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18 octobre 2021

La vie secrète d'une écrit-vaine



Le temps, cet assassin, le temps nous est compté. Il nous catapulte dans des dimensions cosmiques incompréhensibles.  Il nous échappe. Il se tortille comme un multivers, une guimauve interstellaire et métaphysique glissant entre nos doigts comme du vif-argent. Comment expliquer autrement, monsieur le Juge, ce sentiment étrange que les heures ne font plus leurs soixante minutes règlementaires ? Que tout s'accélère au point que même les jeunes, oui monsieur le Président, même les jeunes disent : « Le temps passe trop vite ! » Cette sorte de phrase était jusqu'ici réservée au personnes « d'un âge », joli euphémisme pour ne pas dire « les vieux ». Les croûtons, les has-been, les anciens qui ronchonnent que tout fout le camp et que c'était mieux avant. Oui, même les jeunes déplorent la fuite du temps...
Comment expliquer qu'il fut un temps (oui, un autre) où j'avais le temps (encore)  d'écrire, et même parfois chaque jour, un billet foisonnant, un atelier d'écriture, un poème, un récit, une fantaisie, un mémoire, un reportage, alors que je consacrai le plus clair de mon temps (oui, toujours lui) à barrer un bateau énorme, et à faire entrer dans de petites têtes multicolores l'accord du participe et la règle de trois ? Et accessoirement à élever trois de ces charmants petits êtres, ce qui est, vous en conviendrez, une activité à plein...temps ?
Ah, monsieur le juge, il y a là-dedans un mystère aussi épais qu'une grammaire chinoise. Ou que la muraille du même nom.
Et le pire, c'est qu'à chaque minute paisible, délicieuse ou haletante qu'il m'est donné de vivre aujourd'hui, j'ai le titre d'un billet qui apparaît en filigrane. Je me vois déjà vous partager, avec cet élan que vous aimez chez moi, ce concert, cette exposition, cet enthousiasme, cette indignation,  cette promenade, ce paysage beau à couper la chique, ou simplement un moment philosophique passé à tisser le monde de nouveaux fils...
Et puis la journée passe, et le soir, j'ai en tête un feu d'artifice d'idées, d'images, de couleurs, qui explosent en tous sens, et pas un seul instant pour remplir ma page blanche. Parce qu'au moment précis où je pourrais caresser ce clavier tant aimé, il y a toujours un clair de lune, une ombre de chêne bleue sur le gazon, le frôlement furtif d'un hibou ou d'un chevreuil, un piano qui me tend les bras, des amis qui passent à l'improviste, un vin à goûter, un enfant à câliner ou une branche de saule à couper,  qui viennent me rappeler qu'écrire, c'est bien, mais que vivre c'est mieux. 
Prenons Balzac. La Camarde l'ayant fauché à l'âge canonique de 51 ans, il a, au mieux, même en commençant très tôt, disons à seize ans, consacré trente-cinq ans de sa vie à noircir du papier. Si l'on compte que la Comédie Humaine, pour ne parler que d'elle, comporte quatre vingt dix romans de quelques centaines de pages, à une époque où l'on n'avait que l'encre, la plume et le papier...Si l'on rajoute les cent Contes drolatiques, et les vingt-cinq oeuvres inachevées, c'est colossal. 
Pas de touche "delete", pas de copier-coller, pas de clavier. La conclusion est facile à tirer : Balzac ne faisait que ça du matin au soir. Et parfois du soir au matin. A raison d'un roman tous les trois mois. J'appellerais plutôt cela la Comédie Surhumaine. 
Non, pour moi, c'est certain :  le Temps devait durer beaucoup plus longtemps au XIX siècle. Ou alors Balzac, ce prétendu bon vivant,  amateur de femmes et de bonne chère, n'est qu'un affreux mystificateur qui n'a en réalité pas vraiment vécu, consacrant parfois jusqu'à vingt heures par jour à ce despotisme de l'écriture névralgique qu'il s'infligea à lui même. 
Quelque part, tiens, ça me console de n'être pas Balzac. 


Pour l'atelier Filigrane.
Merci à La Licorne pour son sujet (inspirant) du mois.






