« Une amie inquiète, hier : Jamais je n’oserais dire ouvertement - comme toi - que je suis très heureuse en amour.
Moi : pourquoi ?
Mon amie : ça me ferait peur. Le jugement des autres. Des aigris embusqués, des jalouses. De tous ceux qui veulent que le monde soit gris, sale, moche, tiédasse. Qui me reprocheraient de ne pas épouser leurs colères. De les nier en étant heureuse.
Moi : Et si on arrêtait d’avoir la trouille d’être soi ? Si on préférait nos désirs à nos peurs ? Notre poésie illimitante !
Mon amie est restée avec sa peur.
Étrange époque timbrée où dire sa joie pure et sa vérité fraîche est devenu un « courage ».
Au diable la sinistrose officielle des télés, les oukases venin des réseaux, les fâchés avec la grande douceur et les conformismes aigreux ! Jubilons au nez et à la barbe des râleux ! Le bonheur de fou est une idée révolutionnaire. On peut changer le monde avec un sourire contagieux.
L’amour dingue est de l’hyper carburant. »
Alexandre Jardin
Photo Céleste |
Voilà. Un mois. Un petit mois. Un long mois, où j'ai eu l'impression de décrocher les nuages un à un. Mais des nuages qui auraient pesé une tonne. Gris. Lourds. Pâteux.
Pour retrouver mon ciel, celui que vous aimez, celui qui a la gueule de l'amour, et les ailes de l'ange.
J'avais besoin de ce bivouac, à mi-pente, à mi-été. J'avais besoin de m'extraire ce monde-ci, trop agité, trop loin des essentiels. De mes essentiels. J'avais besoin de me mettre l'âme en vacances. Vous arrivez à vous repérer, vous, dans ce monde rageux ? J'avoue qu'il m'a fallu un peu de temps pour lâcher prise, et me demander ce qui était vraiment important au regard de la Vie avec son grand V.
V comme vertige, vibrer, velours...
Drôle d'été, mouillé, frais, un été d'herbe bien verte et de ruisseaux qui coulent. C'est rare. Surtout dans mon sud.
J'ai adoré suivre les écrits emphatiques d'Alexandre Jardin. Amoureux. Fou. Ennuagé de bonheur. En dépit de tous ceux qui critiquent son enthousiasme.
Merci à tous ceux qui se sont inquiétés de moi. Vos messages privés et vos commentaires m'ont touchée. Juste là, dans la région du poumon gauche. Je sais que je vous ai manqué. Allez, je reviens. A tout bientôt, comme on dit.
C'est pas trop tôt, même moi je commençais à déprimer, c'est te dire !
RépondreSupprimerGros bisous !
Mon boss préféré !
SupprimerMais non, ne déprime pas, me voili, me voilà, j'arrive.
Plus fringante que jamais sur mon destrier de lumière.
Remplie de l'hyper-carburant dont parle Alexandre.
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Merci Célestine pour ton billet de retour. J'étais aussi en pause jusqu'à ce soir et cela m'a fait un bien fous. J'avais aussi besoin de m'évader en pensées, en marchant et voir la belle nature.
RépondreSupprimerA bientôt donc, gros bisous ♥
A bientôt chère denise.
SupprimerTu fais partie de mes belles rencontres.
Je suis sûre que tu as engrangé de magnifiques photos de nature.
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Merci Chère Célestine... Oups! un bien fou!
SupprimerBisous ♥
On n’en est pas aux fautes de clavier, entre nous…
SupprimerL’essentiel est ailleurs !
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerRavie de ton petit mot et pas du tout jalouse (j'estime ne pas avoir à me plaindre de mon côté).
J'ai beaucoup aimé le texte d'Alexandre Jardin (qui porte un très beau nom à mon avis). ;-)
Bisous et bonne journée
Mo
C'est vrai, je ne te vois pas du tout comme une jalouse.
