« Hier encore, le ciel était l'arène
du bruit ; des chars, des cavales aux sabots de fer y passaient dans un
grondement de galop et des hennissements de colère. Aujourd'hui, le silence.
Le vent a
dépassé la borne et court de l'autre côté de la terre. Pas d'oiseaux. Silence.
L'eau, elle-même, ne chante pas ; en écoutant bien, on entend quand même son
pas furtif : elle glisse doucement, du pré à la venelle, sur la pointe des
pieds. »
Jean Giono, Colline
*
Hier encore, je dévalais les pentes de l'insouciance, mon cartable serré sur mon coeur. Les cailloux du chemins fusaient sous mes souliers en feu comme des flammèches échappées d'un brasier.
Je buvais l'air à m'en soûler avec cette innocence de ceux qui se croient éternels.
Parfois, quand je mordais dans une pomme, un morceau de sa peau se glissait entre mes dents. Ça faisait un mal de dingue. Ça me parcourait du frisson de la mort, c'était délicieux. Avec les copains on jouait à mourir. Tu me tuais, je te tuais bang-bang !
Je ne savais pas encore que la mort n'a pas un goût de pomme. Elle n'a le goût de rien, la mort, elle a juste le goût du plus rien.
C'est la vie qui possède cette odeur fabuleuse, entêtante et mortelle.
Les choses s'enfuient, d'autres viennent. Belles ! Plus belles encore de leur fragilité.
Je bois toujours l'air, mais comme on déguste un grand cru, à petites lampées, laissant couler chaque goutte sur ma langue et pénétrer dans mes veines cet arôme fugace et subtil qu'on appelle la joie.
Hier encore je sentais une bouche avide boire le lait de mon sein, ça tirait là-dessus, mon vieux, comme pour m'extirper la moelle, t'aurais senti cette vigueur , et je serrais cet être fragile lové contre moi tel un koala tombé de l'arbre. Je devenais la terre nourricière, la source originelle, l'origine du monde.
Enfin, bref, comme dit je ne sais plus quel grand philosophe
« Faut l'admettre, on ne peut pas être et avoir tété. »
« Faut l'admettre, on ne peut pas être et avoir tété. »
A mon premier koala qui va avoir trente ans fin avril ...
Alors vivent les koalas :-)
RépondreSupprimerC'est gentil et câlin, ces petites bêtes-là. Surtout pour la journée internationale des câlins...
Supprimer____________000000______000000______________
__________0000000000__0000000000______________
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On joue son petit Charles ?
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/HyRF1CjOPQ8
... mais beaucoup mieux que lui !
Charles a-t-il lu Giono avant décrire sa chanson ?
SupprimerOn ne le saura jamais...
beaucoup mieux, euh...tu aimes ça me faire rougir ^^
¸¸.•*¨*• ☆
Ah, ça... L'origine du monde, ben après t'es courbé...
RépondreSupprimerElle était pour toi, celle là. Alors ça m'aurait ennuyé que tu la loupes ! ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
cc..
RépondreSupprimerparfois elle retire le gout de ceux qui restent..
''la faucheuse''
depuis decembre..
l 'ageusie..
m accompagne..
une conséquence ...
de compter deux belles etoiles
de plus dans mon coeur et dans mon ciel..
merci pour tes jolis mots..
bzzz
claire
De tout coeur avec toi.
SupprimerA pas de fourmi, jour après jour, se reconstruire et reprendre goût à la vie, au propre comme au figuré.
Kisses
¸¸.•*¨*• ☆
30 ans ! Ah ça, Madame, ça ne nous rajeunit pas. Le mien en aura 26, mais je ne me sens pas plus jeune pour autant.
RépondreSupprimerNon c'est dingue... on les tient dans ses bras et hop, ils ont trente piges.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Début avril mon premier Koko... avril, avril plus beau des plus beaux mois de l'année.
RépondreSupprimerHier encore...
Bleck
Bien sûr que c'est le plus beau mois de l'année, puisque j'y suis née... ^^
Supprimer(je suis obligée de la faire celle-là, n'est-ce pas ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
J'adore la chute... de la tétée!
RépondreSupprimerHé hé ! le tout est de ne pas lâcher le bébé ! ;-)
Supprimer(ou de ne pas le jeter avec l'eau du bain...)
¸¸.•*¨*• ☆
Frimeuse ! (2)
RépondreSupprimerBleck
;-)
Supprimerc'est un grand et beau koala là!
RépondreSupprimerAh oui, c'est déjà du bon gros koala, ça madame !
Supprimercent nonante centimètres et pointure quarante-cinq...
Il ne rentre plus dans la gigoteuse !
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai lu et relu. Très, très hachement beau ! Voilà ce que cela me suggère :
RépondreSupprimerLe roman d’une phrase
Où la même ligne s’écrase
D’un bout à l’autre
Jamais neutre
Jamais nôtre
A qui appartient-elle ?
