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12 septembre 2017
Lettre au poète
Cher poète,
C'est vrai, tu as un don. Tu sais attraper les mots au lasso, les accrocher comme des mouchoirs de batiste blanche sur un fil tendu de soie, entre les êtres.
Chacun se retrouve en eux, car tu prends le miel et le vent au coeur de chacun, pour les nouer en échelles au-dessus des précipices. Et tu trempes ta plume de générosité pour balayer les évidences et les malheurs sans nom. Quand tu t'écries, tu écris le monde. De ton pinceau tu le peins. En couleurs qui cerisent, qui abricotent, qui citronnent.
C'est vrai, tu as un regard doux de faon, les ailes d'un géant et le coeur en dentelle. Mais la force des haubans pliés, torturés, hurle dans tes émois quand tu passes le cap Horn.
Je t'écrirai mes hésitations, mes maux de coeur, mes peines de trèfle et de carreau.
Et toujours tu les tisseras de songes nacrés pour me les offrir au réveil.
J'aime plonger dans tes eaux glauques ou transparentes, laver mon sang séché aux cicatrices de tes épreuves, oublier mes tracas et mes trébuchements d'albatros, parfois malade de ne pas comprendre.
Tu me rassures.
Quand le jour se fait sombre, tu cueilles la lumière.
Quand la nuit s'éternise, tu viens secouer mon cocotier de mille façons. Mes feuilles s'envolent. Mes étoiles froufroutent. Et la lune triomphe des nuages. Et l'aurore triomphe de la peur.
Toujours, je te reconnaîtrai, entre mille. Tu as le front tremblant de ceux qui savent.
Les écrans de fumée, tu les effaces. Tu connais le secret des larmes.
J'ai besoin de toi, comme le monde a besoin d'air et d'eau. Et de la course du soleil.
Sans toi, tout s'effondre dans le cratère béant d'un gouffre d'absurdité.
Ne t'en va pas. Reste toujours assis sur le rebord du monde. La musique qui sort de ton chant, c'est de l'amour en barre.
A mon ami Bizak.
Et à tous les poètes qui enchantent le monde.
Musique: Drive the cold winter away.
107 commentaires:
Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.
..."Tu as le front tremblant de ceux qui savent."...
RépondreSupprimerAvec tous tes autres lecteurs, j'ai reçu ta "lettre au poète" que tu sais être toi-même en nous écrivant pour nous espérer chacune-chacun et tous poètes...
Ta sœur Andrée Chédid écrit (dans "le jardin perdu"):
"Subitement dotés d'amour et d'espoir, ils s'enfoncèrent, les yeux ouverts,
dans l'étoffe du temps"
Je suis très honorée que tu cites cette grande poétesse, qui a mis au monde un si belle dynastie de poètes...
SupprimerLa phrase est splendide, très belle, poétique.
Tu fréquentes le blog de Rod, tu es donc poète toi aussi.
Et bien sûr, ce billet t'est aussi dédié.
¸¸.•*¨*• ☆
Quel bel hommage ! Quelle belle plume ! Une grande admiration pour toi qui sais si bien traduire tes émotions. J'ai juste un peu souri à ce froufroutement d'étoiles ! Et puis un peu rêvé, ce doit être joli des étoiles qui froufroutent ! Tu n'as rien de la maladresse de l'albatros, mais avec tes jolis mots, j'ai bien failli me retrouver au sommet d'un cocotier ! Je me suis senti pousser des ailes en lisant ce billet. Bisous Célestine.
RépondreSupprimerLe froufrou des étoiles est un clin d'oeil à la Bohème de Rimbaud, l'albatros au poème de Baudelaire.
SupprimerMes deux poètes majeurs.
Ravie de t'avoir plu, ma belle
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Que te dire ma chère Célestine... tes mots sont si beaux pour ce merveilleux poète Bizak que j'aime lire à chaque fois qu'il écrit et ta lettre pour ton ami me fait très chaud au coeur. Tu es une belle personne. Merci.
RépondreSupprimerMes bisous fleuris ma chère amie et douce soirée ♥
Merci pour lui comme pour moi Denise.
SupprimerTes mots me vont droit au coeur.
Bises en gerbe d'étoiles
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D'une poétesse à un autre. Un poète en effet dont je suis heureux qu'il republie plus régulièrement des textes depuis quelques temps. Je l'ai découvert par ton entremise avec ses commentaires brillants, pleins de sagesse et dd souffle pur. J'aime beaucoup ces blogs écritures qui nous donne rendez-vous avec des univers, des sensibilité différents.
RépondreSupprimerBises.
