Cela s'appelait « la Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède ». Une petite rubrique complètement déjantée proposée par Pierre Desproges.
J'ai grandi dans le culte de quelques grands de l'humour décapant et jubilatoire, dont les 3D : Dac, Devos, Desproges...
Je l'aimais beaucoup.
Pour commémorer l'anniversaire de sa triste disparition, que dis-je de sa perte irréparable, il y a trente ans déjà, Valentyne nous propose de réécrire une « Minute nécessaire » en s'inspirant d'un de ses titres et de son style. Ce qui n'est pas une mince affaire...
Mais j'ai bien aimé l'idée. J'ai choisi la minute numéro 17.
Commémorons n'importe quoi
En vous promenant, le dimanche, dans nos belles campagnes bucoliques, vous n’êtes pas sans avoir remarqué la prétentieuse manie de nos contemporains de commémorer n’importe quoi. Dans un pays où chacun peut se targuer d’être ou d’avoir été président de quelque chose, tout est bon pour se réunir autour de l’un d’eux et d’un monument quelconque, de préférence hideux et orné de fleurs périssables, et affublé d’un tapis rouge sur lequel les huiles, appelés corps constitués, viendront avec empressement et tremoli dans la voix prononcer des discours creux et superfétatoires, sur les valeurs de la république et autres mirages, au regard de la moralité élastique de ceux qui les prononcent.
Puis le cortège, bille en tête et comme dans une danse bien réglée, ira se sustenter auprès d’un buffet aimablement payé par le contribuable pourtant réfractaire, qui se consolera en sifflant quelques verres de Picon bière et quelques cacahuètes douteuses offerts par l’épicerie du coin en échange d’un service rendu par le maire, qui sait allonger son bras si nécessaire.
Mais évitons d’emmener notre discours dans des ramifications superflues et néanmoins concomitantes, et concentrons-nous sur l’essentiel : que pourrait-on commémorer à Clochemerle ou ailleurs si, par le plus grand des hasards, on n’avait soudain plus d’idées ?
Commémorons alors vraiment n'importe quoi :
Versons une larme mémorable pour l’invention du taille-crayons, la date d’entrée des deux Dupondt dans la police, ou encore la victoire des Xylocopes sur les Ammophiles en 46 avant notre ère. Evénements qui, vous en conviendrez, ont largement contribué à changer la face du monde et des environs, et méritent à ce titre les honneurs d'une cérémonie aussi magnifique que parfaitement inutile.
Etonnant, non ?
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Pour l'atelier de Valentyne, donc.
Et aussi pour l'atelier d'écriture « Treize à la douzaine » où il s'agissait de placer les mots : crayon, police, allonger, xylocope, prétentieuse, épicerie, danse, empressement
ramification, réfractaire, tête, consoler, promener.
Et enfin, ici, la « vraie » minute, du titre de laquelle je me suis inspirée.
C'est ce qu'on appelle faire d'une pierre deux coups!
RépondreSupprimergros bisous
J'adore mélanger les consignes je trouve ça très stimulant ^^
SupprimerBisous ma Cathourse
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bien joué, Célestine!
RépondreSupprimerMerci Madame. J'ai vu que tu t'étais pas mal débrouillée non plus !
SupprimerC'est enrichissant ces petits exercices d'écriture...
Bisous belle journée
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Bon, je vais de ce pas inaugurer la lecture des DVD de l'intégrale de Desproges offerte par mon fils il y a quelque temps déjà...
RépondreSupprimerMerci, Célestine !
Tu ne le regretteras pas. L'humour de Desproges est une espèce de médicament contre la morosité et également contre la médiocrité.
SupprimerVoilà quelqu'un qui maniait la plume avec une excellence quotidienne.
« Charmante tradition française : quand un cheval se casse une patte (pardon, une jambe), on lui tire aussitôt une balle dans la tête en essuyant une larme furtive : « la pauvre bête n’aurait plus pu rapporter de pognon. »
J’espère que je ne serai pas armé le jour où un propriétaire de chevaux de course se cassera une patte à côté de moi aux sports d’hiver. Je serais capable de tout, pour l’empêcher de souffrir plus longtemps.»
Tu es incroyable. Je ne sais pas comment tu fais pour imiter si bien son style.
RépondreSupprimerPour ma part, j'ai toujours beaucoup aimé ses longues phrases, si parfaites du point de vue grammaire, et extrêmement drôles. Enfin plus drôles que celles de Marcel Proust, réputées pour être très longues aussi... :-)
Bises
Angela
Non, je ne lui arrive pas à la malléole externe...
SupprimerMais j'ai essayé de m'en rapprocher.
Son vrai génie, c'était son air de dire des choses extrêmement sérieuse en donnant l'impression de dire des bêtises...
