16 mars 2019

Cariatide's blues





Sigma
Les filles, j'ai le nez qui gratte...et  j'ai une crampe, là...Je suis harassée. Pas vous ?

Zeta 
(agacée)

Ne fais pas ta mégère. Tu sais bien que nous sommes coincées là depuis des millénaires. Autant accepter le destin de notre fratrie avec grandeur.

Lambda 
(esquissant un sourire pincé)

Tu parles d'une grandeur...Sigma a raison. On fatigue ! Je rêverais, juste une heure, une heure seulement, de faire partie d'une autre histoire...

Zeta
(sarcastique)

Quelle utopie ! Une autre histoire que notre sublime antiquité grecque ? 
...Mademoiselle se berce d'illusions, et voudrait refaire le monde, je rêve...

Lambda
(l'oeil vague)

Je me suis laissé dire qu'il existe un endroit merveilleux où les princesses ne finissent pas en vulgaires porte-charges, comme nous. Cela s'appelle les contes de fées. 

Sigma
Oh ! Raconte !

Lambda
(avec emphase)

C'est un endroit étoilé de fleurs et de velours, où des princes courageux affrontent vaillamment de gros soucis, dragons, sorcières et autres forêts inextricables, avant de célébrer leur mariage avec la plus belle princesse qui soit. Ils vivent heureux et ont en général beaucoup d'enfants...J'aurais tant aimé avoir des enfants...

Zeta
(irritée)

Balivernes ! Les Cariatides n'ont pas d'enfants ! Ton imagination fertile te joue des tours, n'aurais-tu pas consommé quelque substance hallucinogène, ma soeur  ?

Sigma

Ecoute Zeta, pour une fois qu'on parle d'autre chose que du ciel désespérément bleu de l'Acropole ou de l'Érechthéion...Avoue que c'est agréable, tu ne vas pas nous censurer quand même, sous prétexte que tu es l'aînée de nous trois ...

Célestine
(Qui vient mettre son grain de sel)

Les filles, ne vous disputez pas. Vous savez, moi aussi, j'y ai cru à ces calembredaines...Le prince charmant, la belle robe de princesse, et patati et patata, et vas-y que je mords dans la pomme empoisonnée, et vas-y que le baiser du prince n'attend pas cent ans pour me réveiller. Bref, me voilà embarquée dans l'aventure, heureuse et beaucoup d'enfants, pendant longtemps, oui, longtemps, et puis un jour... oui, mais alors qu'est-ce qui fait qu'un jour, comme dans la chanson de Nougaro, le vilain mari tue le prince charmant... Qu'est-ce qui fait qu'un jour,  on se retrouve chez un avocat à signer au bas d'un parchemin la fin de l'histoire qu'on croyait éternelle ? Avec un sentiment bizarre et mélangé de déception, de soulagement, d'échec, de nostalgie et de joie. 
Ce n'est jamais anodin de quitter le père de ses enfants...



Pour Les Plumes d'Asphodèle chez Emilie.
Il fallait placer les mots
MERVEILLEUX CONSOMMER MARIAGE SOUCI FLEUR MÉGÈRE FRATRIE UTOPIE 
HARASSE HISTOIRE FERTILE ILLUSION CÉLÉBRER CONTE CENSURE

116 commentaires:

  1. Quitter celui ou celle que l'on a aimé (e) ....... non ce n'est pas anodin
    N'en déplaise aux Caryatides, l'amour humain n'est pas un long fleuve tranquille sur lequel glissent de charmants bambins .

    Qu'est ce qui fait que l'on rompe le contrat ? Lassitude, desamour, incompréhension ?
    Tant de causes de ruptures de la communication....
    Tant de reves detruits par la réalité du quotidien...

    Chaque histoire est unique, mais peut etre qu'un jour on oublie que l'on navigue sur le même bateau,
    que la coopération patiente est indispensable pour eviter de chavirer....

    Alors on prend des envies de vivre une autre vie, de suivre un destin séparé....

    Que les Caryatides restent où elles sont, solidement réunies par la fonction de soutien mutuel...

    Mais nous aussi, pauvres humains, rien ne nous interdit de nous soutenir....

