J'aurais aimé vous expliquer mon attrait pour les papillons. C'est à cause de leur vie extraordinairement morcelée en trois grandes phases : d'abord chenille rampante passant tout son temps à manger, grossir et muer, puis chrysalide momifiée et ourdissant sa sortie dans une obscure et humide immobilité, et puis enfin, dans un craquement de soie...le miracle de l'envol, comme une fleur munie d'ailes, la parade nuptiale, l'amour sur une feuille ou en plein vol, la ponte...
Et puis la mort. Et puis l'oeuf, la chenille...ronde folle.
Peut-être sont-ce ces métamorphoses qui me fascinent, ou ce cycle infini, accéléré, cette dérisoire vacuité d'existence qui n'a pour but que de prolonger l'espèce d'individu en individu.
Cette exultation finale après la nymphose, ce baroud d'honneur de l'être qui se donne en toute insouciance avant de mourir, ça a quelque chose de tragiquement beau.
Peut-être est-ce cette similitude parfaite, cette métaphore de notre vie de pauvres humains battant des ailes et nous prenant un instant pour le ventre du monde, alors qu'un coup de vent nous met à terre comme des fétus.
Une vie entière à aimer, à construire, à rêver et en un instant tout peut s'écrouler. Toujours. A chaque instant.
Et ce soir, plus que jamais, je me sens papillon. Un papillon qui aurait conscience que sa vie si précieuse ne tient qu'à une tige d'herbe jaune et tremblante. Et à un peu de poudre d'or sur ses ailes.
Musique : Chopin, Nocturne n° 9, opus 2
coraggio e serenità per questi giorni difficili Sorellita
RépondreSupprimerTi abbraccio e ti oglio bene
Grazie mille caro mio per queste parole.
Supprimerbaci
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La vie ne tient qu'à un fil et pourtant c'est ce qui fait son extraordinaire beauté ! Ta description de la métamorphose du papillon jusqu'à sa mort est sublime, chère Céleste
RépondreSupprimerIsabelle Eberhardt, une fascinante poétesse dont d'ailleurs, un jour, tu lui avais consacré un très beau billet, disait: ""Tout le grand charme poignant de la vie vient peut être de la certitude absolue de la mort. Si les choses devaient durer, elles nous sembleraient indignes d'attachement."
Toute mon amitié chère amie et courage en rejoignant l'ami Blutch.
Isabelle Eberhardt a plus d'une fois dû frôler la mort dans son périple aux confins du désert.
SupprimerElle s'y était en quelque sorte « préparée » plus d'une fois.
Mais quand la mort survient sans crier gare, fauchant un être qui avait encore tant à vivre, c'est très dur...
J'ai essayé d'utiliser la métaphore du papillon pour parler de cette fragilté de la vie.
Merci pour tes mots, Bizak. Ils me touchent
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Hier, notre papillon Céleste volait vers le bonheur,
RépondreSupprimerAujourd'hui, il a les ailes en berne,
Je t'embrasse affectueusement petit papillon.
Nicmo
Entre les deux, j'ai appris une très mauvaise nouvelle...
SupprimerUn décès familial inattendu.
La vie nous met parfois les ailes en berne du jour au lendemain...
Je t'embrasse
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Certains hommes et femmes sont comme des papillons, ils remplissent de couleurs et de joie les yeux de ceux qui les regardent. Tu es une femme papillon je crois. Je t'embrasse frangine.
RépondreSupprimer9a c'est un très beau compliment, Dédé.
SupprimerC'est d'ailleurs mon « animal totem » comme disent les indiens.
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Je suis d'accord, c'est une vie fascinante, surtout la vie mobile et éphémère, à butiner de ci de là !
RépondreSupprimerJoli texte, bisous du jour, bonjour.
La vie mobile et « effet-mère »...
SupprimerOui c'est fascinant.
mais on se brûle les ailes aussi, parfois.
¸¸.•*¨*• 🦋
Je serais toi, la papillonne, je me méfierai d'une espèce mammifère qui a tendance à éliminer tout ce qui dérange sa course au profit.
RépondreSupprimerTon espèce, papillonne, commence à se faire rare.
Comme celle des oiseaux, dont huit sur dix ont disparu.
De toute façon, les fleurs elles-mêmes disparaissent, rendant ton travail et celui des autres bestioles à six pattes inutiles.
