C'est marrant comme les sentiments négatifs éprouvent durement le cœur et le corps. Enfin, marrant, façon de parler. Je sors vidée de cette semaine. Essorée, rincée, lessivée en un mot.
Au final, il vaudrait mieux en rire, parce que trop c'est trop, mais la fatigue émousse le sens de l'humour...
Voyons le tableau:
Lundi, inquiétude de ne pas y arriver, stress de l'énormité de la tâche, rire nerveux devant les demandes de l'administration, qui s'amoncellent, toujours plus vides de sens, toujours plus ridicules, inutiles et chronophages.
Mardi, colère, indignation, révolte, ingrédients habituels d'une journée de revendications fortement déprimante. Toute la journée on nous dit que tout va mal, et que l'horizon est bouché, pas la moindre étincelle d'espoir dans des discours syndicaux pessimistes et résignés.
Mercredi, deuxième couche de sinistrose à la réunion d'info syndicale. Nan mais, réveillez-vous, les gens, ce n'est pas comme ça que l'on motive le moral des troupes!
Jeudi, tristesse, impuissance, incompréhension de voir emmener par les services sociaux deux élèves en placement provisoire, deux enfants broyés par la machine judiciaire et les déchirements des adultes autour d'eux. Un moment très dur.
Vendredi, agacement, par rapport à des parents d'élèves ayant des comportements de "clients" prenant l'école pour une marchandise, et le bureau pour un "service après-vente", certains viennent se plaindre de X, et contrariété de constater malheureusement que certaines critiques sur X sont fondées.
Effarement devant la réaction de X, qui nie en bloc, ne s'excuse pas et persiste dans son erreur.
Self-control épuisant pour dissiper un malentendu avec une autre maman, avec des tonnes de diplomatie et de pommade.
Self-control épuisant pour dissiper un malentendu avec une autre maman, avec des tonnes de diplomatie et de pommade.
Sentiment de solitude, d'écrasement, comme si les murs et le plafond du bureau se rapprochaient lentement, vieille ficelle des films d' angoisse.
Samedi, Inquiétude, stress de l'énormité de la tâche, rire nerveux devant les demandes de l'administration, qui s'amoncellent, toujours plus vides de sens, toujours plus ridicules, inutiles et chronophages.(Hein, je l'ai déjà dit? ah ben, oui, c'est le fil rouge de la semaine)
Déceptions tous azimuts, lassitude, fatigue générale.
Hé, psstt? t'es où, l'ange gardien? Tu fais pas ton fier de m'avoir laissé tomber, hein?
Je vais bien vite remonter sur mon nuage, me remettre en mode optimiste, ne pas écouter les infos ou les rumeurs, parce que là, les deux pieds dans la bouse, je n'arrive pas à avancer. Si c'est ça, être "réaliste" je préfère me remettre à rêver.
Et barrer de ma vie cette semaine maudite.
Il fait beau. Demain sera un autre jour.
tu m'as plombée ma douce Célestine !:-)) Moi qui cogite au futur jugement pour la garde de mon fils, où je sais que le père ne lâchera pas l'affaire, car perdre ses sous, c'est perdre son couple.. Mais je sais que pour ne pas enrayer la machine, il me faudra rester décente et courtoise, quitte à laisser du leste, pour rebondir plus tard. j'y pense tous les jours, c'est chiant !:-)) vivement le 18 !:-) quant à l'éduc nat, refrisson d'abattement. je suis bien contente d'oeuvrer en formation pro, mais bon, pas pour autant qu'il faut baisser les bras face au mammouth !:-) Bon courage, bisous ♥
RépondreSupprimerTe plomber, tel n'était pas mon but! Merci de ton soutien et courage à toi aussi...C'est compliqué ces histoires de justice et je comprends par quoi tu passes et ce que tu endures. De tout ♥ avec toi.
RépondreSupprimerohlala Célestine, comme je reconnais! et oui, ça mine les forces physiques et mentales d'une personne, même la plus optimiste!
RépondreSupprimeril faut te dire que tu fais tout ce que tu peux, et accepter que tu ne peux pas faire de miracles... mais je sais que c'est dur!
le jour où j'aurai enfin la baguette magique qui me manque tellement, promis juré, je te la prête pour tes coups durs :-)
je t'embrasse
Comme tu dis: demain est un autre jour. Même si tu retrouves lundi tous tes soucis.
RépondreSupprimerMais il y a sûrement eu un petit rayon de soleil pendant cette semaine.
