Photo Les oiseaux du Faucigny
Cette semaine, il y a d'abord eu ce fameux chou des mathématiciens, le chou romanesque, comme moi... Celui qui cache, dans ses volutes, une extraordinaire suite de Fibonacci, et donne un bel exemple de la théorie des fractales. Une mise en abyme vertigineuse. Je n'ai pas résisté à son appel sur l'étal du légumier.
Mais il est tellement fascinant que j'ai hésité longtemps à le jeter dans une poêle avec des lardons.
Le contemplant longuement, empreinte d'émotion. Par quel prodige la nature parvient-elle à un tel degré de perfection géométrique ?
Je songeais à cette perfection avant-hier, en marchant dans le grand pré en contrebas de la maison, humant les odeurs nouvelles du printemps. Je ne vous ai jamais parlé de cette prairie ? Elle est fabuleuse. Il faudra que je vous dise.
Soudain, je me suis concentrée sur ce simple fait : juste fouler le sol, sentir l'herbe se courber, s'enfoncer souplement, et puis se redresser comme une mousse à mémoire de forme, sitôt le pied enlevé. Quel mirifique mystère ! Le merveilleux, dans le fait d'être vivant, se niche dans les choses les plus anodines, les gestes que l'on fait cent fois, sans y penser... J'en ai eu un frisson de joie.
Il y a eu aussi cette odeur de terre mouillée que l'on appelle le pétrichor. « L'odeur de la pluie » comme on dit improprement. J'ai commencé à arroser mes fleurs, le soir, quand le crépuscule devient orange, et que les merles chantent de plus belle. Les tulipes et les jonquilles donnent bien, cette année.
Là, en quelques instants, le pétrichor s'est exhalé de la terre, enivrant et fugace. Un pur instant de bonheur.
Il y a eu encore le ballet des geais amoureux dans les chênes. La splendeur de leur plumage me ravit. Ces petits damiers bleu et noir me rappellent les paquets de pâtes Lustucru de mon enfance.
Et puis, j'ai appris à jouer Mad World au piano. J'ai créé l'album photo d'un ancien voyage. J'ai repeint un meuble. J'ai reçu une lettre d'amitié magnifique. Et tant d'autres choses que j'omets pour ne pas être trop longue...
Ces petites choses belles, amusantes, troublantes, réjouissantes, mini morceaux de rien cousus ensemble et qui forment un tissu doux et solide.
On a beau dire, faire, s'agiter, grommeler, envier, se lamenter, rouspéter, se plaindre, se battre, regretter, pleurnicher, procrastiner, protester, râler, détruire, écraser, dominer, tout est vain, surtout si l'on oublie cela : la vie est là, dans cette tension vive qui nous maintient, nous élève, nous exalte, dans ces halètements de poitrine, ces transports de sang, dans ce battement permanent de ce petit bout de nous-mêmes qu'on appelle le coeur. Dans ces frémissements de peau, ces couleurs, cette lumière, ces odeurs. Ces émotions qui ondulent nos poils comme des blés. Dans les choux et dans les geais. Et dans l'odeur de la pluie.
La vie est là. Et un jour on ne l'aura plus.
Et bien oui Sorellita, la vie EST LA...
RépondreSupprimerTu m'as fait connaître ce vieux philosophe-voyageur de 95 ans, qui n'a pas une minute à ne rien faire.
Qui nous dit que la vie est là et que la mort n'existe pas, puisqu'on ne peut pas en avoir conscience.
J'aime beaucoup ton ode à la vie qui reprend ses droits dans la nature, nous incitant à faire de même avec nos vies et merde aux rabat-joie étatiques obnubilés par des gens qui n'ont aucun sens de l'ensemble de la vie.
J'aime la vie et la liberté et je déteste encore plus la prison-pour-notre-bien que la maladie et même la mort. (A laquelle je n'attache pas plus d'importance que le mot fin à la dernière page d'un libre).
Ti bacio forte e TVB
Je ne sais plus écrire autre chose que des odes à la vie, au fur et à mesure que je la sens rétrécir. Tout me semble beau et doux à vivre, et je ne manque jamais une occasion de me réjouir de me r"veiller, le matin, et de sentir, voir, humer, goûter, toucher, écouter. Tout me semble un miracle.