    Bises a la Fee Celeste

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La coopération patiente est une belle idée, mais quand elle est à sens unique, ça ne peut pas marcher très longtemps...
      Oui chaque histoire est unique et n'enlève rien à la précédente. Simplement on évolue, et si on a un peu d'amour de soi, on ne peut supporter une histoire qui ne nous fait plus de bien parce qu'elle ne correspond plus à notre feu intérieur profond.
      Bisous cher Petrus, merci de ce commentaire éclairé.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  2. En somme, juste une histoire de rêves, de l'Alpha à l'Ypsilon...
    et Pi fait phi du gamma lambda
    (signé) un bêta kappa un iota

    φιλιά

    RépondreSupprimer
  3. Si ces cariatides avaient eu beaucoup d'enfants, ils auraient pu prendre le relais de leur mère, et elles n'auraient pas perdu leurs bras et leur nez à force de se le gratter ;-) ça sert à ça les enfants... et on ne dit pas dans les contes que les parents sont restés ensemble éternellement ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ces Catariatides ne sont pas nommées correctement elles devraient s'appeler des Acariatides, les Cariadites ont beaucoup d'enfants.

      Bleck

      Supprimer
    2. Bon jour Bleck,
      J'ai lu quelque part que : Catariatides, étaient des jeunes filles, donc ne peuvent avoir beaucoup d'enfants ?
      Max-Louis

      Supprimer
    3. Bonjour Max-LouisM, j'aime que tu aies lu quelque part et que tu m'éruditionne.

      Bleck

      Supprimer
    4. Judicieuse remarque Patchcath : les contes ne le disent pas, c'est nous qui l'avons extrapolé !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    5. @ Bleck et Max Louis

      Si je vous disais que je n'ai pas vraiment tout compris à votre dialogue d'experts ?
      Cariatides ou catariatides ? Je crois bien que le second mot n'existe pas...;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    6. C'est pourtant simple: Les Catariatides sont des cariatides qui se sont fait la malle de leur poste de soutien du fronton.
      Baci Cara mia

      Supprimer
    7. Tu m'en dira t'en ! des Cariatides qui sont dans la cata, en quelque sorte ...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  4. bravo Célestine, pour l'idée et pour ton grain de sel :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La photo du dépliant de mon futur voyage en Grèce m'a inspirée...
      Par un hasard aussi fortuit qu'extraordinaire, il se trouvait sur la table quand je me suis mise à écrire...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  5. Réponses
    1. Ah cher Yves ! comme c'est drôle cette intervention de la Vénus.
      je suis comme eMmA, j'adore ! Positivement.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  6. Porteuses d'eau ou porteuses d'enfants, faut choisir. Pas de prince, ou un prince qui finit par grincer. Grincher aussi. Enfin on lui a porté ses enfants, et pas de l'eau, qui file entre les doigts, l'eau, pas les enfants... C'est toujours ça!
    Baci sorellita

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les enfants coulent comme de l'eau autour de moi depuis toujours...Ils sont ma plus belle raison de ne pas regretter d'avoir vécu jusqu'au bout mon histoire. Mais il arrive que les chemins s'écartent trop. Ce n'est pas porter l'eau ou les enfants qui est difficile, c'est de se sentir trop seule à les porter.
      Baci bella ragazza
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  7. Certainement pas anodin ce que tu vis, assez banal et pas du tout anodin. L'histoire de vies humaines en somme, de vies pavées d'actes beaucoup moins anodins qu'ils semblent à première vie (vue)

    Bleck

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime beaucoup ton jeu de mots : "à première vie"
      C'est tellement ça. Et comme dit Confucius, nous avons deux vies :la seconde commence quand on s'aperçoit qu'on en a qu'une...
      Une bise
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  8. Ah pour une heure, une heure seulement, elles auront été belles mais pas c. à la fois ces dames qui n'auront pas gravé leurs noms au bas d'un parchemin, ni même attaché leurs coeurs aux queues des casseroles !
    Tu as la chance d'avoir l'imagination et le talent d'exorciser les jours sombres (ou en demi-teinte) grâce à l'écriture et ton sens de l'humour ou du dérisoire.
    Pour cette page de ta vie -signée- qui se tourne, je t'en souhaite d'autres belles à graver... pas forcément dans la pierre dont on fait les statues.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah j'aime beaucoup tes références musicales et littéraires. Le grand Georges est pour moi ce qu'Yves Duteil est pour toi.
      La beauté de ma nouvelle page est éblouissante.
      Merci eMmA
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  9. Bon jour,
    J'aime beaucoup cette création de dialogues. :)
    Max-Louis