Les jockeys ne se doutent pas à quel point les chevaux les détestent. En réalité les jockeys ne comprennent rien aux chevaux. J’en ai parlé à mon cheval. Il opine. (…)
- Pour quelle raison, dit-il, des animaux comme moi, que Dieu a créés pour qu’il broutent dans les hautes herbes, se prendraient-ils soudain d’affection pour des petits nerveux exaltés qui leur grimpent dessus, les cravachent et leur filent des coups de pied dans le bide dans le seul but d’arriver les premiers au bout d’un chemin sans pâquerettes, pour que les chômeurs puissent claquer leurs assédiques le dimanche ?
Bises ma belle
Etonnant, oui !
RépondreSupprimerBleck
Absolument étonnant !
SupprimerJ'adorais son mauvais esprit, par exemple. Ouh que c'était bon !
Dans notre édition d’hier, une légère erreur technique nous a fait imprimer les noms de champignons vénéneux sous les photos des champignons comestibles, et vice versa.
Nos lecteurs survivants auront rectifié d’eux-mêmes.
Une bise
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D'où l'urgence de rire et de tout.
SupprimerBleck
Comme il disait, on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Voilà un adage on ne peut plus d'actualité, à une époque où l'on ne peut plus rire de rien sans se prendre un procès... :)
SupprimerTu as raison, cela devient extrêmement périlleux...
SupprimerMiou-miou à qui l'on demandait si l'on pourrait tourner à nouveau Les valseuses en 2018, a répondu:
« Les Valseuses ? Oui, sans problème. Je suis moins sûre pour Rabbi Jacob... »
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Bonjour, Célestine,
RépondreSupprimerC'est un bel hommage que tu rends là. Il était délicieux, Desproges. Et l'époque était moins coincée que la nôtre.
Bises.
Ah pour ça, tu as raison...
SupprimerLa procédurerie est passée par là, et on ne peut plus bouger une oreille, même pour faire rire...
Et pourtant, combien était-il excellent quand il fustigeait les travers de notre société moutonnière... Vois ce qu'il disait de la mode, ça n'a pas pris une ride...
« Est-il Dieu possible, en pleine mouvance des droits de la femme, que des bougresses se plient encore aux ordres fascisants d’une espèce de Ubu prostatique de la mode, qui au lieu de crever de honte dans son anachronisme, continue de leur imposer le carcan chiffonneux de ses fantasmes étriqués, et cela, jusqu’au fin fond populaire de nos plus mornes Prisunic ?
Je t’en prie, ma femme, ma sœur, mon amour, mets ton jean, ou reste nue, mais ne marche pas dans la mode, ça porte malheur.»
Bises
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Etant donné que tu es la fille cachée que ces trois-là ont eue ensemble, tu assumes pleinement et magnifiquement l'héritage ! Pas étonnant, non ?
RépondreSupprimerP.S. Le fait qu'on puisse t'appeler Célestine Troisdés me pousse à te conseiller d'aller voir, s'il passe par chez toi, le conteur Fred Pellerin qui nous a emmenés vendredi dernier dans un Québec étonnant et drôle à la fois :
https://youtu.be/Y32Isoa79Dg
Ça me touche d'autant plus, qu'à chaque fois que je cite ou parle de l'un des trois, je rends en même temps hommage à mon père qui me les a fait connaître et aimer.
SupprimerMerci pour le lien, je ne connaissais pas trop Fred Pèlerin.
Son accent en 3D me fait craquer...
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J'adorais ce moment et l'humour absurde et décapant de monsieur Pierre. J'ai entendu un jour sa femme parler de lui, il semblait être très loin de l'image que l'on en avait... Bravo pour ta minute à toi céleste Célestine, belle semaine inspirée. brigitte
RépondreSupprimerJ'ai entendu parler de ce monsieur Pierre (dont j'adore l'oeuvre et le personnage) par un parent proche de lui et ce qu'il disait de lui n'était pas absolument génial.
SupprimerMaintenant, je ne connais pas la valeur de ce ''critiquant" ensuite ce qui m'intéresse c'est le personnage, pas sa vie privée.
Bleck
@Plumes d'Ange
SupprimerEn tout cas, sa fille en parle très bien dans le livre qu'elle lui a consacré. Desproges par Desproges.
Je pense qu'il ne devait pas être facile à vivre tous les jours, mais c'est souvent le cas des gens qui se posent beaucoup de questions existentielles. Et pour lui, l'humour était vraiment la politesse du désespoir...
Merci ma Plume, belle journée pleine de soleil !
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@Bleck
SupprimerCela relance le débat sur la vie privée des stars, et la saine distance qu'il faut (selon moi) garder entre l'oeuvre et l'artiste...
Le syndrome de Cantat est encore très présent dans les mémoires... ;-)
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Il y a quelques années déjà (comme le temps passe) l'une de mes filles m'a offert l'intégrale des écrits de Pierre Desproges.