SupprimerEt plus l'actualité se resserre sur des frilosités étriquées, plus j'ai envie de respirer large le grand vent de la liberté et de l'amour.
J'aime beaucoup ton lapsus livre/libre, à la fin de ton commentaire.
Mais est-ce vraiment un lapsus, pour quelqu'un qui écrit un livre pour témoigner qu'il est libre ?
Ti voglio bene, caro
Grazie mille
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Merci...
RépondreSupprimer😊
SupprimerUn commentaire un peu plus étoffé suivra-t-il ?
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J'en ai justement acheté un la semaine dernière!
RépondreSupprimerEn plus d'être beau, il est bon ♥
gros bisous
Délicieux, fin, très goûteux, et caressant en bouche.
SupprimerUn vrai régal de gourmet...
Bisous ma Cathy
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Tu t'intéresses à Fibonacci, toi ?
RépondreSupprimerÇa me troue !
Bon, le "nombre d'or", OK, mais la limite d'une série, comme celle de Fibonacci ou "e", le nombre de Néper, limite de (1+(1/m))^m.
Là tu me surprends.
Et pourtant c'est vrai : La vie est là.
Je m'intéresse à tout ce qui stimule mon cerveau. Alors pourquoi ça t'étonne tant que ça ?
SupprimerJ'adore le boson de Higgs, le chat de Schroedinger, le fusil de Tchékov, la loi de Baader Meinhoff et bien d'autres choses passionnantes...
La vie est là, aussi !
Bisous•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
"Alors pourquoi ça t'étonne tant que ça ?"
SupprimerParce que je te lis ! Cette blague !
Faut une sacrée tournure d'esprit pour se dire qu'il n'y a rien en dessous de 0K parce qu'il n'y a pas de température plus basse que pas de température du tout, ou que le greffier peut être vivant ET mort, ou que l'on sait quand c'est là mais pas où et vice versa, qu'il n'y a pas de temps avnat le commencement du temps (pour lequel on n'a aucune équation pour lequel on puisse dire "t=..." pour l'instant, contrairement à l'énergie dont on a vérifié que "e=mc²".
C'est une tournure d'esprit de physicien, là où les choses sont contraires au "bon sens", (même pour le sens des poétesses et des poètes).
C'est tout ce que je voulais dire.
Bref, voilà pourquoi tu m'a surpris.
Oh bazar de casserole, comme dit une amie a moi...
SupprimerDire que j'ai failli passer à côté de ta réponse !
Alors, ce que je voudrais dire, c'est que oui, j'ai une tournure d'esprit de physicienne, et aussi de poète.
Et que je n'ai jamais trouvé qu'il y ait contradiction. J'ai toujours été excellente en maths, et aussi en français.
Voilà. Voilà pourquoi je t'ai surpris.
Et aussi, sans doute, parce que je ne montre pas assez mon esprit de physicienne. Ou que tu ne me lis pas depuis assez longtemps.
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un bon café devant l'ordi à te lire, c'est la vie aussi ;-)
RépondreSupprimerEt lire cela, le soir, après une belle journée dans le jardin, c'est juste...merveilleux !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Mais oui ma belle. La vie, ce sont les choux. Ne dit-on pas que les enfants naissent dans les choux? :-) Bises alpines.
RépondreSupprimerLes choux...et les roses alors, il ne faut pas les oublier !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La nature nous offre des merveilles et c'est si bon de les admirer. Cela met le coeur en joie.
RépondreSupprimerBelle journée Célestine, bisous ♥
Je le crois. Et la joie est un sentiment que j'aime beaucoup éprouver.
SupprimerJe t'embrasse chère rêveuse, toi qui aimes tant, comme moi, la nature et ses cadeaux.
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Merci pour ce beau texte...Célestine.
RépondreSupprimerLe chou romanesco est une "fractale"...
Ce qui veut dire que dans le "tout petit détail", on retrouve l'image du tout...
Et c'est exactement ce que la vie nous offre : la possibilité de voir le "Tout" dans chaque détail du quotidien...on ne se rend même pas compte de notre chance !
