Je suis partie sur l'île de Beauté. C'était tellement beau que j'y ai laissé un bout de mon coeur. Effiloché par les Aiguilles de Bavella, engourdi par la douceur du soleil, égratigné de myrtes et d'arbousiers, épantelé par les chants corses, qui te bradassent les tripes, le soir, dans les ruelles de Bonifacio. Mon coeur a pris une vraie claque.
Avec tout ça, je me suis débloguifiée. Je n'ai pas eu envie d'écrire. Pas que je vous aie oubliés, lecteurs adorés, ça non... J'ai juste été emplie d'une langueur moite, avec ce bizarre sentiment de vibrer comme un roseau. J'étais tellement bien, là-bas, dans le silence, à contempler les villages perchés de Balagne, à marcher dans les forêts, à me baigner dans une mer chaude aux reflets turquoise et dorés. Avec des plages immenses et quasi désertes... Non, je n'exagère pas.
Tant que tu n'as pas fait toi-même l'expérience de la Corse, tu ne sais que ce que l'on en dit.
Et on en dit, des bêtises... Mais il faut voir, toucher, sentir l'âme corse dans chaque pierre. Dans chaque rue, chaque maison. Il te faut parler avec les gens, pour qu'ils extirpent doucement du fond d'eux-mêmes ce qui fait leur particularité. Une fierté un peu farouche. Un attachement à la terre. Une rugosité cachant un coeur souvent passionné. Un profond sentiment d'îliens, le même qu'en Irlande, ou au Japon.
Et cette sensation d'être dans un pays étrange, singulier. Unique. Où jamais une seule fois je ne me suis sentie en insécurité. Au contraire, il m'a semblé que cette terre me protégeait, et me montrait un chemin nouveau vers moi-même.
Je suis partie. Je suis revenue. La vie est une vague, qui va et vient sans relâche. La lune, le sang, la mer, la sève, impriment leurs mouvements à tout ce qui est.
J'ai ressenti très fort cette fois le sac et le ressac des deux bonheurs du voyage : celui de s'éloigner, de découvrir un ailleurs, et celui de revenir, tel Ulysse, à ses racines. Riche de tout ce qui ne s'achète pas.
Tu en parles tellement bien que tu ravives mon envie de découvrir cette beauté ❤️
RépondreSupprimerJ'aurais pu écrire douze Lettres de Corse...
SupprimerPeut-être cela viendra-t-il, plus tard. Là j'ai ressenti un désir d'intérioriser mes impressions, c'est assez difficile à expliquer. Mais oui, va voir cette beauté, tu ne seras pas déçue sister.
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Je suis allée à Calvi lorsque j'étais ado!
RépondreSupprimerBisous 🫰🐻
Et ? Tu avais aimé ?
SupprimerTu n'as jamais eu envie d'y retourner ? Les impressions de jeunesse sont souvent très différentes...
Bisous ma Cathy.
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Et la pétanque ? T'as joué à la pétanque ? Non ? T'as pas tout vu alors... ;-)
RépondreSupprimerJe n'ai pas joué, mais j'ai vu une partie acharnée à l'Ile Rousse, sous les palmiers devant l'église.
SupprimerC'était un spectacle extraordinaire, presqu'une pièce de théâtre...
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Bon ! T'as tout vu alors, c'est bien...
SupprimerJ'ai vu l'essentiel pour toi, apparemment :-) :-) :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Oh! que s'est amusant, Célestine, je m'apprêtais à t'écrire ce soir pour prendre de tes nouvelles..., Et bien ce n'est pas la peine... je suis rassurée..tu étais en Corse.
RépondreSupprimerQuelle chance. Tout y est magnifique en effet...de plus sans trop de touristes en cette saison.
Merci pour ton texte et tes photos qui donnent envie d'y aller, plus longuement, et y redécouvrir ses magnifiques paysages dans le silence, marcher, rire.... écouter ses chants si particuliers.
Merci pour ce beau partage, si heureuse de te retrouver en pleine forme.
Bonne fin d'après-midi.
Gros bisous.
Beaucoup parmi vous m'ont écrit pour prendre de mes nouvelles et je les en remercie.
SupprimerCela fait chaud au coeur de savoir que l'on manque un peu à ses fidèles lecteurs...