Plus de pollen, plus de pollinisation.
Alors tant qu'il y a de l'amour, autant en profiter parce que c'est une denrée qui se fait rare, elle aussi...
Tu as raison, cher goût.
SupprimerCette espèce dont tu parles comporte aussi quelques beaux spécimens, des poètes, des artistes, des gens respectueux...sinon l'amour n'existerait pas...
Mais il est vrai que ceux qui dominent ce monde n'en ont rien à faire des papillonnes comme moi... ;-)
Une bise
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Mère-veilleuse fleur sans tige,
RépondreSupprimerà la belle saison retrouvée,
le fascinant voltige
p'tit noeud pap allons
le teint caméléon
l'effet-mère, a l'âme légère
de poésie d'amour
il en connaît la brûlure,
... qui n's'égare jamais
merci Célestine...en n'espérant pas de difficultés que je sens sous-jacentes...
bisou amical.
Den
Une difficulté imprévue qui nous a tous assommés.
SupprimerMon fils a perdu son beau-père, il avait soixante-six ans, c'est vraiment trop jeune pour mourir, on est toujours trop jeune pour mourir quand on est un bon vivant, et sa chérie est dévastée par le chagrin. C'est dur.
Demain, au terme d'un long voyage je vais pouvoir les serrer dans mes bras.
je t'embrasse chère Den
Merci pour ce beau poème
¸¸.•*¨*• 🦋
Courage ma belle. A toi et aux tiens. Je te serre fort entre mes petits bras.
SupprimerJe comprends ton, votre chagrin, et m'y associe.
SupprimerBisou.
Den
@Dédé
SupprimerMerci chère frangine des Alpes.
Je grappille quelques instants pour répondre à mes chers lecteurs.
La mort fait partie de la vie. Il fait juste l’accepter.
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
@Den
SupprimerMerci beaucoup mes amis sont merveilleux et je suis heureuse d’etre si bien entourée dans les moments difficiles.
Je t’embrasse fort
¸¸.•*¨*• ☆
¸¸.•*¨*• ☆
Le fil est solide et la poudre d'or une merveille. Oui nous sommes tous éphémères mais de cet instant nous pouvons faire notre éternité, nous éteindre quand... c'est fini. Petit mon frère avait expliqué : on meurt quand on a fini de vivre. Et moi petite je pensais que tant que j'avais des projets, je ne mourrais pas. Et je pense qu'il y a de ça.
RépondreSupprimerBaci, sorellita!
C'est vrai, j'ai toujours dit cela à mes enfants : tu ne peux pas mourir, tu n'as pas fini ta vie...
SupprimerMais justement, il y a des fois où la camarde fauche des gens qui n'ont pas fini leur vie. Et c'est injuste.
Baci sorellita e grazie
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Éphémère, et cependant si puissant, et Ronsard l’a si bien chanté....
RépondreSupprimerbig bisous
Ah bon, il a chanté les papillons, Ronsard ? ;-)
SupprimerBisous ma mutine Jak
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Je devais papillonner ailleurs car je ne sais même pas ce que j'ai voulu dire😂😂😂
Supprimerj'♥ ton dessin. Je pense qu'il est de toi???
RépondreSupprimerCela dépend de quel dessin tu parles...
SupprimerMa bannière aux nénuphars, oui.
Le papillon, non.
♥
pour la bannière, je sais bien qu'elles sont toutes de toi et je les aime toutes;
Supprimerje pensais au papillon, mais tu m' as répondu.
J ai un hôtel à insectes et je parcours souvent une revue biodiversité. tout à l' heure j'ai trouvé ceci , qui, il me semble intéressera .
https://youtu.be/ocWgSgMGxOc
bises affectueuses
Merci pour la vidéo elle est géniale.
SupprimerDu coup j’hésite, j’en ne sais pas si c’est un dessin ou une photo cette illustration.
Bisous chère Jak
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Bonjour, Célestine,
RépondreSupprimerEt l'essentiel du temps passé dans l'ombre pour un si court moment dans la joie du soleil ! Tant d'avatars secrets pour un si bref éclat ! Et pourtant, ça en vaut la peine...
Bise.
Oui, je persiste et signe.
SupprimerÇa en vaut grave la peine, comme disent les jeunes.