SupprimerCelui ou celle qui sait soigner les fleurs ne saurait être jaloux puisqu'il possède le monde dans ses mains. ;-)
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Je m'inquiétais aussi pour cette longue pause Céleste. Craignant... que peut-on craindre venant de toi. Que du bonheur gardé pour toi...Où tu as retrouvé ton ciel, décrivant ta joie pure à t'aérer sur les rebords du Monde.... détaché de tes nuées.... tu aimes les nuages en bancs en voile, leurs dessins, leur lumière... les nuages qui passent... là-bas... là-bas..., les merveilleux nuages en haut de la montagne, près des cimes des arbres ! ». Ton essence-ciel, ton halte en plein air, tes randonnées ; Heureuse ma chère d'Âme ardente pour tout cela et pour ton retour à tout bientôt.
RépondreSupprimerDe gros bisous.
Tu as toujours ton beau lyrisme poétique, ma Den.
SupprimerEt je suis heureuse d'avoir fait cette pause. Elle m'a permis de souffler, comme la délicate brise qui souffle sur les mauvais nuages pour les transformer en tableaux vivants.
Bisettes
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C'était long y’a pause... heureuse de te relire!
RépondreSupprimerJe prends ça comme un compliment !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je dois dire que je ne m'inquiétais pas trop. Je t'imaginais en train de folâtrer dans tes rêves éveillés. Et je crois que j'ai eu raison. Bises alpines et reviens quand tu seras prête. Ce monde est effectivement devenu un peu trop fou.
RépondreSupprimerJ'ai compris certaines choses. On apprend tous les jours, quel que soit le moment et l'âge.
SupprimerL'écriture est mon mode d'expression. J'ai envie de m'y replonger.
Peut-être d'une façon un peu différente.
Bisous frangine
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Ta pause....
RépondreSupprimerJ'avais rectifié...😁
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je suis en pause, également. Mais tout va bien pour moi, et comme je viens de le dire à un voisin dont la passerelle de langage est l'espagnol : tout va bien, et l'objectif ne doit pas être trop haut !
RépondreSupprimerJe viens de lire mon livre d'été (facile et sans prise de tête) : Un merci de trop de Carène Ponte. Et je l'ai prêté à une amie. Elle est Juliette et je suis Nina dans la vraie vie. Et Mon amie "Juliette" dans la vraie vie en est au même stade : fragile et tremblante. Et il est dur pour moi de ne pas pouvoir plus pour elle.
Profite tout simplement.
Tu me donnes envie de lire ce livre. Déjà...
SupprimerJuste pour comprendre cette histoire d'amitié.
Merci pour ce conseil de lecture.
Je t'embrasse chère Lou
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Bouquin très fleurs bleues, mais il en faut, de temps à autre, du bleu dans nos vies ;)
SupprimerLe premier que j'ai lui de cette auteur est "Tu m'avais promis de vivre', rencontre bouleversante pour moi car ma meilleure amie venait de décéder et nous avions eu ce sujet de conversation.
Le livre que je t'ai indiqué dans mon précédent commentaire : même rencontre à un moment crucial pour mon autre amie. Il n'y a pas de coïncidence, jamais.
C’est vrai il n’y a pas de coïncidence…
SupprimerJuste des rencontres guidées par le hasard, ou l’univers …
Tu m'as presque fait peur avec ton titre !
RépondreSupprimerJ'ai cru un instant que tu allais prolonger l'absence… même si on a d'autres canaux de communication, ton blog… c'est ton blog !
Une lumière, une bienfaisance, un « être bien en venant chez toi ».
Mais te revoici.
Alors tout est bien !
Tout est bien oui. Mes fidèles sont là.
SupprimerEt je me sens regonflée à bloc par tes mots.
Tendres baisers
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Bonsoir Célestine, bienvenue à ta réapparition ,un 31 Août ,ce qui m'évoque une quatrième de couverture au dos d'un cahier de vacances...
RépondreSupprimerEt ces nuages que tu as ,l'un après l'autre décrochés , me semblent avoir en effet été bien pesants d'ombres opaques .difficiles à diluer dans le vitrail des cieux incertains de cet été,
cependant ne t'es tu pas , dans ce silence nécessaire, défaite d'habitudes , afin de redevenir sourcière de toi même, au seuil de larmes retenues ?