A vous, à moi, ou bien à elle ?
Ni à vous ni à moi
Ni non plus à elle
Elle est d’une autre sphère
Où la vie désespère
D’un autre moi
Nichant quelque part
A l’ombre des tares
Souvent il lui tarde
De jaser, de courir, de rire
Mais jamais elle ne s’attarde
Qu’en vain elle nous échappe
Si quelqu’un s’en souvient
Combien sont-ils sans mémoire
Devant ces lignes noires ?...
Très belle variation sur le devenir d'une phrase que l'on livre au public.
SupprimerJ'ai conscience que ce que j'écris ne m'appartient plus dès que mes mots se posent sur la page.
Et ce que t'inspire mon billet est juste magnifique.
Merci
¸¸.•*¨*• ☆
Quel talent tu as de savoir écrire comme ça !
RépondreSupprimerLa mort qui a le goût de plus rien... oui, c'est bien ça !
J'ai perdu mon frère au début de l'été dernier
il était là et puis... plus rien
j'ai rêvé de lui... il était là, je savais qu'il était mort
j'en profitais pour lui poser le plus de questions possible
je lui ai demandé :
"Que penses-tu de ceux qui disent qu'il n'y a plus rien après la mort?"
et il m'a répondu : "Ils ne savent pas de quoi ils parlent !"
J'ai été étonnée parce qu'il était de ceux qui ne croient en rien
toutefois cela m'a aidé à accepter sa perte,
parce que le rêve était tellement clair et net. kéa
Je n'ai pas encore rêvé de mon père. Sans doute son départ est-il encore trop « frais » dans ma mémoire...
SupprimerMerci pour ton témoignage qui interpelle.
Ce n'est qu'un rêve, bien sûr, mais il t'a sans doute aidée , comme tu le dis, et c'est bien cela l'essentiel.
Pour le reste, je ne me prononcerai pas.
Bises chère kéa.
¸¸.•*¨*• ☆
Et il se nourrit d'eucalyptus? :-p
RépondreSupprimer(((Sinon, moi qui étais fan à l'époque de Sheila (j'avais 5 ans, hein, et on a tous droit à une deuxième chance!!), je n'ai jamais pu encaisser cette version de Bang Bang...)))
L'école est finie, hein, et t'as largement une deuxième chance !!!
SupprimerMe voilà bien marrie que cette chanson ait occulté le reste du billet, chère Baladine.
SupprimerJe l'aime simplement parce qu'elle est associée dans ma tête à un émouvant souvenir.
J'aurais peut-être pu mettre la version de Nancy Sinatra, pour ma deuxième chance à moi ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Elle n'a rien occulté! Il m'en faut plus!
SupprimerAlors disons qu'elle a attiré ton attention dans tes mots, davantage que le sujet du billet..Mais ce n'était pas une critique, chère Baladine. Juste un constat. ;-)
SupprimerJe t'embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
"Les choses s'enfuient, d'autres viennent. Belles ! Plus belles encore de leur fragilité."
RépondreSupprimerHmmmm, j'aime !
Les choses, les rencontres aussi, et les amitiés !
Je me souviens du désarroi d'un de mes koalas quand (vers dix ans ?) il avait réellement compris que ses parents disparaîtraient un jour. Et j'avais dû trouver les mots pour lui expliquer que c'était le pendant de ce cadeau improbable qu'est la vie.
Aujourd'hui qu'avec son alter ego frangin il a quelques mois de plus que le tien et qu'il est papa, il me semble que la notion soit intégrée.
Tu avais écrit un jour de la difficulté d'être femme. Il est heureux que tu aies vécu ainsi la maternité. Donner la nourriture de son corps à un être qui en est le fruit.
Quelque chose d'intense et d'immense que les hommes doivent se contenter d'imaginer...
Oui heureusement que certaines choses très agréables viennent compenser la difficulté à être une femme que j'évoquai jadis en termes choisis dans ce billet .
SupprimerQuant à tes fils, ils ont donc évolué depuis leurs dix ans, tu m'en vois fort aise.
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
C'est l’impermanence des choses et des gens qui les rendent si précieux.
SupprimerEt nous avons les souvenirs pour leur rendre vie...
Baci et accolade au barbu
Comme c'est beau ce que tu dis, avec ce détachement de coeur tendre sous ta barbe ...
Supprimerbaci caro
¸¸.•*¨*• ☆
Le grand philosophe à mon avis c'est Berurier ! Ça lui ressemble bien ;)
RépondreSupprimerPunaise, ça t'inspire Giono!
Pagnol est plus solaire, Giono c'est le côté obscur de Pagnol. Do you agree ? ;)
Je connais pas trop Pagnol, mais quand on lit Giono, on entend le silence de la cour brûlée de soleil au fort de l'après-midi, on a les pieds nus mouillés de rosée quand on sort à l'aube, et d'ici je sens l'odeur de la lavande ou celle de la terre chaude après la pluie...