Cherche bien : un enfant qui t' a fait rire, un collègue qui a eu un mot gentil, un parent qui t' a souri parec que sa gamine lui a dit "elle est super gentille, ma maîtresse".
Et si personne ne t' achète de fleurs, tu t' en offres toute seule.
Hauts les coeurs, Célestine !
ah! là! là!!
RépondreSupprimerComme je compatis!!
Sache , que , même dans cette douce discipline que doit être la musique, je me rends compte que les "tarabustages" de plus en plus pesants de notre direction et aussi de l'inspection , visent à mettre enseignants , intervenants et enfants sous la même contrainte de performance- évaluation CRITERIEE , s'il vous plait!alors , la moutarde commence à sérieusement me chatouiller les narines , car l'esprit dans lequel j'aime travailler avec petits et grands n'est bien certainement pétri de conscience bureaucratique , mais d'approche sensible et progressive , incompatible avec la rigidité d'un cadre préétabli bouclé d'avance...
Je suis excédée d'avoir à concevoir et mener à bout de bras plus d'une vingtaine de projets , devant bien sur être concoctés et envoyés , validés par qui de droit , avant même le début de mes interventions , c'est à dire HIER , la semaine dernière....
RAS- LE BOL!!!!
J'ai une envie récurrente, galopante de prendre la fuite!!!!
je vais pas te dire grand chose... mais peut être que t'emmener un moment vers "mon" étang" admirer les bernaches pataudes, et le vol blanc des mouettes, et être un moment avec toi partager nos "douleurs", nos coups durs... peut-être que... on va dire que...je suis sûre que... hein8 t'en dis quoi?
RépondreSupprimerJe pense souvent à toi, ma Célestine... Et je t'embrasse avec toute mon affection
d'ailleurs, je l'ai VU de mes yeux vus ton ange gardien.... il faisait la causette avec le bel héron qui faisait semblant de ne rien entendre... mais je l'ai vu te dis-je, je lui ai ORDONNE de rejoindre sa patrie...;-)
RépondreSupprimerIl y a des semaines comme ça où on ferait mieux de rester couché !... Je compatis du fond du cœur, en bloc et en détails !
RépondreSupprimermoi je veux bien être ton ange gardien !
RépondreSupprimerHélas malgré l'enthousiasme et la joie avec lesquels j'ai pratiqué notre métier, dés que je fus directrice je sentis la lourdeur de notre tâche. J'avais l'impression d'une presque légèreté dans ma classe de CP. Et lorsque je fus nommée près de chez moi, donc dans de grosses écoles où je n'avais plus de classes, ce "sentiment de solitude, d'écrasement, comme si les murs et le plafond du bureau se rapprochaient lentement, vieille ficelle des films d' angoisse" m'a accompagnée jusqu'à la fin de ma carrière!
RépondreSupprimerJ'espère que tu vas mieux ce soir, Célestine, et que tu as retrouvé un moral d'acier pour demain...
RépondreSupprimerMais que faire ? Y a-t-il une solution ?...
Ce n'est pas une affaire de politique, c'est plus grave que ça...
Bon courage pour cette nouvelle semaine et bises d'O
Tu as raison, Soène, ce n'est pas une affaire de politique, mais d'humanité. Pourquoi tant de personnes doivent-elles souffrir des décisions ubuesques et iniques d'une poignée de décideurs en costard? Et jusqu'à quand la marmite va-t-elle bouillir sans faire exploser son couvercle. Mes états d'âme ne sont qu'un peu d'écume à la crête de vagues qui pourraient bien devenir au fil du temps, une tempête, voire un tsunami.
RépondreSupprimerMARIE MADELEINE je pense à toi dans ces moments-là, car tu m'avais prévenue: les gens sont ingrats et lâches et la fonction pas facile. Mais je l'ai acceptée, à moi de faire en sorte qu'elle ne m'entame pas plus que de raison.
PETIT SINGE VERT:mais tu l'es, à ta manière, toi qui m'emmènes dans ton monde merveilleux, frais et rose, chaque fois que le "vrai" monde, me déçoit, me lasse ou me fait pleurer...
TANT BOURRIN Coluche ajoutait: "ça dépend avec qui, en même temps..." Mais c'est vrai que chacun éprouve ça un jour ou l'autre. L'impression d'une coalition des événements, un alignement des planètes de la méchanceté...
COUMARINE quelle joie de lire ton pseudo ma douce. Tu es là dans les moments difficiles, et tu ne sais pas quel prix ça a , à mes yeux! Oh, tout quitter pour venir m'asseoir avec toi au bord de l'étang...J'y suis très fort par la pensée, déjà. merci pour tes ondes positives.