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Max-Louis, et bienvenue sur mon totem.
      J'espère te revoir par ici aussi souvent que tu le désireras.
      Merci d'avoir apprécié ma petite tragi-comédie en un acte
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  10. Mais c'est quoi, l'oméga de cette affaire ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est une affaire banale en somme
      https://youtu.be/J-vzY6kiuwI
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  11. Le « cariatide’s blues est moins marrant que celui du dentiste, mais cela ne m’a pas empêchée d’apprécier comme il se doit, ces discussions toutes féminines.
    Un nez qui gratte, une femme soumise ou désabusée (ne serait-ce pas la même chose finalement ?), une utopiste, l’autre romantique, le coeur dans les étoiles et les pieds (malgré tout !) loin du sol… Et toi qui signes en bas d’un document la fin d’une histoire qui fut belle malgré le triste dénouement : les enfants, ce n’est pas rien comme magnifiques souvenirs ! Ne pas entrer en conflit inutilement, rester la tête haute et profiter du petit bout de chou qui est maintenant dans ta vie. Gros bisous. Je vais aller chez Émilie jolie, voir le thème qui a donné une si jolie lumière à ton billet.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis un peu de ces trois femmes, et je suis moi aussi, et je le revendique...
      Merci pour la jolie lumière de mon billet. Le ciel grec n'y est pas étranger, puisque j'ai le projet d'y aller.
      Ne pas entrer en conflit, non, pas de guerre, il n'y a pas de haine, pas de rancoeur, juste une grande paix intérieure d'avoir suivi mon chemin avec courage.
      Bisous mariejo
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  12. Une jolie façon de raconter une histoire, ton histoire, Célestine.
    Très gros bisous, ma belle.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mettre les mots sur les mots, et surtout sur les maux...Nous savons faire cela, toi comme moi.
      Ecrire est une très belle transformation des émotions pour en tirer le meilleur.
      Bisous ma belle amie
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  13. Et encore une fois, tu trouves l'angle ousqu'on attendait pas l'histoire (les trois perchées, là, la tête sous le fronton depuis 2400 ans), et derechef tu surprends avec légèreté et finesse, pour finir dans le sérieux....tout en souriant :)

    jolie plume,madame Célestine

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On me dit parfois que je souffle le froid et le chaud dans le même billet. mais la vie n'est=elle pas cette éternelle dualité entre le doux et le rugueux, le rire et les larmes ?
      Merci pour ton avis éclairé, cher dodo.
      Venant de toi, qui manie la plume avec tant de talent, c'est plus qu'un compliment.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  14. Je ne m'attendais pas à la fin et j'imagine que ça ne doit pas être facile à vivre. Mais quelle originalité dans ce texte !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu sais, certaines séparations sont moins douloureuses que d'autres. C'est comme un fruit bien mûr qui se détache tout seul de la branche. La seule chose à faire est d'accompagner doucement sa chute.Il n'en reste pas moins qu'une page qui se tourne reste une page qui se tourne...
      Bisous Lydia, merci de ta sollicitude
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  15. C'est vrai, mais la vie est ainsi faite, je m'en suis remise et un autre a bien voulu partager mes jours et mes nuits, qui passent, qui passent, nous passons mais les cariatides résistent (pour l'instant !)
    Bravo pour ton imagination pleine d'humour Célestine !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Pour l'instant", voilà une parole pleine de sagesse et d'enseignement. Ne jamais croire que les choses sont là pour toujours. Entretenir le feu, et malgré tout, accepter de renoncer si les braises ont été noyées sous des seaux d'eau.Et surtout, vivre l'instant.
      Bisous Marine
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  16. Depuis que tu as vu Zeta, t'es accro Paul ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sans chemise, sans panthéon...

      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  17. Bonsoir Célestine,
    quelle charmante et habile petite histoire de conte de fées à rebours...
    bisous,
    Mo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime beaucoup l'expression...
      Comme un conte à l'envers en quelque sorte...
      Mais la vie nous réserve bien des surprises, belles jardinière.
      Bisous et bon dimanche
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  18. Le prince charmant est une véritable escroquerie ! Et les tours que la vie nous joue ne sont pas toujours marrants...
    Ton texte est pourtant drôle! Avec ces belles qui ont le blues!
    Bisous chère fée
    <3

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Le prince charmant est une véritable escroquerie !"

      Cette phrase me semble pour le moins sévère et bien évidemment totalement dénuée de vérité... ceci étant dit, je te pardonne tu ne me connais pas.

      Bleck

      Supprimer
    2. @ Bleck et Emilie
      L'escroquerie, ce n'est pas le Prince Charmant, il en existe, j'en suis certaine. Mais c'est de faire croire aux petites filles qu'elles sont des princesses et qu'elles vont le rencontrer à coup sûr.
      Aussi je trouve que l'affirmation d'Emilie n'est pas dénuée de vérité, mais elle n'est pas totalement juste non plus.

      Céleste en mode mezzo-mezzo
      Bises à tous les deux.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  19. Le grain de sel de celle qui parle n dernier, m'émeut.

    Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel ?
    Des sentiments
    La blancheur qu'on croyait éternelle
    Avant

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. T'af' d'ac, Alain !

