24 janvier 2019

Histoire toute douce




Il y a deux façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle.
Albert Einstein.









 Une maman arrive à l'hôpital pour accoucher. C'est son premier enfant et l'infirmière se dit que ce n'est pas pour tout de suite. En l'installant dans une petit salle dite de « pré-travail » (ah le doux mot romantique en diable)...elle lui recommande de l'appeler s'il y a un problème.
Et puis, vous savez ce que c'est, on est débordé à l'hôpital public, l'infirmière ne pense plus à cette petite dame toute sage qui vit ses contractions toute seule dans un petit endroit tout calme de la maternité.
Quelques heures plus tard, la dame appelle tout tranquillement l'infirmière et lui dit : 
« J'aurais besoin d'une paire de ciseaux pour couper le cordon » Et là, en voyant le beau bébé tout rose posé sur la poitrine de sa petite maman toute apaisée,  l'infirmière toute affolée s'exclame et bafouille : 
« Mais je vous avais dit de m'appeler, pourquoi vous ne l'avez pas fait ? »
Alors la petite dame toute calme répond avec un sourire tout fondant et confondant : 
« Vous m'aviez dit d'appeler s'il y avait un problème. Or il n'y a pas eu de problème »...

J'adore cette histoire, sans doute parce qu'elle est vraie en plus d'être belle. Elle m'a mise en joie. Vous l'avez peut-être entendue sur France Inter, les chroniqueurs l'ont intitulée « Miracle à l'hôpital ». 
Mais où est le miracle ?

Le miracle, c'est la vie. Et la vie peut éclore sans problème dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent des cas. C'est notre société frileuse et procédurière qui invente constamment des problèmes là où il n'y en a pas. 
J'ai un ami très cher qui dit : 
« Fuyons les gens négatifs : ils ont toujours un problème pour chaque solution. » 
Il a tellement raison...
Il est bon de se souvenir régulièrement que dans la confiance, ce joli mot un peu oublié,  les choses peuvent aussi se passer sans problème...

 •.¸¸.•*`*•.¸¸ •.¸¸.•*`*•.¸¸





114 commentaires:

  1. « Fuyons les gens négatifs : ils ont toujours un problème pour chaque solution. » ... Etant parfaitement négatif, je suis absolument d'accord avec ton ami très cher... Il s'agit à d'une attitude qui sort du cadre du sujet de ton billet...
    Le miracle... Un mot qui me fait rire à gorge déployée. Il ne s'agit là que d'évidence... Mais il y a des gens "rêveurs" qui magnifient le moindre frémissement. Il n'y a qu'un pas pour eux d'invoquer une divinité et une merveille "magique"...
    Je dirai que cela a le mérite de me faire rire... Là aussi, c'est un miracle !
    MdR !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime l'idée que j'ai réussi à te faire sourire, même si je ressens que ce rire est un peu ironique ...
      Bien sûr que je fais partie des « rêveurs » qui « magnifient le moindre frémissement »
      Bien sûr que je m'émerveille beaucoup, et depuis toujours. Ma vie est une succession de haïkus, un petit rien fait mon bonheur, l'aile d'un oiseau, un lac, une brume matinale, une perle de rosée sur le pétale d'une fleur...
      Le mot miracle, sais-tu que son étymologie le rapproche justement du mot merveille ?
      Rien à voir avec une quelconque invocation de divinité ou une simagrée religieuse...
      Quant à la définition des gens négatifs, je crois qu'il ne faut pas confondre négatif et meurtri par la vie.
      Bises optimistes
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Pour répondre à Hyòtoko mais sans polémique: heureusement qu'il existe des gens rêveurs...ils magnifient le monde.

      Supprimer
    3. Je me demande après réflexion, si c'est vraiment être « rêveur » que de s'émerveiller de l'instant...Est-ce que ce n'est pas, au contraire, être terriblement éveillé au monde et à la présence ?

      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    4. @Dédé,
      Je ne mets pas les "rêveurs" au pilori... Ils m'apportent souvent du rire, de l'ironie, du sourire aussi ; comme des enfants qui nous amusent.

      @Célestine,
      "Meurtri par la vie" n'est-ce pas un paradoxe puisque beaucoup parlent de "miracle" quand il s'agit de la vie... Ainsi, la meurtrissure serait aussi un "miracle" ?
      La vie porte en elle la mort, tout comme le miracle porte l'anodin... Nos inclinaisons respectives nous révèlent une facette apparente, et sous-entend celle qui nous ne voyons pas de prime abord...
      Nous nous en amusons, ou nous nous en défions...
      Bonne soirée.