Il faut y aller, il faut s'y poser, c'est vrai. Apprécier l'énergie qui monte des pierres chauffées par le soleil.
Tu saurais, toi.
Gros bisous ma Den
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Encore merci pour toutes ces photos et cette présentation de la Corse.
RépondreSupprimerMême sentiment de sécurité où que l'on aille au Danemark.... J'ai promis d'en parler, tant il y a d'impressions revigorantes à partager.. Tu sais ce qu'il en est....
Pour ce qui est de la Corse, il me faudrait partager le voyage avec quelqu'un aimant comme toi les plages noyées de soleil..
En attendant je vois que mes rêves de Corse ont bien cette réalité tant vantée par mes cousins...
Bises enchantées par ton récit
En Corse il y en a pour tous les goûts. La mer et la montagne jouent un duo magistral, et soufflent le chaud et les froid sur un séjour riche en surprises...
SupprimerJe ne peux que te souhaiter de réaliser ton rêve, cher Petrus.
Bises vespérales
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J'y suis allée, venue, revenue, retournée , j'ai répondu à l'appel du GR20, aux eaux froides des torrents et à la mer chaude de Palombaggia, mangé du dénivelé pour admirer les pozzine, partagé la coppa avec les bergers , et me suis endormie un soir de neige du mois de mai (oui, oui) dans un lit préalablement chauffé par un diable. Je vois dans ton récit des moments magiques, du vécu similaire au mien. La Corse continue de m'appeler aux notes de sa polyphonie mais l'heure est (hélas) arrivée où je dois en laisser un peu aux autres, à ceux qui comme toi tombent sous le rude et authentique charme de ce coin de France. Basgiu caru amicu
RépondreSupprimerDans l'eau froide de la Restonica, j'ai amoncelé des galets pour former des tsumiishi, ces sortes de cairns zen que l'on voit partout. C'était un moment magique.
SupprimerJe me suis baignée dans une petite crique couleur émeraude (là où je n'avais pas pied : ne ris pas, tu sais bien que chez moi, c'est un exploit surhumain) Autre moment magique. Ou encore une baignade dans les piscines naturelles couleur de granit et porphyre de la vallée du Fango. Somptueux.
Je n'ai pas fait le GR20, mais j'ai croisé plusieurs fois sa route, parsemée de courageux marcheurs (dans ton genre). La beauté des sites est à couper le souffle.
Pour aimer la Corse, il faut aimer la nature sans ce qu'elle a de plus sauvage, rude et majestueux.
Basgiu
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Votre silence avait donc une explication ! Voire, une excuse. Vous êtes pardonnée, alors, de nous avoir laissés si longtemps sans nouvelles de vous. Mais quoi, nous ne pourrons donc pas lire vos lettres de Corse ?
RépondreSupprimerVoilà ce que c'est de nous avoir habitués à vos reportages. On en redemande.
Je vous embrasse affectueusement. Vous êtes toujours aussi délicieuse et le temps ne semble pas avoir prise sur vous. Vous nous direz votre secret ?
~L~
Mon secret...Il me semble que je l'ai déjà éventé tant de fois dans ces pages...Mais c'est l'amour, mon cher Lorenzaccio...L' Amour avec un grand A, des lieux, des gens, des choses, de la vie...et de mon amour aussi, bien sûr.
SupprimerJe vous embrasse de même.
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PS : Pour les reportages, je ne promets plus rien. Le temps m'échappe et me coule entre les doigts.
Le sac et le ressac, c'est comme le flux et le reflux : Ça me fait marée... (Merci Raymond Devos...)
RépondreSupprimerAh ! Qu'est-ce que tu me fais, ma raie ! (merci Boby Lapointe...)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Heureux de voir que devant le cœur des calanches, le tien n'a pas calanché :-)
RépondreSupprimerSinon, j'ai reconnu le clin d’œil à JJG... Quant au sac et au ressac (de voyage) comme le goût, j'ai pensé à Raymond Devos... tout comme Sheila, les couettes te vont bien ;-)
Bises
Il est incroyable, ce trou dans le rocher en forme de coeur. Quand je pense que certains passent devant sans même le voir ! Mon coeur n'a pas calanché, mais il a fait des bonds, je ne te dis que ça... Mais tu sais bien qu'en voyage, je suis en syndrome de Stendhal permanent...