Bises émerveillées...:-)
J'aime beaucoup ton parallèle entre les fractales et une certaine philosophie de la vie.
SupprimerJe crois quand même que je me rends compte journellement de la chance que nous avons, et c'est pourquoi j'apprécie tant de l'écrire...
Bisous émus
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Oh Miss W. Un hymne à la vie voilà ce que tu as écrit, ou, plus exactement voilà ce que tu es. D'abord, je connaissais le chou romanesco, un peu, un tout petit peu, en toit cas mieux que les fractales, mais je comprends maintenant la poésie de la géométrie et la beauté de certains angles.Quant au pétrichor, j'ignore, ça rime joliment. Mais je connais beaucoup mieux les beaux geais (n'en suis-je pas un moi-même pour peu qu'on ignore les accents? 😊). Les oiseaux, ils me fascinent depuis toujours, grands et petits. Sur mon cher canal, compagnon de longue date, je fréquente surtout les mouettes, les colverts, les grèbes (parade amoureuse, je ne te dis que ça🤩) et les hérons. La vie est là, dans ces lignes, ces lignes de tes mains. Tu as raison, bien des verbes sont vains. De moi, si tu dois n'en retenir qu'un, j'aimerais que ce soit sourire, même si ce sourire a quelques variants.
RépondreSupprimerJe t'embrasse A.B. ATTB. 🎹
Tu es un beau geai, mon cher gentleman des plaines, plein d'humour et de délicatesse, et c'est ce qui me plaît chez toi. Je rêve de voir la parade amoureuse des grèbes, le long de ce canal où te mènent tes pas.
SupprimerSourire, oui, voilà un verbe qui ne faillit pas.
J'apprécie le clin d'oeil « piano » : oui, je fais quelques infidélités à la guitare, mais cela faisait trois ans que je n'avais pas mon piano. Il est là, désormais, comme un fidèle compagnon. Et je redécouvre avec plaisir les possibilités infinies qu'il offre.
Je t'embrasse.ATTB, dear friend
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Oui, c'est étonnant ce chou romanesco ! Ça m'a rappelé un blog qui malheureusement ne semble plus alimenté aujourd'hui mais où l'on trouvait parfois des trucs très intéressants : http://eljjdx.canalblog.com/
RépondreSupprimerBises !
Wouaou ! Voilà un fou des mathématiques qui a l'heur de me plaire.
SupprimerConsidérer les années en fonction de leurs propriétés arithmétiques, ce n'est pas banal !
Merci pour le lien, cher Boss
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Oui, Célestine, c'est beau et joyeux, tout ça ! Merci de le dire
RépondreSupprimerMais apprécierions-nous autant le monde s'il n'était pas, vu de nous, éphémère ?
Bises.
Je crois que c'est une évidence. Je retournerais même le raisonnement en disant que certains oublient à qulel point la vie est éphémère : et du coup, ils se permettent de la gâcher, et de ne pas l'apprécier à sa juste valeur. Et encore, s'ils ne gâchaient que la leur, ce serait un moindre mal. Mais hélas, ils gâchent aussi beaucoup celle des autres...
SupprimerRestons à l'écart de ce genre de personnages négatifs !
Bisous cher Aldor
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Aujourd'hui , outre ces sensations et autres émotions que je partage avec toi, je m'attarde devant la vitrine si riche et diversifiée de ton vocabulaire qui saute et ricoche comme ces petits rus qui s'excitent en ce moment dans nos campagnes . Je t'embrasse
RépondreSupprimerTu connais mon amour des mots nouveaux...
SupprimerAlors je le partage, et avec des gens comme toi, cela double mon plaisir...
Bisous ma Chinou
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Dans les choux et dans les geais, oui.
RépondreSupprimerEt aussi dans les joues et dans les chais.
Pour peu qu’on aime les bébés et le vin ...
Superbe texte celestinien !
:)
Quel super jeux de mots, ma bestiole.
SupprimerTu tiens une forme olympique, je vois... :-) :-) :-)
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerQuelle ode vibrante de vie... Je sui certaine que tu dois apprécier la musique aussi parmi tous les petits bonheurs...