      Supprimer
    5. Tout dépend du sens que l'on donne au mot vie : le miracle c'est la vie au sens biologique, être vivant, sentir son coeur battre et ses poumons respirer.
      Meurtri par la vie, là le sens est plutôt celui de l'existence, c'est à dire du déroulement des événements de notre naissance à notre mort.
      Peut-être que tu as joué sur le double sens du mot ... ;-)
      Bien sûr que la vie et la mort sont indissociables.
      On a toute l'existence pour l'accepter...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  2. "Fuyons les gens négatifs" ... après avoir tenté de les comprendre, les aider peut-être ? :)
    Quant au miracle, ce n'était pas si rare les accouchements dans les champs (cultivés) :) en Roumanie.
    Bon, je viens de plomber l'ambiance... mais ton beau bébé-billet est on ne peut plus optimiste, merci du coup !
    Bonne journée Célestine. Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah douce Julie, tu poses là une question très importante...
      Tenter de comprendre et aider les gens négatifs ? Ça mérite réflexion...
      Je crois qu'il me faut d'abord, comme je le dis à Hyôtoko au-dessus, définir ce que sont, pour moi, les gens négatifs.
      Pour moi, cela n'a aucun rapport avec ce que l'on vit, mais avec la façon dont on le vit. On peut être passé par les pires galères et rester néanmoins positif. On peut être né avec une cuillère en argent dans la bouche et être un puits sans fond de négativité.
      J'ai passé ma vie à essayer d'aider et de comprendre certaines personnes que je pensais être dans le malheur ou la difficulté, et je me suis aperçue qu'ils me siphonnaient de l'intérieur toute mon énergie. Les éternelles victimes, les pleurnicheurs, les gens à qui tu proposes des solutions mais qui te répondent toujours « oui, mais...non » c'est épuisant, pas constructif et au final, je pense vraiment qu'il faut les fuir et s'en protéger.
      C'est uniquement de ceux-là que parle mon ami avec son aphorisme.
      Je te rassure, il m'en faut plus pour me plomber le moral !
      Bisous Julie
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Aucun doute te concernant, chère Célestine... j'ai généralisé :) Oui, on comprend les gens qui triment et ceux qui ont de graves problèmes de santé (quoique, ce ne sont pas eux qui se plaignent le plus) ... mais les malheureux imaginaires et plaintifs chroniques je les évite aussi :( Humblement, je crois que le négativisme est un "phénomène" observé plutôt dans les pays (dites) riches. En Roumanie, nous étions tous pauvres, cependant j'ai aucun souvenir d'avoir rencontré des gens spécialement négatifs... mais aujourd'hui ça a du changer aussi :) J'aime la France, plus que mon pays natal... de ce fait j'ose exprimer ici mon ressenti, espérant n'offenser personne.
      Merci pour ta belle réponse ! Bon weekend. Bisous heureux :)

      Supprimer
    3. Je me permettrais de poser une question suite à la question de Julie " après avoir tenté de les comprendre, les aider peut-être ?"... Selon moi, aider et une forme d'empathie envers l'interlocuteur.
      Comment aider alors quelqu'un qu'on ne comprend pas ?
      Sans compréhension, on manque son aide assurément...

      Supprimer
    4. @Hyôtoko : Assurément... tenter de comprendre, sinon, tant pis.

      Supprimer
    5. @Hyôtoko

      Je suis d'accord avec Julie, on ne peut que « tenter de comprendre » pour tenter d'aider.
      Dans ce domaine, la prudence et l'humilité sont de mise.
      Aider l'autre n'est jamais facile.
      Mais en parlant de gens négatifs, je faisais plutôt allusion à des gens qui ne sont pas forcément dans la souffrance mais qui peignent tout en noir et refusent systématiquement toute solution en posant sans arrêt des objections.
      C'est ça qui est pénible à la longue.
      Bisous à tous deux
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    6. @Julie

      Je suis heureuse que tu sois revenue participer au débat, Julie.
      Et de t'entendre exprimer tes ressentis en toute liberté, cela me fait plaisir.
      Reviens aussi souvent que tu veux !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎

      Supprimer
    7. @ vous trois: tenter de comprendre, et partant, s'intéresser est déjà en soi une démarche aidante. En revanche, nous devons être infiniment prudent dans notre élan d'aide, qui doit être extrêmement humble et prudente. On n'aide pas à coups de bulldozers, et il y a pourtant, avec d'excellentes intentions, de monstrueux pachydermes au milieu des porcelaines !

      Supprimer
    8. On fait de son mieux...sachant que l'on n'a que son coeur a offrir... :-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    9. Mais c'est déjà tellement !...

      Supprimer
    10. Oui je le crois...;-)
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    11. Candide,
      Voilà qui est bien dit : "... et il y a pourtant, avec d'excellentes intentions, de monstrueux pachydermes..."
      La plupart des gens manquent de discernement, ou ne veulent pas en avoir lorsqu'ils décident d'aider... ensuite, ils s'offusquent de l'échec ; alors qu'ils auraient mieux fait de faire preuve de lucidité...
      Bref, comme vous le dites : aider est un acte de prudence ; et non un acte autoritaire.
      :-)

      Supprimer
    12. J'espère, en toute impartialité, être plutôt une fée qu'un pachyderme en la matière...
      (Oui je sais, je fais preuve d'une insupportable prétention en disant ça... muahaha ! )
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  3. Coucou. Ton billet fait du bien. Et c'est marrant parce que je viens de terminer un entretien dans le cadre professionnel avec un jeune qui me faisait part d'un "grave problème" selon ses mots. Et en l'écoutant, je ne voyais absolument pas où était le problème. Après une heure d'entretien, j'ai réussi à lui faire comprendre et admettre qu'il voyait les choses en négatif alors qu'il y avait une autre manière de faire: transformer les choses en positif, voir le verre à moitié plein et non à moitié vide. Et il est reparti...rassuré, voire même content.