Tu sais combien j'apprécie tes vers aussi, ton univers très particulier, qui va chercher des choses très profondes dans mon vécu de femme et d'adolescente.
SupprimerAlors oui, je milite pour les blogs, et notamment les blogs d'écriture, qui sont vraiment à des années-lumière des résosocios souvent froids, éphémères et futiles.
Bises cher Patrick
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C'est plus que beau, ton billet me laisse sans voix et plein de frissons.
RépondreSupprimerTu parles si bien des poètes... ne l'es tu pas toi aussi un peu?
Cachotière.
Bises d'encre et de plume.
Cachotière je ne crois pas, ou alors c'est juste une façon de parler et de me taquiner...Toi qui me lis depuis si longtemps, tu sais bien que je ne cache rien de mon amour de la poésie, et j'ai écrit tant de poèmes depuis les premières fièvres de mon adolescence...
SupprimerJolies, tes bises de poète
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...Un poète que, pour ma part, j'apprécie depuis tellement longtemps, cher Etienne, que tu peux et dois te sentir concerné par ce billet hommage à la poésie qui m'enchante.
SupprimerBises célestes
Oui je te taquine... je sais combien tu es poète, et bien plus encore...
SupprimerBises rêveuses.
Plus que poète, c'est quoi ?
SupprimerBises taquines...
Très bel hommage à notre cher Bizak, poète à fleur de mots... Vos sensibilités se rejoignent. Tout en délicatesse.
RépondreSupprimerBises lyriques
Je suis heureuse que tu sois sensible à cette délicatesse-là.
SupprimerJe connais Bizak depuis longtemps, et je le sais amoureux comme moi de la vie et de ses merveilles.
Ça crée des liens...
Bisous belle blonde
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Si je m'appelais Bizak je serais rouge de plaisir tant ce que tu écris est beau, sincère, vrai et mérité. Mais je le connais, ce Prince du désert est modeste et ne se rend pas compte du pouvoir de sa poésie. Je me joins à toi pour lui dire mon amitié et mon admiration. Et pour toi, ma Céleste, bises admiratives
RépondreSupprimerEt tu aurais raison de rougir de plaisir, comme j'espère qu'il le fera. Car c'était mon but de lui faire plaisir, en répondant à sa lettre par la mienne.
SupprimerUne lettre ne doit pas rester sans réponse. Sinon elle se chiffonne et pleure au bord du chemin comme un petit bonheur oublié.
Notre prince du désert a mille qualités humaines et je crois que sa poésie est l'écume qui étoile son océan intérieur d'autant de gouttelettes.
Goûtons le plaisir ensemble, ma Chinou. Dans ce monde de brutes, cela ne se refuse pas.
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Que te dire devant cette avalanche de louanges. Le mérite-je ? je n’en sais rien, je n’en suis pas sur. Tout est poésie, tu es poète toi aussi comme le dit Rem*, beaucoup parmi nous sont poètes. La poésie est en chacun de nous, il faut juste l’exprimer. Je suis honoré que tu me cites à tous nos amis, mais je suis tout rouge comme le devinait Chinou. Mais je sais que c’est ta beauté de ton âme et ta bonté dans les mots qui te laissent exprimer autant de gentillesse à mon endroit. N’est-ce pas que c’est par le cœur qu’on s’exprime le mieux, que les mots voltigent et planent en douceur ou parfois comme un ouragan pour dire nos pensées quand elles veulent jaillir de peur d’étouffer de ne pas être libérées. Mais comme le disait Nerval : Mes vers perdraient de leur charme à être expliqués.
RépondreSupprimerC’est trop d’honneur pour moi, Céleste et voilà que je n’ai plus de mots à ajouter sinon : Merci
Je t’embrasse
« La poésie est en chacun de nous, il faut juste l’exprimer »
SupprimerPeut-être. Ou peut-être pas... Et pourtant tout le monde ne sait pas exprimer cette poésie. Chacun s'exprime en fonction de sa sensibilité.
Toi, tu sais. Tu sais le pouvoir des mots. Comme moi.
Tu sais faire jaillir d'un mot la joie et la souffrance.
Tu sais faire jaillir d'un mot les plus beaux paysages, les mers gelées et les déserts soufflés.
Tu sais cultiver les étoiles comme des fleurs et les tempêtes comme des jardins.
Et c'est pour tout cela que j'aime ta poésie.
Alors ne parlons pas d'honneur ou d'explication.
Juste d'amour. Celui que nous avons pour les choses et les gens. Et surtout les mots pour le dire.
Baisers célestes
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Savoir n'a rien d'une mémoire. J'en connais ayant la faculté d'avaler du Bottin. C'est juste avoir compris sur quoi repose la vie. Et connaître le sens propre du verbe aimer. Toute la confiture qui tartine au prétendu n'est que littérature.