SupprimerJJG, le grand philosophe du XXème siècle... J'aime le citer de temps en temps. je savais que tu ne laisserais pas passer le clin d'oeil.
Pour les couettes (qui sont plutôt des tresses) c'est pratique quand il fait chaud et qu'il y a du vent...on n'a pas les cheveux dans les yeux. Ce qui ne risque pas d'arriver à mon chéri, qui a autant de cheveux qu'Obispo...
Bises mon cantalou.
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Chère maîtresse,
RépondreSupprimerJ’ai lu votre billet et si je n’avais pas eu la chance de connaître déjà cette belle île, je serai immédiatement parti à sa découverte. En effet ce qui fait qu’on aime ce pays (car c’en est un) est du domaine de l’intime, du plus profond de son cœur. Il en est de la Corse comme de certains livres qu’on aime ou qu’on n’aime pas mais dont on ne peut partager la passion qu’avec ceux qui les aiment sans savoir dire pourquoi.
Je crois que si, petit nouveau, je n’étais pas déjà tombé amoureux de vous quand je sentais votre parfum et votre présence quand vous circuliez entre les bancs de la classe….je le serai devenu en lisant ces quelques lignes et en partageant votre émotion.
Vous parlez bien d’Amour et c’est la clé de ce pays.
Je vous embrasse,
Le Petit Nouveau
Quel plaisir de te revoir par ici mon cher Petit Nouveau. Cela faisait longtemps. Tu es chiche de tes commentaires ces temps-ci ! Est-ce que, comme moi, tu trouves que le temps se rétrécit et que tu n'as plus le temps de rien faire ?
SupprimerMerci en tout cas pour cette lecture attentive de mon texte. je reconnais bien là l'élève appliqué que j'ai connu... et si c'était pour faire plaisir à la maîtresse dont tu étais amoureux, c'est quand même très bien.
Il n'y a pas de mauvaise motivation. L'amour a toujours été la meilleure.
Je t'embrasse
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Vous êtes un peu injuste chère maîtresse. Je lis tous vos billets et si je n’interviens que rarement, c’est juste parce qu’il y a tellement de commentaires beaucoup plus pertinents que je n’ose écrite le mien. Je vous embrasse.
SupprimerQui peut juger de la pertinence d’un commentaire ? Moi peut être, qui suis souvent touchée au cœur par certains de tes mots, et sûrement pas toi, dont la modestie naturelle rend sévère avec toi-même…
SupprimerAlors ne crains pas la comparaison d’ailleurs j’accueille tous les mots avec la même bienveillance et jamais il ne me viendrait à l’idée de comparer qui que ce soit.
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Bonjour Célestine, oui, la Corse est belle comme ton écriture. Et son parfum ! Le parfum de son maquis !
RépondreSupprimerJ'avoue avoir chancelé de plaisir en respirant certaines odeurs très particulières de ce pays hors-norme.
SupprimerNotamment dans le maquis, justement, où le soleil darde ses rayons sur les essences pour les sublimer.
Merci Aldor
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Bonjour Maîtresse, excepté la santé (quoique) tout s'achète 😄
RépondreSupprimerOn ne gronde point vôtre visite catimineuse, tant de discrétion vous honore 😊 Quant au ressenti sur place, j'émets quelques réserves... Naturelles, évidemment 😄
Écrivez nous davantage,
Bien à vous 😘
Je ne suis pas sûre que tout s'achète, malgré ce que veulent nous faire croire les businessmen et les géographes ...
SupprimerQuant à tes réserves, tu as le droit de les exprimer, ici on est libre de penser et d'écrire...
Allez je vais essayer d'écrire davantage. Mais comme je le disais plus haut, je ne peux plus rien promettre...
Bisous ma Julie
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Oh, oh !! toi tu viens d'acquérir une superbe villa et tu joues toutes les précautions sécuritaires !!! 😎😄😘
RépondreSupprimerTrêves de plaisanteries, le charme insulaire a joué à donf' et t'a belle et bien captée ! Merci
J'adore ton humour, l'ami.
SupprimerBen non, je n'ai pas investi dans la pierre corse. Je suis trop bien sur ma colline...
Mais personne ne m'a mis le fusil sur la tempe pour dire du bien de la Corse, je te rassure.
