourrait en faire un tableau...
RépondreSupprimerJe l'ai trouvée superbe en effet, de par son adéquation avec mon propos, que tu as bien évidemment goûté avec la sagacité qui te caractérise ... ;-)
SupprimerBisous Gwen
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"Ne pas trop se taire"... un exercice d'équilibriste compliqué que l'on s'efforce d'apprendre au fil du temps..
RépondreSupprimerTon billet est très joli, mais pour une fois, c'est principalement le titre et la photo qui me procurent un petit tourbillon intérieur tant ils sont nimbés de finesse.
Le titre, le texte et l'illustration forment un ensemble que j'essaie de rendre le plus cohérent possible.
SupprimerMerci pour tes mots, je reviens d'une de mes escapades si précieuses, et c'est bon de reprendre le chemin des blogs...
Je viens te voir très vite
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Des grains de mystère comme autant de grains de beauté …
RépondreSupprimerLa poésie est mystérieuse par essence puisqu'il appartient à chacun de la goûter avec ce qu'il est.
Quand on croit percevoir le sourire de la fée, voilà qu'il nous échappe et du coup nous anime et nous retient car convoque en nous ce goût de ciel, cet instinct de ciel je dirais…
Parfois cependant, il est salutaire de dévoiler un peu sa face, pour offrir son coeur en joie de vie, et la partager, ah la joie intime …
juste le temps d'une rose ...
Que c'est beau ce que tu dis Veronica.
SupprimerEt tellement ce que je ressens aussi. Oui j'aime me dévoiler, faire exploser ma joie, mais je dissimule mes anciennes blessures qui ne regardent que moi, n'en disant que quelques mots quand, parfois, la goutte de rosée déborde du calice...
Je t'embrasse magicienne des mots
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L'équilibre oui... en toutes choses. C'est bien le secret d'une existence réussie :)
RépondreSupprimerBeau texte Célestine.
A bientôt.
Merci de ton passage, laurence
SupprimerMon fil de funambule est toujours avec moi et ne me quitte pas.
Il m'aide à comprendre qui je suis, un être en recherche, en doutes et en subtilités, et même s'il m'a fallu du temps pour m'accepter comme je suis, maintenant j'en suis très fière.
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https://www.youtube.com/watch?v=-3-MA9hVVQ8
RépondreSupprimerConfiance et sincérité sont pour moi de maîtres mots, les fondations de toute relation saine. Comment entrer dans une relation vraie si la vérité est occultée ? Comment entrer en intimité dans la dissimulation ?
Où sont les limites entre le mystère et l'omission qui l'entretient, la dissimulation, le mensonge ?
Quelle confiance puis-je accorder à quelqu'un qui se cache ?
Tu le sais, vous le savez, je ne fais pas mystère de qui je suis et je n'ai pas de difficulté à me dire. On pourra penser impudeur ou exhibitionisme, je n'en ai que faire. Je suis ma sensibilité et mes fragilités, qui sont aussi mes qualités. Pour moi, les choses sont. Les ignorer n'est que perte de temps, les cacher, dissimulation.
Ne sommes-nous pas suffisamment complexes et changeants pour ne pas y ajouter d'écueils volontaires ?
J'ai vécu ces dernières années une relation flamboyante avec une personne aussi fragile que moi, traversant comme moi des temps de difficultés et de doutes assis sur des construction non achevées.
La ressemblance de ces difficultés et la confiance réciproque nous a amenés l'un et l'autre à "mettre nos tripes sur la table". Heureusement que nous nous confiions tout l'un à l'autre dans une belle attention réciproque car il arrivait pourtant souvent qu'un mot, un mouvement un peu trop vifs ou rugueux à nos plaies d'écorchés vifs déclenchent des réactions excessives, à la hauteur de la douleur ressentie. Qu'en aurait-il été si nous n'avions pu mettre cette belle connaissance l'un de l'autre au service d'une attention réciproque dont on voit qu'elle peinait pourtant parfois ? Des éléphants dans un magasin de porcelaines ?
Et, aujourd'hui que nos chemins respectifs ont divergé et bien que restant dans une attentive amitié, que sais-je d'elle ? Le mystère reste entier !...
Alors !...
@ Candide,
SupprimerMerci pour ce que tu exprimes ici, dont je me sens si proche en de multiples aspects.
@Candide
SupprimerC'est un joli témoignage que tu écris là.
