L'avez-vous remarqué ? En ce moment, le silence du matin est bercé par des chants d'oiseaux différents des autres saisons. Ils sont comme étonnés des premières chaleurs, et tout à leur ouvrage de nids et d’amours.
J'atterris doucement de ce tourbillon d'émotions que je viens de vivre. Ce n'est pas rien, un mariage, même simple, même « dans l'intimité »...
Ce matin j’entrouvre un œil : dix heures !
Comment peut-on dormir aussi longtemps, paresseuse, alors qu'il est pressé de profiter du temps précieux ? L’âme pâteuse je descends pour trouver le café qui m’attend, fumant, à côté du pain grillé. Un pain doré à point, croustillant, dont mon ami Bleck faisait l’éloge il y a peu. Un bonheur d’instant. C’est bon de se laisser choyer…
Je ne sais plus quel journal de psychologie posait la question : « Faut-il réussir dans la vie ou réussir sa vie ? »
Évidemment derrière cette pirouette sémantique se cache le vieux débat sur l’être et l’avoir.
Réussir dans la vie. La réussite au sens commun, parlons-en … Une escalade de biens matériels, un métier qui rapporte autant d’argent que ce qu’il dévore de temps, la fameuse montre qu’il faut absolument posséder avant cinquante ans, et qui ne mesure que plus amèrement encore ce temps perdu…
Une insatisfaction perpétuelle, à se faire la « belle situation », à devenir le « beau parti » et toutes ces expressions si vieillottes. Est-on vraiment ici-bas pour amasser, spéculer, étaler ses biens et oublier que tout n'est que poussière ? Et puis le pouvoir, la puissance, cette maladie mentale qui gangrène les « grands de ce monde » mais pas que... Pauvres Napoléons, pauvres rois pharaons comme disait Brassens. Me revient cette phrase très juste d'Yves Simon : « Monsieur Gregory Corso, qu'est-ce que la puissance ? -Rester debout au coin d'une rue et n'attendre personne. »
Oui, rester debout, imparfaits, libres et heureux face à toute cette vanité, et tenter humblement de réussir sa vie : cela tient davantage du labeur opiniâtre du jardinier que de l'agenda du businessman.
J'en ai arraché, des mauvaises herbes d'émotions négatives, du chiendent de pensées parasites et de liens toxiques, et j'en ai cultivé, des relations vraies, dans un substrat riche d'expériences profondes et de joies simples.
Avec mon amour comme binette et ma joie de vivre comme arrosoir.
Je suis devenue une jardinière de vie.
Je respire profondément.
Dans le champ, en bas, les coquelicots ont envahi la place. Leur splendeur rouge donne la mesure de ma réussite : je vis dans un livre aux pages fragiles, mais superbes. Fragiles parce que soumises à l'impermanence. Mais superbes, parce qu'elles s'ouvrent sur un jardin apaisant, à l'image des iris de ma bannière, fruits de mes soins attentifs. J’aime chaque chapitre de ce livre.
Mon rêve était de réussir à recomposer une famille à partir de deux, à tisser du lien entre nos enfants, et que nous soyons, Lui et moi, le ferment de cette belle cohésion.
J'ai beaucoup versé de larmes, durant ce mariage, parce que c'est émouvant de dire oui à l'homme que l'on aime. Et que c'était doux de sentir les bras de mes petites étoiles serrant très fort mon cou ! Elles ne m'avaient jamais vu pleurer, il faut dire qu'une Célestine ça rit plutôt. Ça raconte des histoires, ça joue de la guitare. Mais ça ne pleure pas.
J'ai pleuré en lisant mon discours, en dégustant le délicieux petit film qu'ils ont monté tous ensemble, en écoutant la chanson qu'ils ont composée pour nous. J'ai pleuré aussi en les regardant rire, jouer, cuisiner ensemble, en voyant tous nos petits-enfants s'égailler (et s'égayer) sous la pluie pour chercher les oeufs de Pâques. J'ai pleuré encore, une vraie fontaine, en découvrant leur cadeau collectif... une fontaine, justement. La pièce manquante de la maison sur la Colline.