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Moi aussi j'aime bien Lille dans le ch'nord ! Rien à voir ? Pfuuuuu.
RépondreSupprimerCiaoooo belles châsses, tiens le Souf m'a appelé, ça m'a fait un immense plaisir.
Lille de beauté, tu veux dire ? Je suis sûre que l'appellation n'est pas exagérée. mes nièces qui sont devenues de vraies chtis en parlent avec des étoiles dans les yeux.
SupprimerLe Saouf va bien ? Ça fait plaisir. Il ne vient plus commenter, pourtant il avait une belle plume. Tout comme toi, d'ailleurs... Dommage que le Blogborygmus se soit échoué sur les côtes de l'Habitude, noyé dans la mer de la Lassitude. C'était pourtant une belle aventure.
Baci caro mio
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ah oui ! Tu te défoulais bien en t'appelant Célestoche ! Tu nous faisait bien marrer.
SupprimerJ'aurais bien aimé continuer sur blogbo, mais le commandant a jeté l'ancre définitivement... :-) :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Que c'est beau ! Je t'imagine très bien dans une langueur débloguifiante :-) Tu as très bien su nous la faire ressentir avec ton texte :-)
RépondreSupprimerChanson d’automne
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine, Poèmes saturniens
Une histoire de sac et de ressac, de va et vient là aussi non ?
Excellent ton commentaire de poème, je te donne le bac avec mention bravo.
SupprimerDeça, delà... cahin caha...
Bises ma Biiiiche
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Je connais bien la Corse, surtout la Balagne. En Corse on a tout: la mer, la montagne, les forêts. Peu d'immeubles, la nature y est encore sauvage et les plages sont belles. Un vrai paradis !
RépondreSupprimerEh oui, Daniel, et en septembre, c'est encore mieux :
SupprimerC'est en septembre
Quand les voiliers sont dévoilés
Et que la plage
Tremble sous l'ombre d'un automne débronzé
C'est en septembre
Que l'on peut vivre pour de vrai
Un peu de Bécaud ne nuit pas, comme disait mon paternel.
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J'ai beaucoup aimé la photo d'introduction… Ton acuité ne pouvait pas manquer ce cœur.
RépondreSupprimerJe n'irai jamais en Corse. Je n'irai jamais plus bien loin, d'ailleurs. Mes voyages sont désormais par procuration. Une de mes amies du net réside en Corse. Souvent elle me fait voyager sur son île.
Aux illustrations, tu ajoutes un très beau texte, sensible comme toi, évocateur, et qui sait toucher la sensibilité et le cœur profond. Que demander de plus ? ;-)
Je connais ton amie du net : elle vient aussi souvent par ici déposer ses petites arbouses et ses brins de myrte. Te voir content me ravit, mon Babar. Je pense si souvent à toi qui voyages par procuration.
SupprimerJ'ai appris par ailleurs en Corse, que l'on ne dit pas la myrte, mais LE myrte. C'est drôle je trouvais ce mot très féminin. l'alcool que l'on en tire est délicieux, et je crois que le premier soir j'en ai un peu abusé.
Je te serre dans mes bras.
•.¸¸.•*`*•.¸¸ ❤️
Merci pour ces photos, c'est difficile de choisir tant la Corse est belle, je sais, mais elles ont réenchanté mon amour pour la Corse ! Tu m'as fait rêver ...
RépondreSupprimerJe n'en ai pensé que du bien et j'aime tant l'accent Corse, nous en avons des souvenirs impérissables sans rien qui
ne vienne y jeter une ombre de critique !
Bonne soirée Célestine
L'accent corse, étrangement, ressemble beaucoup à l'accent niçois, qui n'a rien à voir avec l'accent provençal. D'ailleurs, les Corses se sentent beaucoup plus proches des Italiens que des Provençaux, qu'ils n'aiment pas trop. ne leur parlez pas de Marseille...
SupprimerBelle journée à toi, ma douce
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"... et me montrait un chemin nouveau vers moi-même." Oui, ce moi-même toujours en arrière plan, le vrai, le constant, le jamais né. Cette phrase ma dardée directement au cœur chère Célestine. J'adore ta photo, quelle beauté tu es. kéa
RépondreSupprimerOh merci ma Kea, ça me touche. J'ai traversé une longue nuit de désert avant d'apprivoiser mon corps et de me sentir bien dedans. Ça va faire un peu cliché, ce que je dis, mais la beauté est surtout intérieure, et quand on a fait la paix avec soi-même, on paraît plus épanoui, plus serein. Et donc plus beau.