Bonne journée à toi et gros bisous,
Mo
Oui, la musique fait partie de ma vie. je la joue, je la chante, je l'écoute...
SupprimerDernièrement j'ai récupéré mon piano qui était resté (trop longtemps) dans mon ancienne maison.
Ce fut comme retrouver un ami.;-)
Bisous chère jardinière
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Et ce n'est pas moi qui vais te dire le contraire, Célestine ! (sourire)
RépondreSupprimerLe chou romanesco, nous en avions planté l'année passée dans notre jardin. Non seulement il est beau, mais il est bon ! Et très photogénique en plus. :-)
Belle fin de journée à toi. Gros bisous.
Merci pour le lien des "Oiseaux de Faucigny" ! (sourire)
SupprimerJ'ai pensé à toi quand j'ai vu ce blog. Quel boulot ! J'ai écrit à l'auteur pour lui signaler que j'avais emprunté une de ses photos, mais il ne m'a pas encore répondu...
SupprimerC'est une mine !
Quant au chou, je ne pensais pas qu'il se cultivait facilement dans les jardins. Une idée préconçue un peu bête, en somme.
Bisous belle d'âme
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Chère Céleste, voilà un de ces textes qui nous remplit d'aise. L'art de nous emmener de Fibonacci à l'intensité de la beauté du vivant. Quel qu'il soit.
RépondreSupprimerJe contemplais ce matin une touffe de primevères qui a surgie de nulle part sur la pelouse du jardin. Je la trouvais magnifique parce qu'elle n'avait pas été transplantée d'une culture industrielle de fleurs jusque chez moi. Un cadeau gratis. Ainsi en est-il de cette immense générosité qui s'étend partout dans la nature et dont les humains feraient bien de s'inspirer un peu plus pour améliorer ce monde qui réclame.
Mais c'est en chemin, puisque tu nous fais les cadeaux de tes textes, toi qui est la vibration personnifiée depuis toujours.
Oh mon Alain, tu es chou ! (si j'ose me permettre ce rapprochement hardi avec le sujet de mon billet)Et ton anecdote sur la touffe de primevères est une de ces pépites que je cueille chaque jour. Ce n'est pas plus difficile que cela, d'être heureux : donner, donner beaucoup, cela en fait partie.
SupprimerJe t'embrasse avec une affection émue.
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Toutes ces choses qui sentent la campagne, la terre, les oiseaux et la prairie ... c'est là où je me sens le mieux. Même plus ternes, moi aussi, je m'émerveille de ces couleurs.
RépondreSupprimerBises Célestine.
Un jour peut-être, les hommes comprendront tous que « c'est là où l'on se sent le mieux », il n'y a pas photo !
SupprimerPour l'instant, c'est un truc de poète... lol!
Bises Patrick
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Romanesca, romanesque, Roma n'est ce que cela ?
RépondreSupprimerNon, en plus d'être un choux de fractales, Romaesca s'illustre aussi bien dans le boire, dans la danse sur un air de guitare que dans une étude musicale.....
Oui, la Romanesca est une basse obstinée utilisée dans la danse pour des compositions musicales des XVI e me et XVIieme siecles.
Mais depuis 1977 c'est l'appellation d'un domaine dans le Beaujolais, sous les Moulins du vent.....
Alors tu as raison Céleste de choisir Romanesca comme titre d'un texte qui illustre si bien la danse des jours dans le tourbillon de la vie.
Vivre, c'est croître en prenant chaque jour tous les sucs de la terre pour en répandre les parfums dans un vin delicieux ; c'est partager la découverte du monde avec tous les curieux de ces miracles nés des divisions cellulaires ;
c'est écrire un texte poétique à l'ombre d'un hêtre....
Et c'est aussi fouler l'herbe menue après le passage de la pluie.
Autant de beaux tableaux que tu suscites à tous nos sens.
Merci pour cette belle évocation
https://youtu.be/0TVq-QIpcYQ
Merci beaucoup de me faire découvrir la Romanesca, j'aime bien l'idée que ce soit à la fois une musique et un vin...Je trouve que ça me correspond bien :-)
SupprimerJ'aimerais bien lire ton texte poétique que tu as écrit à l'ombre d'un hêtre...J'aurai le droit de le lire ?
