Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour
du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de
lui-même.
A toi, qui m'accompagnes sur mon chemin...
C’est un endroit extra, aux richesses inattendues. On dit que les
frondaisons flamboyantes de ses orées s’inclinent sur les dalles bariolées de
parvis enchanteurs. Les ombres mouvantes y dessinent des théâtres de douces
voluptés. La paix baigne ses lacs et ses sentiers.
Tu auras peur, au début. Mais le voyage en vaut la peine, tu peux y aller.
Ceux qui l'ont tenté n'en sont pas revenus, de tant de bonheur trouvé.
En embuscade dans cette jungle, pris dans les lacs de lianes trop intriquées, et comme maléfiques, tu te croiras loin de tout. Dans l'isolement total, sans appui et sans armes. Ton chapeau s’envolera peut-être au vent défrisant
qui courbe les épineux au-dessus des vallons. Tes chaussures serreront tes pieds comme des nasses. C’est que le chemin y est aride. Aride et rude.
Les eaux saumâtres aux algues vénéneuses, boursoufleront tes
mains avant même d’étancher ta soif. De sombres poissons au fuselage ocre et
carmin troueront ton espace de questions insidieuses. Tu auras chaud, tu auras
froid.
Les ronces voudront t’empêcher de passer, semant des graines
de chaos et de doutes sur ton passage. Ton habit se déchirera, et peut-être ton
courage.
Mais tu continueras. De frêles bicoques d’encre et de
papier trembleront au bord des
précipices. Ce sera long. Des ennemis invisibles tenteront de t’atteindre. De te décourager dans l'aventure. Toi, tu
seras en solitude, courbé à surveiller les planches pourries des pontons, et à garder ton équilibre pour ne pas tomber dans des ravins de poussière.
Mais des mains se tendront bientôt, bienveillantes, pour t'aider à franchir les cols, les névés, les avens. Tu reconnaîtras tes vrais amis. Tu affermiras ton pas. Tu respireras plus ample.
Et puis un jour, un jour enfin, de clarté bleue et tissé d’or,
s’offrira à ta vue brûlante et épuisée par l’ophtalmie, à tes membres perclus de douleurs sourdes, et presque à bout, le plus beau des
panoramas.
Et de l’eau à ta bouche asséchée coulera d’une fontaine,
apaisant ton cœur de tous ses maux. Tu auras fait le plus beau des
voyages : celui qui mène à toi.Trouvé le plus beau des trésors : cette force au fond de toi. Alors, as-tu commencé
? Ou attends-tu encore, en tremblant sur la berge, que le fleuve de ta vie s'écoule sans toi ?
¸¸.•*¨*• ☆
Musique : Didier Squiban- Iroise
il y a des jours où je tremble, couverte de chair de poule, et des jours où j'ai toutes les forces du monde, je ne sais pas si c'est normal, docteur Célestine?
RépondreSupprimer;-)
On m'aurait caché ça ? Tu serais un être humain comme les autres ? :-)
SupprimerC'est peut-être en faisant le voyage que tu découvriras le pourquoi du comment... ♥︎
¸¸.•*¨*• ☆
il me semble que le voyage que tu décris, ne s'achève jamais...
RépondreSupprimeron peut se réjouir de se trouver sur le bon chemin, mais ce n'est jamais acquis me semble-t-il!
un coup de vent, une tempête soudaine et tout peut s'écrouler
Alors il faut recommencer, en changeant peut-être d'itinéraire, même s'il faut pleurer un moment, assis au bord de la route
Faire le voyage est plus important que d'arriver, faire le voyage contient en lui-même tout l'apprentissage
.-)
C'est ce que je crois
Non je crois que ce que tu décris, c'est le chemin de la Vie. Celui-là est plein de rebondissements, de retours en arrière, de tempêtes, d'épreuves et de coups de vents.
SupprimerMoi je parle du voyage intérieur vers le coeur de soi, et il est un moment où on y arrive, quand même...Quand on a touché à ce coeur de soi, qu'on a découvert le trésor de sa force intérieure, ne voit plus jamais les choses de la même façon. Les écueils de la vie seront toujours là, parce que le chemin, tu as raison, n'est jamais lisse, mais on les envisage différemment.
Mais le doute sur soi, lui, peut s'estomper progressivement, dans ce voyage intérieur, comme le dit très bien notre ami Alain X dans un de ses derniers billets :
Aujourd’hui, le doute sur moi n'a plus d'emprise. Il ne m'atteint plus. C'est le résultat d'un combat. Long. Le résultat de plusieurs années de ce fameux « travail sur moi ».Simplement je ne doute pas de ma terre intérieure, de ses contours et de ses limites, de ce que j'y cultive et de ce qui m'échappe, simplement parce que je la ressens dans tout mon corps. À la fois son existence, sa présence, et son origine au-delà de moi-même, puisqu'elle me fut donnée en héritage.
