Dans la plaine, l’été brûle les moissons épicées de coquelicots, taches de
sang éclaboussant épis et chaumes. Un été bleu de mirabelles.
Mes pas me mènent jusqu’au pied de Sainte-Victoire éternelle, là où le feu du zénith fend les pierres en éclats de poudre. Le ciel blanc comme un regard d’aveugle coule sur les oliviers centenaires, détrempe les calcaires des dentelles de roche, ravive l'argile des coteaux quand tombe la foudre sèche de ses rayons.
Mes pas me mènent jusqu’au pied de Sainte-Victoire éternelle, là où le feu du zénith fend les pierres en éclats de poudre. Le ciel blanc comme un regard d’aveugle coule sur les oliviers centenaires, détrempe les calcaires des dentelles de roche, ravive l'argile des coteaux quand tombe la foudre sèche de ses rayons.
Il flotte un parfum de cannelle et d’arbousier. J’emprunte
la passerelle au-dessus du vallon des Ombrées, la ritournelle des cigales
lancine l’air.
C’est un matin tiède de promesses. Les oiseaux lancent leurs
voyelles stridentes et mystérieuses, corbeaux et guêpiers dansant au-dessus des champs de blé. J’ai croisé Vincent là-haut. Il me dit qu'il va venir. Je rentre
au mas.
On l’attend pour le repas.
On l’attend pour le repas.
Sur la stèle de craie, à l’entrée, Elle a fait naître une aquarelle
du bout de son pinceau. Dans sa salopette à bretelles elle ressemble à une
adolescente. On a acheté, elle et moi, ce mas perdu, lové au creux de la colline. Un coup
de cœur partagé. On y reçoit les amis, ils y viennent en ribambelles, de leur
pas lent de randonneurs. La fontaine chante sans bruit son murmure d’eau glacée.
Je l’observe quand elle peint. Elle est belle. Sur la table, un pot à eau joue avec l’ombre des feuilles, jaunes et vertes comme le limbert qui avachit son
ventre froid sur le muret de pierres grises. Le ciel claque de chaud.
Peindre ou faire l’amour ...la question se pose à chaque instant où les corps vibrent.
Peindre ou faire l’amour ...la question se pose à chaque instant où les corps vibrent.
Alanguie dans la balancelle, le pied traînant dans un cresson ni frais ni bleu, je sens le souffle de Paul sur ma nuque fébrile. Il m’embrasse. Il a accroché son chapeau à une branche du pin courbé. Pour l'heure il est infidèle à ses huiles et ses pinceaux, il continuera plus tard son tableau : la Victoire dominée par le Mistral, cabrée comme un gros animal sous
un azur beau à mourir.
L’âme des pierres suinte...
Mais on ne ne boira pas l’absinthe. Et puis quoi encore ? On
nage déjà dans en plein cliché pagnolesque et cézanien, vous ne voudriez pas qu'en plus on se déchire le ventre à coup de fée verte...
Nous irons écarteler le temps dans la moiteur lente des persiennes, Elle avec Vincent, Paul avec moi, ou peut-être l'inverse...Arrêter le temps, le sublimer, l'onduler dans nos draps de toile et de lavande. Le laminer comme une tresse de métal. Oublier que rien ne dure. Saisir l'instant comme on peint, tour à tour artistes et modèles.
La chatte, trop maternelle, a mangé un de ses petits.
Nous irons écarteler le temps dans la moiteur lente des persiennes, Elle avec Vincent, Paul avec moi, ou peut-être l'inverse...Arrêter le temps, le sublimer, l'onduler dans nos draps de toile et de lavande. Le laminer comme une tresse de métal. Oublier que rien ne dure. Saisir l'instant comme on peint, tour à tour artistes et modèles.
La chatte, trop maternelle, a mangé un de ses petits.
« Meurtre à Aix » titre bizarrement le journal, abandonné sur une chaise.
Allez, on va déjeuner en
paix.
A l’ombre du vieux figuier, avec un bruit mat, tel celui de la chair entamée par une lame, quelques illusions ont chu sur l'herbe grillée. Tout est bien.
A l’ombre du vieux figuier, avec un bruit mat, tel celui de la chair entamée par une lame, quelques illusions ont chu sur l'herbe grillée. Tout est bien.
***
Quelle bonne idée a donc eue l'ami Mind The Gap de faire revivre un instant les Plumes d'Asphodèle, qui ont eu tant de succès à une époque ! Il fallait donc inclure ces quatorze mots dans un texte. Des rimes en ailes comme Asphod'aile, bien sûr ! De quoi s'envoler haut et loin... Merci Mind.
Aquarelle, Voyelle, Mirabelle, Maternelle, Stèle, Eternel, Bretelles, Ribambelle, Infidèle, Dentelle, Cannelle, Passerelle, Balancelle, Ritournelle.
(Le titre est emprunté à ce film des frères Larrieu.)