SupprimerLe poète n'a de raison qu'en sa folie.
Merci Célestine et à toi bizak.
Je prenais savoir au sens être connecté. Aux étoiles, au vent, à la pluie.
SupprimerAux mystères.
Le bottin, c'est tintin à côté.
Bisous mon zoizo
Toi zaussi, tézun poète.
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"...tout le monde ne sait pas exprimer cette poésie. Chacun s'exprime en fonction de sa sensibilité."
Supprimer...et des moyens dont il dispose pour le faire...
'fin moi, Jdissa...
Bien sûr, ai-je dit le contraire ?
SupprimerEt pour tous ceux à qui la poésie fait peur, j'aimerais leur dire: lisez le commentaire du petit nouveau.
Faire aimer la poésie aux enfants, ça commence par leur en lire beaucoup, leur en faire écrire, les jouer comme des pièces de théâtre, et leur montrer que la poésie n'est pas que dans les livres.
La poésie, c'est le passage d'un nuage sur une cime enneigée, c'est le léger friselis du givre sur le jaune d'or d'un mélèze, c'est le chuchotement de la rivière, le soir, quand les troupeaux rentrent à l'étable.
C'est un rayon de soleil sur une joue, le fil d'une araignée qui pend dans le matin, c'est un regard dans la brume sur une plage au soir...
'Fin moi, ckejendi....
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Je n’oublie pas aussi de remercier les amis qui ici, ont posé leurs mots, en me citant ou pas, et qui sont d’une délicatesse et gentillesse qui me touchent beaucoup. Bisous à tous.
RépondreSupprimerLes amis qui viennent ici sont aussi tes amis, n'en doute pas.
SupprimerC'est une chaîne qui aurait plu à Daphné du Maurier... ;-)
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Lire tes mots et ceux de notre ami sur son blog ou ailleurs dans ses commentaires est toujours un tendre délice. Il est tellement précieux de peindre notre monde parfois si sombre de beaux mots. Et soudain tout s'éclaire, on sent le frôlement d'une aile sur la joue, le désert se remplit d'eau et les montagnes chantonnent dans un matin radieux. La poésie fait partie de chacun d'entre nous sans doute mais ce sont les qualités du coeur qui rendent les mots et les vers encore plus scintillants.
RépondreSupprimerMerci pour cet hommage ma belle et bises alpines.
Etre poète, c'est une façon d'être qui se rit du temps et transcende le réel. Même sous la torture, même emprisonné, un poète reste un poète.
SupprimerJe reste persuadée d'être une de ces privilégiés du monde qui n'ont aucune raison de se plaindre.
Je ne connais ni les affres de la pauvreté ni celles de la richesse matérielle.
Mes principaux besoins sont satisfaits et je vis en paix. Quoi de plus naturel, alors, que de chanter ce monde ?
Encore et toujours ? Et de dire tous les cadeaux de la vie ?
Ce matin, je regarde le ciel au dessus des rochers. Les sapins caressent la montagne de leur vert anglais.
La cloche tinte 10 heures.
Et on voudrait que je ne sois pas poète ?
Bisous scintillante amie
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Merci pour tant de beautés, Célestine-poétesse.
RépondreSupprimerComme je le disais à Dédé, la beauté est partout pour un coeur qui sait voir.
SupprimerEt j'ai eu ce don précieux. Je ne sais de qui je le tiens, mais je le tiens blotti dans mes mains comme une colombe.
J'aimerais tant que tout le monde l'ait...
Je t'embrasse
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Mais où as tu trempé ta plume ? dans l'encre de l'imagination ?La poésie permet de transcender la vie, de lui donner une autre dimension. Les mots peuvent être des étincelles qui illuminent le cœur. Bel hommage à l'ami Bizak
RépondreSupprimerTu sais, à ta façon, transcender toi aussi la vie, comme la pluie qui lave un paysage et le rend éclatant.
SupprimerLa vie est un diamant brut. Un cadeau, et les poètes défont doucement le ruban qui l'entoure pour en dévoiler l'insolente beauté.
Belle journée Daniel
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, quelle beauté et quelle tendresse dans tes mots cette lettre est une merveille de délicatesse. J'aime ta supplique finale : le poète est toujours sur le rebord du monde s'il veut survivre n'est pas être piétiné mais aussi pour avoir du recul. J'ai tout de suite pensé à Bizak dès les premières lignes... sa luminosité eclate dans tes mots comme une bulle de savon au soleil vous êtes complémentaires. Je t'embrasse ma céleste amie et merci pour ce moment de grâce qui éclaire un jour de pluie❤♩❤
RépondreSupprimerComme je le disais à un ami, la poésie est quelque chose de très volatil. Chacun peut en sentir la fragrance à un moment donné.Et s'approprier les mots pour en faire un poème. Il suffit de se mettre à l'écoute de son coeur qui bat, et les mots sortent tous seuls.