Quel plus beau symbole de simplicité, d'unité, de jaillissement, bref, de vie... Ils sont formidables, nos enfants.
Une fontaine de jouvence. Notre Célestine aime et est aimée en retour. Elle le mérite et sur la colline jaillissent les rires de deux familles qui sont devenues une. Les iris chanter. Bises alpines ma belle fée.
RépondreSupprimerDe jouvence certainement. parce que ça fait rester jeune, de vivre dans les projets, les émotions, les bouleversements...Oui, les iris chantent ce mystère mathématiques : le bonheur partagé est multiplié...
SupprimerBisous chère frangine. heureuse que tu sois la première sur ce post.
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Pardon. Il.manque un mot. Les iris PEUVENT chanter.
RépondreSupprimerUn oubli bien pardonné : ça doit être l'émotion... :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ça, c'est une fontaine dont il faut boire l'eau... ad vitam !
RépondreSupprimerOn va déjà essayer de l'installer, de connecter eau et electricité sans faire tout sauter...
SupprimerAh, tu parlais de la fontaine du bonheur ?
Alors là, d'accord, mon oncle. Entièrement d'accord.
Bises
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Le bonheur en quelques mots...
RépondreSupprimerJe te l'ai déjà dit, il te va si bien le bonheur.
Réussir sa vie... tout un voyage! Sans oublier d'être dans le juste équilibre des choses mais aimer, même un peu trop.
Un texte comme tu aimes les écrire et comme j'aime les lire.
Bises printanières, juste un peu tiède.
Je te sais heureux toi aussi, même si aucun bonheur ne ressemble à un autre...
SupprimerEt cela me réjouit.
Oui, j'aime écrire le bonheur, et je sais que tu aimes mes mots.
C'est en quelque sorte un cercle vertueux...
Bises orageuses de mon sud
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Tu es une fontaine ? une fontaine heureuse et c'est justement celles-ci que j'aime dessiner dans le carnet qui leur est dédié. Alors, ne sèche pas des larmes puisque ce sont celles du bonheur.....je le partage avec toi, avec lui, avec vous et vous embrasse bien amicalement.
RépondreSupprimerHeureusement, j'avais du maquillage waterproof pour la circonstance ! Sinon j'aurais eu l'air d'un panda... ;-)
SupprimerTon bouquet était si beau que nous l'avons renouvelé pour le week-end avec les enfants.
Bises affectueuses, ma Chinou. Je me suis permis de rectifier un petit détail de ton commentaire.
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C'est pour toi le temps de la récolte de tout ce que tu as semé dans ta vie... C'est beau et émouvant d'assister à cette moisson.
RépondreSupprimerdue mille baci per avere anche la sua parte
Grazie per lui.
SupprimerTu comprends pourquoi j'ai versé ma larme...
Ti bacio forte.
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J'ai senti des papillons dans le ventre en lisant cette deuxième partie de ton billet. Un joli sourire s'est aussi dessiné sur mon visage. Je suis ravie pour toi d'avoir réussi à accorder les liens entre ces différentes relations qui riment avec Amour.
RépondreSupprimerC'est une douceur que de te lire ! J'avais le sentiment de flotter dans la légèreté d'être, telle le coquelicot dans son champ.
Ça n'était pas gagné à la base...Il a fallu laisser du temps au temps, ne pas brusquer les choses ni les êtres.
Supprimermais c'est une grande fierté, et je peux dire une grande réussite.
Tu attires l'attention sur la photo des coquelicots, et c'est vrai que je ne l'ai pas choisie au hasard : ces deux coquelicots qui émergent et contemplent tous les petits coquelicots autour d'eux, c'est un peu lui et moi contemplant notre grande famille recomposée : six enfants, cinq conjoints, dix petits-enfants de 2 à 16 ans...
La légèreté d'être, c'est sans doute se dire que rien n'est impossible, finalement...
Je t'embrasse ma Ju'.