CROUKOUGNOUCHE oui, c'est ce genre de gros mots: "critérié", par exemple, qui me met hors de moi...Cette bande de pisse-froid ne savent même plus comment est constitué un gosse de huit ans, et ça veut nous en mettre plein la vue avec des grands mots à la mords-moi-le-noeil...
RépondreSupprimerBienvenue au club des gens qui en ont ras-le bol du pédagol, le jargon des imbéciles de l'Educ Nat...
PIERROT BATON dans un autre billet, j'aurais pu faire la liste de toutes les belles choses qui me sont arrivées et que j'ai occultées cette semaine.Mais là, il fallait que je fasse sortir le négatif.
Merci de tes mots positifs, il m'aident beaucoup.
ADRIENNE mon ange gardien est en Belgique à se dorer la pilule au bord d'un étang, à ce que dit Coumarine (elle l'a vu!) Si tu l'aperçois, refile lui les plans de ta baguette magique idéale, peut-être qu'il saura la fabriquer, lui...
RépondreSupprimerA TOUS vraiment merci pour vos mots qui m'aident à me reconstruire un moral bien déstabilisé par d'autres mots bien méchants et bien négatifs.
Vous êtes trop choux!
************Célestine************
Un tout petit pas après l'autre... respire en grand, plusieurs fois... un coup de zénitude avec la salutation au soleil et tu reprends ton bâton de pélerin. Bien sûr que tu vas y arriver... juste un tout petit pas après l'autre. Un jour après l'autre ;-) Mais tu l'as dit, ce fut une foutue semaine...
RépondreSupprimera chaque jour suffit sa peine! faut avancer malgré tout..Cel, je te laisserai pas tomber, je te soutiendrai sur le net et en "vrai" comme tu sais le faire pour moi! pas toujours tres adroite, ni "gantée" mais je suis, serai là...
RépondreSupprimerbonne semaine!!!
oui demain sera un autre jour!
Mais tu sais ce qui est le fil conducteur de ce réseau d'amis de la toile ? "Demain est un autre jour". En une semaine, c'est la troisième bloggeuse qui termine son billet par ce petit remontant en provenance de Tara. Allez, debout petit soldat, d'autres demain ont encore besoin de nous. Je t'embrasse, ma Célestine !
RépondreSupprimerAie, aie, si tu savais comme je comprends et compatis.
RépondreSupprimerje t'embrasse.
Le paradoxe d'une météo particulière qui nous referait croire à l'insouciance et à la légèreté de ce monde et face à toi la dure réalité du métier
RépondreSupprimerse battre , faire preuve de diplomatie , arrondir les angles , alors qu'une envie de gueuler est belle et bien justifiée
Courage , encore , c'est dur , on sait les enjeux qui sont derrière tout cela
bonne semaine à toi Célestine
Il faudrait que les gens qui sont toujours en train de dénigrer l'école et ceux qui la détruisent, fassent 6 mois d'enseignements. C'est pareil pour ceux qui râle contre les syndicats mais ne se sont jamais engagés comme militants..
RépondreSupprimerBelle journée tout de même avec bises !
Et moi qui ai abandonné la blogosphère quelque temps ;.. je retrouve ma Célestine sens dessus dessous ... Tu me diras, si le ciel et la terre se touchent, cela te permet quand même d'effleurer le ciel ... Bon courage, plein de force à toi pour affronter l'absurde (le rire est une bonne arme et nous permet de vivre plus longtemps et mieux)
RépondreSupprimerje t'embrasse !
Cel: comment vont les deux gamins, des nouvelles? Ce sont eux qui sont importants, et les profs que tu dois orienter afin qu'ils s'occupent encore mieux de leurs poussins. Le reste, l'administration, les parents et tout le tintouin, je te fais confiance, je sais que tu vas gérer comme il faut; peu importe les rapports, rédige-les, puisque ça leur fait plaisir, mais ne t'enferme pas dedans. Les parents? Tu sais à quoi t'en tenir, alors puise dans tes forces et ta patience, écoute-les avec le sourire et n'en pense pas moins. Tout ça n'est pas grave, ce qui est grave, ce sont les enfants. Allez, haut les coeurs et de tout coeur avec toi!
