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03 avril 2015

Suite Française














Suite Française raconte une passion orageuse entre une jeune femme française et un officier allemand, au début de l'Occupation. J'ai beaucoup aimé le film. Et le jeu des acteurs. Et l'impossibilité d'une île de paix au milieu de la guerre.
J'ai adoré ces frémissements pleins de fièvre, ces regards troublés, ces effleurements de doigts, ces bouches qui tremblent,  quand tout n'est encore que promesse , quand rien n'est consommé ! 
Ça finit mal, (en général) mais on s'en fout. Les minutes valent des jours, et les jours des années. Ça vibre en super condensé.
Déjà, enfant, je détestais la fin des contes, qui se terminaient tous de la même façon. Ça me gerçait le bulbe d'imaginer ces pauvres princesses, usées par les lessives,  déformées par douze grossesses, perdre leur latin devant la lèche-frite et effeuiller la marguerite dans le pot-au-feu...Moi je voulais être la fée. Parce qu'elle avait des ailes et qu'elle était libre.
Bon sang, Blancheneige,  révolte-toi ! Y a une vie hors les murs de ton château à la naphtaline !
Et la passion, qu'est-ce que t'en fais?  avec un grand P...
Les rendez-vous, les billets doux. Les murs de Jéricho à faire trembler, et dans tes yeux, les enfers à faire flamber... Ose dire que tu n'en as pas rêvé... Alors, regarde. Ecoute. Partout, ça ne parle que de ça.  Les films, les romans, les chansons. De vrais pousse-au-crime. Partout, dans le moindre recoin de l'espace, ça continue, encore et encore. 


Laissons frémir aux vents avides les lèvres dérobées... C'est beau, non ? Pfffioouu....




Crédits: 
Irène Némirovsky, 
Saul Dibb, 
Rita Mitsouko
Michel Houellebecq, 
Charles Perrault, 
Georges Brassens, 
Johonny Halliday, 
Michel Sardou, 
Francis Cabrel, 
Patrick Bruel







104 commentaires:

  1. Ça ne parle que de ça… tellement attirant, fascinant, hors du temps. Pousse-au-crime ? ou pousse-au-vivre ? N'y aurait-il pas dans la fugacité de ces moments éternellement précieux les plus beaux joyaux du trésor de la vie ? Le crime consisterait à s'en priver…

    Je n'en dis pas plus mais n'en pense pas moins ;)

    Bises émoustillées

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    1. Pousse-au-vivre...jolie expression. Oui sans doute, cela propulse sur des hauteurs insoupçonnées, ça donne la pêche, le teint frais et la cuisse alerte.
      Le meilleur moyen d'éviter les maladies cardio-vasculaires, c'est de sentir son coeur battre et la vie circuler dans ses vaisseaux...
      Ordonnance parfaitement gratuite. Tu reviens quand tu veux, Pierre.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Montand et Girardot, tu as une belle affiche et de belles allusions chansonnières:-)
    De la non demande en mariage à restons amants, tu ne promotionnes pas les sacrements du mariage :-D

    Rien n'est plus inhumain que de vouloir nationaliser les sentiments. Et en plus, c'est contre productif car l'envahisseur deviendra plus humain en aimant une autochtone...
    Les tondues de la libération sont la honte de ces tondeurs improvisés qui, pour certains, faisaient ainsi oublier leur proche passé de collabo....
    Ca me rappelle ce mot d'esprit de Mitterrand:
    "A la libération, la France comptait 80 millions d'habitants...
    40 millions de collabos et 40 millions de résistants."
    Arletty avait été sévèrement critiquée pour avoir eu un amant allemand durant l'occupation. Avec sa gouaille inimitable elle avait répondu:
    "Mon coeur est français, mais mon cul est international."
    Ti Bacio Fée Lestine

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    1. Brassens en a fait une jolie chanson courageuse, de ces coupeurs de nattes et d'accroche-coeur. La guerre est une horrible invention des hommes pour justifier les pires veuleries. Et Cupidon bien malmené par les chantres du "devoir", les pisse-vinaigre de la bien-pensance...
      Molto baci

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    2. La parenthèse enchantée des années 70-80 est hélas déjà loin derrière. Elle était belle et heureuse la jeunesse de ce temps là. Qu'avons nous fait pour que soient revenus les intégrismes et les Malbrouk s'en vont t'en guerres...
      Pour ma part, je refuse le retour des con-ventions du temps de travail-famille-patrie pour rester accroché à ces quelques vers:
      Aimer à perdre la raison
      Aimer à n'en savoir que dire
      A n'avoir que toi d'horizon
      Et ne connaître de saisons
      Que par la douleur du partir
      Aimer à perdre la raison

      Et puis, et puis tout le reste.... livres, chansons poèmes ayant pris au mot la devise française au point de la rendre subversive...
      Baci, senza Dio né padroni



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    3. La chanson de Ferrat Aragon est sublime.
      Bienheureuse celle qui a inspiré de tels mots.
      Maintenant, pour ta question : "qu'avons-nous fait..." je ne sais pas du tout ce qui s'est passé.
      J'en appelle aux sociologues de tout poil, pour m'expliquer ce revirement, ce retour vers des comportements frileux et lourds. On a tout simplement oublié d'être heureux, je crois...
      Enfin quand je dis "on" je me comprends.
      Liberté, égalité, fraternité, ça, c'est une belle suite française.
      Baci per te
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Oh !? Que lis-je ? Ce regard nostalgique sur des temps qui auraient été plus heureux me surprend de votre part, Blutch et Célestine. Vous pensez vraiment qu'on était plus heureux dans les années 70-80 ? Ce n'est pas la perception que j'en ai et, à voir mes enfants aujourd'hui, je ne les sens pas moins heureux que je l'étais à leur âge. Mais bien plus lucides, assurément, sur les limites et les défis du monde actuel, qui a effectivement beaucoup changé.

      Mais peut-être suis-je naïf, ou aveugle ? Ou trop porté à voir le "bon côté" des choses, négligeant ainsi de voir s'étendre la noirceur que vous évoquez…

      J'en suis troublé.

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    5. Ah, Pierre...Ce serait bien la première fois que l'on ne me reprocherait pas mon "voile rose" de naïve optimiste... Je ne parle pas pour Blutch, qui le fera très bien lui-même, mais pour ma part, je sais très bien à quoi je fais allusion.Le monde a changé, tu le dis toi-même. La frilosité et la lourdeur, tu sais très bien, si tu as lu mon billet sur l'éclipse, ce que je mets là-dessous : les normes, les procédures, les protocoles, les assurances sur tout, le manque d'audace, le principe de précaution, tout cela me pèse. L'immobilime politique, la résignation, le "c'est comme ça on ne peut rien y faire"...Comme si la crise, la surconsommation, le gaspillage et l'inconscience écologique étaient une fatalité. Tout est compliqué, tout est empesé, on ne peut plus bouger une oreille sans avoir tout un tas de gens sur le dos. Les gens ne croient plus à l'action, la fibre syndicale est cassée, on a le sentiment d'être des grenouilles plongées dans une marmite sur le gaz... Et pourtant, dans le même temps, il y a un réveil lent des consciences. Donc j'y crois, rien n'est perdu.
      Mais sans doute que ce ressenti d'insouciance de la "parenthèse enchantée" vient du fait que j'avais quinze ans dans les années soixante-dix. Il me semble quand même que l'espoir d'un lendemain meilleur existait.
      Quand je regarde mes enfants, je les vois heureux, comme toi, mais peut-être sommes-nous un peu pour quelque chose dans leur éducation: moi aussi, je leur ai transmis l'optimisme, à coup de petites phrases fondatrices, comme mon père qui disait "On s'en sortira toujours". Ça aide à se construire.