      Supprimer
    2. @ AlainX
      La chanson de Souchon est tellement juste, tellement simple et évidente. Non on ne peut pas ravoir à la machine la blancheur des sentiments, surtout quand il y a de grosses taches plus ou moins indélébiles sur le tissu de l'amour.
      J'ai écrit quand même mon paragraphe avec beaucoup d'émotion et sans sans doute pourquoi il t'émeut.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  20. J'espère que ce papier signé date d'il y a longtemps... C'est un billet bien tourné, qui remue un peu le coeur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le coeur est toujours un peu remué quand on touche aux essentiels.
      Surtout quand on a une hypersensibilité empathique.
      Bisous ma belle.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  21. Ce n'est jamais anodin de quitter la mère de ses enfants...

    ....................

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est ...certain. Je n'ai écrit que mon point de vue de femme, mais tout homme pourrait avoir écrit la même chose...
      Les femmes ne sont pas toutes des princesses charmantes.....
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  22. Belle façon d’aborder un sujet aussi délicat,
    Sentiments mêlés ..
    la vie n’est pas un long fleuve tranquille ..
    Comment garder espoir parfois ..
    Tu parviens malgré les difficultés à toujours voir le côté positif . À ne pas te laisser envahir par le négatif.
    Longue vie à ta nouvelle vie .
    Et merci de montrer une fois encore que l’humour et la " légèreté" permettent d’avancer plus sereinement.
    Je t’embrasse.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui j'essaie de positiver, de mettre de la légèreté dans la lourdeur, et je crois avoir fait la preuve qu'être légère n'empêche pas d'être profonde et de toucher aux fondamentaux de la vie.
      Tu as raison, les sentiments sont toujours mêlés, quand on n'est pas monobloc...
      Je t'embrasse moi aussi, très fort. Merci d'avoir commenté ma douce
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  23. Réponses
    1. Tiens, ça faisait longtemps que je ne vous avais vu par ici...Pour répondre à votre question vous savez bien que rien de ce que je vis n'est banal...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  24. Voilà que tu fais parler les statues antiques maintenant :D Une belle idée, ça change et c'est original et puis la chute est réussie, enfin du point de vue du texte je veux dire, pour la vraie vie c'est autre chose !
    Bisous .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Être original est sans doute ce qui est le plus difficile dans un atelier d’écriture...
      Mais quand l’inspiration est là, on ne sait pas trop ni comment ni pourquoi, après ça va tout seul...
      Bisous mindounet
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  25. Bonjour Célestine. J'ai beaucoup aimé le dialogue entre les Cariatides (tu es douée pour écrire des saynètes). La fin fait évidemment un petit choc... Ce n'est pas facile on le sait, mais c'est chaque fois différent et c'est mieux quand cela se passe bien... A la longue (mais moi j'ai divorcé il y a longtemps, 17 ans), on se souvient plus volontiers des sentiments du début, tout au moins, des bonnes choses et puis, des conséquences : les enfants qui sont là et continuent .................... Je te souhaite que tout se passe pour le mieux. Et tant mieux si c'est le cas. (Personnellement, j'ai vécu mes ruptures plutôt difficilement et pourtant, parfois, c'était un soulagement. Mais il fallait aussi que l'autre respecte la prise de distance, ce qui n'est pas toujours facile).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ta sollicitude me touche, Pivoine.
      Les ruptures restent des ruptures, c'est à dire quelque chose de pas trop agréable, ne serait-ce que par la tsunami qu'elles occasionnent. Respecter la prise de distance, c'est vraiment bien dit. mais est-ce que tout le monde en est capable ?
      Bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  26. Non, ce n'est pas anodin... C'est une page qui se tourne, un livre qui se referme ; un conte défait... Les chansons sont innombrables... De Nougaro à Souchon, en passant par l'amour à la machine*... Les lavages sont vains, foi de mère Denis "ah c'est vrai, çà".
    Michel Delpech n'est pas en reste avec cette première chanson qui raisonnait à mes oreilles d'enfant : les divorcés*.
    Les contes de fées, vendus sans service après-vente sont une belle arnaque... On veut à tout prix, sa poupée, son prince et sa maison*…
    Ils commencent souvent par un flirt avec toi*. Puis un, je vais t’aimer*, auquel on croit très fort, si fort, à en mourir de plaisir*. La maladie d'amour* est la plus belle des maladies dont on ne veut pas guérir. Parfois, elle rend malade, parfaitement malade*. Elle nous fait chanter des je t'aime je t'aime*. D'autres chantent vive la marié*, si bien que la force de la vie fait que l'on désire un enfant de toi*, le premier, mon fils*, le deuxième, une femme ma fille* et d'autres parfois.
    La vie file et sépare ceux qui s'aiment, tout doucement, sans faire de bruit et la mer efface sur le sable les pas des amants désunis*. Chacun évolue différemment. Regarder dans la même direction, c'est bien, mais inévitablement chacun avec ses propres yeux... Parfois, les yeux d'un animal*.
    Puis vient le temps où l’on ne se voit pas en vieux mariés*. Ce temps… le moment fatal où le mari tue le prince charmant*.
    L'album de sa vie* tend à se refermer, on se réveille, encore un matin* sans savoir ce que l’on veut, mais ce que l’on ne veut plus… on parle de toi de moi*, histoire de voir passer l’amour*, sans en faire un boucan d’enfer*… Alors, plus courte est la chanson d'adieu*, plus vite on est parti(e). Parfois, le doute s'installe et l'on ne sait pas trop ce que l'on veut*. Alors, vient le temps, non pas bénit des colonies*, mais celui du divorce à l’amitié* ; celui où d’une femme extraordinaire* une femme s'élance*…

