Notre-Dame de l'Ermitage, Deux-Sèvres |
Les petites chapelles m'ont toujours procuré une joie profonde. Et depuis le temps que je les cherche, que je les visite, que je les épingle comme des papillons dans mon album photo, je ne m'explique toujours pas cette attirance. C'est mystérieux, l'attirance.
Ce qui est certain, c'est que je n'ai que de doux souvenirs de ces petits temples pleins d'humilité, souvent nichés dans la verdure, ou perchés sur des hauteurs imprenables.
Saint Hugues, Châteauneuf sur Isère |
Et puis, il faut s'asseoir, simplement, sur le seuil, avec un rayon de soleil sur la joue, pour goûter à l'extraordinaire de vivre.
Un plaisir solitaire, ou en partage. Mais attention, ne pas être trop nombreux, ou le charme se rompt.
C'est là, dans cette toute petite chapelle qui m'avait tant troublée, illuminée de l'intérieur par le couchant, que muni de son pendule, Blutchy m'apprit à sentir la vibration tellurique de ces lieux pleins de symboles. Ce fut un moment inoubliable, un instant de grâce.
Avec Chinou, nous partageons cette même passion, elle les croque avec bonheur dans son carnet d'aquarelles. Elles ont une douceur presque vivante sous son pinceau.
- C'est la chapelle de la Madeleine à Pezens.
- Ah ! merci Chinou. J'avais un trou de mémoire...
Et ce mur-clocher si particulier ? |
Un lieu magique où l'on s'attend à voir surgir des elfes et des trolls sous chaque brin d'herbe...je suis sûre que Petrus s'en souvient.
Parfois, depuis des années, on voit une chapelle tout là-haut, dominant une route que l'on prend par habitude.
A chaque fois, on se dit : « Tiens, un jour, il faudra que j'y monte » Et puis un jour, allez savoir pourquoi, on emprunte un chemin de traverse pour, enfin, aller la voir de plus près...
C'est ainsi que j'ai découvert cette petite merveille, au bout des célèbres lacets de Montvernier. (Connus surtout des amateurs de bicyclette)
Celle-là est sans doute une des plus haut perchées que j'aie visité.
Comme un refuge après la mort de mon père. Un moment empreint d'une grande émotion.
Ici, je sens encore sur ma peau la douceur de la brise provençale, et vibrer le chant des cigales, si présentes. J'y connus un joli rêve, une parenthèse d'évasion à un autre moment bien compliqué de ma vie.
Peut-être le mot consolation donne-t-il une idée assez fidèle du sentiment éprouvé auprès de ces vieilles pierres ?
Dans celle-là, j'accompagnai une amie vers sa dernière demeure. Dix ans déjà... * Et devant la beauté de celle-ci, je fus prise de pensées philosophiques sur l'absurdité des guerres et autres conneries humaines alors qu'il serait si simple de... Je pourrais continuer longtemps... La dernière dont je vous parlerai tient davantage de la grosse cabane de berger que de l'édifice religieux. Et pourtant, mes parents aimaient y monter, car elle dominait toute la vallée de La Vésubie. On y avait une vue superbe. C'est sans doute là que, depuis l'enfance, j'ai senti en moi cet attrait mystique pour ces monuments hors du temps. Sur la photo, en 2005, je suis devant la chapelle, avec mon fils, et ma mère. Avec, en trait d'union de trois générations, l'âme des pierres. •.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆ |
Très joli texte, comme toujours.
RépondreSupprimerCe doit être vrai qu'il doit y avoir quelque chose à certains endroits pour qu'on ait choisi d'y bâtir de tels édifices. Même si souvent, c'est sur un sommet ou dans un coin calme et retiré.
Mon ami Reynald te parlerait mieux que moi de ces hauts-lieux telluriques, absolument pas choisis au hasard...
SupprimerMerci pour le « joli texte »
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@ Walrus, mais pas que...
SupprimerLes églises anciennes sont bâties sur ce qu'on appelle des hauts-lieux cosmo-telluriques. Ce sont des endroits où l'énergie est particulière, soit très élevée, soit, dans certains cas, très basse.
Ces hauts-lieux sont en fait du recyclage de sites qui furent découverts et souvent améliorés par les Celtes. Les bâtisseurs de cathédrales ont hérité de ce savoir vieux de près de 8'000 ans (et peut-être plus). L'Inquisition a détruit tout le savoir ésotérique des moines initiés et ce que l'on appelle maintenant la géobiologie a fait partie de ce massacre. On tente maintenant de retrouver leurs techniques, mais on est encore loin du compte.