      Et puis une fois de plus, il ne faut pas mélanger les remarques d'ordre général et les vécus individuels. Le bonheur est surtout une affaire personnelle. Une vision de la vie. On ne peut pas dire "les Français sont heureux" ça ne veut rien dire. Ce genre de généralités est navrant. C'est pour cela que je précisais "quand je dis on, je me comprends"
      De tout temps, il y a eu des gens heureux, à titre individuel, même aux heures les plus noires de l'Histoire. Et des gens malheureux dans les périodes fastes. Des gens jamais contents, toujours en quête de ce qu'ils n'ont pas. Mais on peut être content de ce que l'on a dans sa vie privée, et continuer de se battre pour plus de justice et plus d'égalité.
      J'espère que j'aurai dissipé ton trouble. Car vraiment, s'il y a quelqu'un qui chante le bonheur des petites choses, et la beauté du monde, c'est bien moi. la noirceur, c'est pas ma tasse de thé. D'ailleurs, il n'y a que le café que j'aime bien noir.
      C'est une réaction à chaud, tu me pardonneras si elle n'est pas très structurée.
      Bises assertives
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Oups, je ne m'attendais pas à une telle plaidoirie :) J'espère que ma remarque ne t'aura pas froissée. Il est vrai que j'ai été surpris par cette tonalité un peu… désabusée, assez inhabituelle chez toi. Et je me réjouis de lire avec quelle fougue tu défends ce en quoi tu crois.

      Ce réveil des conscience dont tu parles - mais s'est-il jamais endormi chez ceux qui, par nature ou choix, ont toujours préféré voir le verre à moitié plein ? - existe bel et bien et on le voit à l'oeuvre dans différents mouvements dits "citoyens" un peu partout sur la planète. Certes ce ne sont plus les syndicats ou les mouvements politiques, mais d'autres formes plus adaptées à nos esprits d'individus se voulant libres de leurs choix.

      Nous avons à peu près le même âge et j'essaie de me souvenir quel monde meilleur me semblait accessible dans les années 70. Je crois qu'on attendait encore beaucoup du "progrès" et de la croissance, censés apporter à tous santé, nourriture, prospérité et bien-être. Sauf que ce rêve utopiste faisait abstraction des ressources limitées de la planète et du peu de propension de l'humain, en général, de "perdre" quoi que ce soit de ses *acquis* pour partager avec ceux qui ont moins. Et je ne parle pas là des riches et des puissants mais de nous tous, avec nos plus ou moins modestes richesses d'occidentaux nantis. La plupart d'entre-nous vivent dans un niveau de confort matériel supérieur à ceux de toutes les générations précédentes… et ça ne nous suffit encore pas ! Beaucoup rêvent encore de pouvoir posséder davantage et sont frustrés d'être limités dans cette couse folle. Nous sommes schizophrènes, prônant le partage mais sans vouloir céder une once de ce que nous avons :)

      Est-ce bien différent des années 70 ? Oui, parce la réalité du monde a mis fin au rêve illusoire d'une croissance continue. Il est là le changement profond, pas dans la nature humaine, relativement immuable. Et la jeunesse d'aujourd'hui n'est sans doute pas fondamentalement différente de celles des siècles qui ont précédé...

      Tu as raison de parler du milieu familial et éducatif : nos enfants sont, pour une large part, la résultante de ce que nous leur avons enseigné et transmis par notre regard sur le monde. C'est donc moins la jeunesse que leurs parents qu'il faudrait observer : quelle image du monde leur avons-nous donné ? On peut aussi regarder les parents de ces parents (nos parents) c'est à dire ceux qui sont devenus adultes dans l'immédiat après-guerre. Et à chaque fois on peut se demander ce que nous émettons, collectivement, comme idées positives ou négatives sur ce monde auquel nous participons. C'est là que nous avons une responsabilité en étant dans l'optimisme agissant ou le défaitisme, la peur, le repli sur soi. Cette gangrène qui pourrait l'emporter si nous cédons devant elle…

      Quant au "les français sont… les français attendent… les français veulent…" ce sont de détestables habitudes médiatiques et politiciennes (et humaines…) qui consistent à simplifier jusqu'à la caricature des tendances majoritaires, les amplifiant du même coup et diminuant d'autant l'impact de la foisonnante diversité individuelle. Or la richesse est dans la diversité, pas dans l'uniformité normative.

      Merci pour ta réaction à chaud, je te sers la mienne sur le même mode ;)

      Bises enthousiastes

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    7. Là je ne peux, on ne peut à votre suite qu'être enthousiastes !

      Amicales réactions

      Petrus

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    8. @ Pierre mais pas seulement...
      Nous sommes loin de la parenthèse enchantée des années 70-80 disais-je et je vais dire pourquoi.
      Pour ce qui est du travail:
      Le chômage était bien moindre et presque n'importe qui pouvait se projeter dans l'avenir de son employeur. Etre un Michelin, un Conti, un Télémécanique, ça voulait dire quelque chose... C'était un peu la légion d'honneur des petits.
      C'était une époque, en Suisse en tous cas, où il suffisait d'accepter une offre de travail d'un employeur. Un jeune pouvait, au sortir d'apprentissage, faire un plan de carrière, son patron le poussait plus haut pour le garder.

      Mais ce qui m'importe encore plus, c'était la liberté de penser et d'agir. Les censeurs de la bienpensance se la coinçait. Les moeurs étaient plus libres dans le sens moins codifiées et contrôlées. Combien voit-on maintenant de filles aux seins nus sur les plages? Et Quels regards suscitent-elles maintenant ? Quelles réflexions doivent-elles subir ?
      On nous a inventé un langage à la con avec le "politiquement correct" . Impossible d'exprimer le fond de sa pensée sans s'attirer les foudres des censeurs et de la loi.
      Les susceptibilités éthniques, religieuses et/ou communautaires ont tué la liberté d'expression. Maintenant on tue des journalistes pour ce qu'ils dessinent ou écrivent et il n'y a pas de vraies réactions de la part des pouvoirs publiques. Des effets de manches, des gesticulations, mais qu'en est-il de sanctionner leurs bailleurs de fonds: Rien, car un peuple qui a peur est facilement manoeuvrable. On est dans un temps où la peur règne en maître sur la société. Cette peur est organisée, mise en scène.
      Un peuple qui a peur est un peuple triste, sans ambition, amorphe.
      Pourtant l'Europe n'a jamais été aussi sécurisée.
      Les Français nés vers 1900 ont vécus 4 guerres (si mon compte est bon)
      14-18, 36-45, la guerre d'Indochine, la guerre d'Algérie. Pourtant ce sont eux qui ont fait avancer la France.
      Combien y a-t-il maintenant de Stéphane Hessel, de Lucie et Raymond Aubrac, de Louis Lecoin, de Mouna (pour les parisiens),etc.
      Ces gens ont vécu toutes les horreurs et ils sont morts encore remplis de tous leurs enthousiasmes.
      Maintenant, nous avons Zémmour, BHL, Finkelcrotte.
      Il y a de quoi être nostalgique...
      Desproges avait bien plus égratigné les juifs que Dieudonné ( D'accord, avec plus de talent aussi), mais pourrait-il encore dire les mêmes plaisanteries aujourd'hui ?
      Et Coluche ? Aurait-il le droit d'en dire le quart de ce qu'il avait commis ?