    Pétard, Célestine ! Sardou a encore tout dit à ma place ! Sacré catalogue de titres ! J’aurai pu en choisir des dizaines d’autres, tant il y en a… dans ma mémoire (qui flanche*, parfois). Ne les écoute pas toutes ; je ne voudrais pas te faire pleurer. (la 19,21,22,25,27et l'avant dernière)
    Il a aussi beaucoup chanté, pour moi ; j'en avais fait une lettre... beaucoup moins "amusante";)

    Je t'embrasse








    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu es délicat de ne pas vouloir me faire pleurer. C'est vrai qu'en écoutant certaines chansons, j'ai souvent la larme à l'oeil...
      L'amour sous toutes ses formes, de ses débuts jusqu'à ses fins, a été tellement chanté... Il est certain que c'est un thème éternel.Au plus fort des événements, j'ai longtemps eu la chanson de Delpech dans la tête ...
      Et puis la Brandt Rhapsody de Biolay et Cheral...
      ...

      Supprimer
  27. Grrrrrrrrrrrrr 4096 caractères !!! Trop long


    Par ordre d'apparition :

    1 L'amour à la machine. A. Souchon https://www.youtube.com/watch?v=0uJJM69XZ8E
    2 Les divorcés. M. Delpech https://www.youtube.com/watch?v=5SYWl-LnevY
    3 La poupée le prince et la maison. V. Léandros https://www.youtube.com/watch?v=Le-26OvEnrM
    4 Pour un flirt avec toi. M. Delpech https://www.youtube.com/watch?v=yrn0MsKAWDU
    5 Je vais t'aimer. M. Sardou https://www.youtube.com/watch?v=IYBeBQuqgek
    6 Mourir de plaisir. M. Sardou https://www.youtube.com/watch?v=lvjeuazlofg
    7La maladie d'amour. M. Sardou https://www.youtube.com/watch?v=24h1nd2kJrE
    8Je suis malade. S. Lama https://www.youtube.com/watch?v=EAs_fpO6bxA
    9Je t'aime je t'aime. M. Sardou https://www.youtube.com/watch?v=ykONfeFGP6Q
    10 Vive la mariée. M. Sardou https://www.youtube.com/watch?v=xgmdoxA4Fi8
    11 Une petite fille. C. Nougaro https://www.youtube.com/watch?v=C0us7XKnJi4
    12 Un enfant. M. Sardou ...
    13 Mon fils. M. Sardou https://www.youtube.com/watch?v=BlcehbXyGGQ
    14 Une femme ma fille. M. sardou https://www.youtube.com/watch?v=oPMccS3I5MI
    15 Les feuilles mortes. Y. Montant https://www.youtube.com/watch?v=Xo1C6E7jbPw
    16 Les yeux d'un animal. M. Sardou https://www.youtube.com/watch?v=hqeHl1UXixY
    17 Les vieux mariés. M. sardou https://www.youtube.com/watch?v=k_7yPGul9cU
    18 Une petite fille. C. Nougaro...
    19 L'album de sa vie. M S..... https://www.youtube.com/watch?v=59pdA5La1Tc
    20 Encore un matin. JJG https://www.youtube.com/watch?v=0VKiXoIrzaw
    21 Parlons de toi, de moi. M S https://www.youtube.com/watch?v=hZC1nf5UhI0
    22 Passer l'amour. M S https://www.youtube.com/watch?v=TUhoVPdMBE0
    23 Boucan d'enfer. Renaud https://www.youtube.com/watch?v=jcG7FRQjyXQ
    24 La chanson d'adieu. M S https://www.youtube.com/watch?v=fc58kaAHsow
    25 Un jour tu ne sauras pas ce que tu veux. M S https://www.youtube.com/watch?v=cr7w2s3z8WQ
    26 Le temps bénit des colonies. M S https://www.youtube.com/watch?v=cFFST-az2qw
    27 Divorce à l’amitié. M S https://www.youtube.com/watch?v=esig4XUqb38
    28 Une femme extraordinaire. M S https://www.youtube.com/watch?v=4_yOV-Hlsmw
    29 Une femme s'élance. M S https://www.youtube.com/watch?v=wYzq3rhMUFs
    30 J'ai la mémoire qui flanche. Jeanne moreau https://www.youtube.com/watch?v=cv2uMf_nHKg

