“Il pousse plus de choses dans un jardin que n'en sème le jardinier.”
Proverbe espagnol
On tente souvent d'écrire des choses bien plus grandes que soi. Parce que le jour naissant nous porte vers le haut, le mystère, les incompréhensions qui font le sel, et rendent humble.
Quand c'est trop lisse, trop clair, c'est comme un ciel sans nuages. Trop convenu. Aveuglant.
On aime la pluie des questions profondes. De celles qui sont essentielles et sans réponses. Les pourquoi. Les comment.
Les points des coccinelles. Le chemin des abeilles.
La patience originelle des fleurs, qui savent quand vient leur tour. Comment, d'un tronc noueux de vieillard végétal, en apparence sec et mort comme le vieux hareng du poème, surgissent soudain ces bourgeons qui bredouillent, et ces corolles fragiles. Fragiles ? Ne tiennent-elles pas dans leur coeur cette force étrange qui fait germer les graines au fond d'un vieux sac ?
Il suffit de s'asseoir dans un jardin, aux premiers rayons, et c'est tout le livre du monde qui ouvre ses pages infinies. On comprend. On apprend.
Chaque recoin contient une lecture particulière, une révélation unique. Le jeu de l'ombre et de la lumière, c'est l'alternance que l'on doit accepter, entre les heures tristes et les jours de joie, les cris, les larmes et les murmures, comme une chevauchée sans fin de collines pierreuses, de pics acérés et de vallons riants.
Les animaux bravant la bourrasque nous apprennent le courage. Leurs pattes frêles, leurs plumes ébouriffées, leurs pelages trempés ne les distraient pas de leur insouciance et de leur détermination à rester en vie coûte que coûte.
Un jardin rend toujours meilleur. J'en connais la chance.
L'herbe se peint d'espoir. Rien n'est plus serein que ces tiges qui oscillent et ondulent sous le vent d'avril. De vraies ailes s'accrochent à nos rêves.
Et dans cette béance entrouverte au fond de soi, on plante ses doigts dans la terre humide, on hume son odeur, et on remercie le merle pour son chant.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Plus ça va, et plus je me réfugie auprès de la nature.
RépondreSupprimerMon jardin est petit mais il contient lui aussi mes rêves et mes joies.
On a de la chance.
Bises
Angela
C'est une grande chance. mais je connais des gens qui n'ont qu'un petit balcon, et qui trouve la même sérénité et la même profondeur dans leurs fleurs. 🌺
SupprimerBisous ma belle
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Trop beau ce texte. J’adore.
RépondreSupprimerLe petit nouveau.
Merci cher Petit Nouveau.
SupprimerJe ne peux qu'imaginer ce que tu m'aurais écrit si tu avais, comme il y a longtemps, développé cet éclat d'enthousiasme.
Je t'embrasse
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
😉😘
SupprimerChère Célestine,
SupprimerParfois on s’enhardit. Parfois on écoute le vent et les étoiles puis on regarde le monde et on se dit : « que tout cela est grand ! que tout cela est beau ! ». Il arrive que l’on n’ait rien à dire d’autre et que tout soit dans le texte déjà. D’aucuns se questionnent encore sur le pourquoi quand quelques-uns d’un pourquoi tout puissant et ne s’interrogent plus que sur le comment. Le jardin rend humble. Il rend aussi courageux et reconnaissant.
Qu’il soit de fruits ou de légumes, qu’il soit de fleurs et d’oiseaux qui chantent il est surtout un cri de joie.
La sécheresse et l’incurie des hommes menacent nos jardins de cet été. Déjà il faut apprendre à retenir avec patience l’eau et l’humidité. J’ai caché ma terre sous l’herbe coupée des champs qui ne servait… à rien, juste pour en conserver la fraîcheur…et déjà j’attends.
Parfois on cueille. Parfois on oublie de cueillir. Parfois on regrette de n’avoir pas su cueillir au bon moment. Il arrive qu’on rêve encore de partager quelques heures en secrets des jardins maintenant réservés.
C’est tout le mystère des jardiniers.
C’est un peu aussi celui des « petits nouveaux ».
Oups… »Quand quelqu’uns savent un pourquoi tout puissant »
SupprimerVoilà une réponse digne de mon cher petit nouveau.
SupprimerComme quoi j’ai gardé des réflexes de maîtresse stimulant l’écriture de ses élèves …j’aime beaucoup ton mystère des jardiniers…
Belle journée je t’embrasse
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
excellent proverbe et bien illustré par ton texte :-)
RépondreSupprimerEn effet, il résume bien la dimension mystique, métaphysique, philosophique, du contact avec la terre, les plantes et le cycle éternel de la vie.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je vis en appartement donc, je n'ai pas de jardin, au grand désespoir de mon épouse. Mes parents en avaient un, ça tempère mon enthousiasme : bêcher et planter les patates, même au milieu des papillons, ça calme... ;-)
RépondreSupprimerJe suis davantage roses et iris que patates et poireaux ...
