Pages

30 janvier 2017

La ville secrète






Sous-titre: Recette simple à suivre pour trouver la ville secrète.














































Partir au hasard sans idée préconçue.
Préférer le hors-saison, automne doux ou printemps frileux.
Boire un verre dans un endroit loin des pièges à touristes, caché dans la verdure, un petit coin charmant qui se mérite comme une jarretelle de soie sous une robe longue.
S'assoir sur les marches de la cathédrale, mais au pâle soleil de l'aube, sans les cris perçants des gamins qui courent sur le parvis après les envols de pigeons.
Manger dans un restaurant discret, bouche-à-oreille et coeur-à-coeur , où les patrons ont de l'amour dans leurs yeux et leurs casseroles.
Monter à pied jusqu'en haut du tertre, entendre à peine le bruit sourd de la ville comme un ronronnement de gros animal assoupi. Se pencher aux balustrades en riant. Apprécier qu'il n'y ait personne.
Trouver un banc de square aux heures d'école, et essayer le toboggan. Et la marelle.
Jeter des sous dans les fontaines, faire tanguer les passerelles, descendre les boulevards à vitrines closes, quand la ville dort. Juste se sentir seuls au monde. Trembler un peu, de cette force que l'on sent dans nos mains serrées sur le temps.
Garder dans le nez une odeur de tilleul sur les places ombragées, comme on garde dans la tête un air de jazz.
Arpenter les quais en silence, sous les réverbères qui font trembler les reflets des rivières, écouter seulement le plic-ploc sur les coques des bateaux qui dansent, et acheter un vieux roman de Harrison à un vieux barbu qui lui ressemble.
Entrer dans l'ombre froide des églises, cligner des yeux sous les vitraux à la lumière du crépuscule.
Et le soir, dans l'hôtel déserté d'un jour de fin d'hiver, prendre une chambre avec vue sur l'amour.


¸¸.•*¨*• ☆



Musique Fullmetal Alchemist - brothers (instrumental tin whistle flute cover)


137 commentaires:

  1. bien sûr que c'est ainsi qu'il faut visiter une ville :-)
    (et puis rencontrer un monsieur à chien qui croit qu'on est une touriste perdue ;-))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Faire de belles rencontres, juste humaines, sans a-priori, même pour quelques instants, en se mettant le coeur en disponibilité...
      J'en ai rencontré, oui, de ces messieurs à chiens, toujours prêts à nous renseigner sur notre chemin, tout surpris quand on leur répond que l'on n'a pas d'itinéraire précis.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  2. Waow, quel joli programme ! Ne s'agirait-il pas là du hors-temps dont nous parlait ton miaou un jour en grand mystère ?
    Jusqu'au tempo lent de la musique (j'aime, où l'as-tu trouvée ?) qui nous pousse à ralentir nonchalamment le pas pour en goûter tout le doux...
    En tous cas c'est tentant, et j'en prendrais bien une tranche !

    'fin moi, Jdissa.......

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si tu as une ville à côté de chez toi, tu peux le faire. C'est une recette universelle, elle marche pour toutes les villes...
      Je te montrerai un jour, si tu veux. La musique est belle n'est-ce pas. Elle fait partie de celles que j'aime accompagner à la guitare, les soirs de vague-à-l'âme et de mélancolie (spécial private joke à Saoul-Fifre qui ne vient plus ces temps-ci)
      ¸¸.•*¨*• ☆
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  3. Ça me parle ! je suis sensible à ces ambiances ... c'est un peu un solitaire qui est à la recherche de ... lui-même !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Seul ou à deux maximum, et sans parler, sinon le secret nous échappe...
      Avec un appareil photo on peut capter ces ambiances, si on a l'oeil ouvert sur le mystère...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  4. Ah...
    Je fais la plupart de ces choses, excepté entrer dans les églises ou me procurer une vue sur l'amour...
    Toujours à l'écart des hommes si bruyants et futiles.
    ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les hommes ne sont pas tous bruyants et futiles. Il en est qui savent rester de longues heures sans parler, et réfléchir à des choses essentielles.
      Et les églises ont une beauté qui n'a rien à voir avec la religion.
      La vue sur l'amour, c'est métaphorique: une ouverture du coeur du côté des étoiles, une disponibilité de l'être.
      Pour progresser, faire chaque jour quelque chose dont on n'a pas l'habitude : voilà une chose que j'aime essayer d'appliquer le plus possible. Cela donne de la souplesse au cerveau.
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Euh... la vue sur l'amour n'est pas que métaphorique, tout de même.

