William Butler Yeats
« Quelle chance de vivre au siècle de la photographie…Ainsi, l’on peut retrouver dans une boîte en carton bleu, des images enfuies dont l’émotion nous étreint un instant. Je regarde les visages de mes trois enfants, je caresse du doigt leur blondeur dans la lumière si belle du matin. Je suis fière. Mais soudain, dans le silence, et le brouillard qui monte de mon café fumant, mes yeux se troublent et il me semble que nettement, j’entends leurs cris dans le jardin...
Je le savais, depuis le début, en regardant leurs petits bras blancs et doux dans leurs langes, qu'ils me feraient ce coup-là. Je ne suis pas triste. Juste un peu abasourdie que cela soit venu si vite. En un éclair. En un éternuement. »
*
J'avais écrit cela un jour de mélancolie. Certains d'entre vous auront peut-être reconnu les mots d'un ancien billet.
Mais aujourd'hui, je voudrais dire que cette nostalgie des premiers départs du nid heureusement se dépasse. Je n'éprouve plus qu'une joie intense, délicieuse, indicible d'avoir allumé ce feu en eux. Qu'on les ait accompagnés, poussés, encouragés. Non sans heurts ni difficultés. Mais toujours avec jubilation.
Ils ont atteint le meilleur du fruit de l'éducation : l'émancipation, le sésame d'une vie épanouie d'adultes autonomes et de citoyens éclairés.
Un de ces quatre, si vous voulez, je vous reparlerai de chacun d'eux. C'est un sujet que j'affectionne assez...
Mais aujourd'hui, je voudrais dire que cette nostalgie des premiers départs du nid heureusement se dépasse. Je n'éprouve plus qu'une joie intense, délicieuse, indicible d'avoir allumé ce feu en eux. Qu'on les ait accompagnés, poussés, encouragés. Non sans heurts ni difficultés. Mais toujours avec jubilation.
Ils ont atteint le meilleur du fruit de l'éducation : l'émancipation, le sésame d'une vie épanouie d'adultes autonomes et de citoyens éclairés.
Un de ces quatre, si vous voulez, je vous reparlerai de chacun d'eux. C'est un sujet que j'affectionne assez...
¸¸.•*¨*• ☆
C'est beau d'entendre le rire des enfants. Cela donne de l'espoir dans ce monde. Grâce à l'amour que tu leur as apporté, ils vont continuer à semer plus loin cette graine. Pour un monde plus juste. (Ils sont beaux sur les photos, tu as bien travaillé ). 😊 bises alpines
RépondreSupprimerLe rire d'un enfant, quel qu'il soit, est une musique extraordinaire.
SupprimerC'est comme le chant d'une cascade, ou le froissement des ailes d'un moulin.
Apaisant et plein d'espoir.
Merci ma belle montagnarde pour ces mots du matin
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Quel bonheur ! Je comprends maintenant pourquoi tes écrits sont si beaux et si riches. Bises.
RépondreSupprimerAn
Ils sont assurément une de mes sources d'inspiration.
SupprimerBelle journée cher An
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Si beau ton billet ma chère Célestine, illuminé par tes photos personnelles et les adorables pioupious ...dans ces temps remplis de mêle-ancolie pour moi.... tes enfants sont magnifiques, oui "tu as allumé le feu"... l'éducation, l'accompagnement, l'émancipation, sont les choses les plus importantes quand on a des enfants.... et quand on n'y parvient pas comme on l'aurait souhaité, on le vit comme un échec. merci d'avoir mêlé un sourire à mes larmes.
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Den
Parfois l'émancipation va plus loin qu'on pourrait le souhaiter. Les enfants ne sont pas forcément attirés par les valeurs de leurs parents (ou de l'un d'eux dans les cas de divorce).
SupprimerOn leur apprend l'autonomie. On les voudrait le prolongement de nos valeurs et les voila qui s'envolent vers d'autres cieux, oubliant parfois leur point de départ.
Les enfants ne sont pas que le fruit de l'éducation qu'on leur a donné. Ils ont leurs propres composants (thème astral, karma, etc.) Ils ont aussi toutes les influences extérieures.
Dans leur accompagnement à la Vie, on ne peut pas (et c'est probablement heureux) maitriser la façon dont "la mayonnaise" prend.
Éduquer, c'est allumer un feu selon la citation faite. L'important est de savoir si le feu qui les anime est celui qu'ils souhaitent. Parfois leur feu s'éteint et c'est un constat difficile à vivre.
S'ils ne reconnaissent pas toujours leur port d'attache, j'espère que tes enfants soient de ceux qui vivent avec un feu qui leur convient.
Voir un feu qui s'éteint, c'est terrible.
Bises et courage
@Den
SupprimerJe suis tellement désolée que tu ne puisses pas vivre la même joie que moi. Mais non, ce n'est pas un échec, juste un coup du destin qui n'est pas toujours tendre.
Je suis de tout coeur avec toi, et je t'embrasserre ma chère et douce amie
¸¸.•*¨*• ☆
@Blutchy
Supprimerje ne sais comment t'exprimer ma sollicitude et mon affection autrement qu'à travers les mêmes pauvres mots que ceux que j'adresse à Den.
En te lisant, j'ai presque honte de tant de bonheur.
Je sais ta peine, je sais ton chagrin de père et j'espère du fond de mon âme qu'un jour tu trouveras l'apaisement, toi qui sais tellement trouver les mots consolants pour les autres.
Ti voglio bene, mio fratello.
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Les deux aînés ont choisi une voie autre et en oublient leurs racines. S'ils sont heureux ainsi, pourquoi pas.
SupprimerPour le dernier, ça a été en effet plus rude, mais c'est la vie.
Tu n'as pas à avoir honte de ton bonheur. Lorsqu'on est dans le noir, il est bon de savoir que la lumière existe car ça donne l'espoir de la revoir un jour....
Cette lumière je la revis avec les 4 enfants de ma compagne et mes nièces et neveux.
On choisi pas ses parents, on choisi pas sa famille......
"E la nave va" disait Fellini.