Sans doute t'es tu occupée de ce que l'on n'entend souvent plus ou pas assez,
je te souhaite de te sentir neuve comme après l'averse , fraiche ,et dispose pour ton monde aimant , ainsi que ces sereines fleurs d'Althéa
Bonsoir chère Lucile
SupprimerMerci pour ce message, délicat comme tu sais l'être.
Les fleurs d'althéas ont la pureté que j'aime. Fier et vibrants après la pluie, offrant au monde leur plus belle couleur.
C'est un peu ce que je vais tenter de faire dans ces pages, les jours prochains.
Merci pour tes voeux.
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L'amour n'est pas inquiétant, ni pour soi, ni pour les autres.
RépondreSupprimerLe parfum du bonheur donne faim.
Alors dévore le tien avec rage!
Bises d'un Pierrot ébloui.
Cet opus d'Alexandre Jardin est une bouffée d'air pur!
SupprimerIl a mille fois raison.
Si tu as l'occasion d'aller sur le célèbre « résosocio », tu pourras lire des mots magnifiques, ceux qu'il tisse pour chanter son amour sont extra- ordinaires.
SupprimerIl fait un bien fou.
Bisous mon cher poète.
Ravie de refaire un bout de chemin en ta compagnie.
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Nous sommes en lien sur "résosocio" depuis un lointain bavardage lors d'un salon du livre.
SupprimerUne vraie potion de jouvence. Sa folie d'amour est un délice!
Bises bonheur.
Je suis d’accord avec toi. Une source de joie quotidienne. Et de positivité…
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'aime beaucoup le texte d'Alexandre Jardin, bien que ce ne soit pas mon style de choquer le Monde... :-D
RépondreSupprimerMais en toutes choses, je préfère encore te voir revenir.
A bientôt
Ti bacio forte Cara
Choquer le monde...c'est vrai, il se choque bien tout seul, à coup de news bien pourries.
SupprimerMoi je dirais plutôt que ton style c'est de passer « à côté des fanfares » et de chanter « en sourdine un petit air frondeur »...
En toutes choses, je préfère que tu reviennes siffloter chez moi.
Ti voglio bene, caro
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je ne m'inquiétais pas pour toi, tu avais déjà dit que c'était l'amour qui te tenait loin des blogs, je m'inquiétais juste pour le blog, ça déprime les lecteurs, un blog qui ferme ;-)
RépondreSupprimerJe suis navrée de t'avoir, ainsi que notre cher Walrus, un tantinet déprimée.
SupprimerLes pauses sont de petites plages obligatoires parfois pour retrouver quelque chose à dire (d'intelligent, je veux dire)
Espérons que la mienne aura été suffisante.
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Ravie de te retrouver. Je ne m'inquiétais pas pour toi, je savais que tu brodais de beaux souvenirs avec tes aiguilles féeriques. A très vite
RépondreSupprimerOh comme c'est joliment dit.
SupprimerJ'espère que tu apprécieras mes travaux d'aiguille, alors... :-)
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L'Essentiel... Tu sais, Célestine, je danse toujours envers et contre tous les grincheux, les moralisateurs, les culpabilisateurs, les peureux, les raisonnables, les convaincus, les sceptiques, etc, etc... Hier soir nous avons dansé l'Essentiel... et tu sais quoi j'ai fait un voyage... je me suis retrouvée foetus dans un ventre maternel (l'essentiel des instants de vie intra-utérine : sécurité, chaleur, amour, nourriture)... A tout bientôt Madame la Fée !
RépondreSupprimerPs : 100 % d'accord avec toi sur cet été gris, lourd, pâteux.
C'est beau, ça, ma Suzame. Redevenir foetus, je crois que c'est une méthode de thérapie qui existe : cela s'appelle le « rebirth »
SupprimerFaisons que l'automne à suivre soit coloré, léger et fluide !