Bisous cher Petrus
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J'ose? J'ose pas?
RépondreSupprimerSi j'ose, serai-je pardonné?
Allez, j'ose.
J'attends la visite la semaine prochaine d'un Chou fatal...
Pardon, pardon, pardon.
Mais bien sûr qu'il faut oser, mon Bof si mignon...
SupprimerEt bien sûr, vous boirez un coup à ma santé, toi et ton chou fractal.
Comme ça tu seras beaucoup pardonné ;-)
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La nature a fait de ce chou une merveille pour les yeux et le palais.
RépondreSupprimerComme des petits sapins à la géométrie parfaite. Je dis ça pour en avoir eu dans un plat au moment de Noël.
C'est si simple de se régaler, dans tous les sens du terme, des choses belles.
Il faut juste mettre ses sens à l'écoute du temps qui passe, sans se priver.
On acquiert cette sagesse avec l'âge. Le temps compte plus, alors on le prend sans économie. Et on se régale!
Bises de fin de jour, passé bien vite mais ô combien délicieux.
Oui, tu as raison, on dirait des petits sapins.
SupprimerEt tu as raison aussi : c'est l'âge qui nous permet d'apprécier chaque minute qui passe avec bonheur.
Je suis ravie de lire que ton jour a été délicieux. Le mien fut de même.
Bisous cher poète
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Je trouve merveilleux ton émerveillement devant tant de merveilles !
RépondreSupprimerNon, je ne rigole pas, ce n'est pas le genre de la maison, tu le sais bien !
C'est bon de mettre en exergue toutes ces petites choses qui nous font aimer la vie. J'aimerais être polythéiste, je remercierais les dieux de chacune de ces choses pour le plaisir qu'elles nous donnent. Nous devrions revenir aux dieux de l'antiquité, pas les dieux guerriers mais ceux qui donnaient à la nature toute sa poésie : Éole, Pan, Chloris, Dryades, Hegemone...
Tiens, me voilà à rêver d'un monde bien loin de celui dont je dois m'accommoder !
Aujourd'hui, nous étions en montagne et mon téléphone s'est régalé en se penchant sur certaines petites fleurs dont je dois chercher le nom. Bisous Célestine, continue de t'émerveiller longtemps, longtemps Pour mon plus grand plaisir.
J'ai la chance de vivre dans un lieu merveilleux, et d'avoir un tempérament à m'émerveiller...
SupprimerAlors j'en profite. Et j'aime partager ces émerveillements, depuis toujours.
Ta première phrase m'a fait sourire, et en même temps je sais que tu es sincère et cela me touche...
Je t'embrasse chère mariejo.
J'espère que tu n'es pas trop contrariée par les dernières restrictions, toi qui aime tant la montagne...
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C'est ça, exactement ça, des petits bouts de vie, de bonheur, de tendresse et d'émerveillement qui cousus ensemble nous font la vie belle. La mer qui luit sous le soleil, un carré de chocolat, les discussions avec mes petites filles, le ronron du chat et tant d'autres douceurs. J'adore la photo de ton romanesco!!Bisouss doux
RépondreSupprimerTu es douée aussi Brizou. Et gourmande ce qui va de pair avec l’émerveillement ...
SupprimerDiscuter avec mes petites filles ? A la vitesse où elles grandissent, ça ne devrait pas tarder...
Bizou ma Brizou
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Une ode à la vie en parlant d'un chou, il fallait le faire et tu l'as fait.
RépondreSupprimerJ'aime ton humour, chère Heure Bleue.
SupprimerEt j'aime aussi la fantaisie, comme donner de l'importance à un chou, par exemple. On est faites pour s'entendre.
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La vie Célestine, si belle, si fragile, l'odeur des mousses, le cri de l'oiseau, -je n'aime pas la voix des geais mais ils ont un plumage bleu superbe, en effet - et toutes ces fleurs qui surgissent avec tant de vigueur, piquant de jaune et de pourpre la prairie, le flux des saisons qui passent trop vite, il faut arrêter un peu le temps et le regarder passer, écouter , s'extasier, la nature est si surprenante et puis le soir parfois tout devient triste, mais c'est la vie quoi, on n'y peut rien...