Supprimer...et ici, c'est pas là !...
Supprimer@Antiblues
SupprimerOui voilà, c'est tout à fait ça. Bérurier, comment ai-je pu l'oublier ?
J'agree complètement à ta dernière phrase, évidemment. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
@Jdissa
SupprimerC'est beau quand tu poétises... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
N'est-ce pas ! Et encore, dans le louable but de ne pas trop surexposer vos yeux en vous éblouissant, j'ai pris grand soin de ne pas poéter plus haut que mon...
Supprimer...'fin moi, Jdissa...
En réalité cette citation n'est pas de Nougaro, mais de Guy Bedos en train de se moquer de Nougaro...
SupprimerQui l'avait d'ailleurs assez mal pris !
¸¸.•*¨*• ☆
"En faisant Colline, j'ai voulu faire un roman, et je n'ai pas fait un roman:
RépondreSupprimerj'ai fait un poème !".
Colline est le drame de l'eau: parce qu'une source tarit, un hameau est
menacé de mort. Mais l'épreuve - l'incendie qui éclate - recrée la solidarité
des hommes. Colline est aussi et surtout l'exaltation de la terre, conçue
comme une personne, non seulement vivante mais sensible. "Toutes les
erreurs de l'homme viennent de ce qu'il s'imagine marcher sur une chose
inerte alors que ses pas s'impriment dans de la chair pleine".
Jean Giono
Chère Céleste,
Face à cet extrait de Giono décrivant un hameau qui se meurt
Et grâce à ton témoignage émouvant de la mère nourricière
Même si jamais je n’éprouverai comme une femme mère
L’indescriptible sensation d’un téton aspiré par le nourrisson à son heure
C’est le merveilleux spectacle de la vie qui m’émeut aujourd’hui
Et à Colline de Giono permets moi d’ajouter Regain de Pagnol
Parce qu’au final c’est la même évocation que celle d’un rossignol
La symbolique de l’amour , l’amour de la vie
Malgré l’épreuve et les nuages lourds à l’horizon
Malgré ces retours frileux au repli des nations
L’amour est le plus fort et la terre nous donne leçon
Qu’importe nos erreurs, elle restera de toute façon
Vive la vie sous toutes ses formes
Vive l’amour , l’amour de la vie
C'est tout à fait ça, dit avec tes mots à toi, un peu ...lyriques !
SupprimerMerci Petrus pour ce beau poème.
¸¸.•*¨*• ☆
Même si les deux oeuvres Colline et Regain sont toutes deux de Giono, pour moi l'enchantement de Regain, je l'ai d'abord vécu grâce au film de Pagnol
RépondreSupprimerLe second donne encore plus de force et de vie à cette oeuvre magnifique par l'espoir qu'elle exprime
Bisous
Ce sont deux grands auteurs chers à mon coeur...
Supprimer^^
Mon premier koala aura aussi trente ans cette année... Et quand les koalas font des koalas, on se dit effectivement qu'on ne peut pas être et se croire encore en été....
RépondreSupprimerMais si Sister, nous sommes en fin d'été...
SupprimerEt c'est la saison que je préfère.
Kisses ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Mais on peut se construire avec "l'avoir été" pour être....
RépondreSupprimerSi je devais quitter mes montagnes, c'est au pays de Giono que je me poserais !
Beau dimanche
Nicmo
Ma dernière phrase était un clin d'oeil, chère nicmo.
SupprimerC'est mon pays, et je l'aime depuis l'enfance.
Très beau dimanche aussi à toi
Bises étoilées
¸¸.•*¨*• ☆
- Trente ans déjà ? C'est koala ? Mère d'alors !
RépondreSupprimer- Sheila vie !
Je ne peux pas rivaliser, mon oncle.
SupprimerJ'ai trop bu de Châteauneuf ce soir... ;-)
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Bonjour la mère nourricière.😊un bel extrait de Giono et cette pomme qui croque sous la dent me fait frissonner.
RépondreSupprimerLes koalas ont des yeux très doux et aussi de petites oreilles et ils sont très doux. Est-ce vrai pour le tien? 😊 beau partage sur ce billet. J'aime cette vie dans tes mots. Tu l'insuffles à ton koala et à tes lecteurs.
Tu vas rire, mais mon fils a de toutes petites oreilles très mignonnes...
SupprimerEt il est très doux. Sans rire.
merci Dédé, d'être ainsi attentive à mes écrits.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est fou comme le temps et sa perception sont choses relatives!
RépondreSupprimerHier encore,tu étais une petite fille, en photo sur ton billet précédent,et aujourd'hui,tu as un koala de trente ans!Que se passe-t'il entre les deux? Ben,c'est simple!tu traverse la vie en buvant son air...
dans ton jeune temps,tu n'voyais pas
tout c'qu'on faisait pour t'faire plaisir
tu croyais que le plaisir était là
et qu'il suffisait d'te servir...Linda Lemay
sais-tu que...heu,ben non,tu ne peux pas savoir!
