« Il semble que ce qui vous pousse brusquement à la fugue, ce soit un jour de froid et de grisaille qui vous rend encore plus vive la solitude et vous fait sentir encore plus fort qu’un étau se resserre. »
Le bouquin commençait comme ça. C'est Judith qui me l'avait prêté. Autant vous dire que je l'ai lâché avant qu'il me tombe des mains. Modiano, ce joyeux drille à ne lire qu'en cas d'extrême urgence...
Heureusement, et c'est un gros avantage de l'âge adulte, on n 'est pas obligé de rendre une fiche de lecture à Mme Bertrand pour mardi prochain, prenez vos cahiers de textes, vous dégagerez les axes principaux du roman et, en traçant un rapide portrait des personnages, vous insisterez sur les intentions littéraires de l'auteur.
Aucun étau en vue. Pas de grisaille. Un petit air frondeur passait par la fenêtre, se faufilant sur un rayon de soleil tout étoilé de grains de poussière.
Alors je suis sortie faire un tour sur les quais. Les premiers frémissements printaniers donnaient à Paris un air de fête. Ma jupe de soie sauvage batifolait comme une voile autour de mes jambes, j'avais le vent en croupe. De ces moments excitants où l'on a envie de croquer dans tous les fruits.
Il y avait ce tableau de Pissaro, en accroche-coeur sur l'étal d'un bouquiniste. Je me suis dit que mon Paris finalement n'avait pas trop changé en un siècle, du moins à cet endroit. L'imposante masse du Louvre, figée dans son histoire empesée, l'aérienne passerelle des Arts propice aux baisers amoureux, enfin libérée de ses cadenas... La Seine, la Seine éternelle roulant ses eaux grises sous ses ponts...Et les parapets d'Arthur.
J'ai revu les endroits que j'ai aimés, et ceux où j'ai aimé. Montmartre, Saint-Michel, la Place Colette, la galerie Vivienne. Un peu, beaucoup, passionnément. Romantiquement. Torridement. Assaillie par une bouffée se souvenirs, j'ai repensé à mes folles romances, mes aventures d'un soir, prise dans une frénésie adolescente, ivre du parfum des tilleuls en fleurs et des cafés brûlants. Ma vie parisienne a toujours eu le goût d'un air de jazz au saxo.
Le bel inconnu de l'Opéra avec sa barbe de trois jours, et l'étudiant de la Bastille aux prunelles enflammées. L'Italien du métro et ses dents si blanches... Celui de la Chaussée d'Antin qui me déclamait du Baudelaire. J'ai la mémoire qui flanche.
Un vieil ami m'avait donné un jour de mes quinze ans, ce conseil de belle sagesse : « Pour ne pas avoir d'états d'âme, ayez des tas d'hommes... » Et le vieux Georges avec son « Embrasse-les tous », ne me dites pas qu'il ne pousse pas un peu à la bagatelle, l'air de rien...Je me suis un peu perdue dans des relations pas toujours reluisantes, prenant la proie pour l’ombre de moi-même...
Et puis toi. Il n'y a plus d'avant. Le passé s’est enfui, enfoui. Il n'y a plus d'après à Saint Germain des Prés. Juste toi qui es là. Chaud. Doux. Fort. Tu m'attends, je le sais. Sur un banc du parc Montceau ou devant un verre, à la guinguette de la Javelle. On ira dans ta chambre mansardée et on écoutera Paris nous parler d'amour. Parce que tu sais bien que j'ai toujours seize ans quand je te vois.
Il faudrait que je terminasse vite cet estirgouillage temporel pour te rejoindre. A toute hâte.
Je suis certaine que vous comprendrez pourquoi je vais laisser ma lettre en suspens...
*****
Pour l'atelier du Goût et ses imbitables consignes. Mais que ne ferait-on pour quelqu'un qu'on aime, à part de l'embrasser bien sûr, pour ne pas risquer de se faire arracher les yeux par la Lumière de ses Jours.
Je n'ai pas lu le même, mais poussé par je ne sais quelle influenceuse du net, j'ai lu en août dernier un Modiano. Je me demande si Marcel, finalement... ;-)
RépondreSupprimerJe t'embrasse !
Depuis quand tu écoutes les influenceuses, toi ?
SupprimerEt alors c’était lequel ?