En disant cela, il prouve qu'il est possible que ce voyage-là trouve son but, alors que le chemin de la vie, lui, n'a de fin qu'avec la mort.
C'est ce que j'ai voulu exprimer.Car c'est ce que je crois, profondément.
¸¸.•*¨*• ☆
Il est long le chemin qui mène jusqu’à soi
RépondreSupprimerHeureux ceux qui l’atteignent
C'est vrai, Jak. Il est peut-être là, le bonheur.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quel voyage!
RépondreSupprimerBises,
Mo
Epuisant, mais enivrant !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je ne suis pas le genre à faire des histoires, mais Gandhi a beau se la jouer, il a pompé honteusement Socrate.
RépondreSupprimerMais non ! Pas comme ça ! Pfff...
C'est bien le diable si on n'en trouve pas un autre qui dira après avoir pompé dans le Tao Tö King "l'important n'est pas le but mais le chemin". ;-)
Oh, moi tu sais, la vie sexuelle des grands philosophes... ;-)
SupprimerEn tout cas, moi je n'ai pompé personne, même si certains (je l'ai appris incidemment) pompent honteusement mes textes pour impressionner leur dulcinée...
Bref, peu importe en effet...
¸¸.•*¨*• ☆
Non ?
SupprimerIl y en a qui te copient pour faire croire à leur meuf qu'ils sont poètes rein que pour elle ?
Oaahhh les malhonnêtes !
Absolument. J'en suis restée comme deux ronds de flan... :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Faire le tour de soi, ça n'est pas un peu narcissique ? Et puis je vais être franc et sincère Céleste amie, ça ne m'intéresse pas du tout, par contre tourner autour d'une belle Dame c'est une autre affaire. ];-D
RépondreSupprimerNarcissique ? Mais complètement. D'autant qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien, comme disait l'autre du temps de sa splendeur...Et puis, qui a dit que c'était mal de l'être ? Encore un truc inventé par les curés...
SupprimerBref, J'assume ! Sinon pour toi, j'avais une version plus « à ta main » :
Je t’emmène faire le tour de moi
Le tour de soie de frais vallons
Et des collines au couchant
Au mitan de mon petit plume
Viens, suis donc les petits chemins
Les rigoles du bout des doigts
Qui font plisser la peau de joie
Du petit tour soyeux de moi
Le tour de reins, le tour de taille
Et les sommets de mes p’tits seins
Qui tremblent dressés sous le vent
De ton haleine, tièdement
Quand les soleils du soir allument
De petits flambeaux dans mes yeux
Viens je t’emmène autour de moi
Visiter des plaines où le blé
Doré de mes poils fins ondule
Sur mon ventre doux alangui…
Autour de moi viens, je t’emmène
Traverser de sombres bosquets
Glisser dans des dunes divines
Que le parfum des nuits enivre
Et pénétrer dans des endroits
Tout de douceur et de nanan
Viens je t’emmène nuitamment
Faire un tour au secret de moi…
Baci
Quel programme! D'autant que je te connais (un tout petit peu) et ce sera un voyage au long cours. ];-D
SupprimerHeureusement je ne suis pas une girafe (quoique) sinon, ce serait un voyage au long cou...
Supprimermuaha !
¸¸.•*¨*• ☆
Parfois j'aimerais savoir exprimer comme tu le fais de manière si poétique et métaphorique du grand voyage qui mène jusqu'au cœur de soi, du prix à payer pour y parvenir, et la promesse tenue lorsqu'on y atteint.
RépondreSupprimerMerci pour ce beau texte.
Il faut dire que j'ai été bien inspirée, aujourd'hui... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
on dirait, en effet ;-)
SupprimerOui, c'est plus qu'une simple impression... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
S'il n'y avait qu'un seul voyage à accomplir, ce serait celui-là. Savoir qui on est dans l'intime de soi, intrinsèquement. En extraire l'estime de soi, et le respect de l'autre dans sa différence.
RépondreSupprimerC'est juste splendide, et admirable...
Merci beaucoup, chère Baladine.
SupprimerTu as tout très bien résumé, et si je te donne l'air d'être un peu en boucle, c'est normal...
C'est un bonheur auquel je goûte depuis peu, alors je m'en enivre...
¸¸.•*¨*• ☆
Et tu fais bien! :-))
SupprimerJe me fais du bien aussi, oui, c'est certain...♥︎
SupprimerJe ne sais plus où je l'ai lu, mais cette phrase me semble résumer ton billet: L'essentiel n'est pas d'atteindre un but, mais de se rappeler le chemin qu'il a fallut emprunter pour y arriver. C'est une vérité simple, mais pleine de sagesse.
RépondreSupprimerJ'adore ton image: De frêles bicoques d’encre et de papier trembleront au bord des précipices. C'est une jolie trouvaille.
Bises en chemin.
Les trouvailles poétiques sont des coquillages qui tendent leurs ailes aux promeneurs...
SupprimerIl suffit d'ouvrir son coeur.