RépondreSupprimerLe bouquin a le même format et la même épaisseur que le Petit Larousse…et c'est écrit tout aussi petit…
Je me demande si ce type dormait parfois, et quand ?, quant à la minutes nécessaires de Monsieur Cyclopède, je la regardais et l'écoutait religieusement chaque soir en direct à la télé. C'était encore au temps béni où l'on ne magnétoscopait pas. C'était au même temps aussi béni où il n'y avait pas encore que des conneries sur le petit écran, certes depuis devenu grand, mais dont l'intelligence n'a pas grandi à même proportion.
( OK le vieux sort -----> )
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Mais je rentre cependant par la fenêtre avec ceci :
Pourquoi faut-il cacher sa joie à la Gaîté Montparnasse
En ces temps troublés par de nauséabonds brouillards matinaux qui feraient mieux d'aller se coucher avant l'aube, en ces temps chagrins incommodés par les intempestives rigolades d'humoristes hilares, et aux cocasses solutions loufoques, grassement offertes par de plaisantins ministres, faut-il désormais, par souci de salubrité publique, cacher sa joie lorsqu'on a la prétention d'aller s’ébaudir à un spectacle de Jérôme Commandeur. (Jusqu'au 28 avril du mercredi au samedi à 21 heures) ?
Et bien, je dis oui !
Chaque citoyen, conscient de la hauteur de l'urne, mais ayant néanmoins introduit dans la fente idoine le bulletin mortuaire de la démocratie, se doit désormais de revêtir sur son visage, même s'il a une figure de cul, le masque impavide de sens de la gravité universelle.
Oui, l'heure est grave. La joie doit être mise au ban de la société et les subversifs rigolards qui font entrer en fraude leurs bouffonneries, qui s'en prennent aux braves gens sérieux à coups de gaz hilarant, les contraignants ainsi à des fous rires mortels, doivent être pourchassés sans relâche, et subir des condamnations exemplaires.
Désormais quiconque sera pris en flagrant délit de ne pas cacher sa joie à la Gaieté Montparnasse, se verra déchu de ses droits civiques jusqu'à ce que ses pleurs et grincements de dents réitérées, lui permettent d'accéder à une mesure de clémence, mais toujours avec sévérité.
Étonnant, non ?
Excellent.
SupprimerBleck
J'adorais Cyclopède et son esprit vif et impertinent...
SupprimerEt je ne ratais pas l'émission, mon paternel en était friand...
Je le revois encore se marrer comme un bossu dans son fauteuil...
Pour ma part, j'aime assez cette leçon de zoologie appliquée pleine d'enseignement.
« Comment ne pas louer la sobriété de la camelle qui peut tenir soixante jours sans fumer le cameau, ou l’admirable pudeur de l’anaconda qui peut se masturber sans bouger les genoux. Non seulement parce qu’il n’a pas de genou, mais parce qu’il lui reste de l’époque où il était quadrupède, deux embryons de papattes enfermés sous la peau à la hauteur des génitoires, ce qui lui permet donc de se chatouiller à l’intérieur à l’abri des gelées matinales.»
Bisous
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@Bleck
Supprimerje plussoie !
Desproges reste si drôle et Celestine tu fais une excellente desprogette. Moi je commémore aujourd'hui les 24h du début de ma rage de dents. Etonnant, non? Il y a d'autres commémorations dont je me passerais bien, notamment très récemment. Je commémore ma première bise à toi et j'ai decide de la commémorer aujourd'hui, avec une reconstitution
RépondreSupprimer"Grosse bise. ATTB Miss W."
Mieux vaut une rage de dents qu'une rage dehors, comme aurait sûrement dit un des trois larrons cités dans mon billet...
SupprimerRhôô Célestine, c'est pas bien de se moquer d'un ami qui souffre...
Mais je ne me moque pas, je jour avec les mots...
Ah bon !
j'aime bien ta commémoration de première bise.
Moi je commémore aujourd'hui le jour où j'ai eu l'idée de suivre ton lien chez Asphodèle.
Kisses my friend from your angel B
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Bravo ma chère Blue ! Tu m’étonneras toujours et j’adore!
RépondreSupprimerJ’ai un vague souvenir de Desproges dans Le Petit Rapporteur mais surtout dans un sketch ou il interrogeait un Maire de la ville « trouducul » ou un truc dans le genre, j’étais petite et je me souviens avoir ressenti un malaise.
Je prèfère l’humour subtil de Devos :)
Montcuq, village situé dans le département du Lot.
Supprimer(il s'agissait là, d'un sketch du "Petit Rapporteur" comme tu l'indiques fort justement, je ne sais pas si il est auteur du sketch, en tout cas ça a fait rire la France entière ou presque)
Bleck
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerIl s'agissait certainement de Moncuq, avec un intervieweur tout aussi impertinent: Daniel Prévost.