Dans l'inventaire des bâtiments religieux, ces chapelles avaient des rôles bien spécifiques et généralement tournés vers l'élévation de la pensée. Toute fois, j'en ai découvert une qui "punissait" les ouailles. On s'y sentait très mal à l'aise. En faisant des recherches après l'avoir analysée, j'ai appris que cette chapelle était dédiée à l'apocalypse et au jugement dernier. Elle est dans les gorges de l''Allier, c'est Notre-Dame des Chazes.
Je vais m'arrêter là, de peur que la patronne pense que je veux squatter son blog :-)
Ah non, continue, c'est hyper intéressant ! Totalement sérieux pour une fois : on peut lire la suite de ta thèse sur le web ?
SupprimerJe suis comme Joe : je ne m'en lasse pas.
SupprimerD'autant qu'on ne peut pas dire que tu aies beaucoup squatté les lieux, ces temps-ci...
bref, j'ai retrouvé un peu de la magie de tes explications à la petite Chapelle. C'était il y a...si longtemps déjà.
Baci caro mio etvb
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@ Joe Krapov
SupprimerActuellement mon site est en chantier, mais j'ai 350 pages en quadrichromie éditées par l'intermédiaire d'Amazon.
Ça s'appelle : La Géobiologie au quotidien.
2 points de vente: Amazon et chez moi.
J'envisage de poser sur un blog l'étude que j'ai faite de Notre Dame des Chazes.
Saluti et baci à la patronne
Reynald Masini
Comme il est beau, votre billet ! Vous avez raison : les pierres ont une âme. Ces chapelles, isolées parfois à tel point qu'il faut marcher longtemps pour les rejoindre, nous parlent si tant est qu'on prenne la peine de les écouter. Il y a quelques jours, j'ai marché ainsi vers une chapelle au milieu des bois. Merci !
RépondreSupprimerMerci Marie.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il est des jours comme ce matin, où la vie, le ciel ( Ciel ?) quelques personnes semblent s'unir d'intention ...
RépondreSupprimerMes plus beaux rêves, parfois accomplis, de voyage, se suffiraient de pérégrinations ferventes ou nonchalantes sur ce chemin d'âme et de pierres que la seule confiance d'humbles bâtisseurs à porté.
De la "portioncule " de François à toutes celles que nos cœurs " aimus" ont découvertes.
Merci ma belle.
Il faudra que tu m'expliques cette « portioncule »
SupprimerJ'avoue y perdre mon latin... ;-)
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Une belle balade à travers ces petites églises. Moi aussi je les aime beaucoup. J'ai des souvenirs plein la tête: anecdotes, instants méditatifs, rencontres inattendues. Pour moi les plus intenses se trouvent en Corse, accrochées aux flancs des montagnes ou au couer des petits villages.
RépondreSupprimerJe savais que ce billet te parlerait, Daniel.
SupprimerEn Corse, oui, il y en a de très belles, et dans des endroits encore sauvages...
Merci pour ce bel itinéraire où tu nous emmènes là où des chapelles parlent de toi…
RépondreSupprimercar les pierres dont on ressent l'âme appartiennent à des lieux où nous avons laissé la trace de nos existences, comme des milliers d'autres l'ont fait avant nous et c'est bien pour cela qu'il existe des « lieux » qui respirent la spiritualité ordinaire et collective. Parce que les temples sont en nous.
Je me demande si l'on ne parle pas toujours un peu de soi quand on écrit...
SupprimerEt en même temps, parler de soi, c'est parler d'autrui.
J'aime bien l'idée du temple intérieur...
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On y laisse des luminescences de soi, comme la guirlande étoilée qui accompagne tes textes…
SupprimerOui les 3 générations assis sur la margelle. En 2005, c'était les prémices des blogs. Dommage que beaucoup ont disparu. C'est vrai que ça demande beaucoup de temps.
RépondreSupprimerC'est une bonne hygiène mentale d'avoir son propre blog pour exprimer ses ressentis et faire vivre ses émotions.
Je vois que ta maman a bien travaillé sans oublier ton papa que j'ai déjà vu dans une autre photo.
C'est un truc qui me botterait de visiter les vieilles pierres et chapelles avec une galante.
Une galante, c'est joliment bien dit.