      Bleck

      Supprimer
    3. Me voilà donc si raides dans mes bottes (dans mes "patrouilleurs en fait).
      Je ressens les églises comme une fosse septique, d'où mon incapacité à y entrer sans me protéger...
      La vue sur l'amour est trop étroite pour moi, ainsi je m'en passe. Je préfère les grandes fenêtres de la compassion...
      Bisous

      Supprimer
    4. @Kaku shiken
      La compassion est déjà de l'amour...j'aime prendre l'amour au sens universel, ce qui porte les êtres les uns vers les autres, et non contre...
      C'est ce qui me fait dire je t'aime sans aucune ambiguïté à beaucoup de personnes de mon entourage.

      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    5. @Bleck

      Bien sûr. Mais elle peut l'être. Chacun voit midi à sa porte...tout n'est qu'une question d'interprétation... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  5. Et traverser une rue en faisant attention à ne pas mettre le pied sur une ligne. :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh tu me rappelles ce film génial où Jack Nicholson a des tocs et ne peut absolument pas marcher sur les lignes...
      Il y a aussi une pièce de théâtre absolument délicieuse qui s'appelle toc-toc et qui traite avec humour ce sujet fascinant !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Ca va sans doute t'étonner, mais c'est la première fois que je regarde une pièce entière sur l'ordinateur. Ok, j'avais autre chose à faire, mais j'ai passé un excellent moment, j'en sors avec un grand sourire aux lèvres. Merci. :)

      Je tiens quand même à te préciser que je n'en suis pas là ! Mais parfois il m'arrive de me dire "Bon, il faut que je traverse cette rue sans toucher aux lignes, et si j'y arrive ça voudra dire que..." Le but cependant n'est jamais plus grave que m'offrir une glace ou une pâtisserie, et ça ne dure que 5 minutes ! ;)

      Et je n'ai pas vu le film dont tu parles. Quel est son titre ?

      Supprimer
    3. Je savais que si tu commençais la pièce, tu ne parviendrais plus à la lâcher !
      J'adoooooore !
      Le film s'appelle « Pour le pire et le meilleur » avec Nicholson
      A louer sur googleplay
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  6. Je sais, j'ai habité à côté.
    C'est l'église Saint Merry.
    L'Ours est allé (peu de temps) à la maternelle Saint Merry.
    Alors tu penses bien que ça me cause...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est drôle, j'ai adoré ce quartier...
      Il y a au coeur de chaque ville de petits endroits secrets bien agréables.
      C'est pourquoi ma recette marche pour toutes les villes ou presque...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. oh ben tu m'étonnes... la rue de la verrerie... si ça me cause itou !

      Bleck

      Supprimer
    3. Dans deux commentaires vous allez être cousins...
      Nan, j'rigole !

      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  7. Voilà, c'est comme ça... et puis tu l'as tellement bien exprimé, ne pas avoir "préparé" le trip pendant des semaines et ne pas avoir sur soi de plan, se perdre avec délice... l'aventure existe au coin de la rue.

    Bleck

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Se perdre avec délices, sans GPS...
      Ah quel pied intégral !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  8. Pour moi c'est une ville italienne...
    Tu donnes envie d 'y aller !
    Joli jeu de mot final et beau programme.
    Bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ça pourrait être Bologne, ou Parme.
      Comme ça pourrai aussi être une ville viennoise, ou portugaise, ou anglaise...
      C'est une recette pour n'importe quelle ville, mais pas n'importe quel promeneur...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  9. Je déteste les pièges à touristes. J'aime me retrouver hors des sentiers battus et faire des visites à mon rythme, sans devoir tenir un programme très précis. J'ai la chance, quand je viens à Paris, d'y retrouver des amis qui connaissent le ville mieux que personne et m'emmènent là où les autres ne vont pas. Alors oui, ton texte me parle. Bises belle dame et bonne semaine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les pièges à touristes, c'est autre chose. Une sorte de tourbillon superficiel, où l'on peut de temps en temps aimer s'immerger, quand on a envie de se souler de bruit, de foule, place de la Comédie, Capitole, Grand-Place...
      Mais il n'y a que dans l'intimité des placettes à l'écart que l'on peut sentir battre le coeur d'une ville...
      Bises à toi
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. A Venise,j'en ai parcouru quelques unes de ces placettes discrètes, anonymes et charmantes, parfois à deux rues de la place Saint Marc.
      Des petites places avec un puits au centre et quelques bancs de pierre, avec parfois deux vieux qui se parlent en silence, mais le plus souvent désertes.
      Il faut rester là, sans bouger et alors les vieilles pierres se mettent à parler. On peut caresser du doigt leurs meurtrissures, la patine du temps ou le génie du tailleur qui l'a façonnée.
      C'est magique, Venise en hiver, lorsque la ville appartient aux Vénitiens...
      Ti bacio Cara