Je t'embrasse, cher pèlerin
¸¸.•*¨*• ☆
Ton texte transcende l'envie, d'avoir envie... De partir où personne ne part. Un voyage à faire seul(e), avec pour seul(e) compagne, compagnon : soi-même. C'est un voyage riche de connaissance, de renaissance...
RépondreSupprimerA la manière d’Indiana Jones, tu franchis les ravins sur des passerelles instables, improbables. la peur n'évite pas le danger, mais permet de mieux l'apprivoiser. Les éléments semblent s'être ligués contre toi, mais tu es déterminée... Rien ni personne ne pourra t'empêcher d'atteindre l’inaccessible étoile...
Comme l'appel de la forêt pour Jack London, l'appel de toi est plus fort que tout. La quête de toi.
https://www.youtube.com/watch?v=UfluMH5x7f4
Wouaou ! joli condensé de références...D'Indiana Jones à Brel, en passant par Jack London
Supprimerj'aime beaucoup la version de Nicole Croisille.
Beaucoup d'émotion.
Merci♥︎
¸¸.•*¨*• ☆
De toi à moi
RépondreSupprimerLe voyage vers soi
Demande un peu de foi
Car si l'on t'écoute toi
Personne du voyage en moi
Ne viendra me dire la loi
Mais ce matin je pars au fond de moi
Et si je m'y trouvé ce sera grâce à toi
Bises reconnaissantes
Comment ça personne ne viendra ?
SupprimerTu oublies que ce voyage est beaucoup mieux quand on est accompagné.
Il suffit de choisir les bonnes personnes.
Il y en a sûrement dans ton entourage...
Bises encourageantes
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Un fleuve ? Comme tu y vas ! Moi je trempe mes pieds dans mon petit ruisseau et ça me suffit bien ! Bon dimanche, Céleste nièce !
RépondreSupprimerLa vie est pourtant un long fleuve tranquille...
SupprimerMais je comprends qu'en tant que cruciverbiste (ou verbicruciste ?) tu aies un penchant pour les rus.
¸¸.•*¨*• ☆
"Les voyages forment la jeunesse… " écrivait Michel de Montaigne. Le célèbre philosophe épicurien serait certainement aujourd’hui un fervent adepte de séjours alliant découverte et introspection. Ceux-ci visent à développer à la fois notre juste curiosité à aller voir, comme disait Jacques Brel, et à laisser jaillir un désir de changement aussi bien intérieur qu’extérieur. Autrement dit, le sens d’un voyager autrement consiste en une transformation de l’être tout entier.
RépondreSupprimerC'est très bien dit, chère Miss
SupprimerJe crois en effet que se transformer, ou plutôt se révéler, est un voyage qui ne forme pas seulement la jeunesse, mais toute une vie...
Merci pour cette belle contribution. Brel, Montaigne tu as de belles références.
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Géniale leçon de ténacité, mais pas seulement bien sûr. Des mots qui roulent les pierres torrentielles, des ravins et des sommets, des obstacles et des complices. Et au bout, une soif étanchée, fraîche et fertile. Somptueux, Angel Baby. Love that. ATTB.
RépondreSupprimerLove that, me too, my friend
SupprimerMon cher complice de banc.
Kisses. ATTB
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime ce beau voyage.
RépondreSupprimerEt surtout, ce que j'aime par dessus tout ce sont les chemins de traverse, les petits, les grands, les sinueux, ceux qui me propulsent dans les airs et ceux où je me sens perdue. Je ne me lasse jamais de d'ôter les lacets de mes souliers...
J'aime ces chemins de traverse, eMmA.
SupprimerLes paliers, les bivouacs, les pauses salutaires...
Tout ce qui permet de rendre le chemin moins dru.
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Voyager au fond de soi est une découverte de chaque instant...
RépondreSupprimer"je ne vois qu'un moyen de savoir jusqu'où on peut aller.C'est de se mettre en route et de marcher." Henri Bergson
Ah Bergson, le philosophe de la joie.
SupprimerIl a dit un jour : « Ainsi, jusque dans notre propre individu, l'individualité nous échappe. Nous vivons dans une zone mitoyenne entre les choses et nous, extérieurement aux choses, extérieurement aussi à nous-mêmes.»
C'est sans doute à partir de ce constat qu'il a décidé de faire son voyage intérieur...
Merci Marie
¸¸.•*¨*• ☆
"Je n'ai besoin de Bergson en Harley Davidson
SupprimerJe n'ai besoin de Bergson pour savoir où on peut aller
l'individualité nous échappe, en route et sur ma machi-i-ne
vivons en zone mitoyenne, entre les choses et nous
Je n'ai besoin de Bergson en Harley Davidson
je n'ai besoin de Bergson extérieurement aux choses
... ... ..."
Bleck
Excellent l'ami !
SupprimerC'est vrai qu'un peu de recul fait du bien.