SupprimerMême si j'envie souvent les beaux potagers de ceux qui "ont le temps"...
Tu as quand même bien un balcon avec trois fleurs ?
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
M'en parle pas ! Nous en avons deux et hier il a fallu renouveler le terreau des bacs (avec ou sans roulettes) des pots, des jardinières etc !
SupprimerLe bagne ! 😂
SupprimerLa Nature ramène à l'essentiel, elle purifie l'esprit et aide à éclaircir les coins sombres de notre pensée, elle remet les choses à leur place. La Nature est aimante, elle est une consolatrice et une guérisseuse, elle est un guide. Voilà... :-)
RépondreSupprimerGros bisous, Célestine.
Plus j'avance et plus je me retrouve entièrement dans cette connexion quotidienne avec la Nature.
SupprimerD'ailleurs tu fais bien de mettre une majuscule. On ne pourrait imaginer la vie sans elle, et certains feraient bien de s'en souvenir...
Beau week-end, belle d'âme.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Chères Françoise et Célestine,
SupprimerEn vous lisant, je ne peux retenir mon commentaire : la nature n'est ni aimante ni consolatrice, bien que nous, humains, puissions trouver amour et consolation en elle. La nature est puissance de vie, certes, mais aussi puissance de mort, indissociablement liées. La nature tue sans états d'âme (qu'elle n'a pas). La nature n'a aucune conscience, aucun autre objectif que faire perdurer la vie sur son substrat de mort (et inversement).
Par contre, oui, bien sûr chacun de nous peut trouver dans une certaine vision de la nature, plus ou moins choisie, plus ou moins orientée, plus ou moins aveugle, des sources d'inspiration et de joie. Elle peut bien sur nous guider selon les intentions qu'on a envie de voir en elle et en nous, humains. Mais, personnellement, je ne peux laisser dire sans réagir que la nature aurait quoi que ce soit d'intrinsèquement "bon". Pour mon équilibre intérieur et mental il est fondamental de garder cette lucidité en tête.
Je vous souhaite un belle journée, proche de la "belle" nature qui nous entoure ;)
Oupe, je n'ai pas signé. Et j'ai mal placé les balises de fermetures d'italiques après "intentions".
SupprimerJe ne peux qu'abonder dans le sens du commentaire précédent.
SupprimerJe déplore certaines dérives actuelles, qui consistent à protéger la Nature (ce qui est louable en soi) sans se soucier des résultats parfois catastrophiques de leurs "solutions" de pacotille pour une certaine partie de l'Humanité dont la préoccupation première est la survie.
La Nature est belle mais je refuse cette vision unipolaire, hypocrite (certains conseilleurs n'étant pas les payeurs) d'une Nature pleine de sagesse dont on devrait s'inspirer sans cesse.
Il me parait tout autant suicidaire de la mépriser que de l'aduler.
L'homme doit beaucoup à la Nature mais l'inverse est également vrai.
Bon 1er mai, Célestine !
Mince alors , j'étais à la lecture du texte de Célestine et des commentaires parti en imagination au doux pays où la nature serait bonne , dans un monde de miel, de lait , de fruits juteux et d'amandes , je me sentais bien auprès des mots Célestiniens , et paf : la redescente !
SupprimerPierre nous remet dans le réel :"la nature n'est ni aimante ni consolatrice" , ben oui il a raison .
Rire .
Je suis perplexe devant vos positions, Pierre et Rom.
SupprimerParlons-nous bien de la même chose ? Je ne fais qu'exprimer mon émerveillement devant les arbres, les fleurs, le cycle biologique. Et le bien-être que le contact de la terre m'apporte. En aucun cas je n'ai envie d'être assimilée à ces gens "unipolaires, hypocrites, aveugles, suicidaires", ou prosternés devant une quelconque divinité. Simplement parce que je poétise devant mon jardin. J'ai bien conscience du réel, comme le dit Marco. Je ne suis pas la ravie de la crèche, qui parle aux fleurs et aux petits oiseaux....
Mais je continue de penser que l'homme doit beaucoup à la nature, et que l'inverse est loin d'être vrai. Je continue de penser que nos sociétés rationnelles, aseptisées, déshumanisées, artificielles, virtuelles, se fourrent le doigt dans l'oeil en se pensant supérieures à la nature. Et en la rabaissant au rang de simple "environnement". Presque accessoire. Ça m'évoque cette personne à qui j'avais dit que l'humanité disparaîtrait si les abeilles disparaissaient, et qui m'avait répondu : je m'en fous, je n'aime pas le miel. Bien évidemment la nature n'est pas une déesse. Mais plutôt une bibliothèque qui contient la réponse à la plupart des questions que nous nous posons depuis toujours, et nous sommes en train de brûler cette bibliothèque.
