“Dans le bonheur d'autrui, je cherche mon bonheur. ”
Pierre Corneille,
Le Cid, Acte I, scène 3
Le temps d'un éternuement et l'été est passé.
Un rythme entêtant, comme une rengaine qu'aimait mon paternel. Le temps, le temps, le temps et rien d'autre... Le tien, le mien, celui qu'on veut nôtre.
Que l'on voudrait nôtre, oui mais, qui ne nous a pas complètement appartenu : la vie sociale, amicale et familiale, prend un essor particulier en été. Vous connaissez bien ces moments chauds où les parfums, tenus prisonniers au ras de l'herbe par un soleil d'acier, s'exhalent soudain au coeur de la soirée. Le vin qui pétille comme les yeux. Le melon et les tomates qui ponctuent la nappe blanche de leurs couleurs vitaminée. La viande qui dore sur son grill, la mamie qui dort sur son fauteuil, les rires qui fusent. Les jeux de société, les conversations qui s'animent, pas toujours très passionnantes... mais c'est l'été. Le soleil donne la même couleur aux gens comme dit le poète.
Les grillons font vibrer doucement le silence, les lumières subliment l'obscurité, la moiteur rend l'air palpable.
Me voilà à l'aube d'un nouveau septembre. Une période qui a longtemps coïncidé avec le stress des gommes et des cahiers. A présent, je vois avec plaisir s'allonger les ombres sur le gazon. Et les gauras refleurir après avoir été roussis par la canicule.
Et je m'applique à retenir les quelques moments forts de cet été tourbillon, et à oublier les instants de doute ou les petits coups de moins bien.
Une étoile filante extraordinaire, sur le plateau de Mars, le onze août. Sa trace a duré au moins six secondes, un instant de magie pure sous le ciel ardéchois.
Une vraie discussion, avec Luc, ou plus tard avec mes neveux Hélène et Antoine, de celles qui ne se contentent pas de rester à la surface des choses.
Une représentation originale du Cid de Corneille, à Grignan, où les protagonistes évoluent sur un matelas gonflable géant. L'extrême puissance de ces vers mythiques, lancés dans les coeurs comme des aiguillons de l'âme humaine.
Les premiers pas de Thaïs, ma troisième petite étoile. Le spectacle de danse de Sibylle et Alba, ses grandes soeurs. Mon émotion devant leur grâce naïve et confondante.
La main d'Alba serrant si fort la mienne dans la piscine, me ramenant à ma vieille peur de l'eau. Un instant, j'ai eu quatre ans à nouveau. Et j'ai à nouveau pensé que je n'avais pas eu droit à une main compréhensive et bienveillante, dans l'eau, et aussi pour mon plongeon dans le grand bain de la vie. Une ancienne blessure qui se réveille parfois, comme un geyser sur un volcan endormi.
Un baiser sur le Pont de la Reine Jeanne, notre endroit secret d'amour. Une promesse renouvelée. Des larmes dans mes yeux.
Un splendide Monte Cristo sous les traits d'un Pierre Niney exceptionnel.
Revoir mon village panser doucement ses plaies.
Une balade sur les bords de la Drôme, un joli chemin ombré plein de mousse, d'oiseaux, de mûres, et de sauterelles, avec Zélie et Carla, des adolescentes citadines instagrammées et autocentrées sur leur nombril (qu'elles ont mignon, d'ailleurs) plongées en milieu naturel : un vrai bonheur d'entomologiste que de les voir s'esbaudir devant une mûre ou un champignon. Croyant sans doute jusque là qu'ils poussent dans des barquettes sous vide au rayon primeur d'Auchan.
La douceur d'un bain de minuit en tenue d'Eve, avec Bé et Do, un couple d'amis chers.
L'émerveillement des enfants pendant une plongée dans les eaux claires des calanques. Ton sourire de les avoir rendus heureux.
Une halte gourmande et romantique au coeur des Alpes de Haute Provence.
L'immense joie de voir mes fils, et ma fille, ma prunelle, trop fugacement pour le coeur d'une mère, pendant la cousinade annuelle. De me sentir devenue le pilier d'une grande et belle famille.
Avec toujours cette acuité de tous mes sens, et qui change parfois douloureusement une alouette en griffon. Je ne sais pas être autrement que moi.
Tant de moments précieux, furtifs, intimes, qui font le sel de cette vie. Des confidences et des confitures. Au final, une somme de bonheurs qui ruissellent en pluie bienfaisante. Faire son possible pour que les petites échardes de la vie ne soient que des taillures de crayon balayées par le temps. Le temps qui court. Et celui qui gronde.