    C'est pour cela que je te remercie. Distiller ces belles petites choses comme tu sais si bien le faire nous fait du bien à nous, tes lectrices et lecteurs. Merci frangine pour cela et bises alpines.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Connais-tu ce passage célèbre du film La Belle Verte ? clic
      On y voit Francis Perrin faire une jaunisse pour un « grave problème » de rétroviseur, et se faire remonter les bretelles par un Vincent Lindon en pleine forme...
      Cette histoire de verre à moitié plein m'a beaucoup aidée dans la vie, à remonter peu à peu les pentes les plus arides.
      Et à élever mes enfants, par exemple, dans la confiance, et sans trembler inutilement...
      Merci pour tes mots, frangine des Alpes.
      Je t'embrasse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Je vais dire merci aux vaches. ;-)

      Supprimer
    3. @Blutchy

      Je ne m'en lasse pas !!!
      ♥︎

      Supprimer
    4. @Dédé

      On le leur dit jamais assez merci ... :-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  4. Quelle jolie histoire! De celles qui donnent le sourire et empreintent de douceur nos journées. Merci!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mapie je te vois depuis très longtemps, mais je crois bien que tu n'étais jamais passée chez moi.
      Bienvenue alors, sur mon totem.
      C'est joli, empreinter de douceur...
      Bises
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  5. En effet quelle belle histoire! de quoi faire rayonner ma journée ! Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dès que je l'ai entendue, j'ai eu envie de la partager, de la « transmettre » comme un conte que l'on se passe de bouche à oreille...
      Bisous ma chère manou
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  6. Une très jolie histoire, toute douce, toute mignonne.
    J'aime bien le mot "miracle", le miracle de la vie, le miracle de l'amour.
    Quant aux problèmes, il y en a beaucoup qui sont créés par nous-mêmes puisque nous sommes les propres acteurs de notre vie. Récemment, l'un de mes fils♥ m'a dit que j'étais positive, que je voyais toujours le bon côté des choses, il m'a fait très plaisir. :-)
    Bel après-midi, Célestine. Gros bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je comprends tout à fait qu'une telle parole, venant de ton fils ait pu te mettre en joie.
      Je ne doute pas que tu sois positive, comme je le suis, cela se sent dans tes écrits, dans toute ta personnalité.
      La vie et l'amour sont un miracle, les hommes en font ce qu'ils veulent, parfois ils les détruisent, mais en soi, cela reste des miracles.
      Bien à toi belle d'âme
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  7. Bonjour Célestine
    Commentaire très (trop) court par manque de temps.
    Ouvrir les yeux sur le monde chaque matin est, pour moi, un miracle (et un plaisir) renouvelé.
    Un miracle n'a nul besoin d'être exceptionnel (rare) ou divin (surnaturel, c'est même très Naturel)
    Un de mes fils est un pessimiste spirituel et joyeux (cela peut sembler paradoxal, c'est un Carpe Diem de précaution, c'est toujours cela de pris :-))
    Bien sûr, il ne faut pas confondre pessimiste et négatif.
    Les personnes que je fuis sont celles qui sont "toxiques".
    Bonne soirée, merveilleuse et émerveillée Célestine.


    PS: Je rattrape, piano piano, mon retard de commentaires sur ton blog, j'a commencé hier avec "Ton héritage" (j'ai abimé le joli nombre 100, sorry)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me satisfait de ce court ( ! ) commentaire, Rom.
      Ouvrir les yeux sur le monde est un miracle quotidien, je suis tellement d'accord avec cette phrase...et entendre cette belle histoire de bon matin m'a mise dans un état de bonheur paisible qui m'a donné envie de l'écrire aussitôt.
      les personnes toxiques ont empoisonné ma vie mais maintenant c'est terminé, je n'aliène plus ma liberté à quiconque.Je profite de ce carpe diem joyeux qui enlumine mes jours.
      Merci cher ami poète. Belle soirée à toi.
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Court ? Soyons précis, écourté (euphémisme déposé au bureau international des poids et mesures à Sèvres)
      Sais-tu que, d'après The Economist, la France doit sà morosité injustifiée à sa mémoire culturelle, à nos grands et sombres auteurs ?
      Plagions Hugo
      Si rien ne peut me plaire
      C'est la faute à Voltaire
      Et si j'ai le cœur gros
      C'est la faute à Rousseau
      Ton billet (comme souvent) pourrait aisément en engendrer d'autres (la vie appelle la vie).

      Supprimer
    3. Ils disent des choses étranges dans The Economist...
      Il y a de merveilleuses choses dans la littérature française, pour ma part j'y trouve de nombreuses sources de joie et de consolation, en revanche je crois que la morosité ambiante est plutôt due à un pragmatisme désolant engendré par le consumérisme... mais cela n'engage que moi.
      Heureuse que mon billet fasse palpiter la vie en toi. Voltaire et Rousseau te le rendront.
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    4. Tu penses bien qu'un magazine dédié à l'Economie (double sens pas toujours heureux) ne pouvait que montrer du doigt la Culture et éviter de se tirer une balle dans le pied en dénigrant la dictature des Marchés :-)

      Supprimer
    5. Judicieuse remarque !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    6. Entre ce que l'on a et ce qui nous manque, on fait toujours l'inventaire le plus court.
      Les Africains ont de la chance, ils s'attachent à ce qu'ils ont, et ça les met en joie.
      En "occident" on* comptabilise ce qui manque, et ça déprime...
      *C'est un "ON" générique qui ne nous concerne pas personnellement.