      La censure instaurée par de Gaulle jusqu'à son abdication avait ceci de bien qu'elle faisait rire tout le monde et que c'était un jeu de pouvoir la détourner. La peur des actes terroristes ou de la répression judiciaire a instauré une autocensure castratrice pour la société.
      Je pourrais développer jusqu'à plus soif la descente aux enfers de la société occidentale. Mais pour ce qui est de mon cas personnel, je n'ai aucune nostalgie de ma vie de cette époque. Je n'ai jamais vécu si bien dans ma peau. Mais j'ai aussi vécu en marge de cette société de cons.
      Baci à la taulière.

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    9. Ah BLutchy, voilà qui est fort bien résumé, et je te reconnais bien là. La plume facile et fervente, tu nous fais une excellente analyse de la situation.
      Ce que je nomme la frilosité et la lourdeur, tu le décris comme une descente aux enfers de peur et de mollesse du genou...Comment ne pas être d'accord ? On se rend bien compte que la liberté d'expression est descendue d'un étage...Coluche, le Luron, Desproges n'auraient pas duré longtemps de nos jours. Et l'émission "droit de réponse" était un vrai espace de liberté non censuré...
      Mais j'espère que tu as noté notre enthousiasme bien actuel, à Pierre et à moi. On ne peut pas constamment regretter les fantômes du passé...
      Baci per te
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    10. C'est comme Michel Berger: RESISTE !

      Bien sûr que non que tous les intégrismes à la con ne sont pas une fatalité pour l'humanité.
      Ce cher Albert disait que l'humanité ne sera pas détruite par le petit nombre qui propage le mal, mais par la majorité des gens silencieux qui laissent faire.
      L'intégrisme islamiste est né en 80 dans le bureau ovale de Jimmy Carter, lorsqu'il décida de remplacer le Shah par Khomeiny.
      L'intégrisme catho est réapparu lorsque l'Opus Dei a pris le pouvoir au Vatican en 1981
      L'intégrisme juif est atavique chez les Séfarades.
      C'est évident que butant d'un intégrisme à l'autre, la libre pensée est plutôt mal barrée par les temps qui courent...
      Je ne sais pas si tu as remarqué, mais les trois sus-dit intégrismes ont tout pour se comprendre:
      - Tous les trois sont les seuls à avoir raison
      - Ils ont le même sens de l'humour et de la dérision.
      - Ils brandissent la bonté de leur dieu suprême comme Terminator son canon nucléaire à 112'000 coups.
      Le rôle des gens libres est de le rester, dans les propos et les attitudes.
      Non Sarko, Curés, Imams et Rabbins ne sont pas des références morales mais des geôliers de la pensée.
      J'ai en effet bien noté votre enthousiasme suspect à Pierre et toi et j'en ferai part dans mon rapport au prochain conseil paroissial qui se tiendra dans le cadre de l'étude des bienfaits de l'Inquisition.
      Ti bacio et serrage de pognes à qui en veut-.

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    11. Le moins que l'on puisse dire, c'est que tu as le sens de la formule.
      Tu en es même incoyable, à cette heure avancée de la nuit !
      Le conseil paroissial m'a fait mourir de rire...
      Les geôliers de la pensée me font beaucoup moins rire.
      Mais là, présentement, je vais renvoyer tout ce monde-là dans les cordes. Et je résiste !
      Molto baci, buona notte e ti voglio bene
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    12. @ Blutch. Certes nous sommes loin de la parenthèse enchantée mais si on l'a nommée ainsi, c'est bien qu'elle avait quelque chose de particulier. On ne peut pas se baser sur un épisode enchanté comme base de comparaison pour les décennies qui suivent :)

      Dix ans plus tard (1990) Mylène Farmer chantait déjà "je suis d'une généraaaaation desenchantée", ce n'est donc pas propre à la génération actuelle. Je me souviens aussi d'un célèbre coup de gueule de Balavoine face à un Mitterrand dépassé par cette juvénile fougue… Tout ça pour dire que la jeunesse désabusée ne date pas d'aujourd'hui.

      En ce qui concerne l'emploi, je crois que nous pouvons aussi nous interroger sur notre responsabilité collective : en achetant des biens de consommation à bas prix fabriqués dans des pays où le coût du travail était moindre, n'a t-on pas précipité dans le chômage nombre de nos compatriotes ? C'est là qu'il aurait fallu choisir : posséder toujours plus ou bien acheter intelligemment. Bon, je me doute que c'est un peu plus complexe que ça mais un peu de bon sens ne nuit pas.

      Liberté de penser et d'agir réduites ? Peut--être… Il faudrait entrer dans les détails. Je ne suis pas sûr qu'on ait régressé sur tous les fronts. Il me semble que nombre de sujets devenus couramment abordés aujourd'hui restaient plus ou moins tabous il y a trente ans, quasi-inexistants pour la plupart. Comment étaient évoqués l'inceste, la pédophilie, les violences conjugales, le harcèlement, le sexisme ordinaire ?

      Mais tu as raison, le "politiquement correct" est sorti du seul champ politique pour envahir toute la société. Dérive langagière qui ne tient pas seulement à l'idée d'être "correct", mais aussi de vocabulaire élitiste, de volonté de "positiver" le moindre mot à connotation "négative", de jargon imbitable qui place d'emblée les "sachants" au dessus des autres.

      Je ne sais pas si la peur est organisée sciemment. Je crois aussi que nous aimons avoir peur, et on nous sert ce qu'on aime. Ce n'est pas un hasard si toutes les chaines d'info se focalisent sur le moindre évènement dramatique : on va tous se scotcher devant nos écrans, fixes ou portatifs, pour suivre en temps réel ce qui nous fait flipper.

      Je suis un fervent adepte de la responsabilité (responsabilisation ?) individuelle et je trouve toujours un peu facile de dire que tout ce qui nous arrive provient de "ceux qui nous gouvernent". Nan, on y est quand même pour quelque chose, et pas qu'un peu. Enfin personnellement je mesure ma part de responsabilité dans la société dans laquelle je vis et j'aime en être le plus conscient possible.

      Tu as raison, nous vivons dans des pays qui n'ont jamais été aussi sûrs… et pourtant on a peur. Et on nous dit qu'on a peur. On nous dit aussi que c'est idiot d'avoir peur mais on l'aime trop, notre peur. La preuve : le vote croissant pour le parti de la peur !

      Bon, Stéphane Hessel, les époux Aubrac… il a fallu attendre qu'ils dépassent les 80 ans pour qu'on commence vraiment à entendre parler d'eux. Et puis il va bien falloir faire avec les générations qui n'ont pas connu la guerre. Je pense qu'il y a quand même d'autres penseurs que BHL, Finkielkraut et… Zemmour (!). Moins médiatisés, peut-être. On trouvera à toutes les époques des intellectuels dignes de ce nom et d'autres qui ne le méritent pas. Allons, ne nous laissons pas aller au "tout se perd, mon bon monsieur, d'mon temps c'était bien mieux !" ;)

      « la descente aux enfers de la société occidentale »… rhôôô, tu te laisses emporter par ta verve, Blutch. Cet enfer-là n'est pas des plus redoutables, quand même ! On a vu pire...

      “ société de cons ». Tu t'énerves, tu t'énerves… ;)

      Merci pour cet échange de points de vue, qui me permet de mieux savoir comment je vois les choses.