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Quelle belle idée de cadeau! 😁👍
RépondreSupprimerJe suis ravie pour toi, pour vous deux! 😘🐻
Oui, ils ne pouvaient pas trouver mieux...
SupprimerMerci ma Cathy.
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La lumière a jailli entre vous deux et c'est un bonheur. La fontaine sur la colline va jaillir à son tour, expression de cette union, de cette réunion de deux familles.
RépondreSupprimerVoilà qui ne peut que nous réjouir.
Amicales pensées
C'est à cela que l'on reconnaît se vrais amis : ils se réjouissent de notre bonheur...
SupprimerMerci Petrus.
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Lothar
RépondreSupprimerHoups ... je bois tes larmes. Que j’ai aimé ton billet, célestine, petite grande fontaine. Pourquoi tu dis vrai ? Tu viens de quelle planète. Toi. célestine. C’est touchant vraiment. Juste te dire ... que tu laisseras ici un peu beaucoup de place. Parait que l’IA consomme. Dru. Je te mettrai 2 poèmes et un lien. Non chinou dit vrai on ne sèche pas petite souris ...
RépondreSupprimerHello ami poète. De quelle planète ? Je me le suis si souvent demandé...à une époque où je me trouvais perpendiculaire dans un monde trop parallèle...
SupprimerMerci pour tes mots. Non je ne sècherai pas mes larmes, elles étaient belles.
Elles remontaient de très profond en moi et se sont lâchées comme une bonde.
Bisous de papillon
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Hi hi, un peu de co2 brûlé, mais tant pire ... mince
RépondreSupprimerPince-mie et Pinson !
Ceux qui sont affamés se sont levés bien tôt,
À voler dans le ciel, à toquer au volet.
Même un pinson disant : le soleil sera chaud !
Et d’un coup c’est le jour, la lumière au taquet.
La fleur entre les feuilles gît rose de plaisir,
La fontaine (...) en douceur coule au fond du buisson,
Alors en moins de temps qu’il ne faut pour le dire,
Au printemps trop joli pleure encore mon pinson.
Pendant un long moment il trille à perdre haleine,
Puis la patte en rosée et l’aile à l’unisson,
Il se rassasie dru d’une dizaine de graines,
De deux ou trois pétales et de l’eau du bidon.
Il reprend sa complainte au vent et à la terre,
Supplantant ses voisins, déclinant l’harmonie :
Qu’une belle l’attend, qu’un nid il saura faire,
Toute chose ordinaire aux confins de l'ennui.
Lothar
La lune a remplacé l'étoile au firmament
SupprimerLe pinson est rentré en ses appartements
et c'est un rossignol qui dessous ma fenêtre
lance sa douce trille à se faire connaître
Il me dit que ce soir un prince pense à moi
qu'il écrit de son lit des vers en enfilade
et qu'à travers villes et champs il les envoie
pour que lui, rossignol, me chante sérénade
Pinsons et rossignols ne se rencontrent pas
mais ils savent parler d'amour
L'un travaille la nuit, l'autre chante le jour
Et tous les deux drapent le monde d'apparat
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Superbe ! Des apparats jolis, drappés en stratosphère ! Je voulais te faire dire ... tu as dit ... et toi là tu dis encore pour ton mari :
SupprimerCoquelicots
Coquelicot Rouge, Coquelicot Bleu
Ces mots je te les dis
Dans cette langue si jolie
Que je ne connais même pas
Et moi
Je ne sais rien du poème des fleurs
Je ne sais pas, je ne sais plus
Et je ne l'écris même pas
Mais
Toi, tes mots ce sont des arabesques
Accrochées à des croissants de lunes
En mille pétales de coquelicots
Joli coquelicot
Homme de mes pensées
Sur ces fleurs de velours
Je veux graver ton nom
Coquelicot Rouge, Coquelicot Bleu
Mes mots je te les chuchoterai
Dans cette langue si jolie
La notre
Qu'à tous les temps tu m'apprendras ...
Il va être heureux d'entendre son petit coquelicot déclamer de si beaux mots.
SupprimerMerci mon prince.