Mille baci Cara e anch'io ti voglio bene
@ Blutchy... merci pour vos mots.... je vous entends bien et comprends vos maux aussi .... en ce qui me concerne, il s'agit de ma fille aînée âgée de 47 ans qui a des troubles du comportement, augmentés avec le temps, qui ne guérit pas tout, car au départ il ne s'agissait que d'une légère souffrance ... elle est intelligente, mais est "bouffée" par ses angoisses profondes, ses phobies, ses tocs... la médication ne fait pas grand chose, il faut la renouveler souvent... seule avec elle depuis 18 ans, je vis ses souffrances, car aucun établissement ne correspond à son handicap... et elle ne veut pas de l'aide de son père, pourtant enseignant, proche d'elle.. et j'ai donc dû organiser pour ma fille différentes activités, car elle est très sociale .... à l'hôpital de jour : de l'art thérapie (vannerie, peinture, dessins), visionnage d'un film suivi d'un débat, cours de diététique, et un certain nombre d'heures attribué par la Maison de l'Handicap... situation qui me dégage un peu de temps pour moi, mais c'est bien délicat à vivre, ...la culpabilité, puis une certaine distanciation, pas un désintéressement, mais à un moment donné, il faut se sauver de tous ces miasmes polluants.... c'est "sauve qui peut" quand on ne peut plus faire grand chose. Il faut alors déléguer, mais le peut-on vraiment ? et il n'est pas sûr de l' accepter quand on a passé sa vie à tenter d'améliorer, d'arranger les choses, sans y réussir entièrement. On vit alors cela comme un échec. Les années passent, on n'a pas pris le temps de penser à soi, et on pense au futur.... puis après le décès de maman âgée de 95 ans en mars dernier, et c'est la chute, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, pas la dépression, mais le corps qui ne vous appartient plus... il a subi le trop, et vous le montre... trop fatigué.. et l'esprit qui demeure valide vit en déséquilibre avec ce corps plein de souffrances et de douleurs, inconnues jusqu'à présent... par chance ma seconde fille maman de trois garçons magnifiques, m'épaule, mais ces petits ont 16 ans, 11 ans, et 4 ans... et chacun essaie aussi de trouver son chemin, en classes de 1ère et 6ème.... le dernier a une grande maturité, en section des grands en maternelle.... les parents souhaitent tant voir leurs enfants heureux, même si le chemin qu'ils empruntent n'est pas le leur.... tout ceci serait à développer, évidemment, vers toutes les voies possibles ! et quand on est grands-parents le souci des petits-enfants se rajoute à celui de parent...et ce n'est pas simple de voir un feu qui n'a jamais vraiment trouvé sa voie...
SupprimerMerci pour vos mots d'encouragement....
@ Célestine,
Tout n'est pas ombre, il s'agit d'un instant de remise en question.... tu connais cela je crois,... tout n'est pas noir, et la vie est toujours la plus forte.... aussi vite à terre, aussi vite debout.... Ces mots déposés ici permettent de réfléchir une fois encore...
Merci aussi pour cela... je suis heureuse de ton bonheur, que je connais aussi avec mes tous petits, et même avec ma fille aînée, mais l'objet de ton billet a ravivé ces choses tapies au fond de soi, comme un secret que l'on dévoile, et mon absence ces derniers temps sur la toile signifiait bien, vous l'avez compris, mes soucis...
Je vous embrasse tous les deux.
Den
Merci Den, pour ce long témoignage très poignant et très personnel de ce que tu vis.
SupprimerJe sais que tout n'est jamais ombre, comme tout n'est jamais entièrement lumière...
Les mots me semblent quand même pauvres pour consoler une telle souffrance. Enfin je trouve...
Je suis vraiment désolée d'avoir ravivé ta peine avec un billet qui ne se voulait que joie.
Parfois le bonheur rend les gens maladroits...
Je t'embrasse, reviens vite.
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Tu sais Célestine, tu n'as pas à être désolée,.... nous portons en nous, chacune, chacun, nos secrets au plus profond de nous-mêmes, de notre mémoire... qui réalisent ce que nous sommes.. nos chemins parfois se rejoignent, parfois s'éloignent, car les mots ne peuvent pas tout dire, n'ont pas la force d'exprimer, mais le regard et le coeur prennent plaisir à lire la page où s'écrit la belle parole, les bons sentiments, l'union et la force, la compréhension !
SupprimerMerci à toi.
Je t'embrasse aussi, oui je reviens.
Une douce nuit.
Den
@Blutchy
SupprimerTu as le don de rassurer. C'est un don extrêmement précieux, tu n'en as peut-être pas conscience mais dans un monde anxiogène les gens qui rassurent sont de véritables bénédictions.
Et ce soir j'ai envie de te dire que moi aussi, je sais rassurer.
Voilà, c'est dit.
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@ Den
SupprimerMerci pour ta confiance dans ton témoignage. C'est une épreuve d'avoir un enfant qui ne va pas bien, mais ce n'est ni un échec, ni une faute.
On saura peut-être un jour pourquoi cette épreuve, et pour l'enfant, et pour les parents. En attente de ces réponses, il faut écarter la culpabilité car la douleur de ne pas pouvoir être magicien pour la santé de ces enfants est déjà assez dure.
C'est une jonglerie de rester présent(e) pour l'enfant qui ne va pas bien et d'être un soleil pour tous car tous ont besoin de ce rayonnement. Et puis je sais comment une ombre arrive, brusquement, pour nous voiler l'esprit. Je sais le découragement que cela induit. Je sais qu'alors on ne peut plus être soleil et qu'il est bon de pouvoir en voir d'autres, de pouvoir se dire que la lumière existe encore et que l'ombre passera.
J'espère que ta fille puisse trouver un point d'équilibre et que tu puisses prendre soin de toi car on ne peut pas toujours ramasser des coups sans prendre le temps de soigner ses blessures.
Je t'embrasse
@ Céleste
Merci d'être un soleil lorsque les nuages passent...
Ti bacio
J'espère que Den reviendra lire ta réponse car elle est très belle.
SupprimerMerci pour tes mots qui émeuvent toujours
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Oui, merci Blutch et aimo, Célestine, pour vos mots..
SupprimerUn heureux dimanche je vous souhaite.
Je vous embrasse.
Den
Blutch et iamo, j'aime.....
SupprimerTrès judicieux choix que la citation de Yeats et l'animation de Pixar, accompagnant ton propre texte, pour évoquer ce qu'est l'apprentissage de l'émancipation. C'est à dire la liberté d'être soi en conscience et de développer savoirs, compétences et sensibilités qui font de nous des êtres singuliers.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce que tu nous as proposé aujourd'hui et je t'en remercie :)
En effet, cette animation (que, j'espère , tu ne seras pas le seul à visionner) est extraordinaire en ce sens que sous des dehors légers elle dit des choses importante (et tu sais que cela, c'est mon « fonds de commerce » préféré !