Nous en avons crucialement besoin, et certains pensent s'en passer, proclament même qu'ils la détestent et préfèrent vivre en ville...Bref, je crois que nous ne parlons pas de la même chose, chers Pierre et Rom.
Mais je vous remercie d'initier ce débat, fort intéressant au demeurant : quelle place laissons-nous à la Nature dans notre conception de l'existence ?
J'ajouterai, à partir du commentaire de Françoise, que l'on ne peut empêcher quiconque d'avoir aussi, par rapport à la nature, une position mystique, ou animiste, ou panthéiste, ce qu'exprime Françoise en disant que la nature est "aimante, consolatrice, ou un guide". C'est aussi respectable que de croire en Allah ou Vichnou. Mais on n'est plus dans la même sphère de pensée.
SupprimerJe met à part "guérisseuse", car là, on revient à la science : la plupart des médicaments, comme on le sait tous, sont fabriqués à base de plantes...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
« quelle place laissons-nous à la Nature dans notre conception de l'existence ? »
SupprimerQuestion fondamentale, absolument, et à géométrie variable : à quelle échelle ce "nous" est-il pris en compte ? Celle de l'individu ? celle du collectif ? celle de l'universalité humaine ?
Et sur quel aspect de la "nature" ? fonctionnel ? spirituel ? esthétique ?
Il n'était bien sûr pas question dans mon propos d'empêcher qui que ce soit de proposer sa propre perception de ce qu'il ou elle appelle "nature", surtout si c'est avec une approche respectueuse et admirative. Mais je me rends compte qu'en proposer une autre perception a pu donner cette impression... Le sujet est délicat parce que nous touchons là au sensible, à l'essentiel. Parvenu ici, j'ai juste envie de citer l'anthropologue Philippe Descola : « La nature est une invention de l'occident »
Merci pour ta réponse Rom.
SupprimerLe sujet est en effet complexe et, comme on le dit souvent de nos jours, les réponses sont multifactorielles…
Quoi qu’il en soit il est toujours très intéressant de confronter nos points de vue.
Pour donner une définition simple de la nature, je dirais « ce qui existe sans l’intervention de l’être humain » mais je ne suis sure de rien…
La sagesse est dans le pré, c'est la compagnie de l'amour :D
RépondreSupprimerJoli billet printanier d'un vert (bannière) tendre à croquer.
Belle journée, Celestine. Bisous
J'ai eu envie de vert en bannière, en voyant la prairie hier matin. le temps humide lui donne une couleur merveilleuse.
SupprimerBisous ma Julie.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bonjouyr Célestine !
RépondreSupprimerCe matin j'ai pris plaisir à te lire , dans la douceur indécise du ciel légèrement brouillé
Le printemps nous prend presque toujours par surprise , qu'il se révèle dans la prodigalité des jardins , des talus et des champs , ou s'impose, pissenlit moquer, dans une faille de trottoir
Il fait silence , et nous désencombre de nos bavardages , les mots en lui s'écrivent sans alphabet
Il est bon de savoir que ce ragard est partagé
Entrons dans cette toile avec précaution et délicatesse pour n'en rien froisser ...
Belle journée , mon amie
Je partage, et je me réjouis de te voir de retour, après ta retraite silencieuse.
SupprimerNous avons la grande chance d'apercevoir la verdure derrière nos fenêtres. Cela m'emplit chaque jour d'une bénéfique gratitude qui accroche à mes lèvres un sourire de joie pure.
mais tu sais tout cela.
Belle journée, chère Lucile
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Célestine. Tu racontes bien le jardin. Ce pourrait être le mien. Et ce pourrait être moi "Et dans cette béance entrouverte au fond de soi, on plante ses doigts dans la terre humide, on hume son odeur, et on remercie le merle pour son chant."
RépondreSupprimerJe me sens souvent prise d'une impérieuse envie d'écrire, écrire et écrire encore ce fabuleux émerveillement qui ne s'émousse pas. J'ai la chance de partager ma vie avec quelqu'un qui éprouve le même émerveillement renouvelé sans faille.
SupprimerAu moment où je te parle, un de mes écureuils traverse le jardin pour aller boire à la fontaine. C'est chaque jour pareil, et pourtant je le vois comme si c'était la première fois, à chaque fois.
Bises de fée
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Que ton "fabuleux émerveillement "ne s'émousse pas et que ton envie d'écrire vive longtemps !
SupprimerBise
Merci Marco. Tant que j'aurai des lecteurs comme vous tous, qui entre en interaction et apprécient mes billets, je continuerai à écrire.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Plaisirs du jardin, spectacle de la nature, dégustation... voilà les idées que m'inspire ton billet.