Edit du 10 juillet
Mon ami Xoulec, qui n'a pas (encore) de blog, s'est essayé à l'exercice, et ma foi, c'est réussi. Mais je vous laisse juger.
C'était dans une brocante qu'il la vit pour la première fois. Elle était debout près d'un scribanc, belle! fut le premier mot qui lui vint à l'esprit. Assurément , elle l'était.
Sur ce stand, tenu par un vieux monsieur, tout était en désordre. Objets hétéroclites disséminés çà et là. Sur une balancelle d'un autre âge, trônait un violoncelle avec son étui, un piano à bretelles côtoyait des aquarelles, de la vieille vaisselle, des livres, des napperons en dentelle.
D'un vieux magnétophone sortait un air qu'il reconnut instantanément : RENAUD, le chanteur s’éraillait la voix sur "marche à l'ombre"...
Sur ce, vieille bourgeoise bêcheuse, maquillée comme un carré d'as, FAUDEL fit son apparition, enfin, son nom, écrit en grand avec des clous dorés plantés sur le cuir d'un blouson que cette fille était en train d'enfiler.
Cinq euros, dit-le marchand !
En partant, elle le frôla et il sentit un doux parfum de cannelle ou de mirabelle l'envahir. Il était troublé. Il l'a suivi jusqu’à la passerelle, où exposait un artiste peu connu : Henri Tournelle. Spécialisé dans les paysages languedociens aux tons pastel.
Homme affable qui s'exprimait dans sa langue maternelle, en avalant un peu les voyelles ; pour faire plus rustique, plus authentique, comme il aimait à le dire. Le visage empreint d'une éternelle jeunesse quand il s'exclama, en la voyant :
-Ah, te voilà, ma fille !
Elle s’appelait Anna, belle ! Elle l'était encore plus et il craignit pour le coup d'être infidèle...
Cette idée de Mind the Gap est bien séduisante. Ta prose l'est tout autant. Pour le dilemme...je n'ai aucun talent pictural...Bises ma chère Celestine et ATTB. J'oubliais, grosse bise à a la toute nouvelle, tu sais, la jouvencelle, si belle et Sybille.
RépondreSupprimerLa petite nouvelle va bien. Elle est magnifique, sympa, sage, tout le portrait de sa grand-mère en somme...
SupprimerLot of Kisses and attb
¸¸.•*¨*• ☆
Quel bonheur en effet de faire l'amour toi avec les mots qui s'ordonnent dans le calme de ton bureau sur la feuille blanche; tu entends le stylo qui gratte le papier ou plutôt les touches du clavier qui réagissent à la pression de tes doigts. Moi, dans cette nature qui exarcèbe mes émotions et fait glisser la couleur , l'eau ou l'huile sur ma toile. Ce bonheur de peindre qui est devenu chez moi une obsession au point d'en oublier de boire ou de manger, cette flamme qui m'excite et attise mon impression d'être totalement vivante. Dans ces instants là, je suis pleinement moi même et tellement, tellement heureuse.
RépondreSupprimerTu as raison : ce serait plutôt -elle avec Paul-.....c'est son maître, elle l'admire et aimerait tant savoir faire ses applats.
Je pensais qu'en musique de fond tu aurais mis ce que Je suis en train de fredonner : "Cézanne peint" de Michel Berger si bien interprété par France Gall.Ton texte résonne en moi et me touche; merci,...je n'en dirai pas plus .
Mes émotions à moi ont été bien exacerbées ces derniers temps.
SupprimerParfois beaucoup trop, et de manière trop incompréhensible...jLes illusions perdues qui ont chu sur l'herbe grillée on entaillé ma peau d'hypersensible. C'est la vie, comme disait ma grand-mère...On croit saisir le soleil et ce n'était qu'une ombre...
¸¸.•*¨*• ☆
Ha la dualité complémentaire de l'ombre et de la lumière ! Tout un programme pour un peintre.! "On" croit saisir le soleil mais il a tellement souffert d'avoir été dans l'ombre, qu'il est peut être lui même devenu ombre , l'ombre de lui même jusqu'à ce que la vie lui redonne confiance et lui permette de rayonner par lui, pour lui et pour son entourage.
SupprimerIl arrive même qu'il joue avec nos nerfs, fuyant come une anguille à travers les feuillages...
SupprimerJe ne pense pas que ce soit un jeu. Disons que parfois il a besoin de souffler pour mieux rayonner ensuite. Vincent s'est coupé l'oreille pour l'offrir à sa belle, Paul lui, moins excessif, par un matin gris (le soleil écrasant lui laisse quelques instants de répit) s'isole dans les carrières de Bibemus. ...
SupprimerUne oreille de lapin, ça irait ?
SupprimerNon parce que ça fait trop mal de s’en couper une :)
Mouarf !
Supprimertrès drôle !