SupprimerJour de pluie pour toi, mais grand soleil dans mon coeur de te savoir là, tout près, à portée de clavier, pour dire l'ineffable bonheur d'avoir des amis.ET Bizak comme toi enchantez ma blogosphère depuis si longtemps...
Bisous belle brune
❤♩❤
....... Le silence après Célestine, c'est encore Célestine.
RépondreSupprimerC'est trop d'honneur, andiamounet, que de reprendre à mon propos cette citation réservée à Wolfgang...
SupprimerMais je ne l'en apprécie que davantage.
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Ne te laisse pas abattre quand tu ne croises pas de poète.
RépondreSupprimerRegarde le monde.
Il est une source inépuisable de fous rires.
Et nous en sommes tous la cause.
Le monde n'est pas drôle, il est souvent merveilleux, souvent féroce.
Mais en aucun cas il n'est sérieux.
Et c'est pour ça qu'il est vivable...
C'est même ça, la poésie du monde.
Mais bon, ce n'est que mon avis.
Mais tu es un poète toi aussi, je n'en veux pour preuve que ces quelques mots...
Supprimer« Est-ce que ce monde est sérieux » , disait Francis...
Eh bien sûr la réponse est non.
Alors se prendre au sérieux est sans doute la dernière chose à faire...
Merci pour tes mots, et aussi pour la petite correction orthographique, tu es plus fort que mon ordinateur qui a corrigé à l'envers... ;-)
Kiss
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Bon, comme je n'ai pas l'âme poétique, je suis reste muette devant le secouage de cocotier.
RépondreSupprimerC'est vrai qu'étant sonné l'actualité, l'image n'était pas forcément de très bon goût... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oh mais elle ne pensait pas du tout à ça !
SupprimerElle souhaitait seulement que tu puisses te faire secouer le cocotier jusqu'à la fin de tes jours...
(des décennies de vie commune font que ce qui déteint de l'un sur l'autre n'est pas forcément le plus délicat. ;-) )
Je me le souhaite aussi, alors...
SupprimerEt puis, qui a dit que ce n'était pas délicat ? ;-)
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Oh quelle jolie lettre à Bizak, et aux poètes... Mon langage n'est pas la poésie, même si parfois je m'y promène et m'y trouve bien. Mais c'est elle qui m'arrive et non moi qui lui cours après. Je vois que tu lui es plus fidèle que moi, mais peu importe quels sont les couples de vie et d'amour qui nous sont chantés, l'important est de les laisser entrer. Et puis, chic... j'aime Bizak aussi!
RépondreSupprimerLet the sun shine traduit par Laissons entrer le soleil ce qui est encore plus fort !
SupprimerTon langage puise bien souvent aux sources poétiques, chere Edmée, mais tu ne t'en rends pas toujours compte, tu es comme la Mme Jourdain de la poésie... ;-)
Baci sorella mia
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C'est tellement beau... tes mots sont poésie, tendresse, amour des autres, ta sensibilité sait tellement bien nous enchanter!! bisous ma Céleste
RépondreSupprimerBizou, ma Brizou.
SupprimerLe rendez-vous des amateurs a quelque chose d'un jardin, aujourd'hui. Chacun s'y promène avec délices et j'aime ça.
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Un texte d'une sensibilité qui ne peut qu' émaner d'une poétesse dont on boit les mots
RépondreSupprimerMille bisous chère Célestine
A boire avec modération alors, mes mots font peut-être partie des substances illicites, qui sait ?
SupprimerJe connais un blogueur qui s'est interdit de venir me voir comme on s'interdit de casino...
C'est fort, non ?
Mille bisous en retour chère Jak
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Les mots qui tintinnabulent, qui ouvrent les yeux et les sens, essentiels !
RépondreSupprimerQuel joli mot que tintinnabuler... merci pour ce cadeau, Lou
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Lettre ouverte à tes lecteurs: (regarde pas, tu vas rougir)
RépondreSupprimerSi vous la connaissiez, Célestine, cette fille c'est un poème dans la vraie vie.
Avec elle on rigole et on voit le monde avec d'autres yeux.
Voilà, je voulais juste dire que moi qui la connais en "pour de vrai" je peux le dire.
Sa poésie, c'est pas du chiqué. C'est elle, tout le temps et partout. Elle est entière, elle est comme ça
J'avais jamais rencontré quelqu'un comme elle avant.