Quand j'étais enfant,dans mon village,il y avait une dame qui,disait-on,avait été l'institutrice de Sheila...dans sa jeunesse.Cela nous laissait perplexes!Non pas qu'elle le fut,mais nous avions beaucoup de mal à imaginer cette dame: "jeune".
Quant à la véracité de la chose? Nous n'avons jamais pu le vérifier.
Pour l'illustration de ton billet,tu as choisi la chanteuse "adécouette".
Oui, bon,j'en suis pas très fier ,mais cette blague à deux balles avait déjà cours dans les années septente.
Difficile d'utiliser cette chanson d'Aznavour:"hier encore"!Un peu trop facile,et déjà cité par Walrus.
Mais faire d'une pierre deux coups,je ne suis pas contre!(pour un ancien"fan" de ...)
J'aime bien la "pirouette" de la fin du billet;comme s'il pouvait nous arriver,d'être et ne pas avoir été? https://www.youtube.com/watch?v=S3WhXpgmeWg
Je n'en reviens pas moi même, sais-tu...
SupprimerLa vie est une gerbe d'étincelles et hop ! Même quand on est très jeune au moment d'avoir un bébé, et que l'on se sent toujours aussi jeune ensuite, il arrive toujours un moment où ce bébé a trente ans. On ne peut arrêter le temps, Alors prenons-le.
Une chanteuse adécouette, alors là, tu as fait très fort ! muahaha !
Quant à la chanson de Sardou, elle est très belle et je ne la connaissais pas !
merci beaucoup cher Xoulec.
Bises de la nuit
¸¸.•*¨*• ☆
oups! dans les années septante.
SupprimerLes miens de koalas ont tout juste trente ans...à eux deux!
J'imagine bien que tu n'en reviennes pas toi-même... L'aîné(de mes koalas) est déjà plus grand que moi,et n'est pas encore prêt de s’arrêter.
Quant à Sardou,il a beaucoup de chansons méconnues.Je les connaissais quand j'étais fan.Depuis,je suis passé à d'autres...
Je me rend compte que je n'ai jamais lu ce livre de giono!Je vais y remédier dés que possible.
Tu ne seras pas déçu.
SupprimerSi tu aimes les choses terriblement bien écrites...
¸¸.•*¨*• ☆
Merci de m'en avoir donné l'envie,cher enchanteresse des mots.
Supprimerrhooo!chère enchanteresse des mots.
SupprimerBonne lecture alors. Tu me diras ?
SupprimerMerci,j'essayerai,en tout cas!
Supprimerbelle nuit à toi,Célestine.
C'est un tout petit livre, il se lit en un jour.
Supprimermais quelle merveille !
belle nuit
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Supprimer"Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s’est passé."
SupprimerTerry Pratchett
Et toc ! (private joke)
Pas mal ! j'aime assez ...je la ressortirai à l'occasion.
Supprimermerci ♥︎
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Une fois de plus Cel, pas si éloigné de mes derniers mots. Les mots de Giono sont admirables, me ramènent au cholera destructeur du Hussard ou au village désert de Baumugnes.
RépondreSupprimerEn ce temps là, je ne crois pas que tout était délicieux. Mais tout était promesse. Comme tu dis bien la mortalité de la vie. Texte magnifique, ce qui est bien, bouleversant, ce qui est mieux.
Bises de ton lieutenant, Angel Baby. ATTB.
Ce qui était délicieux était l'enfance, et sa promesse de devenir, tu as raison.
SupprimerLes grands textes se rejoignent tous dans cette beauté et cette force arrachée aux mots pour nous emmener dans les passions humaines. Buzatti/Giono, frères en littérature.
Merci de tout coeur.
Kisses
and attb
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Hier semble hier en effet, si proche, si net encore, et pourtant on ne s'y reconnait jamais tout à fait... hier était l'aujourd'hui de qui nous étions, en devenir de celui du jour... Ca passe si vite mais si bien, aussi, ça nous donne tant de choses, pendant que nous vivons le présent alors qu'il glisse vers le passé et puis que son enseignement, sans bruit, nous pénètre pour nous ensemencer...
RépondreSupprimerBaci sorellita!
La dernière phrase d'Edmée est sublime et je ne rajouterai rien pour qu'il n'y ait ni passé ni futur. Je fais durer l'instant.