Bisous de fée
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Je crois être privilégiée dans ta sphère et je savais que tôt ou tard tu reviendrais. J'ai compris aussi qu'il n'y a pas plus chronophage qu'internet. Tu sais "lever le pied" pour prendre du temps pour toi et cela , personne ne te le reprochera. A propos de pied, du tien , du mien , du leur, je prépare mes chaussures ;-)
RépondreSupprimerTrès bonne idée. Ici le temps est divin, un vrai temps de fin d'été, avec cette lumière que les peintres aiment tant.
SupprimerOn t'attend de pied ferme.❤️
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Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe ne me faisais aucun souci pour toi !
SupprimerNous t'attendons :-)
Magnifique photo céleste !
J'arrive ma biche étoilée !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Une de mes ex, m'a fait un jour cette confidence. Elle trouvait que je l'aimais trop (sic) je lui avais demandé, du tac au tac si elle préférait n'être aimée qu'un peu et elle m'avait dit ceci "le bonheur me fait peur". (Sic)
RépondreSupprimerLe bonheur me fait peur... ce n'était pas la peur de la réaction des autres à son bonheur, mais son propre bonheur qui l'effrayait.
J'avoue que j'ai du mal à comprendre.
Bienvenue sur mon totem, Gier.
SupprimerJ’ai une amie qui ne voulait pas tomber amoureuse parce qu’elle avait peur de la rupture.
C’est difficile à comprendre mais il y a tellement de choses bizarres dans les comportements humains…
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Pudeur, envie de taire, peur de rendre jaloux, foutaises !
RépondreSupprimerÇa , Non Jamais,
mais crier son bonheur de vivre et de respirer à pleins poumons.
Et je n’ai pas la trouille de dire que je t’aime, toi mon inconnue
- enfin presque -puisqu’il y a longtemps que nous nous côtoyons sur la toile-
Toi dont les écrits me portent dans les nuages de l’enchantement
Bises chère Célestine
J’aime bien ta nouvelle bannière
Moi aussi je t’aime ma Jak.
SupprimerPour ta bonne humeur, ta pêche, ton énergie…Et j’ai toujours ton petit cadeau qui décore la chambre bleue …comme ma bannière.
Tes compliments me font rougir.
Bisou célestes
Je reviens te lire. L'absence a été longue. J'ai besoin d'un peu de temps et de lecture, pour me retrouver chez toi....
RépondreSupprimerRavie de te revoir !
SupprimerTa pause a été plus longue que la mienne !
Au plaisir de nos échanges
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L'amour est un formidable vecteur! Je t'attendais sagement sans inquiétude ni jalousie aucune...
RépondreSupprimerJe t'embrasse ♥
Je n’en doute pas, chère Cathy.
SupprimerJe suis sure que tu as passé un bel été, malgré l’éloignement de ton ourson…
Bisous
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J'adhère à se que dit Alexndre Jardin. C'est une bell philosophie de vie. La jie, le bobheur se trouve dans les choses simples. Il suffit de regarader, découter....D'être disponible !! Bon retour.
RépondreSupprimerMerci Daniel !
SupprimerOui il donne des leçons de vie ce grand monsieur. Aux grincheux qui voient toujours tout en noir…
Il est en quelque sorte un peu de notre famille…
À plus tard, je t’embrasse
Quelle joie ineffable que de vous voir revenir !
RépondreSupprimerJ’étais orphelin.
Je respire à nouveau.
Bienvenue chère précieuse enfant.
~L~
Que puis-je rajouter à ce panégyrique ?
Supprimer( voilà, ma foi, que je parle en alexandrins)
Merci pour tous ces mots
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Moi aussi j'ai trainé des pieds, plus trop d'envie, le désir juste de me mettre en marge de tout ce qui nous dérange, de ceux qui sont négatifs, contre tout, fielleux, mordants, déstabilisants, on a besoin de douceur, de laisser couler le temps, de rêver, de glandouiller quoi ! Ca je sais faire !
RépondreSupprimerTu as bien fait, profites de ton amour, de ton bonheur, la vie sait tellement nous abattre et nous apporter avec le temps ces peines que l'on n'attendais pas...