 

73 commentaires:

  1. Balzac avait des dettes, des huissiers devant la porte et pour certains vivre c'est écrire, Modiano se promène dans Paris et raconte sa ville, double plaisir.

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    1. J’aime beaucoup Modiano.
      La fièvre de l’écriture est assez mystérieuse. Qui sait d’où elle vient et comment elle se déclenche ?
      Elle a été longtemps pour moi un exutoire et une planche de salut…
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  2. Intéressante méditation sur le rapport au temps, à l'écriture, et à nos âges. Lorsqu'on est en activité (professionnelle, parentale, associatives et autres) les journées sont bien remplies et on se dit que plus tard à la retraite… on aura le temps de faire tout le reste…
    Maintenant qu'on y est le temps passe encore plus vite…
    le soir parfois je me dis : mais qu'est-ce que j'ai fait de ma journée ? Voilà déjà la nuit…
    Peut-être qu'on oublie un temps essentiel : « le temps de l'ennui » celui qui peut être si plein et si productif…
    Quant à Balzac et quelques autres du genre, je m'interroge dans le même sens que toi. Mais sans doute il vaut mieux la passion dévorante de l'écriture, que l'addiction aux jeux vidéo 24 heures sur 24.
    Si tous ces éléments de la modernité avaient existé en ce temps-là, peut-être que Balzac n'aurait pas écrit trois lignes…
    question subsidiaire : avait-il la crampe de l'écrivain ?

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    1. A mon avis, c'est ailleurs qu'il l'avait, la crampe !
      Ok, je sors, je suis hors sujet :)

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    2. @alain
      Oui bien sûr l’addiction aux jeux vidéos est sans doute moins enrichissante que l’addiction à l’écriture. Mais dans tous les cas, il me semble que c’est une fuite. Je me trompe peut être.
      Quant au temps de l’ennui, de la contemplation, de la méditation, du être par rapport au faire, c’est sans doute ce qui provoque cette distorsion du temps.
      Quand certains soir je me demande ce que j’ai fait de mon temps, Je me dis comme Musset : j’ai aimé, et cela suffit à mon bonheur.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  3. C'est un gros problème de mathématique:
    Plus j'ai de temps libre, plus il passe vite.
    Un curieux sablier qui s'ajuste juste pour me bousculer.
    Le temps qui passe est une musique.
    D’où l'importance du chef d'orchestre!
    Bises coincées dans le sablier.

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    1. Ah,.. les mathématiques et la métaphysiques ont beaucoup en commun…et l’un des premiers points communs, c’est le mystère dont s’entourent certains problèmes…
      J’aime bien l’idée d’être le chef d’orchestre de sa propre vie…
      Bises intemporelles
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  4. Mouarf ! C'est pareil chez moi : mon blog virtuel dépasse largement l'œuvre du dit Balzac ! :-)

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    1. Mais largement !
      Je me le disais encore hier, en parcourant ton œuvre…
      •.¸¸.•*`*•.¸¸😁

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  5. Bienvenue au club, ma chère. Je crois que c'est l'amour qui vole le temps au temps :-)

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    1. L’amour vole-t-il le temps au temps ? Ou le dublime-t-il ?
      Tu me donnes quatre heures ? 😁
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  6. Quand on vous voit si bien écrire, on ne peut s'empêcher de regretter que votre vie vous vole à nous...
    Mais ne soyons pas égoïste. Tant que vous revenez poser votre regard bleu sur notre monde, tout est bien.
    le jour où vous allez arrêter vraiment, je m'en remettrai difficilement, je le sais. Si je m'en remets...
    Ah, chère délicieuse...
    ~L~

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    1. Ouh la la quelle pression vous me mettez, cher Lorenzaccio. Je ne voudrais en aucun cas être responsable d’une destinée fâcheuse…
      Merci pour vos compliments qui me touchent toujours autant. Je vais essayer de continuer à poster pour assurer votre survie !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  7. Est-on certain que toute l'oeuvre de Balzac est bien de lui ? Parce que c'est pas pour dire, mais Alexandre Dumas avait de nègres.. et pour un Noir de naissance, ça se pose un peu... Je ne voudrais pas être mauvais camarade non plus, mais c'est pas le seul...
    Ceci dit, Simenon était réputé pour écrire vite. Il avait fait le pari d'écrire un nouveau roman en 48 heures. Il s'était installé dans une cage de verre avec de quoi écrire et en était ressorti avec un manuscrit fini.
    Frédéric Dard était aussi très prolifique environ 200 San Antonio, plus ceux écrits sans pseudonyme.

    de toutes façons, le bon rythme d'écriture ,c'est celui qui nous convient.
    Ti bacio forte Sorellita e TVB.