      J'ai envie de dire aux pleurnicheurs de ne pas être si faignant et de faire l'inventaire de ce qu'ils ont et ils iront tout de suite mieux...

      Ti bacio Cara mia e tvb

      Supprimer
    7. C'est très positif, déjà, de dire que ce qui nous manque est plus vite inventorié que ce que l'on a...Bien des grincheux diront le contraire...
      Chaque matin je me lève en comptant mentalement toutes mes raisons de me réjouir, et ça va très bien...
      Ta sagesse me manquait, blutchiamo
      •.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎

      Supprimer
  8. C'est arrivé aussi très vite, très simplement, pour notre premier enfant. Après l'accouchement, le médecin a plusieurs fois demandé à ma femme: "Comment vous faites ? Vous avez une méthode, une recette ?"

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et que lui avez-vous répondu ? ;-)
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. MdR ! ! !
      Le couillon est tellement formaté qu'il ne sait même pas que la nature en sait plus que lui et que si on les laisse tranquille, les femmes, sauf pathologie ou accident, savent fort bien accoucher seules !

      Supprimer
    3. L'accouchement est quelque chose de naturel à la base, c'est certain. Je suis quand même contente d'avoir eu affaire à des médecins qui avaient de l'empathie et de la psychologie : ça m'a bien aidée !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  9. toute seule sur un lit d'hôpital et son premier enfant? elle a du cran!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il faut de toutes façons du cran pour accoucher, c'est une épreuve émotionnellement très forte...
      Certaines femmes aiment être seules pour accoucher.
      C'est un acte éminemment intime, et nous en avons fait un acte médicalisé à l'extrême...Ne pourrait-on essayer de trouver un juste milieu ?
      Je ne suis pas pour un quelconque retour au XIX° siècle, mais pour le respect de la volonté d'une femme avec une surveillance médicale non-invasive et je sais que c'est possible.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Femme de pêcheur lacustre, mon arrière-grand-mère accouchait sur le bateau, entre deux filets remontés à la main...

      Disons que là, une amélioration n'aurait pas été franchement du luxe, mais la société a été trop loin dans l'assistanat (sur tous les plans.

      Cette société est en plein paradoxe:
      Elle offre des poissons pour éviter que chacun sache pêcher et elle retire progressivement les poissons de l'étal.

      Molto baci Cara

      Supprimer
    3. Eh oui, entre pas assez et trop, on (on générique bien sûr) n'est pas foutu de choisir une voie médiane...
      Je suis contente d'avoir accouché en sécurité, mais dans le respect de mon bien-être.
      C'est peut-être pour cela que j'ai tant aimé mettre au monde mes enfants
      •.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎

      Supprimer
    4. @ Blutch: décidément j'aime toujours autant ce que tu écris !

      Supprimer
  10. Elle a eu de la chance, tout de même...
    Bisous Célestine
    Mo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Elle n'a pas pris de risque, puisqu'elle pouvait appeler l'infirmière à tout moment.
      Elle a juste eu envie de se faire confiance...
      Bisous Mo
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  11. Bien sûr, c'est l'émission "Grand bien vous fasse" sur France Inter et la chronique du médecin Baptiste Beaulieu qui tient le blog "Alors, voilà", qui vise à réconcilier soignés eet soignants... et qui mène une lutte acharnée contre l'homophobie, et pas du tout accessoirement contre le sexisme et le racisme. Je l'avais cité chez Coumarine il y a quelques mois. J'encourage tout le monde à le suivre ici https://www.alorsvoila.com/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une émission que j'aime beaucoup, en effet.
      Je connais le blog de Baptiste Beaulieu depuis longtemps maintenant.
      Et je ne peux que plussoyer à tes encouragements.
      Bisous doux
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆




      https://facedecitrouille.com/2018/02/16/8-livres-jeunesse-avec-un-message-feministe/

      Supprimer
    2. J'avais répondu, et ça a disparu...

      Supprimer
    3. J'ai cherché dans les spams, rien trouvé...
      Je m'a perçois que j'ai oublié d'introduire le lien par une phrase explicative, mais je pense que tu avais compris que ça m'avait bien plu ces livres-là.
      C'est vrai que ça n'avait pas de rapport direct avec le sujet de mon billet...Quoique...
      Bises de frangine
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  12. Bonsoir Célestine,

    C'est une jolie histoire et une très jolie citation.

    L'attitude, la façon d'accueillir les choses et de regarder les étoiles n'a pas grand-chose à voir avec la vie, sauf peut-être que ceux que la vie a cassés n'ont plus la force de lever les yeux.

    Et pourtant, dans la noirceur de la nuit, Etty Hillesum sourit aux fleurs qui se balancent entre les casemates du camp de Westerbork...