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    13. @ Célestine, je me demande si c'est la liberté d'expression qui est descendue d'un étage, ou la vulgarité. Il me semble que certains "comiques" (ou qui se veulent comme tels) s'autorisent bien des libertés. Par contre sans autre but que la moquerie gratuite.
      Quant à certaines libertés d'expression graphique restreintes au prix du sang, on sait qu'on ne peut pas incriminer la société d'en être responsable…

      Buona notte

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    14. Oups, j'avais pas vu le dernier échange avant de poster. Trop bon le coup du conseil paroissial :D
      Je vais m'endormir en me marrant ;)

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    15. @ Pierre
      Je ne crois pas, hélas, forcer le trait sur les dérives inhumaines de la société actuelle.
      Je pense que les employés de France Télécom qui avaient, comme le suggérait le PDG Didier Lombard, choisi de quitter la boîte par la fenêtre étaient bien dans une descente aux enfers.
      Dans la 6e puissance économique mondiale, ils sont bien peu nombreux ceux qui vont bosser en chantant.... Sur place c'est la pression et le chantage au licenciement pour dociliser le personnel. Lorsque les conditions de travail sont merdiques, c'est tout le reste qui le devient aussi.
      Il y eu certes des enfers pires que la situation actuelle, mais aujourd'hui, on a les moyens de les éviter. La France a la possibilité d'offrir de meilleures conditions de vie, de faire bien mieux que ça.....
      Hormis de rares exceptions, les jeunes ne peuvent pas se projeter dans un avenir. Pour ceux qui ont du boulot, la grosse question est: "Quand le patron va-t-il me jeter?"
      Tu ne construis pas une vie autour de cette question, tout au plus, tu végètes.

      Tu dis que les gens aiment avoir peur. Peut-être ont-ils été trop bien formatés par les Contes de sorcières. Ce ne fut pas mon cas et je n'aime pas avoir peur. Dégoûté par toute les expressions de la violence, mais pas dans la peur.

      L'humour est devenu subversif, interdit et passible de mort parce que certaines communautés extérieures à la culture française ne l'aiment pas

      Pour dériver sur les livres de contes, le plus beau que j'ai pu lire, c'est Him-Li-Co de Micheline Morel (que Françoise Simpère a réédité il n'y a pas si longtemps.) Il n'y a pas de sorcières ou d'ogres avides de chair enfantine, pas de violence, mais de belles interrogations sur le sens de l'existence.
      Dans ces contes, il y a, par exemple, une minute qui s'est égarée. Elle est sortie de la montre et quiconque peut la rajouter à un instant de sa vie...

      Pour la société de cons:
      Le métro-boulot-dodo en fait largement sa part; la destruction des conditions de vie sur la planète au nom de la course au pognon fait le reste...
      Alors non, je ne m'énerve pas, je fais un froid constat, sans concessions. du pas politiquement correct placide.

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    16. @ Blutch. Je ne peux pas te donner entièrement tort puisque ce que tu dis est vrai, au moins partiellement. Mais il n'y a pas que ça. Oui, on pourrait faire bien mieux, il n'empêche qu'on peut vivre heureux actuellement. Tout le monde ne se suicide pas à son boulot, ni ne le vit comme un enfer. Il y en a même qui sont heureux de leur travail.

      Ce qui nous différencie sans doute dans notre perception/expression de la situation c'est que moi j'ai besoin de voir *aussi* les bons côtés de l'époque que nous vivons actuellement. Et il y en a ! Non, tout n'est pas si noir que tu le dis. Mais si tu disais que tout va bien dans ce monde je tiendrais sans doute un discours proche du tien, histoire de nuancer un peu, hé hé ;)

      Là je tente de nuancer dans l'autre sens, parce qu'à te lire ça donne presque envie de se flinguer, en ce dimanche de Pâques :(

      Pour le métro-boulot-dodo, c'est une formule qui date… des années 70, il me semble. Précisément ces années que tu évoques avec nostalgie ;)

      Quant au sens de l'existence, n'est-ce pas à chacun de nous de lui donner une belle destination ?

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    17. Dites donc, vous deux, c'est vrai que vous êtes biens sérieux ce matin!
      Je vais essayer de rassembler mes pensées, et de vous rassembler aussi.
      Je crois qu'au fond, je comprends vos deux points de vue. Blutchy, le constat que tu dresses est un constat général. Pierre, tu réponds des arguments individuels. En gros, la société va mal, mais on peut être heureux quand même. Ce n'est pas incompatible.
      Je ne fais que cela à longueur de temps. Se flinguer, ça va pas non, alors qu'il y a les fleurs, les étoiles, et surtout le sujet de mon billet quand même. L'Amour...on s'en est un peu éloignés, sauf à considérer que nous sommes tous trois des êtres passionnés...
      Peut être que les employés de France télécom avaient perdu de vue, dans leur course au rendement, qu'on a le pouvoir de dire non quand trop c'est trop. La mère Jargonos ne me poussera jamais au suicide. Il ne me semble pas que les cadences infernales datent d'hier. Dans la France du XIXeme siècle, elles étaient bien pires. Mais les ouvriers s'unissaient dans leurs luttes. L'individualisme galopant fait que ces malheureux cadres n'ont pas su à quel saint se vouer. Aucun travail ne vaut que l'on se suicide. Le piège est de ne plus faire ce que nous sommes en train de faire là: réfléchir, penser.
      Peut être que la société actuelle est entrée en convulsions, ou plutôt en contractions, pour accoucher d'autre chose. Peut être vivons nous la fin d'un monde.
      Mais en tous cas, d'après les statistiques, la violence est en régression dans le monde. Voir ICI cet excellent site que je vous conseille, et qui s'appelle " des raisons d'espérer" .
      Je ne pense pas qu'il faille incriminer les contes de sorcières. Le formatage vient surtout des médias, qui passent leur temps à faire peur aux gens, et on voit des villages paisibles voter à quarante pour cent pour le FN alors que le seul noir du village c'est le curé...
      Pierre, ta position régulatrice m'a fait sourire, quand tu dis que tu nuancerais si on disait que tout va bien dans le monde. Il t'arrive bien aussi d'être désabusé, si j'en crois ce que tu as dit chez Alain. :-) Mais je pense que ta position est un peu la mienne: a la croisée des chemins. Au juste milieu, quand on se bat contre les extrémismes, c'est assez cohérent, en même temps...
      Pour terminer ma rédac, je voudrais simplement dire que cette fameuse parenthèse enchantée ( déjà pilule et pas encore sida) pour les femmes, ce n'est pas rien: une époque ou on a osé légaliser l'avortement, autoriser les femmes à être maîtresses de leur corps, pour moi, c'est un pas de géant pour la moitié dite " faible" de l'humanité. Il faudrait voir à ne pas laisser remettre ça en cause. Vous m'aiderez, les gars ?
      S'il y a un truc sur lequel il faut être hyper vigilant, c'est bien les droits et la place des femmes dans le monde. Et là, il y a de quoi flipper d'entendre le discours de certains intégristes...

      Bises à tous deux
      Votre céleste amie

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    18. Bonjour Célestine,

      Moi , je suis le combat très courageux d'une autre femme Mme Brigitte FONT LE BRET, psy de la souffrance au travail, qui , elle était (est toujours) aux avants postes aux côtés des filles et des gars de france téletruc ; elle soutient tant qu'elle peut, ceux qu'on coince vers les fenêtres en leur disant hypocritement "va y saute, c'est la meilleure chose que tu puisses faire pour france teletruc et pour toi" ....
      Avec Marin LEDUN elle a coécrit un ouvrage qui analyse clairement le problème....