;-)
Finalement "le devoir" est plus répandu sur les blogs qu'il y paraissait.
RépondreSupprimerLe tien est chouette.
Merci cher Goût
SupprimerDommage que ça tombe en même temps que le tien...
¸¸.•*¨*• ☆
Quelle belle aquarelle que tu nous offres ce matin.
RépondreSupprimerCette ambiance a la Jules et Jim....Insouciante jeunesse qui s'harmonise si bien avec le decor magnifique ...
Merci pour ce beau tableau
Un peu de rêve fait du bien en ce début de vacances...
Supprimerjules et Jim, un de mes films fétiches...
¸¸.•*¨*• ☆
J'adore! On a langoureusement chaud en lisant ces lignes, on entend les murmures de la Provence, on trouve sous les doigts, dans le sol, les dents des poissons qui nageaient autrefois dans l'eau disparue, des ammonites se détachent ici et là, et puis ces frêles débris d'oeufs de dinosaures... Et si la journée est belle la brise joue avec les feuillagees et l'herbe jaunie... et moi je suis dans la grotte de Bibémus, pas encore interdite au public, et je ne pense à rien. C'est tout mon corps qui pense, avec tous mes sens! Et je passerai, en l'honneur de ton texte, devant Solitude, le petit mas isolé où, dit-on, Cézanne peignait....
RépondreSupprimerBaci sorellita!
Tu as le don de rebondir sur mes écrits pour y ajouter du relief.
SupprimerAinsi la grotte de Bibemus n'est plus ouverte au public ? Tu me l'apprends...
J'aime la Provence de Pagnol et Giono, on ne se refait pas, je l'aimerai jusquà mon dernier souffle.
Baci bella ragazza
¸¸.•*¨*• ☆
Calienté...on est à fond dans le Sud !
RépondreSupprimerJ'ai pensé aussi à 37.2 le matin, à Béatrice Dalle, même si en effet, on est chez Pagnol !
Jolie histoire,d'amour et de soleil !
Bisous.
Merci Mind
SupprimerTout l'honneur te revient d'avoir réorganisé le jeu en l'honneur d'Asphodèle.
j'y ai retrouvé le même plaisir, la même ambiance, le même frisson.
Bravo à toi.
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
tout est bien. En effet, c'est la perfection. Superbe. L'azur beau à mourir rendrait même la canicule supportable. J'adore jusqu'à la cruauté sous le velours incarnée par la chatte Médée
RépondreSupprimerLa cruauté sous le velours...c'est celle qui fait le plus mal, en effet...
SupprimerMerci emma pour ce beau commentaire littéraire.
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime bien lire les devoirs, le matin à la fraiche, après, le soleil est trop chaud et Paris brûle.
RépondreSupprimerParis brûle-t-il ? ça me rappelle quelque chose, ça... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le souffle léger d'un mistralet venu de Malaucène, souleva sa robe légère, alors se mit en marche la machine à rêver...
RépondreSupprimerImportant d'activer la machine à rêver de temps en temps.
SupprimerA deux pas du Ventoux, l'air est extraordinaire...
¸¸.•*¨*• ☆
Une histoire passionnée ! il y a du feu, du souffre, elle donne chaud.
RépondreSupprimerTu sais bien entortiller les mots ! c'est beau...
Syl.
Ah chère Syl, merci beaucoup.
SupprimerLe plaisir à écrire est le maître mot dans les défis d'écriture...
¸¸.•*¨*• ☆
Hello Célestine
RépondreSupprimerPaul, Vincent et l'art de peindre. Et où les Plumes d'Asphod'L emmêlent plumes et sentiments. Tu as toujours la même aisance à fleur de peau et le même style parfait. Bises d'O.
Merci beaucoup, ça me touche tes mots, chère Soène.
SupprimerJe retrouve des sensations oubliées depuis que notre chère Aspho est partie...
¸¸.•*¨*• ☆
Je sais que tu sais....
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/es8pbFrngcE
C'est vrai, la chanson colle à mon texte, et le chant des cigales me rappelle une autre pinède aux ombres brunes.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Les cigales qui chantent chez moi dans le bosquet de pins tout proche contribuent à accentuer l'ambiance si particulière de cet arrière pays provençal que tu as su dépeindre à merveille à grands coups de mots colorés et poétiques ... Quand on aime de cette façon, les mots les plus beaux viennent assez facilement et on en oublie le jeu de Mind. Respect !
RépondreSupprimerRavie de cette passerelle par dessus les blogs grâce à l'idée géniale de ce cher Mind de faire revivre les Plumes.
SupprimerMerci de l'avoir empruntée pour revenir jusqu'ici.
Et merci pour tes termes élogieux.
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime beaucoup ce texte impressionniste. Le pays est magnifique, comme la poésie l'amour est là, et pourtant, comment échapper à une certaine mélancolie, celle qui pousse sur un sol d'illusions perdues.