Bises à tous
Angela
Mince j'ai regardé...et j'ai rougi. Déjà que j'ai l'impression d'être une extra-terrestre alors ta dernière phrase ne va pas me faire changer d'avis...
SupprimerMais ça fait quand même du bien au moral de lire ça...
Merci ma belle
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Bindidon, si c'est pas joli ce qu'elle écrit Angela !
SupprimerN'est-ce pas ? j'en suis encore toute estransinée.. ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quel texte ! Quelle belle écriture ! Quel style ! Quelle imagination ! Quelle poésie ! Quelle tendresse ! ... On le savait mais on a confirmation que tu es une ÉTOILE CÉLESTE. À bientôt Célestine, MERCI pour cette beauté du monde partagée. brigitte
RépondreSupprimerQuel enthousiasme ! merci ma Plume.
SupprimerC'est un rien exagéré mais je prends quand même. Avec un grand sourire. :-)
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Cher monsieur Bizak,
RépondreSupprimerSi vous connaissiez ma maitresse (d'ailleurs vous la connaissez peut-être) vous sauriez qu'un tel écrit venant de sa plume est un cadeau royal, un coup de baguette magique de fée. Figurez-vous qu'elles les aime "ses" poètes fussent-ils maudits, académiques, étrangers, insolites, paysans, hommes, femmes, enfants, martyrs ou encensés...chacun d'eux pour elle avait son propre rythme.
C'était pour nous une récompense quand elle lisait un de leurs textes (quand elle ne le citait pas de mémoire). Chaque mot était pesé, dégusté et porté à sa bouche comme un mets délicieux. Elle parlait d'eux comme de ses frères et soeurs, comme de ses amis et il nous arrivait de nous dire qu'il eut pu être son amant.
Nous l'écoutions, amoureux. Le plus souvent nous la suivions du regard mais parfois nous fermions les yeux pour mieux entendre sa voix.
Nous étions pénétrés de cette douce musique qui sortait de sa bouche.
Parfois, elle se déplaçait dans la classe et alors s'ajoutait à la beauté des mots la douce odeur de sa présence.
Il arrivait qu'en guise d'exercice elle nous invite à écrire nos propres mots. Nous nous sentions alors si petits mais nous mettions tout notre coeur à l'ouvrage. Alors le miracle se produisait : elle tirait de nos petits mots la "substantifique moelle" et leur donnait dans sa bouche comme un cadre d'or qui leur donnait un si bel éclat.
Et puis nous avons grandi. La vie a souvent bien caché nos élans enfantins. Elle a enfoui ses mots dans le fatras du quotidien. Nous sommes devenus des adultes. Peu d'entre nous ont gardé dans le coeur ce goût délicieux des mots.
Vous, cher monsieur Bizak devez être de ceux qui ont gardé un peu de leur âme d'enfant et qui, devenus adultes, savent encore faire jaillir ces mots au point de l'émouvoir.
Alors, moi, l'ancien petit élève, l'ancien "petit nouveau' de cette belle dame. Je vous dit "chapeau", je vous admire et je vous félicite d'avoir atteint pour elle ce niveau exceptionnel.
Et quand je vois derrière votre éloge fleurir un jardin de compliments fleuris des plus belles plumes qui souvent fréquentent ce blog, je dois dire que je vous envie un peu.
Mes mots sont de petits mots et mon éloge bien pauvre mais c'est le sort des grands : ce sont toujours des plus petits qui chantent leurs louanges. C'est leur destin.
Je vous salue humblement monsieur le poète.
Quelle lettre, cher petit nouveau.
SupprimerJe suis émue.
Je laisse Bizak réagir s'il en a le désir.
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Vous m’enchantez « le petit nouveau » mais vous devez être grand dans la vie. Vos mots me touchent profondément venant d’un ancien élève qui dit autant de bien de son ancienne maîtresse, sa chère maîtresse. Je vous remercie de prime abord d’avoir eu cette générosité et cette gentillesse de dire ce que votre cœur avait ressenti après la lecture de son billet « lettre au poète ». Tous les dévouements et toute l’ardeur au travail dont avait fait preuve votre maitresse et que vous relevez et toute l’admiration que vous gardez envers votre maîtresse vous honore à plus d’un titre et doivent certainement la toucher et émouvoir profondément. Vous écrivez merveilleusement bien, vos mots sont gracieux à son égard et aussi au mien, je vous en félicite et vous remercie en même temps. En vous exprimant ainsi, vous faites du bien non seulement à votre ancienne maîtresse mais à tous ceux et celles qui se sont toujours dévoués à l’enseignement, et trouveront là un baume à leur cœur et une récompense morale, venant de leur chers élèves anciens.