RépondreSupprimerEt pour faire le lien avec tes pérégrinations espagnoles, j'aimerais ici pimenter cette évocation grâce aux terres d'Estremadure ,
celles de la Vera où sont cultivés avec amour et constance depuis Charles Quint un piment doux paprika ...
Pour une vie pimentee par tes billets ultérieurs, je t'adresse mes bises anticipées
Je vais tâcher d'être à la hauteur de tes attentes, cher Petit Prince.
SupprimerL'Estremadura est un joli nom, porteur de rêve.
Il faudra que je retourne en espagne, volir des villes au nom mythique que je n'ai jamais visitées
Malaga, Cadix, Séville, Grenade, Cordoue...
Cette évocation pimente déjà mon imagination !
Belle journée cher Petrus.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je suis comme le " Petit Nouveau"
SupprimerJ'adore votre texte. Et je vais vous dire pourquoi : on y retrouve votre sens inné de la formule, vos mots délicatement entrelacés d'images, de parfums, votre talent d'évocation qui embarque le lecteur au-delà de ses propres rêves.
J'ai eu un jardin toute ma vie. Mais depuis quelques années, je vis dans un appartement, confortable et spacieux. La terrasse recèle quelques plantes qui rêveraient sans doute de grands espaces. Mais mon grand âge fait qu'il est plus raisonnable de lire les billets de Célestine, que de planter mes doigts dans la terre. Et pourtant, comme j'aimerais encore !
Merci de nous faire rêver, délicieuse. Voilà une journée qui commence fort bien.
~L~
Merci beaucoup pour ces confidences. J'en sais ainsi un tout petit plus sur vous, mon mystérieux et fidèle admirateur.
SupprimerJe vous imagine sur votre terrasse, n'oubliez pas de parler à vos fleurs.
Je crois qu'elles vous le rendront au centuple.
Belle journée cher ami
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Dans mon petit jardin de banlieue, j'ai planté des gougnafes, j'invite les audacieuses, les risque-tout à venir admirer mes plantations....
RépondreSupprimerIl y a donc, dans ton jardin, un magnifique gougnafier, qui donne des fruits aventureux ?
SupprimerTu m'en vois ravie !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Toi le fille spirituelle de Pierre Dac, la soeur jumelle de Eva Tfairefoutre, tu n'as pas reconnu les planteurs de gougnafes ? (la lumière qui éteint) du très regretté Pierre Dac, qui a inspiré Pierre Desproges, Coluche, Devos et tant d'autres Et n'oublie pas que "Tout est dans tout, et réciproquement" !
SupprimerEh non j’avais omis ce souvenir …
SupprimerQuelle erreur monumentale !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tu contes bien ton jardin Célestine, mon grand jardin m'épuise souvent mais j'ai tant de plaisir aussi quand je tire des plans sur la comète, pour changer ceci, remplacer cela, imaginer et voir pousser !
RépondreSupprimerJ'essaie d'y trouver plus qu'un jardin. Une philosophie de vie.
SupprimerUn livre ouvert.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bonjour Célestine.
RépondreSupprimerTon joli texte sublime le réel.
Dans un jardin, il pousse également du chiendent.
Je crois en la beauté de la Nature, pas en sa sagesse absolue. (elle l'est, ce qui ne représente pas un grand exploit, relativement à la folie des Hommes)
Le proverbe espagnol, "Crece más en el jardín que lo que el jardinero sabe que ha plantado", est une métaphore et non un hommage à la Nature. Son sens premier : Nos actes, même les plus infimes, ont des conséquences qui ne sont pas toujours celles que l'on attendait; ils interagissent avec d'autres actes, nous ne sommes pas totalement maîtres.
Un autre proverbe, "On récolte ce que l'on sème" parait incomplet :-)
Bonjour Rom.
SupprimerLe chiendent fait partie de la biodiversité. Et donne une prairie solide et rustique.
Le chiendent, ce sont, métaphoriquement, les malheurs, les choses qui grincent, les réalités pas toujours sublimes.
Je les accepte.Tu ne me connais pas encore assez, sinon, tu saurais que je ne prends jamais au pied de la lettre les citations que je mets en exergue de mes billets. j'y vois toujours un sens figuré , un message caché. Je te remercie pour la traduction espagnole de ce proverbe, dans lequel, pour ma part, je vois une autre métaphore : ces choses qui poussent de manière inattendues, ce sont toutes les leçons de vie que l'on peut tirer de l'observation des plantes, tous les bienfaits que rapporte le contact avec la terre, toutes les émotions que l'on peut y éprouver. C'est cette philosophie de vie qui "rend meilleur" comme je le crois profondément. Je reste attachée à la racine commune des trois mots : humanité, humus, humilité.