Je t’embrasse aussi, belle journée Boss
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Rue des Boutiques obscures, puis poussé par je ne sais quel démon, j'ai entamé Dora Bruder, même schéma, même obscurité, j'ai laissé tomber après dix pages.
RépondreSupprimerOui c'est très sombre tout ça...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tiens ! Toi aussi tu aimes Paris ?
RépondreSupprimerJ'aime quand quelqu'un comprend qu'on peut aimer Paris pour cent raisons ou aucune, juste parce que c'est Paris.
Tu nous dis ça très bien.
Du coup je me demande si Paris n'est pas, plus encore que Venise, la ville des amoureux.
(pour une "étrangère", tu ressens Paris aussi bien que Modiano, mais moins obscurément.)
J'adore Paris. Et ton compliment en dernière phrase me va droit au coeur.
SupprimerJ'ai toujours ressenti des choses étranges et profondes dans cette ville, que je ressens pas ailleurs.
Merci beaucoup cher Goût.
J'espère pouvoir vraiment revenir vous voir.
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bien joué, Célestine, tu as fait ce qu'il y avait de mieux à faire :-)
RépondreSupprimerJe n'aurais pas pu faire dans le lourd, tu me connais...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bel éloge à la vie. Merci et bonne journée.
RépondreSupprimerMerci madame Chapeau.
SupprimerAvec plaisir
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Miss W. Une fois de plus je trouve ton texte magique. Il me ramène bien sûr au temps des études, Boul'Mich', Sainte Chapelle, Luxembourg, là où des étudiants rêvent qu'ils ont fini leurs études et des professeurs rêvent qu'ils les commencent, les cinémas d'art et d'essai dans toute leur splendeur et leur vanité. 😜 J'admire ta prose depuis longtemps, la mienne est si pingre. Bises, Angel Baby. C'atait moi, depuis mon banc, a très bientôt, pour un café crème, m^me s'ils n'ont plus le même goût. https://youtu.be/t3FtgeVSC4U 😢 😍 ATTB.
RépondreSupprimerMerci pour la chanson, que je prends avec beaucoup d'émotion comme une spéciale dédicace.
SupprimerMerci pour la référence à la très belle chanson de Joe dassin.
Merci pour le banc, le café crème,
Merci pour tout❤️
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Je n'ai pas laissé la lecture de ta prose en suspens; je suis allée jusqu'au bout, je t'embrasse et cours l'embrasser...lui, et plus si affinités comme disaient la chanson et le film.
RépondreSupprimerOui, cours l'embrasser, je suis sûre qu'il n'attend que ça, celui qui fait battre ton coeur... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J’aime les histoires romantiques les rencontres fortuites dans Paris ...
SupprimerMoi qui suis mariée depuis 40 ans avec le même...ça me change !
Bises
Angela
Rhôô ! s'il t'entendait ! ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La lumière des ses jours n'est pas jalouse, elle trouve ton devoir très chouette et gai.
RépondreSupprimerMerci HB ! Je n'en doute pas un instant (que tu ne sois pas jalouse)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La lumière de mes jours n'est pas jalouse.
RépondreSupprimerMais l'idée de prêter ses affaires la dérange.
Surtout quand ses affaires, c'est moi.
Un stylo ou son téléphone, ça va.
Le Goût, elle prête pas, sauf peut-être pour dépanner un ordinateur...
Il faut dire aussi que tu n'es pas n'importe laquelle de ses affaires.
SupprimerTu es son affaire en or. ;-)
Et je suis sûre que tu vas me dire que le moule est cassé, et que tu es une pièce unique.
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un coucou et des bisous ♥
RépondreSupprimerCoucou, bisous !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bon sang, mais comment fait-elle pour écrire d'aussi beaux textes, attachants, prenants, évocateurs et dans lesquels à la fois on se perd et on se retrouve.
RépondreSupprimerBon sang, mais c'est bien sûr !
Elle a la plume de l'amour et de ses éternels 17 ans, là où on n'est pas sérieuse tout en touchant au sublime de la maturité.
Oui, embrassons-les tous, les excentriques, les sages comme les cul serrés (ça les détendra), les amants comme ceux qui pleurent.
Il n'y a plus d'après puisque tout est aujourd'hui.
(Et un sourire gentiment vengeur à l'évocation de Madame Bertrand et de ses horribles fiches de lecture ! Dégagez les assassins de la littérature !).
Elle a la plume de l’amour ah pour ça oui c’est certain.
SupprimerEt on tombe tous sous le charme.