Et comme souvent, nos vies se déroulent à l’unisson. Je me retrouve tellement dans ton billet. Être la seule adulte à ne pas savoir nager dans la piscine et pourtant être celle qui apprend aux plus anxieux parce qu’elle connaît cette angoisse là. Voir ma deuxième étoile filante - de ma vie - au milieu de la nuit. Passer ces moments doux avec les grands et les petits. Mon émotion pendant le spectacle de l’école du cirque.
RépondreSupprimerJe t’embrasse tout aussi émue ma Celeste
Ce n’es pas pour rien que l’on s’appelle sister. Nous sommes sœurs de cœur et d’âme depuis que nous nous sommes connues. Et je sais que nos vies ont quelque chose d’étrangement parallèle, tout en étant différentes.
SupprimerJe crois que nous sommes simplement douées pour le bonheur. ♥️
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Derrière toi les préparatifs de la rentrée, itou pour la journée de pré rentrée où tu attendais de connaître la classe que tu allais enrichir de ton savoir. Derrière toi également toutes ces journées estivales de rencontres, d'amitiés, de partages. Te reste le bien être qui s'en suit et les souvenirs qui seront, cet hiver, ton étole de cachemire. Que septembre et ses couleurs chaudes te comble autant que piscine, couchers de soleil et stridulation des cigales. Amicalement.
RépondreSupprimerC’est joli ça, mon étole de cachemire : une belle image qui va me tenir chaud au moment des frimas…
SupprimerMerci ma Chinou pour ta tranquille fidélité à ce blog.
Je t’embrasse
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Aujourd'hui ton texte resonne en moi de multiples façons, par le hasard des mots...
RépondreSupprimerEt oui, chère amie, chère Célestine…
En premier lieu, ton évocation du Cid vint remuer agréablement ma mémoire...
C'est bien là n'est ce pas que l'on trouve la celebre tirade :
"Rodrigue as tu du cœur ?"
"Tout autre que mon père l'eprouverait sur l'heure"
Et là je tombe sur cette ancienne chanson :
https://youtu.be/zlw3XiQRPi4?feature=shared
(Rodrigue, as tu du ❤️ ???)
Ensuite, je me suis interrogé sur le sens à donner à ton expression 'une vraie discussion.
Alors, tu me donnas la réponse par le truchement du moraliste Joseph Joubert :
"Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l'amélioration ' (A méditer)
Mais Joseph continua de m'aider de ses citations :
Le temps est du mouvement sur l'espace.
Le vrai bonheur, le seul bonheur, tout le bonheur est dans le bien-être de toute l'âme.
Enseigner, c'est apprendre deux fois.
L'attention de celui qui écoute sert d'accompagnement à la musique du discours .
Les mathématiques apprennent à faire des ponts, tandis que la morale apprend à vivre.
L'objet de l'art est d'unir la matière aux formes qui sont ce que la nature a de plus vrai , de plus beau, de plus pur.
Et cette dernière qui s'applique à ton texte du jour : "Ce qui étonne, étonne une fois, mais ce qui est admirable est de plus en plus admiré ".
Bises d'un peintre en pleine composition
"(Rodrigue, as tu du ❤️ ???)"
SupprimerEn fait, et ça a failli me coûter un jeudi matin au lycée, c'est "Rodrigue as-tu de coeur" et pas "du".
suivi de l'éternel "tout autre que mon père l'éprouverait sur l'heure".
Car il est question de courage et non de cardiologie ou de sentiment. ;-)
Bon, je dis ça car "Le Cid" était au programme de "5ème Classique" en 1960 et la promesse du jeudi matin en cas de plantage fait qu'en 2024 nous sommes encore un certain nombre à nous rappeler une bonne moitié des 1840 vers de la pièce. ;-)
Une vraie discussion, c’est pour moi un dialogue qui me nourrisse intérieurement, qui aborde des sujets qui dépassent le quotidien, la routine, la pluie ou le beau temps. Et encore je pense que les gens capables de vraies discussions peuvent aborder même la météo de manière passionnante. C’est sans doute davantage une question d’état d’esprit que de sujet. Alors oui le mot amélioration est sans doute bien choisi pour désigner ce type de conversation. J’ai eu l’impression qu’en discutant avec mes neveu et nièce nous avons les uns les autres amélioré notre connaissance réciproque, ainsi que l’élargissement de nos points de vue et opinions.
RépondreSupprimerMerci pour ta longue réflexion que je me suis permis de reprendre, car sans mauvaise intention tu as quand même failli à la règle numéro un des blogs : le respect de l’anonymat.