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Pleurs et bienfaits.
RépondreSupprimerLes deux pôles des âmes hypersensibles...
SupprimerThanks my friend.
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Tu dis très bien la vacuité de la cupidité, ce travers qu'on cache sous le terme de "réussir" alors qu'il ne s'agit que "d'amasser", signe incontestable qu'on a oublié que "les linceuls n'ont pas de poches" et qu'on finit comme on a commencé : à poil...
RépondreSupprimerAlors qu'à partir du moment où on peut vivre sans trop compter, on peut penser à autre chose et regarder autour de soi, ne serait-ce que ceux qui nous entourent, écouter les piafs et regarder les chats qui regardent avec envie les mêmes piafs mais ont la flemme de bondir...
Ce matin, un type du CNRS disait, études sérieuses à l'appui que l'humanité avait exterminé 80% des insectes de la planète ergo la nourriture des piafs et des petits rongeurs qui enrichissent les sols en vivant et en mourant.
Sans doute parce que nous pensons plus importants que les autres êtres vivants.
Il est probable que les tigres et les gazelles pensent la même chose mais le problème est que nous disposons de moyens de destruction autrement importants que les bestioles...
Ne nous reste que l'amour et l'intérêt que nous nous portons les uns aux autres.
Bref... Aimons nous les uns les autres comme disait machin (celui qui, s'il revenait sur Terre, serait illico recloué comme communiste ou "partageux")
Comme dit le soleil de mes nuits, « on n'a jamais vu des lingots suivre un corbillard... »
SupprimerEnivrons-nous de ces petites choses gratuites. Comme tu le dis si bien, quand il a l'essentiel de ses besoins qui sont comblés, que demande le peuple...
Sur ma colline, les abeilles étaient ce matin par milliers sur les acacias en fleurs.
Je me suis dit que tout serait si simple... mais va donc parler de pollinisation et de miel aux grands givrés de la planète, le Donald et le Vladimir. Notre seule consolation, c'est qu'ils finiront un jour bouffés par les vers, comme tout le monde.
Bref, aimons nous les uns les autres, c'était pourtant simplistique cette maxime.
Gros bécots à toi et à la lumière de tes jours.
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Si je te suis bien, toi, tu n'as pas été expulsée du jardin d'Eden... comment t'as fait ? :-)
RépondreSupprimerNon c'est vrai. Je suis au paradis depuis sept ans, et pourtant je croque la pomme à pleines dents...
SupprimerVa comprendre ? 😂
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Une fontaine qui chantera ton bonheur Célestine...
RépondreSupprimerUne fontaine, ça chante et ça sourit, ça pleure parfois et pas que de joie, c'est la vie...
J'en accepte l'augure. La vie, c'est aussi les chagrins, tu en sais quelque chose...
SupprimerComme je l'écrivais dans mon billet précédent, Nous en avons barré, des bateaux vacillants, des tempêtes rugissantes. Nous en avons pleuré des rivières, et griffé des murs de chagrin. Avec l'amour pour gouvernail. Nous sommes parés comme d'une armure.
La fontaine sera là pour nous rappeler que le temps coule avec ses hauts et ses bas.
Je t'embrasse fort.
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Un doux moment de bonheur et d'émotions. La vie peut être belle. J'ai longtemps compris que posséder ne servait pas à grand chose. Quand on possède beaucoup, on a toujours de perdre et je sais que je partirai seulement avec mon âme.....
RépondreSupprimer« Quand on possède beaucoup, on a toujours peur de perdre » tu as raison... elle doit être bien triste et flippante, la vie de ceux qui ont toujours peur qu'on leur pique ce qu'ils ont...
Supprimermais ne pas être attaché aux biens matériels, ça s'apprend. Ça se cultive.
Et ces n'est pas vivre comme un SDF. C'est juste connaître le prix de chaque chose et l'apprécier pour ce qu'elle nous apporte en se disant qu'un jour, on ne l'aura plus...