    Bonne soirée ! Bise étoilée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Parmi ceux que la vie a cassés, et qui n'ont plus la force de lever les yeux, il y a ceux qui vont accepter la main qu'on leur tend, et petit à petit redresser la tête.
      Et puis ceux qui s'enferreront dans leur faiblesse en refusant toute aide : c'est ceux là que je considère comme négatifs, et siphonnant toute l'énergie de ceux qui les côtoient.
      Etty Hillesum est un des plus beaux exemples de positivité et de résilience que la terre ait portés...
      Bisous étoilés en retour, cher Aldor
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  13. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  14. C'est une magnifique histoire, presque une historiette tant la jeune maman "n'en fait pas tout un foin" :) J'ai une amie que je connais depuis mes 13 ans. Pas une seule fois je ne l'ai rencontrée depuis sans qu'elle ait de quoi se plaindre. Généralement c'est sa santé, qu'elle a fichue en l'air à force d'énumérer des ratés dans tous ses organes, mais si elle manque de nouveautés dans ce rayon, c'est la politique, dont elle fait une vraie apocalypse. Je remets nos RV à plus tard car je sais que ça prend sur mon moral à chaque fois, et bien entendu, avec l'âge, celui de son mari, et la santé qu'elle s'est bousillée, la conversation ne sort jamais du noir :D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je connais -nous connaissons tou(te)s- des gens comme ça, jamais contents, ne pas s'aviser surtout de leur demander comment ils vont, parce qu'alors la litanie des longues plaintes et des problèmes insurmontables se met en route et difficile de l'arrêter...
      Et c'est vrai que ça plombe gravement le moral, peut-être à cause du sentiment d'impuissance à aider la personne, ou de l'exaspération que cela provoque...Bref, les gens négatifs engendrent des sentiments négatifs chez ceux qui les côtoient.
      baci bella ragazza
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  15. Tous les matins je me lève en pensant" Je suis en vie, c'est un miracle". Oui fuyons les grincheux, les aigris, les pessimistes. Mieux vaut fréquenter de bonnes vibrations. J'ai compris cela et ne m'embarrasse plus trop de contraintes sociales…...J'essaie d'être libre tout simplement( c'est difficile parfois !)
    J'adore cette histoire. La sérénité est une grande force.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis comme toi. Tout est affaire de vibrations, et les bonnes font avancer le monde, j'en suis persuadée.
      La liberté...c'est choisir ses liens comme je dis toujours.
      Des liens sans entrave et qui ne font pas mal.
      Bisous mon ami
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  16. Aaaah si je pouvais m'en convaincre, c'est ma quête, mon graal = Magnifique histoire :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais bien sûr que la vie est belle et pleine d'astucieuses solutions. Il n'y a pas que des problèmes, ça c'est ce que l'on veut nous faire croire parce que la peur est vendeuse...
      Bisous ma miss, beau week-end !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆ •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  17. Jolie histoire qui est en même temps un éloge de la simplicité :)

    « Fuyons les gens négatifs : ils ont toujours un problème pour chaque solution. » J'adore cette phrase !

    D'un autre côté je ne peux m'empêcher de penser que, dans certains cas, sortir systématiquement une "solution" simple (pour ne pas dire simpliste) face à quelques véritables problèmes peut ressembler à un optimisme forcené, autrement appelé "déni de réalité".

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis contente que tu aimes l'aphorisme de mon ami, Pierre.
      Il est plein de sagesse, et en même temps d'humour. car bien évidemment loin de moi l'idée de faire (désormais) du déni de réalité.
      J'ai peut-être été une optimiste béate dans ma vie, mais la confrontation à une réalité un peu brutale ces dernières années m'a amenée à davantage de prise de conscience des phénomènes auto-protecteurs dont fait parti (entre autres) le déni.
      En résumé, faisons simple, mais pas simpliste !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  18. J'aime ton histoire si douce, si bienveillante et si vraie... Si chaque jour nous semions des perles et des étoiles dans les déserts, combien belles et lumineuses en seraient les forêts. Merci céleste Célestine, bisous. brigitte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime ton image poétique, qui me rappelle la phrase du Petit Prince :
      Ce qui embellit le désert, c'est qu'il cache un puits quelque part
      Belle journée à toi, je t'embrasse ma chère Plume d'ange
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  19. C'est drôle, dans la même journée j'ai lu deux histoires médicales jolies, la tienne, et puis celle ci, chez Baptiste Beaulieu. Elle devrait te plaire aussi. :)
    https://www.alorsvoila.com/2019/01/23/le-vent-dans-la-montagne/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui elle est merveilleuse cette histoire. Celle que je raconte a aussi été racontée par Baptiste Beaulieu dans l'émission Grand Bien Vous Fasse...
      Merci pour ce partage, Sophie.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎

      Supprimer
  20. Dans cette chanson, le problème et la solution ne font qu'un. Ou, si tu préfères, le problème est la solution et lycée de Versailles. Mais je comprends ce que cette dernière phrase veut dire...
    En accouchant seule, cette femme a probablement évité l'épisiotomie, pratiquée parfois de façon systématique, prétextant d'éviter une déchirure difficile à recoudre et par la même, facturer un acte chirurgical.
    "C'est notre société frileuse et procédurière qui invente constamment des problèmes là où il n'y en a pas" ! Et c'est aussi le matériel sophistiqué qui permet de voir ce que l'on ne voyait pas avant. Ainsi, pour mon deuxième enfant, la découverte d'une anomalie au Cœur s'avéra ne plus en être une par la suite, cette découverte me contraria énormément... Ils(les médecins) ne pouvaient passer à côté...
    Tu as raison, "la vie n'est pas une chose grave"... Les gens négatifs et autres négativité sur pattes me plombent... J'en connais, quel que soit le sujet abordé, la conversation revient toujours sur un seul et même... C'est usant. Aussi, mon "costume d'ours" m'est encore très utile...;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La chanson n'est qu'un clin d'oeil, évidemment...comme si l'amour était un problème...Eh bien non, l'amour n'est pas un problème, ce sont ses différents masques qui le sont. Ce que l'on croit être de l'amour et qui n'en est pas.

