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18 novembre 2017
D'un chat et d'une tourterelle
Alors que j'ouvrais la fenêtre, ce matin, pour reprendre pied avec le nouveau jour, j'ai eu la chance de recevoir en cadeau, à mes yeux encore tout enchifrenés de la nuit, un spectacle pour le moins insolite. Sur la faîtière cendrée du toit de la maison d'en face, le gros chat beige du voisin scrutait l'horizon. Il ne dormait pas. Même pas d'un oeil, comme tous les chats. Non. Ni à pattes fermées. Ni sur ses deux oreilles (ce qui est très difficile, je n'y suis jamais arrivée)
Mais même aux aguets, l'équilibre tranquille des chats force toujours mon admiration. Vous vous imaginez, vous, vautré en faction sur une corniche d'une main de large, entourée de deux à-pics de tuiles bleues ?
Mais la chose la plus magnifique, la plus impressionnante, la plus formidable, c'est qu'une tourterelle s'était posée juste à côté de lui. A le toucher. Courageuse, la gamine ! Et rien ne se passa, rien que le vent qui faisait trembler les plumes de l'une et les oreilles de l'autre. Pas de drame. Pas d'agression. Pas de village écoutant désolé le chant d'un oiseau blessé*. Juste un immense et court moment de paix intense. Comme un miracle de trente secondes dans cet océan d'heures sales et de choses tristes que l'on nous dit et redit jusqu'à la nausée.
Et soudain, l'alphabet de la nature, ces fragments d'alphabet ancien dont parle Bobin**, ces ruisselets d'italiques, ces morceaux de capitales en espaces de silence me sont apparus clairement. Ils ont formé une phrase. Tout à coup, j'ai lu à livre ouvert, à corps ouvert, le coeur au bord des yeux, le message millénaire des blés, des saules, des boutons d'or, des pétrels, des écureuils, des salamandres, et de tous ces innombrables êtres si divers qui peuplent notre monde, des immensités aplaties et sauvages aux étroites gorges entre deux murailles.
Et j'ai senti la joie me déborder de toute part, m'envahir, m'investir comme le sable qui se glisse dans chaque interstice de la peau. La joie ne fait pas les choses à moitié.
Oui, j'ai senti la joie m'emplir d'air neuf. Evidente et inexplicable.
Mais au fait, pourquoi chercherait-on à expliquer la joie ?
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* Jacques Prévert, Le chat et l'oiseau
**Christian Bobin, L'homme Joie.
Edit.de 15.00
Mon ami Andiamo me fait parvenir sa vision de la scène. Je lui laisse toute la responsabilité de ses dires. Comme quoi, la manipulation de l'information, ce n'est pas un vain mot... ;-)
147 commentaires:
Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.
Paisible. Lumineux !...
RépondreSupprimerEt ça se goûte, en effet...
On s'endormirait volontier au pied, dans un rayon de soleil...
Si seulement l'expliquer pouvait permettre de la répandre...
;o))
La joie se répand comme un mystère. Elle se communique par les sens.
SupprimerElle ne s'intellectualise pas, à un moment où l'on veut toujours tout expliquer et argumenter, certaines choses restent dans le domaine de l'irrationnel et c'est mieux comme ça non.
Dormir dans un rayon de soleil...ça se laisse goûter ! :-)
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Oui quand tous ces instants fugitifs Célestine nous enveloppent comme une ombre fugace éparpille sa lumière sur un nouveau mât-teint...et que l'on goûte avec gourmandise l'ode la beauté dévoilées dans la joie d'un autre jour aimable et serein.
RépondreSupprimerMerci pour tes jolis mots posés sur le chat et l'oiseau...
doux week-end à toi.
Den
Plus qu'un plaisir de goûter tes mots.
SupprimerUne joie. Et un cadeau pour ce week-end que je te souhaite beau et en harmonie.
Prends soin de toi, belle d'âme.
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voilà: carpe diem :-)
RépondreSupprimerOn y revient toujours.
SupprimerMais la piqûre de rappel est nécessaire.
Les grincheux sont légion et essaient d'entamer notre bonne humeur, peut-être par dépit ?
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Vision matinale, enchanteresse caresse de la vie, un sourire qui s'installe, un bon départ. La paix? Une trêve? Ou presque un rêve? Kisses Miss W. ATTB.
RépondreSupprimerAllez, il y a de l'enchantement dans les choses minusculesje ne te l'apprends pas.
SupprimerEt une réserve d'énergie à contempler comment les animaux sont plus jouisseurs que nous, finalement...
Dans trêve, il y a rêve, c'est vrai.
La paix est une fleur fragile.
Kisses and atttb from your angel b
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C'est souvent ça le monde : un grand espace où il ne se passe rien que des choses ordinaires. La seule vie en commun, le bonheur ou les peines partagées, le chêne côtoie le rideau sans histoire, le renard ne vole pas le corbeau et la fourmi prête à la cigale. Pour les hommes c'est un peu plus compliqué tant ils ont à coeur de s'embrouiller pour un rien.
RépondreSupprimerSavoir regarder ce qui va bien est une des plus grandes chances octroyées à certain.
Sachez la déguster à sa juste valeur et passez un bon week-end.
Sachez la déguster à sa juste valeur
SupprimerN'est-ce pas déjà ce que je fais, cher mystérieux vendredi ?
Bon week-end à vous
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je plussois....
Supprimer;-)
SupprimerVous lu "roseau"....et pas "rideau", bien sûr !
RépondreSupprimerVous aurez lu "roseau"....et pas "rideau", bien sûr !
SupprimerMon cerveau avait rectifié de lui-même ;-)
SupprimerMais il serait amusant de réécrire la fable: le chêne et le rideau...
Mouarf !
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ben oui, pourquoi? je jubile en te lisant, rien à expliquer, juste jubiler ma belle et te remercier
RépondreSupprimerVoilà mon plus beau cadeau du matin.
SupprimerTe retrouver en jubilation comme devant un tableau.
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Les tristes sont les seuls à vouloir expliquer la joie. Pour dire du mal de cette fille de grandes vertus évidemment, qui donne à tout le monde sans faire payer.