SupprimerCroyez moi Monsieur l’ancien élève que vous méritez plus que moi ces éloges, votre modestie et votre gentillesse vous élèvent plus que je ne le mérite moi. Je suis sûr que vous avez gagné le cœur « poétique » de votre charmante et généreuse maîtresse plus que je n’ai su le faire. Alors ne m’enviez pas, c’est moi qui vous envie, vous avez tout l’avenir devant vous.
Merci et bien à vous monsieur le petit nouveau mais grand dans son coeur.
Joli échange entre vous.
SupprimerLa poésie, c'est aussi ce lien qui permet de partager de belles choses entre personnes qui ne se connaissent pas.
C'est comme la musique, en fait.
Un pont entre les êtres.
¸¸.•*¨*• ☆
Ah précieuse amie, vous enchantez mes vieux yeux de vos mots délicats.
RépondreSupprimerMerci pour tout cela, et pour tous les poètes qui hantent ces lieux, et que vous aimez.
Et les poétesses aussi, qui viennent déposer leurs bonheurs de phrases dans ce lieu aimable.
Merci, du fond du coeur.
Je laisse Aragon vous dire mon admiration, délicieuse
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire
À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés.
~L~
A mon panthéon personnel, Aragon est en bonne place. Avec Eluard et quelques autres magiciens de la poésie...
SupprimerMerci pour ce poème, qui me touche à chaque fois comme si c'était la première fois.
¸¸.•*¨*• ☆
Dame Célestine, Sieur Bizak,
RépondreSupprimerJe crois savoir que l'un comme l'autre vous aimez le bon vin.
J'ai un ami passionné de vins. Pour te dire, il a choisi sa maison en fonction des qualités de la cave (mais la maison a aussi quelques qualités), et aujourd'hui le contenu de la cave a sensiblement la même valeur que la maison qu'est au-dessus, et pas pourrie. Il organise régulièrement des dégustations, y compris de Bordeaux en Bourgogne et de Bourgogne en bordelais, ce qui n'est pas un mince exploit.
Ce brave garçon a entrepris de m'initier aux vins, moi qui ne buvais que de l'eau jusqu'à la quarantaine (vous inquiétez pas, aujourd'hui je rattrape le temps perdu !...), et c'est ainsi qu'après m'avoir équipé de verres dignes de ce nom, c'est lui qui choisit et apporte les vins quand nous l'invitons. Et il s'en donne de la peine (en fait je crois que ça l'amuse...) ! Il gradue la qualité,commençant par un vin "bien", qu'il fait suivre d'un vin "très bien" pour finir sur un vin "très-très bien". Et si mon goût spontané me fait apprécier la différence, bien des fois j'ai dû lui dire :" Mon pôv' Pat (il s'appelle Pat'), entre la bouteille à dix euros et la bouteille à vingt-cinq euros, je fais la différence. Mais c'est vraiment dommage d'ouvrir une bouteille à cent euros pour moi, pasque là, je perçois plus les nuances (Snifff !) !
Ben pour la poésie, c'est pareil: je crois que je suis sensible à la poésie des choses, je goûte celle de certains textes accessibles au vulgum pecus que je suis, et peut-être que je mets de la poésie dans mes mains quand je masse, mais en vrai poésie sérieuse,y'a un stade où je décroche. Comme là. Y'a un moment où je comprends même plus ce qui est écrit !
Ca fout le bourdon !
Confucius le disait: "Pas facile d'être génial tout le temps !"
Quand j'ai commencé à lire ton commentaire, je me suis dit, tiens, mon Candidounet va nous inviter à une dégustation de vin de Bourgogne dont il nous dira des nouvelles.
SupprimerLa poésie du vin, ça c'est quelque chose...la robe chatoyante d'un Pouilly-Fuissé me donne parfois des frissons tellement c'est beau. Et puis il y a tous ces mots des oenologues que j'aimerais tellement apprendre.
Je crois qu'il n'est pas bon de se mesurer aux spécialistes. Restons des amateurs, de mots, de vin, de musique, de tout ce que l'on veut, en fonction de sa sensibilité.
Je suis certaine que tu as plein de compétences que d'autres n'ont pas.
C'est cela, la magie de la diversité.
Et confidence pour confidence, on s'en fout d'être génial tout le temps, en fait. la perfection, c'est chiant...Si j'ose me permettre...