      Je ne remets pas en cause les progrès de l'obstétrique, beaucoup de femmes « mouraient en couches » jusque dans les années 50, et la mortalité infantile néonatale était très élevée.
      mais ce que tu dis par rapport à ton enfant est très vrai : l'imagerie médicale systématique crée parfois des problèmes inexistants, c'est particulièrement vrai au niveau des mammographies qui détectent parfois des choses qui font stresser inutilement les femmes, où les mènent à un traitement dur, alors que peut-être le nodule ne se serait jamais transformé en cancer.
      Je pense que cette histoire est plutôt une sorte de fable censée nous faire réfléchir sur les tenants et les aboutissants d'une sur-médicalisation à l'extrême.
      Merci de quitter régulièrement ton costume d'ours quand tu viens me voir ici... ;-)
      Bisous du lendemain :-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Mon costume d'ours ? Chez toi, depuis le premier commentaire, c'est la première chose que j'ai ôté. Je te l'avais écrit "je suis celui que très très peu de personnes connaissent"...
      Je ne remets pas en doute, non plus, les progrès de l'obstétrique. J'en ai "bénéficié" avant mon premier enfant. :-( Je ne pense pas raconter cette histoire un jour, même si, ce jour-là, en rentrant chez moi, le soir, après avoir eu toutes mes sœurs au téléphone, je n'ai pu m'empêcher d'écrire un texte (déjà...) c'était il y a vingt et un ans, et j'ai compris véritablement, à ce moment-là, ma maman et surtout mon père... Je suis un peu ému en écrivant, mais rassure-toi Célestine, tout va bien. :)
      Bon, pour terminer sur une note joyeuse, mes frères et sœurs (et moi) sommes la preuve vivante qu'une naissance se passe à quatre-vingt-dix-neuf virgule neuf pour-cent bien. Nous sommes tous nés dans la ferme familiale, dans le lit où nous avons été très probablement conçus. Pas d'échographies, pas d'amniosynthèse, pas de sage-femme et pas de péridurale... Le médecin de famille était là, quand même... Quelque fois, quand il arrivait, c'était fait. Nous sommes, en majorité, nés l'hiver et il n'y avait pas douze degrés, ni thermomètre pour le dire, dans la/les chanbre/s. brrrrrrrrrrr ! Nous avons plutôt bien résisté... :) Et j'ajoute, que je n'ai pas cent ans...

      Supprimer
    3. C'est merveilleux d'être né comme ça, Didier...
      Je confirme que tu n'as pas cent ans...juste l'âge de l'époque où c'était encore possible de n'accoucher qu'avec un médecin de campagne, au fond d'une ferme.
      Tu m'émeus quand tu parles de la naissance de ton premier enfant. La naissance du mien est restée gravée à jamais j'avais écrit un texte ICI...
      Je t'embrasse pleine d'émotion
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    4. Je me souviens bien de ce billet. il y en a eu trois ou quatre sur lesquels je suis tombé au hasard, au début et il m'avait fait penser au mien, de texte...
      Linda Lemay aussi raconte son premier bébé. Et c'est super

      https://www.youtube.com/watch?v=GGfxqsgpe64

      Supprimer
    5. chouette... Le mot s'est envolé...

      Supprimer
    6. Oups...et moi j'étais en train d'écouter Lynda Lemay et je suis partie sur autre chose en oubliant de te répondre...
      Pardon mon ami, ce n'était pas volontaire !
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    7. Je n'en doute pas une seconde et tu es toute pardonnée. D'ailleurs, une nuit sépare ces deux commentaires.

      Supprimer
  21. Je trouve toujours satisfaisant pour l'esprit de constater que certains constatent que la grossesse et l'enfantement ne sont pas des maladies.
    Imagine un peu s'il avait fallu "médicaliser" la reproduction de tous les mammifères, on n'aurait même pas eu besoin de les exterminer comme on le fait pour qu'elles disparaissent.