      Supprimer
    3. Wouaou...tu en parles si bien...J'aimerais tant découvrir ces placettes vénitiennes... :-(
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  10. j'ai l'impression que cette ville se mérite. Bizzz Céleste

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui sans doute, elle se mérite, elle demande de s'habiller le coeur, d'aimer aller à pied, d'aimer la rencontre des gens, d'aimer monter des escaliers, d'aimer les odeurs vraies de la ville sous la ville.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  11. S'assoir sur un banc, ça rit, ça parle tout autour, mais on se sent seuls serrés l'un contre l'autre, la ville secrète ? Elle est partout. ];-D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Partout ? je ne crois pas. Mais dans le coeur des poètes, oui, c'est certain...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  12. Dans l'île de Ré
    Ma belle adorée
    Je t'emmènerai
    Bientôt
    Au mois le plus tendre
    Le mois de septembre
    Où l'on peut s'étendre
    Bien seuls
    Regardant la plaque
    Des flots et les flaques
    Que les soirées laquent
    D'argent,
    Regardant les teintes
    Allumées, éteintes,
    D'une toile peinte
    Par un génie clair

    Dans l'île de Ré
    Ma belle adorée
    Je t'emmènerai


    Tout beau
    Remontant l'aorte
    D'une route accorte
    Nous irons aux Portes
    Au bout
    Mes parents y vivent
    Tout près de la rive
    Brodée de salives
    Nacrées
    Là, la fleur marine
    Par les deux narines
    Grise la poitrine
    D'un encens sucré

    Sur le tapis mousse
    De la plage rousse
    Soudain je te pousse
    Alors
    Voici le célèbre
    Cliché de vertèbres,
    De bras et de lèvres
    Roulant
    Sur le drap de sable
    Que l'eau imbuvable
    Lessive inlassable
    Nettoie
    Effaçant l'empreinte
    Pourtant sacro sainte
    De la longue étreinte
    De nos cœurs en croix

    Quand la lune brûle
    L'îlot majuscule
    Dont tintinnabulent
    Les ports
    Sur les pierres vieilles
    Je nous appareille
    De phrases vermeilles
    Partons
    Nous jetterons l'ancre
    Dans le flacon d'encre
    D'une nuit qu'échancre
    Là bas
    Le phare sirène
    Du cap des Baleines
    Tournant la rengaine
    D'amour d'au delà

    Dans l'île de Ré
    Ma belle adorée
    Je t'emmènerai
    Demain
    Ta main dans la mienne
    Come rain or come shine
    Comme reine ou comme chaîne
    Je t'aime
    Rois mages en cohorte
    Barbe Bleue des Portes
    L'océan t'apporte
    La clé
    La clé du mystère
    Pour toi, ma Miss Terre
    Que tu sauras taire
    Dans l'île de Ré.
    Claude Nougaro

    Je t'embrasse chère Céleste

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Très belle chanson du grand Claude, un peu hors-sujet mais magnifique... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. La chanson ce Nougaro est là:

      https://youtu.be/wEEF3WVgC5s

      Supprimer
  13. Le Marais, tu as visité Saint Eustache, elle s'enfonce.
    Eviter les pièges à touristes dans le coin, c'est un exploit.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Elle s'enfonce dans le sol tu veux dire ? Oups !
      Tu ne vas pas me croire, mais un lundi 7 novembre à 9 heures du matin, il n'y avait pas grand monde...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Oui, elle s'effondre tranquillement, tu m'étonnes à 7 heures du matin, le touriste dort, et le travailleur se lève.

      Supprimer
    3. 9 heures, et c'est déjà très tôt pour moi... ;-)
      Mince alors...un peu comme Venise alors...