SupprimerJe suis certaine que tu vas en trouver une.
J'y crois très fort, même...
Eternellement romantique. :-)
Ces lieux sont habités par une grâce fragile.
RépondreSupprimerSans doute le murmure des pierres y est pour beaucoup.
L’audace de les avoir bâties là où elles dorment avec sagesse.
Où simplement parce que l’isolement qui les enveloppe nous offre la possibilité de se poser un peu, loin de la folie du monde. D’être un temps face à soi-même et se plonger dans une méditation régénératrice. Parler doucement à notre fort intérieur comme on prend un bain pour se laver de toutes ces choses moches qui nous rongent, nous gangrènent.
Quand j’en abandonne une après l’avoir découverte, je me sens tellement plus léger…
Bises des pierres bavardes.
Elles t'inspirent en tout cas, mes petites chapelles...
SupprimerC'est vrai ce que tu dis : elles se trouvent bien loin de la folie du monde. Comme de petites sentinelles infatigables...
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L’âme des vielles pierre !
RépondreSupprimerQue se passe-t-il en nous pour ressentir des sensations presque indescriptibles devant ces chapelles, surtout si elles sont modestes
une chapelle abandonnée , même un vieux mur, une cabane abandonnée envahie par les ronces, me plonge dans le passé de ceux qui ont posés ces pierres. J’aime les imaginer
Avec ma tendre Véro nous allions nous ressourcer dans une petite chapelle, en pleine campagne,
Sans religiosité, mais sur nos épaules nous sentions toute une charge émotionnelle, due à je ne sais quoi, qui faisait que nous nous sentions bien
Autour de cette modeste chapelle, elle a désiré que ces cendres soient dispersées, et pour moi maintenant j’y rajoute cette émotion à chaque fois que j’y pose mes pas de marcheuse
j ai éprouve ces sentations devant celle de Névache, et tu a fais resurgir des souyvenirs
J'aime ta photo, avec ton fils, et je suppose ta maman la niçoise, dont nous avions parlé
amitiés
Oui c'est bien elle...ma Niçoise...
SupprimerTrès émouvant ton témoignage, ma jak.
Elle te manque, ta tendre Véro...Ma mère aussi me manque, par moments.
Gros bisous
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Chère Céleste,
RépondreSupprimerCe n'est pas à une pierre parmi d'autres qu'il faut rappeler l'âme et la mémoire des pierres.... Lol
Bien-sûr que la chapelle du Val des Nymphes est présente en mon coeur pour tout ce que nous avons partagé ce jour là, ici et ailleurs, parmi les vignes et les chants.
Les chapelles m'ont également toujours attiré pour le mystère de leur implantation en des lieux aussi variés qu'escarpes.
Je me souviens particulièrement de cette chapelle de Chateauneuf sur Isère que je finis par visiter grâce à ton billet dédié...
Mais je ne peux oublier non plus celle dominant le col de la Placette que nous envisagions de visiter et que nous avions oubliée en redescendant.
Je suis une pierre parmi les pierres ; les comprendre et les découvrir dans la richesse de leurs forme, assemblage, composition et formation a depuis tout jeune mobilisé mon attention. Entre toutes les pierres, celles qui renferment des traces fossiles de vie ont toujours focalisé ma plus grande attention .
Alors oui, je crois moi aussi à l'âme des pierres et je te remercie de la mettre en valeur dans ce billet.
Bises de Pierre tendre.
Je n'ai pas oublié non plus nos escapades du printemps 2018...
SupprimerCe furent de très beaux moments.
Et il y en aura d'autres, j'en suis sûre.
J'aime beaucoup les pierres sous toutes leur forme.
Tu te souviens du gars qui les fait tenir en équilibre dans les torrents ?
Bises cher Pierre
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Bonjour Célestine, je suis très sensible à ton texte et ces jolis photos. Je ne saurais te dire plus que cela. Juste un écho .. ces pierres résonnent jusque chez moi 😉
RépondreSupprimerC'est gentil d'être passée, ma pie.
SupprimerÇa faisait très longtemps !
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C'est beau, tout cela, Célestine : ce que tu montres, ce que tu écris et la grande bouffée d'air pur qu'on en retire.
RépondreSupprimerL'air pur de la méditation, celui qui lave l'âme des scories mentales...
SupprimerJe comprends que tu y sois sensible...
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Petite chapelle de pierre
RépondreSupprimerrefuge où poser son fardeau de pèlerin.