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ouh la la ! Tu parles d'un catalogue, en effet !
      Je suis scotchée par ta patience à copier tous ces liens...j'écouterai en priorité les titres que je ne connais pas.
      Je te remercie aussi pour ce gros travail, je suis confuse.
      Et je te décerne la médaille d'or du commentaire le plus illustré.
      Bisous de la nuit, cher Didier.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Merci pour la médaille ! Je n'en ai jamais eu. Je pensais bêtement que j'avais utilisé une petite dizaine de références ; je fut étonné d'en découvrir le nombre, en les numérotant ! C'est probablement ce qui a prit le plus de temps... Ah, j'oubliais... Publier aussi...

      Supprimer
    3. Oui, mais tu t'en es sorti de main de maître...
      Merci encore, je me suis régalée.
      « Divorce à l'amitié » m'a beaucoup touchée...
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Je savais que celle-ci te plairait !
      J'espère que les larmichettes de coin d'yeux se sont évaporées;

      "On est des gens
      Intelligents
      Qui n'avons pas su être heureux.
      On s'est tout dit.
      On s'est menti.
      Ce soir, essayons d'aller mieux".

      je t'embrasse

      Supprimer
    5. Oui elles se sont évaporées...mais la musique de notre ami me fait toujours le même effet. je crois que ça touche quelque chose de profond en moi...
      Bisous du soir
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    6. Probablement la même chose indicible qui a fait que je l'ai suivi et aimer depuis quasiment toujours. Et puis un jour, j'ai complétement arrêté de l'écouter. Mais je m’aperçois que je n'ai presque rien oublié. Il y en a quatre ou cinq que je n'écoute plus du tout. La seule vue du titre me les fait zapper.

      Supprimer
    7. Ah bon ? Lesquelles ? ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    8. J'ai posé une question bête ?
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    9. Pas bête du tout, mais puisque je zappe ces chansons-là, je n'énoncerai pas les titres... Il faudrait que je me replonge dedans et je n'en ai pas envie. Trop chargées de souvenirs...

      Supprimer
  28. Des statues qui aimeraient vivre leur vies de femme,
    Un femme qui ne voulait pas devenir statue.....
    Merci pour ce partage tout en délicatesse et en émotion.
    Danse maintenant Célestine !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme c'est délicatement dit !
      C'est vrai que l'on se statufie si on ne va pas au bout de ses désirs et de ses projets...
      Je danse ! merci Nicmo
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  29. Merci ma belle pour ce début de semaine souriant… pauvres statues!!! Bisoussssssss

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui je souris à la vie comme tu sais si bien le faire toi aussi.
      Ces statues, comme dit plus bas dans ma réponse à MC, ne sont-elles pas l'allégorie de ces femmes soumises et contraintes qui portent leur mariage comme un lourd fardeau.?
      Bizou ma Brizou
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  30. Une fois de plus, vous mêlez en un tissage savant une fiction un peu débridée avec les éléments de votre vraie vie. Et cela, c'est votre marque de fabrique, votre délicieux talent de conteuse universelle.
    Je vous admire pour cela, et tant d'autres choses, chère précieuse.
    Bonne nouvelle route à vous, que j'espère taillée à votre (dé)mesure.
    Je vous embrasse affectueusement
    ~L~

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ma route est pavée de fleurs désormais...
      Merci cher et fidèle ami, pour ce message qui me touche beaucoup.
      Conteuse universelle, c'est beaucoup trop !
      Bien à vous, cher Lorenzaccio
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  31. Mais où tu vas chercher tes idées ?
    Je suis toujours subjuguée par ton imagination !
    Non un divorce n'est jamais facile, j'en sais quelque chose, mais on peut aussi l'avoir pris comme une libération vers un ailleurs plus en accord avec soi-même.
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'imagination est une chose bien mystérieuse...
      Comment savoir ce qui se passe dans nos neurones au moment où jaillit l'idée...
      Entièrement d'accord pour la libération dont tu parles. C'est exactement ça...
      Bisous ma belle
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  32. Vos cariatides m'ont donné envie d'en savoir un peu plus sur elles et la légende que l'architecte romain Vitruve raconte à leur sujet est intéressante.ll dit que les habitants de la province de Carie,en Grèce, s'étaient alliés avec les Perses contre les Athéniens pendant les guerres Médiques. Mauvais choix! Les Athéniens , ayant vaincu leurs ennemis, décidèrent de se venger de cette trahison en envahissant la Carie; ils tuèrent tous les hommes et emmenèrent les femmes en esclavage. Pour laisser une trace de leur vengeance à la postérité, ils représentèrent dans les édifices publics qu'ils bâtirent ensuite l'image de ces misérables captives où, en les faisant servir de colonnes, elles paraissent chargées d'un lourd fardeau, celui de la punition qu'elles avaient méritée en raison du crime d e trahison commis par leur mari!