Et l'espoir renait toujours après la peine
Bise cher Aldor
¸¸.•*¨*• 🦋
Je n'aime pas le dessin, je pense qu'il n'est pas de toi.
RépondreSupprimerBleck
Cela dépend de quel dessin tu parles...
SupprimerMa bannière aux nénuphars, oui.
Le papillon, non. ;-)
♥
J'aime beaucoup les papillons. Ceci étant dit trouve-moi quelqu'un prétendant préférer les engins de chantier aux papillons (à l'exception de Monsieur Caterpillar)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les papillons parce qu'ils ne sont pas trop présents, je me dois d'être honnête, s'ils sont des dizaines autour de la table sur la terrasse je vais me mettre à les détester, un peu comme le gras dans une belle pièce de boeuf... c'est à dire que je préfère mon confort au nombre de papillons, comme je préfère un noeud à un noeud papillon, accessoire vestimentaire que je déteste par exemple.
Ah, ce doux spectacle, observer un papillon et sa papillonne batifoler dans les airs à quelques dizaines de centimètres de nos doux visages empourprés de suffisances, ne sont-ils pas mignons ? ne représentent-ils pas l'innocence, la légèreté, la grâce et la beauté ? Alors que si on pouvait les entendre... si vraiment on pouvait les entendre, si on savait... d'ailleurs je crois pouvoir deviner ce qui se passe dans la tête du papillon, et ça !
Bleck
@ Bleck
SupprimerJe devrais peut-être tenter le coup avec des papillons, mais pour l'instant, dans les terrassements que j'ai à faire autour de chez-moi, je préfère encore mes engins de chantier.... Et pourtant je ne m'appelle pas Caterpilar :-)
@ Bleck
SupprimerJ'adore ton commentaire qui volette comme un papillon des grues de chantier aux accessoires de mode, en passant par les pièces de boeuf trop persillées...
Promis, je te raconterai ce que se disent les deux papillons qui s'envoient en l'air...
¸¸.•*¨*• 🦋
@Blutchy
SupprimerJ'étais sûre que tu rebondirais sur le com de Bleck...Mais alors là, sûre et certaine... !
¸¸.•*¨*• 🦋
Ben on ne se refait pas... Et c'est souhaitable, des fois que la deuxième édition ne soit pas à la hauteur de la première...
SupprimerTi bacio
@ Bleutchy, Je n'étais pas sûr que tu rebondirais sur mon com' mais alors là, pas sûr ! C'est pourquoi j'en rajoute une louche et t'en remercie, c'est tellement rare.
SupprimerBleck
Qu’est-ce qui est tellement rare ?
Supprimer:-)
¸¸.•*¨*• ☆
Ouais Bleck, c'est quoi qui est tellement rare ?
SupprimerC'est tellement rare, d'obtenir un commentaire de commentaire ! C'est vrai, il m'arrive souvent d'interpeller les uns ou les unes, il est tellement rare que j'obtienne une réponse, ce qui me semble pour le moins incorrect... j'en arrive à penser que trop de commentaireux, balancent leur com' façon "t'as vu je suis venu" et se moquent de la discussion.
SupprimerBleck
@ Bleck
SupprimerTu as pu voir qu'on ne m'interpelle pas impunément :-D.
Fraternelle accolade
Fragilité de la vie à l'image de celle des papillons si éphémères...
RépondreSupprimerIls profitent de chaque seconde , virevoltant, butinant sans s'arrêter...
Profitons donc de chaque petit instant comme un cadeau précieux
Tu as raison
SupprimerC'est ce que je me dis tous les matins
C'est mon côté serveuse automate... ;-)
¸¸.•*¨*• 🦋
Et les papillons se font rares comme les abeilles.
RépondreSupprimerOui, à part une espèce très agressive venue de Chine et qui s'appelle la Pyrale du Buis... Elle bouffe tout sur son passage, c'est horrible.
Supprimer¸¸.•*¨*• 🦋
La vie ne tient qu'à un fil... Un capillaire pour être plus précis.
RépondreSupprimerMa main sur ton épaule t'accompagne. ];-D
Merci Andiamounet, tes mots sont délicats comme un froissement d'ailes...
Supprimer¸¸.•*¨*• 🦋
Je ne sais rien de plus beau que la délicatesse des ailes d'un papillon venu impromptu murmurer à l'oreille de celui qui l'attend sans le savoir.