Ces chapelles sont la réplique matérielle
d'une autre chapelle que l'on transporte avec nous
où que l'on aille. kéa
En cela, tu rejoins AlainX et son temple intérieur.
SupprimerMais est-ce si étonnant ? ;-) ;-) ;-)
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Comme toi je suis une fan de ces chapelles ! Par chez moi j’essaye de les visiter chacune leur tour, elles demandent souvent une escapade assez rude mais à chaque fois arrivé en haut le regard s’émerveille ! L’effort est toujours récompensé !
RépondreSupprimer😊
SupprimerChère Célestine,
RépondreSupprimerMoi qui, comme beaucoup de vos lecteurs, vous suis de chapelle en chapelle… qui rythment votre écriture depuis un bon nombre de billets je ne peux m’empêcher d’y voir comme un signe…et même comme un présage. Beaucoup croient aujourd’hui que ces chapelles sont vides, d’autres qu’elles sont habitées de puissances obscures inconnues, bienfaisantes ou malfaisantes selon leurs humeurs. Moi, je crois qu’elles sont habitées par Celui à qui elles furent destinées à l’origine. Je crois aussi que si vous y retournez avec tant de constance c’est parce qu’au bout du chemin il y a quelque chose…ou quelqu’un.
De la Célestine, « maitresse d’école » entourée de ces petits élèves, en passant par une Célestine « maman » et même maintenant grand-mère comblée, il y eut des Célestine amoureuses, des Célestine déçues, des Célestine rêveuses,des Célestine parfois tristes mais plus souvent joyeuses, mais toujours assument pleinement tous ces états.
Comme toutes les fées vous avez souvent attiré beaucoup d’admirateurs et même d’amoureux qui parfois se brûlèrent un peu les ailes contre un cœur trop brûlant pour eux.
Régulièrement une de ces chapelles venait abriter votre âme et attirer vos confidences.
Et puis un jour le rythme de votre marche s’est apaisé, quelque chose s’était passé. Il fallu parfois du temps à comprendre ce quelque chose était quelqu’un qui maintenant vous accompagne à un rythme qui vous convient.
Et, si ce quelqu’un me lit en passant sur cette page, il comprendra que mon passage n’est pas un hasard seulement. C’est une invitation comme une sorte d’intuition prophétique d’un dernière chapelle où vous échangerez tous les deux une promesse de toujours et même d’au delà de ce toujours.
C’est tout le bien que je vous souhaite, moi l’ancien « petit nouveau » de vos commentaires, qui comme tous les « petits nouveaux » du monde tombèrent amoureux de leur maîtresse d’école…sans savoir qu’elle n’était pas pour eux.
Je vous embrasse et souhaite que mon vœu soit exaucé…��
Je suis très émue par votre commentaire, cher ancien petit nouveau.
SupprimerSurtout par la fin de ce magnifique plaidoyer pour la vie...d'une célestine.
Merci de tout coeur.
J'espère qu'il lira...
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Coucou. Les petites chapelles ont une âme, j'en suis persuadée. Quand on y entre, on est transporté Ailleurs. Peu importe notre Foi, ce qui importe c'est la paix qu'on y trouve. Souvent, je pousse les portes de celles que je rencontre ici ou là. Malheureusement, beaucoup ont la leur fermée. Bises alpines.
RépondreSupprimerJe regrette souvent que les portes en soient fermées à clef. mais il me semble que c'est plus rare pour les petites chapelles que pour les églises plus grandes...
SupprimerBises chère frangine
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Comme elles sont belles ces petites chapelles, je comprend tant que tu les aimes, elles me touchent tellement! Je me souviens de la petite chapelle de Talaux dans le Gers, découverte au milieu des tournesols en randonnée, si charmante avec son petit cimetière à son chevet ! Et que j'irai revoir si je le peux...
RépondreSupprimerJe comprends que l'on doutes, que l'on envoie les dogmes par dessus les moulins, je comprends que l'on se recueille et que l'on prie pour ceux que l'on aime, et qui ne sont plus ou seulement que l'on fasse silence, tout se mêle, le malheur et le bonheur la nature et le mystère...
Si tu as lu mon billet « ce serait simple »Tu sais combien je suis d'accord avec toi.
SupprimerEt tu dis très bien les choses chère Marine.