Je t’embrasse
Ton texte est si vivant que je me vois à tes côtés au bord de la Drôme admirant tes trois petites étoiles!!
RépondreSupprimergros bisous 😘
Tu aurais aimé, ma Cathy. Ce mélange de relationnel et de nature… merci d’avoir apprécié.
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C'est toujours merveilleux de rencontrer quelqu'un(e) qui sait vivre !
RépondreSupprimerJe reconnais avoir reçu ce don particulier d’aimer la vie passionnément.
SupprimerMille baisers mon boss adoré
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Ton texte me parle si bien...
RépondreSupprimerIl parle aux coeurs, c'est sans doute pour ça... :-)
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RépondreSupprimerPuis-je avouer que j'ai beaucoup aimé : « La viande qui dore sur son grill, la mamie qui dort sur son fauteuil »… et, bien entendu, le reste également… de jolis échos d'un bel été avec les tiens, et aussi ces moments que le passé fait revenir, parce qu'ainsi nous sommes avec cette possibilité d'être heureux tout en portant les fêlures de nos vies.
Mon été fut calme et presque ordinaire. Je ne suis allé nul part. On est venu à moi. J'ai fait un énorme plein de ce que tu appelles « vraies discussions » lors des rencontres intimes, vibrantes où chacun livre qu'il a de plus essentiel ou futile mais qui a tellement d'importance. Une grande ouverture en restant dans la fraîcheur de ma maison ou en promenade de proximité.
J'ai de la nourriture méditative pour l'automne.
Puis-je avouer que tes commentaires ont toujours cette belle profondeur que j'aime.
SupprimerJ'aime beaucoup la « nourriture méditative ».
Et mon souhait le plus cher est de faire partie un jour, de visu, de tes rencontres de vraie discussion.
Pour l'heure, je me réjouis, malgré le temps qui passe, que perdure intacte notre belle relation.
Je t'embrasse
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Coucou Célestine, c'est un grand bonheur de lire tes beaux moments de cet été riche en tout. La joie d'être avec ses petits-enfants, les promenades et tout ce qui remplit un bel été, tant de souvenirs comme l'on tourne les pages d'un album.
RépondreSupprimerGros bisous et belle continuation ♥
L'été a été plein de mille projets, qui m'ont laissé peu de temps pour l'introspection et l'écriture. il reste que j'ai toujours un immense bonheur à constater la fidélité de mes lecteurs chéris, et tu en fais partie, ma rêveuse aux mille photos.
SupprimerJe t'embrasse ❤️
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Oh que oui ma Célestine, ce fut un rythme entêtant, un rythme qui qui ne m'a pas appartenu. Comme si tout se déroulait en accéléré... 🤔 Un véritable rouleau compresseur cet été pour moi avec l' impression de ne rien maîtriser, de ne pas avoir le temps de me poser pour lire par exemple.
RépondreSupprimerDes moments très conviviaux, des invités qui se succèdent, des invitations aussi 🙂.
Je me plais à imaginer l'hiver avec son rythme plus lent, le chat qui ronronne sur mes genoux 😺. Et du temps pour laisser du temps au temps 🙂. Ce fut un été très particulier.
Bises ma Célestine
Ah ma Biche...Nos vies ont sans doute un petit côté parallèle qu'il me plaît d'imaginer. Comme de penser à une amie lointaine et pourtant proche...
SupprimerCette sensation de rouleau compresseur, je l'ai aussi à certains moments, et j'aspire à un peu plus d'introspection, comme je le disais à Denise.
Heureusement l'automne arrive avec son souffle plus lent. Et c'est bien aussi.
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Tout se mêle, le bon et le moins bon, le meilleur de ces instants qui s'enfuit aussi vite que dégustés, ce qu'il en reste de bonheur et que l'on voudrait retenir, merci pour ces mots, Célestine, ces images, ces douceurs, j'ai beaucoup apprécié ;
RépondreSupprimerMerci d'avoir apprécié mon petit "digest" dont tu me dis qu'il n'est pas indigeste... :-)
SupprimerBisous chère Marine
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Le vent souffle sur mon monde, parfois en légère brise, parfois en tourmente... Des fantômes dansent au loin sur un musique que je n'entends pas. Je cours sous les étoiles et rampe misérablement sous la lumière du jour... Familles, amis, amours ? Qu'est-ce cela ? Sans doute un concept d'humain.
RépondreSupprimerBon, je reprends mes errements...
je vais éviter le doublon, la piste est encombrée...
SupprimerCela me fait plaisir de te revoir par ici, l'ami.