Heureux l’homme, celui derrière qui elle a condamné sa porte en marquant dessus « fermé jusqu’à la fin des jours pour cause d’amour », comme dit Brassens.
:)
@Alain X
SupprimerLes assassins de la littérature ...Comme tu y vas ! Disons que l'enseignement du français a toujours coupé les cheveux en quatre, ce qui n'est pas la meilleure façon de faire aimer les livres...Comme si c'était une affaire spécialistes de la rhétorique et de la sémantique. Des mêmes de 13 ans ont surtout besoin qu'on leur montre combien les livres peuvent changer leur vie.
Et ainsi, on retrouve des adultes férus de littérature qui font des fiches en parfaite liberté sur leur blog ou sur Babelio.
Merci surtout pour tes mots élogieux à mon endroit, qui me mettent à l'envers. la plume de l'amour. C'est beau. Et tu as raison: le sublime de la maturité, ce n'est pas qu'une litote.
Je le vis au quotidien et j'en suis ravie.
tendres pensées
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@Gemini cricket
SupprimerJe laisserai l'homme lire ce commentaire qui a coup sûr va beaucoup lui parler. ;-) ;-)
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Je n'ai pas encore lu de Modiano. C'est bizarre mais ça ne me tente pas. Je passe peut-être à côté de quelque chose...
RépondreSupprimerJe retiens le terme "estirgouillage", j'adore !
Bises.
Le terme revient à mon ami Didier.
Supprimer(Il faut rendre à César...)
Pour Modiano, je suis d'accord : c'est une lecture difficile, aride.
Bises chère Lydia
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tu me donnes une folle envie d'y retourner et me balader à mon aise, la tête dans les étoiles et la bouche au vent
RépondreSupprimerEt en plus tu me fais découvrir ce très beau tableau de Pissaro qui me plait beaucoup.
Et et cerise sur le gâteau tu m'as fait rire avec ta Madame Bertrand, plus vraie que nature!
J'en ai tellement fréquenté, des madames Bertrand ! Elles croyaient sans doute bien faire, mais quel affreux pensum que de décortiquer un livre jusqu'au squelette...
SupprimerJe préfère ce genre de professeur : clic
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Ton billet romantique, poétique et joyeux comme le printemps m'a donné l'envie d'écouter la chanson de Francis Lemarque "A Paris" . De belles voix l'ont interprétée, c'est tellement beau, immortel, on ne s'en lasse pas comme de lire tes billets.
RépondreSupprimerBacioni
Dolce vita
Très belle chanson en effet. je crois que Paris est la ville qui a suscité le plus de chansons éternelles... La ville Lumière porte toujours bien son nom...
SupprimerMerci ma Didi. A très vite
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Coucou. Un éloge à la vie, à l'Amour. Quant on est ado, on fait parfois des bêtises mais ce n'est pas grave si elles n'ont pas de conséquence négative. Dis-moi, la photos avec les deux amoureux sur le balcon, c'est toi qui l'as prise? Elle est très belle et très évocatrice, une merveille pour illustrer ton texte.
RépondreSupprimerCours rejoindre ton amoureux, il semblerait que celui-ci est chaud comme un petit pain qui sort du four. Va vite te réchauffer dans ses bras espèce de Célestine. ;-) Bises alpines.
Pour la photo, non elle n'est pas de moi, j'aurais bien aimé. Elle est vraiment belle tu as raison.
SupprimerUne vrai magie de lumière.
J'adore tes deux dernières phrases. je crois qu'il va les aimer aussi, mon amoureux...
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Bien sûr que nous comprenons pourquoi, ma chère Célestine ! (sourire)
RépondreSupprimerBravo pour ce texte si bien écrit. Gros bisous.
Je le sais, nous sommes de la même eau, toi et moi.
SupprimerBisous belle d'âme
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"Je vous parle d'un temps
RépondreSupprimerQue les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue".....
Je pense à Charles , comme je pense a Marguerite, elle qui ces derniers temps aurait tant aimé s'exprimer aussi bien ...
Bisew
Oui cette vie de bohême un peu fantasmée, on en sent encore la magie, parfois le soir, au détour de Montmartre...
SupprimerJe t'embrasse de tout coeur, toi qui es dans la peine.
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Une lumière de chaude tendresse donne aux toits de Paris l’étonnant éclat de l’amour.