RépondreSupprimerAinsi vont les choses ma Céleste, le coeur c'est muet de cinéma. Tout entier comme un piano qui se passe des paroles pour faire tourner la canne à Charlot.
Je t'embrasse d'éclats de rires !
Bobin a écrit l'homme-joie, moi je suis la femme-joie.
SupprimerEt je la donne sans compter à tous ceux qui ont le coeur grand ouvert.
Les vases communicants.Et communiquant.
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La joie faite femme et l'amer se dessèche racornit au point que le bigorneau se prend plus la tête avec son appareil de musculature !
SupprimerUn bigorneau racorni comme un encornet rabougri. ;-)
SupprimerEt bien j'espère que Frédéric Lenoir va passer te lire, lui qui fait son fonds de commerce avec plein de livres et de conférence sur... la joie et le bonheur.
RépondreSupprimerJe suis toujours interrogative de voir les revues et autres magazines de psychologie qui parlent de choses qui me semblent pourtant couler de source: "comment retrouver la simplicité, comment être heureux, lâcher-prise?", etc.. Comme si, dans notre société, on avait oublié l'essentiel et que des psys ou autres doivent sans cesse nous les rappeler, tellement l'esprit de la majorité des gens est pollué et encombré de choses inutiles.
Alors que la vision d'un chat et d'une tourterelle peut nous éblouir, tout simplement.
Merci Célestine de nous rappeler que les joies sont simples. Ton texte me ravit en ce samedi matin. Bisous alpins.
Ces petites choses que les adultes serrés dans leurs trois-pièces cravates ne voient plus.
SupprimerUn chant de source à répéter comme un mantra.
Et ne suis-je pas là « pour vous ravir » ?
Belle et douce journée chère dédé
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Une histoire de bienveillance naturelle, toute en tendresse, pour un matin de joie pure... Jouissif!
RépondreSupprimerOui !
SupprimerAlors bien sûr, rationnellement, on va nous dire que si le chat crevait la dalle, il aurait sans doute essayé de s'en faire un sandwich, de cette colombe de la paix...et gna gna gna...
Mais les êtres humains, eux, s'écharpent même l'estomac plain, hélas...
Voilà toute la différence.
Cette image m'a apaisée comme un symbole de tous les possibles.
Merci belle blonde, kiss
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Et même l'estomac plein, ça n'empêche pas les coquilles, lol !
SupprimerSi les gens remplis de ressentiments, voir de haine pouvaient faire le bilan de toute l'énergie négative qu'ils développent pour entretenir leurs haines. s'ils pouvaient voir à quel point cette énergie négative les fait souffrir et les détruit...
SupprimerS'ils pouvaient surtout se rendre compte que dépenser un peu de temps et d'énergie pour entretenir de bonnes relations est source de joies et demande beaucoup moins d'efforts, ils apprendraient à être des faignants positifs....
Oui, bon, ce n'est pas seulement parce que je suis faignant que je t'aime...
Molto baci
S'ils savaient surtout comme ce genre de paroles fait du bien à la personne qui les reçoit, ils ne s'en priveraient pas.
SupprimerCar en retour la personne a envie de serrer dans ses bras l'auteur de ces mots et de lui dire qu'elle l'aime aussi très fort.
Et tout cet amour fait comme un parapluie anti-haine, anti-ressentiment, un parapluie qui fait fleurir le soleil sous les nuages.
Ti bacio forte
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Il y aurait tellement à dire sur les empêcheurs de rêver en rond, qui, curieusement, sont souvent les mêmes qui cherchent à empêcher d'agir... "Le malheur passe, et vive son culte!" est leur devise.
SupprimerSur la porte de l'horloge de ma commune d'origine, il est marqué:
Supprimer"Laissons dire et faisons bien."
Ca a marqué mon enfance et c'est devenu indélébile...
Ca libère la tête de tous les fourbisseurs de zizanie...
Bises e baci à la patronne
Mon dabe disait « Bien faire et laisser braire » ce qui, à peu de choses près, veut dire sensiblement la même chose...
SupprimerToi tu es un fourbisseur de positivité !
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@La Baladine
SupprimerCes gens-là, je m'en débarrasse comme de vieux meubles? Sans états d'âme...
Bisous rêveurs
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Ton hymne à la joie n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd ! ;-)
RépondreSupprimerAh Ludwig, prends moi dans tes bras, asseyons-nous sur le « muet » de pierres...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un chat qui aime une tourterelle…
RépondreSupprimerles prolongements du mariage pour tous n'ont pas fini de nous étonner…
et les joies fugaces concourent au bonheur
Moi qui serais plutôt pour la non-demande en mariage version Georges, j'aime à penser que ces deux-là se sont aimés, l'espace d'un instant, sans passer par la case contrat...
SupprimerDes joies fugaces mais si profondes et si intenses qu'en fait elles font le bonheur.
Elles impriment mes fibres, et si fort mon ADN qu'à la question « êtes)vous heureuse » je ne réponds toujours que «oui ! » intensément, exclusivement et totalement « oui ! »
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Je vois que nous avons en partie les mêmes lectures: Christian Bobin, que j'apprécie fort.
RépondreSupprimerTu cueilles dans tes textes des instants qui ouvrent une porte sur l'éternité. En tout cas c'est comme ça que j'ai lu ton texte. Si on savait regarder avec les yeux de l'enfance, nous verrions notre monde sous un nouveau jour. Célestine, tu as ces yeux là.
Oui d'ailleurs, quand je serai grande, je voudrai être Christian Bobin.
SupprimerC'est sans appel.
Et avec ces yeux-là... ;-)
Merci JF !
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Votre commentateur précédent a raison.
RépondreSupprimerVous avez les yeux du poète, le coeur écartelé et l'âme vagabonde, avide des riches beautés de ce monde, celles que l'on ne trouve que dans les traces, les souffles, les éclairs, et les éphémères joies naturelles.