SupprimerBel exemple de dialogue à deux étages, à revoir...
https://www.dailymotion.com/video/x26dy3
Bises e baci à la patronne
@Cristina
SupprimerEffectivement ce n'était pas Desproges qui était rarement grossier dans ses textes, mais bien Daniel Prévot (avec qui certains le confondaient parfois)
Merci pour ton enthousiasme, chère Cristina
Bisous blue
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@Bleck et Blutchy
SupprimerMerci pour avoir pris le relais ce soir, j'étais absente et j'ai manqué à tous mes devoirs...
Cela me rappelle la grande époque où ce blog était investi par des joutes verbales de lecteurs insatiables...
Le bon temps...
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Absolument, il s'agissait bien de daniel Prévost, un authentique "grand" lui également enfin ce n'est que mon avis totalement décalé grossier sûrement parfois mais quel décalage et quelle folie quelle originalité de pertinence teintée de sensibilité (les petits ruisseaux, par exemple), un grand et toujours vivant fatigué bien seul mais toujours vivant !
SupprimerBleck
Oui tu as raison, c'est un grand, un très grand acteur, et dans les Petits Ruisseaux il était formidable.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Y aurait comme du relâchement du côté de Candide que ça ne m'étonnerait pas...
SupprimerEnfin, moi, J'dissa...:-D
Baci et accolade au barbu
Minute ! est-il nécessaire de redire ici que la tienne est digne du défunt
RépondreSupprimerDesproges, et que je l'ai hautement appréciée.....
Bien entendu,cette minute si nécessaire je l'ai suivie en son temps.....mais
en bon cancre j'ai séché certains cours du père Pierre ; alors je te remercie
Céleste , je remercie également Valentyne de me donner l'occasion de suivre
des cours de rattrapage.... Etonnant , non ?
Je dois dire par ailleurs que la 26eme minute m'aurait peut être bien inspiré
"Départageons les ex-aequo au hit parade des bienheureux"
En attendant , je te donne la Bise nécessaire
Ah oui, il est vrai que cette minute-là est bien inspirante...
Supprimerj'ai eu du mal à choisir moi aussi...
Merci beaucoup Petrus d'avoir suivi le lien que j'ai indiqué.
Il est à noter que les émissions sont toutes disponibles sur le site de l'INA.
Bises célestes
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Je trouve que les humoristes d'aujourd'hui se la jouent petit bras! Pense donc belles châsses, en 1913 le facétieux journaliste Paul Birault avait créé de toutes pièces un homme "illustre" Hégésippe Simon !
RépondreSupprimerPuis avait convoqué 100 parlementaires, et un ministre (excusez du peu) afin d'inaugurer un monument lui rendant hommage, cerise sur le gâteau ils devaient se rendre à Poil, ville de la Nièvre ! Beaucoup sont venus, car bien entendu ils avaient côtoyé cet illustre personnage !
@ Andiamo
SupprimerJe vois qu'on a les mêmes références, je prévoyais d'en parler...
Le plus fort, c'est que peu de temps après, il avait remis ça avec 100 sénateurs, avec le même succès.
Même que la prose de Céleste aurait parfaitement pu s'adapter à cet événement mémorable qu'était cette commémoration.
Ciao Cugino
@Andiamo
SupprimerJe ne connaissais pas cette anecdote, tu en avais peut-être parlé sur blogbo, mais je ne m'en souviens plus.
En tout cas, ça me rappelle « le roi est nu » ou chaque courtisan fait semblant de voir les habits du roi par peur de passer pour un ignorant...
je ne savais pas non plus qu'une ville s'appelait Poil...
De quoi faire pas mal de jeux de mots aussi...
baci
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@Blutchy
Supprimer100 sénateurs, ça fait beaucoup de tremoli dans la voix !
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Alors là, Célestine, tu t'es tirée avec brio de l'exercice. On croirait du Desproges dans le texte!
RépondreSupprimerBises,
Mo
C'est trop d'honneur que vous me faites, gente dame !
Supprimer¸¸.•*¨*• 🦋
Exercice de virtuosité brillamment exécuté, d'autant plus quand on songe qu'il s'agit de commémorer en se moquant de la commémoration!!!
RépondreSupprimerBise cyclopédique
Eh oui j'ai trouvé assez piquant le paradoxe, d'autant que Desproges n'aurait sûrement pas aimé qu'on en fasse des caisses trente ans après sa mort.
SupprimerJe me demande si, pour l'occasion sa tombe sera un peu rénovée, parce que je l'ai trouvée bien piètrement entretenue la dernière fois que je suis passée au Père Lachaise...
Bises
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Bon jour,
RépondreSupprimerUne excellente minute sur la commémoration qui me rappelle le sketch du Grand Coluche "l'ancien combattant" ...
Max-Louis
Merci Max-Louis, je ne savais pas que vous participiez.
SupprimerJe réécoute le sketch de Coluche que j'avais un peu oublié.
Bienvenue sur mon totem, cher ami.
Avec grand plaisir.