RépondreSupprimerJe crois que les sentiments négatifs nous font du mal comme tu le dis si bien. Il en va de même pour les paroles et les pensées, alors haut les coeurs, ne nous y attardons pas, et cherchons, trouvons, regardons ce qui est positif pour nous faire du bien! C'est ainsi que je garde ma sérénité malgré les coups durs. Bizzzz
RépondreSupprimerAlors comment s'est passée cette première journée d'octobre ? Tu sais, Célestine, ton témoignage m'a paradoxalement fait du bien...L'impression de ne pas être les seul(e)s dans notre école de banlieue à cumuler les problèmes...Ton univers me semblait si idyllique que je culpabilisais de ne pas être à la hauteur de ton énergie et de ton optimisme...Mais nous ne sommes tous et toutes que des instits "dépités mais pas découragés", malgré les tâches surhumaines qu'on nous attribue, surtout pour toi, à la fois directrice et non déchargée de classe !
RépondreSupprimerBonne nuit, fais de beaux rêves malgré tout (-:
Oooh Celestine, cela me fait de la peine de lire si triste. Toi qui est toujours si combative, une fée des petits bonheurs. Allez prend une longue longue douche ou un bon bain, puis un petit verre de vin, un peu de musique, un vieux film ou peut-être un bon CD. Je t'embrasse très fort
RépondreSupprimerJe te promets ce n'est pas moi qui t'ai piqué ton ange gardien même si je t'avais demandé recemment si tu pouvais me le prêter:-)! J'ai été directrice pendant 5 ans et j'ai connu comme toi des semaines maudites, notamment parce que j'avais de gros problèmes avec une instit! Finalement au bout de 5 ans j'ai rendu mon costume de directrice, j'ai changé d'école (car l'instit qui mettait la pagaille ne voulait pas partir), je suis redevenue simple instit et j'ai fini ma carrière tranquille!
RépondreSupprimerJ'espère que cette semaine a mieux commencé que la dernière! Bon courage! Les vacances approchent
:-)!
Je suis revenu et je te retrouve ...Déprimée ? Un peu oui !
RépondreSupprimerQuelle société ! Où sont passés nos instits ? Ceux que l'on respectaient. Nul n'aurait osé élever le ton, les parents faisaient "profil bas" lorsqu'ils étaient convoqués, suite à un mauvais comportement de leur garnement.
Mais bon je sais que depuis 68 il a été interdit d'interdire ];-(
Célestine, j'ai enseigné le français en Italie dans une école pour traducteurs. Et j'ai connu les affres des parents aussi... je me souviens de Luca auquel j'ai donné des leçons particulières pour qu'il passe et qui n'a pas passé. Je l'envoie à l'armée, a dit sa mère, et j'en aurais pleuré car Luca était adorable et tendre, pas du matériel d'armée - plus adapté à la mère en fait!
RépondreSupprimerJ'étais en vacances, pardon pour mon retard!
J'ai peut-être l'explication.
RépondreSupprimerVous allez voir .
Bonne semaine;
Et si "être réaliste" c'était aller à l'alternative...?..pour ne pas perdre tes qualités et potentiels?
RépondreSupprimer;)
JULIE l'alternative? Que veux-tu dire?
RépondreSupprimer(encore fatiguée, j'ai l'esprit un peu moins vif que toi...)
JACQUES Je savais que vous étiez dans le secret des anges...
EDMEE quelle bonne nouvelle! en vacances! Mais de quoi te pardonnerais-je? Merci de on passage, avec ou sans retard.
ANDIAMO oui, c'était une belle idée dans le contexte, mais voila ce qu'on en a fait 40 ans plus tard...Sous les pavés, la plage est pleine de mazout.
RépondreSupprimerMAMMILOU oui ça va un peu mieux, je sors doucement du trou...Et, va voir chez Jacques où était mon ange gardien, ce coquin...
MISS ZEN j'ai tout fait: le vin, le film, le bain, la musique..;et j'ai écrit ma nouvelle pour ma participation à un concours d'écriture. Merci de tes conseils judicieux...
Cathy j'ai reçu un mail magnifique de PETIT BONHEUR qui dit la même chose que toi...Nous vivons les mêmes choses, et nous formons une grande chaîne...
MARIE MADELEINE tes mots me font du bien. Je crois que je me suis laissé déstabiliser par des mots, des mots néfastes. Je n'aurais pas dû.
Les enfants vont bien chère DELPHINE en ce sens qu'ils sont dans un endroit équilibré et doux où l'on s'occupe bien d'eux. mais leur mère est internée en grande détresse psychologique,et il leur faudra des années pour renaître de ce traumatisme. Ça aussi, ça m'a rendue malade plus que je ne l'aurais dû. Il faut que j'apprenne à me protéger de mes émotions pour des choses que je ne contrôle pas, dont l=je ne suis pas responsable.