Supprimer@Edmée
SupprimerJe suis d'accord avec Lauriza, tu as une manière exceptionnelle de sublimer les instants de vie, de faire du passé la glaise qui a sculpté notre vie pour donner au présent cette allure de statue en devenir. C'est exactement mon sentiment.
grazie e baci la mia sorella
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Hélas le jeu du sein est million ressemble aux promesses de la générale des zoos, il te coupe un jour le rot minet...fini les caresses et le ronronnement du zeppelin sur lequel tu refais le monde en toute innocence. Tiens si à l'adulte-âge y avait pas la compensation d'un retour aux nichons-nous en corps, p'têtre qu'on s'f'rait mourir tout de suite d'ennui à l'idée de tout le laid répandu...Vas savoir, bien qu'en fait je crois que je sais, par expérience et pas par oui dire, que tand le nid barre pas on suce sans que j'ai entendu parler d'overdose...ne le cache, Célestine, montre-le moi ce fruit de l'Arbre de Vie, il embellit tout ce le moche envahit
RépondreSupprimerIl n'y a que les tartuffe de tout poil qui veulent cacher ces fruits sous les voiles de la fausse vertu.
SupprimerPour ma part, fière et sans tabou, je prône la beauté des corps et bénit les yeux des artistes qui savent les sublimer, en chanson, en peinture, en photographie, en poésie, ou dans le simple éblouissement d'un regard, un matin où j'ouvre ma fenêtre pour m'étirer au soleil.
¸¸.•*¨*• ☆
Tu as à peine vu le temps passer, tu n'as pas fait de bilan et tu te retrouves grand'mère.
RépondreSupprimerLe temps ne nous demande aucune permission. Autant faire avec, et chérir chaque événement ponctuation de la vie comme un cadeau. De toutes façons, cela ne changera pas la destination dernière alors autant y aller gaiment.
SupprimerSans s'effrayer des mots.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est comme le dit Georges:
SupprimerS'il faut aller au cimetière
J'prendrais le chemin le plus long
J'ferais la tombe buissonnière
J'quitt'rais la vie à reculons....
Quoique il avait aussi une autre solution:
"Et même, à la grand' rigueur, ne pas mourir du tout"
La tombe buissonnière, il avait des expressions quand même pas piquée des hannetons, le grand Georges !
SupprimerNe pas mourir du tout, bon là il reconnaissait lui-même qu'il en demandait peut-être beaucoup...
¸¸.•*¨*• ☆
En demandant beaucoup, parfois on l'obtient.
SupprimerRegarde en 36 avec les congés payés; C'était juste une idée en l'air, histoire de pousser le bouchon un peu loin, rapport à la négociation sur l'horaire hebdomadaire de turbin.
Et les patrons ont accepté de payer les gens à ne rien faire... Et maintenant, sans moufter, les laborieux acceptent de bosser le dimanche et les jourss fériés.
entends-tu ce sourd grondement.... C'est Léon, Jean, Emile et Karl qui n'en peuvent plus de se retourner dans leur caveau...
L'ère de la sociale-merdocratie précède de peu celle du socialisme nationalliste.
Mille baci
Georges aurait peut-être du y croire un peu plus à son idée d'immortalité. il aurait eu de quoi négocier avec la Camarde...
C'est ma foi vrai...j'en suis encore toute retournée, de ce sourd grondement...
SupprimerMais quand même, demander un CDI à la vie, avec tacite reconduction...je ne sais pas, j'ai un pote qui me dit toujours que dieu ne l'a pas programmé pour lui survivre...
Dis donc, juste en passant comme ça, tu t'es aperçu que j'avais écrit un nouveau billet ?
¸¸.•*¨*• ☆
Oui mais t'es-tu aperçue que je fus 2 jours sans connexion et que tu en as lâchement profité pour tirer tes billets en rafale.
SupprimerDu coup, je fais ce que je peux et tu as de la chance que j'aie pu décoincer ma connexion internationale... Ben oui, je suis encore du côté du château hanté à réparer ma maison.
Ti bacio Carrissima
La vie est si fragile. Nous sommes comme des funambules qui marchons sur un fil. Ce file peut casser à chaque instant. Nous devons en avoir conscience....Et c'est cette conscience qui rend la vie magnifique !
RépondreSupprimerJ'ai depuis toujours cette conscience d'être une funambule.
SupprimerUne « Fune » en bulle, une funambulle comme j'ai nommé mes dessins oniriques...
Mais tu les connais, Daniel, toi qui me suis assidument...
¸¸.•*¨*• ☆
"Maintenant c'est la nuit. La lumière vient de s'éteindre à la dernière fenêtre. Une grande étoile veille au-dessus de Lure" (à l'ombre froide)"de la peau qui tourne au vent de nuit et bourdonne comme un tambour, des larmes de sang noir meurent dans l'herbe" (J. Giono - Colline)
RépondreSupprimerDans son 1er roman paru en 1929 - qui est de toute beauté - Giono imprime avec ses mots la communion entre les hommes, les Bastides Blanches,où l'on vit paisible sa vie paysanne... et la nature sauvage, le pays du vent qui dépasse les arbres, le silence qui apaise les feuillages...
et à partir de là, Célestine tu traverses la vie, tu reviens sur ton chemin sur la pointe des pieds,... ton ciel prometteur, nourricier, vers toi, si vivante, si insouciante, comme nous l'étions tous,tu rebrousses sentier, quand tu te saoûlais avec la force du vent.... oui, nous pensions avoir l'éternité pour nous pour nos nôtres,... hélàs, la vie n'est pas ainsi.... elle nous lâche en route... mais notre allume-hier éclaire notre jour d'hui, nous donne la force de découvrir d'autres bonheurs, la vie, quoi.... même si l'absence, dont on ne connaît pas vraiment le goût, rôde.....
merci pour le plaisir permanent de te lire, Célestine, un grand bonheur !
doux dimanche à toi.