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J'ai découvert Desproges quand il n'était plus (eh oui, je n'ai pas eu la chance de grandir avec lui)... Une façon inimitable (et inimitée) de dénoncer avec brio (et humour) les malfaçons de notre petit monde de terriens bêlants. D'autant que bien de ses paroles sont toujours d'actualité, comme si le monde avait changé mais pas tant que ça (une chose est sûre, à son époque, on pouvait dire beaucoup de choses sans que ça n'outre outrancièrement).
RépondreSupprimerL'exercice était difficile (je ne m'y serais pas risqué), tu t'en es bien tirée, je trouve. Chapeau, m'dame !
Et bises.
Fabrice
Oui l'exercice était difficile, d'autant que je m'étais ajouté une difficulté.
SupprimerJe suis d'accord avec toi : le monde n'a pas vraiment changé depuis lui...Les « malfaçons de notre petit monde de terriens bêlants » existent toujours hélas.
Et heureusement les artistes, les poètes sont là pour les dénoncer...
Démilitariser les hymnes nationaux, ça c’est une bonne idée. Il est tout à fait inouï de constater que dans les pays du monde où ce sont les civils qui font le pain, les maisons, les outils et les chansons, les fêtes nationales et leurs hymnes glorieux sont, au mieux, des apologies de l’engeance kaki parasitaire ou, au pire, des appels hurleurs au meurtre guerrier. Si les ministères concernés m’avaient fait l’honneur de solliciter mon avis, quant aux paroles de la Marseillaise, j’eusse depuis longtemps déploré que les soldats y mugissassent et préconisé vivement que les objecteurs y roucoulassent, que les bergères y fredonnassent et que les troubadours s’y complussent.
Bises célestes
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Il y avait eu une plainte en Suisse contre la Marseillaise, pour apologie de crimes racistes. Courageux mais pas téméraires, les juges avaient débouté le plaignant.
SupprimerA la cérémonie célébrant ma toute neuve francitude, nous étions une vingtaine, plus les Maires de nos villages respectifs. J'avais refusé de chanter la Marseillaise et, prudemment, personne ne m'a demandé pourquoi.... dommage :-)
Ahhhhh! Si les objecteurs y roucoulassaient, je l'aurais chantée haut et fort...
Il est vrai que les paroles sont quand même très guerrières...
SupprimerIl avait raison, le Pierrot ^^
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Imaginerais-tu un objecteur de conscience gueuler à tue-tête des insanités du genre "Aux armes citoyens" ou "qu'un sang impur abreuve nos sillons" ?
SupprimerJe me sentirais souillé de le faire.
J'avais fait un billet sur les détournements de fables et de la Marseillaise aussi.Ti bacio Cara
En quelque sorte, tu leur as objecté ta conscience...
SupprimerTu as bien fait
Ti baccio caro
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J'ai 53 ans d'endurance dans ce chapitre
SupprimerBaci e buona notte
Très drôle ! :) Et tu connais tes classiques.
RépondreSupprimerMoi aussi j'ai biberonné à ce sein-là, et il m'en reste parfois quelques tournures de phrase.
J'aimais le tribunal des flagrants délires, la seule émission de radio en costumes de l'époque.
Oui, une émission de radio en costumes, cela dénotait il est vrai un grand sens de l'absurde !
SupprimerPlus maintenant puisqu'elles sont filmées...
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Le fond de ton texte est aussi intéressant que la forme.
RépondreSupprimerCertes, tu imites très bien le style parfait de Desproges, ses envolées dignes du Tribunal de Flagrants Délires, ses longues phrases extrêmement bien construites, mais tu en profites aussi pour balancer deux trois vérités sur l'hypocrisie des hommes politiques, les pots de vins, tout ça, et les travers de nos sociétés du paraître et de l'esbrouffe. Avec une bonne part laissée à l'absurdité.
Mon chapeau, mamzelle !
Merci mon cricket !
SupprimerJ'aime bien ton étude de texte...
Il est vrai que dans les défis d'écriture, souvent on s'intéresse davantage à la forme ou au style.
Mais ce n'est pas parce qu'on travaille la forme que le fond n'a pas d'importance.
Et il est vrai qu'en matière d'hypocrisie, nous vivons une époque formidable...
Bises m'sieur
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Je passe en catimini d'un ordi du bureau (puisqu'à la maison nous n'avons plus que des Mac et que blogspot snob les mac ! )
RépondreSupprimerComme souvent, je souris chez toi (de ton texte et des commentaires...bon je ris jaune pour la rage de dent d'Edualc :-(
je repars contente en me demandant ce que je pourrais commémorer aujourd'hui ....
bisesss
C'est bizarre ce que tu dis, parce que moi aussi j'ai un mac et j'écris tous mes billets et tous mes commentaires dessus...
SupprimerMerci de ton passage.
A demain, j'irai voir les autres participants avec plaisir.
j'ai déjà vu Max-Louis et Jo Bougon.