RépondreSupprimerJe t'embrasse
C'est vrai, quand on est hypersensible, on a parfois des variations d'humeur, et on peut se sentir triste à la nuit tombée.
SupprimerArrêter le temps...oui, tant qu'on le peut.
La nature pour ça est royale.
Je pense fort à toi.
Affectueuses bises
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J'aime beaucoup ton texte. Il correspond à ce que je pense vraiment! La vie est là dans tous ces petits riens qui sont si important. Plutôt que de passer du temps à se plaindre, vivons la vie et ses plaisirs. Le printemps nous tend les bras avec ses couleurs joyeuses !!
RépondreSupprimerMerci Daniel.
SupprimerC'est une façon de pratiquer la méditation de pleine conscience... 🧘♀️
Les pensées négatives sont diffusées en flot continu, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour montrer que je n'ai pas peur, et que je n'ai pas envie de céder à cette peur ambiante.
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Moi non plus je n'ai pas peur et me refuse à participer ces temps d'angoisse. Nous devons relativiser et accepter de vivre un temps d'une façon un peu différente.
SupprimerNous sommes d'accord, alors...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ceux qui ont la capacité d'apprécier comme toi tu l'as, sont des Adam et Ève qui n'ont jamais quitté le paradis terrestre. Dès que le soleil devient plus ardent au printemps, j'aime m'assois, seule et immobile, au milieu de la nature pour contempler, écouter, ressentir aussi bien ce qui se passe autour de moi, les oiseaux, la brise, les couleurs, qu'à l'intérieur de moi. Il n'y a plus l'intérieur et l'extérieur, il n'y a qu'une symphonie, un chant de gratitude. kéa
RépondreSupprimerJ'aime toujours beaucoup ce que tu dis, kéa.
SupprimerEt aujourd'hui particulièrement : cette osmose entre intérieur et extérieur, tu exprimes si bien ce que l'on peut ressentir quand on entre en contemplation...
Une symphonie, un chant de gratitude...C'est exactement cela.
Merci !
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Là où j'habite, les geais sont moins colorés. Ils s'appellent des "geais des chênes". Mais en voir un en me promenant me remplit toujours de joie.
RépondreSupprimerhttps://www.oiseaux.net/oiseaux/geai.des.chenes.html
Bien à vous.
( mon commentaire concernait la photo d'accroche, pas votre texte qui parle "des geais amoureux dans les chênes" ... la confusion me fait bleuir ... pouvez-vous me pardonner ? )
SupprimerVous êtes toute pardonnée, chère Madame Chapeau !
SupprimerC'est moi qui ai cédé à la beauté de cette image, mais elle ne reflète pas la réalité, car les geais qui volent chez moi ne sont pas bleus, mais beiges avec juste un peu de bleu et noir au bout des ailes...
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Parfois, les poètes se laissent emporter...
SupprimerMoi, j'ai d'abord pensé que vos geais étaient bleus, alors qu'ils sont comme les nôtres.
Merci à vous pour votre pardon.
😉
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Vivre c'est ne jamais cesser de s'émerveiller! Bravo et merci de l'avoir bien exprimé !
RépondreSupprimerAlors, on peut dire que je vis à cent à l'heure !!!
SupprimerMerci Mokhtar
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il y a peu, comme une remise de la flamme olympique ou du témoin lors d'une course relai, j'ai présenté mon jardin celui de la Marguerite à celle qui me succèdera. J'ai nommé les arbres et les fruitiers, les rosiers et leur couleur, l'histoire du cabanon et de l'ancien lieu d'aisance.
RépondreSupprimerIl y a eu échange de bonnes ondes, et je pense que, malgré le chagrin de l'abandonner, ma maison et son jardin d'un paradis seront en bonnes mains.
Oh ! comme je suis contente pour toi, Lou.
SupprimerUne maison, c'est comme une personne précieuse que l'on confie à quelqu'un d'autre. On aime savoir qu'elle sera bien traitée...