Den
La langue de Giono nous pénètre, nous enveloppe et entre en nous comme un élixir vivifiant qui donne au coeur une leçon d'émerveillement. La beauté de ses mots me coupe le souffle.
SupprimerMon texte, à côté, n'est que le reflet embrumé de cet astre.
Mais je suis heureuse de te donner du plaisir, à toi, la poétesse.
Bisous émus
¸¸.•*¨*• ☆
Qu'est-ce que j'aime Giono, il faut que je le relise cet été, Giono est une belle lecture d'été non ? ;) Ton texte juste après est éblouissant et supporte la comparaison (je n'en doutais pas, c'est juste frappant (et émouvant) ici) ! :) Ton koala va avoir 30 ans ? Le mien aussi mais fin octobre... Que le temps passe vite ! Notre enfance nous semble encore si proche que déjà il est l'heure de partir (sur la pointe des pieds ou pas)... Mais la joie sourd entre les mots et ton émerveillement nous réconforte. Gros bisous ma Céleste aux rivières de mots qui coulent, cristallines et libres...
RépondreSupprimerC'est joli, ça, les rivières de mots cristallines et libres...
SupprimerDe là à supporter la comparaison avec ce génie...mais je sais que tu es sincère et j'aime tes émerveillements sensibles et proches des miens.
L'heure de partir, comme tu y vas...Je me sens encore bien dans la vie et j'espère que toi aussi. Ne brûlons pas les étapes...Après cinquante ans, le moral pèse autant que le physique dans la sensation d'être jeune, et l'emploi de certains mots nous laisse sur la rive de la jeunesse ou au contraire nous embarque vers la sclérose du cerveau plus rapidement qu'un avion supersonique.
gros kiss ma belle copine
¸¸.•*¨*• ☆
J’aime beaucoup le texte de Giono, qui parle de ce qui a été et de ce qui suit la perte.
RépondreSupprimerJ’aime aussi ton texte. Entre les yeux de ton père qui se sont fermés et ceux de ton fils que j’imagine grand ouverts sur la vie, pleins d’appétit et d’énergie, il y a ton regard, ton regard comme maillon intermédiaire. Des yeux curieux, des yeux attendris, des yeux attristés, des yeux imaginatifs. Il est important, ce regard-là. C’est important d’assumer le fait qu’on devient pour nos enfants un rempart entre eux et la mort. Ils en ont besoin. Ça exige de l'expérience, du courage et un fort savoir vivre (attention ! je n’ai pas dit : savoir-vivre ! Nadine n’a rien à voir là-dedans).
J'aime bien cette idée de « maillon intermédiaire » entre mon père et mon fils...Oui c'est exactement cela. Tous les prodiges de l'enfance sont encore en moi, et j'ai déjà en moi la saveur de la vie que donne l'approche de la mort.
SupprimerComme dit Brassens, je « balance entre deux âges »
Savoir vivre, oui, c'est quelque chose de plus difficile que de tenir une tasse de thé...
merci pour ton com profond et drôle
¸¸.•*¨*• ☆
Je suis en train de me rendre compte que je ne suis plus un intermédiaire et que je ne devrais même plus prétendre balancer entre deux âges.
SupprimerFaut oublier les tas si vils et en rester à l'âge de ses sentiments. Du moins, Samaranche de le penser...
Ti bacio Sorellita
Samaranche ? comme le franquiste reconverti dans le sport de haut niveau? Nan ?
SupprimerAh...c'est peut-être par association d'idées avec les tas si vils... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
giusto ;-)
Supprimer^^
Supprimeroui mais ... pourquoi elle dit bing bing ou beng beng et c'est écrit bang bang ? Faut l'admettre, hein ?
RépondreSupprimerElle prononce à l'anglaise, en fait...
SupprimerC'est vrai que ça interpelle au niveau du vécu !
Enfin je crois.
¸¸.•*¨*• ☆
Toute sa vie on croit tenir..
RépondreSupprimerOn tient un enfant par la main,
On tient quelques femmes dans ses bras
On tient un bon boulot
Et puis vers la fin de sa vie, on se rend compte qu'on tenu que du vent...
Answer is in blowin !
Paroles de sagesse à la Gabin...
SupprimerMais doit-on s'empêcher de tenir certaines femmes dans ses bras sous prétexte qu'elles ne sont que du vent ?