Et c'est vrai que quand on voit sa tronche, on a du mal à l'appeler le philosophe de la joie...il avait plutôt l'air d'être assis sur une punaise...
Bon quand est-ce qu'on va boire un pot dans ta zone mitoyenne ? Tu m'emmènes sur ta Harley ? ;-)
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Oui, c'est une très belle balade celle qui mène à la découverte de soi, sortes de voyages immobiles auxquels tes mots bien choisis nous convient et nous encouragent!
RépondreSupprimerMerci Alezandro, c'est toi qui m'encourage dans cette démarche, elle paraît si incongrue à certains, qu'il faut un certain courage pour s'y lancer...et s'y tenir...
SupprimerUn voyage immobile mais qui emmène pourtant très loin...
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Un texte magnifique, à ton image, à ton voyage qui t'a porté (envolé) vers la renaissance... J'avais écrit il y a quelques mois sur le temps qu'il fallait pour aller de la poupe à la proue, c'est un peu la même idée, se trouver...après bien des faux-pas et regarder droit devant une fois que nous sommes à la proue ! Mais je t'ai écrit ...ailleurs pour te le dire ! Bisous de tout ♥ ma céleste♥
RépondreSupprimerMerci ma douce amie.
SupprimerJ'ai hâte de lire ce texte que je devine fantastique (j'en aime en tout cas le thème)
Quel bonheur de te voir passer ici, le dimanche. C'est le petit bonbon sucré de la semaine.
Gros bisous ma belle💜
¸¸.•*¨*• ☆
Tu es sûrement la personne la plus extraordinaire que je connaisse.
RépondreSupprimerEt cela, je le dis parce que le voyage vers ton intériorité, je l'ai fait avant toi, qui doutait tellement de ta valeur.
Alors, je peux le dire maintenant ?
Bises
Angela
Tu es un amour 💜
SupprimerJe ne sais pas que dire d'autre
¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour Célestine, faire le tour de soi-même est déjà un grand voyage et on y découvre des richesses.
RépondreSupprimerC'est avec plaisir que j'ai lu tes mots accompagnés d'une belle photo et superbe musique.
Un grand merci ♥
Bisous ♥
Denise, tu es une vraie gentille, toi.
SupprimerEt une lectrice si bienveillante.
Merci de tout coeur
¸¸.•*¨*• ☆
En somme, tu proposes un Kho Lanta intérieur et intime ?
RépondreSupprimerLa citation est bien choisie, peut-être ceux qui font le tour du monde le font pour ne pas avoir à faire le tour d'eux-mêmes. Mais au moins ils font quelque chose , eux...
Le voyage intérieur, c'est faire quelque chose, c'est même assez intense...en émotions et en découvertes.
SupprimerC'est pourquoi j'en parle avec des étoiles dans les yeux...
Mais bon c'est une constante chez moi, les étoiles dans les yeux. lol :-)
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime la poésie de ton voyage intérieur, les allégories d'embûches et d'émerveillements.
RépondreSupprimerOh oui, quel chemin, que de bagages à soulever pour aller à l'intérieur de soi et essayer d'en tirer "la substantifique moelle", celle qui nous permettra de continuer , sans regrets,la route, plus léger, plus doux envers nous-mêmes et les autres (ces autres qui sont nos compagnons d'avancées)
Et, coquine Céléstine, tu proposes d'autres voyages moins ardus, plus sensuels mais revigorants aussi !
Enjoy !
Nicmo
L'un n'empêche pas l'autre, chère Nicmo. Je dirais même que l'un facilite l'autre, et que « bien dans sa tête, bien dans son corps », est sans doute un adage très vrai.
SupprimerMerci de ta fidélité et de tes mots qui me font un petit peu planer ce soir ^^
¸¸.•*¨*• ☆
Coucou dame céleste. Le voyage que tu décris est assurément un beau voyage. Mais combien de nos semblables font leur valise qu'ils n'arrivent ensuite pas à fermer tellement elles débordent de choses inutiles et s'embarquent pour de fausses destinations? J'apprends, tout doucement, à n'emporter qu'un petit baluchon dans lequel je mets beaucoup d'amour et d'amitié, des rires et du bonheur. Merci pour tes mots si poétiques et pour ce beau voyage auquel tu nous convies. Bises alpines et belle semaine à toi.
RépondreSupprimerJe parle d'un voyage ou, non seulement on ne fait pas de valises, mais au contraire, on s'en défait, les unes après les autres, on les pose sur le bord du chemin.On s'allège, on se met à nu. Et l'on retire les essentiels qui tiennent, il est vrai, dans un petit baluchon. Tout petit mais très dense.
SupprimerTu as quelques années d'avance sur moi, mais je sais que j'y parviendrai tout doucement.
Bises très célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Récemment, et pas pour ce qui vient de m'arriver, donc récemment je me suis demandée ce qui me permettait de ne pas m'effondrer ?
RépondreSupprimerBien des mots me parlent dans ton texte lumineux.