      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  14. Oh Cel. Tout à fait d'accord pour ce rendez-vous, disons discret, car s'il est vraiment secret comment le trouverai-je? Ton texte est très séduisant et comme j'irais volontiers m'y perdre un peu. Bises et ATTB.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, cela fait un bien fou de perdre ses pas dans une ville inconnue...
      Kisses gentleman ! and attb
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  15. Ah, tu me rappelles la place de Montepulciano, au petit matin, pas un touriste, pas un chat...
    Enfin, ça aurait pu ...
    http://storage.canalblog.com/73/41/1240604/114481181.png

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Montepulciano...rien que ce nom me fait rêver déjà, comme un cocktail délicieux et légèrement alcoolisé, juste ce qu'il faut pour tourner la tête des filles...
      C'est la ville où le parvis en briquettes roses ressemble à un tapis posé sur le gris des pavés...
      Pas un chat, ou presque ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Ta description colle parfaitement, on peut le voir ici :
      http://storage.canalblog.com/98/13/1240604/114481737.png

      Supprimer
    3. Oui, un tapis... c'est très joli.
      Je le note dans mes destinations de rêve. je t'enverrai un selfie quand j'y serai, promis.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. J'y suis passé plusieurs fois. Là, c'était la première, en janvier 2008, ce qui explique la présence des sapins sur le bord du "tapis". C'est mon fils qui nous y avait emmenés, c'est un grand amateur de vins et il avait des contacts aussi dans cette région. Le Brunello de Montalcino de chez Biondi Santi, tu connais ?
      Elles sont toutes bien sympathiques ces villes de Toscane et d'Ombrie perchées sur leurs collines. Personnellement, j'ai un faible pour Cortone.

      Supprimer
    5. Tu es un super tour operator Boss !
      Je ne connais pas ce vin, mais je te fais confiance. Il est sûrement bon.
      Cortone, je note...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. Me faire traiter de tour operator est bien la dernière chose à laquelle je m'attendais, moi qui ne sens pas la nécessité de prendre des vacances. Mais quand j'y suis, j'agis comme un bon Belge (ou du moins je me conforme à la réputation que nous ont faite nos collègues de notre usine de Tavaux : les Belges qu'on mute chez nous, disent-ils, débarquent avec des godasses et des cartes IGN et au bout de quelques mois, ils connaissent mieux notre région que nous qui y sommes nés). Jamais je n'ai utilisé de voyage organisé, je dois, comme toi, sentir le pays. Sinon, pourquoi y aller ?

      Supprimer
    7. C'était pour de rire, Boss.
      Tu ne prends jamais de vacances toi ? Tu ne pars jamais en Angleterre ou en France ?
      j'ai dû rêver alors...
      Mais les voyages organisés, oui, beurk ! ça jamais !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    8. Je n'ai pas dis que je ne prenais pas de vacances, j'ai dit que je n'avais pas ce besoin irrépressible de vacances que semble partager la grande majorité de mes contemporains. Mais quand j'y suis mon épouse, j'applique la même technique que toi :o)

      Supprimer
    9. Le besoin de changer d'air, le besoin d'ailleurs oui je comprends qu'ils puissent être irrépressibles.
      Ce que je ne comprends pas, c'est d'aller au bout du monde alors qu'il y a des merveilles à deux pas de chez soi...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    10. C'est ce que je me tue à dire à mon épouse : "Prague ? Pourquoi courir à Prague alors qu'on n'a pas vu Molenbeek ? C'est très bien Molenbeek !"

      Supprimer
    11. C'est frais, c'est ravissant ! C'est fin, ça se mange sans faim... ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  16. Rêve ou réalité, un peu des 2 mélangés ? c'est ton jardin secret
    Et tu sais si bien emmener ton lecteur dans ton sac.
    Bises d'altitude

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est exactement cela, chère Nicmo.
      Un mélange subtil de rêve et de réalité...
      Mes pas m'ont menée à me perdre samedi dans la belle ville de Montpellier, il ne m'en fallait pas plus pour activer mon imagination et mon inspiration...
      Bises de plaine ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  17. Le bonjour. Vingt dieux, que c'est apaisant ! Merveilleusement reposant. Merci !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il faut savoir se reposer entre deux luttes...
      Et la flânerie est un exercice que j'adore, c'est effectivement très ressourçant ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  18. Une flânerie rêveuse au gré des pas, longue balade à contre foule, loin de l'agitation frénétique, rythmée par les minutes et les secondes, découvrir en musardant une ville qui prend des allures de village, avec des émotions d'amoureuse... Prendre le temps, tout simplement, et décider de vivre la beauté d'une ville seule à seule... ou avec le seul être avec qui on sait pouvoir partager cette échappée libre...
    Merci pour cette jolie parenthèse hors du temps!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est tellement bien dit, Baladine. A contre-foule, c'est ça !
      Il y a deux façons de regarder une ville: soit on regarde ses beautés, soit on reste fixé sur ses laideurs...
      Je choisis presque toujours la première hypothèse.
      Bises flaneuses
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  19. Comme toi, j'aime les petits endroits intimistes