RépondreSupprimerTon texte m’a emporté dans une java, non une valse, enfin je ne sais plus, j’étais hier, dans les rues de la grande ville, les yeux pleins d’étoiles, au bras de mon amour, de mes amours, porté par des rires, chahuté de baisers, frissonnant d’une fièvre jamais guérie.
J’ai adoré ce voyage où je me revoyais offert à la nuit.
Merci Frangine !
J'adore particulièrement la deuxième photo... souvenir.
SupprimerMerci pour ton enthousiasme de poète.
SupprimerJ'aime beaucoup ton expression « chahuté de baisers » c'est tellement fort, tellement utile, tellement important de ne pas oublier ça : nous sommes des êtres de baisers...
Bisous frangin
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C'est justement de rendre des fiches de lecture à une madame Bertrand ou plus sûrement à une madame C........, qui m'a dégoûté de la lecture et des livres, du français en général. Heureusement que j'y suis revenu d'une autre façon...
RépondreSupprimerSais-tu pourquoi ce texte me plaît ? C'est parce que j'y vois beaucoup de clins d’œil, dont bon nombre que je ne saisis pas totalement, vu qu'il me manque une bonne dose de culture ou connaissances.
Des références musicales sont là, mais surtout, ce qui m’emplit d'une joie toute béate, c'est ce mot que je t'ai donné comme on offre un cadeau, parce que l'on sait que celui ou celle qui le reçoit en fera bon usage. j'ai plaisir à le lire sous ta plume.
Je me targue d'être une mademoiselle C qui t'a donné le goût de l'écriture...
SupprimerTu as raison, mon texte est bourré de clin d'oeils.
Paris est une fête, d'Hemingway, Brassens( embrasse les tous et "un petit air frondeur"), Souchon et son pouvoir des fleurs,Rimbaud et ses parapets, Guy Beart (il n'y a plus d'après...)Baudelaire, Modiano, Pissaro, la Chaussée d'Antin du petit jardin (Dutronc)
Jeanne Moreau (j'ai la mémoire qui flanche) Sur les quais le film d'Elia Kazan; sous les ponts de Paris...et j'en oublie sûrement.
Quant au "mot" que je t'ai emprunté, c'est un clin d'oeil qui ne t'a pas échappé à notre amitié du soir et du matin, de moire et de satin.
Bisous de la nuit
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La voilà bien Ta Superbe !
RépondreSupprimerAi vibré tout du long, avec trente ans de moinsse et pas encore l'accent que je prendrais du sud (dont j'aurais réchappé en faisant une escale, de nouveau tout nouveau - malgré bientôt 50, alors ! à Ripa).
Depuis, l'accent caennais a repris le dessus. Et nostalgie demeure dans un pli de sourire.
Oh, merci, si chère 'lestine ☆ :D
De rien mon titi.
SupprimerLa Superbe me fait penser à cette chanson de Biolay que j'adore.
Pour le reste, je n'ai pas très bien compris tes histoires d'accent, ni le déroulé de ton périple.
Paris c'est le sud de Caen, c'est ça ?
Tu me diras ?
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Guadeloupéen d'origine, né à Evreux; enfance normande. Musicien new wave; jeunesse parisienne (entre autres capitales...). Maturation dans l'Education populaire; paternité avignonnaise. Divorce à l'amiable; retour à Caen, via Ripa.
Supprimervala, vala. :)
Wouaou ! ok. On a été presque voisins alors, un temps.
SupprimerMerci pour les précisions.
Kiss
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Un magnifique tableau de Pissaro, de ceux qui donnent envie de revoir Paname et puis tes souvenirs joliment ficelés, elles sont si jolies nos réminiscences de jeunesse, moi c'était à Toulouse la solaire, la rose avec à la main une rose rue Ozenne, la vie choisit ensuite...
RépondreSupprimerJe me souviens d'un texte décrivant un escalier, de Robbe-Grillet, sur lequel ma fille, en cinquième, ne trouva rien à dire, et je la comprit et l'avoua à son maître, il y a des auteurs que moi non plus je n'ai jamais pu lire...
Bisous Célestine
Je ne suis pas de ceux qui disent que la vie choisit pour nous. je pense que nous sommes maîtres de nos choix, tout le temps et à tout âge.
SupprimerMais pour ce qui est des études de texte, il est vrai que certains profs ont davantage dégoûté les élèves que donné l'amour des livres...