      Petrus

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    19. Merci pour l'info, voilà des femmes courageuses qui agissent au quotidien pour améliorer le monde. Les colibris sont partout, haut les cœurs!
      Je t'ai répondu pour les contes ^^
      Bises citoyennes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    20. Bises pleines de bonnes intentions
      (pogne et chocolat de Pâques

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    21. @ Céleste et Pierre
      Tu as bien exprimé que je fais un constat général de la société et non un constat individuel.
      Toute une catégorie de gens échappent au formatage Figatéeffunesque et c'est heureux.
      Je suis partisan de sonner le tocsin avant que toute la ville soit en flammes et on a hélas déjà plus que de petites flammèches.
      La parenthèse enchantée (qui n'aurait jamais du en être une (ceci dit entre parenthèse)) avait marqué le pas des donneurs de morale qui imposaient à tous leur point de vue. Il faut dire aussi que la société revenait de loin avec la condamnation à mort d'avorteuses par exemple.
      Entre 1999 et 2012, j'ai été plusieurs fois en Tunisie et j'ai vu évoluer le pays. L'immense espoir de la chute de Ben Ali et l'arrivée des islamistes au pouvoir. Le recul est impressionnant. La Tunisie de Bourguiba n'existe plus. La Turquie d'Ataturc non plus.
      Il ne faut surtout pas croire que ce n'est possible que chez les autres, car nous avons ici en France à faire avec les 3 intégrismes.
      Il n'est, par exemple, plus possible de critiquer un état sioniste aux méthodes fascistes sans risquer un procès pour antisémitisme. (les cons car 95% des sémites sont musulmans)
      La violence des propos des culs bénis lors des manifestations anti mariage pour tous ne me rassurent pas, loin de là sur l'avenir de la permissivité de la société française.
      Si on se tait, nous sommes sur le chemin retour du travail-famille-patrie.
      Donc non, je ne suis pas pessimiste ni résigné.
      Plus nous serons à revendiquer notre liberté d'agir et de penser, mieux nous les garderons.
      Il n'existe ni acquis sociaux, ni acquis moraux; ce ne sont que des prêtés et c'est à nous de les cramponner.
      Baci e saluti

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  3. Une suite française, d'Irène Némirofsky, est un de mes tout grands coups de coeur en littérature de ces 10 dernières années. Tout grand.

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    1. Je comprends que tu aies eu un coup de coeur. le film est déjà rearquable, alors j'imagine le livre...
      Bises étoilées
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Ah oui, je me disais aussi "des bouts de chansons sont cachées dans le paysage, cherchez les !!"
    Pour le reste, on peut simplement conclure que les phéromones se moquent des frontières et du contexte géopolitique !! ;)
    Tu as du surement lire la psychanalyse des contes de fée de Bettelheim, plus tard, un jour, quand tu as été "grande" ?
    J'adore ce bouquin !! :)

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    1. Psychanalyse des contes de fées était un des livres en vogue à l'Ecole Normale du temps que j'y faisais mes humanités. J'avais beaucoup aimé cette approche symbolique des contes.
      Je me souviens notamment que l'auteur insistait sur l'importance d'en lire la "vraie" version et non la version édulcorée. par exemple, pour le Petit Chaperon Rouge, l'ouverture du ventre du loup et son "recousage" ont disparu de la version soft...
      Je n'en reste pas moins atterrée par l'image de la femme et des relations hommes/femmes qui sont véhiculées par ces histoires d'un autre temps. Le principal malentendu vient sans doute de là.
      Je crois que j'ai un livre à lire qui parle justement du Prince Charmant, et de son concept suranné, quelque part dans ma pile à lire.
      En ce sens, la chanson Cendrillon, de Téléphone, a été une révélation.
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Rhalala ! Minimiser aussi le Prince Charmant ! Celui qui écartera les ronces, les épines, franchira la forêt pubienne, (quoique de nos jours elle est devenu désert aride...), et jusqu'à l'hymen pour enfin "réveiller" ce charmant clitoris endormi.... Avant de pénétrer son épée libératrice.... !
      N'es-tu pas vu le spasme discret de La belle au Bois Dormant chez Disney ?
      Quoi ? "suranné" ? .....
      Mais il sont légions aujourd'hui les Princes Charmants, sur mestics.com , atractivenana.fr et autres adopteunplouc.org ....
      Il n'y a plus qu'à cliquer....
      ;-)

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    3. Et psychanalytiquement, cliquer, ça correspond à quoi? Faire péter la rondelle ? Ouvrir la ceinture de chasteté ? Ou simplement le petit bruit du porte-monnaie quand il va falloir aligner l'addition ?
      (oui parce qu'un mariage, c'est quand même avant tout une affaire de gros sous. Ça coûte deux fois: pour le faire, et pour le défaire...)
      Ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin...même en version 3.0.
      kiss mon babarounet
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. "Finit mal en général". C'est vrai, je confirme et ne suis pas le seul. Moi ce qui me surprendra toujours c'est la vitesse (parfois) à laquelle les petis mots doux claquent les portes en devenant des insultes. Des fois ça prend...pas longtemps.
    C'est pourquoi ma chère Celestine "J'ai l'honneur de ne pas te demander ta main,ne mettons pas nos noms au bas d'un parchemin" Par contre si tu veux mettons nos noms au bas d'une chanson ou d'un petit blues commun"
    Signé le Prince Charmant. Appelez-moi "Votre Modestie" Merci,bises et ATTB;

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    1. Connais-tu cette chanson de Benjamin Biolay et Jeanne Cherhal ?
      Tout y est dit en trois minutes. C'est implacable.
      Un petit blues commun? ah oui, ça c'est prévu dans ma prochaine vie qui commence tout bientôt...
      Bises musicales
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. C'est tout à fait ça. Ca finit par un nouveau numéro que quelquefois on ne donne même pas. Tort ou raison? Je me souviens de n'avoir pas toujours été d'une élégance absolue. Je me souviens d'avoir été grandiose et odieux, avec mon arme suprême: "Il arrive un moment où vous vous ressemblez toutes". Je me souviens aussi d'avoir pris des coups. Je me souviens d'avoir vécu, mais pas assez.
      Je t'embrasse Angel Baby et merci pour le joli com sur l'Alaska. ATTB.

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    3. Ton arme suprême ? c'est certain, car elle a dû donner envie à plus d'une de te prouver que tu te trompes ! Il n'est rien de plus malicieux qu'une femme, comme disait je ne sais plus quel vieux grigou macho... ;-)
      ^^

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  6. Bien d'accord avec toi ! Je ne te connaissais pourtant pas quand j'en avais parlé : http://presquentrenous.canalblog.com/archives/2008/02/10/7898033.html

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    1. Oui c'est incroyable ! On a été frère et soeur dans une autre vie, non ?
      Bises stupéfaites et réjouies
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. La passion n'existe que par l'interdit. Elle se paie cash, toujours, mais c'est la seule façon de vivre.

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    1. C'est peut-être un peu catégorique.
      Tout dépend de sa définition personnelle du mot "vivre".
      J'ai bien dit vivre. Et non végéter. Ou survivre.
      Personnellement, j'accepte évidemment que chacun vive comme il l'entend. Mais mon idéal se rapproche du tien.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. La première image de ta vidéo : un film de Claude Lelouch "vivre pour vivre" Montand, Girardot et... Candice Bergen, 1969 ou 70 (de mémoire)

    Tu as raison belles châsses il faut aimer, encore et toujours, même au bout de sa vie ! Quelle énergie dans l'amour, et puis il faut toujours y croire.

    Ce petit lien qui te ravira, je le sais.

    La merveille des merveilles: le "je vous aime" de Noiret.