Bisous Célestine, l'été indien frappe à la fenêtre, la nature a encore plein de saveurs à nous offrir
On a un peu tendance à oublier, quand tout va bien, que les choses basculent rapidement, bien souvent…
SupprimerEt pourtant combien se culpabilisent simplement d’être heureux ?
J’ai eu ce passage à vide, moi aussi.
Mais je me suis dit que ce n’était pas dans ma nature de me laisser abattre…
Bisous et merci pour ta fidélité, ma chère Marine
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J'étais tellement déconnecté, j'veux dire, la tête ailleurs, que j'ai bien failli manquer ton billet de retour. Allez, je suis heureux de te voir revenir. :-)
RépondreSupprimerÀ ce jeu de l'écriture, tu es maître ; comme on est maître à la belote, avec les atouts les plus forts. Le vingt, le quatorze, etc. Mais toi, en plus, tu as l'atout "bientôt", et ça change tout.:-)
Bises de ma revenante préférée
J'veux dire : des bises POUR ma revenante préférée 😘 😉
SupprimerHu hu hu ! Toujours aussi drôle mon doux ami.
SupprimerL'atout bientôt...elle est excellente.
Et tu vois, j'ai sorti ma carte maîtresse ce matin, sous forme d'un nouveau billet.
Et ne me dis pas que tu n'arrives pas à suivre !
Bisous de ta revenante préférée.
Houuuuuuuuuuuuuuu !!!!
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Pour moi se taire et réfléchir ce n'est mas se laisser abattre même si il y a un peu de lassitude aussi, l'été est souvent propice à ce lâcher prise...
RépondreSupprimerMerci Célestine
Disons que j'ai traversé quelques turbulences...
Supprimerje raconterai prochainement.
Bisous ma belle
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Content de ton retour.
RépondreSupprimerJ'étais en manque de tes mots et de ta façon de les faire chanter.
Bises
Coucou, te revoilou,
RépondreSupprimerCe qui m'interpelle, à part bien sûr la joie de retrouver Céleste Amie dans un billet,
c'est la notion de "trouille et à contrario de courage d'être soi"
Hier je suis tombé sur un commentaire au sujet d'Etienne de la Boétie.
Son discours sur la servitude volontaire."ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres".
Tout en reconnaissant la pertinence et l'audace du jeune Etienne quand il s'exprima ainsi,
ce que je vis maintenant depuis de longs mois m'amène à une conception un peu plus nuancée.
Nous sommes des êtres parcourus d'émotions variables les plus diverses ; si nous exprimions ouvertement toutes les facettes successives de nos émotions pourrions nous vivre en meilleure harmonie quotidienne ?
Je sais que l'affirmation de SOI est devenue un droit fondamental lié à la solennité du principe de LIBERTE.
Mais je reconnais aussi que les sentiments qui me traversent par suite de mon vécu ne sont pas toujours directement exprimables. Et là je m'inspire plus volontiers des préceptes de Socrate "si ce que tu souhaites me dire n'est ..... ni bon ni utile, pourquoi voudrais je le savoir ?"
Bien sûr, tu m'objecteras qu'en l'espèce pour Socrate ce qui est à rejeter c'est également et cumulativement ce dont on ignore si cela est vrai....
Mais qui peut vraiment prétendre détenir la VERITE absolue ?
Ma conclusion: il est en fait extrêmement difficile d'être SOI dans l'absolu si l'on veut préserver le vivre ensemble. Cela ne serait aisé que si nous étions des êtres parfaits. LES SEULS A SE CROIRE PARFAITS SONT DES KAMIKASES PRETS A TOUT.
Alors j'aurai le courage de la nuance : Dans des situations particulières (comme lorsque nous éprouvons un AMOUR profond et inconditionnel) nous sommes capables d'exprimer la beauté intrinsèque de notre Etre dans la sincérité de l'instant. Là il ne saurait être question de trouille ou de courage mais bien plutôt d'authenticité.
Et je crois que c'est ce que tu mets en pratique dans tes billets et c'est bien pourquoi nous les attendons avec une réelle impatience .
Bises