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    1. La prolificité, si tant est que ce mot existe…est quelque chose de fascinant.
      Mais peut-être que le génie de certains échappe au commun des mortels ?
      Peut-être que Balzac ne dormait pas ?
      On perd un temps infini a dormir, c’est connu 😊
      Ti bacio forte caro
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  8. Bonjour Célestine,

    Et ce qui me semble encore plus impressionnant, c'est la capacité de renouvellement de ce même Balzac. Non seulement il écrit beaucoup mais il ne se répète pas.

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    1. C’est vrai. De même que Mozart, Bach, Shakespeare…
      Le génie humain est aussi étonnant que les bas instincts qui sont à l’opposé…
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  9. Le temps reste une grandeur physique pour laquelle il n'existe pas d'équation pour la définir et la lier aux autres grandeurs physiques.
    Fourier, qui partait de l'équation de la chaleur, n'est pas parvenue à une définition mathématique du temps.
    Il l'a seulement vu passer et est mort...

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    1. Fourier n'est pas "parvenu" évidemment...

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    2. A moins qu’il ne fût une femme ?
      😛
      Tu as raison, combien de cerveaux s’y sont cassé le nez, si j’ose dire ?
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    3. Beaucoup de cerveaux s'y sont cassé les neurones et nombreux sont encore en train de se frotter à cette histoire qui prend justement beaucoup de temps depuis des temps immémoriaux ;-)

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    4. Existe-t-il une encyclopédie du temps ?
      😊

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  10. Le temps nous est compté, certes, mais il nous revient de le prendre, voire de le voler. Tu ne prends plus le temps d'écrire parce que tu le prends pour autre chose qui t'es davantage nécessaire, ou agréable, à l'instant du choix. Parce que, quand même, « un clair de lune, une ombre de chêne bleue sur le gazon », quand c'est là, cela a parfois plus d'importance qu'écrire.

    J'ai souvent lu des personnes déclarant qu'elles ne pourraient vivre sans écrire... et se rendre compte, quelques années ou décennies plus tard, qu'en fait vivre l'instant leur plaît davantage qu'écrire.

    Bises forestières, teintées d'or et de roux.

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    1. L’idée en fait, c’est que nous sommes à la fois des êtres pensants et ressentant.
      Trouver l’équilibre entre une vie intellectuelle riche et une vie sensitive tout aussi foisonnante, voilà le défi d’une vie. Dès que cet équilibre se rompt, il y a danger de passer à côté d’un essentiel.
      Peindre ou faire l’amour
      Écrire ou marcher
      Penser ou ressentir…
      J’ai besoin des deux. Peut être qu’en ce moment j’ai davantage besoin de l’un que de l’autre.
      J’ai aussi l’impression que le défi suprême c’est de parvenir à mêler adroitement les deux.
      Je sais j’ai toujours été optimiste.
      Bises automnale et angevines
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  11. Ah, l'espace temps... Balzac je ne sais pas, mais que l'espace temps se rétrécisse avec la durée, j'en meurs chaque jour un peu plus.