Bisous célestes la chère valentyne
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C'est bizarre ce que tu dis, parce que moi aussi j'ai un mac et j'écris tous mes billets et tous mes commentaires dessus... parce que je ne sais pas me servir d'un autre ordinateur et parce que !
SupprimerBleck
C'est quoi le problème Bleck ?
SupprimerLol
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Mais c'est toujours comme ça que ça se passe encore aujourd'hui!! Discours à la con suivi de petits fours que tout le monde s'empiffre allègrement !
RépondreSupprimerOui, ça ne change pas...envisagé sous cet angle !
SupprimerCe cher Desproges avait sa petite idée:
« J'ai envie de suggérer une hypothèse, selon laquelle la faible participation des femmes sur la scène politique serait le simple mépris qu'elles en ont. »
Bisous Daniel
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Tiens je n'y avais pas pensé ! Mais si c'est vrai, elles ont bien raison !
SupprimerSous des dehors faussement misogyne parfois, Desproges aimait beaucoup les femmes et les respectait.
SupprimerOn ne m'ôtera pas de l'idée que les us et coutumes de la restauration française restent enfermés, en 1986 - c'est-à-dire en pleine mouvance des droits de la femme -, dans un carcan de misogynie suranné que ne désavouerait pas le plus frénétique des ayatollahs. J'en veux pour preuve un exemple flagrant que je soumets ici à l'approbation des uns ou des unes, et à la désapprobation des autres. Il se trouve que j'ai la chance de partager ma vie avec une femme de goût, enfin de mon goût. Dans les deux sens du mot. D'une part, elle habille son corps, ses murs, ses enfants et ses paquets cadeaux avec une pétillance discrète qui me semble de bon aloi. D'autre part, la nature l'a dotée d'une sensualité gustative exacerbée qui l'écarte couramment de l'endive pour la pousser vers des cochonnailles luxuriantes, et d'un nez méticuleux et sûr, apte à repérer une pincée de noix de muscade dans un baril de soupe populaire. Au petit jeu périlleux des dégustations aveugles de vins, et quoique l'aveu public m'en coûte, elle gagne plus souvent qu'à mon tour. D'autres femmes, j'en connais, ont ce don prestigieux. Alors pourquoi faut-il, en respect imbécile des plus usées des traditions phallocratiques, que les sommeliers de nos meilleurs restaurants s'obstinent à faire goûter d'emblée leurs crus aux Tarzan-poil-aux-pattes, après avoir planté l'insultante carafe d'eau quasiment sous le nez souvent génial des pauvres Jane? En pareil cas, je ne manque jamais de m'écrier, avec un ton d'indignité légèrement surfait mais toujours sincère: « Je vous demande pardon, monsieur, mais dans ma famille, ce sont les femmes qui font les gosses et qui goûtent les vins. »
Pierre Desproges était maître. Entre autres en ironie et en belle langue française, et ton texte lui rend un bel hommage comme cela. Une autre chose que tu fais ici et que lui faisait, c'est de ne pas prendre ses lecteurs ou auditeurs pour des cons.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup lu Desproges et je ne me lasse jamais de le relire.
Bises.
Tout Desproges était là, dans l'humour et la belle langue...
SupprimerElle était évidente et belle et sans artifice comme une rose pâle au soleil de juin. Dans la tiédeur ouatée de cette brasserie de la rue Jehan-de-Beauce, elle paraissait m'attendre tranquillement, sur la banquette de cuir sombre où sa robe de soie légère faisait une tache claire et gaie vers laquelle je me sentais aspiré comme la phalène affolée que fascine la bougie vacillante. Sans réfléchir, je me suis assis près d'elle. Pendant que je lui parlais, ses doigts graciles tremblaient à peine pour faire frissonner un peu le mince filet de fumée bleue montant de sa cigarette.
« Ne dites rien, Madame, je ne veux pas vous importuner. Je ne cherche pas d'aventures. Je n'ai pas de pensée trouble ou malsaine. Je ne suis qu'un pauvre homme prisonnier de sa haine, qui cherche un peu d'amour pour réchauffer son cœur glacé à la chaleur d'un autre cœur. Ne me repoussez pas. Allons marcher ensemble un instant dans la ville. Ouvrez-moi votre âme l'espace d'un sourire et d'une coupe de champagne. Je ne vous demanderai rien de plus. »
Alors cette femme inconnue s'est tournée vers moi et son regard triste et lointain s'est posé sur moi qui mendiais le secours de son cœur, et elle m'a dit, et je garderai à vie ses paroles gravées dans ma mémoire :
« Je peux pas, je garde le sac à ma copine qu'est aux ouaters et le champagne ça me fait péter.»
Bisous cher Patrick
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Chapeau, Célestine ! Placer des mots imposés tout en écrivant une version de cette minute absolument nécessaire... Sacrés double défi ! Un défi encyclopédique !