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un vrai régal, tu as raison...chaque ville en recèle ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  20. Ce monument madame, quand le visite-t-on ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le dernier qui a dit ça parlait de son nez, je crois... ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  21. Oh le doux moment !!! Un roman de Harrison, lequel ? Bises, à bientôt Célestine. brigitte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui chère Plume.
      Un bon jour pour mourir, aux éditions 10/18...
      Je te dirai.
      Bisettes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  22. Ton billet est bien joli Célestine et tout comme toi, j'aime aller à la découverte, marcher dans de jolies ruelles et non dans des avenues. Ce sont des moments propices à la détente, à la rêverie et surtout se sentir libre.
    Merci pour tes mots
    Bisous ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il y a une liberté étourdissante, c'est vrai, à ne se sentir tenu par rien, aucun plan, aucun programme.
      Nous n'utilisons pas assez cette possibilité de partir "nez au vent"
      Pourquoi ? les animaux réussissent à le faire tout le temps...
      Merci chère Denise
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  23. C'est comme cela que j'aime visiter les villes. Marcher vers l'inconnu sans aucun plan préétabli, découvrir des petits riens et rentrer dans les églises. Que du bonheur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un bonheur à la portée de tous. Mais souvent les gens ne s'y autorisent pas, prisonniers de certains schémas pré-établis...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  24. C'est beau comme un poème!!! Vivement le printemps et le parfum des tilleuls... bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Au risque de paraître emphatique, je te répondrais volontiers que la vie est un poème et point n'est besoin d'être au printemps pour en goûter toute la poésie...je suis sûre que tu en conviendras, même si, je te l'accorde, l'odeur des tilleuls en fleurs est parmi les plus merveilleuses qui soient.
      Bizou
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  25. Se laisser guider par ses instincts, ses envies, la curiosité d'entrer au cœur et dans l'intimité d'un patio aperçu au loin sous une porte cochère, monter des escaliers et se retrouver sur une terrasse recouverte d'une treille ou bien en descendre pour aller vers une musique venue d'un sous sol qui enchante nos oreilles et bien sûr entrer dans des chapelles, des églises ou autres lieux saints, rien que pour voir l'art et la beauté de la lumière qui transperce des vitraux éclatants de couleurs. Aller à la recherche de choses insolites, fureter dans les vieilles boutiques à la recherche d'un trésor qui fera battre notre cœur même s'il n'a aucune valeur marchande. Marcher le nez au vent à la moindre odeur, les oreilles tout pavillon dehors au moindre bruit, les yeux repérant le moindre petit indice susceptible d'intéresser notre toucher. Voilà comment je conçois la visite d'une ville et surtout dans une liberté complète.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as presque écrit un billet, Lauriza.
      Magnifique, avec tes mots à toi, et exactement dans le droit fil de ce que je ressens.
      Merci pour cette balade offerte
      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  26. Une très belle façon de fuir, justement...
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je dirais "se réfugier" en soi, plutôt que fuir...
      Mais parfois oui, la fuite est nécessaire. En tous cas elle l'est pour moi. Et ce besoin de solitude choisie, de plus en plus primordial...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  27. Moi, c'est dans la ville du Puy-en-Velay où j'aime aller me balader. Entrer dans la cathédrale, très belle aussi, mais qui se mérite, car il faut fortement grimper pour y accéder. Autour de la cathédrale, il y a tout plein de jolies petites ruelles pavées. D'ailleurs j'y vais demain, mais pour une autre raison qui n'a rien de folichon. Au printemps, j'y retournerai avec mon amie Gisèle, c'est avec elle que j'aime me balader dans cette jolie ville.
    Je comprends ce que tu exprimes si joliment bien, Célestine. Belle fin de journée, bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La vierge noire du Puy...je me souviens la première fois que j'ai visité la ville, nous avions vu les dentellières...existent-elles encore ?
      Bisous belle amie, courage pour demain.
      Et vivement que tu retrouves ta Gisèle.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  28. Comme c'est beau et doux !
    Une invitation à la flânerie :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La flânerie est un art de vivre que je cultive depuis longtemps.
      Se rendre disponible à l'imprévu, c'est quelque chose d'un peu oublié dans notre société programmée... :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  29. J'aime bien faire tout ce que tu décris en sentant ma main dans une main amie ou amoureuse qui , puisque nous restons silencieux dans la communion du bien-être de vivre ces délicieux moments, me serre de temps à autre , juste avant l'échange d'un doux regard complice. A défaut, je suis avec mon fidèle carnet et mon pinceau.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est tout à fait cela. L'essentiel est d'être avec quelqu'un qui a la même philosophie, c'est surtout cela l'important.
      Une flânerie réussie ne peut pas se faire dans l'urgence ou dans l'inquiétude de la montre...
      Ton carnet est comme un ami à qui tu confies de bien beau secrets ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  30. J'yvais, je fonce, ça.est tout ce dont je.ai besoin en ce moment ! Quel bon moment de lecture !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Miss !
      Tu habites une ville super belle. Avec plein de belles choses secrètes à découvrir, comme le théâtre Toone...
      Belle visite avec le koala ! bisous ma miss
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  31. Tu me fais penser à un libraire qui, il y a quelques jours, répondait à un monsieur qui lui demandait un guide touristique "hors des sentiers battus": Mais monsieur, n'achetez pas de guide si vous voulez vous promener "hors des sentiers battus". Joli, non ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui très joli et tellement vrai !
      C'est un poète ce libraire ! ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  32. Une belle journée, une belle balade. Tu sais mettre le doigt sur la magie des petites choses qui rendent heureux. Un très beau texte. Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La magie des petites choses qui rendent heureux...Oui, c'est un job à plein temps, fée... :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  33. Un programme infiniment infinitif !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A titre indicatif, je te rappelle, mon cher Oncle, qu'il n'est pas impératif que tu saches (au subjonctif ) que mon texte participe de mon amour inconditionnel de la ville et de ses secrets...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  34. Une flânerie agréable dans une ville fantasmée...
    J'aime beaucoup. Heureux celui qui partage ce moment avec vous !
    ~L~