SupprimerTrès belle idée cet anniversaire des Plumes ...
Bises.
Je rougis à l'idée d'être qualifiée d'impressionniste.
SupprimerC'est mon plus grand bonheur, d'écrire un tout petit peu comme ils peignaient.
Alors merci Patrick. je suis très touchée.
¸¸.•*¨*• ☆
Entre peinture et poésie dans un cadre chaleureux... que demander de plus ? Très beau texte !
RépondreSupprimerMince, je m'étais connectée avec mon vieil identifiant blogger qui ne fonctionne plus puisque je suis sur wordpress maintenant.
SupprimerPas de souci, Lydia. J'irai quand même voir tous les textes, y compris le tien.
SupprimerJe me demande toujours si je ne vais pas passer le cap de WP.. j'hésite...j'ai tellement peur de perdre mes mille billets...
¸¸.•*¨*• ☆
Pourquoi choisir ?
RépondreSupprimerTu te nourris de mots, Céleste qui donnent chaud au lecteur, embrasent la page, le temps, l'espace où chantent les cigales, comme Paul se nourrit également de la nature, sans mesure, dans son illimité, et l'enflamme dans son infinitude profonde, pleine, dans le bleu de son air, de son esprit, dans la mouvance de la lumière provençale, qui danse en parfait équilibre... Paul qui en maître commande l'image.
Enivrés tous deux par de mystérieux effluves parfumés, vous avez l'art de l'écrit, de la peinture, de la couleur, qui transcendent...
Sous sa montagne si souvent coloriée, sous cet amas calcaire gris à l'oeil, Cezanne aura lutté toute sa vie durant pour découvrir enfin le sens caché du monde qu'il peint.
"L'important n'étant pas ce qu'il sait avant de voir, mais ce qu'il apprend en regardant"...
Puisque ton coeur balance, l'Âmie gracieuse et suave, entre Paul et Vincent, ce dernier qui disait des paysages en Arles, Van Gogh : "ils prennent des visions poétiques".... "quelles compensations quand vient un jour sans vent, quelle intensité de couleurs, quelle pureté de l'air, quelle vibrante sérénité"...
Et moi je me promène, je vous croise, dans le creux des collines, émue, je vous reconnais, heureuse, comme une caresse qui glisse lentement le long d'une nuque aimée..
Beau le jeu de Mind !
bisou.
Ah Den ! C'est un splendide commentaire, plein de passion et de grâce, comme tu sais si bien les écrire.
SupprimerJ'aime ces petites touches picturales que tu rajoutes à tes évocations de ces deux grands maîtres.
Tu connais si bien ces lieux que tes mots coulent comme le soleil entre les pins...
C'est beau.
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai pensé à Pagnol, aussi, aux tableaux de Cézanne mais aussi à la chanson Cézanne peint, que nous avons chanté à la chorale du collège.
RépondreSupprimerUn très beau texte, entre rêverie et poésie.
C'est une chanson qui donne des frissons quand elle est interprétée en chorale...
SupprimerJ'aime beaucoup.
Merci d'avoir aimé mon rêve éveillé, Sharon.
¸¸.•*¨*• ☆
On sent une chaleur dans ton texte !
RépondreSupprimerEt j'ai dû cliquer sur 3 bornes à incendie rouges pour publier mon commentaire, ah ah ah !!!
SupprimerIl n' a donc pas de hasard, Pativore !
SupprimerBienvenue chez moi.
Ton pseudo est-il dû à une consommation friande de spaghetti et autres lasagnes ?
¸¸.•*¨*• ☆
Dans ta bannière, je crois reconnaître la (très belle) gare de Limoges, est-elle présente uniquement par souci esthétique, pour la symbolique ??
RépondreSupprimerBleck
Absolument.
SupprimerC'était un clin d'oeil à un de mes lecteurs qui dit toujours que c'est la plus belle gare du monde.
(Je me demande s'il n'a pas un peu raison ? ...) ;-)
Bises
¸¸.•*¨*• ☆
Tu as raison, mais il faut aimer être réveiller aux aurores par le muezzin... :-D
SupprimerTi bacio Cara et un clin d'oeil à Bof
Ah c'est vrai qu'elle ressemble à une mosquée...lol
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Aaah... Céleste... quelle belle écriture, quelle puissance dans tes phrases... Tes mots m'ont littéralement transporté, plus même téléporté, là, au pied de l'imposante montagne Sainte-Victoire, dans le jardin ombragé de Cézanne, J'en ai respiré les senteurs enivrantes, senti la chaleur lourde, presque palpable, m'envelopper le corps, entendu les grillons à peine étouffés par le bruissement des feuilles. J'y étais, Céleste, entre Paul, Vincent et toi, le temps de te lire...
RépondreSupprimerMerci beaucoup cher Dorian.
SupprimerUn jour peut-être, tu viendras découvrir ces merveilleux paysages... qui sait ?