SupprimerJ'ai conçu toute ma carrière sur le bel aphorisme de sagesse populaire: « donnez du poisson à un homme, et il se nourrira une seule fois, apprenez-lui à pêcher et il se nourrira toute sa vie »
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Belle façon de décrire ton amour pour tes enfants, qui ont bien grandi et qui sont très mignons.
RépondreSupprimerOui, c'est dingue ce qu'ils ont changé...Et c'est vrai que c'est assez étourdissant de constater à quelle vitesse !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il n'y a rien à faire : la douleur de l'arrachement est nécessaire pour accéder au bonheur de contempler avec un heureux recul ce qu'on a fait et semé. Se détacher est nécessaire pour s'attacher en tout état de cause, et pas parce que c'est comme ça...
RépondreSupprimer"la douleur de l'arrachement" ... Houlà, je m'interroge, est-ce une formule quelque peu exagérée ou bien est-ce que c'est moi qui suis insensible et devrais-je culpabiliser ?
SupprimerBleck
@Edmée et Bleck
SupprimerCertes, nous dirons que c'est une séparation inévitable et très profitable à chacun, le mot arrachement étant un peu fort, je l'admets.
Je me souviens avoir été assez ébahie par l'attitude d'une de mes connaissances, qui avait posté sur facebook une photo de la table familiale, avec une place sans assiette. «Maintenant, il est vraiment parti » avait-elle légendé. J'ai cru qu'il était mort. Il étais seulement parti en fac...
Je lui avais dit que je ne trouvais pas très normal d'être affectée à ce point par le départ d'un enfant, sachant que c'est quand même le deal dès le départ. (je l'avais même un peu « engueulée » trouvant son post déplacé. Elle avait reconnu que chez elle, c'était un peu pathologique. (Cela réveillait en elle de vieilles casseroles dues à un sentiment d'abandon)
Elle va beaucoup mieux depuis, je vous rassure.
Alors non, Bleck, ne culpabilise pas, mon billet veut justement dire ça : on a le droit d'être heureux même quand les enfants sont partis. On a même le droit de trouver ça génial qu'ils soient heureux sans nous.
Bises à tous deux.
¸¸.•*¨*• ☆
- Tes enfants sont superbes.
RépondreSupprimer- Peux-tu imaginer ne serais-ce qu'un instant un commentaire du style "hum, t'es mignonne... ne nous reparle pas de chacun d'eux un de ces quatre, naturellement c'est un sujet que tu affectionne assez, mais non ça va comme ça"
Bleck
Bien sûr que je l'imagine très bien, ce commentaire. Tu as même le droit de l'écrire pour de vrai. Tu sais bien que sur notre magnifique et superbe blog, toi comme moi, on écrit rien que ce qu'on a envie, alors il ferait beau voir qu'on empêche les commentâteurs et tâteuses de faire pareil...
SupprimerLe « si vous voulez » c'était juste une figure de staïle. Muaha !
¸¸.•*¨*• ☆
Je me souviens de ce billet ! Et je t'avais dit qu'au bout d'un certain temps on se posait la question suivante : "mais ont ils vécus là" ? Tant cela semble loin !
RépondreSupprimerEt nous éprouvons la même satisfaction de les voir voler, ils ne nous ont pas oublié ils vivent leur vie, et mon fils voit déjà sa propre fille s'envoler... C''st COMME çA !!!
Oui j'imagine que ça ne va pas en s'arrangeant avec les petits enfants et les arrière...
SupprimerOn ne meurt pas qu’une fois: tu te souviens de ce billet-là, aussi ?(toi qui es la mémoire vivante de ce blog)
On y trouve d'autres photos de moi et de ces splendides enfants dont je me demande toujours comment j'ai fait pour les fabriquer ...
Bises célestissimes
¸¸.•*¨*• ☆
Comment tu as fait pour les fabriquer ? J'ai bien une petite idée ];-D
SupprimerLes concevoir, certes...mais les fabriquer, ça reste mystérieux...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ils sont beaux tes pitchounes!!!!!
RépondreSupprimerLe mien s'est envolé....trop loin à mon goût :(
Oui, raconte-nous...
bises
Bon c'est vrai, le Québec, c'est loin...
SupprimerMais imagine qu'il y a une époque où on n'avait ni skype, ni face de Bouc, ni tchat, ni mails...
La zone !
¸¸.•*¨*• ☆
Mon fils a 14 ans aujourd'hui. Enfin presque, sa petite trogne fripée et grimaçante n’apparaîtra officiellement qu'à 19h03. Il est à cette heure en Finlande, en échange scolaire. Il m'a rapidement appelé pour me demander s'il pouvait s'acheter un nouveau casque pour son smartphone. 'Faut que je t'laisse papa, je suis avec un pote... Ainsi va la vie :-) Abasourdissant dis tu ? Tu fais dans l'euphémisme ! :-)
RépondreSupprimerBon anniv à Hoplajunior, alors !
SupprimerCe billet, je l'ai écrit aussi pour les gens comme toi, qui n'ont pas encore vécu le premier départ de la maison. (Quoiqu'un voyage scolaire, ce soit un peu comme une répétition...)
juste pour dire qu'on s'en remet très bien, finalement...
Et ce n'est pas un euphémisme.
Bises solidaires
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Comme j’aime cette belle citation de William Butler, elle est tellement vraie.
RépondreSupprimerGarder dans ses souvenirs ces bonheurs vécus avec nos petits bouts de choux, quand ils gambadaient et tonitruaient gaiement pour notre plaisir de les voir heureux, nous donne aujourd’hui une immense joie et un brin de nostalgie, de redécouvrir à travers photos, vidéo, ces superbes moments inscrits à l’encre indélébile. Aujourd’hui avec le temps assagi, la maison même un peu triste sans leur présence, les mômes grandis qui, chacun volant de leurs propres ailes, reviennent parfois à leurs sources d’antan, pour répandre un peu de leurs odeurs, de leurs cris, de leurs sourires, qui enrobent ton cœur Céleste, de baume et de chaleur que tes yeux trahissent quand ils versent de l’encre de rosée et de tendresse sur ta peau soyeuse
Bisous émus
La citation de Yeats est fondamentale quand on s'intéresse aux principes de l'éducation. Faire "trotter l'enfant devant soi"...comme disait Montaigne, le laisser découvrir le monde à son rythme au lieu de lui assener des vérités toutes faites, oui, c'est certainement allumer la flamme des lumières dans son petit cerveau.
SupprimerC'est mieux, à mon sens, que de le remplir de connaissances.