Je suis touchée de ce que tu dis, Lou.
SupprimerLa lumière de mon texte vient sans doute de celle que j'ai découverte au fond de moi, qui ne demandait qu'à briller...
¸¸.•*¨*• ☆
Je suis plutôt pragmatique et ma vie agitée ne m'a jamais laissé le temps de l'introspection.
RépondreSupprimerIl est fort possible que l'on n'en éprouve nullement le besoin. Si l'on se sent bien dans sa vie, que l'on n'a pas de problèmes existentiels et que l'on se sent en harmonie avec soi.
Supprimermais il arrive que ce bel équilibre soit perturbé...C'est ce qui m'est arrivé.
Tu es chanceuse
¸¸.•*¨*• ☆
Pas tant que ça, il a fallu une dépression et plusieurs années de psy..
SupprimerPlusieurs années de psy, c'est de l'introspection, ça... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ton texte m'émeut beaucoup.
RépondreSupprimerJ'ai la larme facile en ce moment, mais non, je ne crois pas être dépressive. Je précise parce que c'est ce que j'entends en ce moment.
Anxieuse, un peu déprimée soit, mais pas dépressive.
Prête et à point pour un voyage vers des rives pourtant maintes fois explorées.
Et merci, Célestine pour ton gentil commentaire.
Non ne t'inquiète pas, avec tout ce que tu as passé, plus le froid, et le fait que tu ne bosses plus, c'est une peu normal, quand même d'être déprimée.
SupprimerMais tu sors, tu écoutes de la musique, non tu n'est pas en dépression, je ne suis pas spécialiste mais je le ressens comme ça.
Je te souhaite un beau voyage en toi-même.
Bisous ma belle
¸¸.•*¨*• ☆
et si ce chemin n'aboutissait pas à un beau panorama, mais à de terribles découvertes ?
RépondreSupprimer"Tous nos malheurs, dit Pascal, viennent de ne pas vouloir rester dans notre chambre. La pluie fine nous y retient. Nous descendons alors au plus profond de nous-mêmes, par de petits escaliers en fer, des escaliers glissants et des couloirs humides. Nous y trouvons, à droite, nos souvenirs de régiment, à gauche nos souvenirs scolaires.
Plus bas, nos pires instincts.
Plus bas encore, dans des ténèbres incroyables, dans des cloaques qu'on se refuse à nommer, des fantômes griffus et des larves si chauves que nous remontons à toute vitesse, et nous nous replions en désordre, car l'homme fait toujours peur à l'homme quand il le rencontre en lui-même." A Vialatte
Oui, c'est vrai. C'est un risque. D'ailleurs j'en parle dans mon texte.
SupprimerEt il est vrai que cela demande un certain courage de faire face à ses cloaques et ses fantômes griffus. Mais cela peut aussi être une libération.
¸¸.•*¨*• ☆
Ben flûte, où est mon com' ?
RépondreSupprimerJe suis très émue par ton texte, Célestine et merci pour ton gentil message.
Là, juste au-dessus...
SupprimerUn petit bug de Blogspot, qui se tire la bourre avec Canalblog... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Tu nous proposes donc un voyage intérieur à la recherche de nous-mêmes...
RépondreSupprimerIl faut apprendre à s'accepter tel qu'on est avec ses forces et ses faiblesses pour accepter l'autre!
Apprendre à s'aimer pour pouvoir aimer...
gros bisours
Tu es la sagesse, cathy.
Supprimermerci pour ces mots.
C'est trop mignon « bisours » :-)
¸¸.•*¨*• ☆
C'est fou ce qu'on peut laisser trainer de papiers gras et de peaux de bananes derrière soi durant sa vie.
RépondreSupprimerPour avancer il faut se tailler le chemin à la machette, parce que rien n'est simple et en se retournant pour voir le chemin parcouru, c'est à la tronçonneuse qu'il faut dégager la vue parce qu'à avoir voulu contourner les écueils ils en deviennent de plus en plus encombrants...
Dis Céleste, c'est où la déchetterie des occasions perdues, des enfoirades subies et des ratages, que j'y vide mes poches et ma besage ?
Molto baci Cara
Ces choses-là se délitent quand on a posé des mots dessus, qu'on les a acceptées et comprises...Elles se mettent à tenir beaucoup moins de place. C'est comme défragmenter un disque dur.
SupprimerPas besoin de déchetterie, ni de consigne à bagages. Tout se condense en un petit paquet version « compression de César » On n'oublie rien, mais on assume, on comprend, on analyse...
Un long boulot.
A côté des occasions perdues, des enfoirades subies et des ratages, il y a les rencontres géniales, les cadeaux de la vie et les réussites...Et tout cela brille d'un nouveau soleil quand on a réglé son compte à son passé. ;-)
Ti bacio caro mio
¸¸.•*¨*• ☆
Ces arts de compression prennent certes moins de place, mais la densité augmente... C'est le poids que ça représente que je m'efforce de réduire.