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cette ville peut-être n'importe laquelle en effet...
      Les endroits charmants sont partout, et les dénicher est une activité fabuleuse !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  35. belle invitation à la flânerie citadine... C'est en flânant de cette façon,que l'été dernier,mes pas,enfin,je veux dire nos pas ,nous ont menés pas vraiment tout droit devant la maison de naissance de Victor Hugo.
    Nous n'avions pas de plan,pas plus de guide touristique ,ni quoique ce soit de ce genre en poche.Ah,j'oubliais,ni smartphone et tablette!Et pour couronner le tout,(je suis un peu ignare en la matière)je ne savais même pas qu'il était né à Besançon. Belle journée de découvertes...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quelle belle surprise tu as dû avoir, alors...
      Moi-même j'ai appris que Françoise Sagan avait séjourné pas loin de chez moi, je ne savais pas...
      Ce sont les choses comme celle-là qui font apprécier l'imprévu...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Et qui saurait le dire mieux que lui-même :


      Ce siècle avait deux ans
      Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte, 
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte, 
Et du premier consul, déjà, par maint endroit, 
Le front de l'empereur brisait le masque étroit. 
Alors dans Besançon, vieille ville espagnole, 
Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole, 
Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois 
Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix ; 
Si débile qu'il fut, ainsi qu'une chimère, 
Abandonné de tous, excepté de sa mère, 
Et que son cou ployé comme un frêle roseau 
Fit faire en même temps sa bière et son berceau. 
Cet enfant que la vie effaçait de son livre, 
Et qui n'avait pas même un lendemain à vivre, 
C'est moi

      Supprimer
    3. Allez savoir pourquoi : ce texte m'´a renvoyé vers vos papiers chiffonants...