Puis-je permettre, comme pour Pierre, de citer ce que tu écrivais sur le sujet il y a quatre ans ?
En sait-on jamais trop, ou même simplement "assez" sur l'autre, et ne garde-t-il jamais d'immenses plages de mystère ?
Ainsi, moi qui me plait à essayer de mieux connaître la dame de mes pensées, je perçois à chaque échange toute l'insondable profondeur de tout ce qui m'échappe d'elle qui pourtant ne fait pas mystère. Mais là comme dans la vie, l'important n'est-il pas, non pas le but mais le chemin, et le mystère n'est-il pas le sel de la relation ?
En tous cas, j'aime à découvrir tout en sachant qu'il n'y aura jamais de fin...
Cultiver le goût du mystère n'a pour moi rien à voir avec le mensonge, la duplicité, la dissimulation, ou que sais-je encore de négatif ?
C'est comme confondre l'érotisme et la pudibonderie.
L'érotisme cache pour mieux suggérer et augmenter le désir
La pudibonderie cache pour d'obscures raisons morales qui, pour moi, tuent le désir.
deux mondes, deux façons de concevoir les relations humaines...
Bisous d'amitié attentive
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@Pierre
SupprimerTu étais déjà d'accord avec Candide en 2015... ;-)
Je me permets, Candide, de me rallier à ton avis, que je partage amplement.
Quelle jolie fidélité à vos idées, messieurs...
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1) Si y'a un truc qui m'énerve, c'est bien que tu saches mieux que moi ce que j'ai écrit. Non seulement ,je ne savais plus CE QUE j'avais écrit, mais surtout que j'avais écrit quelque choses sur le sujet ! La surefficience est écrasante pour le couillon moyen.
SupprimerC'était le cas de la personne ci-dessus citée: je sais aujourd'hui qu'elle aurait fini par s'ennuyer avec moi qui oublie absolument tout. C'est d'ailleurs une bonne question ça: combien de temps le mystère du partenaire d'un/une surefficient(e) dure-t-il ?
2) Leçon à méditer: ne JAMAIS écrire au futur. "...tout en sachant qu'il n'y aura jamais de fin." Ben si !
A méditer: le futur n'existant pas, ne pas y mettre les pieds. Ou les idées.
Il n'y aura jamais de fin ...à la découverte, bien sûr.
SupprimerEt ça, c'est toujours d'actualité... ;-)
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PS
SupprimerL'amour ne se mesure pas en « combien de temps » je pense...D'ailleurs l'amour se mesure-t-il à quoi que ce soit ? ;-)
Et puis, peut-être que ta surefficiente a trouvé un surefficient plein de mystères, et qu'ils s'ébullitionnent le bulbe dans la joie et la bonne humeur ? En ce cas, ta belle et attentive amitié devrait s'en réjouir...
Bisous mon ami ❤️
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J'ai pas parlé de l'amour, mais du mystère, tout en sachant qu'il n'y a pas de réponse.
SupprimerQuant à ma surefficiente, je le lui souhaite, en effet ! Christelle Petitcollin, qui a mis en évidence le phénomène, dit qu'ils n'ont d'autre alternative pour être heureux que de se rencontrer entre eux. Ghetto ? Pour ma part, et pour en avoir croisé quelques'unes, je prends soin désormais dans les premiers temps de mes rencontres de débusquer d'éventuels symptômes de cette particularité. Pour fuir !
Oui un affreux ghetto de gens très imbus d'eux-mêmes, pas ouverts, pas empathiques, et qui n'ont aucun accès à la poésie, la musique, l'émerveillement à fleur de peau, l'émotion et le goût des belles choses...
SupprimerA fuir, en effet ! tu as raison. ;-)
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Et en plus, ils n'ont aucun humour !
SupprimerCe n'est pas ça que je fuirai.
SupprimerCar, à part une qui parfois en tirait vanité, je vous reconnais bien volontiers toutes ces qualités pour les avoir connues chez l'amie en question. Le (leur ?) problème que j'ai pu constater à plusieurs reprises est que du haut de leur normalité de haut vol, il leur est impossible de descendre au niveau des normo-pensants (copyright C. Petitcollin) car ils ne savent pas où il se situe. Et qu'il leur est bien difficile de comprendre que ce qui leur semble normal et accessible ne puisse l'être pour d'autres, et peut-être plus encore s'il s'agit de quelqu'un qu'ils aiment.