Bises Daniel
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Bonsoir ma Célestine, voici un petit extrait de Mélusine reloaded de Laure Gauthier à propos du mariage !... 😉
RépondreSupprimerMélusine ne savait pas où elle se trouvait à présent. En levant les yeux, elle découvrit un sarcophage de verre. Au-delà du seuil, s'étendait une tapisserie aux couleurs somptueuses à perte de vue. Raymondin l'avait emmenée à Angers sans la prévenir, afin de lui faire découvrir la tenture de l'Apocalypse, deuxième lieu touristique traversant du Poitou après Lusignan. Il avait privatisé le musée pour plusieurs heures. Il retint son corps qui avançait insensiblement vers la beauté scintillante des fibres garance, pastel et gaude. Solennellement il lui dit : « je veux aujourd'hui te demander si tu acceptes de m'épouser, je désire te dire des mots joyaux en marchant devant ses 6 pièces de 14 scènes, mais je ne te demanderai pas en mariage.» Devant l'étonnement de Mélusine qui ne savait pas quelle distinction il établissait entre les deux termes, il expliqua pourquoi il finissait par se réjouir de la mort de son oncle qui avait instauré un bureau de renforcement du taux de mariage (BRTM) pour contrer la forte mortalité infantile.
Le gouvernement post-démocratique ainsi que les autorités locales poitevines dirigées par son oncle avaient décidé de mener une politique nataliste radicale : les Sociologues Poitevins Affiliés (SPA) avaient établi que les femmes qui s'inscrivaient en politique, comme plus généralement toute femme qui travaillait en dehors du foyer, perdaient drastiquement en fécondité. Or, la mortalité infantile dépassant les 33 %, il était important d'agir. Une fois la période probatoire de 2 ans passée et la production de mycélium contrôlée et rationalisée, les amoureux réciproques étaient contraints de passer au Programme Quinquennal de Fécondation Optimisée (PQFO) qui maintenait les femmes dans le cadre domestique afin de maximiser leur indicateur conjoncturel de fécondité et de surveiller leur alimentation et leur disponibilité à la procréation. Elles s'engageaient à consacrer une heure chaque soir à l'Invitation à la Procréation (IAP).
il fallait impérativement fournir une main d'oeuvre pour le maintien des forêts, des villes transversantes et pour le tri des déchets, mais il était également vital pour le Poitou que des enfants en bonne santé et en nombre courent, l'air enjoué, dans les rues des villes touristiques. On n'imaginerait pas un selfie citadin, une scène de rue poitevine sans enfants rieurs en arrière-plan. Sans un brouhaha enfantin, les touristes risquaient de s'ennuyer. Or sans touriste, le Poitou périclitait.
Désormais les choses allaient changer. Le Mariage Augmenté (MA), Raymond s'y refusait. C'est cela qu'il avait voulu dire à Mélusine et c'est cela qu'il lui expliqua : « si je refuse le mariage, melusine, en revanche j'épouse ta forme, à chaque instant, j'épouse les ondulations de ta pensée tout comme tes silences et ta langue, et je voulais te dire que je désire t'épouser ici même après avoir contemplé ensemble ces images qui nous révèlent l'issue possible du monde : si notre monde ne connaît aujourd'hui que la grêle et le feu, il saura aussi retrouver la lumière. " Mélusine lui sourit. Raymondin la mena ensuite devant quelques scènes tisser de laine.
Ne fais pas de cauchemar ma Célestine ! 😉
Désolée pour les fautes, j'ai dicté le texte dans mon téléphone ! ;-)
SupprimerJe connais bien la tapisserie de l'Apocalypse, mon fils habitant Angers.
SupprimerMais je ne ferai pas de cauchemars, promis. Je n'ai jamais trop aimé les romans de science-fiction, à part Barjavel, HG Wells, ou encore Aldous Huxley.
Celui-là ne me tente pas...
Mais merci quand même pour ce large extrait, tout ce qui est certain, c'est que mon mariage n'est pas un « mariage augmenté » comme la réalité du même nom.
Sur ce plan-là je ne suis pas très innovante 😄
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Tu as raison Célestine, n'écoutons que son chant de joie, il sera bien temps de voir le mauvais côté de la vie!