      Supprimer
    4. Un poème majeur de Hugo, qui s'auto-dévalue alors qu'il était au faite de sa gloire.
      mais je ne vois pas du tout le rapport entre ce texte et mes petits papiers... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  36. Quelle belle balade dans la ville du carpe diem, où l'on aime en enfants...
    C’était lequel, de Harrison ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un bon jour pour mourir, aux éditions 10/18...
      Je ne le connais pas, j'ai été attirée par le titre.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  37. Ah, quelle délicieuse lecture ce matin. Un rêve ! En fait, j'ai connu un peu tout ça, à quelque détails près,...
    y compris la dernière ligne de ton texte, si, si, y compris la dernière ligne ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ravie d'avoir enchanté ton matin, Bnh An.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  38. Elle est désirable cette balade secrète dans une ville où l’on aime arpenter avec des yeux curieux et une âme de poète
    Amitiés Jak

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ma chère Jak, n'est-ce pas toujours ainsi que l'on devrait arpenter une ville ?
      Avec des yeux émerveillés ?
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  39. Oui! Absolument! Superbe recette pour se libérer des diktats d'un tourisme des sentiers battus! Vive les découvertes personnelles!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue chez moi, ici même les sentiers ne sont pas battus, je n'aime tellement pas la violence !
      Te voilà sur mon totem, Mokhtar.
      Au plaisir de te revoir ici ou ailleurs
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  40. Voilà un endroit où l'on aimerait se balader pour oublier !
    Bisous chère fée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce qui est bien, c'est que ces endroits existent dans chaque ville...
      Bisous ma luciole
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  41. C'est pour cela que j'ai tant aimé cette phrase de Valéry Larbaud (les poésies de A.O. Barnabooth) : "J'ai des souvenirs de villes comme on a des souvenirs d'amour")

    Les dernières... Hors de chez moi, ce furent Autun et Hyères. J'adore Autun...

    Mais si Walrus t'invite pour un minitrip à Molenbeek, méfie-toi. Il y a de jolis coins, juré, craché, mais dans l'ensemble, y a mieux. De toute façon, la Belgique et l'urbanisme, ça ne fait pas très bon ménage o:(((

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La phrase de Larbaud est extraordinaire... merci Pivoine !
      Si je l'avais sue plus tôt, je l'aurais mise en sous titre...
      Pour Molenbeek...je pense que le Boss plaisantait un chouïa !
      Quant à l'urbanisme, c'est toi la spécialiste ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Oui, oui, mais à Molenbeek, il y a un reste (un magnifique reste) d'une cité-jardin, la Cité Diongre... Malheureusement coincée entre une chaussée (en face du cimetière) et un boulevard très roulant. Et plein de buildings (d'appartements).......

      Supprimer
    3. Même quand tu parles d'urbanisme tu me donnes envie.
      L'envie de retourner à Bxl où j'ai de si beaux souvenirs...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  42. Il manque juste la jeune femme à la silhouette spleenétique sous le parapluie rouge et dont les chausses à talons hauts ne se laissent pas impressionner par la pluie et les flaques d'eau... Mais ça c'est dans un autre monde que la blogo...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un autre monde, tu es sûr ? Parce que la dernière fois que tu l'as croisée, ici-même , elle n'a même pas eu droit à un regard de ta part... ;-)
      Et après on dira "souvent femme varie"... lol
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Et pan sur le bec comme on dit au Canard ! ;)
      Ça ne fait rien, elle aurait fait bien dans le paysage :))

      Supprimer
    3. Ma réponse était quand même moins sévère que les révélations dudit Canard ce matin...
      Cela dit, pour faire bonne mesure, je dois ajouter que ta description était magnifique. Spleenétique c'est chouette comme antibluesollogisme. :-*) :-*) :-*)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  43. Suivre la petite route sinueuse, là où les roues nous emportent. Et le plaisir de découvrir un lieu inconnu et au combien ressourçant à deux pas de chez soi. Ou le plaisir de se perdre en voiture, au gré des tours et des détours. Et se retrouver seule au monde, face à une vue magnifique. Rester, savourer, avec la bonne musique et mon acolyte à 4 roues.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ton acolyte à quatre roues..c'est un peu ma cage de farfadet ... c'est ça ? ;-)
      Tu as raison, ce sont des plaisirs rares et subtils.
      Bises célestes, Sabine

      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Tout à fait ;-)
      C'est mon sentiment de liberté.