SupprimerPour ça, j'éparpille, je ventile, je vaporise...:-)
J'ai quelques belles étoiles accrochées dans mon ciel, plus que des ratages.
Quant aux enfoirades subies, leur sort est réglé depuis longtemps.
Buona notte e ti abbraccio Sorellita
Il faut dire que tu as augmenté soudainement ta densité métallique, non ?
Supprimerceci explique peut-être cela... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Wouharfffff
SupprimerHu hu hu !
SupprimerJ'ai dû mal à commenter et pourtant c'est un sujet qui me parle...
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est étonnant de ta part, toi qui es toujours si prolixe...
Supprimermais l'essentiel du message est passé en quelques lignes :-)
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Là où je vis il est fréquent de découvrir des huîtres échouées sur la plage... désormais, je regarderai les huîtres ouvertes d'un autre oeil !
RépondreSupprimerBleck
En effet ! C'est peut-être le coeur profond d'une Célestine qui s'est envolée et qui flotte au-dessus du sable. ;-)
SupprimerOu alors c'est que tu as abusé de substances illicites. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Le chemin est long avant de se trouver, il y a les embûches, les trous noirs et les plages ensoleillées... Il faut atteindre un certaine sérénité avant de pouvoir accepter que l'on n'est pas toujours maître de sa vie et qu'il faut souvent s'adapter au changement... et enfin s’accepter soi même... Mais se connait-on vraiment soi même?
RépondreSupprimerMerci d'être passée sur mon blog, je t'ai répondu directement dessus, problème de newsletter et je ne reçois pas de mails de vos commentaires, je dois regarder sur canalblog..
Bisous et merci pour ce beau texte
Se connaît-on vraiment soi-même ? Non, au départ, mais ensuite, de plus en plus, même si évidemment ce n'est pas à cent pour cent. Il y aura toujours cette part de nous à laquelle nous n'avons pas accès...
SupprimerMerci pour ton passage, belle conteuse
¸¸.•*¨*• ☆
En plongeant dans ton texte, j’étais happé, chère Céleste amie, par un voyage parsemé d’incommensurables découvertes. On voit le monde tel qu’il est avec ses multiples facettes, aléas et surprises agréables ou déçues, ses chemins de croix, ses milliers de couleurs de beauté, dans sa jungle, inextricable et immense. On apprendra à ne compter que sur soi. Des âmes sœurs peuvent apparaître parfois, comme une lumière d’espoir pour te conduire, te soutenir, te relever pour continuer ta route du désert ou de cette jungle envahissante dont tu parles.
RépondreSupprimerTu sais disséquer, interroger, observer les multitudes tribulations que vit chaque être dans ses pérégrinations insondables de notre monde.
Tu trouves les mots pour étayer toute ta valse de vie dans tes moments de gaité, de joie, de tristesse, de déception et tu donnes une visibilité à notre chemin, car dans chaque être est logé en lui, une certaine force de régénération de soi qui permet de continuer la route jusqu’à son terme.
Je t’offre cette citation du poète que tu toujours admiré, Khali Djibran : « Je suis voyageur et navigateur. Et tous les jours je découvre, un nouveau continent dans les profondeurs de mon âme ».
Oui Céleste tu as puisé dans les profondeurs de ton âme et tu nous as concocté un texte d’une magnificence absolue pour un magnifique voyage. Merci
Mes mille bises régénérées.
Si j'avais connu avant la citation de Gibran, je l'aurais mise en exergue de ce billet...
SupprimerElle est somptueuse comme tes mots qui me happent et qui me rappelle la grande époque ou tu ne tarissais pas d'éloges sur les mots des Plumes...Ta plume alors courait comme un cheval sauvage et galopait dans la mer en soulevant des bouquets d'eau blanche.
J'aime ton commentaire, poème dans le poème, c'est beau comme un matin d'avril.
Contente de régénérer ton inspiration, cher poète.
Ce qui n'était pas évident avec un sujet aussi ardu que le voyage intérieur.
Mille bises respirantes
¸¸.•*¨*• ☆
Ton commentaire m’a aspiré profondément pour tant d’éloges trop généreux pour moi et pourtant si j’étais comme tu le dis, un cheval fougueux galopant dans les mers en furie, tu étais la muse la plus exquise, la plus fertile, qui m’avait aidé à sauter des barricades les plus hautes, les plus étendues et tu étais l’omniprésente de mes embardées dans les plumes d’Aspho sans oublier les tiens des textes qui étaient d’une texture haut en couleur que j’admirais beaucoup.
SupprimerMerci de tout coeur Céleste
Je suis toujours cette muse-là. Les gens ne changent pas. Ce sont les regards qu'on leur donne qui changent...ou pas.
SupprimerLa fidélité en amitié, c'est sans doute de garder le même regard quelles que soient les épreuves que l'ami traverse...