Merci d'être vous, enchanteresse, ou devrais-je dire « enchatteresse» ? Non c'est un bien mauvais jeu de mots, et je vous prie de m'en excuser par avance.
~L~
Les traces, les souffles, les éclairs, et les éphémères joies naturelles.
SupprimerComme c'est bien dit. Vous êtes un poète, vous aussi, Lorenzaccio !
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Ah ton texte m'a remis en mémoire une histoire authentique ;
RépondreSupprimerMon copain avait un chat, ce chat était un "chat curé" je m'explique : c'était un greffier qui chaque jour attendait la tortore, sans jamais chasser. Un jour une souris face à lui dans la cuisine de mon pote... Le chat s'est barré, fuyant comme s'il avait vu le diable !!!
Ne cherche pas Célestine : ton greffier sur la faîtière : c'est un "chat curé" ];-D
Si tous les types qui attendent la bouffe sans jamais la faire étaient curés, les évêchés ne seraient plus en pénurie de vocations !
SupprimerCela dit, elle est drôle ton histoire : mais tu ne dis pas si le greffier s'est barré en miaulant « vade retro satanas » à la souris !
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Quel bonheur de lire tes mots Célestine. Parfois, il suffit de trois fois rien dans une journée pour avoir le coeur en joie. Regarder une petite feuille tomber ou plusieurs s'envoler ou admirer de beaux nuages qui ne font que passer et toujours changeants.
RépondreSupprimerBisous ♥
Un bonheur de partager mes petites illuminations matinales avec une connaisseuse comme toi, Denise.
SupprimerBisous belle rêveuse
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Un texte limpide, merveilleux. Un véritable cadeau, une petite balade au cœur du quotidien et de ses magies. Merci Célestine ! Être capable de ressentir la joie, quelle preuve de savoir vivre !
RépondreSupprimerTu as appris cela aux enfants: s'émerveiller de ces petites choses.
SupprimerJe me rappelle que tu étais la seule maîtresse à rester dans la cour pour faire admirer aux élèves le dessins que les traits d'avion formaient dans le ciel, ou un chemin de fourmis pour lequel, afin de ne pas les écraser, tu avais fait faire un grand détour à tout un rang. Des souvenirs qui marquent à jamais
Souhaitons que ces choses durent toujours.
Parce que c'est cela, la vie, et rien d'autre.
Chaque jour on devrait pouvoir dire le poème de Verlaine
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Alors merci
Bises
Angela
@Dad
SupprimerOui j'essaie de faire preuve de savoir vivre, tant que je peux.
Et ce n'est pas toujours facile. Tant de gens n'en ont aucun....
Alors merci pour ton enthousiasme, et de prendre mon texte comme un cadeau.
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@Angela
SupprimerAh oui tu as raison, j'ai toujours mis de la poésie dans mon enseignement, j'ai toujours arrêté la leçon pour que les élèves puissent se précipiter aux fenêtres voir la neige qui tombe, parce que c'est magique de capter leur émerveillement.
Oui, on devrait pouvoir dire ce poème chaque jour.
Mon bonheur et mon espoir sont de pouvoir, le plus longtemps possible, ouvrir ma fenêtre sur ce coin de jardin, ce coin de ciel paisible, entourée de chats et de tourterelles. Sans que jamais la paix ne soit troublée par l'horreur de la folie humaine, les bombes, la violence et la guerre.
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Une bien jolie scène que tu racontes là, mais je ne peux m'empêcher de soupirer : "Pfff, elle aurait pu nous faire une photo !". Sorry, on ne se refait pas si facilement. ;)
RépondreSupprimerAh cruelle...Tu crois que je n'aurais pas aimé faire une photo ? Mais quand je me lève le matin et que j'ouvre la fenêtre, j'ai rarement l'appareil photo à disposition...
SupprimerAlors le dilemme s'est offert à moi: aller le chercher et prendre le risque de tout louper, ou profiter de cet instant de grâce sans faire de bruit...
Mais j'avoue, ce n'est pas très professionnel.
Après, il reste que grâce à mes mots, j'espère évoquer suffisamment la chose pour approcher l'émotion photographique... (je ne dis pas "égaler" bien sûr, je n'oserais pas...)
On ne se refait pas, tu l'as dit :-)
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PS : Ne serait il pas temps d'habiller un peu la fée de la bannière, elle commence à me donner froid. ;)
RépondreSupprimerElle n'est jamais bien habillée, celle-ci...elle non plus, ne se refait pas.. :-) lol
SupprimerLa seule fois où je l'ai habillée, elle se sentait engoncée dans son manteau de zibeline.
Elle m'a vite demandée de la redessiner dans ses petites tenues...
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De toute façon, jamais une mouette ne tiendra une conversation avec toi si tu es en manteau de zibeline…
SupprimerCes deux-là ne se sont jamais entendues…
;-)
Surtout si j'écoute Kashmir de Led Zeppelin...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
"L'obscurité restaure ce que a lumière ne peut pas réparer." (Joseph Brodsky)
RépondreSupprimerLes gens communs sont sensibles à la joie, là où les autres faillissent.
Le chat et la tourterelle sont le parfait exemple de la plénitude. La joie est tout autre...
Merci de la narration.
Ah... Gilles, je lis et je relis ton message en essayant de comprendre pourquoi tu t'acharnes à détricoter méticuleusement ce que j'essaie de tricoter depuis...des années maintenant avec mes petits doigts. Je ne peux t'offrir que ce que j'ai de plus précieux. La joie. La lumière. La poésie.
SupprimerMais je crois, enfin j'ai l'impression, que tu les refuses systématiquement, et que tu te situes bien au-dessus du "commun" des mortels. Du coup, il me semble que mes mots ne te touchent pas, pas au sens émotionnel, mais au sens qu'ils ne t'atteignent pas, il ne se connectent pas à toi. Force m'est de le constater...
Je voulais juste te dire que mon texte n'est pas une simple narration. Je ne raconte pas uniquement l'histoire d'un chat et d'un oiseau qui reste un moment l'un à côté de l'autre.