Je t'embrasse
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Très bien le chiendent dans une prairie, très bien un tigre dans la savane.
SupprimerMais pas dans mon jardin, dans mon potager, le chiendent est une plaie !
La biodiversité, le mot sur lequel les gens s'assoient quand il écrasent une araignée ou un insecte :-)
Je m'oppose à l'idée de la suprématie de la Nature, elle n'est ni bienfaisante, ni malfaisante, (ou les deux si on préfère) elle est comme elle est.
Elle est magnifique, elle ne doit pas être saccagée, polluée, détruite comme le font les Hommes depuis peu de temps finalement.
Mais je ne la considère pas comme une déesse devant qui je devrais me prosterner.
Vivre en harmonie, apprécier les arbres, observer les oiseaux, je ne trouve pas que ce soit se prosterner... (D'ailleurs je ne me prosterne devant personne). C'est juste avoir conscience que nous ne sommes rien sans la nature...
SupprimerMais je comprends que le chiendent t'ennuie dans ton jardin.
Mon père disait quand même qu'il n'existe pas de "mauvaises herbes"...Il avait déjà, à l'époque, quelques notions de permaculture. Merci pour tes interventions Rom.
Bises
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Chère jardinière des lettres en parterres et des mots racines
RépondreSupprimerChère gardienne des humus qui émeuvent
Chère Cérès des moissons de chaleur aux soirées envoûtantes
Chère semeuse de lendemains versifiants
Du bout du vieux banc là-bas je t'aperçois
Et la guitare fait un peu mal
De ce mal qui fait tant de bien
*
Merci pour cette somptueuse ode au sol, au soleil, au solfège, au solo.
Kisses + ATTB Dear Miss W.
Je parle de la racine humus avec Rom, et je trouve chez toi une magnifique déclinaison de la racine sol. Quel bonheur que les mots et leur mélodie si particulière...
SupprimerLa musique, la terre, le soleil et la solitude sont-ils liés ?
Merci pour ce commentaire plein de délicatesse.
Merci pour la jardinière, la semeuse, la gardienne, et la déesse aussi.
Big kisses my friend.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il est très juste ce proverbe espagnol, d'autant que ce printemps nous avons effectivement constaté la pousse dans notre jardin de tulipes et de primevères bien loin du parterre où nous les avions installées il y a quelques années. Heureusement d'ailleurs qu'il en soit ainsi, sinon nous finirions par nous croire créateur de la nature ! On se pense parfois tellement supérieur à tout !
RépondreSupprimerChaque jour je bénis cette chance de disposer de ce lopin. D'autant que je deviens de plus en plus « non-voyageant ». Je pense souvent à ce que nous avait dit mon père, devenu veuf dans les derniers temps de sa vie, évoquant sa retraite vécue dans un village perdu d'Ardèche : je suis heureux de pouvoir finir mes jours entouré d'une belle nature.
Parfois je contemple bêtement ma pelouse d'un joli vert avec ses petites fleurs blanches qui l'égayent, mais c'est source de méditation.
Contempler bêtement me semble un parfait oxymore.
SupprimerLa contemplation est, à mon sens, une façon très intelligente d'appréhender l'existence, en cultivant des graines dans son jardin, mais aussi à l'intérieur de soi.
Oui, c'est une chance merveilleuse d'emprunter à nos descendants un morceau de cette Terre si belle et si généreuse. Et comme je le dis plus haut, humus et humilité ont la même racine.
Merci Alain.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tu me ferais presque regretter d'être un Parisien.
RépondreSupprimerJ'aime la nature.
Quand elle est tranquille dans son coin, superbe, solide, admirable de patience et d'une résistance à toute épreuve.
D'ailleurs, le temps montrera que quand on aura fini de la saloper à coups de goudron, de bagnoles et de pesticide et que ça aura coûté notre disparition, elle s'en tirera.
Elle s'en tire depuis plus de quatre milliards d'années et a changé plusieurs fois de climat, de faune et de flore.
Tu penses vien que ce ne sont pas cinq mille ans de notre présence qui vont en venir à bout...
Mais rien que pour ton hommage au jardin, ça valait le coup d'exister.
Ta dernière phrase me fait rougir comme une pivoine, ce qui est une drôle d’expression parce que mes pivoines à moi sont plutôt roses…
SupprimerPour le reste je suis d’accord avec toi. La nature n’a besoin de personne pour exister, et surtout pas de nos délires de démiurges fous.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
L'observation. J'ai toujours aimé ça. ( Au détriment de l'action, malheureusement ). Et je croyais y être doué, mais je ne sais plus. Je suis, c'est sûr, moins doué que toi pour en tirer tout le jus et l'esprit. Mais quel plaisir d'observer, même chaque jour une même chose, une infime portion du monde, où une toute petite inflexion peut en modifier complètement l'éclairage.