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    1. Je ne résiste pas au plaisir de remettre le lien, s'il y avait encore par ici des lecteurs qui ne connussent point ce morceau d'anthologie.
      C'est ICI

      merci pour ce rappel
      bisous étoilés
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. "ça me gerce le bulbe" ça c'est une expression!!!!! Il me semble avoir lu le livre... Il faut que je vérifie dans mon bulbe justement!!!!!

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    1. Oui, c'est du Célestine pur jus... ;-)
      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. Je viens d'écouter la chanson de Biolay et Chérhal. Pleine d'espoir. ;°
    Moi, je veux croire que la vie à deux n'est pas faite que de lassitude et de tâches ménagères.
    Bises

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    1. Mais la chanson de Le Forestier ne dit pas autre chose, ma chère Berthoise...Restons amants, tout un programme...C'est possible, cela demande beaucoup d'inventivité, de respect mutuel et d'exigence...
      Et loin de moi de vouloir casser le moral de quiconque. Mes ressentis n'engagent que moi.
      La vie à deux , cela peut être un cocon, chaud et confortable.
      Je parlais d'aventure, de frisson, de découverte. Après vingt ans de vie commune, il y a autre chose qui peut être aussi bien, certes, mais qui n'a pas la même teneur. Sinon le divorce n'existerait pas.
      Bisous célestes et bon week-end pascal.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  11. Dans les "Dingodossiers", de Goscinny et Gotlib, il y a une planche (le titres est "Après la fin", je crois). On voit une princesse faire la vaisselle et un prince assailli par une nuée d'enfants...Le prince dit:"Puisque tu es bergère, occupe toi de ton troupeau!" Et la princesse de répondre : "Charmant!"
    Je t'embrasse Celestine

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    1. Très amusant en effet, du Gottlieb pur jus.
      Cela n'enlève rien au fait que j'ai adoré devenir mère et élever mes trois enfants.
      Le vrai piège du mariage, ce sont la routine, et les conventions...
      Bisous et joyeuses Pâques ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. Subversion, perles de sueurs et r'n'roll...

    Bleck

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  13. Tout comme toi, le "happy ending" des films était pour moi un ending tout court, je voyais la même succession de grossesses, lessives, plusle temps pour rien et surtout plus pour l'amour... Le mariage était la fin, dans mon esprit. A 14 ans je pensais que je ne voudrais jamais me marier.

    Je continue d'être très indépendante, finalement, même si moins horrifiée par le mariage et ses contraintes, parce que oui, j'ai même rencontré des couples heureux, comme des tsiganes :)

    Mais peu importe la durée d'un amour, pourvu qu'il soit!

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    1. Tu me fais penser à cette merveilleuse scène de "la Crise", le film culte des années 80.
      "même si ça ne devait durer qu'une heure, je ferais tout pareil"...
      Bisous mutins
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. C'est un film qui est tellement bon qu'il aurait pu être signé par Audiard...
      Baci

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    3. Les dialogues sont délicieux, c'est vrai...

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    4. Ah quelle tranche de vie, quelle tranche de cinéma... il n'y a pas que le dialogue, au-delà des comédiens la précision de la mise en scène cette tenue des avant-bras les regards abasourdis face à la luminosité du regard de la "maman"... merci de m'avoir donné l'occase de regarder à nouveau ce bijou, voilà peu de temps nous avons visionné à nouveau "la belle verte", de la balle également.

      Bleck

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    5. Ah Bleck, tu ne saurais me faire plus plaisir. j'adore vraiment cette scène, je trouve Maria pacôme touchante et vraie.
      Quant à La belle verte...tu vas faire un heureux en la personne de Blutch, avec qui je suis sûre que tu as plus d'un point commun.
      Bref, que du bonheur.

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  14. Vous êtes de ces femmes comme les "passantes" de la chanson. Une que l'on n'oublie plus dès qu'on a croisé son regard, même si l'on sait que l'on n'a aucune chance d'être regardé...
    Bien à vous
    ~L~

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    1. Une femme que l'on n'oublie pas, cela me rappelle, sauf votre resppect, cet excellent pastiche d'une publicité, commis par les Nuls...
      Vous me mettez beaucoup trop haut, cher Lorenzaccio, et j'ai peur de m'ennuyer sur mon piédestal. Alors un peu d'autodérision me permet de redescendre...
      Bon week end pascal
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  15. https://youtu.be/8dx3rktr4Ls

    Moi c'est ma chanson

    Petrus

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  16. J'aime beaucoup les textes composés des mots d'auteurs , poètes et chanteurs
    j'en ai reconnu quelques uns

    Les histoires d'amour qui finissent trop bien , je n'y crois pas trop
    Je suis allée écouter et voir Maxime Leforestier en concert il y a quelques mois
    sur cette chanson , j'ai versé des larmes
    une perle
    bon WE à toi Célestine
    bises

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    1. Ça ne m'étonne pas, ma Jeanne.
      Nous savons combien la vibration est importante... (déformation de musiciennes ?)
      Bon week-end de pâques, ma belle.
      Le mien a commencé par une excellente soirée qui s'est finie fort tard comme tu le constates.
      J'essaie de dormir mais la lune donne tout ce qu'elle a, elle brille comme un sou neuf.
      Du coup je viens rôder un peu sur mon espace virtuel...
      kiss céleste
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. Mais que fait Celestine dans la ville a 2 h 00 du matin ?
    Un concert ?
    Un ciné ?
    Danse t elle dans les étoiles ?
    Un dîner avec son amie blonde ?

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    1. Prenons une Célestine qui a envie de s'étourdir pour oublier les petites contrariétés du boulot. Ajoutons-y une copine libre comme l'air et dans le même état d'esprit, une invitation impromptue à partager un couscous, un zeste de vin de Moselle, pour les étoiles, un film loué en VOD de 134 minutes, si nébuleux qu'on n'y comprend pas grand chose, ponctué de quelques incursions dans le jardin sous la lune pour regarder la copine griller une cigarette, et le curieux a presque tout juste; sauf que l'amie est brune, et que ce soir là, la musique a passé son tour...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. " .... quand tout n'est encore que promesse , quand rien n'est consommé ! "

    Consommer sans consumer, parce que donné, redonné et échangé...
    C'est peut-être là que la promesse devient réalité plus belle que l'attente, devenant la soif perpétuelle et le feu inextinguible des amants, enlacés dans béance qui nourrit sans cesse l'amour.... éternellement...
    En faire l'expérience, c'est toucher les étoiles.

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    1. Recevoir sans prendre, donner sans attendre, laisser le champ libre à l'oiseau...
      Oui, c'est beau. C'est céleste. C'est divin...mais ça demande de l'audace, du courage, de la détermination implacable contre les habitudes, les faux-semblants.
      C'est jamais gagné d'avance.
      Et puis, même si l'on a entrentenu le jardin de la promesse devenue réalité, on peut avoir ponctuellement envie de traverser une jungle haletante ou un désert sauvage...
      Heureux qui, comme Ulysse...
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. Ce qui est extraordinaire sur ton blog,Célestine, c'est ce que tu appliques tout ce dont tu parles, que tu étales, que tu exposes à tes lecteurs, lectrices, quelque soit le sujet qui te tient à coeur. Cet état d'esprit est en soi une liberté qui n'est pas une simple gageure. Elle démontre (ta liberté!), en fait que tu as une confiance en toi incommensurable,une soif d'exister, de vivre, dans ton âme, dans ton corps dans ton esprit, dans tout ton être. Que est le sujet que tu as pas touché et qui n'a pas fait réagir la plupart de tes lecteurs(trices) et qui a dégagé souvent un consensus quant à l'essentiel de l'idée.
    Pour te faire un aveux : ( je ne sais si cela est dû à ton expertise dans la pédagogie et ta maîtrise dans l'éducation ou tout simplement à ta grande ouverture d'esprit!) jamais de tout mon parcours dans la vie, je n'ai été autant motivé à me "livrer"à dire mes profondes pensées et sans ressentir la moindre crainte de ce qu'on en penserait.
    Je sais qu'on pourrait comprendre à travers ce commentaire que j'en dis trop! Oui, certes! mais n'est ce pas cela justement cette "liberté" (pourvu que ce soit dans la convivialité- un mot qui me revient toujours-) dont on disserte présentement, sans fioriture, humaine, sincère, et profonde.