C'est en de très jolis mots, très poétiques, que tu écris le bonheur de voir grandir ces parts de nous devenues autonomes, même loin de nous, même peu présents, on sait qu'ils sont là, et comme je le dis à Cathnounourse, les communications ont quand même fait des progrès depuis la plume d'oie...
Alors vive la vie !
Bisous joyeux
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Tu as une façon de voir la vie, celle de tes enfants , qui m'émerveille chaque jour davantage.
RépondreSupprimerAi je été une bonne mère ? Pourquoi et est ce que mes enfants ont réussi ? Ai je eu raison de les laisser aller sur la voie qu'ils avaient choisie ?
???????????????????????????
Woops, tu as ouvert une foule de questions.....je pars, vais réfléchir mais avant, je t'embrasse.
Ah la la ...le syndrome de la « bonne mère » Il y en aurait des billets et des billets à écrire sur le sujet...
SupprimerBien sûr que chaque mère se pose toujours la question. Mais nous sommes des êtres humains avant tout, susceptibles de faire des erreurs.
Faire « de son mieux » n'est-ce pas déjà un gage de ne pas (trop) se tromper...
Pour le reste, leur sourire quand ils te voient est aussi un indicateur.
Bisous ma Chinou, ne gamberge pas trop ! (l'hôpital qui se fout de la charité...)
Hi hi !
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Quel joli billet chère Célestine et j'aime cette citation. Quant à la vidéo, je la trouve merveilleuse, l'apprentissage de la vie.
RépondreSupprimerJe suis heureuse d'avoir vu la photo où tu es avec tes trois merveilleux enfants qui sont maintenant adultes.
En effet, la vie passe très vite et je me revois encore avec mes deux filles poussant la poussette (elles ont 11 mois de différence) que de travail mais aussi que de bonheur.
Maintenant, elles sont mamans à leur tour et la joie de se voir en famille est toujours présente. Un jour ou l'autre, nos enfants s'envolent et nous ne les élevons pas pour les garder près de nous.
Douce fin de journée Célestine et reçois les amitiés d'une grand-mère.
Je t'embrasse ♥
Tu as toujours des commentaires bienveillants et simples.
SupprimerLa vie coule en toi comme dans les rêves d'Eugénie.
Merci Denise, c'est un grand vent de fraîcheur que tu fais souffler avec tes mots.
¸¸.•*¨*• ☆
Chère celeste,
RépondreSupprimerCe sentiment de joie , de fierté mélangées de nostalgie en revisitant toutes ces années précédant l'envol des enfants,
Bien sûr que cela touche chaque parent, chacune et chacun d'entre nous......
Et nous ne pouvons avec toi que garder un.souvenir émerveillé de toutes ces années.
Plaisir indicible du sentiment du devoir accompli dans la modestie de celui qui sait que malgré toute notre bonne volonté nous aurons pu commettre ici ou là quelque petite erreur , mais que nous nous sommes donnés avec joie pour ce moment de l'envol.
Joie partagée de parents
Bises joyeuses
Merci de ton commentaire joyeux et consensuel, Petrus.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je ne pensais pas que tu étais en âge d'avoir d'aussi grands enfants ? tu fais si jeune sur ta photo ! en tout cas tes enfants petits ou grands sont superbes et tu as bien travaillé ha ha ha .
RépondreSupprimerParles nous d'eux quand tu le veux je lirai avec plaisir ton récit qui sera j'en suis sûre plein d'amour et d'émotion .
En attendant gros bisous marseillais , bon W.E.
Renée (mamiekéké).
C'est parce que je les ai eus très jeune...Et oui, je crois que c'est un vrai travail d'avoir des enfants...hihi !
SupprimerGros bisous niçois, et très bon week end
¸¸.•*¨*• ☆
...et je crois bien, Renée, que tu n'imagines même pas combien ils sont grands ! :oD
RépondreSupprimer@ Candide
SupprimerMais aux âmes bien nées la valeur n'attend pas le nombre des années, ce qui permet d'en défalquer quelques unes sur les supputations faites à propos de Célestine... :-)
Accolade pour toi et
Baci per la Ragazza
@Candide, oui ils sont grands, la plus petite fait 1,78m... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
@Blutchy amo
SupprimerAbsolument. La pertinence de ton raisonnement n'a d'égale que ta sagacité légendaire, caro mio.
Ti abbraccio
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Vu ma maman, on ne les imagine pas faisant 1,40 m !
SupprimerLa maman plutôt non ? Lapsus charmant des Iphones qui confondent toujours les L et les M... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Aimant si passion ?
RépondreSupprimerPassion aimant...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est étonnant, l'harmonie des couleurs est sensiblement la même sur les deux photos.
RépondreSupprimerL'amour que vous avez pour eux passe au travers de l'objectif, et ils vous sourient en retour.
Il se dégage une grâce légère de ces clichés.
Et la même grâce immatérielle émane de vos mots.
~L~
C'est vrai je n'avais pas remarqué que les couleurs sont sensiblement les mêmes, et pourtant vingt ans séparent ces deux photos...
SupprimerY a-t-il un hasard ?
Et tout cas j'essaie de toucher mes lecteurs, et quand j'y parviens, je suis la plus heureuse.
Avec vous c'est du gagnant gagnant à chaque fois.
Un vrai miracle.
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Ce petit film d'animation m'a bien plu,j'ai ri comme un gamin!
RépondreSupprimerdis donc,ils sont beaux tes enfants,enfin,ils ont de qui tenir!
Ma voix est revenue...
Ton billet et ce petit film, évoquent en moi un souvenir d'enfance.Nous avions chez nous ,dans l'étable deux nids d'hirondelles,ils étaient occupés chaque année.Les parents nichaient,nourrissaient leurs petits jusqu’à les pousser hors du nid où,quelquefois certains ne réussissaient pas l'envol.Nous les retrouvions sur le sol dans l'état que tu peux imaginer...J'étais triste,moi aussi j'aimais "mes hirondelles". Mon père me disait alors:"Elles n'ont pas d'autres choix que d'apprendre à voler de leurs propres ailes,bien sûr qu'elles risquent la mort,mais si elles ne partent pas à l'automne,elles mourront sûrement".
Un de mes enfants fêtera ses dix-sept ans la semaine prochaine.En regardant ces mêmes photos que tous les parents ont,il me dit:"Tu te rends compte papa,je n'étais pas plus gros que ton bras". Je te rassure,je n'ai pas des bras surdimensionnés et sans me la jouer "petit bras"!Il me dépasse d'une tête.Tout doucement,en le regardant,je le vois devenir"homme". Je décèle comme chez son frère quelques-unes de mes qualités secrètes pas encore complètement révélées chez lui.