Mais c'est une invitation à une réflexion plus large sur le sens de la vie. Sur cet "alphabet" biologique qui passe certainement par l'ADN et qui expliquerait l'interconnexion presque syntaxique entre tous les êtres vivants, et la sensation que tout cela n'est pas ainsi ordonné au hasard.
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Je ne me place nulle part ; ni au-dessus ni en-dessous du commun des mortels... Mais je perçois ton message. Je ne détricote pas tes mots, ni tes intentions.
SupprimerIl est temps que je m'efface de cette connexion qui dure depuis des années tu as parfaitement raison.
Bonne continuation.
C'est juste dommage que je n'aie pas pu m'exprimer sincèrement sans que tu supprimes ton blog. Ce n'était pas du tout mon intention que tu le fasses.
SupprimerMais si tu as pris cette décision, j'espère que c'est après réflexion et que tu ne la regretteras pas.
La lumière existe, même pour toi, j'en suis persuadée. Autorise-toi à être heureux, c'est tout ce que je puis te dire et te redire.
Tu en as le droit, et tu en es capable. Je te souhaite bonne continuation aussi cher Gilles.
Signé une petite étoile bien commune mais sincère
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Chère Célestine: comme vous, je sens parfois "la joie me déborder de toute part".
SupprimerCe matin, c'est de l'inquiétude que j'ai ressenti en découvrant la nouvelle disparition de Gilles.
Oui, cela m'a beaucoup ennuyée, et aussi pour vous car je sais que comme moi, vous étiez une fidèle lectrice.
SupprimerMais je sais aussi qu'il reviendra. Parce qu'il revient toujours.
En tout cas, je le souhaite.
Tout comme je vous souhaite une sereine et lumineuse journée de dimanche
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Je croise les doigts pour que vous ayez raison.
SupprimerBonne soirée.
Gilles, si tu nous lis, mets nous un petit mot pour nous rassurer, mme Chapeau et moi.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Chère Céleste,
RépondreSupprimerTon histoire entre chat et oiseau me remet en mémoire un fait récent où je me
suis trouvé en semblable situation de comparer nos semblables aux autres
espèces que trop souvent nous n'apprécions pas à leur juste beauté.
Dans mon aventure il s'agit d'un mouvement inverse du regard :
ma joie n'est pas partie d'une tourterelle et d'un chat , mais elle a pu
renaître de deux pigeons.......
Pour que l'on comprenne la chose il me faut commencer le récit par le début :
Ce fut un moment de transit en gare de Grenoble ; j'attendais sagement ma
correspondance dans le grand hall lorsqu'un inconnu surgit de je ne sais où
pour m'aborder avec un grand sourire : "Bonjour , tu me reconnais ? Ton
plombier ? Proche de ta femme ? " Et notre homme, sans plus de présentation,
de me faire la bise ......
J'étais encore interloqué quand il poursuivit en me racontant qu'il était
atteint d'un cancer et dans le besoin ...... "je ne me permets de demander
qu'aux gens que je connais" dit cet audacieux ....
Réalisant l'astuce trouvée par cet homme pour soutirer de l'argent , remis de
ma stupeur, je m'en fus sur le quai en attente de mon train.
C'est alors que le spectacle de deux pigeons vint me transporter comme toi ,
Céleste, au pays de la joie :
Au début à certaine distance , les deux volatiles s'approchèrent l'un de
l'autre à pattes prudentes d'abord, puis avec un peu d'empressement .
Et c'est là que je les vis se bécoter , et se re-bécoter à plaisir .
Alors je fus en joie de retrouver par eux le geste sincère d'une affection non
feinte. Je me sentis prêt à les applaudir devant la beauté de cette
embrassade qu'ils m'offraient en spectacle sous le soleil inondant le quai
d'une douce chaleur réconfortante.
Mon train arriva à ce moment là et son approche éloigna nos deux oiseaux .
Mais cette image d'une paix retrouvée par le rapprochement de deux pigeons
reste gravée en ma mémoire .
Merci Céleste de, par ton beau récit , me faire revivre de tels moments de
joie.
Moralité : j'avais failli être le pigeon d'un pickpocket, et ce furent deux
pigeons bien honnêtes qui me rendirent la joie , une joie éclatante et
ensoleillée .
Bises pleines de gratitude
Petrus
Quelle belle histoire symbolique que celle de ces deux pigeons qui s'aimaient d'amour tendre.
SupprimerOn a besoin de symboles forts, dans notre vie parfois trop régulée, et celui-là en était un, assurément.
Ce pickpocket vit dans le mensonge et la dissimulation, et se procure de l'argent de façon malhonnête.
Quelle joie peut-il éprouver dans la vie ?
Il ne connaîtra jamais cette joie subtile de se trouver au bord du monde, en harmonie avec la puissance cosmique et la sérénité de la nature.
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J'aime beaucoup ton texte, parce que comme toi et comme tout le monde je l'espère, il m'arrive de tomber sur des scènes de ce genre, peut-être pas comme toi une rencontre au sommet, mais un oiseau ou un écureuil et les observant un instant si ils me le permettent, je me sens tout simplement bien.
RépondreSupprimerBises.
Comme tout le monde...peut -être, mais tout le monde n'a pas forcément le don de se sentir bien en les voyant, ces scènes.
SupprimerIl y a même clairement des tas de gens qui se fichent du tiers comme du quart des petits écureuils dans la forêt...
Bisous Patrick
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Ton billet est le prolongement de notre conversation d'hier. Oui Célestine la vie est belle ou du moins peut être belle pour qui le désire. Bien sûr, tout n'est pas toujours rose mais un sourire, une main tendue, un mot tendre sont autant d'étoiles qui permettent d'ensoleiller le quotidien et de voir le verre à moitié plein ( verre de Minervois bien sûr, ou de Bordeaux mais seulement quelques jours). J'ai publié aujourd'hui et n'ai pas terminé mon post comme je le souhaitais, alors je t'offre ma conclusion "Le bonheur est un art qui se construit" . Foi de ta sorellina qui se voudrait artiste
RépondreSupprimerC'est joli, ça, le bonheur est un art qui se construit. C'est de toi ?