SupprimerEh oui, par ici, tu trouveras des concepts humains, car je ne suis qu'un être humain.
Bon courage dans tes errements...
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Tu le dis si joliment, j'aimerais que l'hiver ne semble durer que le temps d'un éternuement !
RépondreSupprimerJe crois que l'hiver aussi passera à la vitesse de l'éclair, comme la vie qui va son rythme effréné, et que l'on essaie de retenir...
SupprimerCourage ma petite miss, et profite de chaque instant.
Je t'embrasse
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Je sais combien de sable s'est écoulé de mon sablier, combien en reste t-il ? je ne sais pas, très peu sans doute !
RépondreSupprimerJe ne me plains pas, surtout en regardant ces athlètes, amochés, cabossés, et qui font des performances égalant presque celles des "valides" !
Alors belles châsses avec tous mes souvenirs engrangés depuis 85 balais, je dis : "thank you Sartan " !
Léo ferré, matiné de reggiani avec sa chanson "J'ai pas fini"...Mais oui, c'est bien toi, mon Andiamounet.
Supprimer85 ? Tu galèges ! Toi l'éternel jeune homme fiévreux du Pont des Arts...
Mille baci per te.
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Le pont des arts...
SupprimerSais tu belles chasses qu'entre le pont des arts et le pont de Suresnes, j'ai vu de mes yeux vu : une sirène ?
Pas une blondasse aux tifs filasse peroxydés, non une grande brune, et je t'assure que le bas de son dos ne se terminait pas en queue de poisson !
Bisous PDA.
Les vacances de mon enfance avec mon frère, mes soeurs et mes parents et quelquefois mes grands parents, ne se passaient plus de la même façon une fois que j'étais mariée, forcément. Chacun de son côté, frère et soeurs, se sont mariés et sont partis aux 4 coins de la France et la dernière en Angleterre. C'est donc avec la famille de mon mari que j'ai passé ensuite mes vacances de femme mariée. Merci pour ton récit. Bonne semaine et bises.
RépondreSupprimerTu as raison, les vacances évoluent au fil du temps. J'ai eu aussi ma période « mère de famille bien occupée ».
SupprimerDésormais, depuis mon divorce, je retombe en adolescence avec mon amoureux, et c'est bien agréable.
Bisous Elisabeth
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Règle à retenir : pour que l'été dure plus longtemps, ne pas s'enrhumer...
RépondreSupprimerTu nous décris là un magnifique été, un grand cru qui laissera des traces dans ton cœur, c'est formidable. Des bises encore estivales céleste Célestine, lumineuse semaine. brigitte
Tu me fais sourire, ma Plume. Mais tu as raison : le temps m'enrhume parfois, à passer si vite. je vais essayer de me protéger des courants d'air :-)
SupprimerBelle soirée à toi.
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Que de bons moments malgré les échardes de la vie. Il faut bien des petites contrariétés pour savourer les instants de bonheur. L'été s'en va doucement et la vie va s'intérioriser à nouveau!
RépondreSupprimerJ'avoue, il y a eu quelques échardes. mais elles font mieux apprécier la douceur du baume qu'est l'amour, celui qui soigne tous les bobos, comme le baiser de notre enfance sur les genoux écorchés.
SupprimerJ'aime bien l'idée que la vie s'intériorise (aux deux sens du terme).
Ma prof de yoga parle de la chaleur de l'hiver, un bon feu, une couverture de laine. Et le corps qui se met au ralenti.
Mais tu connais cela.
Des bises, cher Daniel.
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Il pleut, l'été doucement s'estompe, je suis sur ma terrasse, ils sont partis, ils nagent dans le flot de la vie, école travail études, histoires d'amour, pendant deux mois ils étaient présents, les enfants passaient revenaient repartaient, un beau repas ici, un autre la semaine d'après ailleurs.
RépondreSupprimerHier soir promenade sur la plage déserte avec ma chérie aimée, plus de rires d'enfants , nous étions seuls , il pleuvait, l'automne frappe à la porte.
Je me sens un peu vide, devant mon café , j'ai téléphoné pour savoir si la rentrée des classes s'est bien passée hier, là je suis hors course, retraité, allez, toutes les activités en pause durant l'été vont reprendre bientôt , un petit pincement au coeur, un été de plus, un été de moins, tu sais qu'il ne reviendra point !
Bise et merci pour ton texte qui parle aussi de ma vie oui curieusement, il raconte un peu ma vie aussi. Rire !
Il raconte la vie de tous les sexygénaires, je crois...
SupprimerEt à te lire, j'ai l'impression d'avoir un frère de plus.