Ces traits de caractère ne peuvent être le résultat de l'éducation,mais bien le fait d'avoir les mêmes gènes.J'en suis tout ébahi...A tel point que parfois ,je me demande comment j'ai fait?Bon,j'ai une petite idée!
Ses dix-sept ans ont passé comme un claquement de doigt...clac:17ans!
Ses dix-sept ans me font penser au mien!
C'est justement l'âge où j'ai quitté le nid familial;parti,loin(un peu),seul(pas tout à fait) ,quitter le pays,pour s'en aller gagner ma vie(au moins essayer) loin de la terre où j'étais né...Sans pour cela succomber aux"charmes" du formica et du ciné...
D'ailleurs,la ville ne m'a jamais fait rêvée!Je suis donc parti avec quelques atouts en main,ceux que mes parents ont transmis,ceux de l'instruction et ceux que l'on se forge sur le tas.Chez moi,dans cette petite ferme familiale,ce dernier atout commençait à se forger très tôt(mais là,c'est une autre histoire). Mon père était aussi un peu forgeron d’ailleurs!
Cette question revient parfois:Aurais-je fait autrement si...Probablement.Les grandes lignes étaient tracées,justement par le feu allumé par les parents,les nombreuses institutrices,les profs...etc.Ce que j’essaie,ce que nous essayons de faire de notre mieux à notre tour.
Moi aussi,j'ai cette impression bizarre quand la maison est vide...Le grand, parti faire du vélo ou bien à la piscine avec copains ou copines,le petit chez un "pote". Je les vois grandir devenir doucement des petits hommes,avec un peu de fierté au fond de moi.
Pourtant,il n'est pas si loin le temps où cette chanson résonnait chaque fois "qu'ils" faisaient une "petite bêtise de bébé"
https://www.youtube.com/watch?v=N9rPlUnGSaQ
SupprimerVos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.
Gibran
Ce très beau texte du poète me vient comme une réponse à nos interrogations de parents. Il me semble qu'il dit bien de quelle façon nous devons accepter le détachement d'avec nos enfants, la chair de notre chair...
Tu fais ici quelque chose de fondamental : pour comprendre les 17 ans de ton fils, tu te ramènes en pensée à tes propres 17 ans. Cela aide vraiment à lâcher du lest !
Moi aussi, j'ai quitté le nid à 18 ans à peine, par un besoin d'indépendance et d'expériences personnelles qui ne s'est jamais démenti par la suite. Et si j'e sais gré à mes parents, c'est de m'avoir autorisée à être pleinement moi-même. Je n'aurais pas aimé que ma mère pleure et me culpabilise de partir.
L'essentiel est d'avoir créé ce lien indéfectible qui passe par-dessus les nuages.
Quant à la chanson que tu cites, elle renvoie à celle de Dutronc, le célèbre « fais pas ci, fais pas ça » Montrer les limites qui construisent les adultes libres de demain, capables de se les fixer eux-mêmes, voilà toute la difficulté de cette grande tâche d'éduquer.
Bisous tardifs (mais hier soir j'étais trop fatiguée...) et merci d'avoir retrouvé ta voie.
¸¸.•*¨*• ☆
Lorsque j'avais découvert cet hymne à la Vie de Khalil Gibran, j'ai tout de suite pensé qu'il ne m'apprend rien de nouveau, mais que je n'aurais jamais su le dire ainsi.
SupprimerLe Prophète est un livre époustouflant de maturité, pourtant, si j'ai bonne mémoire, Gibran avait 19 ans lorsqu'il a écrit la version arabe du Prophète (la version anglaise ne sera publiée qu'en 23, à 40 ans).
(Wikipédia vient de me confirmer le bon état de mes neurones...)
Excepté lorsqu'il fallait faire la différence avec les enfants d'autres familles, je n'ai jamais dit "mes" enfants. Je savais déjà viscéralement que leur destinée est de partir, d'aller plus loin que leurs géniteurs. Peut-être n'ont-ils pas compris que ce n'est pas du désintérêt que de ne pas vouloir les garder sous tutelle...
C'est vrai aussi qu'à leur âge actuel, je n'avais pas encore fait beaucoup de chemin...
Les enfants qui ont choisi de grandir avec toi sont magnifiques
Ti bacio Cara
C'est vrai que j'ai compris cela très tôt moi aussi, grâce à mon amie Bianca qui m'avait dit: « Les enfants sont des êtres humains qui traversent un moment de ta vie. Il y avait « avant », il y aura « après » cette traversée, cela nous aura changé sans doute profondément, mais l'erreur serait de penser qu'ils nous appartiennent pour toujours. »
SupprimerCes paroles résonnent encore en moi et je crois qu'elles étaient un cadeau fabuleux de mon amie.
Un de mes phares, à qui je rendrai sans doute hommage un jour.
Baci
¸¸.•*¨*• ☆
"les enfants qui ont choisi de grandir avec toi"
SupprimerÇa c'est beau !
Moi au contraire je me dis qu'avec les parents qu'ils ont (eu) et les angoisses que je leur ai refourguées bien involontairement ils s'en tirent rudement bien!
RépondreSupprimerTu sais il n'est pas d'éducation « idéale »
SupprimerEt je peux dire que d'une certaine façon, c'était un vrai défi pour moi aussi, d'endosser un rôle de mère avec mes fragilités, mes contradictions, mes failles béantes. Ecrire m'a été d'un grand secours pour parvenir à garder mon équilibre de funambule toute ces années.
Portée par l'amour de ces petits êtres, celui que je leur ai donné, mais aussi celui qu'ils m'ont rendu, inconditionnellement, sans rien demander en retour. Pour moi, c'était une première d'être aimée comme ça. Ils m'ont permis de retrouver en moi l'enfant intérieur, ce fameux enfant intérieur que nous avons tous blotti au fond de nous et qui vibre comme un quartz, sans faire de bruit..
Alors oui, ils restent et seront à jamais ma plus belle réussite.
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
@ Ambre
SupprimerComment aurais-tu pu faire du mal à tes mômes? Tu n'es pas fabriquée pour ça.
Je ne connais pas toutes tes angoisses, je sais que l'une d'elles était de ne pas reproduire sur eux ce que tu as subi et tu as parfaitement réussi.
C'est beau de voir des adultes se réfugier chez maman parce que la chaleur du nid leur manque.
Gros bisous
Ils sont beaux tes enfants et tu as réussi à les faire quitter le nid, pas toujours simple.
RépondreSupprimerRien n'est simple dès qu'on touche à l'humain. Sans doute parce que nous sommes des êtres compliqués...