    Bleck

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    1. C’est une consolation certes maigre mais quand même…
      Une consolation de ne pas se sentir seule à être atteinte de ce «  mal de temps »
      Putain de temps comme dirait Sardou
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  12. Bonjour Célestine,
    n'angoisse pas trop pour la page blanche et vis à ton rythme.
    En tout cas aujourd'hui, tu t'es bien rattrapée!
    Bises et bonne journée,
    Mo

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    1. J’avais besoin d’exprimer à mes lecteurs que, malgré mes absences, je ne les oublie pas.
      Ce blog est comme un vieil ami, un compagnon de joie et d’infortune.
      Je n’ai pas envie de le laisser tomber ou pire, de le mettre au rebut.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  13. Coucou. Je crois que je coure depuis longtemps après le temps. Mais j'ai appris peu à peu à me pardonner de ne pas avoir le temps de tout faire. Je me lasse de trouver des excuses ici et là, pour expliquer que je n'ai pas eu le temps de faire ceci ou cela. Je ne suis pas une fée avec une baguette magique et j'ai besoin de temps...pour moi. Et quand on commence à arriver à se dire cela, cela va tout de suite mieux. Il fut un temps où je m'angoissais de ne pas avoir rempli certaines journées (hors travail). Aujourd'hui, j'essaie de me dire que si je n'ai pas fait tout ce que je voulais faire, j'ai fait autre chose, différemment. Et même si je n'ai rien fait, j'ai pris le temps d'observer le mélèze qui jaunit et la mésange sur la rambarde. Bises alpines.

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    1. J’aime ta sagesse. Elle me réconforte.
      Ah le mélèze qui jaunit !
      Ah la mésange sur la rambarde…
      Quels petits bonheurs inexplicables pour certains…. Et pourtant…
      Tu as raison: on a besoin de temps et personne ne peut nous en blâmer.
      Ta vérité me plait.
      Bises de l’ouest
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  14. Quand je dessine  je ne vois pas le temps passer....
    Quand tu voyages en amoureuse, quand tu embellis ton lieu de vie de mille manières, quand tu fleuris l'univers de tes billets tu ne vois pas non plus le temps passer...

    Alors,  si même les jeunes pousses ont cette impression du temps qui ne s'eternise pas sur place, j'aime imaginer qu'ils puisent dans le quotidien assez de joie pour ne pas voir la fuite du temps.....

    Merci de nous entraîner à ta suite dans cette joie de vivre.

    Bises véloces

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    1. Ne pas voir le temps passer est un bonheur.
      Trop de gens mènent des vies mornes et pleines d’ennui…
      Sentir la douce fatigue après une balade en montagne ou une après midi de travaux forestiers…
      Contempler la beauté d’un meuble retapé par ses soins ou d’un album photo fabriqué de ses mains…
      Voilà des plaisirs qui prennent place dans ce
      long ruban de temps que l’on appelle la vie.
      La joie de vivre.
      Je t'embrasse cher Petrus
      Toi aussi tu sais utiliser ton temps de mille façons.

      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  15. La question n'est pas d'hier. Durant l'antiquité de vieilles gens de presque quarante ans se lamentant que le temps passait trop vite eurent à méditer la réplique de Sénèque le Sec : "Nous n'avons pas reçu la vie courte mais nous nous la sommes faite". Je crois qu'il avait raison. Nous nous laissons distraire et nous nous éparpillons. La vie, plus que le temps (mais ne sommes-nous pas temporels de part en part comme disait l'autre ?), nous échappe souvent. Il n'y a rien à déplorer. D'autant, chère Célestine, que nous vous pensons heureuse, épanouie et résolument du côté de la joie. Alors la tenue du blog, hein, puisque vous resplendissez, nous nous en accommodons...
    Vos mots sur Balzac me font penser à cette expérience qu'on m'a rapportée. Un jour des musiciens se mirent à recopier toutes les partitions connues de Mozart. Ils étaient quelques-uns. On fit au bout d'un temps le calcul de ce qu'on avait pu écrire. On se rendit compte qu'une vie de 60 ans, pour retranscrire l'intégralité de cette vie de chef-d’œuvres, n'aurait pas suffit. Il est mort à 35. Tout est affaire de priorités et d'amour. Le temps alors se dilate peut-être selon notre désir... Au plaisir Célestine.