C'est difficile mais très beau. Et au final, rien n'est plus gratifiant.
Kisses
¸¸.•*¨*• ☆
Merci^^
Supprimer💜
SupprimerCette citation je l'ai postée sur le grand réseau récemment, elle me parlait vraiment. J'y suis dans ce voyage intérieur, d'ailleurs je crois que j'y suis depuis toujours et pour toujours. Je ne cesse d'y découvrir les saisons. J'admire ta capacité à y mettre de si belles images.
RépondreSupprimerMerci Mel.
SupprimerC'est une chose que je sais faire, accrocher des images aux mots...
Tu as cette chance d'être connectée à ton paysage intérieur, tu sais qu'il y a des gens qui ne sauront jamais y accéder ? On pense trop, sans doute, mais on pense...
Je t'embrasse fort
¸¸.•*¨*• ☆
Plonger en soi-même est toujours un voyage éprouvant mais délicieux. Tu as su l'écrire parfaitement, admirablement. Le voyage n'est jamais terminé. On peut y revenir pour se raccorder à l'esssentiel. C'est comme le voyage au désert, chaque année avant Pâques...
RépondreSupprimerTes mots me touchent, Lakevio.
SupprimerJe e participe pas à ton défi, aujourd'hui, mais c'est toujours un plaisir de recevoir ta visite.
Le voyage dans le désert, oui, il y a de ça... l'introspection s'accommode bien avec la solitude.
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Le travail de la vie, plonger en soi pour se rencontrer... On tarde à commencer le voyage et puis un jour des évènements nous obligent, merci la vie ! Bises enneigées, céleste Célestine. brigitte
RépondreSupprimerDe la neige sur des Plumes d'ange, ce doit être très joli...
SupprimerOui tu as raison, c'est la mort de mon père qui a déclenché le voyage.
Merci chère Plume
Bises ensoleillées (je sais j'ai de la chance)
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Ton expérience m'est très utile. Le fleuve de ma vie ne s'écoule pas vraiment sans moi mais passe encore par le bien être et le bonheur des autres raison pour laquelle j'ai besoin qu'on me tienne la main pour éviter les chutes. Un Bisoumerci
RépondreSupprimerTu y arriveras bientôt, ma Chinou.
SupprimerUn jour, tu quitteras le bord du bassin, et tu t'apercevras que tu nages seule même là où tu n'as pas pied ! Ivresse !
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Ma chère précieuse
RépondreSupprimerJe vous souhaite le meilleur dans votre périple vers votre intériorité. J'ai pris, comme de coutume, énormément de plaisir à vous lire, et j'utilise à dessein cette métonymie, car c'est vraiment vous que je lis, et non votre écriture.
J'aime le livre ouvert de vos friches et de vos paysages profonds. Vous les décrivez avec un bonheur merveilleux.
Merci de tout coeur pour cet énième trait de votre singularité magnifique.
~L~
Que voulez-vous que je rajoute à ce dithyrambique éloge ?
SupprimerVous m'êtes inconditionnellement acquis, cher ami, et cela m'émeut.
Merci.
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Quel texte magnifique Célestine!!! J'aime tant tes images et ce qu'elles disent. Je ne suis pas sûre d'être encore arrivée au bout de moi-même mais j'avance... Bisous à toi
RépondreSupprimerEst-on jamais sûr d'y arriver ?
SupprimerMais le chemin vaut la peine n'est-ce pas ?
Gros bizou
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Comment parvenir au bout du coeur de soi, aux bouts de soie, Célestine, quand comme Chinou, .... "le fleuve de ma vie ne s'écoule pas vraiment sans moi mais passe encore par le bien être et le bonheur des autres" .... je sens et sais "que le chemin y (est) sera aride. Aride et rude". Mais tes mots donnent tant envie d'y parvenir pour reprendre souffle et raffermir mes pas et découvrir avec les mots de khalil Gibran, cités par Bizak : "un nouveau continent dans les profondeurs de mon âme ».
RépondreSupprimerMerci à toi Céleste si précieuse qui connais tous les chemins qui accompagnent .... et aperçois comme Victor Hugo « cette faucille d’or dans le champ des étoiles. »
Merci pour cette sublime poésie.
Je t'embrasse.
Den
Tes mots toujours choisis au plus juste, et empli de ta poésie si unique, oui tes mots me manquaient Den.
SupprimerMais tu m'as rassurée. Oui le chemin est aride et rude, mais il est beau, et je sais que tu le suis avec espérance et persévérance.
Je ne connais pas tous les chemins encore, je balbutie toujours, mais je me sens affermie au bord des précipices, par l'amitié de gens comme toi.
Je t'embrasse fort💜
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Je comprends que tes textes soient détournés à fins de roucoulage par des ahuris sans dignité... Ca me ferait bien râler aussi, j'avoue! Mais peut-êtres les dulcinées ainsi dupées finiront-elles par réaliser : non, ce béotien ne peut pas avoir imaginé ça, il l'a piqué. Et ou? Cherchons, cherchons encore, copié-collé dis-moi tout...