RépondreSupprimerA l'évidence, c'est comme une révélation faite par un ange qui t'offre son soutien indéfectible car il te sait assez forte pour l'écouter et reprendre courage.
A chaque fois qu'un papillon est venu me visiter de façon atypique, il m'a révélé quelque chose de beau qui s'est accompli. Dans le fond de mon ceour, je sais que je l'attendais.
C'est très joli et très poétique ce que tu écris là, eMmA
SupprimerMerci pour ce joli message
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Ton billet est si juste, si beau. On a envie de dire "Tout ça pour ça ?"... Le papillon n'a que le meilleur de la brièveté, c'est peut-être en cela qu'il nous fascine. Et puis l'amour, à la fois somptueux et synonyme de fin. Un bisou pour te remonter le moral ma céleste amie, un éclat fugace mais réel♥
RépondreSupprimerOui le papillon est un bel exemple de résilience, heureux malgré la totale absurdité de sa vie...
SupprimerJe prends tes mots élogieux avec bonheur ma brume.
Merci pour cet éclair, meilleur qu'au chocolat
¸¸.•*¨*• 🦋
Cette attirance plus que légitime vient surement du fait que le papillon est un miroir qui nous enseigne que de passé de l'état de chrysalide, à celui de chenille puis de papillon est est un passage nécessaire pour transformer notre vie. Qu'il ne faut pas avoir peur de ce changement d'état...
RépondreSupprimerTu ne crois pas si bien dire, petite miss...
SupprimerOui j'ai souvent mué dans ma vie, et jamais je n'ai eu peur des découvertes que j'ai faites sur moi, après coup...
Passage nécessaire et même indispensable de notre vie...
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c'est très beau ce que tu dis en fin
RépondreSupprimercomment tu te sens papillon...
et j'aime beaucoup le parallèle que tu fais
entre notre vie d'humains et celle des papillons
si fragiles
parallèle en asymptotes hologrammatiquement belles et si joliment posés...
et suite au pantoum malais : le printemps survivra toujours
sur mon blog et les commentaires postés re-liés
des mots que j'ai juste un petit peu tourneboulés en ailes posées
en caresse
hors la tristesse :
Dans son velours papillonnant
Ta main viendra me murmurer
Qu’au jardin en fleur, s’est fanée
Une rose née au printemps
Un papillon en bleu velours
Viendra murmurer sur ta main
Que si "fleur se fane au jardin"
Le printemps survivra toujours...
et puis pour de jolis papillons bleus
moi
il y a lurette, j'avais dit : Elle, l'aile du ciel tout bleu... © copyright
http://samedidefi.canalblog.com/archives/2013/03/02/26483649.html#comments
et puis il y a les dernière paroles de davy crockett
il y a encore bien plus lurette,
à fort frank alamo, avant les combats derniers, pensant à sa dulcinée :
"Biche, ô ma biche, lorsque tu soulignes
Au crayon noir tes jolis yeux
Biche, ô ma biche, moi je m'imagine
Que ce sont deux papillons bleus..."
dans le genre, papillon, enfin
j’ai retrouvé dans ma petite besace, dans ma musette jolie, un très vieux texte écrit avec mon desnostylo à plume,
je te le livre aussi, ainsi :
Un bigorneau amer qui déclare ses impôts,
Et qui fait de jolies coquilles
Pour faire baver son percepteur,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Une girafe qui veut rester dans le coup,
Qui veut rentrer sans faire la queue,
Et qui fait tache toute la soirée,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Un papy papillon en haillons,
Qui pour effets n’a que le climat,
Et qui nous change toutes les couleurs,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas...
Eh ! Pourquoi pas ?
bizzzdejade Farfallina blu ��
Wouaou !
SupprimerJ'aimerais avoir le temps de tout commenter, bien comme il faut
Mais le temps me presse ce soir...
Alors juste merci, en battement d'ailes
Merci pour tous tes mots qui m'enrubannent
et me rendent marteau
Bisous blu
¸¸.•*¨*• 🦋
oui,
Supprimerj'ai lu depuis au dessus...
des bisous itou
et courage Célestine
Merci cher ami, ta délicatesse me touche beaucoup
Supprimer¸¸.•*¨*• 🦋
J'ai un livre sur les papillons, qui s'appelle : "Papillons, un rêve en vol".