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    1. Merci beaucoup, cher ami que je crois très occupé, de m’avoir consacré un peu de votre précieux temps.
      J’aime beaucoup l’anecdote sur Mozart.
      Un mystère que nous mettrons encore du temps à résoudre totalement… si nous le résolvons un jour.
      La passion dilate le temps, c’est certain.
      Et mes priorités, en ce moment, vont vers les êtres de chair et de sang qui m’entourent.
      Au plaisir de vous revoir par ici cher Soluto.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  16. De bien nombreuses amours te sollicitent! à laquelle donner du temps?? C'est ca le dilemme des amants de la vie ! Malgré tout, parfois je passe des heures en ma seule compagnie, à ne rien faire du tout que d'écouter le silence. Il est si retentissant le silence, si vivant, si plein le silence. kéa

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    1. Le dilemme des amants de la vie. Que c’est bien dit.
      Et tellement vrai.
      J’aime énormément ce que tu dis du silence.
      C’est puissant.
      Tu me fais penser au livre de Tesson : dans les forêts de Sibérie.
      Gros becs
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  17. Ton billet me fait penser à Bagolino et son horloge du temps aux tons du Petit Prince.... le temps, "la dimension du réel qui rend possible et compréhensible le changement", le temps que nous ne savons pas toujours compter, qui nous manque, objectif et uniforme parfois, que nous chronométrons, existe-t-il, peut-on le définir ? ce temps qui change, vieillit et meurt avec nous. Ce temps sécable, irréversible ne peut être borné. Heureus'aimant pour nous.. il est dans l'attente ...

    Chacun a sa manière de le vivre de le mesurer à sa juste valeur.

    Pour Saint-Augustin il écrit à son propos :

    "Qu'est-ce que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus. Pourtant, je le déclare hardiment je sais que si rien ne passait, il n'y aurait pas de temps passé ; que si rien n'arrivait, il n'y aurait pas le temps à venir ; que si rien n'était, il n'y aurait pas de temps présent. Comment donc ces deux temps, le passé et l'avenir, sont-ils, puisque le passé n'est plus et que l'avenir, sont-ils, puisque le passé n'est plus et que l'avenir n'est pas encore ? Quant au présent, s'il est toujours présent, s'il n'allait pas rejoindre le passé, il ne serait pas du temps, mais de l'éternité. Donc, si le présent, pour être du temps, doit rejoindre le passé, comment pouvons-nous déclarer qu'il est aussi, lui qui ne peut être qu'en cessant d'être ? Si bien que ce qui nous autorise à affirmer que le temps est, c'est qu'il tend à n'être plus".

    Saint-Augustin - les Confessions - livre XI entre 397 et 401

    Merci ma chère Augustine, pardon Célestine... d'avoir activé mes neurones de bon matin !

    bisous.

    Douce journée à toi.

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    1. Tant d’auteurs ont écrit sur le temps… celui qui passe, qui fuit, et que l’on ne sait retenir.
      J’aime bien ce texte de saint Augustin qui définit les choses par ce qu’elle ne sont pas…
      Ce que je sais, c’est qu’il est un temps pour toute chose, et qu’en ce moment c’est pour moi le temps de cueillir les fruits.
      Douce journée ma chère Den
      •.¸¸.•*`*•.¸¸✿

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  18. Balzac 10 deux fois. Hors classe !

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  19. Je ne cours plus après le temps. J'ai appris à me poser pour le goûter, le savourer et non plus le dévorer. En vieillisant, le temps devient un bien de plus en plus précieux......Le temps passe si vite....Derrière l'expression "J n'ai pas le temps" se cache souventun déficit de motivation.

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    1. Je vais creuser ça ! Un déficit de motivation ? Certainement…
      Mais beaucoup de motivation pour autre chose. 😃
      Merci pour ta sagesse Cher Daniel.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  20. Le temps se moque de nous, il passe et pfffttt on est floués, et je ne sais pas où le trouver !
    Bien exprimé Célestine il arrive un âge tu verras (...) où il passe vraiment trop vite !
    Tiens je viens de pondre ça ce matin, pour un partage que je n'ai pas fait... le temps ? et je parlais du temps, justement!