RépondreSupprimerBises Célestine.
J'aime beaucoup l'idée d'observation : sans doute parce qu'elle est à la croisée entre contemplation et analyse. Mariant le mystique, et la science. Mettant en quelque sorte l'homme devant sa complexité cérébrale...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je ne sais pas pourquoi mais ton ode merveilleuse à la nature, au tout dans tout, par le biais de ton jardin m'a fait penser au poème de Prévert, Le jardin:
RépondreSupprimerDes milliers et des milliers d'années
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d'éternité
Où tu m'as embrassé
Où je t'ai embrassée
Un matin dans la lumière de l'hiver
Au parc Montsouris à Paris
À Paris
Sur la terre
La terre qui est un astre.
Mille baisers ma Céleste. Myo
Tu as en tout cas saisi que mon texte se voulait poétique dans sa forme, et stimulant la pensée dans le fond...
SupprimerMerci sister pour ce beau rappel de Prévert.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Aaah, la douce rengaine du regain...🎶🤗
RépondreSupprimerDes zoubis tout plein.
Joli ! et merci pour les zoubis, mon Titi;
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ma chère Célestine,
RépondreSupprimerJe suis venu plusieurs fois lire ton billet, comme je le fais pour les autres billets... souvent sans commenter. Bizarrement, je n'ai pas nécessairement quelque chose à ajouter. Ou peut-être que j'aurais trop de choses à "commenter" ? Bref : je m'abstiens. Mais tu sais que je n'écris pas davantage "chez moi", et visiblement de moins en moins.
Je suis donc revenu ce matin. El lisant le fil de commentaires (exercice que j'affectionne), j'en ai laissé un à la suite de ton échange avec Françoise, par rapport à la vision d'une nature qui serait « aimante... Idée que, pour ma part, je réfute vigoureusement. Cependant je comprend bien le sens d'une perception bienfaisante MAIS partielle de ce qu'on appelle "nature". Un terme dont les contours gagneraient à être précisés lorsqu'on l'emploie, d'ailleurs, tant la dynamique vivante de la "nature" est canalisée, calibrée, morcellée dans nos milieux anthropisés.
Tu sais que je suis un grand admirateur d'une certaine nature, dans laquelle je me ressource aussi souvent que possible et auprès de laquelle je vis. Pour autant je ne suis pas dupe : cette nature là est artificialisée depuis des siècles, voire des millénaires, par une humanité conquérante. C'est une pseudo-nature domestiquée. C'est pourquoi je vais de temps en temps au contact d'une nature plus sauvage, dont j'ai un peu témoigné sur le blog avec lequel je signe ce commentaire. Mais la vraie "nature", avec ce qu'elle peut avoir de brutal et de dangereux pour l'espèce vulnérable à laquelle j'appartiens dès lors qu'elle ne dispose plus d'outils d'asservissement et de destruction, je ne la connais pas.
Euh... en fait je voulais juste commenter autour ce ce passage : « On aime la pluie des questions profondes. De celles qui sont essentielles et sans réponses. Les pourquoi. Les comment. ». Pour dire que je m'y reconnaissais parfaitement.
Le reste s'est invité spontanément ;)
Bises
J'aurais dû commencer par lire ce commentaire-là.
SupprimerParce que je m'y retrouve bien davantage que dans l'échange plus haut.
En fait, je réalise que tout est parti de l'idée exprimée par une de mes commentatrices, et non par moi.
Moi, je n'ai jamais parlé de nature "aimante".
C'était amusant, je me disais : mais je n'ai jamais écrit ça...
Bon j'ai compris que je ne suis pas le nombril de ce blog en fait... (sourire)
Enfin, que tu aimes la pluie des questions profondes, essentielles et sans réponses, eh bien, ça ne m'étonne pas du tout...
(re-sourire)
je t'embrasse
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est moi qui aurais dû éviter de me disperser en m'immisçant dans un échange, d'un côté, et en commentant librement de l'autre. De c fait il y a eu, en effet, une sorte de quiproquo. Quant au fait de "nombriliser" ta réponse, ne faisons-nous pas tous cela, peu ou prou ? Chacun s'exprime à partir de ce qui nous touche personnellement, fait écho et résonne. Parfois en se sentant totalement en phase, d'autres fois en se sentant en décalage, ou avec une envie de nuancer.
SupprimerBises
Je suis ravie en tout cas que tu sois sorti de ton silence à l’occasion de ce billet.
SupprimerTu sais combien tes interventions me sont précieuses, depuis des années …
Au plaisir de te revoir cher Pierre
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Si tu savais comme souvent tes mots tombent à propos, ils sont des graines de lumière que les zazards de la vie nous envoient, en réponse à nos "pourquoi ?" merci la vie, merci les jardins, merci céleste Célestine et bises du premier mai. brigitte
RépondreSupprimerMerci ma Plume.