SupprimerAh le verre à moitié plein de Minervois ou de Bordeaux, tu connais mes petites faiblesses...
Avec toi, j'irais jusqu'au verre entier.
baci sorellina
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Il y a de ces moments comme cela. J'en ai connu aussi, pas forcément avec des oiseaux. Je regrettais de n'avoir pas d'appareil photographique sur moi. Alors, je faisais comme toi, j'écrivais un texte, un poème le plus souvent. Il y a eu comme cela, le képi du facteur... Il me semble que ce que tu écris est de plus en plus poétique...
RépondreSupprimerJ'ai toujours écrit poétiquement (enfin, essayé, pour rester modeste)
SupprimerMais peut-être la poésie monte-t-elle en moi de plus en lus facilement ?
Ah, j'aurais aimé lire ton texte sur le képi du facteur.., ma PIvoine.
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J'ai eu un chat funambule qui faisait des cabrioles dans les fils de sèche-linge (le genre qui se déplie sur plusieurs mètres)... Il marchait aussi sur le garde-corps du balcon, pour aller chez les voisins et j'ai dû faire la police. Mais lui était un chasseur, il a attrapé un oiseau, je ne sais toujours pas comment. Je n'étais pas ravie, ravie, et il n'était pas content que je lui enlève son butin. Mais bon, ma terrasse ne méritait quand même pas ça !
RépondreSupprimerce que j'aime avec toi, c'est que tu nous offres pratiquement toujours un second commentaire.
SupprimerC'est le deuxième effet "kiss cool" comme disait la pub... ;-)
Le but principal des chats est sans doute d'attraper et de becqueter les oiseaux...C'est d'ailleurs pourquoi cette scène m'a semblé si...belle et inédite.
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Lol, je suis une bavarde o:))) (d'ailleurs, je croyais que j'avais écrit que j'aimais bien le dessin de Andiamo). Oubli sans doute... Même si ce n'est pas l'esprit pur et pur de ton texte o;)
SupprimerVoilà, trois pour le prix de deux !
Tu es chou, ce qui est un comble pour une pivoine ! ;-)
SupprimerMoi aussi j'adore le dessin d'Andiamo
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il y a des bonheurs comme ça ...
RépondreSupprimerLa mienne a croisé un pigeon cette semaine dans le jardin mais... à l'abri derrière la vitre. Il y avait une photo à faire que je n'ai pas faite
Eh oui, on a rarement le temps de saisir sur la pellicule les scènes de ce genre...
SupprimerEt tu as raison, ce sont des bonheurs.
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Connais-tu, Célestine, l'album "Rouge matou" ?
RépondreSupprimer(album jeunesse)
je l'ai souvent lu et la petite scène que tu écris me l'a rappelé
Je ne résiste pas au plaisir de te partager le texte...
...ça commence comme ça :
"Il y avait un chat, un chat rouge, on l’appelait Rouge Matou.
Rouge Matou allait, les moustaches dans le vent du printemps,
par les bois, par les prés, là où sa curiosité le menait.
Rouge Matou l’a regardé, avec sa patte l’ a fait rouler ; c’était un bel œuf frais.
Rouge matou l’aurait bien gobé !
Mais Rouge Matou pensa qu’un oiseau valait mieux pour le dîner.
Alors, Rouge Matou couva son œuf, le surveillant d’un œil pour ne pas le casser.
Et cric, crac ! Un beau matin l’œuf éclot.
De sa coquille sortit un minuscule oiseau qui se mit à chanter aussitôt.
Rouge Matou l’aurait bien croqué…
Mais Rouge Matou se dit qu’il préférait un oiseau plus gros pour son dîner. Alors, Rouge
Matou lui donna des graines de tournesol et des grains de blé à picorer.
Un jour, l’oiseau, devenu gros, apprit à voler. Rouge matou ne put le rattraper et, furieux, regarda son dîner s’envoler.
Pourtant l’oiseau revint.
Il se posa à côté de Rouge Matou et longtemps
ils se regardèrent, sans bouger, sans parler."
Là, c'est le suspense, que va-t-il se passer ?
Un carnage ? Une bouffée de sauvagerie ? Eh bien, non...
C'est là que je pense à ta tourterelle... :-)
...ça continue comme ça :
"Rouge Matou et l’oiseau devinrent de vrais amis.
Ensemble ils se promenaient, s’amusaient et riaient. C’était la belle vie.
Quand vint la fin de l’été, l’oiseau s’envola vers les pays chauds.
Mais il promit à son ami de revenir bientôt.
L’hiver était arrivé. Rouge matou suivait les traces des oiseaux sur la neige,
mais jamais il ne retrouvait son ami.
Dans le vent du printemps, Rouge Matou pensait que son ami l’avait
oublié. Rouge Matou s’ennuyait.
Un matin, tout prêt de lui, Rouge Matou reconnut la chanson d’un oiseau :
c’était son ami !
Rouge Matou était heureux : l’oiseau était revenu comme il l’avait promis.
Mais il n’était pas seul : il avait ramené une oiselle et leurs cinq petits !
Un à un, Rouge Matou les prit sur son dos et, plumes et moustaches dans le vent du printemps, ils allaient dans les bois, par les prés, là où la curiosité les menait."
Bises du soir...
et que cette jolie histoire puisse inspirer les adultes aussi !
Je ne connaissais pas cette histoire.
SupprimerMerci chère Licorne. Elle est tout simplement très belle et pleine d'espoir.
Je la garde en réserve pour le jour où...
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Ah Bobin, ma plus belle découverte de ces dernières années :-). Et "enchifrené", en voilà un joli mot que je decouvre aujourdhui :-). Bisous ma Célestine
RépondreSupprimerTout pareil. Un merveilleux auteur que je me relis chaque fois que je n'ai pas le moral...
SupprimerUn magicien des mots.
Bisous ma Myo
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Bobin, un grand Monsieur. Ton texte est d'une telle évidence.