SupprimerJ'aime énormément ta définition du « moi-même » : toujours en arrière plan, le vrai, le constant, le jamais né... C'est tellement vrai. On se cherche jusqu'au bout, et c'est le vrai, l'unique voyage.
Je t'embrasse fort
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La beauté qui était la tienne a été transfigurée par cette paix qui est venue t'habiter ce jour où… dans une gare…
SupprimerCela me réjouit grandement d'être un peu témoin de ce Chemin de lumière…
Oserais-je dire que tu as même été parmi mes témoins les plus importants ?
Supprimer🥰
C'est bien de se prémunir avec un chapeau pour les balades et capeline pour les weekends amoureux.
RépondreSupprimerTu me fais envie de découvrir la corse.
Vas-y, tu ne seras pas déçu ! vas-y jors saison, sors des sentiers battus, arrête toi dans les villages déserts, parle aux gens. Tu verras, c'est du BSA extrapiste.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Fichtre... et rien sur l'Île Rousse ?!
RépondreSupprimerTu as vécu ce que j'ai vécu en Bretagne, calme, douceur de vivre, sérénité, diversité des paysages par ailleurs superbes, des pierres, de la végétation... etc. Mais tu le dis bien mieux avec tes mots.
Que te souhaiter ? Garder les beaux souvenirs, les belles images, les gens, les odeurs, et un bon retour à la vraie vie !
L'Île Rousse ? Mais si, c'est là que mon bateau a abordé. Je suis montée sur l'île de la Pietra, jusqu'au phare à la nuit tombée, en bas, les lumières de la ville clignotaient comme des étoiles au bord d'une mer étincelante. Le petit train corse est passé, le long de la plage, trouant l'air de son bruit de train. La tour génoise se découpait en ombre chinoise sur le couchant. C'était majestueux. Je suis allée manger sur le front de mer, à la Siesta, et le patron nous a offert la myrte. J'avais les pieds dans le sable et le coeur dans le coton.
SupprimerEt ce n'était que le début du voyage... Tu vois que mes souvenirs ne sont pas près de me quitter...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Un silence qui n’était qu’un arrêt sur image pour mieux savourer ce retour d’une plume qui invite aux souvenirs … Cette première photo du cœur sculpté naturellement dans ces roches des calanches de Piana n’a pas échappé non plus à mon œil lorsque j’ai mis les pieds sur cette Iles aux couleurs enchanteresses. Un oncle et une tante avaient choisi cette île pour y vivre et par deux fois j’ai été invitée à les rejoindre.
RépondreSupprimerTu dis si bien tes ressentis que je te rejoins pleinement car cette île mérite son qualificatif de Beauté. Beauté des paysages où mer et montagne se côtoient, où les couleurs du ciel et de l’eau nous font rêver, et que dire des odeurs
aux parfums subtils qui nous font vibrer!
Merci pour ce retour corsé de si beaux ressentis apprivoisés et retransmis sous ta plume délicates chère Célestine !
Merci pour ce beau commentaire empreint de nostalgie douce : bien sûr que l'on a envie d'y retourner...Même si je sais qu'à mon âge et à l'heure qu'il est, je refais rarement deux fois le même voyage : pas le temps. Trop de choses nouvelles encore à voir, à visiter, à engranger dans ma boîte à souvenirs...
SupprimerBien sûr que le coeur n'a pas échappé à mon oeil toujours en quête de symboles, et de pareidolies : et en Corse on est servi : les rochers prennent toutes sortes de formes étranges, des lion, des lapins, des trolls, des arches, des fées...
J'en ferai peut-être un billet.
Bisous Brigitte
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J’ai toujours rêvé d’aller en Corse et je n’en ai jamais eu l’occasion. Je ne sais pas pourquoi ça me semble compliqué …mais c’est sûrement idiot. En tout cas ton texte me ferait presque changer d’avis. :)
RépondreSupprimerBises
Angela
Pas plus compliqué que d'aller partout ailleurs. Même mettre une voiture dans un bateau c'est simple... le principal moteur du voyage, c'est l'envie. Allez hop hop hop !