    (cela dit, je suis satisfait de mon sort de mec car j'ai subi un jour une intervention dont on m'a dit que c'était ce qui ressemblait le plus à un accouchement difficile...)
    Du coup, il me vient à l'esprit que les "oisottes" ne doivent pas rigoler non plus parce que je ne sais pas si tu as un jour comparé le cul d'une poule et la taille d'un œuf...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu me fais trop rire avec ton cul de poule...
      Eh bien, je vais te dire que j'ai pensé à comparer le cul d'une poule avec la taille d'un oeuf au moins trois fois dans ma vie : chaque fois que j'ai dû faire sortir de mon corps un bébé de plus de huit livres, par un endroit apprécié en général pour sa fermeté et son étroitesse... lol!
      La vie d'une femme est une dure lutte ...
      Tu connais cet article que j'avais écrit un soir de spleen ? (prends un lexomil avant de le lire... ;-)
      Bisous hilares
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. J'ai lu.
      Et je me dis que la vie d'un mec n'est pas beaucoup plus drôle.
      Pense donc, soutenir le front de sa femme penchée sur les toilettes, retenir ses cheveux pour qu'ils ne soient pas souillés de vomi, lui donner du bicarbonate ("tu digères ou tu dégueules mais ça règle le problème"), et puis la soutenir pendant tout ce que tu as décrit...
      (oui, ils ne profite ^pas tous d'un séjour à l'hosto de leur camarade de jeux pour se tirer parce qu'un crabe du nibard "c'est trop dur pour lui".
      Et pour elle alors ?

      Supprimer
    3. le-gout-des-autressamedi, 26 janvier, 2019

      "profitent" pas "profite ^"

      Supprimer
    4. Je ne doute pas que tu sois un mec bien, et que tu aies soutenu la lumière de tes jours dans toutes ses épreuves féminines...Il n'en reste pas moins que les vivre en direct est plus difficile que de soutenir celle qui les vit...
      Et que médicalement, les hommes passent quand même par moins d'examens... :-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  22. Je n'ai pas du tout entendu cette histoire qui est belle en effet, mais qui aurait aussi pu mal tourner en cas de problème justement. Mais la dame aurait appelé , ou pas d'ailleurs...
    Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien sûr que la dame aurait appelée, les femmes ne sont pas des êtres écervelés qui font les choses en dépit du bon sens... ;-)
      Elle a juste voulu se faire confiance, et puis il y a quand même des accouchements qui se passent naturellement sans aucun besoin d'aide extérieure, et sans problème qui tourne mal...
      Bisous Mindounet
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆





      Supprimer
  23. C'est en effet une belle histoire pleine de sagesse et de douceur et qui fait du bien.
    Vous la racontez avec de jolis mots tout doux et bien choisis, pour emmener vos lecteurs dans un monde moins stressant et moins problématique...
    J'ai un problème : je crois bien que je ne peux me passer de vous !
    ~L~

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'avantage de votre problème, c'est qu'il porte en lui sa solution : ne vous passez pas de moi, puisque rien ne vous y oblige... ;-)
      C'est simple.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  24. Penser positif ! Cette quête, en fait, nous convient plutôt dans la mesure où on se rend très vite compte qu’à évoluer sourire aux lèvres, les portes s’ouvrent. Le plus difficile se situe juste avant la décision de voir le verre plutôt à moitié plein qu’à moitié vide. Cette résistance repose sur des siècles d’éducation culpabilisante et atteste combien il est douloureux d’exister pour certains....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense que je n'ai rien à ajouter à tes mots, miss :-)
      C'est tellement lumineux. Bien sûr que l'éducation culpabilisante a une grande responsabilité dans la négativité des gens...
      Bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  25. Je n'ai pas entendu cette histoire sur France Inter, j'étais chez ma sœur, mais j'ai vu, dans une clinique fermée depuis, une femme perdre son bébé, elle avait été oubliée dans une pièce, le bébé est né et il est tombé de la table.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh oui, ce sont aussi, malheureusement, des choses qui arrivent... :-(

      Supprimer
  26. "toute sage qui vit ses contractions toute seule dans un petit endroit tout calme"
    tu ne remarques rien de spécial dans cette phrase?
    Et lisant le reste, il y en a encore beaucoup,
    comme si tu voulais au max adoucir tes mots...
    ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai utilisé sciemment la répétition de l'adverbe « tout » je te rassure.
      C'était pour donner, par cet artifice de style, une forme de conte un peu enfantin qui m'a semblé adapté au sujet...
      :-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  27. François sermonait tout le temps sa femme "tais toi, ne dis pas çà, tu vas le faire arriver" et c'est un peu vrai. Il est sur terre des personnes qui ont en elles une dose de négativisme inné. Je ne sais pas si la vie est un miracle ....je pense que la vie est aussi , lorsqu'elle nous a été donnée sans que nous demandions quoi que ce soit, ce que nous en faisons.
    Ton post a fait ressurgir des souvenirs et du coup....les mots justes pour commenter restent coincés dans l'encre de la douleur ravivée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis navrée que de mauvais souvenirs aient ressurgi à la lecture de mon billet, Chinou.
      « la vie est ce que nous en faisons » j'aime cette phrase avec laquelle je suis assez d'accord. C'est la base de l'ho'oponopono : « nous sommes responsables a cent pour cent de ce qui nous arrive.»
      Une phrase qui mérite d'être approfondie, bien sûr... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Je suis responsable à cent pour cent de ce qui m'arrive mais certainement pas d'être venue au monde d'être née fille et non garçon comme (peut être) espéré