C'est ainsi que bien des fois lors de longues conversations nocturnes que nous affectionnions, mon amie m'a demandé si je faisais la gueule alors que mon silence ne traduisait que l'écrasement que je ressentais dans mon incapacité à la suivre, à ne pouvoir comprendre ce qui lui semblait si évident.
C'est ce que traduisait zeu Blutch il y a quelques temps (mais peut-être était-ce sur les Alpharêves ?) quand après avoir découvert grâce à toi qu'il était probablement lui aussi surefficient, il avait eu l'honnêteté de dire qu'il comprenait désormais pourquoi il lui avait parfois semblé que "les autres" étaient idiots (ma mémoire ordinaire ne se souvient plus du terme qu'il employait) de ne pas comprendre ce qui lui semblait si simple et évident.
C'est ainsi qu'il peut vous arriver d'être, malgré toute votre bienveillance (et les dieux savent combien vous en avez), comme des éléphants aveugles dans un magasin de porcelaines... Des albatros... J'ai vu aussi les difficultés d'une autre amie acuponctrice, qui à force d'être mal dans sa peau a fait des tests qui l'ont classée dans les "hauts potentiels", ce qui ne résout en rien sa permanente impression de ne pas être à sa place (que pourtant elle tient avec brio).
Et c'est cela que je fuirai, l'écrasement...
Pour autant, il me reste pour ces personnes une immense empathie...
Sans rancune... ?
Je disais qu'avant de me découvrir surefficient, je me considérais "normal", ce qui me faisait voir une grosse majorité de mes contemporains comme étant idiots, et ça ne me posait pas trop de problèmes en acceptant que chacun donne et prend ce qu'il peut.... Maintenant, c'est plus difficile à définir et je me pose la question si je dois, ou non, réviser mon évaluation générale au vu des résultats des élections puisqu'un électeur sur deux a voté Emmanuel le Pen ou Marine Macron... (tous deux partageant le même esprit liberticide):-(
SupprimerEst-il possible au commun des mortels de s'apercevoir que la Macronie est de plus en plus Pétainiste et franchement facho?
Pétain avait interdit l'herboristerie, Macron suspens l’enseignement de l'homéopathie.
Dans les deux cas, c'est pour satisfaire à une exigence de la pharmacopée chimique. C'était Bayer avec Pétain, c'est Sanofi maintenant....
Les violences policières françaises n'ont pas d'égal dans toute l'Europe.
Les interdictions et obligations nous pleuvent sur la tête.
Le pouvoir bêtifie les citoyens et viole ses propres lois, etc.
Et là,je continue à ne pas comprendre qu'un cerveau normalement neuroné ne puisse pas faire une synthèse de toutes ces violations des droits humains.
Bon, ben, je ne suis pas certain d'avoir pu franchement éclairer le débat ...
J'espère avoir pû, au moins, expliquer comment fonctionne un surefficient.
J'ai pû comprendre qu'il n'existe pas de faits gratuits et/ou isolés. Il y a seulement des événements dont il faut trouver leur place dans une stratégie, et ça n'a rien à voir avec la fumeuse "théorie du complot".
Mais pourquoi diable faudrait-il qu'il y ait une quelconque rancune à avoir?
Frsnche accolade et baci pour la taulière
Y'apad'koi Pierre, ce fut un plaisir !
RépondreSupprimer;o)
Je n'en doute pas !
SupprimerIl y a toujours un grand plaisir à trouver de l'écho à ses propres paroles ;-)
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Ben tiens !
Supprimer:-)
SupprimerUn peu mais pas trop, tout dans la modération. Bon c'est très raisonnable et un peu loin de la passion mais beaucoup plus confortable.
RépondreSupprimerAh...l'éternel problème de la raison et de la passion, du confort et de l'osé...
SupprimerEt la fameuse zone de confort, si différente de l'un à l'autre.
Tu connais la phrase : « Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle » ;-)
Bisous ma Berthoise
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Il y a ceux qui dévoilent tout et ceux dont on ne sait rien... Je pense être un mélange des deux, je suis assez secrète mais je peux me laisser aller à des confidences avec certaines personnes... Toutefois, on a parfois du mal à se cerner soi même, alors comment les autres pourraient-ils vraiment nous comprendre... Le parcours de chacun est différents avec ses bonheurs et ses blessures, qu'on est au fond seule à assumer..
RépondreSupprimerbisous et merci pour ce texte qui engendre la réflexion
Tu as une façon très philosophique de poser tes questions existentielles, qui dénote une grande sagesse.