Et bim, on se croisera par hasard.
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
on ressent la chaleur si particulière du sud, dans la touffeur de l'été
RépondreSupprimerTrès beau texte!
J'aime beaucoup ce mot, que l'on n'emploie plus très souvent, et c'est dommage...
SupprimerMerci Coumarine. L'espace d'un instant, tu as quitté par la pensée la fraîcheur de ton beau pays.
Je t'embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
Quelle ambiance provençale!
RépondreSupprimerEt les mots imposés s'insèrent si naturellement dans le texte qu'ils en passent inaperçus...
Bises,
Mo
Ah j'ai toujours aimé ça...me fondre dans les mots imposés comme si c'était de la crème...
SupprimerMerci ma jardinière
¸¸.•*¨*• ☆
Saisissant ! Un récit qui vibre fort d'intensité. Les mots coulent comme un murmure. c'est beau, vivant, généreux. Tout ce que j'aime !
RépondreSupprimerWouaou c'est gentil ca, Laurence...Faire plaisir à mes lecteurs voilà qui me comble.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est exactement avec ce genre de texte que j'ai été séduit par ton écriture.
RépondreSupprimerPétard ! Elle écrit rudement bien, cette fille-là ! C'est ce que je me suis dit la première fois. Chaque fois que tu écris un beau texte, cette exclamation revient.
Alors, tenter de relever le défi ? Pas facile, mais j'y travaille...
Comment ne pas être séduite en retour par ce genre de commentaire qui me trouve rougissante comme une pêche de vigne...
SupprimerTu sais maintenant, toi qui connais quelques uns de mes ressorts secrets, combien cela me fait du bien.
Bisous réjouis
¸¸.•*¨*• ☆
J'adore faire des compliments quand ils sont mérités et je ne connais personne qui n'aime pas cela.
SupprimerC'était dans une brocante qu'il la vit pour la première fois. Elle était debout près d'un scribanc, belle! fut le premier mot qu'il lui vint à l'esprit. Assurément , elle l'était.
Sur ce stand, tenu par un vieux monsieur, tout était en désordre. Objets hétéroclites disséminés çà et là. Sur une balancelle d'un autre âge, trônait un violoncelle avec son étui, un piano à bretelles côtoyait des aquarelles, de la vieille vaisselle, des livres, des napperons en dentelle.
D'un vieux magnétophone sortait un air qu'il reconnut instantanément : RENAUD, le chanteur s’éraillait la voix sur "marche à l'ombre"...
Sur, une vielle bourgeoise bêcheuse, maquillée comme un carré d'as, FAUDEL fit son apparition, enfin, son nom, écrit en grand avec des clous dorés plantés sur le cuir d'un blouson que cette fille était en train d'enfiler.
cinq euros, dit-le marchand !
En partant, elle le frôla et il sentit un doux parfum de cannelle ou de mirabelle l'envahir. Il était troublé. Il l'a suivi jusqu’à la passerelle, où exposait un artiste peu connu : Henri Tournelle. Spécialisé dans les paysages languedociens aux tons pastel.
Homme affable qui s'exprimait dans sa langue maternelle, en avalant un peu les voyelles ; pour faire plus rustique, plus authentique, comme il aimait à le dire. le visage empreint d'une éternelle jeunesse quand il s'exclama, en la voyant
-Ah, te voilà, ma fille !
Elle s’appelait Anna, belle ! Elle l'était encore plus et il craignit pour le coup d'être infidèle...
Un texte qui mérite largement une meilleure place que coincé entre deux commentaires...;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Habitant tout près de la Sainte Victoire, je vais souvent y randonner ! "Peindre ou faire l'amour" j'aime cette façon que tu as de décrire cette recherche des plaisirs d'un paradis perdu
RépondreSupprimerC'est un endroit merveilleux, pictural, minéral, magnifique.
SupprimerMerci pour ton appréciation, ma chère miss. Les paradis perdus, c'est vrai, ça en a un peu le goût...
¸¸.•*¨*• ☆
Le décor est magistralement planté j'y plonge avec délice, quittant pour un temps la foire aux puces qui me mobilise ... pour les bouter hors de chez-moi. L'espace de cet instant je me met à aimer le bruit des cigales...
RépondreSupprimerAh ! Vincent et Paul qui peignent... L'un dans la sérénité, l'autre pour tenter de l'atteindre.
Et la muse qui chante leurs mérites, ça doit ressembler à un petit coin de paradis.
Molto baci Bella Ragazza e bravissimo
Je suis tellement ravie que tu apprécies, mon blutchiamo.
SupprimerJe n'ai pas d'ami comme toi, tu es unique. Bon tous mes amis sont uniques à leur façon, évidemment, mais toi tu es unique à ta façon à toi et elle est merveilleuse.