RépondreSupprimerTu as un jardin charmant, bisous
J'y travaille beaucoup ! (A mon jardin, je veux dire)... Quoique... je travaille aussi beaucoup à garder ma joie de vivre en dépit des mauvais côtés de la vie... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
RépondreSupprimerCe n'est jamais rien un mariage… surtout comme le vôtre ! C'est comme un aboutissement qui commence, un dépouillement qui s'enrichit, et une union des différences pour un plus d'être soi–à–deux. Un labeur opiniâtre du jardinier qui cultive avec l'autre un champ nouveau du bonheur.
Tu as versé les larmes d'une fontaine de joie intérieure qui ne pouvait que te déborder. C'est tellement beau et émouvant…
Merci Alain. Tu as raison, j'ai débordé au sens propre... C'est tellement fort de voir se réaliser quelque chose auquel on a mis toute son énergie depuis si longtemps.
SupprimerTes mots sont toujours magnifiques : un dépouillement qui s'enrichit, un aboutissement qui commence...
Je crois que je pourrais pleurer encore rien qu'en te lisant... ;-)
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C'est bon ces larmes qui roulent sur les joues et c'est meilleur encore de les laisser aller, vraiment content de ton bonheur.
RépondreSupprimer(merci pour la citation de l'Yves Simon, ça me remonte tellement de choses en mémoire)
Bleck
J'ai cité Yves Simon (que j'ai toujours beaucoup aimé) et je t'ai cité toi, aussi, et ton pain croustillant qui m'a bien fait saliver.
SupprimerMerci cher Bleck. Tu es quelqu'un qui compte pour moi.
Bises
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Vous avez bien mérité tout ce bonheur qui coule en fontaine, c’est la fluidité du flux de la vie, cultivé avec beaucoup d’amour .
RépondreSupprimerRiches de tout ce travail de jardiniers qui sèment et qui désherbent, qui arrosent et qui cultivent avec amour leur jardin intérieur en résonance avec la nature qui les entoure, vous voilà bien équipés pour faire naître un cocon familial doux et serein à partager.
Ne laissez pas tarir cette source qui lorsqu’elle déborde est capable de guérir tous les cœurs qui vous lisent !
Vous avez déversé des larmes de Joie qui s’expriment au travers de la poésie de vos mots .Merci pour votre partage et meilleurs vœux de bonheur !
Brigitte
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Très joli commentaire Brigitte.
SupprimerVous écrivez très bien : avez-vous un blog où l'on puisse vous lire ?
Merci en tout cas de cette contribution, elle ensoleille ce début de journée froid et pluvieux.
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Merci d’avoir ajouté votre ressenti sous mes mots. Non, je n’ai pas de blog mais on m’a souvent dit que je pourrais écrire un livre…
SupprimerPour l’instant, je ne suis pas encore prête…
Bonne journée à vous, chez nous aussi les températures ont fraîchi l’atmosphère !
Alors il faut se lancer ! Vous verrez, c'est agréable d'écrire pour des lecteurs.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Une boule d'émotion à l'état pur !
RépondreSupprimerJ'aurais aimé être là.
Votre texte parle si bien de vous.
je vous embrasse affectueusement.
~L~
Merci mon ami.
SupprimerJe vous embrasse en retour, cher fan !
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J’imagine ton émotion et comprends tes larmes de bonheur… bravo à vous deux et mes sincères vœux de bonheur! 🙏🏻
RépondreSupprimerTes voeux me touchent, Manou.
SupprimerMerci beaucoup
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Comme c'est beau, de réussir de la sorte ! Ça m'impressionne bien plus que Elon Musk ou autre fifrelin milliardaire...
RépondreSupprimerToi tu es riche de ça mais ça ne s'achète pas comme dit l'autre. :)
Bises
Angela
Ah, le grand poète du XXème siècle, JJG, avait raison...
SupprimerC'est sûr que je ne joue pas dans la même cour que ceux qui ont « réussi »...