SupprimerEt que le relationnel est un vrai jeu de piste, un casse-tête chinois, un pensum.
Heureusement, l'amour permet de mettre de l'huile dans les rouages sinon on deviendrait barges.
Bisous
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Je suis témouine ! ha ha ha !
RépondreSupprimerIls sont surtout gentils et plein d'humanité ces enfants-là. Ils te renvoient au centuple tout l'amour que tu leur as donné, les nuits à les veiller, les costumes que tu leur as confectionné pour le carnaval, les histoires que tu leurs a lu, les spectacles que tu les as emmené voir et les tonnes de patience, et les litres de présence sans jamais compter.
Je suis une mamma. Je sais de quoi je parle.
Bises
Angela
PS j'aime beaucoup l'animation du petit oiseau.
SupprimerOh my god ! les costumes de carnaval... je me souviens de longues soirées à confectionner la robe de princesse ou la cotte de maille du chevalier...
SupprimerQuant à toi, tu es une mamma extraordinaire...
Bisous
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Trois enfants, c'est beau ! C'est une force et je comprends ta fierté. Je ne les connais pas, mais avec une maman comme toi, ils ont forcément reçu le meilleur en héritage. De quoi être armés pour russir leur vie.
RépondreSupprimerBeau dimanche,
eMmA
C'est une grande force, tu as raison. Dans les moments difficiles, c'est même la seule force qui ne se dément jamais.
SupprimerBisous chère eMmA
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Ma mère a toujours dit : "On n'élève pas des enfants pour les garder, on élève des enfants pour les voir partir."
RépondreSupprimerQue de fois j'ai entendu ma mère dire la même chose. C'était la sagesse des anciens...
SupprimerTrop de gens pensent encore que les enfants sont leur propriété et qu'ils peuvent en faire ce qu'ils veulent...
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Il ne faudrait pas croire que nos enfants viennent du passé, ils arrivent tout droit du futur, comme des explorateurs, comme des cosmonautes. Ils ont tant à nous raconter
RépondreSupprimerComme c'est vrai ! Je n'avais jamais envisagé les choses comme cela, mais de temps en temps il est bon d'ouvrir ses fenêtres sur un nouveau paysage intérieur.
SupprimerTellement contente de te revoir, Bricabrac. Tu joues les aérolythes dans mon ciel étoilé...
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Je pensais bien que tu connaissais Khalil Gibran ;-)
RépondreSupprimerC'est une chose dont j'ai toujours été intimement persuadée, du moins depuis aussi longtemps que j'ai commencé à raisonner. Les enfants,en quelque sorte, passent au travers de leur parents, qui ne font que leur donner la vie, et, si possible, et comme ils peuvent, les moyens de la vivre le mieux possible. On nourrit, évidemment, on pose des jalons, on enseigne des valeurs, et puis un jour on dit "va, invente!"...
On les regarde devenir des adultes indépendants, autonomes, responsables, et on se dit qu'on a une sacrée chance de les connaître, de les aimer, et d'être aimés par eux, toujours aussi fort, aussi profond.
Ils sont très beaux, tes enfants, et sont très belles aussi ces 2 photos qui se répondent :-)
J'ai enfin pu visionner le petit film tout mimi, il refusait je ne sais pourquoi de démarrer mais je suis une obstinée! Il nous rappelle une chose primordiale, nous apprenons énormément de nos enfants...
SupprimerKhalil Gibran, un immense poète qui a écrit des choses si belles et si vraies...
SupprimerTant il est vrai que les enfants inventent leur vie, on ne fait que leur donner quelques outils, mais ils doivent défricher eux-même cette jungle passionnante qu'est la vie.
Quant à apprendre de nos enfants, j'en ai toujours été persuadée, leur plus belle réussite est de nous apprendre à devenir parents, ce qui n'est pas évident à la base.
Bisous ma belle blonde.
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Venant de lire Bakhita, de Véronique Olmi, émancipation me fait penser aux esclaves. Et pourtant oui, c'est bien ça être adulte , s'émanciper...
RépondreSupprimerBisous.
E-mancip-er signifie étymologiquement se libérer de la tutelle du maître, ou du père (ce qui, pendant des siècles, a été la même chose)
SupprimerIl n'est donc pas étonnant que ce mot te fasse penser à l'esclavage (bien qu'il me semble qu'on disait plutôt « affranchir », non ?)
Bisous
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Il y a longtemps... Lors d'une séparation difficile, quand mon fils (que j'avais emmené) est retourné chez son père, j'ai vraiment eu très très mal. Tout le monde me disait (j'étais décidée à ne pas le lâcher, quoi que cela me coûte - et cela a coûté très cher, je ne parle pas financièrement bien sûr), "ça s'arrangera plus tard"... J'avais du mal à croire tout le monde, devant cet adolescent buté, vautré devant la télé, sur (mes) coussins, avec ses "Mmmmman", ses "mmmmh", ses "quand est-ce qu'on mange?" (bref). En même temps, vu les épreuves que la famille a traversées, il a dû commencer à réfléchir. Parfois je me disais "eh bien, plus tard, quand il fera sa vie, ce sera moins terrible" (Ouch!)
RépondreSupprimerBref, tout ça n'est qu'un souvenir, et, bien sûr, je l'adore. Et il ne me lâche pas... Car quand même, maintenant qu'il part s'installer en-dehors de Bruxelles, j'ai du mal. Depuis le mois de mai. Ca s'apaise un peu, parce que je vois que leurs efforts ont vraiment payé, que la maison sera bien... Je sais que j'ai TOUT fait pour qu'il soit bien, qu'il fasse de bonnes études, qu'il ait un bon métier, et puis, il a ses qualités propres. Il s'éclate dans son boulot et tant mieux (j'aime mieux ça que rester nostalgique des études).
Mais je confirme qu'il y a un cordon ombilical à couper, enfin, je ne sais pas... C'est une étape à franchir en tout cas, et ça fait du bien d'en parler. Enfin, j'ai toujours peur qu'il ait un accident de vélo par exemple (surtout que c'est moi qui lui ai apporté le vélo pour que justement, il ait plus d'autonomie - parce que là où il habite, ça ne grouille pas de transports en commun). Etc. etc.
Ceci dit, tes enfants sont magnifiques... Enfants, et adultes. Trois ! C'est beau... Ce n'est pas facile ! Et par parenthèse, j'aime beaucoup la robe rouge de ta fille o;) Maintenant, je suis curieuse, j'aimerais bien savoir ce qu'ils font, mais bien sûr, cela, ça ne me regarde pas o:))) (mais enfin, je suis intéressée, je connais le métier de l'un d'eux, tu en as déjà parlé).