RépondreSupprimerComme toujours, tu sais mettre les mots qu'il faut pour rester simple dans un discours tout en évidence. Et ça j'aime. Le monde n'est pas perdu, juste égaré. Il suffit d'y croire et de le vouloir vraiment.
Bises admiratives.
Le monde n'est pas perdu, juste égaré.
SupprimerJ'aime beaucoup cette phrase, que je mettrais bien en exergue d'un billet, si tu me l'autorises.
Elle porte plein d'espoir, et ça fait du bien.
Bises de même en retour
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Il serait temps de lui offrir un GPS car pour l'instant il patauge grave dans le yaourt...
SupprimerMoi qui croyais être un petit caillou de Petit Poucet...
SupprimerEn fait, les poètes, les artistes, les écrivains sont des GPS.
Mais le monde est un peu dur de la feuille...
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Tu es plus qu'un petit caillou de Petit Poucet.
SupprimerTu es une étoile posée au bord du chemin
:)
Tu peux si tu veux. Je sais que tu en fera une belle chose...
SupprimerBises toute simple.
merci poète ! je l'ai notée.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il me revient en mémoire cette belle vidéo:
RépondreSupprimerhttps://www.dailymotion.com/video/x99ng8
Elle va tellement dans le sens de ton histoire...
Baci
Cette video est formidable. Surtout la fin...
SupprimerL'empathie animale est une réalité, que certains occultent car ça les arrange de penser que les animaux sont cruels et sauvages...
Merci pour ce message d'espoir et de beauté
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Un peu de douceur dans ce monde de brutes,de truands,mais où sont les bons?
RépondreSupprimerNon pas sur les toits,fussent-ils brûlants...Mais disséminés çà et là comme quantité d'anonymes qui n'aspirent qu'a goûter la vie comme un cadeau.
Ce qui m'a mis en joie(comme dit Philippe Meyer) ce matin,ce n'est pas d'avoir vu un écureuil me dérober des noix sur la terrasse.Ce n'est pas non plus le souvenir d'un hérisson venu à la nuit tombée grignoter les croquettes du chat,ni un rouge-gorge picorant les miettes,ni encore ces deux chevreuils venus se réfugier la semaine dernière en bas de chez moi,en ville, pour éviter les chasseurs en campagne.
Ces animaux dits"sauvages" sont pleins de bons sens!
Non,rien de tout cela.La première chose en ouvrant un œil puis les deux qui m'a mis en joie,c'est de repenser à cette réponse à un de mes commentaires hier au soir...
Comme quoi,il suffit de pas grand-chose pour être heureux!
C'est chouette ce que tu dis ! Bon si je voulais te taquiner, je te dirais que mes réponses aux commentaires ne sont jamais des "riens", ou des "pas grand chose" parce que j'y mets autant de coeur que dans mes billets.
SupprimerMais je ne veux pas te taquiner, car tu écris de trop jolies choses.
Alors je te dis simplement que ce blog est lui même un cadeau que j'offre à mes lecteurs et qui me permet d'éprouver des petits bonheurs subtils et quotidiens.
Merci à toi pour cela. Merci pour tes descriptions de ces petits animaux chapardeurs...
Bisous
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Loin de moi l'idée de dire que tes réponses sont des "pas grand-chose"!
SupprimerJe sais que tu y mets du cœur,c'est d'ailleurs ça que j'aime et je"prends" ton blog comme un cadeau,d'autant plus que je l'ai découvert totalement par hasard.
C'est cette première pensée du matin qui est au fond, pas grand-chose,mais suffisante pour me mettre en joie!
Ta réponse matutinale,elle aussi...
Oups,ta réponse,elle aussi,ME MET EN JOIE!
SupprimerQue de joie ce matin à la lecture de mes mails et commentaires ! Merci merci
SupprimerEt tant pis pour les moroses, les bilieux, les renfrognés, les ronchons, les maussades...
Tout ceux qui vont penser que ça dégouline de bons sentiments.
Faudra quand même qu'on me dise pourquoi les «bons sentiments» n'ont plus droit de cité.
Je ne sache pas que les mauvais sentiments soient tellement réjouissants de par le monde ...ou ça se saurait, à force.
Bisous et belle et joyeuse journée, Didier
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Célestiiiiiiiiine !!!
RépondreSupprimerJe viens de débarquer chez toi et j'entends parler de chat, moi qui aime les félins jusqu'au bout des poils, je ne te dis pas l'effet que ça me fait. Je te clip illico dans mes liens parce que j'aime ta prose, parce que j'aime la richesse des mots que tu emploies, so, je ne veux pas que tu partes trop loin afin que je puisse revenir à l'envi pou te claquer mon commentaire.
Merci d'être venue chez moi via les Caphy pour déguster un bon chocolat Viennois. C'est un vrai blogopote. Bon dimanche !
Hé hé ! quelle bonne idée ont eue les bestioles de nous faire nous découvrir.
SupprimerTu as la pêche, la patate, et ça c'est vraiment agréable, un dimanche matin, entre les croissants et le vent froid et aigre qui couche les arbres et les déplume de leurs dernières feuilles.
A tout bientôt alors et bienvenue sur mon totem entre Fifi et Filo Filo.
Bises célestes
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séquence : "paix et joie" :)
RépondreSupprimerLe dessin d'Andiamo m'a fait rire, merci à lui!
bisous
Moi aussi, Andiamo m'a beaucoup fait rire avec son dessin.
SupprimerC'est la touche d'humour et d'autodérision qui manquait à mon billet. Le petit plus.
Bisous ma Cathy
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Tu as bien fait de dire "Mais au fait, pourquoi chercherait-on à expliquer la joie ?"
RépondreSupprimerJ'ai appris à mes dépens (quelques dimanches enfermé) que celui qui dit "comment ça marche" plutôt que "pourquoi ça marche" est une âme perdue.
Chercher à savoir est un péché mortel.
Cela dit, cet épisode d'une assemblée où les moutons discuteraient avec des loups devenus vegans est reposant et calme...
Alors que croire devrait suffire à comprendre...
Péché mortel ?
SupprimerÂme perdue ?
Croire ?