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Je les aime comme toi, et rien ne me fait plus plaisir que d'en trouver la porte ouverte, d'y entrer et de me laisser envelopper par la sérénité qui y règne....
RépondreSupprimer😊❤️
SupprimerBonjour Célestine,
RépondreSupprimerLes pierres ont une âme, oui, sans doute parfois celle qu'on leur attribue ou qu'on aimerait qu'elles aient, mais c'est indéniable, qu'on y soit sensible ou a priori pas, on ressent forcément tout le poids de quelque chose près de ces constructions qui donnent parfois l'étrange sentiment d'avoir été oubliées là (mais qui vivent !), le poids d'une histoire, d'une présence palpable mais indescriptible... Ces chapelles sont toutes magnifiques les unes que les autres, et uniques dans l'histoire qu'elles racontent et/ou inspirent.
Très bon lundi à toi. Bises.
Fabrice
Cela me fait grand plaisir d'avoir de tes nouvelles, Fabrice.
Supprimerj'avais perdu le lien de ton blog...
Toujours poète, à ce que je vois.
Belle semaine à toi !
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J'allais te dire, les chapelles ne sont pas élevées n'importe où, elles sont "chargées de mission" si l'on peut s'exprimer ainsi. Samedi soir, avec mon mari, nous avons dormi (dans notre van des temps modernes, pas à la belle étoile) devant la chapelle St Roch à Remollon, tout était enneigé, c'était magnifique, le St patron des chiens veillait sur nous. Bises céleste Célestine, merci pour cette magnifique balade. brigitte
RépondreSupprimerElle est merveilleuse cette petite chapelle toute ronde.
SupprimerJe suis allée la voir par curiosité. Et j'ai vu qu'elle était tout prêt de là où je suis née : Barcelonnette. C'est par là-bas que tu vis ?
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Les vieilles pierres renferment l'âme de ceux qui les agencent en ouvrage. Les chapelles isolées sont des antennes paraboliques inversées, pour se connecter au monde qui nous entoure ; je veux dire, à la nature dans toute sa beauté et sa sérénité.
RépondreSupprimerJ’aime bien cette idée d’antenne parabolique inversée… c’est très imagé et tout à fait ça !
RépondreSupprimerBises du matin
J'était pourtant sûre d'avoir laissé un commentaire...
RépondreSupprimerJe viens de le retrouver ! Je voulais lire votre réponse. Mille excuses!
RépondreSupprimerMa réponse n’était pas terrible …
SupprimerC’est gentil d’être indulgente 😀
Une chapelle au millier des bois aurait pu m’inspirer une plus longue réponse.
Car c’est assez rare qu’on les ait construites à cet endroit. D’habitude c’est plus tôt dans des lieux plus dégagés …
Je vous embrasse
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Moi aussi j'adore ces lieux petits ou grands mais comme toi en solitaire et à la tombée de la nuit quand les croyants viennent s'agenouiller. J'aime sentir cette ferveur, cet espoir, cette promesse sortir des pierres
RépondreSupprimerNous avons les mêmes goûts...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Superbes photos et jolie balade émue qui évoquent forcément à l'historien de la chanson que je suis peut-être "La Chapelle au clair de lune" de Léo Marjane.
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/eZe14XRcp-k
Je te souhaite, si ce n'est déjà fait, d'aller traîner tes racines celtiques du côté de Saint-Michel de Brasparts, non loin de l'entrée des Enfers - que tu ne mérites certainement pas ! -. C'est beau, inquiétant à cause du Yeunn Elez et de la centrale arrêtée de Brennilis et de son lac mais il y a là toute la magie de la fin des terres.
On en voyait un bout superbe sous forme d'un conte dans un extrait de film de Christophe Honoré, "Non ma fille tu n'iras pas danser"... mais maintenant que Youtube supprime tout ce qu'on y a mis pour une raison ou pour une autre vas savoir si on trouve encore ça !
Miracle, je l'ai retrouvé !
https://www.youtube.com/watch?v=aA3vLgY8v-k
Un film qui met les Bretons en boîte, ça ne se refuse pas ! ;-)
Je ne connaissais pas Leo Marjane.
SupprimerJolie cette chanson d'antan.
Quant au film, j'ai adoré l'extrait choisi. J'en avais entendu parler, mais je ne l'ai jamais vu.Quelle femme, quand même !
Merci Mon oncle pour ces références culturelles qui donnent à ce blog un niveau exceptionnel.
Bisous de ta céleste nièce
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