Allez, hauts les coeurs, Marco. Il y a la guitare, n'est-ce pas une merveilleuse consolation au temps qui passe ?
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Comme il serait plaisant de le mettre sur pause ce temps qui ne tient pas en place.
RépondreSupprimerFreiner une bonne fois pour tout et regarder ce qui se passerait.
L'été, qui ne fut pas beau, a su distiller avec noblesse des petites pointes de bonheur pour bâtir de délicieux souvenirs.
L'essentiel de cette parenthèse fut les vacances de trois de nos quatre petites fées. Le bonheur XXXXXL avec toute l'énergie qui va avec. la vie a toujours autant d'audace pour nous faire devenir mélancolique, voire tristounet. Mais des instants tellement précieux savent surgir de l’improbable pour nous bercer de joie. Sans retenue. Ce sont ces moments là que je glisse au fond de mes poches pour me réchauffer les mains cet hiver.
Ton billet est émouvant et en harmonie avec ma façon de ressentir les choses. Est-ce étonnant?
Bises, entre indigo et outremer. Bises étoilées du soir.
Je t'ai déjà dit combien tu écris bien ? Ton commentaire a une poésie superbe. Tu pourrais en faire un billet.
SupprimerLa vie a toujours autant d'audace pour nous faire devenir mélancolique, voire tristounet. Mais des instants tellement précieux savent surgir de l’improbable pour nous bercer de joie. Sans retenue. Ce sont ces moments là que je glisse au fond de mes poches pour me réchauffer les mains cet hiver.
C'est délicieux. Je n'aurais su mieux dire.
Je t'embrasse, frangin.
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PS 4 petites fées ? Houlà ! ça y est, j'ai un train de retard. :-)
Voilà bien longtemps que je n'étais pas venu lire quelques lignes par ici.
RépondreSupprimerVous nous renvoyez parfaitement ces petits instants de grâce, le temps d'un été. Pour le coup, ce n'est pas mamie qui s'endort sur son fauteuil, mais un papi qui voit déjà sa petite fille rentrer au collège. Ah, ce temps qui passe...
La mienne entre au CP, et déjà je trouve que c'est allé si vite...
SupprimerAlors le collège, O my God !
Merci de ton (votre ?) passage, Jonavin.
Au plaisir de te (vous) lire. ;-)
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L'été passe aussi légèrement que tombe une feuille à l'automne. Il en reste des souvenirs plein la tête et dans les yeux, de la chaleur plein le cœur, avec parfois ce petit pincement caractéristique qui fait coucher des mots sur le papier d'harmonie qu'est de la vie.
RépondreSupprimerLe tourbillon de la vie ne s’arrête pas. Il nous aspire et s'accélère, tandis que la force centrifuge ne peut rien. La bonne nouvelle, c'est que le temps qui court, celui qui change les plaisirs, ne te fera pas vieillir par manque d'amour...
Bises de la nuit (des temps) 😁
Le papier d'harmonie...Ah le beau jeu de mots ! tu me donnes furieusement envie de reprendre la plume, comme avant...
SupprimerIl faudrait que je trouve un petit défi d'écriture pour me motiver.
Pour ma part, ma vie c'est plutôt une force centripète (de joie). Et l'ami Chamfort peut remballer sa nostalgie pour l'heure.
Je ne dis pas pour toujours, ça porte malheur. Mouarf!
Bises du fond de mon retard abyssal.
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Le temps file entre vos doigts de fée des moments en vers de soie. Inspiration matinale 😀
RépondreSupprimerBonjour Célestine, merci pour ce doux texte bienfaisant. Cependant on ressent une légère baisse de tempo, de verve poétique... L'envie d'écrire s'étiole ? 😊
Bisous 😘
Très jolie inspiration ma Julie
SupprimerTu fais bien de me secouer le cocotier, je crois que je m'endors sur mes lauriers. Ce n'est pas l'envie d'écrire qui s'étiole. C'est le temps...Merci de m'en faire prendre conscience.
Gros bisous jolie Julie
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Le temps file trop rapidement à mon goût mais comme je le disais à Petrus, "Le Cid" nous a collé dans la tête des tirades que nous nous rappelons sans faute ni erreur plus de 60 ans plus tard.
RépondreSupprimerHB se rappelait encore il y a peu les "Stances" de Guillèn de Castro de "L'enfance du Cid" qui allaient avec Le Cid, c'est dire...
L'été se termine, mais il nous reste les doux souvenirs de ces instants précieux...
RépondreSupprimerBelle semaine à toi, Célestine. Bisous.