    DES CHATS ET DES HOMMES

    J'ai déjà parlé des chevaux
    qui filent
    et des chats
    qui dorment
    des souris vertes
    qui cabriolent
    dans l'herbe fraîche
    Et couci-couça
    du temps qui s'en va
    Et cetera

    La crinière au vent
    j'écoute le monde
    qui va mal
    après la pluie
    ma tante m'a dit
    quand le ciel est gris
    les souris aussi
    La nuit nous surprend
    au pied du lit
    et je vous parie
    que d'ici demain
    rien ne changera
    foi de moins que rien

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    1. Ah chère Marine
      J’aime beaucoup ton poème à la Queneau ou Tzara… un brin d’humour pour un sujet pas si grave finalement puisqu’il concerne tout le monde.
      Je t’embrasse.

      PS à t’entendre tu as un âge canonique 😄
      Mais tes mots sont pleins de fougue et d’énergie primesautière
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Et l'on citait Tardieu, aussi...
      Oui suis pas d'jeun mais de coeur encore un peu...

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  21. Sinon il y a la méthode d'Ernest. Lever et écriture de 5h du matin jusqu'au début de matinée. Ça laisse tout le reste de la journée pour aller en Espagne assister à une corrida ou faire un safari en Afrique ou une partie de pêche dans un coin de l'Idaho.
    Bises.

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    1. Le grand Ernest …
      Tu oublies de parler de son carburant favori…
      Je ne suis pas certaine de supporter la comparaison ! Ça tombe bien je ne suis pas fan de tuer les animaux pour le plaisir …😁
      Bisous Patrick

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  22. Le temps est un composant essentiel de l’harmonie, que souvent le quotidien dans sa course infernale nous amène à négliger.À y regarder de plus près, le temps est-il si bien géré que cela ? Rien n’est moins sûr : ces heures interminables au téléphone s’imposent-elles et ne grignotent-elles pas inexorablement la réserve d’énergie ? Ces heures affalé(e) dans le fauteuil à regarder défiler des émissions, sans véritablement les regarder, ne réduisent-elles pas le temps de sommeil ? Ces heures à insister coûte que coûte sur la même tâche, jusqu’à ne plus avancer, ne nuisent-elles pas à l’efficacité ? Faisons-nous toujours le bon choix quant à nous-même ? Si dans un premier élan, il est difficile d’accepter ce reflet de soi, c’est par lui pourtant que l’équilibre peut advenir. Être à sa place et donc respecter ses rythmes personnels, développer sa créativité propre, renforcent la santé. C’est alors avoir le réflexe de s’accorder le temps nécessaire qui ne peut être, de toute façon, le même que celui des autres sujets.

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    1. Tu as l’âme, et le talent, d’une conférencière.
      Il est vrai que certaines activités sont parfaitement inutiles, celles que tu cites sont de bons exemples…
      Passer des heures sur les rezosocios… voilà une belle perte de temps. Mais il faudrait se demander ce qui pousse les gens à y rester si longtemps…
      Vaste débat. Les écrans transforment souvent la volonté en paquet de chiffons mous 😊
      Bisous miss

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  23. Coucou Célestine !

    Merci de prendre le temps de poser quand même, par ci par là, entre deux tranches de vie, entre deux promenades ou deux sorties, un texte aux couleurs d'enchantement... :-)

    Balzac, on connaît un de ses secrets : il ne dormait pas beaucoup et enchaînait café sur café...C'était sa "drogue" à lui, celle qui lui permettait de tenir le rythme...
    Ce n'est pas une drogue dure (la preuve, c'est que moi, je me suis désaccoutumée de la chose, il y a trois ou quatre ans, en une semaine à peine...), ce qui ne veut pas dire que je te la conseille... ;-)

    Mais le Secret principal, je crois, le vrai de vrai, c'est que de Balzac à Mozart en passant par tant d'autres qui ont eu des oeuvres "gigantesques", il y a un truc qu'on n'explique pas vraiment...c'est l'INSPIRATION...
    Toutes les personnes qui ont un "grain de génie" et qui créent sur un rythme effréné, sont "inspirées", c'est-à-dire qu'elles se laissent traverser par quelque chose qui les dépassent, par quelque chose qu'elles "se "contentent" (si l'on peut dire, car il y faut de la tenacité et de la transpiration), ou disons plutôt qu'elles "parviennent" à retranscrire quelque chose qui vient d'un lieu mystérieux...et que leurs "antennes naturelles", un peu mieux réglées que celles des autres, leur permettent de capter...