That's the question...
¸¸.•*¨*• ☆
Le vent a parfois un goût de miel, ce miel qu'on ne trouve qu'en Provence, et dont on fait rapporte la légende, un nougat si délicieux, qu'on en oublie le nom de sa mère... Peuchère !!
SupprimerBaci all' miele.
D'autre fois, le vent a la force du mistral qui dévaste tout sur son passage comme une furieuse tempête...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Hier encore, j'avais 20 ans...dit un autre chanteur quasi mort...quelle haine de vieillir !
RépondreSupprimerQuasi mort ? C'est pas très sympa pour le vieux Charles !
SupprimerOui, on peut avoir la haine de vieillir, mais la haine est un sentiment si négatif...
Et puis, est-ce utile puisque tout le monde y passe ?
ne vaut-il pas mieux préserver sa santé le plus possible et accepter ce que l'on ne peut pas changer ?
Bon je dis ça, mais c'est vrai que voir la vie qui diminue, c'est pas top tous les jours... ;-)
Allez, tu as encore de belles journées devant toi, Mindounet ♥︎
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Mourir cela n'est rien, mais vieillir.... disait Brel
SupprimerCette enflure a choisi la facilité à 49 berges, comme Dimay, comme Debronkard...
Quant à moi, je les aurais bien vu se tanner le cuir encore quelques décennies....
Ti bacio
C'est vrai que ça fait jeune pour partir...
SupprimerAlors que certains malfaiteurs de l'humanité arrivent à un âge (de décomposition) avancé(e)...
Y'a pô de justice !
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C'est vrai ça.
SupprimerSi le Malfaisant et Flamby avaient eu la bonne idée de claquer à 49 berges, tu imagines l'économie de merdouilles qu'on aurait....
Baci Cara
Très beau texte très belle plume ! A chaque fois tu m’emportes avec tes souvenirs, tes maux, et puis tes aquarelles un vrai régal pour les yeux et le cœur.
RépondreSupprimerBonne soirée Jolie blue-Célestine :)
Emporter ou ravir, est-ce que ce ne sont pas des synonymes ...
SupprimerMerci pour tes jolis enthousiasmes, chère Cristina
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"Hier encore ", je faisais comme si la vie repoussait les limites.Aujourd'hui, je me dis "pourvu que je puisse encore longtemps accompagner ma petite koala de 7ans,ma première petite fille qui me tire vers le bonheur des jours !
RépondreSupprimerMerci Célestine pour tes mots,ceux de Giono et la vie qui s'enroule, se déroule, se fête,s'écrit en joies, en partage.
Merci à toi de dispenser des mots de poésie comme on saupoudre un gâteau de sucre: afin de l'enjoliver et de le rendre encore plus délicieux.
SupprimerEt longue vie à ta koalette.
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Tu croyais donc être devenue "grande" en pensant à toutes ces années passées ? La perte d'un être cher et la faille est là, insidieuse, déstabilisante et tout est remis en question. Tu étais grande mais la petite de quelqu'un. Se retrouver en première ligne, sans rempart, nous oblige à regarder en arrière, à appréhender notre vie différemment ; et les regards qui s'attardent avec une tendresse étonnée sur notre progéniture nous la fait découvrir autrement. Quoi ? Déjà 30 ans le premier koala ?
RépondreSupprimerJe ris et je comprends : pas plus tard que tout l'heure, les cheveux poivre et sel de mon Xavier (43 ans) et les tempes légèrement dégarnies de mon second Guillaume (39 ans). Les photos que je trimballe dans mon portefeuille depuis leur naissance ne leur ressemblent plus du tout ! Et pourtant, je sais bien que c'est eux que j'ai serrés très fort contre moi. C'était quand déjà ?
Gros bisous petite maman, profite bien de tes koalas. Notre bien le plus précieux.
Ils poussent et nous poussent disait ma grand-mère.
Supprimerje ne me sens pas "poussée"
Je me sens très proches d'eux, est-ce parce que j'ai été une jeune maman, toute ma vie, avec ma fréquentation des élèves, cela aide à garder un esprit jeune et à rester proche des préoccupations des jeunes.
Alors je profite, je profite et je suis comme toi: en émerveillement constant devant les cadeaux de la vie, et tu as raison, les enfants sont notre bien le plus précieux.
Je t'embrasse
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Le temps d'un jean et d'un film à la télé / On s'retrouve à vingt-huit balais, dit Souchon dans S'asseoir par terre. Jours, semaines, années, vies passent si vite, on est déjà le 22 Janvier ... Alors oui pourquoi pas s'asseoir par terre ? Mais on peut aussi continuer de marcher ...
RépondreSupprimerTon texte est beau, Celestine. Il coule sous mes yeux comme l'eau de son pas furtif de celui de Giono.
Bises.
On va pas encore s'asseoir sur le trottoir d'à côté, on n'est pas fatigué...