Ti bacio forte
¸¸.•*¨*• ☆
Un joli régal de couleurs, de senteurs et de mots bien choisis comme tu en as le secret.
RépondreSupprimerJ'adore.
Merci pour ce beau texte qui me fait vibrer
Bises
Angela
Merci Angela, je te vois bien vibrer telle que je te connais...
SupprimerBisous belle journée
¸¸.•*¨*• ☆
j'ai eu les yeux couleur myosotis tout le long de la lecture de ce billet. Ah la belle Provence que tu nous as chantée là ! J'en ai eu tout à coup la nostalgie. Et le souvenir de Saint-Rémi de Provence, de l'hôtel Van Gogh, de la piscine bousculée par les "bombes" de nos deux garçons est venu tout naturellement rafraîchir ma mémoire. C'était quand déjà ?
RépondreSupprimerBisous
C'est joli ça, les yeux Myosotis...
SupprimerMerci pour avoir évoqué ce souvenir, émouvant comme toujours quand tu parles de toi...
C'était quand déjà ? Mais il y a quelques secondes cosmiques...
Bisous mariejo
¸¸.•*¨*• ☆
Et Cézanne peint... j'adore cette chanson. Encore une fois tu m'enchantes avec tes phrases finement ciselées, tes demi-mots, qui laissent aussi la place à l'imaginaire... Je suis au soleil, alors qu'ici le ciel est lourd et gris... Le texte de ton ami est bien agréable à lire aussi... il devrait se lancer dans l'aventure...du blog
RépondreSupprimerBisous jolie fée des mots
Oui, il devrait, je le lui dis depuis longtemps...
Supprimermais je ne désespère pas...
Merci belle conteuse, mon histoire à moi n'est pas pour les enfants, mais elle t'a quand même élargi les yeux d'émerveillement, et ça, c'est génial.
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
"Un été bleu de mirabelles"
RépondreSupprimer"L'âme des pierres suintent"
Quelle poésie!!!
Personnellement, je ne sais pas peindre, alors...:D :D :D
Bisous, chère fée!
Oh punaise!
SupprimerJ'ai réussi à commenter!!! Et du premier coup, en plus!!! :D :D :D
J'ai compris que tu compensais un talent par un autre, ma luciole...
SupprimerJe suis heureuse que tu sois arrivée à commenter. Je n'ai jamais de problèmes personnellement...
Mais blogger est une plate-forme caprichieuse !
¸¸.•*¨*• ☆
Douceur et poésie, d'ailleurs le titre l'annonçait à sa façon.
RépondreSupprimerC'est une bien belle idée d'accueillir ce 2ème texte. Merci ;-)
Oui je trouvais dommage qu'il ne figure que dans les commentaires. mon ami Xoulec a fait un vrai travail d'écriture.
SupprimerQuant à la poésie, les mots chosis par les amis des Plumes en étaient empreints...
Et l'imagination a fait le reste...
¸¸.•*¨*• ☆
Un beau texte comme toujours ! En le lisant j'entendais chanter les cigales et un parfum de serpolet venait chatouiller mes narines…..
RépondreSupprimerHmmmm...le serpolet et la farigoulette...Ça y est, j'y suis.
SupprimerLa Provence appelle fort ceux qui l'aime.
¸¸.•*¨*• ☆
Ce soir, j'ouvre la page de ton blog,je fais défilé rapidement, je clique sur les commentaires.
RépondreSupprimerCela me renvoie en bas de page et je commence la lecture par le bas.
-Patch Cath : tiens, elle a mis un deuxième texte ! Je n'ai rien vu !
-Maryline : re-tiens, mais de quel ami elle parle ? Une vague idée se dessine, mais je n'y crois pas.
-Xoulec : mince, elle m'a oublié ! Pas grave, elle a surement autre chose à faire !
-Petite voix : s'il y a un deuxième texte,je vais le trouver...
Ben, ben... C'est pas vrai ! Je ne crois pas mes yeux !
Je suis très ému, mes yeux brillent de reflets humides...
C'est comme un cadeau que tu me fais ! Merci Célestine ! c'est malin, je ne sais plus quoi dire ! Sinon que l'émotion est plus forte que la fierté.
Bises émues
Tu me fais sourire, cher Didier.
SupprimerTon émerveillement fait plaisir à voir, tu es comme un gosse (et tu sais que dans ma bouche, c'est un grand compliment)
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ton texte, et surtout tes jeux de mots géniaux...
Alors merci d'avoir joué le jeu, et si es Plumes reviennent, promis je te préviens à l'avance.
Bises joyeuses
¸¸.•*¨*• ☆
Oui, par certains côtés, je suis encore un gamin ! Hier soir je n'avais plus de mots, j'ai écrit simplement comment cette découverte s'est passée. J'en suis encore tout bradassé !