SupprimerOn ne peut pas tout dire, on ne peut pas tout cacher, on ne peut pas être seul tout le temps, ni avec d'autres tout le temps.
Alors on jongle, comme des piles entre deux pôles, le plus et le moins, l'anode et la cathode de nos vies de terriens...
Merci pour ta réflexion, belle conteuse
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Moins présente en ce moment Célestine.
RépondreSupprimerJe te souhaite cependant en forme et en bonheur, ce que je crois..
De gros bisous amicaux qui demeurent.
A bientôt de t'élire.
BISOUS.
Oui, c'est très bon signe.
SupprimerBleck
@Bleck
SupprimerL'absence n'est pas toujours bon signe, Den pourrait t'en parler.
Mais dans mon cas, tu as raison. C'est un signe excellent que je ne suis jamais allée aussi bien...
Une bise
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@Den
RépondreSupprimerComme ayant entendu ton appel, je reviens, tu vois, et c'est vrai, tu peux être rassurée, je suis en forme et en bonheur.
Courant simplement après le temps comme un précieux nectar qui écoule les jours sans relâche.
J'aimerais avoir le temps de tout faire, mais en l'absence de cette certitude, j'ai légèrement déplacé la focale de mes priorités.
Ce qui ne veut pas dire que j'oublie mes amis, surtout ceux qui m'ont tendu la mais à un moment où je n'allais pas bien.
Equilibre encore et toujours...
Merci de t'inquiéter de moi, den
Je t'embrasse une fois de plus très affectueusement
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Merci Célestine, mais je vais de mieux en mieux.... j'ai eu énormément de chance.. je continue évidemment mes séances de kiné, récupérer mon équilibre, mes pas, mais les premiers examens sont excellents. Que vouloir, et rajouter de plus.. je te fais moi aussi de gros bisous, et bonne continuation dans cet été qui finira bien par arriver.
SupprimerDen
Allez on y croit !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je pense que la meilleure façon de se cacher est de se découvrir mais c'est plus facile à dire qu'à faire !
RépondreSupprimerBisous chère fée
<3
Oui c'est assez contradictoire, mais intéressant !
SupprimerJe vais creuser l'idée...
Bisous ma luciole
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A mon sens, la meilleure façon n'est pas de se cacher mais d'apprendre à appréhender les autres , les connaître et se livrer une fois la personnalité de l'autre cernée.
RépondreSupprimerBienvenue sur mon blog, je te rajoute à mon totem.
SupprimerTu as raison, une certaine connaissance permet d'instaurer la confiance.
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on peut dire bcp de choses, du factuel, même dans certains détails.. et garder le mystère sur qui on est vraiment.
RépondreSupprimerBon retour dans ton blog, madame Célestine
Je fais des retours épisodiques, attirée que je suis vers la vraie vie en ce moment...
SupprimerMerci de ton passage ça me fait plaisir
Oui il est bon je crois de garder certaines choses pour soi, ou pour un public choisi, comme tu le sais ...
Bisous Coum
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Emil Cioran a aussi écrit :
RépondreSupprimerLorsqu'on a commis la folie de confier à quelqu'un un secret, le seul moyen d'être sûr qu'il le gardera pour lui, est de le tuer sur-le-champ.
Tandis que Chantal Goya chantait merveilleusement :
Merci, merci à vous mes amis
Quelle joie d'être ici
Avec vous, on peut rire de tout
Quel beau rendez-vous
Alors, à qui se fier ?
(prononcer "fié") *☆!☆!☆*
Quel joyeux drille ce Cioran !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Oui, c'est cet équilibre qu'il faut trouver, enfin je crois. Après, le mystère ne peut durer qu'un temps. J'ai un tout petit peu lu Cioran...très percutant mais à lire à petite dose justement. Bisous Miss.
RépondreSupprimerTu m'impressionnes, Mindounet !
Supprimermais j'aime être impressionnée...
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Sans vouloir être indiscrète.... Où es-tu chère Célestine ? Tes mots me manquent.
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, je te souhaite un heureux week-end de la Pentecôte.
De gros bisous qui n'oublient pas.
Je reviens, chère den...
SupprimerJe suis là, tout près.
Et je t'embrasse
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Entre ombre et lumière (hombre!)
RépondreSupprimerQue voilà syncrétisme joli
Dit
Dis !
Cavalliero
ravie de te revoir, Cavalier !
SupprimerÇa c'est un vrai plaisir !
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