RépondreSupprimerCa dit tout n'est ce pas ?
J'espère que tu as aimé mon premier de l'année, il est tout simple et il n'est pas en vol, mais c'est quand même un papillon. Il avait froid, le pauvre... Mais il était là. Ca veut dire que c'est vraiment le printemps. C'est toujours le printemps ou l'été quand il y a des papillons.
Oui je l'ai aimé ton premier papillon, je n'ai pas eu le temps de te répondre.
SupprimerJ'ai voyagé toute la journée et ce soir je suis en transit à Clermont Ferrand
Mais il était très beau, et j'aurai pu le choisir en illustration de mon billet.
D'ailleurs je vais peut-être le faire, si tu m'y autorises, évidemment...
Bisous doux de farfallina
¸¸.•*¨*• 🦋
Bien sûr tu prends ce que tu veux. Des bisoudoux avec un peu de poudre d'or dessus pour t'accompagner dans ton voyage et dans ces moments difficiles.
SupprimerChouettes tes bisous doux dorés
SupprimerMerci pour la photo
Je n’y arrive pas avec mon smartphone, mais si je mets la main sur un ordi j’opèrerai la substitution avec plaisir
¸¸.•*¨*• ☆
Tu parles de "poudre d'or", connaitrais-tu ce poème de Jean Richepin ?
RépondreSupprimerhttp://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/2010/01/18/1285-les-vieux-papillons
J'aime ces fils qui relient les choses et les gens, Brassens, Richepin, la chasse aux papillons, Fersen, Célestine... Dans la ferme de mon père, les papillons multicolores envahissaient les près à la saison, aujourd'hui, si j'en vois un tristounet, petit, jaune pisseux, je suis content. Ya comme un blème. Courage, célestine, je t'embrasse.
je suis ravie de figurer dans a même liste que Brassens, Richepin et Fersn dont j'adore les textes.
SupprimerOui y a comme un blème avec les papillons.
Monsanto a fait son office...
Bisous et merci de tout coeur
¸¸.•*¨*• 🦋
BonJour Célestine,
RépondreSupprimerTa photo du papillon est très belle, je laisse aux leptidotéristes le soin d'en trouver le nom.
J'aime tout ce qui vole, sauf bien sur les fumeurs de kerosène.
Apparemment, je ne suis pas le seul à penser à Brassens quand il s'agit de papillon, d'autant plus que son bon petit diable et sa Cendrillon ne leurs feront aucun mal.
Pour résumer et répondre à ton précédent billet, Les papillons de jour et de nuit me rendent heureux. Mais il-y-a cette petite voix qui pue l'insecticide et me serine à l'oreille que leurs jours sont comptés et je replonge dans un mauvais blues.
Ton commentaire est à la fois drôle et grave pierre*
SupprimerDeux en un puisque tu me donnes aussi ta définition du bonheur...
Oui, on est loin de l'insouciance du bon petit diable à la fleur de l'âge...
Comme je le disais, Monsanto et ses affreux produits sont passés par là...
Bises célestes
¸¸.•*¨*• 🦋
Je ne sais si c'est utile de nourrir ces tristes pensées dans la mesure où cela ne sert pas à grand-chose. Mais je dois tenir de l'autruche sans doute... ;-)
RépondreSupprimerBisous,
Mo
J'ai voulu faire la pudique en ne parlant pas du deuil qui me touche, dans mon billet.
SupprimerVoilà pourquoi j'avais de tristes pensées en écrivant. Mais ce n'est pas ma nature...moi aussi je suis un peu autruche.
Bisous, chère jardinière
¸¸.•*¨*• 🦋
Je ne savais pas. J'espère que tu veux bien me pardonner mon brutal commentaire...
Supprimer��
Ce n'est pas grave, tu as été spontanée et c’est ce que j’aime
SupprimerNe t’inquiète pas j’aurais juste dû être plus explicite
Bisous ma belle
¸¸.•*¨*• 🦋
En quelques mots... de tout coeur avec toi ma chère Célestine.