SupprimerBisous ma belle
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Je ne t'ai pas croisée au jardin des Milelli pendant ces trois semaines mais tu avais tant à voir ! L'artiste japonais Morio Matsui a dit quand il a découvert la Corse : Je suis arrivé au Paradis sans mourir.
RépondreSupprimerMoi je continue à dire la Myrte car je pense à sa baie au parfum envoutant qui donne cette si bonne liqueur ! Salute!
Je t’ai cherchée pourtant dans ce vaste jardin mais comment te reconnaître ? J’ai juste pensé à toi, que tu habitais un bien bel endroit même qu’avec mon amoureux on s’est imaginé « et si on venait habiter ici ? »
SupprimerMoi aussi je trouve que la myrte ça sonne mieux.
Gros bisous belle Corse
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Nous ne nous sommes pas croisées car nous n'y étions pas au même moment, forcément car tu m'aurais reconnue grâce à Vernon ! Bises jolie Célestine.
SupprimerBien sûr ! Où avais-je la tête … 😀
SupprimerA travers tes mots et le coeur sensible que tu mets pour décrire ce qui te touche, tes photos, tu m'as fait voyager.
RépondreSupprimerTu écris : "Tant que tu n'as pas fait toi-même l'expérience de la Corse, tu ne sais que ce que l'on en dit." et cela me fait penser que j'entends souvent parler de la Corse... Et ce que je trouve toujours très intéressant, c'est que je la vis à travers une fenêtre colorée de la personne qui m'en parle...
Toi c'est avec toute ta sensibilité, ton regard doux, ta capacité à être là où tu es et à prendre le bon.
Certains, c'était avec toutes leurs peurs, leurs sentiment de rejet, d'insécurité.
Et finalement... je fais l'expérience de la Corse (pour n'y être jamais allée) de mille façon possible :-) Et si un jour je mets les pieds là-bas... j'en dirai peut-être encore autre chose :-)
Merci. J'aime te lire, car je me sens souvent enveloppée par une sensation de douceur et de tendresse pour les choses. Merci à toi.
Ju'
C’est beau ce que tu dis, ma Ju’.
SupprimerC’est vrai que j’ai beaucoup de tendresse pour les choses, et les gens. Je ne m’en rends pas toujours compte, il suffit d’un commentaire réjouissant comme le tien pour que je me dise que oui, quand même, c’est bon de susciter des sentiments positifs chez autrui. Il y a tellement de choses anxiogènes dans ce monde, tant que je peux apporter un peu de beauté et d’espoir je suis contente.
Je t’embrasse ♥️
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♥️ ♥️ ♥️
SupprimerCélestine, tes deux textes derniers se répondent comme deux moments d’un même cycle : fin août, la maîtresse regarde la rentrée de l’extérieur, avec tendresse et distance. En septembre/octobre, elle part en voyage pour retrouver un autre rythme, celui de la nature et du silence.
RépondreSupprimerCe passage du monde scolaire au monde intérieur trouve une belle image dans ma parabole suivante :
Il était une fois un jardinier...
"Il etait une fois un jardinier qui faisait son propre compost. Á partir entre autre de restes de cuisine et de terre de taupiniere. Ce terreau etait assez rugeux : coques moules, graviers, bouts de bois, terre non tamisee ... mais si riche.
Dans la serre, il planta de jeunes plans de tomates. Pour le look et aussi pour l’hygiene des petites racines et troncs freles, il mis une couche de terreau du commerce. Dessous dans un grand trou était le compost maison ... que le plan atteindra plus tard.
Le compost, ce sont les années d’expérience, Le compost, un peu rugueux mais généreux, c’est la mémoire qui nourrit encore, la somme des vies enseignées et reçues, transmuée en force tranquille. Le terreau neuf, c’est le voyage, la découverte."
Et parfois, cette mémoire prend la forme d’un voyage, un retour à soi, à la terre, à l’île :
Extrait de “Nantu à a Muraglietta di u Saviu” (Sur la murette du Sage)
Que je remettrai sur mon blog
Près de la maison, les murettes,
Les grands romarins bien taillés, les escaliers fleuris,
M’accueillent comme Ulysse, après un long voyage.
Chaleur de la pierre, odeurs offertes.