Mais je ne m'en porte que mieux.
Bisous ma belle
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À la claire fontaine ... Célestine, comme c’est beau cette histoire jolie de fontaine
RépondreSupprimerJ’aime comment elle illumine dejà dans les commentaires ici
N’est-ce pas un mot magique de notre langue ?
Envole-toi
Écoute sourdre les fontaines
Écoute rire les cigales
Écoute sans bruit
Rêve, danse au milieu des étoiles
Goûte au rayon de lune
Vole, va cueillir les comètes accrochées à la nuit
Écoute, rêve, envole-toi, et tu te réveilleras
Et ta fontaine à toi, elle sera là ...
Pour le lien dont je t’avais parlé au-dessus, non je n’ai pas oublié, je te le dis : Sam dit le défi en ancien site ... recherche/loupe en haut ... tape Mamgoz ... voilà. Pour ça que farfallina blu, aussi. Mais pas que, bien sûr.
Vu ! J'avais point fait le rapprochement... Bon sang mais c'est bien sûr. Je suis bleue ! Un cavalier qui surgit hors de ma nuit... Bref, j'ai la mémoire qui flanche plus du tout ! Pfffiou...
SupprimerJolies tes comètes accrochées à la nuit.
Bisou de papillon bleu
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Les oiseaux l'avaient compris ma chère Célestine ...
RépondreSupprimerIls chantaient la Dolce Vita ! Comme un parfum dans l'air ...
Félicitations à vous, c'est tellement beau de lire un aussi délicieux moment partagé ...
Et quand la fontaine chantera à son tour, les oiseaux s'épancheront de vocalises ...
Et le bonheur fleurira au paradis de vos cœurs ...
Belle semaine, amicalement, Laureen
Merci ma belle.
SupprimerL'album de l'événement est arrivé. Des dizaines de jolies photos qui orneront nos plus beaux souvenirs de leur douceur et de leur joie. On attend la fontaine, qui est commandée, mais évidemment le mois de mai est un peu particulier pour faire des commandes. Beaucoup de ponts et de jours fériés. Il ne faut pas être pressés !
Belle semaine à toi Laureen
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Quel beau texte qui déverse du bonheur à la pelle. Inutile de te souhaiter du bonheur, je pense que tu as déjà beaucoup de bonheur et une magnifique famille !
RépondreSupprimerOOh Louisianne ! Ça fait si longtemps !
Supprimerravie de te revoir par ici.
Le bonheur est toujours fragile, alors célébrons-le quand il est juste là, dans le pré...
Bises
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Que c'est beau à lire tout cela, et les larmes de joie alimenteront cette fontaine pour l'éternité. Merci Céleste Célestine de partager ainsi ces moments précieux, des bises printanières vers toi. brigitte
RépondreSupprimerLes moments précieux sont comme les épreuves : on aime à les partager. Les premiers parce qu'ils nous rendent généreux, les secondes parce qu'elles en sont moins lourdes.
SupprimerMerci chère Plume, je t'embrasse en retour.
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Au moins tu peux regarder le film " Nous ne vieillirons pas ensemble" et regarder l'avenir dans les yeux de ton bien aimé.
RépondreSupprimerExcellent conseil, Laurent, que je vais m'empresser de suivre avec bonheur.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Comme je suis heureuse pour toi, comme je suis émue de lire ce merveilleux billet, comme ton homme a eu de la chance de croiser la fée Célestine et comme tu me fais du bien.....
RépondreSupprimerBisous de fée
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Faut-il réussir sa vie ou faire en sorte que sa vie soit une réussite ?
RépondreSupprimerVous avez 4H !
C'est un peu le sujet, tu as raison !
SupprimerQuatre heures...Certains n'ont pas compris ça de toute leur vie...
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Il me semble, que maintenant, tu soit devenu « GRANDE » ... Comme on dit, lorsqu'on est petit enfant !
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Devient-on jamais grand ?
SupprimerOn a parfois des réactions de gamins devant les choses...Et moi je dis que c'est tant mieux.
Bisous mon Didier
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