SupprimerEcrire, oui, encore et encore, pour chanter le chant du monde.
Tu es partant, toujours, Patrick ?
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Hier encore j'avais 20 ans..."Sans compter sur mes jours
RépondreSupprimerQui fuyaient dans le temps". C'était hier, le monde était un peu plus joli dit celle qui a 40 ans se désespère de ce monde qui se bat, se débat, se fane...
Quel bel hommage à ton grand fils (30 ans, le bel âge ;)
Douces pensées
Le monde est toujours beau, Cloudy. Les arbres, le chant du ciel et les vagues qui roulent. Nous devons juste y penser à chaque seconde, pour ne pas les perdre.
SupprimerNe désespère pas.
Je veux garder le sourire en face de celui de mon fils, pour qu'il ne désespère jamais lui non plus. ;-)
Pensées affectueuses
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Votre plume est toute imprégnée de celle de ce grand poète de l'éternel, le poète du Chant du Monde.
RépondreSupprimerCelui de Baumugnes et des Bastides...
Et votre texte m'émeut profondément, délicieuse.
Vous êtes l'éternel féminin, celui qui ne vieillira jamais.
~L~
Je suis tombée dans Giono dans un éblouissement, comme lorsque l'on sort d'une maison fraîche et sombre et que l'on se retrouve en plein soleil de midi à cligner des yeux, étourdi par tant de lumière.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'aurais aimé savoir écrire aussi bien que toi, peut-être n'ai-je pas assez lu tous ces grands auteurs dont tu t'es nourrie ?
RépondreSupprimerEn tous cas, j'aime comment tu parles des choses sérieuses en gardant toujours ton petit sourire.
C'est trop beau !
Bise d'Angela :)
Il est vrai que lire beaucoup aide, ce n'est pas à toi que je l'apprendrai...
SupprimerQuant au petit sourire, je l'avais déjà à sept ans, si tu te rappelles la photo de mon dernier billet...
merci ma belle !
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Hier encore, je faisais comme si je ne mourrai jamais...
RépondreSupprimerTrès beau billet et chute délicieuse!
Bisous chère fee
Tu ne vas pas mourir, tu vas décéder. C'est moins violent ;-)
Supprimerhihi !
Parole extraite de cet excellent sketch que je revois toujours avec grande jubilation...
Bisous ma luciole.
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Oh le joli cri du cœur d'une maman koala ! C'est si beau de savoir se dire je t'aime, c'est une richesse inouïe et éternelle il me semble... Des bisous sincères céleste Célestine (j'ai lu ton précédent billet avec super minois de tes 7 ans, trop mimine !!!). brigitte
RépondreSupprimerC'est la plus belle chose au monde, chère Plume.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Merveilleux billet Célestine où tu fais couler tes mots avec tant de tendresse. Merci pour Giono dont je lis avec bonheur ses poèmes. C'est beau de voir grandir ses enfants, les souvenirs d'eux petits sont en nous et rien de nous les enlèvera. Nos enfants grandissent mais le coeur d'une maman reste le même, toujours ouvert.
RépondreSupprimerBisous ♥
Tu as raison, il est des souvenirs tellement ancrés en nous (j'allais écrire encrés, comme à l'encre indélébile) que personne ne peut nous les enlever...Les seuls souvenirs qui ne paraissent jamais lointains...
SupprimerBisous chère Denise-Eugénie.
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« Les choses s'enfuient, d'autres viennent. Belles ! Plus belles encore de leur fragilité. » Oh oui, et comme j'aime ces mots, Célestine. A chaque âge de leur vie, de notre vie, il y a de si belles choses à partager avec nos "petits", car ils resteront toujours nos petits, n'est-ce pas ? (sourire)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton billet, Célestine. Merci ! :-)
Belle fin de journée, gros bisous.
Ah Françoise, comme tu as raison.
RépondreSupprimerJe te réponds un peu tard mais ce n'était pas volontaire.
Oui, bien sûr qu'ils restent toujours nos petits...
Belle fin de journée à toi, même si ce n'est pas la même ^^
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Didon notre hôtesse,
RépondreSupprimerTu pourrais lui chanter ça pour son anniv' à ton koala:
https://www.youtube.com/watch?v=z9iYK91IKMU
...'fin moi, Jdirien !...
Quand il était petit mon fils, qui lui aura 32 ans en avril, n'avait pas de doudou, et ça me perturbait un peu. J'ai tenté diverses peluches pourtant, ce n'est pas ce qui a manqué. Jusqu'au jour où ses yeux se sont éclairés devant l'une d'elles, il a tendu les bras et il a dit "Mimi". Comme s'ils s'étaient reconnus. C'était un koala, alors depuis j'ai une tendresse particulière pour eux. Mimi est toujours là dans l'étagère, un peu usé un peu abîmé mais tout doux encore, et quand je le regarde, j'ai 30 ans de moins.
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=lWs_gSx-taI
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