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  20. Ton commentaire me va droit au coeur, Bizak.
    Mais tu sais, un blog comme celui-ci ne se fait pas seule. C'est justement parce que j'ai des lecteurs extraordinaires que les échanges sont de cette qualité. Eux non plus ne me jugent pas, et je me sens libre d'écrire ce que je veux.
    Oui tu as bien saisi ce qui m'anime, et c'en est très émouvant.Surtout quand tu dis que tu te sens motivé à te livrer. C'est un immense compliment. J'aime que mes lecteurs se sentent ici chez eux, et accueillis. La seule chose qui ne soit pas tout à fait vraie, dans ce que tu dis, c'est ma confiance en moi qui n'est pas si incommensurable. J'ai des convictions, bien sûr, mais j'ai aussi beaucoup de doutes. Et ce que je sais, c'est que je ne sais rien par rapport à l'immensité de ce qui me reste à découvrir.
    Merci encore, pour tes mots, forts et sensibles.
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. "Là où règne force intérieure et confiance en soi, disparaissent méfiance, peur et doute". Et ce n'est pas moi qui le dit c'est : le Dalaî Lama
      Je ne doute pas en toi, j'ai confiance en toi, même si tu doutes quelque peu! Et ce n'est pas Confucius qui le dit.

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    2. Si tu invites le Dalaï Lama et Confucius alors...Je n'ai plus qu'à m'incliner, mon prince !
      merci pour tous ces mots.Que tu croies en moi avec confiance est un beau cadeau. Je le prends comme tel.
      je t'embrasse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. Bonsoir Célistine

      Pour Toi; l'Etoile parmi les Etoiles, ce voyage à travers les étoiles de l'univers improvisé à la balaïka

      Bonne écoute : c'est dans la partie finale de cette vidéo
      https://youtu.be/a_hljrej7TA

      Bises musicales

      Petrus

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    4. https://youtu.be/a_hljrej7TA?list=RDa_hljrej7TA

      C'est plutôt celle-là

      Mille excuses

      Petrus

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    5. Je n'ai pas vu la différence entre les deux vidéos.
      Mais merci pour ce partage. Le son de la balalaïka est très évocateur, et j'ai voyagé.
      J'aurais aimé, quand même, lire trois lignes de toi sur mon billet. Mais je dis ça, je ne dis rien, selon la formule consacrée. ;-)
      bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Bon , va pour 3 lignes !

      D'abord, je précise que dans l'excitation j'ai cru me tromper (non effectivement c'est bien la même et celle que je voulais t'adresser......)

      Après, dans un premier temps j'avais un peu l'impression que tout avait été dit ...... par les autres................. et j'étais d'accord sur le fil qui résultait de l'échange avec Pierre.........

      Mais , mais , mais , mais : je dois ajouter que le thème du billet m'emballe dans son ensemble...

      Comment rester insensible aux envies les plus folles : l'amour au beau milieu de la guerre; les étreintes à l'infini; la révolte devant les absurdités......

      Moi, je me suis repassé deux fois ce matin 'L'homme qui plantait des arbres' ; je ne me lassais pas de la voix de Philippe NOIRET , et de ce texte , et de ce graphisme merveilleux.
      Mais au milieu de tout ça je considérais la sagesse de cet homme simple mais persévérant.
      Bon sang mais c'est bien sûr, il suffisait d'y penser : les arbres retiennent la neige, créent les rivières qui permettent à la nature de se développer et ensuite aux êtres de vivre.....

      Et, comment ne pas applaudir quand Giono fait remarquer qu'avec cette sagesse qui sommeille en chacun de nous il serait tellement plus simple de suivre simplement l'exemple de ce berger......... et de planter 'nos arbres de vie' , plutôt que de tout organiser autour des engins de mort..... Et là je saute allègrement dans les bras de Druon quand il écrit son Tistou aux pouces verts (Tistou - l'Homme qui plantait = même persévérance, même beauté de l'action toute simple mais tellement bénéfique.......

      Soyons tous à l'exemple de ces deux personnages au lieu de grommeler que décidément aujourd'hui tout va mal !

      De l'espoir à revendre, voilà ce qu'il nous faut !

      Bises enthousiastes pour planter le premier gland , à qui le tour ?????


      Petrus

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    7. Pis j'ai envie soudaine Célestine de te demander de m'en dire plus sur les contes (j'ignore les théories psy évoquées......) ; en effet j'essaye de convaincre une certaine de ne pas abreuver de n'importe quel conte ces petits enfants : du Tistou autant qu'elle veut, mais pas du dernier WALT, pas d'Alice au pays de l'absurde (notre société désorganisée l'est déjà bien assez absurde) ; pas des Cendrillons et Belle au bois dormant dans l'attente éternelle de son beau Prince Béta mais Charming, pas des niaiseries qui n'apportent aucune réflexion constructive sur le vivre ensemble ......

      Qu'en pense-t-on au Colibris ????


      Petrus

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    8. Ah, oui pour trois lignes, ce sont trois belles lignes...
      Alors tout d'ébord, merci, merci pour ce rappel de deux livres fondateurs que j'adore depuis l'enfance. Je veux bien prendre le relais pour planter le deuxième chêne. Car nul doute que les fruits donneront des arbres, pour peu qu'ils soient plantés avec amour.
      L'homme qui plantait des arbres est le premier livre écologique qu'il m'ait été donné de lire dans ma vie. J'en ai gardé une éthique à jamais.

      Je voudrais revenir sur le "j'avais l'impression que tout avait été dit par les autres".
      Tu n'es pas sérieux ?
      Tout ne sera jamais dit sur ce sujet-là, qui de Sophocle à Stendhal, en passant par Musset et Rostand, a fait couler autant d'encre que de sang...
      Heureusement qu'aucun d'eux ne s'est dit, à un moment: "je ne vais pas être original, tout a déjà été dit". Tu imagines quelles pages sublimes de littérature on aurait perdues, en tuant la fougue dans l'oeuf ?

      Tous ceux, tous ceux, tous ceux
      Qui me viendront, je vais vous les jeter, en touffe,
      Sans les mettre en bouquets: je vous aime, j’étouffe,
      Je t’aime, je suis fou, je n’en peux plus, c’est trop;
      Ton nom est dans mon coeur comme dans un grelot,
      Et comme tout le temps, Roxane, je frissonne,
      Tout le temps, le grelot s’agite, et le nom sonne !
      De toi, je me souviens de tout, j’ai tout aimé
      Je sais que l’an dernier, un jour, le douze mai,
      Pour sortir le matin tu changeas de coiffure !
      J’ai tellement pris pour clarté ta chevelure
      Que, comme lorsqu’on a trop fixé le soleil,
      On voit sur toute chose ensuite un rond vermeil,
      Sur tout, quand j’ai quitté les feux dont tu m’inondes,
      Mon regard ébloui pose des taches blondes !