SupprimerJe ne suis pas certaine d'apporter forcément une réponse aux pourquoi, mais j'aime me les poser en tout cas.
Et en contemplant le mystérieux pays des fleurs, des arbres et des écureuils, j'apprends à y trouver mes propres réponses, et à m'accommoder de ne pas tout comprendre ou contrôler. Et ça, c'est un énorme progrès pour moi...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tiens, moi aussi, je sais qu'un jardin peut être extraordinaire♫♫♫ Il y a bien sûr les jardins secrets, que l'on cultive en secret, justement. Puis il y a les jardins du ciel, où l'on entend chanter l'éternité, ou l'on trouve les chemins de liberté. ♫♫♫Travailler un lopin de terre apporte bien plus que des nourritures terrestres. Ce proverbe est très vrai. Pour celles et ceux qui cultivent un jardin, ils y apprennent l'humilité, la patience, la persévérance, la fragilité, l'attention à l'autre, la magie de la vie qui naît, qui s'épanouit, qui se transforme. L'impermanence des choses, de nous-même. La nature est réellement une source de vie, dans le sens qu'elle nous enseigne beaucoup, si l'on y prête attention. Bref, toute une culture qu'il n'est point besoin d'étaler quand on en manque... Dans mon jardin que l'on appelle la terre ♫♫♫ celui que je m'efforce de cultiver, à côté de ma maison, il s'y est installé, voilà quelques années, un brin de muguet, venu de je ne sais où avec ses petites jambes. Il y a posé ses racines qui, apparemment, s'y sont senties chez elles. Virtuellement, je t'en ai offert un brin.
RépondreSupprimerDans mon jardin, je n'utilise aucun engrais ni désherbant chimique, tout y est naturel, vrai mêmes les herbes que l'on dit "mauvaises"; c'est peut-être pour cela qu'il y pousse, aussi, des lauthentiques ♫♫♫
Bises agrémentées d'un brin de muguet 😘
Ah les lauthentiques ! Tu m'as cueillie...Il y a longtemps que je n'avais pas vu Ugolin et le Papet dans cette scène culte.
SupprimerMerci pour toutes ces belles références à des chansons que j'aime beaucoup.
Quant à ton passage sur les bienfaits du lopin de terre, il m'a rappelé un passage du livre que je t'ai conseillé (et que tu as acheté je crois bien)
Monsieur Père avait jugé logique de commencer par là l’expérience du nouveau système d’éducation. Une leçon de jardin, c’était au fond une leçon de terre, la terre sur laquelle nous marchons, qui produit les légumes que nous mangeons, les herbes dont on nourrit les animaux jusqu’à ce qu’ils soient assez gros pour être mangés...
— La terre, avait déclaré Monsieur Père, est à l’origine de tout.
Bonne lecture !
Bises de la nuit
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Pour Xoulec , ben oui il y a des jardins extraordinaires :
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=Z7H57p1HNbY
Moi je suis un enfant du centre ville , j'ai vu jadis la campagne chez mes grand-parents , et maintenant j'y vis .
Oui Célestine c'est fascinant la nature : l'arbre qui semble mort et qui geint sous les bourrasques hivernales d'un coup se couvre de bourgeons prometteurs .
J'ai semé de petites graines de tomates dans un pot , et elles donneront de beaux légumes , c'est extraordinaire en vérité , c'est un miracle !
Comme le ronron du chat qui dort confiant sur mes genoux , comme les fleurs de mon jardin , comme mes enfants jadis si petits et si fragiles , eux que j'ai mené au toboggan , à la piscine , eux pour qui j'ai préparé gâteau , desserts et qui sont aujourd'hui des adultes qui vivent leur vie .
Il y a du miracle la dedans . Du merveilleux .
Je suis ravie de tes émerveillements aussi, cher Marco.
SupprimerBien sûr qu'il y a du merveilleux sous chacun de nos pas, si on veut bien décoller son nez d'une certaine réalité bien prosaïque...
Voir pousser des tomates ou des enfants, c'est la même émotion de base. Elle est juste décuplée quand nous devenons les acteurs de notre propre reproduction...
Gros ziboux mon poète !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quel est le nom de cette fleur sur la photo?
RépondreSupprimerC'est une fleur de saponaire, je crois. Savais-tu qu'on en tire du savon ? (d'où son nom)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Serrer un arbre dans ses bras, écouter son chant intime en se laissant bercer par ses vibrations sincères, caresser la terre sans l'écraser, apprécier les notes colorées du jour qui s'invite en nous... voilà la belle aventure de la vie.