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Il y avait l'homme à la tête de chou, et maintenant, il y a toi. Tu es chou ! La vie est là, simple et tranquille ; la vie est aussi dans les arbres... !
RépondreSupprimerToute une brochette de choux, fleur, frisé, cabus, rave, rouge, kale, de Milan ou de Bruxelles ; une suite toute aussi longue que celle de Fibonacci pour confectionner le fameux chou farci, cher aux Charlots ♫♫♫
Ah l'homme à tête de chou...ce vieux Gainsbarre.
SupprimerPermets moi de te dire que je le préfère aux Charlots.Même si je les aimais bien à une époque (surtout Rinaldi bien sûr...)
Bisous très en retard
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Si chou tout chat !
RépondreSupprimermerci Céleste ..
Heureuses fêtes de Pâques !
bisous.
Miaou !
Supprimer.…/\_¸_/\
..(=•_•=)
..…ღ.*.ღ.•*
Oh que j'aime ces billets-là aussi, ceux où l'on apprend tant de choses encore inconnues. Même si je préfère quand même dire "ça sent la terre mouillée" à "ça sent le pétrichor", je suis ravie d'apprendre encore un nouveau mot. Et je pense que je regarderai mes choux romanesques et mes pommes de pin d'un autre oeil dorénavant.
RépondreSupprimerTu as raison, regardons la vie dans ces petits riens, même si je pense que cette tournure de coeur s'accorde mieux à la vie au vert plutôt qu'en ville.....
Mille baisers ma Céleste.
Tout le monde peut s'extasier devant un chou romanesco, même en ville.
SupprimerMa soeur habite en appartement, et elle pratique l'émerveillement à longueur de journée.
Et c'est bien.J'adore ses posts sur FB.
Je t'embrasse fort sister
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« La vie est là. Et un jour on ne l'aura plus. »
RépondreSupprimerDe tout ton texte, c'est sa fin qui m'a le plus interpellé. C'est bien entendu l'essentiel, auquel tout ce qui a précédé donne son sens. Et ce qui m'intrigue, ou m'amuse, ou m'étonne, c'est que nous avons tous les deux une façon différente de nous rejoindre. Tu décris les joies du présent tandis que je m'inquiète de voir la joie du présent s'assombrir.
Philosophiquement tu as raison : carpe diem
C'est imparable.
Je crois que c'est Martin Luther King qui a dit « Si l'on m'apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier ». Tu as sans doute cette tournure d'esprit, que je n'ai pas.
Cela m'intrigue.
Pourquoi moi je vois les forêts qui meurent ?
Bises pensives.
J'aime beaucoup la citation de Luther King.
SupprimerLe problème que tu poses, c'est notre problème numéro 1 à tous les deux, depuis que nous nous connaissons. Une histoire de focale...De verre à moitié plein ou vide, je ne sais.
J'aime tes doutes, j'aime ta conscience aiguë de ce qui va mal. Ces choses te constituent, et te rendent très pertinent au niveau des débats.
J'ai les mêmes doutes, la même conscience, mais j'aime aussi la vie par-dessus tout.
J'aime être vivante. Et je pense que beaucoup d'êtres humains ne s'interrogent pas suffisamment sur leur rapport à la Vie (pas au sens de déroulement de l'existence, mais au sens biologique, au fait d'être vivant )
Si davantage de gens sur terre se contentaient de ce qu'ils ont au lieu de tomber dans le piège de l'« avoir toujours plus » les forêts mourraient beaucoup moins...
Merci pour ta participation, comme toujours interpellante.
Bises
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J'aime venir m'abreuver à l'eau des verres à moitié pleins, c'est vivifiant, j'ai l'impression de boire une potion magique qui va me faire grandir, merci céleste Célestine, le lapin blanc de Pâques est encore passé ? Bises printanières. brigitte
RépondreSupprimerUne potion magique qui va te faire grandir ? Toi tu vas me faire rougir ma Plume !
SupprimerBises fleuries en retour
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J'aime cette célébration des petites choses. Le chou romanesco est une pure merveille quand on sait le regarder avec les yeux de l'émerveillement.