RépondreSupprimerBref, ton billet est merveilleux en tout cas... oui ce voyage nous acceptons de le faire, ou pas. ON reste bien au chaud dans le lit des self-illusions, ou on prend son couteau, son courage et ses bottines et on on y va. On s'y fait pas mal de cicatrices, certaines nous déforment même un peu mais va savoir pourquoi.... on dit que ça ajoute à notre charme !!!
Baci sorellita!
Le charme des gens vrais, qui ne se la racontent pas... oui, c'est certain.
SupprimerJ'avoue que cela fait une drôle d'impression de se savoir plagiée, surtout par un manipulateur qui abuse ainsi la confiance de quelqu'un.
Heureusement le copié-collé dans un moteur de recherche nous est un précieux indicateur...
La seule consolation est de se dire que ce que l'on écrit est digne d'être copié...Piètre consolation.
Baci la mia bellissima ragazza
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Mais c'est ma vie tout ça ! Comment as tu pu deviner !! J'ai beaucoup voyagé à travers ma vie et ce ne fut pas toujours facile. Maintenant ça va mieux. Sans doute l'expérience et le recul .....Ton texte est très fort et comme toujours riche de belles images. Vive la vie !!
RépondreSupprimerQuel enthousiasme, Daniel. Tu me combles !
SupprimerMerci pour ces mots pleins d'espoir. Qui prouvent que ce voyage mouvementé n'est pas vain.
Belle journée mon cher ami
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J'ai lu ce texte hier, au son de la mélancolique musique au nom sauvage.
RépondreSupprimerSience.
J'y reviens ce soir, accompagné de la même musique.
Je lis les mots de chacun.
Je relis la phrase de Gandhi.
Je songe au voyage intérieur.
Le mien.
Je m'arrête sur cette phrase : « Alors, as-tu commencé ? »
Et là je me rends compte que je suis déjà loin...
Merci :)
Oups... deuxième ligne : Silence
SupprimerOui je crois que tu es un pionnier en matière de voyage intérieur.
SupprimerPersonne ne saurait le nier. Cette musique est fabuleuse, je trouve, car elle fait jaillir des choses profondes...
Je ne sais de quoi tu me remercie, mais je prends.
Affectueusement, et fidèlement
bien à toi
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Ouhla, il serait bien prétentieux de ma part d'imaginer être un pionnier en la matière :)
SupprimerJ'ai seulement ressenti, en te lisant, que je me sentais loin du commencement entrepris... il y a longtemps. Actuellement ce serait plutôt le voyage immobile.
Mes remerciements vont vers qui me fait ressentir quelque chose d'agréable :)
Amitiés
Un pionnier dans mon entourage, évidemment...
SupprimerPeut-être parce que tu m'as donné, il ya déjà longtemps, le goût de l'introspection...
Ton voyage n'est immobile qu'en apparence.
En réalité tes lignes bougent profondément.
Merci pour ton amitié.
Tu sais toute l'importance que j'accorde à ce mot.
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Supprimer-_°
SupprimerJ'ai posé des mots sur les silences mais les écueils se sont ligués;un chemin long et sinueux qui accompagne notre vie, guetteur, veilleur ou bien taiseux ? Difficile voyage !
RépondreSupprimerMerci Célestine pour ton billet plein d'enthousiasme et de beauté.
Chaque voyage est différent, certains sont plus difficiles que d'autres sans doute.
Supprimerje te souhaite le meilleur, chère balaline.
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J'adore cette citation de Gandhi et elle est tellement vraie !
RépondreSupprimerEt puis tes mot-voyageurs sont si beaux et doux!
Bisous petite Blue.
;-)
O Cristina c'est gentil.
SupprimerHeureuse de te revoir après ce long silence.
Toi aussi tu étais en voyage intérieur? :-)🦋
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J'essaie encore une fois...Je sais que c'est mon ordinateur qui merdoie
RépondreSupprimerPersonnellement, je suis trop trouillarde. Je préfère rester à quai...
C'est comme ça...
Bisous chère fée
Tu verras, un jour tu y viendras...
SupprimerOserai-je dire que tu es trop occupée encore , ma luciole, trop « la tête dans le guidon » ?
Bisous sincères
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c'est vrai le voyage intérieur est étonnant, j'y pense souvent en retrouvant mes cahiers d'écriture, une impression d'avoir déjà voyagé dans ces contrées intérieures là, tiens! je connais! j'ai déjà écrit ça mille fois! mais en y regardant bien, il y a de minimes détails qui montrent que j'ai avancé un pas ou pris un peu de hauteur, ou dégagé de l'espace, ce qui montre que le voyage n'est jamais vraiment le même
RépondreSupprimerbises
Oui c'est un périple plein de surprises...
SupprimerBon voyage ma belle Sylvie ! ♥︎
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