    Les femmes doivent trinquer pour une faute de mésalliance, de trahison dont elles ne sont en rien responsables!

    Plus tard, en architecture , on en viendra à contester cet usage anthropomorphique, certains , trouvant , que d'un point de vue moral, ce n'était pas très bien d'utiliser des figures humaines comme ornementation des édifices.

    Diderot aura moins de scrupules qui écrira dans "Pensées détachées sur la peinture":

    " Quand je sais que presque tous les peuples de la terre sont passés par l'esclavage, pourquoi serai-je rebuté par les cariatides? Mon semblable me choque moins la tête courbée sous le poids d'un entablement que baisant la poussière sous les pas d'un tyran!"

    Cette légende, cette faute, cette culpabilité, cette servitude ont-elles un lien avec la souffrance de la femme- et mère- qui a dû se séparer du père de ses enfants?

    Même sous la contrainte de la consigne d'écriture, écrit-on n'importe quoi?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne crois pas, en effet, que l'on écrive n'importe quoi, et la force de l'inconscient, sans doute, nous pousse dans telle ou telle direction. J'aime votre commentaire très éclairé qui met l'accent sur une chose importante et que vous exprimez dans la phrase « Les femmes doivent trinquer pour une faute de mésalliance, de trahison dont elles ne sont en rien responsables! » Combien de fois, dans l'histoire, les femmes ont-elles dû « trinquer » pour la folie des hommes. A commencer par les viols en temps de guerre, où elles ne sont plus que des trophées épinglés à un tableau de faits d'armes...
      Pourquoi ai-je choisi ces femmes enchaînées à leur destin et n'ayant aucune possibilité de s'y soustraire, si ce n'est au prix d'un écroulement tragique de l'univers qu'elles portent sur les épaules ? Sans doute pour la dimension hautement symbolique de leur condition...
      Savoir s'arracher à une situation qui fait souffrir, c'est sans doute la chose la plus difficile.
      Quant à la culpabilité, vous savez bien, que nous portons en nous, gravée au fer rouge, celle d'Eve, la première grande coupable...celle par qui le scandale arrive.
      S'arracher à ce formatage-là n'a pas été le plus simple de mes combats.
      Merci de tout coeur pour cet éclairage mythologique et psychanalytique dont vous avez le secret.
      Voilà, vous m'avez fait écrire quelque chose là-dessus ;-)
      Bien à vous avec affection.
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  33. J’aime ce texte. Déjà énormément commenté.
    Sujet délicat en effet. Triste réalité. Rendue plus légère par ce choix d’intrigue.
    Bien rendu.

    Les statuts sont éternelles. Le mariage, pas...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Val. C'est gentil de me rendre visite d'aussi gentille façon.
      je te rajoute à mon totem.
      Sois la bienvenue par ici.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  34. Lambda est gentille.
    Je n'aime pas dire du mal mais c'est vrai, elle est gentille.
    Plonger dans des histoires comme ça, pff...
    Bon, c'est vrai, je suis trop pragmatique, je laisse les belles histoires de fées et tout ça au Goût.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Elle est gentille...tu veux dire qu'elle est un peu bébête...
      Sans doute. La naïveté amène parfois à un manque de discernement...
      Moi j'aime bien les belles histoires, je suis comme le Goût. ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  35. Un joli texte entre sourire et gravité. La progression du dialogue est fine et pudique, riche d'un vécu palpable... me voilà touchée par tes mots, Célestine.