      Supprimer
    3. Ça c'est certain...personne n'a demandé à venir au monde, comme dit la serveuse aux tomates... :-D
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  28. Mais quelle belle histoire !
    Quand je l'ai entendue, l'autre jour à la radio, je me suis dit : voilà une histoire que Célestine aimerait.
    Et toc : tu as écrit l'histoire !
    T'es trop forte !
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu avais bien deviné ! j'étais dans ma salle de bains, et je me suis arrêtée un instant pour goûter l'histoire...
      Merci ma belle
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  29. Je retrouve dans cette histoire le fond de pensée de "dix lunes", sage-femme expérimentée qui a travaillé avec des méthodes inspirées et/ou proches de celles de Frédérick Leboyer ( "http://10lunes.com", mais faut chercher dans les billets, et elle est parfois [souvent ?] polémi ), qui dit que sauf pathologie, réelle difficulté ou accident, la nature a donné aux femmes le savoir d'accoucher et que si on veut bien les laisser vivre l'évènement à leur rythme et à leur façon, dans une énorme majorité de cas tout se passe bien et sans intervention technique. Mais je suis d'accord avec toi, Cel, se savoir entourée doit apporter une réelle sécurité morale. C'est l'interventionnisme et la précipitation des techniciens du monde médical qui pollue la dimension naturelle de la naissance, pfff !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dix lunes est très proche de Baptiste Beaulieu, qui est à l'origine de cette jolie histoire (c'est lui qui l'a racontée sur France Inter) Ils ont une approche humaine, sensible et un peu atypique du métier de la médecine et de l'obstétrique (quel affreux mot pour parler de tout ce qui tourne autour de la mise au monde)
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. ...alors invitons tes lecteurs à visiter aussi le blog de Baptiste, qui rêve à la réconciliation, un jour, des soignants et des soignés.
      Il est d'une humanité confondante et rafraîchissante et il donne vraiment envie de croire à l'humanité !
      https://www.alorsvoila.com/
      Celui de Jaddo est de la même veine, mais elle a arrêté d'écrire en 2016: http://www.jaddo.fr/

      Supprimer
    3. Merci pour tes liens !
      Je les remets ici en liens cliquables
      Dix Lunes
      Baptiste Beaulieu
      Jaddo


      Bises nocturnes
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆


      Supprimer
    4. Waow, mââgiiiique !

      ;o))

      Supprimer
    5. Non juste technique...
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  30. OUI, tout doux ton billet Célestine.... apprécier ce que l'on a, non pas ce que l 'on pourrait avoir ; diriger son attention vers les choses heureuses de sa vie et à la détourner de ce qui lui manque ; sont des clés essentielles du bonheur à mon avis ! .... être dans la reconnaissance, la gratitude ! bisous en ce jour simplemenent endimanché !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me demande toujours s'il n'y a que les gens qui tiennent des blogs qui aient cette conscience aiguë des essentiels...et comment peut-on ne pas l'avoir, d'ailleurs cette conscience, alors qu'elle est le seul remède de bonheur durable et respectueux de celui des autres ?
      Une question que je poserai peut-être dans un billet.
      Je t'embrasse fort, ma Den, beau dimanche !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  31. Et oui, et ça risque de ne pas s'arranger, tiens il neige l'hiver ! On annonce 4 centimètres, malheur si il en tombe 7... "ON" ne m'avait pas prévenu qu'il en tomberait autant...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah...les délices de la météo...
      ;-)
      Moi qu'il neige u qu'il vente, je serai là aujourd'hui :
      https://www.wwf.fr/marche-climat
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  32. Le miracle d'hier, cette chose extraordinaire et inexplicable sur l'instant, finit toujours par se situer dans l'ordinaire des choses....
    L'enchaînement de faits etrangers les uns aux autres m'a conduit sur un lit d'hôpital sous la competence amicale d'un camarade de lycee retrouvé l'ete dernier apres 50 ans de chemins divergents.
    Cet ami est venu soigner mon coeur dans un dysfonctionnement à la cause peu banale, mais dans le cadre d'une intervention qui revet chaque jour un aspect bien connu et merveilleusement maîtrisé.
    Oui, ici s'illustre la double nature de la vie : d'une complexité admirable et qui fonctionne par ailleurs comme une évidence . Cette naissance nous montre que cette dualité de nature la vie la porte en elle des son apparition.

    Et nous n'avons pas fini de nous emerveiller a ce sujet....

    Bises emerveillees

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis entièrement d'accord avec toi.
      c'est parce qu'elle comporte la mort en elle que la vie est si belle.
      C'est parce qu'elle est une maladie mortelle sexuellement transmissible, comme j'aime à le répéter.
      Et ce yin, et ce yang qui rythment toute chose me plaisent.
      C'est la lune montante et la lune descendante, le flux et le reflux, le sac et le ressac, le jour et la nuit, le chaud et le froid.
      Comme disait mon ami le capitaine Haddock, c'est à la fois très simple et très compliqué...

      Il y a de quoi s'émerveiller à chaque instant et je compte bien le faire jusqu'à ma mort.
      En attendant, je vais marcher pour le climat.
      Bises solidaires
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  33. Fan de ce Baptiste Beaulieu !
    Et de tes dessins... et de la phrase d'Albert Einstein! tOUT ceci met du rose et du bleu dans mon ciel !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh ma bulle ! Tant mieux, j'en suis bien contente !
      (J'ai failli passer à travers ce beau commentaire) ...
      ❤️

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.