      Supprimer
  44. Un moment désirable, Célestine ! J'aime aussi ces lieux secrets, protégés des gens, ces moments de sérénité où l'on sent le coeur de gonfler de bonheur infini.
    Quant à l'église, pas sûr qu'elle soit ouverte... Dommage que les églises soient verrouillées et que l'on ne puisse plus s'y réfugier quand on en a envie.
    Joli texte comme tu sais si bien les écrire et faire partager tes émotions. Gros bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il reste encore pas mal d'églises ouvertes dans les grandes villes...Mais peut-être pas la nuit.
      C'est vrai que c'est assez étrange qu'une église soit fermée, ou qu'il y ait des systèmes de sécurité comme dans les magasins...
      La sensation d'avoir le coeur tout gonflé, je connais bien...Cela s'appelle la joie, en fait. Un sentiment plus profond que tout.
      Bisous chère So, merci d'être passée.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  45. Amélie Poulain sort de ce corps !
    ;-)

    RépondreSupprimer
  46. Un voyage, une randonnée, une aventure ne procurent la joie, la surprise, l'enchantement que quand rien n'est vraiment préparé; Aller au feeling, prendre une route par simple envie, s'arrêter à un village, un lieu inconnus, prendre une chambre dans une auberge, un petit hôtel quelque part à la lisière d’un bois, laisser le hasard décider où nous conduire, nous donnent tant de bonheur, tant de nouveautés à découvrir, tant de rêves attendus ou inattendus, et c'est cela et seulement cela qui restera indélébile dans nos mémoires et nos cœurs éperdument emportés. Merci Céleste, non pour le texte qui est bien écrit, mais pour le grain de bonheur que tu sèmes pour sortir des sentiers battus ; Bisous
    NB: Depuis ma pause, il me manquait la chaleur de ton blog ^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tes commentaires me manquaient aussi, cher poète.
      J'espère que ta pause a été bénéfique.
      Oui, l'imprévu, le feeling sont des choses que j'essaie de cultiver au maximum...ce n'est pas toujours compris par le commun des mortels qui sont trop attachés aux plannings, aux programmes...et aux choses toutes faites. Aux idées reçus, droites et raides comme des passe-lacets...
      Bises fantasques
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  47. Perdu mon texte Célestine, écrit en direct ! je disais ..... j'ai suivi tes pas silencieux gorgés de bonheur,accrochée à ton souffle curieux, par les ruelles qui grimpent, les venelles qui s'insinuent et serpentent jusqu'au magnifique promontoire, "en haut du tertre", là où la vue est fort belle, dans ces instants d'éternité que l'on voudrait garder pour soi... loin de la foule et des touristes, dans ces endroits cachés où l'on aime se perdre et se découvrir.
    Merci belle d'Âme, et douce soirée à toi.
    Je t'embrasse.
    Den

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ton commentaire est à lui seul un poème.
      Il aurait été dommage que tu ne le retrouves pas...Attention à toujours bien faire un copié-collé avant de publier, c'est une précaution que je prends à chaque fois que j'écris un commentaire un peu long...Rien n'est plus frustrant que de le voir avalé par la quatrième dimension...
      je voulais te dire aussi que j'aime énormément quand tu m'appelles « belle d'âme » C'est magnifique, et je te retourne ce beau compliment.
      Je t'embrasse moi aussi, ma chère Den
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  48. Tout à fait pour moi, ce programme...c'est ce que je fais tout le temps...
    on dirait que tu m'as suivie ! :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu es sûre que ce n'est pas toi qui m'as suivie jusqu'ici ? ;-) ;-) ;-)
      Contente de te revoir, la Licorne ! Aurais-tu fini ta pause ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  49. Oui...je repars pour de nouvelles aventures...
    (avec vous, évidemment) :-)

    RépondreSupprimer
  50. Bonjour
    Moi ce sont les "dérives" que je pratique, essentiellement à Paris ( j'habite en banlieue ). Je me donne d'abord quelques règles au départ ( du genre 1ère rue à droite, puis deuxième à gauche,1ère à gauche, troisième à droite, ...etc... ). Un peu étrange, mais le hasard est au rendez-vous...! pas toujours agréable comme vous je reconnais...! Sinon, une ville où j'adore user mes souliers, c'est Chartres, mais je n'ai pas de mérite, j'y suis né il y a 60ans...!
    Amicalement

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci de votre passage, Pierre.
      Vos tableaux sont très beaux, et Paris est une source d'inspiration éternelle...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  51. J'adorais faire cela avant. Les villes qui dorment et s'éveillent tout doucement regorgent aussi de magie... ♥
    Chose incroyable, je l'avais pratiquement oublié... te relire fait remonter de jolies choses..
    Il faudrait que je m'y remette !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, remets-toi-z-y !
      C'est un plaisir subtil.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.