Bisous chère Marine. Ravie d'apprendre que tu as une fille, je ne savais pas.
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J'ai même une jolie petite fille Julie, aux cheveux de feu, qui me manque
SupprimerJe suis heureuse de te retrouver marine
SupprimerJe crois que je te confonds avec une autre marine, Marine D ...
A moins que tu ne sois elle aussi ?
Bref ravie de te revoir
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C'est la même marine D, marine Lou selon les blogs et les adresses mail qui ne marchent pas en ce moment, je change de mdp, ça n'y fait rien je crois qu'il y a des problèmes sur la ligne, les techniciens doivent vérifier.
SupprimerLe Jardin de Titi, Emprises de brises, Dans les voiles (Sous le soleil exactement), désolée Célestine. Je ne reçois plus rien !!!
Merci Marine pour ta mise au point. J'y vois plus clair !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tu me transportes du côté de mes seize ans. Ah, ce "vent en croupe" ! La journée va avoir goût sucré. Tiens, ce midi, je prépare une purée céleri, pommes, noix.
RépondreSupprimerAlors, cette purée, elle était bonne ?
SupprimerRavie d'avoir apporté de la douceur à ta journée.
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Comme on dit chez Marmiton, mon époux qui n'aime que les nouilles en a repris deux fois.
Supprimer(Désolé, je m'écarte un peu de ton joli billet.)
Pas tant que ça, au final...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'adore Paris, mais ne voudrais y vivre pour rien au monde...
RépondreSupprimerMoi aussi, j'ai noté "le vent en croupe" !
Y vivre ? C'est vrai qu'il faut avoir vingt ans et pas d'obligations particulières de type familial ou professionnel. Après ça devient vite la galère...
SupprimerMerci Gwen !
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Célestine, sous ta plume, Paris est toujours une fête avec tes souvenirs mais surtout ton présent canailles.
RépondreSupprimerA propos d'amour et de Modiano, je pense à la chanson de Delerm, Le baiser Modiano, que je trouve magnifique.
Bises Célestine.
Très belle chanson en effet, que je ne connaissais pas.
SupprimerMerci de cette découverte.
Je trouve que cette mélodie colle bien avec Paris.
Bises Patrick
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Ah ben oui, le vent en croupe, c'est pet ou proue pareil :-)
RépondreSupprimerPet ou prout, tu veux dire ? ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tu m'as battue ! Incroyable Célestine :-)
Supprimer;-)
SupprimerPourquoi Modiano a eu le prix Nobel ?
RépondreSupprimerParce qu'il n'a jamais utilisé le mot estirgouillage dans ses romans !
Pourquoi je l'aime ?
Parce qu'il est le seul auteur de romans policiers qui ne sait pas terminer l'écriture d'un roman policier !
Voire d'un roman tout court !
Mais pourquoi un roman devrait-il se terminer ?
Pourquoi ne pas le recommencer au volume suivant ? ;-)
Que voilà de sages et pertinentes questions !
SupprimerEt aussi une révélation qui m'a mis un coup au moral : je sais maintenant que je n'aurai jamais le prix Nobel. Tout ça à cause d'un estirgouillage. Tu veux que je te dise ? Peuh! c'est petit. C'est très petit.
Voilà tout.;-) ;-) ;-)
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Pas de découragement. Pour le Nobel de philosophie, quelqu'un m'a dit que tu étais en très bonne position. Et ce n'était pas Carla Bruni ! ;-)
SupprimerTon petit doigt ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quel beau moment je viens de passer Célestine. Te lire est un régal. J'aime tes souvenirs de ce Paris que je ne connais pas. La toile est superbe et la photo est de toute beauté. Jeune, je n'ai pas eu ta chance de découvrir cette vie insouciante, alors, on en profite maintenant. La toile me fait penser à une aquarelle de mon oncle peinte à Paris. Merci pour tout.
RépondreSupprimerGros bisous ♥
Merci pour ton enthousiasme, ma Denise.
SupprimerTon oncle était talentueux, s'il peignait comme Pissaro...
Bisous doux
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Et si Paris nous faisait nous rencontrer?
RépondreSupprimerHélas je n’y suis plus...
SupprimerMais une autre fois certainement :-)
Je n’ai jamais désespéré !
😊 •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je n'ai jamais lu Modiano et tout ce que je lis à son propos m'en dissuade...
RépondreSupprimerEn revanche, de te lire, je ne me lasse jamais!