      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    9. Pour ta question, je répondrai demain.
      Parce que là, tout de suite, je vais aller me faire un petit verre de lait chaud avec du miel.
      Kiss
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    10. Non , je n'étais pas sérieux, mais j'étais moi, "libre Max, euh libre Petrus"
      Et je trouvais que cela s'agitait pas déjà dans la nasse : pardon , je ne jugeais et condamnais personne....... Mais je voulais d'abord prendre un peu de hauteur, et je pris mon envol
      d'autant que Philippe notre fils aîné nous surprenait en venant nous voir plus tôt que prévu : pour le faire patienter en attendant l'épouse et mère partie au marché, c'est là que pour la deuxième fois de la matinée j'ai rediffusé la vidéo de Giono.....

      Petrus

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    11. Voila une idée excellente, cher Petrus. Ce livre mérite vraiment que les jeunes générations le connaissent.
      Buona notte
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    12. A domani matino

      Buona notte a te

      Petrus

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    13. Pour en revenir a ta demande, si tu suis le fil du débat entre Blutch et Pierre, il ne t'aura pas échappé qu'Himlico est un charmant recueil de contes, que je suis en train de lire à mes élèves.
      C'est frais et bien écrit.
      Je ne sais pas quel âge ont les enfants dont tu parles. Mais supposons qu'ils aient entre 8 et 12 ans.
      Tu as la série des " enfantastiques" de Yak Rivais. Excellentissime. Cela raconte l'histoire d'une classe d'élèves un peu particulière, puisque tous les enfants de la classe ont des pouvoirs magiques. Et en plus, c'est très drôle.
      Les contes de la rue Broca, de Pierre Gripari, très bien aussi.
      Certains contes détournés, comme " la laide au bois dormant" ou " le petit chaperon vert".
      La belle lisse poire du prince de Motordu, qui permet aux enfants d'apprendre l'art des calembours.
      La maison qui s'envole de Claude Roy
      La potion magique de Georges bouillon de Roald Dahl , extrêmement drôle.
      Le mot interdit de Nicolas de Hirsching, un vrai suspense.
      La vérité sur l'affaire des trois petits cochons ( ou le conte revisité par le loup) genial

      Voilà de quoi tenir quelque temps !
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    14. Merci pour ces précieuses informations : je vais de ce pas les fournir à cette grand-mère là !

      Bises qui ne sont pas des contes

      Petrus

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  21. Et ça fait quel effet d'avoir le bulbe gercé? Elle peut expliquer, celle-ci?

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    1. Non Bof, elle peut pas expliquer. C'est inexplicable.
      C'est juste un truc qui lui fait comprendre qu'elle n'a pas envie, mais alors pas du tout envie de faire quelque chose qui lui déplaît.
      Alors ça lui gerce le bulbe. C'est comme ça. Peut pas mieux dire.
      Bisou étoilé.

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Bon, tant pis ( comme on dit chez les voisins de Bort Les Orgues)

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    3. J'en avais un quand j'étais petite, il le sait, celui-ci, qu'il m'a rappelé un souvenir d'enfance ?

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    4. Un bon, j'espère?

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    5. Un excellent...Un noël où j'ai découvert que j'aimais la musique et où j'ai décidé de ne plus m'en passer...Je ne sais pas ce qu'est devenu cet orgue Bontempi...
      Bises mon Bof
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Dis donc, Celle, à " noël ", y a pas un " N " majuscule, à moins que tu conduises des rames de Métro à la R A T P ?

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    7. Je vois pas le rapport, tu m'expliques ?

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  22. chataigneraie58samedi, 04 avril, 2015

    coucou Célestine!!! voici déjà un moment que je ne suis venue te lire..pourtant ........je suis une passionnée avec un grand "P"....

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    1. Oui ça, je le sais ma Chataigne !
      On se voit toujours lundi ?
      Bisous bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. J'aime beaucoup le passage avec gercer le bulbe. Très joli texte ! Ne prends pas trop de crédits, tu vas finir noyée dans les A d'agios...

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    1. Hé hé, Mindounet, les A d'agios c'est bon ça...
      Mais il faut bien que je cite mes sources, dans cette société procédurière où des types sont en embuscade pour te faire trébucher en t'accusant de plagiat, et en agitant les droits d'auteur...alors, je crédite, je crédite...
      Bisous et bon dimanche pascal
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  24. Ohlala... Ce film avait l'air sympa... Maintenant il me tarde d'aller le voir !!! Pour vibrer, soupirer, envier, pleurer et frissonner :-)
    Suis allée voir Cerise vendredi et ce soir Cendrillon lol...
    Bon, je vais tenter de caser la suite française au milieu de mon planning surchargé de mordre la vie à pleine dents.
    Oh Célestine tu me fais voir ma relation du moment (bah oui ça finit toujours mal) sous un autre jour ;-)
    Bonne fin de journée...

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    1. Un planning de mordre la vie à belles dents, ça, ça me botte!
      Et si je peux t'avoir transmis un peu de ma fougueuse conception de l'existence, je suis la plus heureuse ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. Nos mères rêvaient de la Belle au bois dormant que nous avons rejetée. Nos enfants nous ont suivies mais nos petits enfants y retournent....La roue tourne
    Bientôt les hommes ne seront plus des hommes mais nos esclaves comme nos ancêtres furent les leurs.
    J'étais féministe et je fais maintenant la part des choses: égalité absolument mais pas similitude!

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    1. Permettez, belle Marie-Madeleine,

      Permettez que je m'élève contre cette position qui a toutes les apparences d'un attitude revancharde "plus des hommes, mais nos esclaves" ! Ce serait cela le progrès de l'humanité pour vous ? Quant à la BELLE AU BOIS DORMANT , j'ai en tête une certaine grand-mère de 53 ans qui y croit encore dur comme fer ..... Comme quoi, personne n'est parfait (surtout pas moi, d'ailleurs....)

      Petrus

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    2. Me serais-je donc si mal exprimée? aucun esprit revanchard chez moi, plutôt une tristesse car j'ai grand amour des hommes avec leurs qualités + leurs défauts et n'ai pas du tout envie de les voir se transformer en éphèbes parfaits!

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    3. Oui Petrus, je crois connaître assez mon amie Marie Madeleine pour t'assurer qu'elle ne parlait absolument pas pour elle, c'était plutôt une parole empreinte de dépit...
      Comment pourrait-on avoir pour idéal de réduire en esclavage la moitié de l'humanité, et fréquenter le blog de Célestine ?

      ;-)

      Bises assertives à tous deux !

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    4. Ah ça donc, vous me rassurez toutes deux !

      Je dois préciser que je 'travaille' sur le sujet des manières diverses de recevoir une pensée particulière quand on ignore les référents de son auteure..............

      C'est bien pourquoi je voulais signaler ici, qu'à défaut de les connaître (tout visiteur du hasard pourraît être dans ce cas), il serait aisé de s'y méprendre.

      Pardon donc à Marie-Madeleine si je l'ai offensée......Et proclamons ensemble derechef que nous aimons suffisamment l'humanité (femmes ou hommes) pour condamner fermement tout tentative de les réduire si peu que ce soit en esclavage !

      Bises de réconciliation à toutes deux


      Petrus

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    5. Alleluia ! eurêka et poil de caniche !
      Je craignais quelque incident diplomatique ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Alleluia! Hallelujah! ne crains rien belle amie, d'offense il n'y eut point, et d'incident encore mois :-))
      Bisous doux du soir

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    7. Tu m'en vois doucement ravie !
      Belle nuit non moins douce
      ¸¸.•*¨*• ☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.