Le bon chien vient vers moi, il me reconnaît.
Tommy, fidèle. Oui, je suis bien Ulysse ...
Dans ton joli texte, en surface, tout semble changé, mais c’est dans la profondeur, dans le mélange vivant du passé, que la sève circule.
Voili voilou jolie farfallina blu :)
Je comprends à travers ce charmant commentaire que tu as des attaches profondes avec la Corse. Avec la terre aussi, avec les plantes et le ciel.
SupprimerJ’aime les histoires de jardinier. Moi qui suis jardinière en âme.
Et j’aime beaucoup cette définition presque philosophique du compost.
Les années d’expérience, la mémoire qui nourrit encore. J’appelle ça mon substrat.
J’aime relier les choses de l’esprit aux choses matérielles. C’est la magie de la vie, c’est comme lire dans les nuages. La vie est une immense de métaphore, une forêt de symboles.
Un vrai bonheur de biologiste poète.
Bisous de papillon
•.¸¸.•*`*•.¸¸🦋
La Corse... je ne connais pas plus beaux paysages.
RépondreSupprimerBleck
D’accord à cent pour cent !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
L'expérience d'un voyage en Corse en dehors des mois de juillet et d'août est une expérience fabuleuse, je comprends ton extase, c'est une ile d'une incroyable beauté, d'une grande diversité, on peut s'en mettre plein les mirettes !!! Que de forces nouvelles pour aborder les saisons nouvelles céleste Célestine et que de joie pour vivre la vie. Bises ensoleillées du mardi. brigitte
RépondreSupprimerTu as raison, j'ai puisé là-bas une énergie incroyable qui va me permettre de passer tous l'hiver au chaud dans mes souvenirs. C'est précieux !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La première fois que je suis allée en Corse, j'avais 20 ans. J'étais partie avec deux amies, et nous nous déplacions alors sur l'île à pied et en stop, le sac à dos garni de notre toile de tente, nos duvets, etc. A l'époque, le camping sauvage était autorisé. Trois semaines de vacances inoubliables ! J'ai eu l'occasion d'y retourner une autre fois, des années plus tard, et la Corse était toujours aussi belle ! Sinon, oui, partir et goûter l'ailleurs, et ensuite avoir le plaisir de rentrer chez soi, je connais. :-)
RépondreSupprimerBelle fin de journée, Célestine. Bisous.
Le début de ton commentaire m'a fait penser à la chanson de Maxime le Forestier, l'auto-stop. Quelle belle époque, les années 70 et leur insouciance...
SupprimerDes années après je garde un souvenir ému d'une escapade à Paris pour aller voir les Stones. Qui peut faire ça à 16 ans, désormais ?
Cette liberté a certainement forgé notre caractère à jamais...
Bisous belle d'âme.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La Corse, souvenirs d'un séjour d'adolescent, baignades et randos dans un décor de rêve.
RépondreSupprimerLes remous tièdes d'un amour que je ne voulais pas comme les autres. La naïveté d'y croire à 18 ans. Le cœur en bandoulière, la cigarette aux lèvres, des mains perdues dans des trésors cachés... Et la mer, bleue, transparente, généreuse. La terre sauvage, des vertiges à en couper le souffle.
Ton billet me bouscule... et mes mains en tremblent. Je n'y suis jamais retourné. Les jeunes amours laissent parfois des blessures qui ne s'effacent pas.
Je ne regrette rien. Je sais seulement que le plus beau des Paradis peut brûler les ailes des anges.
Bises ensoleillées.
Oh frangin, désolée d'avoir évoqué pour toi un souvenir douloureux. Les premières amours laissent dans nos coeurs des traces indélébiles.
SupprimerJe te comprends d'autant mieux que j'ai partagé ce séjour avec mon amour. Et ça change tout...
Bises de frangine
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Quel beau reportage sur la Corse, Corse que je ne verrai que virtuellement ! Pourquoi ? Non, pas à cause de mon âge, mais tout simplement parce que je suis en panique rien que de penser rouler sur les routes tortueuses surplombant le vide...Pourtant, dieu sait que j'aurais bien aimé visiter cette île magnifique...Alors, je vais me contenter de l'admirer via les autres....