    C'est la différence entre Mozart et Salieri, entre le génie naturel et le "tâcheron" de la musique...
    (Cf film "Amadeus")
    C'est un mystère profond, presque aussi profond que celui du "temps", dont nos scientifiques disent que qu'il est directement lié à la "quantité d'informations" qu'on ingurgite...

    Quand on voit la quantité d'infos qu'on traite, à notre époque, en une journée, par rapport aux informations parcimonieuses des siècles derniers, il n'est pas étonnant qu'on ait l'impression (sûrement fondée) que Balzac ait vécu dans un autre temps, dans une autre temporalité...;-)

    Bises très amicales.

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    1. J’aime beaucoup ton commentaire argumenté !
      L’inspiration… j’en avais écrit un joli billet à une époque. Pour les génies je parlerais plus d’illumination ou de transcendance… quelque chose qui vient d’ailleurs, d’un peu inexplicable en même temps. Une force irrésistible qui les pousse à créer …
      Bises ravies en retour.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. "Le secret Principal... l'inspiration" Il y a aussi la capacité à faire jouer les mots et les idées dans un univers féérique où chaque élément, mot, circonstance prend une dimension tellement différente de notre propre réalité : C'est effectivement toute la différence entre Célestine et moi!!!!

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  24. Bonsoir Célestine. En fait le temps n'a pas toujours la même longueur. Les minutes et les heures varient suivant les saisons, les occupations, l'entourage. Ce qui raccourcit le plus le temps est la passion de la vie et l'amour de ce que l'on fait et de ceux avec qui nous le faisons. Cela n'engage que moi mais j'ai la prétention que, dans ce domaine, nous sommes sur la même longueur d'onde. Je te souhaite une paisible soirée.

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    1. Nous sommes complètement sur la même longueur d’onde, ma douce amie.
      Et j’ai longuement expérimenté cette élasticité du temps qui devient ridiculement petit quand on aimerait qu’il s’allonge, et terriblement long quand on s’ennuie à mourir…
      Nous avons une conception du temps de passionnées de la vie
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  25. Coucou, je me suis régalée de tes envolées lyriques ou presque ! Mais je ne me déplacerai pas pour te féliciter de vive voix de ce magnifique texte. Toujours beaucoup d'émotion à te lire et j'ai trouvé une citation de Guillaume Musso qui devrait, peut-être, te faire sourire.
    "Comme Margaret Atwood (que je n'ai pas l'heur de connaître :D )je pense que vouloir rencontrer un écrivain (toi, en l'occurence)parce qu'on aime son livre, c'est comme vouloir rencontrer un canard parce qu'on aime le foie gras !"
    Et c'est une mémé du Sud-Ouest qui le confirme ! LOL, comme le disent les copines !
    Tu sais mêler ta vie réelle avec les belles pensées dont tu as le secret, c'est magique ! Bisous, profite bien de tout et de tous, c'est ce que j'essaie de faire le plus souvent possible. Si le temps te paraît passer trop vite, je peux aussi te dire que la vie est courte, alors, hein ?
    Gros bisous.

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    1. Une mémé du Sud Ouest qui n’a rien perdu de sa pêche et de son amour de la vie !
      Merci pour tes citations inspirantes et bien choisies
      Gros bisous mariejo
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  26. Le temps est à dimension variable, c'est bien connu. Quand il nous est compté, on l'étire autant qu'on le peut, en vain. Toutes ces digressions sur le temps me font penser à une vieille femme qui vivait chez moi. Elle disait à qui voulait l'entendre qu'elle n'avait pas le temps d'attraper la grippe, ou d'être malade ; mais qu'elle prendrait le temps de mourir. Ce qu'elle fit.

    Le temps, cet assassin, ce gourmand, qui engloutit le rire des enfants comme autant de mistral gagnants, le temps, cet assassin, est un sacré farceur. Figure-toi, qu'il me voit me priver de cette foutue inspiration qui me venait qu'avec tes mots... J'ai toujours su que ce moment arriverait.
    Bon, faut voir le bon côté de la chose, cela me laisse plus de temps pour faire autre chose, ou simplement rien.
    Encore un billet qui me captive, un billet comme toi seule a le secret, comme si les mots coulaient dans tes écrits veine.