Kisses
¸¸.•*¨*• ☆
Sieur Candide
RépondreSupprimerMerci pour ton homélie du jour,Candide, j'aime bien le vin tout autant que la poésie. Je trouve que tu surfais quand même un peu, sur le sens de la poésie en parlant de poésie sérieuse. Sinon tu peux toujours te trouver un sommelier-poète et tu verras que la poésie n'a point besoin d'expert en la matière. Amicalement
Je suis d'accord, la poésie, c'est tout le contraire du sérieux...
SupprimerPoésie sérieuse, c'est un bel oxymore...
¸¸.•*¨*• ☆
@ vous deux: je connais pas de sommelier poète, mais je sais à Pontarlier un restaurateur marocain dont l'épouse fait une cuisine fabuleuse que t'en as l'eau à la bouche rien qu'au lyrisme des descriptions qu'il en fait. Il en parle si bien qu'on se croirait là-bas, au milieu des chameaux et des moutons !
SupprimerAlors bien sûr si on met par là-dessus un p'tit Boulaouane de derrière les fagots (j'espère que là je fais pas de crime de lèse-oenologue marocain )!
Je connais aussi ce restaurant marocain où le p'tit Boulaouane nous gorge de son cru velouté et sa poésie trépigne sous la langue.
SupprimerYa plu ka, alors... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
PS: trépigne sous la langue c'est très joli...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Que dire de ton poème,de ton hommage aux poètes?
RépondreSupprimerDe ta réponse à Bizak comme une réponse de la bergère au berger...
Sinon que je suis sans voix,sinon que le poète a toujours raison...
Sinon que la poésie est aussi entre les lignes...
Oui la poésie est entre les lignes, et la tienne est toujours subtile quand tu es inspiré.
SupprimerNe crois pas que tu ne sois pas un poète, cher Didier. Je sais que tu as des yeux pour voir et apprécier les beautés du monde, et que tu as un talent précieux: tu associes chaque instant de l'existence à une musique. C'est un don.
Et moi je n'aime pas trop quand tu es sans voix.
Parce que tu dis toujours de bien belles choses...
¸¸.•*¨*• ☆
Tu as raison,quand je suis inspiré c'est mieux.Mais je crois que j'ai écrit chez toi que je ne savais pas faire rimer lundi avec mardi dans ton billet"gamme over",
Supprimercela ne m’empêche pas d'apprécier...
Rassure-toi,ma voix reviendra...Tu me flattes et je ne sais que dire sinon Un grand merci.
La poésie, ce n'est pas forcément des rimes...Vois-tu une seule rime dans mon texte ?
SupprimerLa poésie, c'est regarder le monde autrement, associer des mots que l'on n'a pas l'habitude de voir ensemble, ou simplement transformer les mots...
C'est aussi utiliser le langage pour exprimer des sentiments en ôtant les filtres des convenances...
Bref, c'est quelque chose qui est bien loin de ce que l'on nous a appris quand on était enfants...
¸¸.•*¨*• ☆
PS : j'espère bien que ta voix reviendra...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'ai surement manqué de pratique,mais je me soigne... Grace à toi.
Supprimerne t'inquiète pas pour ma voix,elle revient toujours.
SupprimerMe voilà rassurée, je vais dormir tranquille ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est tellement beau
RépondreSupprimerCe sont les mots qui donnent un son merveilleux quand on les assemble d'une certaine façon, chère miss !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Sur ce couplà, le poète c'est toi ! Quel beau texte, vraiment magnifique !
RépondreSupprimerSur tous les coups, c'est elle, le poète ! Aurais-tu vu un de ses écrits qui n'embrasse pas la poésie ? Tout ce qu'elle écrit est enchantement, sinon on ne se bousculerait pas à son portillon.
Supprimer@Mindounet
SupprimerTon engouement me touche beaucoup, car je sais que tu as des goûts très sûrs en matière d'écriture.
Alors simplement merci, du fond du coeur.
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@Bizak
SupprimerComme toutes les paroles un peu exagérées, celles-ci me font rougir à mon tour.
Mon portillon reste ouvert 24/24, et je réponds à chacun comme s'il était unique (parce que chacun EST unique pour moi) c'est peut-être cela aussi, la raison... non ? ;-)
Merci d'être là.
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Quelle belle ode à la poésie... ton texte est magnifique, tu joues si bien avec les mots, les images et les sentiments. C'est toujours un véritable plaisir de te lire.... Connais-tu Guy Allix, poète contemporain?
RépondreSupprimerBelle journée et merci pour cette parenthèse enchantée!
bisous
Non je ne connais pas ce poète, mais je vais aller illico voir ce qu'il écrit.
SupprimerMerci pour tes mots indulgents.
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Si j'écrivais une lettre au poète, j'écrirais à Aragon, mon premier.