Tu me fais découvrir un passé qui ne ressemble en rien au mien mais qui semble merveilleux!
Bonne journée à toi et gros bisous Célestine,
Mo
Ravie de gagner contre ce grand monsieur ! Au moins dans ton coeur ...
SupprimerBisous ma jardinière
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Je ne dirai pas mieux que Mo ! La première ligne de Modiano m'a particulièrement rebutée ! Vite, fuir !
RépondreSupprimerLe vent en croupe a sauvé les meubles !
Bises Célestine :-)
C’était la consigne du maître de cérémonie : respect !
SupprimerMaintenant c’est vrai que j’avais envie de quelque chose de plus léger ...
Bisous ma Biche !
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Tu me fais mourir de rire avec ta jupe en soie sauvage... en Soi sauvage ?
RépondreSupprimerRire et aimer, les plus belles choses de la vie qui circule dans nos veines, laissons les tristes sires à leurs tristes affaires ! Bises céleste Célestine et merci pour tes mots. brigitte
En soi sauvage, j'aime bien. j'ai toujours été un peu rebelle...
SupprimerPardon pour ma si longue absence.
Je t'embrasse ma Plume
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Je viens tard, mais j'arrive tout de même...
RépondreSupprimerAlors PARIS !
J'ai la chance d'avoir un souvenir assez particulier de mon premier passage à Paris car tout le monde n'a pas la chance d'avoir visité les sous-sols du commissariat du grand palais, ni d'avoir voyagé en J7 grillagé, pour cause de manifestation contre l'armement atomique de la France.
C'est vrai que pour pleinement apprécier, il faut faire abstraction des romances pour des chansons plus musclées que Marc Ogeret avait ressuscitées avec bonheur...
https://www.qwant.com/?q=les%20chansons%20contre%20Ogeret&t=videos&client=brz-moz&o=0:c7d5b909c8867dca2b27606596cfd80c
Ou les 4 barbus:
https://www.youtube.com/watch?v=MJtk6rS0Jtw&feature=emb_rel_end
Rétrospectivement, je me dis que c'eut put être une expérience plus poétique si nous l'avions partagée, mais il aurait fallu pour ça une assez conséquente contraction temporelle, puisque tu avais 7 ans...
Il suffisait de presque rien, juste une dizaine d'année en plus... Mais je veux bien t'offrir un café crème.
J'aime bien ton Paris mais pas le Paris ordinaire qui me stresse et me fait fuir.
A moins... que tu le peignes en rose :-)
Molto baci Cara mia e TVB
Moi aussi je viens tard, mais tu auras compris pourquoi en lisant mon dernier billet...
SupprimerMerci pour les références musicales La ravachole que je connaissais, et Marc Ogeret que je ne connaissais pas...
Merci pour le café crème à Saint-Germain. Ça me rappelle que j'ai furieusement envie de m'asseoir à une terrasse de café !
Merci caro mio, pour ces mots qui te ressemblent.
Bacio del cuore
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Bonjour Célestine , encore ce plaisir de te lire tel un bon chocolat que l'on déguste en prenant tout sn temps : ah ! Imaginer la déambulation dans Paris ou tu avances avec ta jupe de soie sauvage batifolait comme une voile autour de tes jambes, en ayant si joliment le vent en croupe. Le bel inconnu de l'Opéra et cet inconnu avec ses dents blanches ont eu la chance d'avoir pour eux un si bel hommage.
RépondreSupprimerOn rêve comme on peut, en cette période où le rêve et la douceur de vivre semblent éradiqués des fourches caudines sanitaires...
SupprimerBisous cher zicos
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Ah, qu'est-ce que j'aimerais revoir Paris.... J'avais promis d'y emmener mon filleul comme cadeau pour ses 18 ans en avril 2020....mais le Covid nous en a empêchés. C'est une ville qui m'a toujours attiré (alors que je n'ai jamais accroché à Londres, trop austère pour moi). Quant à ton texte, il est très bien écrit, comme d'habitude.
RépondreSupprimerMerci Petit belge.
Supprimerje ne désespère pas que tout finisse par s'arrêter.
Ils ont compté les morts, ensuite les malades, ensuite les cas positifs, ensuite les cas "contacts", il n'y aura bientôt plus rien à compter.
Bisous
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Ah! la magie de Paris!
RépondreSupprimerElle reste intacte pour ceux qui ont gardé des yeux émerveillés...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