RépondreSupprimerZENONDELLE j'ai essayé l"humour (mon arme habituelle) mais il n'était qu'un rire jaune, grinçant et désespéré cette semaine. Aujourd'hui je vais mieux et je prends du recul.
PATRIARH les conseilleurs ne sont pas les payeurs, et ceux qui ont le verbe haut sont parfois de piètres acteurs. c'est la vie.Il n'y a que celui qui fait rien qui ne se trompe jamais...
RépondreSupprimerC'était un florilège des phrases de ma chère grand-mère...
Belle journée cher Walter.
JEANNE tu as raison, il faut serrer les poings mais parfois on a envie de hurler.
BERTHOISE merci de ton soutien compatissant. Le sort des remplaçants n'est pas plus enviable...
VERO merci de ton amitié en vrai et sur le net...
RépondreSupprimerMYO Ah Tara...tu as raison, c'est mon film culte. D'ailleurs ne m'appelais-tu pas "scarlestine" il y a peu?...
FD même pas eu le temps de faire mon yoga cette future semaine. Mais c'est promis, je vais me reprendre!
Quand on se bute régulièrement à un mur, plutôt que de se mourrir à cogner dedans... ne peut-on pas aller "en résistance active" créer l'alternative? Une autre forme d'enseignement, dans une autre forme de structure ..?Rejoindre des gens qui luttent déjà de cette façon... créer une école alternative... bref. Je dis ça..
RépondreSupprimerBon courage :)
D'un autre point de vue, on pourrait considérer cette semaine comme très ordinaire (banale) dans le contexte actuel ... Pas de quoi fouetter un chat au ministère ...
RépondreSupprimerChacun a son niveau de "lacher-prise" pas forcement conscient; faut prendre garde de ne pas être broyer un jour par la machine et péter les plombs avec un burn-out définitif !
JULIA souvent avec mes copines, on se disait qu'on allait monter une école privée...mais ça restait une simple boutade pour évacuer nos ras-le-bol. En réalité, le service public me tient trop à cœur, même s'il est très difficile de le défendre...
RépondreSupprimerANTIBLUES je lis ton nom et je vais déjà mieux. Quant à ton blog, c'est un pur moment d'optimisme qui déride les zygomatiques.De quoi oublier mes petits malheurs...
RépondreSupprimerAh ! si les enseignants n'avaient d'autre souci que d'ensigner sans toutes ces tracasseries administratives. Et si les parents comprenaient mieux les problèmes des enseignants. Super ton texte sur les caramels mous. Amicalement. Henri.
RépondreSupprimerMerci HENRI, contente que tu aies apprécié...
RépondreSupprimerOui mais ce sont souvent les initiatives "privées" cad : une minorité' qui lancent des idées neuves (hors système) qui pourront peut-être bénéficier ensuite à un plus grand nombre etc... ;)
RépondreSupprimeralternative un début? http://www.soseducation.com/greve27septembre/
RépondreSupprimerbisous bon courage ;)
Julie M
Dur métier par les temps qui courent... comme à Orange ou ailleurs... On nous pousse tous à bout à cause des économies qui sont faites sur notre dos!
RépondreSupprimerMais moi, qui deviens un peu méchante pour nous protéger tous, dans mes petits écrits, j'ai prédit que d'ici peu, plus aucun étudiant ne voudrait faire ce métier d'enseignant (ma propre fille a été stagiaire 18h l'an passé, et ça a été l'enfer, même si elle s'en est tirée, mais à quel prix. Ils sont cinglés!). Et on n'est pas loin d'y arriver, je l'ai appris récemment. Même les vacataires ne veulent plus venir enseigner dans les classes d'aujourd'hui...hihihi!.
Le monde va avoir des petits pbs s'ils continuent en haut à nous faire suer...
A mon avis, ça risque de changer bientôt, ne t'inquiète pas Celestine, et on sera tous avec toi!