C'est quoi tout ça ? ;-)
Un petit coup de cathé du dimanche ? ;-)
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Ça, c'est juste qu'on a essayé de me faire marcher dans le coup "Croyez et vous comprendrez".
SupprimerTenter ça ! Avec moi !
J'en avais parlé là :
http://le-gout-des-autres.blogspirit.com/archive/2013/11/05/et-dieu-dans-tout-ca-2983489.html
'tain, tu m'as fait peur !
SupprimerMais ça va pas ? Faut pas me faire des frayeurs pareilles !
Bon, j'ai tout bien lu, et j'ai bien aimé.
Surtout la question existentielle de la fin...celle qui t'a valu un dimanche...
Tu es pardonné, mon fils. Va zen pet.
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Un curé avait dit ça à René Barjavel dans son enfance (il a grandit entre une mère catho et un père protestant. Ou vice versa): "Ne cherchez pas à savoir". Ce à quoi René a répondu dans son livre "La faim du tigre": si vous ne cherchez pas à savoir (le pourquoi de la Vie) vous n'êtes qu'un os. ;)
SupprimerIl y a des choses "minuscules" et discrète comme celle que tu nous décris qui contiennent plus qu'une encyclopédie de pensées philosophiques. C'est un merveilleux raccourci vers l'essentiel, le suc, l'âme. Encore faut-il voir? Ils ont des yeux et ne voient point...
RépondreSupprimerA propos d'encyclopédie, tu me rappelles la pensée de Idriss Aberkane, qui dit que la nature contient toutes les réponses à nos questions.
Supprimer« Nous vivons dans une bibliothèque et nous sommes en train de cramer les livres »
A méditer.
Baci sorellita
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Je connais ce genre de joie profonde et puissante. Oui, elle ne s'explique pas.
RépondreSupprimerElle EST.
Bises Madame La Fée !
Le verbe être dans toute sa simplicité, et sa magnificence en même temps.
SupprimerBisous¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerC'est un vraie illumination que tu as eue là, une expérience presque mystique?
Cela me fait penser au roman-poème de Jean Giono sur la nature, la terre : "Que ma joie demeure".
Si les deux bestioles savaient qu'elles ont eu cet effet là...
Bisous
Oui tout à fait. Quelque chose de cet ordre, en effet.
SupprimerQuelque chose de difficilement dicible ou racontable...j'ai fait ce que j'ai pu pour exprimer cette forte émotion.
Bisous belle jardinière
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Si le chat n'est pas un con, la tourterelle elle est opportuniste.
RépondreSupprimer- chat pas con : je suis souple et en équilibre tranquille d'accord sur cette putain de corniche d'accord mais je ne suis pas assez con pour tenter dans cette position de choper cette merde de tourterelle !
- tourterelle opportuniste : tant que ce con est sur cette corniche je suis tranquille !
Bleck
Toi, tu es le fils spirituel d'Andiamo !
Supprimer-Dis donc, Chapakon, elle est pas un peu dérangée du godet, Célestoche ? Kestenpens ?... 😜
-Ben...ouais, Tourterelop' , elle voit des trucs bizarres, à mon avis, elle met pas que du café dans son bol du matin, pour sûr ! 😄
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Y a de la joie chez célestine !! La joie, c'est comme un Geiger qui surgit de la poitrine, une touche de couleur sur le tableau de la vie. Il m'arrive de ressentir cela de temps en temps. C'est un vrai bonheur !
RépondreSupprimerUn geiger ? Ne serait-ce pas plutôt un geyser ? La correction orthographique est souvent loufoque...
SupprimerMerci Daniel pour cet éclat de rire.
Y a d'la joie, oui ça c'est sûr !
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Il faut te rendre à l'évidence: Tu irradies tellement que pour t'approcher, il vaut mieux avoir un compteur geiger à portée de soi....
Supprimermdr...
SupprimerL'idée c'est que j'ai pas trop envie de me prendre un compteur Geiger en pleine poitrine...
C'est moins pire qu'un autobus, mais ça doit pas faire du bien quand même...
Enfin je note quand même qu'irradier n'est pas forcement anti-écologique ;-)
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Rhôah, Blutchy fais gaffe, faudrait quand même rester dans le champ des possibles pour conserver ta crédibilité !
SupprimerC'est vrai, quoi !
Quoique...
SupprimerA la réflexion (normal, face à quelqu'une qui radie), t'es p'têt' pas tort ?!!...
...'fin tu vois bien quoi..."
Je radie moi ?
SupprimerOh l'aut' là ...
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@ Tudissa
SupprimerMais je suis dans le domaine des possibles! quand tu côtoies la Fée, tu comprends sa façon d'irradier (et le compteur geiger, c'est rapport à sa proximité avec des passoires nucléaires :-P)
Mais pour le moment, pas de risques, elle irradie beaucoup plus de joie que de plutonium...
Par contre, si après tu tentes une décontamination célestinienne, c'est plus compliqué qu'avec la radioactivité.
Laisserais-tu supposer que l'attachement soit inversement proportionnel à la demi-vie ?
SupprimerT'as p'têt' pas tort !
;o))
Disons qu'avec une demi-vie du plutonium à 10'000 ans, ça laisse de la marge pour ce qui est de l'affectif....
SupprimerQuelque part, j'aime bien l'idée de me dire que je n'en suis qu'à ma demi-vie ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
@ Cel : comme je te comprends ! Et moi de même !
Supprimer@ Blutch : quant à la décontamination célestinienne, je suis d'accord avec toi !
...'fin moi, Jdissa...
:-)
SupprimerC'est super beau !
RépondreSupprimerMerci pour ce cri du coeur , miss !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La cohabitation des hérons et des photographes est moins pacifique ! "Quel sauvage, lui alors !" Heureusement que Monsieur Canon a inventé le zoom !
RépondreSupprimerEt que Monsieur Andiamo dessine ! ;-)
Tu t'es fait agresser par un héron, mon oncle ?
Supprimerj'ai loupé les photos, ou bien ?