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    1. Tu arriverais presque à me culpabiliser ! En tant que muse officielle je te demande humblement pardon d’être moins assidue
      C’etait qui cette vieille femme qui habitait chez toi ?
      J’imagine une de ces vieilles chinoises très sages et toujours ingambes…
      Merci d’avoir repéré ma référence à la chanson de Renaud
      Personne ne l’avait relevée avant toi
      Allez je n’ai pas encore écrit mon dernier mot…
      Bises du soir
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Loin de moi l'idée de te faire culpabiliser. Si c'est le cas, je te prie de bien vouloir m'en excuser.
      Tu ne te trompes pas beaucoup, pour cette vieille femme... Je répondrai à ta question par un billet (tiens, il me vient une idée !)
      Impossible de manquer une référence à Renaud. J'en connais quelques-unes...
      Ben, moi non plus, je n'ai pas encore dit mon dernier mot, du coup !
      Bises de la nuit

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    3. Meuh ! Je plaisantais mon ptit loup !
      Je ne culpabilise plus maintenant.
      Et je me réjouis que tu reprennes l’écriture.
      Allez, je reste ta muse avec grand plaisir
      Bises d’un soir de pluie ☔️
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  27. Très joli texte ! Le temps, ah ! le temps .... Un sujet inépuisable.

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    1. Inépuisable et universel.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Qui n'empêche pas et les beaux textes et les belles réflexions.

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  28. Formidable billet dans lequel on peut tous ressentir cette fulgurance du temps qui passe...
    Mais passons aux choses sérieuses céleste Célestine,quand publieras-tu sous forme d'un livre aux pages de doux papier tes textes merveilleux, nous pourrions le glisser dans notre sac à main et à tout moment, le ressortir, lire quelques lignes, rire et nous émouvoir, réfléchir à ce drôle de monde dans lequel nous (nous) sommes embarqué(e)s, ah le beau rêve ! Merci à toi et belle vie, je t'embrasse. brigitte

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    1. Tu sais que tu me donnes une idée ma Plume ?
      Je vais creuser ça.
      Le plus difficile sera… de trouver le temps !
      Gros bisous

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  29. Bonsoir Célestine. Tu décris très bien cette notion du temps qui nous échappe, qui s'accélère même. Nous devons donc faire un choix dans nos priorités, même si ces dernières nous semblent toutes aussi importantes. Ce n'est pas facile.
    J'ai regardé récemment une vidéo de Ginette Forget (tu la connais peut-être ?) dont le titre est : "Simplement, vivre sa vie". Je te mets le lien, je pense que tu aimeras l'écouter. Elle est très courte (sourire) :
    https://www.youtube.com/watch?v=2SN98hCZRIU&t=367s
    Profite ma belle, profite de toutes ces belles choses dont tu nous parles, la vie est courte parfois.
    Je t'embrasse fort.

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    1. J’adore les coaches de vie québécois
      Ils ont une énergie douce au moins aussi chantante et agréable que leur accent !
      Merci pour le lien ma belle
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  30. Et en plus l'époque devient si opaque qu'on n'a même plus le droit de se demander par écrit s'il n'avait pas un nègre !

    Ah ben tiens, si, Blutchy l'a fait ! ;-)

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    1. Blutchy ne recule devant aucun sacrifice pour commenter sans langue de bois 😁 il fait aussi partie de mes oncles putatifs …
      Bises mon oncle.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  31. A quand notre lecture de TON oeuvre en librairie. Même si je ne régale avec tes compositions rayonnantes de vie , d'intelligence, de brio épistolaire....
    Tes élèves avaient une chance époustouflante. EN étaient ils conscients?

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  32. Tant passent
    Et j'en passe
    Même en y prenant tout son temps
    Par le filtre du sentiment
    Sous nos fenêtres de guerre-lasse

    ;)
    -tiniak au tableau, à suivre sur son pseudo-
    Please, just call me Stitch... Akroyd Stitch :)

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.