RépondreSupprimerJe suivais Desproges dans cette minute-là, comme une petite gourmandise avant le film du soir. Enfin, quand c'était possible. J'étais encore à l'école, pensionnaire, et donc, pas de télévision.
Ça fait juste neuf ans que je fais ça, de placer des mots dans des textes, alors je commence à maîtriser...c'est pourquoi je préfère mélanger deux consignes, c'est plus fun...sinon je m'ennuie...
SupprimerMais merci quand même pour tes compliments, tu sais qu'ils me touchent par leur sincérité.
J'étais tout gamin, j'ai peu connu Desproges mais je me souviens de cette minute à la télé !
RépondreSupprimerHé oui, en France on célèbre tout et n'importe quoi...le dixième anniversaire des 25 ans de la mort de machin chose etc etc...
Bisous miss Célestine.
Le pire ce sont les « journées internationales »
SupprimerComme ils en font pour n’importe quoi, celles qui sont importantes sont noyées dans la masse et c’est embêtant...
A quand la journée internationale du camembert qui pue ?
Bisous belle journée mindounet
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Elle doit déjà exister cette journée là !! On devrait réfléchir pour organiser une journée des survivants de la blogo...ou pas d'ailleurs !
SupprimerEt pourquoi pas une journée des journées qui ne servent à rien ???
Bisous.
Je vois que tu as de très bonnes idées, Mindounet...
Supprimer« Les survivants de la blogo » ? On dirait le titre d'un roman noir... ;-)
En tout cas moi je survis, je suis toujours là, même si c'est un peu plus en pointillés...
Bisous
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ce qui est étonnant c'est que tu n'aies pas encore été nommée meilleure blogueuse de la catégorie "bonheur des lecteurs"
RépondreSupprimerLe bonheur de mes lecteurs fait mon bonheur.
SupprimerMerci Daddy
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Bonjour Célestine, j'aime ton billet, c'est superbe. J'aimais écouter Pierre Desproges, c'était toujours des moments magnifiques. Son aisance des mots était remarquable. Je le regrette.
RépondreSupprimerBisous ♥
Je crois que l'on ne peut pas contester cette aisance avec les mots.
SupprimerSon seul roman, que je suis en train de lire,, est à cet égard un festival.
Et j'adore ! Bisous chère Denise
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Alors là , je dis bravo Célestine ! Un superbe hommage atypique et touchant à Pierre Desproges, l’orfèvre des mots d'humour cinglant et ciselé qui nous a quitté il a tout juste 30 ans .
RépondreSupprimerOui, le 18 avril 1988, Pierre Desproges a disparu et ce fut une grande perte.
SupprimerBisous cher Jerry.Toujours ravie de te voir passer par là.
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Dis donc, c'est un exercice très compliqué que tu réussis brillamment !
RépondreSupprimerBienvenue chez moi, Valerie.
SupprimerAs-tu participé au défi de Valentyne ?
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Je n'ai pas grandi avec Desproges, on n'avait pas la télé quand j'étais petite, ni même grande, je l'ai connu tard, mais en tout cas j'admire ton hommage si bien tricoté et qui fait d'une pierre plusieurs coups.
RépondreSupprimerJe crois qu'il gagne à être connu...
SupprimerSes textes ont été édités et je les relis souvent avec plaisir
Bisous ma belle amie
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J'adorai moi aussi cet humoriste, tout comme Dac qui associé à Francis Blanche pouvaient se comporter comme deux garnements... Signé Furax m'a bien fait rire... et puis Devos plus poétique et tout en finesse...
RépondreSupprimerJe trouve que dans ton texte tu aurais pu parler de la friteuse électrique qui a révolutionné l'univers ménager, évitant à ces dames d'être ébouillantées, et de sentir la frite... quoique! ...
bisous déjantés...
C'est vrai, j'aurais pu...
SupprimerDesproges avait parlé du cintre, un loup pour l'homme...
Et tous ces objets censés nous faciliter la vie...
Petit extrait:
O vertige de la penderie béante sur l'alignement militaire des pelures incertaines aux senteurs naphtalines...
Je hais les cintres.
Le cintre agresse l'homme. Par pure cruauté.
Le cintre est le seul objet qui agresse l'homme par pure cruauté.
Le cintre est un loup pour l'homme.
Il y a des objets qui agressent l'homme parce que c'est leur raison d'être.
Prenez la porte. (Non. Ne partez pas. C'est une façon de parler.)
Prenez la porte. Une porte. Il arrive que l'homme prenne la porte dans la gueule. Bon.
Mais il n'y a pas là la moindre manifestation de haine de la part de la porte à l'encontre de l'homme.
L'homme prend la porte dans la gueule parce qu'il faut qu'une porte soit ouverte, ou bleue.
Le cintre, lui, est foncièrement méchant.
Personnellement, l'idée d'avoir à l'affronter m'est odieuse.
Il arrive cependant que la confrontation homme-cintre soit inévitable.