Bon courage... bises
J'ai montré hier ton texte à ma directrice. Elle m'a dit que tout ce qui est administratif ne la dérangeait pas (mais notre système en Belgique est beaucoup moins contraignant que chez vous), mais m'a fait remarquer : "Quant tout va bien, les félicitations vont aux instits. Quand il y a un problème, les emm..., c'est pour moi". Et je lui ai demandé comment elle relativisait tout cela. Elle m'a répondu qu'elle pensait à deux choses (le nombre d'élèves stable d'année en année, et la bonne ambiance générale qui régnait au sein de son équipe). Et cela l'a déjà effleuré à plusieurs reprises de vouloir quitter la direction pour retourner dans sa classe. Voilà, tu vois, ton billet suscite des conversations dans le bureau d'une directrice belge...lol.
RépondreSupprimerBon, tu veux faire une action utile? Fais connaître le témoignage d'un jeune Belge atteint de narcolepsie qui vient de sortir un livre qu'il faut faire connaître (tu trouveras les infos sur mon blog).
Bon week-end et à bientôt.
Coucou.
RépondreSupprimerTon billet démontre une très forte implication dans ton travail (trop forte???). Tu ne peux pas jouer les héros en permanence. Il y a enseigner, éduquer, dialoguer, socialiser...faire du social...mon dieu que c'est compliqué comme métier.
Pour les anges gardiens: parles tu d'un ange terrestre on céleste?? ne t'en fais pas, il y en a toujours un qui finit par se manifester...et puis il suffit de quelques mots parfois pour que tout reparte.
Bises.
MIND THE GAP oui tu as certainement raison, je m'implique trop...Merci de ton passage qui m'apporte un vent de sagesse. Quant à mon ange, il est purement virtuel, un pur produit de mon imagination...quoique...
RépondreSupprimerPETIT BELGE je suis charmée d'apprendre que mes billets alimentent les conversation jusque chez toi! Je n'ai pas encore eu le temps de me pencher sur ta requête, mais je n'oublierai pas.
BETTINA méchante, peut-être, mais avec une bonne dose d'humour et un grain d'espoir, je te rejoins. On y arrivera, j'aime à y croire.
JULIA ils disent certaines vérités, mais je ne suis pas d'accord sur le fond avec ce mouvement qui me semble un peu sulfureux...
Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerTu es en vacances, c'est bien...
Alors, tu vas en profiter et lâcher la pression...
Pour la première fois, Sylvie, "ma" directrice m'a dit en rentrant d'une de ces fameuses réunions de directeurs, " j'en ai marre de l'école"...puis elle m'a regardée et m'a dit " enfin, non, pas de l'école, pas d'ici, mais de tout ce qu'ils nous demandent, ce n'est pas ça mon métier..." et j'ai vu des larmes perler doucement au coin de ses jolis yeux...
Oui, nous en avons assez , nous ne sommes pas là, pour ma part depuis 30 ans pour faire rentrer coûte que coûte les bambins dans des petits tiroirs bien formatés.j'ai entendu la dernière trouvaille de chatel, là, j'ai eu les larmes aux yeux, m'entendant dire, non, on ne peut pas faire ça...
Dans notre école, nous résistons beaucoup, mais pour combien de temps...entre les gosses dont on ne sait comment et par quel miracle ils vont réussir à se hisser hors des pièges qui déjà mordent leur petite existence ( je travaille dans un quartier dit " sensible", les familles complètement " explosées" ( et ce n'est pas un jugement de valeurs, juste une malheureuse réalité difficile à vivre pour elles), cette éducation nationale qui n'est plus qu'un mot,les pressions incessantes qui nous courbent le dos...
Une de mes collègues, toute jeune, en est déjà à trois semaines d'arrêt pour dépression...elle n'y arrive tout simplement plus...
Nous les vieilles, on s'est peut être fabriqué une carapace, mais avec les années restantes, je crains qu'elle ne se fissure...carapace, ne veut pas dire bandeau sur les yeux ceci dit...
Eh bien dis-donc, moi aussi, je suis en vacances et je compte bien en profiter, en plus le ciel est bleu, et ma directrice, ( que soit dit en passant, j'aime beaucoup...)part en Bretagne dans quelques heures...
Et moi à l'hôpital pour deux jours, assez conscienceuse encore pour ne pas faire ça durant le temps de travail, rires !!!
Allez profite bien !!!
Nath
Merci de ce long commentaire...Ca fait du bien à chaque fois de s'apercevoir qu'on n'est pas seuls à penser ce que l'on pense...
RépondreSupprimerPasse de bonnes vacances bien ressourçantes. Tu peux m'envoyer des mails si tu as besoin de te lâcher, il y a beaucoup d'instits qui m'écrivent déjà et ça forme comme une sorte de chaîne de résistance.
Je t'embrasse.
Bises à ta directrice, je compatis très fort.