RépondreSupprimerGros bisous ♥
De tout coeur, merci chère rêveuse♥
Supprimer¸¸.•*¨*• 🦋
"Tu te sens papillon qui aurait conscience que sa vie si précieuse ne tient qu'a une tige d'herbe jaune et tremblante"
RépondreSupprimerTu décris si bien une tige de blé à maturité. Jaune et tremblante, résistante et souple, qui allie la résistance du chêne à la souplesse du roseau. Un modèle de solidité, pour porter haut l'épi, les grains de blé, la vie (parole de fils de paysan). Pour la pollinisation du blé, la réponse est dans le vent...
Point de lépidoptères
Tu peux les laisser voler,
Eux ça craint pas !
https://www.youtube.com/watch?v=gJ9pYykv1gw
Je ne connaissais pas cette chanson ju JeanLouis elle est chouette et très ecolo.
SupprimerJ’aime le blé depuis toujours.
Je ne sais ce qui m’attire dans les champs de blé. L’appel de la terre.
Quelque chose de puissant en tout cas.
Merci Didier
¸¸.•*¨*• 🦋
PS : Au fait, ton papillon est un azuré. Joli, non ?
RépondreSupprimerOui trop mimi
SupprimerAssorti à mes yeux
¸¸.•*¨*• 🦋
Fragile, léger... mais attention au battement d'ailes du papillon! ;-)
RépondreSupprimerComme tu le sais, je suis très proche de la nature et je compte les papillons pour l'observatoire de sciences naturelles... Malheureusement, ils sont de moins en moins nombreux et certains se font même très rare... Le demi-deuil par exemple... Comme quoi la vie est fragile et l'homme pourrait bien suivre le même chemin, s'il ne prend pas soin de notre belle planète...
Merci pour ce texte plein de délicatesse et de beauté... et qui fait réfléchir aussi!
bisous
Ah c’est drôlement bien de compter les papillons
SupprimerJ’aimerais bien savoir faire ça.
Oui réfléchir à l’avenir certains feraient bien d’en prendre de la graine.
Bisous ma belle conteuse
¸¸.•*¨*• 🦋
Certain passe beaucoup de temps à essayer de gagner leur vie alors qu’il suffit de quelques secondes pour la perdre. Quelle dérision !!
RépondreSupprimerOui c’est ce qui me sidère dans cette course folle pour entasser de la richesse alors qu’on est si peu de choses
Supprimer¸¸.•*¨*• 🦋
voilà c'est ça! on ne se rend pas compte que tout peut basculer en un instant, et que le petit papillon est si beau, mais si fragile!
RépondreSupprimerJ'ai lu le deuil qui te touche et je pense à toi: courage!
Certains ne s’en rendent pas compte.
SupprimerD’autres font quand meme un chemin de sérénité et d’ouverture à la vie qui permet de mesurer le bonheur d’etre Vivant
Merci Coumarine
¸¸.•*¨*• 🦋
J'apprends ce soir les moments difficiles que tu traverses. Je suis de tout coeur avec toi. Bises.
RépondreSupprimerMerci Patrick.
SupprimerC'est très gentil et j'apprécie.
¸¸.•*¨*• 🦋
J'aime à me penser que nous sommes à la fois tout et pas grand-chose. La vie n'a de sens que si on se bat pour qu'elle ne serve pas qu'à perpétrer l'espèce. Si on ne se rend pas compte que tout peut s'écrouler d'un coup de vent ? Au contraire, je pense qu'on en est conscient, et c'est pour cela qu'on cherche tous (plus ou moins) à faire quelque chose de sa vie, ou en tout cas on en a le désir même si l'on ne fait pas toujours ce qu'il faut. La vie nous rappelle tous les jours qu'elle est fragile, mais on a tous en soi une sorte de force de rêve étrange qui nous pousse inconsciemment à croire que, quelque part, parce que c'est dans l'ordre des choses, on vivra 70, 80, ou 90 ans. Et pourtant... (la camarde se fout de savoir si l'on a suffisamment vécu ou pas)...
RépondreSupprimerBises, Célestine. J'ai cru comprendre que la période est sombre. Ce n'est pas grand-chose mais je suis moi aussi de tout cœur avec toi.
Fabrice
j'aime beaucoup ta philosophie de la vie, cher Fabrice.
SupprimerJe suis très consciente de cette fragilité, et c'est sans doute ce dnas quoi je puise mon appétit de vivre et ma sérénité.