Bisous belle conteuse
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Hi hi! je ne connaissais pas.. je ne regarderais plus mes cintres du même œil... je vais me méfier!
SupprimerBisous
Oui tu as raison. Le cintre est un loup pour l'homme !
Supprimer•*`*•.¸¸✿
Nous avons essayé d'écouter son hommage sur France Inter hier soir, bon, enfin plutôt mauvais, un seul Desproges et il manque.
RépondreSupprimerOui c'est certain qu'il n'a jamais été remplacé...
SupprimerJe n'ai pas écouté l'hommage. C'était mardi, non ?
Bref je n'ai rien loupé alors, d'après toi... ;-)
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C'est drôle, j'ai retrouvé mon ordi lundi pour fêter mon anniv et commémorer la mort de Pierre Desproges... drôle? Curieux plutôt et quelque peu cocasse aussi, bref me voici de retour pour te lire. Bisous
RépondreSupprimerMon anniv était samedi, bienvenue au club des béliers étourdis, ma Brizou...
SupprimerNous nous sommes oubliées...bouhouhou !
Bon anniversaire un peu en retard. Et ravie de te revoir, je m'inquiétais.
Bizou
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Bisous d'anniversaire ma belle.... juste un problème technique et le printemps qui bourgeonne
SupprimerRien de grave donc...et que du bonheur...
SupprimerBizous et très bon anniversaire encore !
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J'ai été déçu par l'hommage.
RépondreSupprimerTu parles du mien ? 😉
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Jouer avec les mots , faire rêver, consoler , se défouler grâce à eux, écrire l'amour , la colère et tant d'autres sentiments, tout est possible avec les mots et, tout peut s'exprimer surtout si l'auteur sait tremper sa plume dans l'humour. Je t'admire ma Céleste. Ma prochaine image sera pour toi
RépondreSupprimerOh comme c'est adorable de ta part, ma Chinou...
SupprimerJ'ai hâte de la découvrir.
Jouer avec les mots, j'adore ça !
Mon prochain poème sera pour toi. 😁
¸¸.•*¨*• ☆
Quel bel hommage tu rends là à ce Monsieur qui nous manque toujours autant.
RépondreSupprimerIl ne jouait pas avec les mots, je dirai qu'il jonglait avec.
Je me régale avec une gourmandise non dissimulée des ses bavardages, dès que c'est possible.
Bises pour rire!
Ayant reçu une éducation bourgeoise, discrète et feutrée, au cours de laquelle m’ont été conjointement inculqués, le respect des bonnes manières et le mépris de toutes les formes de vulgarité, je suis heureuse que tu aies aimé mon petit hommage à Desproges...
SupprimerBises de même
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Ah ! quels bonheurs extatiques m'a procurés la plume subtile de ce désespéré lunaire, de ce clown triste et si remarquablement intelligent ! Vos extraits choisis, que vous offrez généreusement à vos lecteurs, m'ont réjoui le coeur. Quelle finesse.
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec certains de vos lecteurs, l'hommage rendu sur France Inter à son talent manquait un peu de ce souffle poétique et cruel si puissant chez lui.
Le vôtre est comme vous: délicieux et jubilatoire. Epinglant comme des papillons les travers des hommes politiques toujours avides d'honneurs et des vins du même nom.
Je vous embrasse, chère.
~L~
toujours avides d'honneurs et des vins du même nom.
SupprimerJe crois que P. Desproges aurait aimé cette audacieuse formulation, cher Lorenzaccio.
C'est vrai, il avait quelque chose de Pierrot, Pierre...
Un désespoir magnifié par l'humour.
Bien à vous
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hé bé ! j'avais manqué cette minute plus que nécessaire !! Commémorons - et que même les commères commémorent, comme les maires - tous les jours et même les rares jours ousqu'il n'y a rien à se souvenir !
RépondreSupprimerla mienne, de minute, c'est pour demain :)
Ravie que tu aies réparé cette lacune, cher Dodo.
SupprimerJe ne manquerai pas d'aller lire la tienne, qui sera, j'en suis certaine, jouissive.
Bises
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Quand on a eu sa ration de commémos, on reprend un peu de Desproges, une bonne assiette de citations...comme celle que tu nous offres...
SupprimerMerci Célestine...ça fait du bien !
Je ne me lasse pas de citer Desproges...
SupprimerIl est mon sel, mon poivre et ma douceur aussi.
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Bonjour, ma rage ! Et mon courroux... Coucou ! XD
RépondreSupprimerCette absurde célébration du Grand Cyclopède me fait songer, pour ses derniers mots, à une citation de Claude Roy : "La littérature est parfaitement inutile ; sa seule utilité est qu'elle aide à vivre."
C'était mon sujet de disserte au bac, dis donc ! Je l'avais corrigée ainsi :
...Si la littérature est donc, par nature, parfaitement inutile, c'est dans sa nécessité qu'elle nous aide à vivre...
Dans la famille "moments mémorables", hein ?