SupprimerQuand j'ai découvert ton très beau texte (mais je l'ai déjà dit), les mots imposés ne me "parlaient" pas. J'en ai retenu deux ou trois et au fil de la journée,une idée a germé, plus précisément, les jeux de mots. Je "tenais" quelque chose...
Je tenais à placer absolument "...as Faudel" ou "...as fou d'elle". Les autres sont venus tout seuls. Après coup, j'aurais pu faire mieux avec " pas stèle ".
Je suis très touché par le fait que tu aies " décoincé " mon texte.
Bises joyeuses, itou
ce fut un grand plaisir de te voir participer à ce jeu qui m'a toujours plu, je ne sais pas pourquoi...
SupprimerPeut-être parce que l'on participe à l'élaboration de la liste...
Peut-être à cause de (ou grâce à) la tenancière des Plumes la divine prêtresse Asphodèle ?
Peut-être à cause de la personnalité des divers participants ?
Ou un peu à cause de tout ça à la fois...
Bises très nocturnes
¸¸.•*¨*• ☆
Coucou Célestine !
RépondreSupprimerBen moi je croyais que tu racontais une histoire vraie, tellement ça semble réel quand tu le dis avec ta prose poétique à la fois magnifique et sensible. Quelle ne fut donc ma déception en réalisant ensuite que tu répondais à un défi ! (rire) ... Non mais sans blague, j'ai adoré l'atmosphère que tu as créée, une vraie scène de film, mais si réaliste.
Quant à peindre ou faire l'amour, eh bien... Ceux qui savent faire les deux n'ont pas à se poser la question, qu'ils fassent les deux, peindre d'abord, faire l'amour ensuite, ou l'inverse, ou, pourquoi pas, faire les deux en même temps (mais là, je laisse chacun à son imagination hahaha). Comme je n'ai aucun talent en peinture, je fais l'amour ! Même en été, même sans clim !!! ... Bon allez, je commence à dire n'importe quoi (quoique...), il est temps que j'aille faire l'amour à Morphée...
Bises et merci pour ce plaisir de lecture !
Fabrice
Hello Fabrice, ravie de te voir de retour. Ta poésie manquait, comme manque celle de Bizak, le poète des sables...
SupprimerEt puis tu sais, ce n'est pas parce que c'est écrit pour un défi d'écriture que c'est forcément de la fiction...En tout cas, il y a plein de choses de moi dans ce texte (mis à part Paul Cézanne et Vincent Van Gogh qui sont partis depuis longtemps de ce bas monde...)
Merci pour ton humour et ton enthousiasme.
Tu as de saines occupations les après -midis d'été, c'est bien... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Comme un de vos commentateurs, c'est sur un de ces textes où vous maniez les mots comme des pinceaux que je vous ai découverte, et je n'ai jamais plus oublié cette force d'écriture.
RépondreSupprimerVous avez un réel talent que bien des écrivaillons actuels pourraient vous envier.
Je ne puis que vous dire et vous redire encore combien vous m'enchantez.
Un billet chaque jour ne me déplairait pas.
Je vous embrasse sur le front, délicieuse enfant.
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Je prends vos mots avec délice.
SupprimerC'est sans doute cela que vous voulez dire par délicieuse... ;-)
Merci en tout cas, cher fidèle et constant lecteur.
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J'ai chaud. Pour résumer mon ressenti. En fait j'y étais, je sentais le parfum de la terre surchauffée, celui de l'ombre fraîche, lavande et anis, les volets bleus, les draps de lin blanc lourds sous les corps luisants, l'odeur de la térébenthine, celle de l'huile. Je marchais nue dans la maison, mes pieds clapotaient sur les carreaux de ciment, j'allais jusqu'à la table et saisissait le pot à eau, me versais un grand verre que j'avalais d'une traite le coude bien levé, le sein dégagé...
RépondreSupprimerMerci pour ce voyage ma belle Célestine, bise
Ton commentaire est une extension 2.0 du mien.
SupprimerRien n’y manque, et surtout pas la sensualité qui nous caractérise toi comme moi.
Bisous très chauds ce soir, là canicule guette notre beau département...
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Les filles vous me donnez chaud !!! ppfffff !!!!
Supprimer:)
Désirée est une grande poétesse...
SupprimerTout à fait... je confirme !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
On a chaud en te lisant, on a envie de flâner dans tes collines, de prendre un pinceau puis de s'enfermer à l'ombre des persiennes dans un parfum de lavande pour y galipetter mille extravagances...bizouxxxxx
RépondreSupprimerGalipetter, voilà un joli mot, ma Brizou...
SupprimerEt prendre un pinceau, tu connais ça, n'est-ce pas, cette envie qui te titille...
C'est bon, les extravagances !