Du fond du coeur moi aussi
¸¸.•*¨*• 🦋
En te lisant, plus que jamais, je me sens fragile comme un papillon. Et je comprends tellement bien que quand tu vis de près la chute brutale d'un être très "vivant", qui n'a de toute évidence pas fini sa vie, tu ressentes, au-delà de la tristesse et du chagrin partagé de ta fille et ton beau-fils, la fragilité de notre existence. Pensées vers toi et les tiens et les siens, sister <3
RépondreSupprimerThanks, sister.
SupprimerJe sais que nous sommes passées toutes les deux par ce chemin de larmes.
Ma belle-fille ne m'en est que plus proche, désormais qu'elle a perdu son papa elle aussi.
Gros bisous
¸¸.•*¨*• 🦋
La vie, notre vie est si fragile, peut-être devrions-nous en prendre soin avec plus d'insistance ? Jacques Higelin vient de quitter la scène, il fut un magnifique papillon "tombé du ciel", mon cœur est tout plein de tristesse... Allez céleste Célestine, soyons de "nobles filles" et tenons-nous droite, tant qu'il y a de la vie, apprécions-la. Bises ensoleillées. brigitte
RépondreSupprimerJe suis tellement prise dans le tourbillon de ce décès et de ses conséquences que je n'ai absolument pas écouté les infos
SupprimerTu me l'apprends chère Plume, et j'en suis très triste aussi car je l'aimais bien, le grand Jacques.
Je t'embrasse fort
¸¸.•*¨*• 🦋
Oh! Je suis vraiment désolée Célestine. Sache que je suis de tout coeur avec toi.
RépondreSupprimerReçois mes bises chaleureuses ♥
C'est adorable chère Denise
SupprimerMerci beaucoup.
Tendres pensées ¸¸.•*¨*• 🦋
♥
Tu nous manques ...
RépondreSupprimerTu reviens quand ?
Bises
Angela
Je reviens le plus tôt possible.
SupprimerMerci Angela.
¸¸.•*¨*• 🦋
Coucou Célestine,
RépondreSupprimerC'est drôle... depuis, j'ai l'impression de voir le symbole du papillon partout...
Comme une impression qu'il m'accompagne beaucoup en ce moment...
Comme toujours cette impression de laisser mourir quelque chose, pour renaître et à nouveau me transformer...
Ton post est d'une telle synchronicité pour moi...
Je n'ai pas lu tous les commentaires, mais j'ai cru lire que tu étais en période de deuil... prends soin de toi.
Bises
Oui voilà, c'est tout à fait ça...
SupprimerEt là, je fais une grosse mue, comme tu le sais
Alors un deuil par-dessus, oui ça me touche particulièrement...
Bisous Ju'
¸¸.•*¨*• 🦋
Le papillon vit à l'inverse de nous, avec une grâce inégalable.
RépondreSupprimerNous qui sommes si balourds, tellement prétentieux, imbus de notre état d’être humain, dominant le monde jusqu'à le faire mourir. Et en plus, sans la grâce!
Quand à l'amour...
Encore un beau billet.
Bises embrumées.
Il y a heureusement des êtres humains emplis de grâce et un peu moins balourds que la moyenne...
SupprimerLes poètes sont de ceux-là.
Merci cher Etienne
Je reviens doucement à la vie.
¸¸.•*¨*• 🦋
Ma fille m'a fait remarquer que le plan de l'établissement où elle se trouve actuellement à la forme d'un papillon.
RépondreSupprimerSon frère lui avait écrit un très beau texte en novembre dernier avec la métaphore du papillon.
Le printemps est arrivé, d'ici trois semaines elle va prendre son envol. Une autre étape pour elle et pour moi aussi .
--'--
De tout coeur avec toi dans ce deuil qui touche ta famille. Sincèrement.
Merci Suzame
SupprimerCe furent des moments très durs, mais je me suis raccrochée à la beauté de la vie.
Je te souhaite le meilleur, pour toi, et pour ta fille qui va prendre son envol...
Gros bisous ma Suzame
¸¸.•*¨*• 🦋
La vie est courte...le nombre d'années passées ici-bas toujours incertain...
RépondreSupprimerMais je crois en la métamorphose sans fin...et aux liens éternels...
Je t'embrasse.
C'est une belle croyance à laquelle il est bon de se raccrocher quand tout vacille.
SupprimerBises célestes
¸¸.•*¨*• 🦋
Quelle grâce!!
RépondreSupprimerMerci chère Sylvie !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