Je vais regarder l'animation...
Peut-être que tes difficultés viennent du fait que tu n'as qu'un fils, et que tu as surinvesti ton amour pour lui.
SupprimerCe qui n'est pas un jugement bien sûr, mais un simple constat d'une situation qui est souvent le cas.
Alors c'est bien que tu aie conscience qu'il y ait un cordon à couper... C'est certain.
Et tu verras, c'est beaucoup plus agréable après, quand les relations sont devenues saines, d'adulte à adulte, sans aucune dépendance ni d'un côté ni de l'autre.
En tout cas c'est ce que je te souhaite, ma douce Pivoine
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Sans doute. Je désirais plus d'enfants... Sans doute me serais je arrêtée à deux si le père avait voulu.
SupprimerQuand même... Même si j'ai eu une garde étendue (mais j'ai dû procéder pour cela), je n'ai pas plus vécu avec lui...
Cela rend le lien plus difficile... Il faut surmonter tellement d' épreuves et de deuils...
Alors quand ça va mieux et que la relation se restaure...
Mais je suppose que les choses évoluent quand ils sont vraiment installés vraiment un couple... Je l'espère pour eux car son amie elle a quatre cordons ombilicaux...
Et puis le père est en Chine à Pékin, après avoir allègrement laissé deux ex épouses quatre fils et une petite fille en Belgique...
Je ne souhaite un mari comme ça à personne même si cela me fera quelque chose s'il part avant moi.
Et puis il y a les amies qui elles n'ont même pas d'enfants.
Et une amie qui a sa fille et ses petits enfants qu'elle adore en Afrique...
C'est vrai, tout n'est pas rose au pays de la maternité...
SupprimerC'est pourquoi je m'estime comblée par la vie de ce côté-là...Avec une grande indulgence et tendresse pour toutes celles qui ont eu moins de chance que moi.
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Une bien belle et vraie citation! Le plus difficile est surement d'aider à l'envol mais c'est tellement gratifiant de voir ses enfants réussir par eux-mêmes et s'ouvrir au monde et aux découvertes!
RépondreSupprimerLa citation me plaît énormément, car elle fait référence à une ligne de conduite que je me suis toujours efforcée de suivre dans mon métier; susciter la curiosité et le goût d'apprendre plutôt que de remplir les cerveaux de connaissances qui ne font pas sens pour l'enfant...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Qu'ils sont beaux !
RépondreSupprimerComme je peux comprendre cette joie (satisfaction ?) d'avoir accompagner ses enfants sur le chemin de la vie.
Je ne suis que marraine, mais je suis fière de "mes petits et petites" de qui ils et elles sont, de la manière dont ils grandissent et évoluent et changent. De notre relation qui grandit aussi.
Ce serait un plaisir de lire tes jolis mots à propos d'eux :)
Merci Cloudy, c'est adorable.
SupprimerQue ne ferais-je pas pour un tel public... ;-)
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Ton billet me fait bien sûr penser à mes deux fils et à leur départ de la maison, ils étaient bien jeunes, à peine 20 ans. J'ai eu un peu de mal lorsqu'ils sont partis, mais j'étais néanmoins sereine car je sentais qu'ils allaient bien, et qu'ils n'avaient pas peur d'aller affronter la vie, seuls. Nous leur avions appris et donné tout ce qu'il nous semblait bon pour eux afin qu'ils puissent voler de leurs propres ailes. Ils étaient des "grands" et il était normal qu'ils veuillent quitter le nid familial, le contraire m'aurait davantage inquiétée. Je rêve encore assez souvent d'eux alors qu'ils ne sont encore que des enfants, pourtant je ne me sens pas nostalgique. Je suis très fière des hommes qu'ils sont devenus. :-)
RépondreSupprimerMerci pour ce joli billet, Célestine, et cette adorable vidéo.
Gros bisous.
Et j'oubliais : tes enfants sont très beaux ! Il me semble que ta fille te ressemble beaucoup, non ? :-)
SupprimerJe me suis longtemps interrogée sur ce qui nous rendait fiers de nos progénitures.
SupprimerSans doute y a-t-il un peu d'autosatisfaction d'avoir réussi à les mettre au monde et à les élever.
Mais je crois aussi que cette fierté est faite aussi d'admiration pour ce qu'ils sont devenus.
Une admiration sincère d'adulte à adulte.
Gros bisous belle dame
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PS oui, ma fille me ressemble, elle a notamment mes yeux. Mais elle ne me ressemble pas que physiquement. Et ça, c'est vraiment une fierté.
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"Eduquer ce n'est pas remplir un vase, c'est allumer un feu."........"Eduquer c'est planter une graine pour quelle devienne la plus merveilleuse des fleurs"....dixit FL
RépondreSupprimerJolie métaphore jardinière comme je les aime.
SupprimerUn grand penseur, ce FL 😉
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Je ne sais si c'est la saison mais je suis moi aussi tomber sur une boite contenant des photographies. Et ça m'a foutu bien sûr un petit blues.
RépondreSupprimerBises.
La saison des boîtes à blues...je sens un poème pointer son nez à la Villa Seurat...
SupprimerJe me trompe?
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Bin ... La saison des boîtes à blues, tu donnes déjà un super début ou titre ...
SupprimerBises.
J'espère que tu vas l'écrire...je serai ta première fan.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ils sont beaux "tes" après toi...
RépondreSupprimerC'est très joli cette expression, et tellement vrai, finalement.
SupprimerMerci Lou
Bisous
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Ils sont beaux !
RépondreSupprimerEt ils se ressemblent. Je veux dire par là que les adultes qu'ils sont ressemblent aux enfants qu'ils étaient.
Physiquement c'est certain, surtout l'aîné. Mais pour le caractère, tu ne crois pas si bien dire ! Ils ont eu très tôt chacun sa personnalité !
SupprimerBisous belle journée
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on attend ces prochains billets avec impatience ! Excellente vidéo
RépondreSupprimerOui j'ai trouvé la video extrêmement bien faite, comme souvent chez Pixar, il faut le reconnaître...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quand les enfants deviennent des adultes, la sagesse des parents est de ne plus les considérer comme des enfants.
RépondreSupprimerQuel bonheur d'avoir des enfants, de les voir grandir, se transformer, acquérir leur personnalité. Trois enfants, c'est magnifique! et une fille ! Moi j'ai deux garçons .