RépondreSupprimerBon lundi de Pâques !
Pâques fut doux et simple.
SupprimerMerci Marie.
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Merci pour cette poétique ode à la vie Il est en effet donné à chacun la faculté d’extraire la quintessence d’une situation. Aussi, aborder le quotidien dans cet état d’esprit peut vous faire découvrir des trésors de vie insoupçonnables…
RépondreSupprimerC'est tellement bien dit !
SupprimerMerci Miss de ta fidélité à mon blog.
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Me revoilà douce précieuse, après une interruption due à la maladie à la mode.
RépondreSupprimerMaladie qui ne m'a pas tué, au contraire, je crois qu'elle m'a rendu plus fort, comme disait Nietzsche.
Et je retrouve avec plaisir vos éblouissements maraîchers et botaniques.
Quelle constance dans l'émerveillement.
Et vous avez raison, c'est la seule façon de prendre la vie. Comme un nectar.
Elle a bien voulu m'en laisser l'usufruit, alors je prends avec délices.
Bien à vous ma chère enfant.
~L~
C'est un plaisir de vous revoir, cher Lorenzaccio, vous me manquiez et je crois ne pas être le seul.
RépondreSupprimerJ'ai pris l'habitude de vos mots, toujours bienveillants et positif, et de les voir comme une petite lumière qui éclaire le chemin quelques pas devant les miens. Je me dis que si mon futur ressemble à votre présent, ça va aller...
Merci d'être vous.
Blutch
@Lorenzaccio
SupprimerJe suis ravie d’apprendre que la « maladie à la mode » ne vous a pas atteint plus que ça. Vous faites donc partie de l’espèce des exceptions...mais est-ce bien étonnant ?
Je vous souhaite longue vie !
Merci cher Lorenzaccio
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@blutchy
SupprimerNotre ami est exceptionnel et j’espère qu’il reviendra lire ce que tu as écrit car cela me réjouit le coeur ♥️
Je suis revenu lire, et croyez moi, je suis très touché, par l'un comme par l'autre.
SupprimerJeune homme, je suis certain que vous êtes vous aussi une exception.
Quant à vous, ma précieuse, ma délicieuse, vous réjouir le coeur est une mission des plus agréables.
Bien à vous deux
~L~
Dépêchons-nous d'en profiter !
RépondreSupprimerEt si vous êtes immortel·le·s, comme moi, dépêchez-vous d'en profiter à cause des empêcheurs d'en profiter !
P.S. Tiens, je viens de trouver un nouveau slogan style "Mangez des pommes !" pour la présidentielle : "Dépêchez-vous d'avoir la pêche !" surtout si vous ne voulez pas, bientôt, compter pour des prunes !
Excellent !
SupprimerTes blagues maraîchères et frugivores m’enchantent, pour paraphraser Lorenzaccio sur mon dernier billet.
Bisous Cher oncle putatif
Je trouve que c'est beau quand on s'émerveille, comme tu dis la vie est là.
RépondreSupprimerElle n'est même que là, en fait... ;-)
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Je publiai un jour sur Short ce rondel, qui fit hausser les épaules de quelques-uns (des poètes plus bêtes que leurs pieds ?) qui trouvent vulgaires les mathématiques :
RépondreSupprimerFRACTALES
J’aime la mer et ses fractales
Les vagues comme éléphants gris
Venant mourir en friselis
Sur le sable d’or et d’opales
Les falaises monumentales
Le troupeau des rochers transis
J’aime la mer et ses fractales
La rumeur des galets polis
Les fleurs glauques aux tiges pâles
Et les coquillages vernis
Les grands cargos dans le roulis
Chargés d’épices orientales
J’aime la mer et ses fractales
Je fournis même la formule aux incrédules : "Quand la fractale est formée de répliques d'elle-même en plus petit, sa dimension fractale peut se calculer comme suit :
d = ln (n) / ln (h),
où la fractale de départ est formée de n exemplaires dont la taille a été réduite d'un facteur h pour homothétie"
J'adore les mathématiques. Ha ha !
Eh bien tu fais la démonstration éclatante que nous avons plus d'un point commun, cher bricabrac...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