Andiamo oui, il dessine super bien
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Le chat finira par choper la tourterelle mais tu auras passé un chouette moment.
RépondreSupprimerTout est là...le rêve éveillé contre la pragmatique réalité... ;-)
SupprimerLequel des deux choisir ?
mais comme disait le grand Pierre Dac « Mieux vaut prendre ses désirs pour des réalités que de prendre son slip pour une tasse à café.»
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selon Bobin la vraie lumière ne parvient que par explosions intérieures, et toi tu sais mettre en mots ces fulgurances qui nous traversent quelquefois, or tu dis là en termes poétiques la base de la création.
RépondreSupprimeras-tu lu "le chiffre de la vie", de Gregory Benichou (pas du tout un illuminé, il est Dr en philo ET en pharmacie) ? il montre que l'ADN est un langage, avec ses mots, son alphabet, sa sémantique...
4e de couv du livre de GB.
pour expliquer la nature de l'ADN, on se réfère communément à l'idée d'une langue biochimique. S'agit-il d'une simple image ou d'une réalité plus profonde ? Une analyse linguistique du code génétique rend plausible l'hypothèse d'une parole cachée au cœur des êtres, entraînant la réflexion vers une question ultime : si la vie s'organise à travers une forme de langage, ce dernier révèle-t-il la trace d'une Intelligence ordonnatrice ? À l'encontre des discours dominants, Grégory Bénichou explique pourquoi, là où le microscope n'observe qu'une mécanique aveugle, se cache le Chiffre de la vie, c'est-à-dire un texte sublime où les symboles chimiques se trouvent lestés de forme et de sens. On découvre ainsi dans l'ADN la trace d'un langage universel antérieur à toute conscience humaine, un langage matriciel auquel certains kabbalistes attribuaient le pouvoir de créer la vie.
j'ajoute que si de plus on considère que l'ADN est de la matière, tangible et visible, qui se transmet "physiquement" d'être en être depuis la nuit des temps, on peut dire que cette molécule "sacrée" est notre part immortelle
merci pour tes jolis mots !
Je viens de répondre à ton mail, et par synchronicité, je découvre ton commentaire ici. ;-)
SupprimerCette théorie, à condition qu'elle ne m'oblige pas à verser dans la religion, car je refuse de toutes mes fibres cette invention des hommes faite pour utiliser le sentiment mystique à des fins de soumission, cette théorie, dis-je, a quand même des aspects intéressants en ce sens qu'elle fait allusion à cette sorte d"alphabet" dont parle Bobin : une sensation, une expérience qui ne peuvent être que personnelles, intimes et difficilement dicibles.
Merci pour tes participations toujours riches, emma.
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ce sont les exégètes qui développent des significations, mais l'alphabet de l'ADN n'est pas une théorie, c’est un fait
SupprimerEmma
Bien sûr. Un fait scientifique indubitable.
SupprimerMais la théorie de GB n'est-elle pas d'essayer de trouver une signification métaphysique à ce fait ?
Ou alors je n'ai pas compris...
Je rajoute mon grain de sel car il paraît que "la joie, la joie, on n'en a pas tous les jours"... Et bien si, Madame Céleste. Elle est dans de petites choses, dans des visions matinales, dans une fleur un peu penchée, etc... Je la cultive ainsi que tu sais le faire.
RépondreSupprimerBon lundi !
Tout à fait. Les gens qui disent que « la joie on n'en a pas tous les jours » ne savent pas qu'elle est toujours là, à l'intérieur. Elle ne vient pas d'événements extérieurs. Ce sont les événements extérieurs qui la raniment, pour peu qu'on y soit attentif.
SupprimerBon lundi à toi, miss !
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Une histoire digne d'un conte. Jolie rencontre entre un chat et une tourterelle qui nous apporte un moment de joie... Y'a d'la joie bonjour, bonjour les hirondelles... ;-)Connais-tu Pou-Poule un album pour enfant et une belle histoire d'amour entre une poule et un renard?
RépondreSupprimerbonne soirée!
Bisous
Ah non, je ne connais pas cette histoire.
SupprimerEt toi, connais-tu celle que nous propose la Licorne "Rouge Matou" ?
Les animaux ont beaucoup à nous apprendre, je crois.
merci Maryline belle soirée à toi
Bisous
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Non, je ne connais pas non plus! ;-)C'est un album?
Supprimer.
RépondreSupprimerPeut-être ne cherche-t-on pas à l'expliquer mais simplement à en témoigner, c'est tellement magique qu'on aimerait que cet instant touche tous les cœurs du monde... peut-être. Bises céleste Célestine, à tout bientôt. brigitte
RépondreSupprimerOui, en témoigner me semble extrêmement nécessaire...
SupprimerBelle journée chère Plume
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1 - 2 - 3 - 4... Demain tu postes ton nouvel article !!! �� Hein, tous les 4 jours j’ai remarqué. Bonjour Célestine !!!
RépondreSupprimerJe ne suis pas réglée comme un métronome...mais il y a de ça.
SupprimerA tout bientôt !
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Christian m'a bien montré la voie: depuis lui, tout est déferlement de joie pour peu que je m'y attarde, pour peu que je sois dans la présence réelle. Et ça déborde sec, je comprends tout à fait ce dont tu parles, c'est comme de la lumière liquide qui viendrait de l'intérieur, très profond, ça monte d'un coup et ça transcende. Dans ces moments, comme je suis émotive à un degré ridicule, je sens les larmes tout près. Des larmes de joie évidemment ;)
RépondreSupprimerBisou
Non, Désirée, jamais ridicule.
SupprimerCe qui est ridicule au plus haut degré, de nos jours, c'est Trump, Lim jong Un, la violence, l'entassement des milliards pendant que d'autres crèvent de faim, l'esclavage, les migrants, les guerres de religion et la destruction écologique.
Alors la lumière liquide de la joie moi je dis que c'est une merveille.
Bisous ma belle poétesse
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J'ai ressenti cette belle joie en lisant ton billet et je me disais que je devrais sans doute me plonger dans un Bobin et aller me promener dans la foret !
RépondreSupprimer