RépondreSupprimerLa photo en en-tête est magnifique...Par contre, quelle est donc cette jolie femme d'environ trente ans, toute souriante ?...On aimerait bien la rencontrer au hasard d'une balade...
ps : ma belle-soeur et mon beau-frère y sont allés 3 années de suite en vacances, tellement ils avaient aimé cette ile, une année un côté, une 2e année, l'autre côté, et la 3e année le centre de l'île...La dernière année, ils étaient allés dans un gîte tenu par un couple 100 % corse, avec leurs particularités, prenant le temps de vivre...Pas bileux pour 2 sous, quand mes bofs avaient signalé qu'ils avaient des souris dans la maison...."c'est normal, la maison a été construite avec des pierres, sans joint..Pour vous dédommager, coûtez moi donc ce brocciu"...
C'est drôle ce que tu dis : j'ai moi aussi une petite angoisse au bord des précipices, surtout en voiture. En Irlande, les routes flirtent avec le ciel, suspendues au-dessus de la mer...C'est un peu pareil en Corse. Mais rien n'aurait pu me faire renoncer à ce rêve : faire découvrir la Corse à mon amoureux.
SupprimerPour la "jeune femme d'une trentaine d'années", tu peux multiplier par deux ! ;-) Mais c'est gentil, je goûte le compliment... J'ai la chance d'avoir conservé ma silhouette de jeune fille, mais je crois que c'est surtout mon âme d'enfant qui m'empêche de vieillir...
Quant à l'âme corse, c'est vrai qu'ils ont un caractère bien trempé. On a eu maille à partir avec eux ou trois propriétaires d'hôtels qui valaient leur pesant d'or...
Mais les voyages, c'est ça aussi, n'est-ce pas : se colleter à d'autres gens, différents...
Et les aimer quand même.
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Partir pour mieux revenir. Et se souvenir d'être partie quand on est revenue...je me comprends. 😀 toi aussi? Bises alpines
RépondreSupprimerNous sommes du même bois, ma frangine des alpes. Un épicéa bien solide...
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Comme tu me fais rêver ! J'aimerais y retourner. Je suis heureuse de lire que tu aies passé un merveilleux moment là-bas.
RépondreSupprimerMerci chère anonyme qui a oublié de signer...
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Je ne suis jamais allé en Corse mais le frère de mon grand père y allait chaque année. Je comprends que tu aies délaissé ton blog, puisque tu t'es régalée. Merci pour les photos et bon après midi.
RépondreSupprimerUn délaissement bien provisoire, car mon blog me manque vite... Et mes lecteurs surtout, qui ont toujours quelque chose à m'apporter...
SupprimerMerci de ton passage Elisabeth.
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Ton évocation sensible de la Corse a instantanément ravivé mes souvenirs. Alors père de famille, j'étais plus jeune que mes enfants aujourd'hui. Autrement dit, ça date. Et pourtant les impressions sont encore nettes dans ma mémoire. Voilà une destination qui pourrait bien me tenter lorsque, bientôt, j'aurais tout loisir de voyager.
RépondreSupprimerJe comprends bien que tu te sois « débloguifiée » en parcourant ces espaces dans lesquels la déconnexion avec la nature incite à évaluer l'importance relative de l'essentiel.
Bises automnales.
Je comprends que cette destination puisse t'attirer : la nature y est omniprésente, et le dépaysement est garanti pour une empreinte carbone minimale. On pourrait se croire au bout du monde...
SupprimerEt pour peur que l'on soit sensible aux ondes, à l'énergie de la terre et des arbres, on y puise une force incroyable.
Bises toujours émerveillées par les couleurs de l'automne.
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Oups ! "j'aurai" tout le loisir de voyager
RépondreSupprimerJ'allais souligner la faute en rouge ! Vieux réflexe de maîtresse... ;-) ;-) ;-)
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Bonjour Célestine, magnifique et touchant récit de ton périple dans l'ile de beauté . Je le constate , on ne vient pas ici sans avoir au fond de son cœur un immense respect pour la terre et les gens qui y vivent et çà , c'est vivifiant à lire. Sentir l'âme corse dans chaque pierre ,voila une bien belle expérience et ton sourire sur la photo en dit long.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais été aussi heureuse qu'en ce moment, mon zicos.
SupprimerAlors oui, ça finit par se voir sur les photos...
Merci de ta fidélité
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