RépondreSupprimerSans Dame nature, nous ne serions rien qu'un feu follet prétentieux, un arrogant prédateur.
Un billet qui sonne en écho à mon état d'esprit. Je dois être un peu Druide quelque part en moi.
La nature guide mes pas.
Bises nature.
Ton approche poétique va jusqu'au mystique...Un druide !
SupprimerDois-je t'appeler Panoramix, désormais ?
Merci frangin pour cette note d'humour.
Et toujours de très beaux mots.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Coucou Célestine, tu racontes si bien la beauté de la nature, de ton jardin que tu as à coeur. Lorsque les bourgeons pointent leur nez autour de ma terrasse, c'est avec tendresse que je les regarde.
RépondreSupprimerGros bisous ♥
Comment ne pas être d'accord avec toi, qui a l'oeil de l'artiste quand tu photographies ces petites choses essentielles, qui nous emplissent de joie ?
SupprimerMerci ma Denise.
Je suis touchée.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
ô Célestine , j'ai vu que tu fréquentais un blog "Diptyque ô taquet" , et il semble qu'il n'y ait que toi qui puisse y laisser un commentaire . J'ai tenté plusieurs fois sans succès , peux-tu prévenir l'auteur ( qui est plutôt original ) qu'il y a un problème avec les commentaires sur son blog .....
RépondreSupprimerJe pense que tu dois te créer un compte « wordpress ». C’est ce que j’ai fait en tout cas. C’est gratuit et sans engagement, et ça permet de commenter.
SupprimerMon ami de Diptyque va être content d’avoir un nouveau lecteur.
Ce qu’il écrit est souvent remarquable !
Bisous mon Marco
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
ben oui , je suis épaté souvent par ses textes , c'est vrai .
Supprimer🥰
SupprimerCoucou. Je n'ai pas encore de jardin mais un jour viendra peut-être mais je comprends sans peine ce que tu écris. Je me rappelle de ma grand-mère qui adorait bichonner ces fleurs. Elle devenait fleur elle-même et revenait du jardin pleine de terre mais bienheureuse. Et je remercie toujours le merle le soir quand il vient chanter tout près de la fenêtre. Bises alpines.
RépondreSupprimerChaque matin, je fais le tour de mon jardin et chauqe jour j'y découvre de nouveaux événements. Les premières roses viennent de fleurir, les tulipes ont perdu leur corolle et le tamaris est en fleur !!
RépondreSupprimerMieux qu’une série de Netflix !
SupprimerBisous Daniel
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Coucou. J'étais pourtant sûre d'avoir laissé un commentaire il y a quelques jours. Il a dû se perdre dans ton jardin. Je n'ai pas encore la chance d'avoir un jardin rien qu'à moi. Ce sera peut-être le cas dans quelques mois. Je me rappelle de ma grand-mère qui adorait s'occuper de ses fleurs dans son jardin, elle-même ressemblait à une fleur, heureuse et épanouie.
RépondreSupprimerQuant à moi, je n'oublie jamais de remercie le merle qui chante sur mon balcon tous les soirs. Bises alpines.
Mais oui, tu avais laissé un commentaire mais g**gle l’a mis dans les spams …quelle honte !
SupprimerJe me réjouis à l’idée que peut être, dans quelques mois, tu auras un jardin…
Bisous chère frangine des Alpes ( un des plus magnifiques jardins qui soient)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bonjour Célestine, un texte plein de beauté et de douce sagesse . la nature est notre mère à tous , nous lui devons beaucoup mais l'inverses est vrai également comme le souligne Rom dans son commentaire . Quand c'est trop lisse, trop clair, c'est comme un ciel sans nuages , écris-tu , il est vrai qu'un ciel bleu lorsqu'il est photographie demeure bêtement bleu tandis qu'un ciel d'orage ....
RépondreSupprimerJe suis fan des ciels d’orage ! Quant au débat sur ce que nous devons à la nature et ce qu’elle nous doit, il demanderait évidemment des tas d’études statistiques…on perdrait en poésie !
SupprimerBisous cher zicos 😘
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Voilà un très joli texte.
RépondreSupprimerPour ma part, je ne suis pas d'accord. Un ciel bleu n'est pas lisse. Ce n'est pas ce que l'on voit qui est important mais ce que l'on pourrait y faire. Avec un peu d'imagination, le regard est sans limite. Un ciel bleu photographié ne demeure pas bleu "bêtement". Ce mot-là n'existe pas en poésie...
Jonavin.
Je crois que je me suis laissé influencer inconsciemment par la chanson de Brassens « «l’orage »
Supprimer« Il l’avait emmenée vers les cieux toujours bleus
Des pays imbéciles où jamais il ne pleut… »
Mais tu as raison, le mot bêtement n’existe pas en poésie…
Bises
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