Bizou
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Haaaaaaaaaaaaa oufffffffffff mon ordi capri-chieux ou capri-chiant me permet enfin de commenter, je ne peux plus de mon smartphone, le comm' saute, inutile de te dire que ça me contrarie... Surtout pour ton texte sur Sybille où j'avais des areu areu plein la gorge et des gouzi-gouzi au bout des doigts! ;)
RépondreSupprimerMais ce texte là est une merveille ! Mieux que du Pagnol. Sensuel, gai, mélancolique, la palette d'aquarelliste de ma céleste est au complet. Et cette phrase " Arrêter le temps, l'onduler dans nos draps de toile et de lavande"...j'en soupire et me languis ! ;)
On croirait voir apparaître Cézanne, Van Gogh et Monet pour se disputer sur la meilleure façon de peindre l'Eternelle et sublime colline (ou montagne) ! Je rêve de cet endroit, de l'ambiance d'été à nul autre pareil malgré la touffeur et le cagnard (une clim' pour moi et ça ira, arf)... Ton texte est un Monet pour les petites touches poétiques mais un Cézanne sur le fond...
Bises ma belle amie aux doigts de fée♥
@Xoulec : BRAVO pour cet essai drôle avec jeux de mots et tout et tout, j'espère que tu n'hésiteras pas à recommencer (que je refasse ou pas les Plumes) car tu es doué !
Baci à tous et félicitations pour la qualité de vos textes les amis♥
Ah ma belle brume...je me demandais quand tu allais venir poser ta petite trace...Et quelle trace !
SupprimerQuel feu dans tes paroles enthousiastes...
Je suis confuse.Oui j'ai aimé écrire ce texte comme on peint, même s'il fait référence à quelque chose d'un peu douloureux pour moi...Monet, Cézanne, van Gogh...tu me fais côtoyer les meilleurs et j'en suis toute émoustillée. merci de tout coeur pour tes appréciations, grande prêtresse.
Tu n'as rien perdu de ta superbe.
je t'embrasse fort.
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@ Asphodèle
SupprimerJ'aurais presque envie d'utiliser le vouvoiement, tant j'ai été très impressionné par vos/tes textes d'une incroyable beauté (pétard,elle écrit bien, elle aussi !)
Je n'ai jamais osé poser un commentaire tant je me sens "petit".
Merci pour le BRAVO... C'est malin, j'ai encore des reflets humides dans les yeux ! ;)
Petit ?qu'est-ce que cette fausse modestie, cher Didier ? Tu sais bien que tu relèves le niveau, je ne cesse de te le dire...
SupprimerOui elle écrit très bien miss Aspho, pourquoi crois-tu que je la fréquente ?
mais toi aussi tu écris très bien, et crois-moi, ce n'est pas une vague flatterie.
Alors fonce.
Bisous du matin.
♥
Après avoir lu la réponse "numide" et émouvante de Xoulec, je tenais à lui dire moi aussi qu'il n'avait pas à rougir de ses écrits et que si nous sommes sous le charme dès le premier essai c'est qu'il y a une raison ! Non ? Et s'te plaît tutoies-moi sinon je vais me vexer !!! :D Plus on écrit, plus on aime et meilleur nous sommes, alors je t'encourage vivement ! Comme la taulière un peu bélière qui te dit de foncer, normal ! On t'attendra, ne te mets surtout pas la pression et bisous pour la peine ... :)
SupprimerA toi aussi ma Céleste de gros gros bisous♥
Peindre ou faire l'amour? N'est-ce pas la même chose, après tout ?
RépondreSupprimerThat's the question !
Oui tu as raison. Ce sont deux façons de transcender le monde...
Supprimer♥
On s'alanguit avec tes personnages dans la chaleur de ce coin de Provence
RépondreSupprimerEn gardant juste assez de vivacité pour venir poser un commentaire...
SupprimerMerci Martine
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Pas d'hésitation : les deux, mon capitaine !
RépondreSupprimerComme le dit le refrain : "aujourd'hui peut-être ou alors demain", lalalaaaa.
;)
Gourmande !
SupprimerBisous 😘
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Faire l'ameindre !!!
RépondreSupprimerPeindre ou faire l'amour, quel titre merveilleux ! Moi ce que je dis , c'est qu'elle a une sacrée pêche la Célestine ! En visitant son blog , on se chauffe le coeur et le sang circule plus vite ! Mon médecin m'a prescrit un texte de Célestine par jour, voilà une ordonnance bien facile à respecter. Ce qui est étrange ici , c'est que les commentaires aussi sont vraiment de grande qualité. Peindre ou faire l'amour dans cet été provençal, la chaleur invite à l'abandon , les odeurs stimulent la sensibilité, la vue des fleurs font naître l'envie de doux baisers , des caresses ......ô lala ! Un texte qui ne peut que nous faire fondre .......
RépondreSupprimerLe titre existe, c'est celui d'un film...
SupprimerMerci pour cette ordonnance, ça me flatte d'être un médoc pour lecteur...
Bon voyage dans mes mots, tu en as pour un certain temps, j'ai écrit près de 1300 billets.
Bises Marco
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