    PS : Je n'ai jamais cru au prince charmant, peut-être parce que dans les jeux d'enfants j'étais moi-même le prince ;)
    Belle soirée à toi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour tes mots délicats.
      Ce n'est pas commun d'avoir été le Prince plutôt que la princesse...
      Etais-tu ce que l'on appelle un garçon manqué ?
      Je t'embrasse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Pas du tout, non. :)
      J'aimais jouer des rôles, m'inventer toutes sortes de personnages différents et les filles qui jouaient avec moi préféraient, elles, être toujours la belle qui se fait sauver des griffes des méchants. J'aimais l'idée de sauver le monde... C'était parfait !
      Belle fin de journée, Célestine.
      Je t'embrasse

      Supprimer
    3. J'aime beaucoup ta réponse !
      Merci d'être revenue répondre à mon interrogation
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  36. J'adore ce petit conte même si la fin est amer mais si fréquente…
    Et puis rien que ce joli mot "calembredaine" qui est si juste dans ton récit : j'adore

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah...tu sais mon amour des mots, et les mots anciens ont la saveur d'un vieux poudrier ou d'un éventail de soie...
      C'est délicieux, calembredaines...
      Même si la réalité décrite est moins poétique, c'est la vie.
      Bisous ma miss, merci de ta fidélité
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  37. Ton futur voyage t'aurait donc "fortuitement" inspirée ?

    Pas si sûr !

    "Carry at tide" en anglais signifie "Portez à la marée !".

    Ce qui n'est pas anodin.

    Aussi voici les horaires des marées des plages où tu vas très prochainement te baigner :

    https://www.cabaigne.net/europe/grece/horaire-marees.html


    Heureux séjour.

    P.S. : Crème solaire se dit : αντηλιακό (antiliakó)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je te décerne le titre de « tour operator personnel »
      Même si mon voyage n'aura lieu qu'au mois de mai...
      Et le jeu de mots anglais est presque incroyable ! Moi qui aime les sens cachés un peu lacaniens, je suis comblée.
      Bises et merci

      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  38. Réponses
    1. Merci, ça me touche.
      Même si tout n'est pas sorti de mon imagination, comme tu l'as deviné.
      Bisous Daniel
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  39. C'est beau ! Tu as fait remonter en moi un souvenir enfoui... MERCI ! Adolescente, je me plaignais d'avoir grossi et d'avoir un petit ventre et mon père à l'époque de me dire : Tu sais, il fait partie de la beauté des femmes, les cariatides grecques ont toutes un petit ventre... Je souris, cela fera trente ans lundi prochain qu'il est parti dans le ciel bleu... Le monde est impermanent, nous le savons, il n'y aura pas de réponses à nos questions, tout doit se vivre. Mille pensées vers toi céleste Célestine et des bises printanières. brigitte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh comme c'est mignon , ton papa avait trouvé une façon très positive (et culturelle) de te décomplexer...
      Il avait raison, elles ont un petit ventre (avec un vêtement judicieusement positionné) et on ne voit que leur grande beauté.
      Bises parfumées chère Plume
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  40. C'est vrai qu'elles doivent trouver le temps long, les pauvres, surtout qu'il n'y a même pas un bel atlante à se mettre sous les yeux!
    J'adore toujours les contes de fées comme tu le sais... Mais depuis qu'il a foutu l'camp avec la belle au bois dormant... je ne crois plus au Prince Charmant...;-)
    bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh...Pauvre Cendrillon...du coup, tu inventes des contes de fées en papier où tout est bien qui finit bien ...
      Les Atlantes sont en voie de disparition aussi, il faut croire...
      Bisous ma conteuse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  41. quelle belle plume encore ! Bizzz Célestine et fais nous signe si c'est bien toi qui passe du côté de Port-Louis et Riantec. J'ai vu ça sur un de tes commentaires (Marine)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui je serai entre Saint Nazaire et Concarneau...donc je ne passerai pas loin ! On boit un coup ?
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  42. Se retrouver chez un avocat... Peut-on faire confiance à un mec qui porte une robe ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais qu'est-ce que c'est que ces propos conventionnels ? ;-) ;-) ;-)
      Alors là, tu m'étonnes mon oncle !
      Moi je milite pour que les hommes puissent porter des robes s'ils en ont envie.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  43. Le prince charmant je l'ai tant et tant cherché dans les voyages, les rencontres, partout où je rencontrais des gens. C'est mon coeur qui le cherchait et qui ressentait qu'il existait. Et un beau jour voilà je l'ai rencontré... Surprise! Il avait toujours été là, bien caché en moi. Depuis cette découverte je reste sa princesse et je profite de ma vie.
    Mais je sais aussi que le prince charmant physique dans nos vies c'est autre chose. Avant d'être prince il est humain tout comme moi et parfois ça grince. Toi, tu t'es choisie même si ça fait mal, c'est mieux. Moi, c'est la vie qui a choisi il s'est envolé dans mes bras fin décembre et sa présence manque. Maty

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh Maty je suis désolée, si je comprends bien tu as perdu ton prince.. ?.
      Je n'ai pas tout à fait compris ton premier paragraphe, je manque de discernement ce soir.
      Je t'embrasse
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  44. Êta ? Surtout pas stationnaire ! Qu'il aille s'enterrer tout seul celui qui ne bouge pas d'un iota ;p

    RépondreSupprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.