RépondreSupprimerMais le faire je ne saurais
alors autant le laisser parler
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Je tiens ce nuage or et mauve au bout d'un jonc
L'ombrelle ou l'oiselle ou la fleur
La chevelure
Descend des cendres du soleil se décolore
Entre mes doigts
Le jour est gorge-de-pigeon
Vite un miroir Participé-je à ce mirage
Si le parasol change en paradis le sol
Jouons
À l'ange
À la mésange
Au passereau
Mais elles qui vaincraient les grêles et l'orage
Mes ailes oublieront les bras et les travaux
Plus léger que l'argent de l'air où je me love
Je file au ras des rêts et m'évade du rêve
Receuil "Feu de joie" (1920) -
il a alors 23 ans seulement et ne s'arrêtera plus...
Aragon comme Eluard font partie de mes poètes majeurs, au même titre que Baudelaire, Rimbaud et Apollinaire.
SupprimerMerci vraiment pour cette belle participation, à ton image, cher Alain. Mon poète des longues plages du nord.
Tu as toute ta place dans cette rencontre poétique que je voudrais joyeuse et pleine de paix intérieure.
Je t'embrasse du fond des yeux, du fond de l'âme.
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Chère Célestine,
RépondreSupprimerToi aussi tu as un don et toi aussi tu es poète...
Bises,
Mo
Et toi, tu es une poète des fleurs...
SupprimerEt je suis sincère, tu le sais
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Ouf ! T'es 'core là ! Et pas las(se) !
SupprimerLet's keep in 'ouch!'... parce que ça fait mal quand même, de tenir le flambeau.
http://pavupapri.hautetfort.com
Ben oui je suis toujours là...mais toi aussi apparemment...
SupprimerÇa fait longtemps que tu n'étais plus venu(e) ;-)
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Au début je me suis dit "Ah ben tiens, y'a Célestine aussi qui écrit à Rimbaud ! Ils vont être étonnés à Charleville-Mézières de recevoir autant de courrier pour la boîte à lettres au cimetière !"
RépondreSupprimerEt puis après j'ai retrouvé l'esprit... des quatre de Liverpool !
https://www.youtube.com/watch?v=-j-m9yAICmA
Mais j'écris à Rimbaud, à Tzara, à Apo, à Eluard, à Vian, à Queneau, à Desnos...
SupprimerEt à toi aussi, bien sûr, mon oncle poète-musicien-troubadour-fantaisiste-fou sur la colline...
Ne change rien, je t'aime comme ça.
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Que rajouter de plus à tes mots ... c'est si beau !
RépondreSupprimerMerci Blue-Célestine
Mais de rien, c'est un plaisir de faire plaisir.
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Je repasse dès que j'ai retouché terre....
RépondreSupprimerTi bacio
Déjà que je ne touchais pas terre avant de te lire, ça ne s'est pas arrangé depuis, autant pour le billet que pour les commentaires.
SupprimerC'est malin, parce qu'à prendre tant de hauteur de vue et d'esprit, maintenant, j'ai le vertiiiiiiiige...
Une accolade au poète des sables, toujours si généreux et lumineux.
Ti abbraccio Cara mia
J'aime te donner le vertiiiiige, caro mio.
SupprimerÇa n'est pas si souvent...
Baci e prendi il tuo tempo
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@ Merci pour l'accolade Blutch et toujours aussi bienveillant.
Supprimeret ta plume n'est pas moins lumineuse chère Célestine
RépondreSupprimerVous avez mis vos lunettes de soleil mes bestioles ? ;-)
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Très joli texte. :-)
RépondreSupprimerLe sujet m'inspirait... ;-)
SupprimerUn très bel hommage que tu rends à notre ami Bizak et à tous les poètes qui enchantent le monde. Tu écris merveilleusement bien, Célestine. Ma cousine Dany, que j'ai vue récemment, vient te lire régulièrement et m'a dit combien elle aimait ton écriture. :-)
RépondreSupprimerGros bisous ma belle.
Tu salueras et remercieras ta cousine Dany pour moi, je sus très touchée.
SupprimerBisous doux
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C'est magnifique !
RépondreSupprimerde lui dire comme ça
les mots à l'ami poète
de valeur
de rendre hommage
à la plume sensible
cet amour en barre est bien meilleur et nourrissant que les barres nues t'es là
oui je suis là pour toi
le poète est toujours là
Amitié à Bizak
Tu fais partie de ces poètes que j'aime, Veronica.
SupprimerDepuis que j'ai découvert tes mots qui, comme ceux de Den, éclatent en jeux et en double sens avec une grâce inimitable.
Alors cette lettre est aussi pour toi. Ta poésie est tout simplement magnifique.
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