Je m'avoue comblée par la vie de ce côté là.
SupprimerDeux garçons, une fille, j'ai toujours été fan de cette combinaison, depuis Jules et Jim... ;-)
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Je vois que nous sommes jumelle dans l'ordre de nos enfants : garçon/fille/garçon!!! Comme toi je suis fière et heureuse de leur envol même si parfois il y a des ratés... J'aime ce qu'ils sont devenus!
RépondreSupprimerOui, je l'avais déjà remarqué, chère Manou.
SupprimerDes ratés ? oui, ça fait partie de la vie. mais l'essentiel, n'est-ce pas l'amour, toujours ?
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J'aime beaucoup le titre de ton billet : émancipation.
RépondreSupprimerC'est bien de cela en effet qu'il s'agit pour le fils et la fille. Ce n'est pas nous qui émancipons nos enfants. C'est eux qui s'émancipent de nous. Qui se libèrent de l'état de dépendance parentale dans lequel Ils s'en nés par nécessité, et totalement hors de leur choix.
L'éducation, en son essentiel (selon moi… ) consiste fondamentalement à les amener vers l'émancipation, principalement par l'éducation de la conscience profonde (le choix libre en tenant compte de son environnement) et la liberté de vivre par soi-même. Évidemment, existent aussi les apprentissages pour répondre aux besoins de croissance, mais je ne m'étendrai pas là-dessus.
C'est ce qui m'a guidé, avant tout sur le chemin.
Seulement voilà… Lorsque cela s'effectue réellement. Il y a l'arrachement, qui nécessairement fera souffrir.
On croit, à tort, que cela pourrait être « Light ». ( et quand cela en a les apparences, la vraie crise viendra toujours, 10 ou 15 ans plus tard… et parfois… hélas… lorsque les parents deviennent vieux et dépendants…)
Il n'en est rien. Il faudra bien traverser les turbulences de ce qui est profondément une Rupture. Car ils vont choisir LEUR VIE et il faudra bien comme on dit par chez moi « faire avec » ! Et en particulier avec la souffrance que finalement ils ne font pas les choix que nous aurions voulus ... En prêchant évidemment le contraire ! Car bien entendu il est totalement impossible de ne pas se projeter sur ses enfants et avoir « des désirs pour eux ». Sauf a être des démissionnaires. Sauf à prétendre que les mécanismes de "l'inconscient" n'existent pas…
J'ai vécu cette émancipation avec chacun de mes enfants.
Pour se réjouir profondément des choix qu'ils ont faits, surtout quand ils s'avèrent fécondité inattendue, il faut nécessairement du temps…
j'ai critiqué « vertement » certains choix d'une de mes filles. Cela a été jusqu'à la quasi-rupture. Et même disons le clairement la rupture. Il faut du temps pour admettre que cela est fécondation... on se sent comme « piégé » de lui avoir apprit le comment du vivre par soi-même et pour soi-même, quelque soit l'opinion d'autrui… c'est difficile lorsqu'elle applique cela à ses propres parents !
Il a fallu un an pour que j'accepte de lui dire qu'elle avait eu parfaitement raison. Depuis la relation se vit dans une totale liberté. J'ai enfin perçu de l'intérieur que véritablement, sa vie ne m'appartenait nullement.
C'était facile « avant » de le dire. C'est plus difficile de se confronter véritablement avec ce réel !
Ce que je relate s'est déroulé il y a environ 15 ans.
Merci pour la relation de cette expérience personnelle que tu nous offres avec générosité.Je pense qu'il n'est pas vraiment de règle en ce domaine (je parle de l'éducation), et qu'une des grandes erreurs des « tetes pensantes de l'éducation nationale » a été de créer la section « sciences de l'éducation »
SupprimerCar le postulat scientifique le plus simple qui soit, à savoir: « les mêmes causes produisent les mêmes effets » ne se vérifie absolument pas dans le domaine de l'éducation.
Je préfèrerais dire qu'éduquer est un art, au sens « savoir faire qui se transmet par compagnonnage »
Eduquer c'est un peu comme tailler des pierres ou édifier des cathédrales. Un savoir faire. Mais pas une science.
Je pense que tu as raison : à défaut d'avoir des rêves, ou des choix pour nos enfants, nous avons au moins un projet éducatif, une sorte de fil rouge qui nous permette de transmettre nos valeurs, ce à quoi l'on aspire ou croit. Mon projet était véritablement qu'ils s'épanouissent, et qu'ils pensent et agissent par eux-mêmes, en ayant la conscience profonde de ce qui est bon pour eux. Je crois avoir réussi au moins cette partie-là du projet.
Comme je le disais à Xoulec, une des choses qui m'ont permis de ne pas trop les «surinvestir » affectivement, c'est de garder présente à ma mémoire mon propre vécu d'adolescente et de jeune adulte : ne pas faire subie à mes enfants ce que je n'aurais pas aimé subir à leur âge, voilà qui m'a aidée à garder une ligne de conduite médiane entre la démission et la castration.
Merci pour ton témoignage, Alain. J'aime quand le débat s'envole.
Bisous
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« sciences de l'éducation » ? Et pourtant c'est bien une science… la preuve en est dans cette expression souvent entendue chez les élèves :
Supprimer« tiens, voilà encore le prof qui ramène sa science ! »
;-))
Trêve de plaisanterie.
Je suis bien d'accord avec toi sur la transmission par compagnonnage.
C'est une des raisons pour lesquelles je n'aime pas ce terme « éducation nationale »... Qui ne peut avoir que des relents de collectivisme : "je ne veux voir qu'une seule tête qui pense comme le gouvernement dit qu'il faut penser…". Autrement dit l'enseignement d'un dogme officiel duquel il est interdit de déroger.
À la limite, si encore ça marchait… mais il est démontré depuis des dizaines d'années, que l'éducation nationale a multiplié échec sur échec.
C'est pourquoi on continue… à faire exactement la même chose… quand on a commencé à tout rater, autant continuer à rater encore, puisqu'on ne sait pas faire autrement…
D'ailleurs, il n'est qu'à voir le nombre d'enseignants qui envoient leurs enfants… dans une école privée payante !
Messieurs et Mesdames les ministres bonsoir !
En réalité, et hélas, ceux qui réussissent vraiment sont issus des milieux les plus favorisés et les plus aisées, intellectuellement et financièrement. Autrement dit c'est le milieu familial favorable qui génère la réussite.
Le système éducatif d'État ne cesse de faillir à sa mission envers ceux qui n'ont pas cette chance….
On trouve évidemment « des compétences individuelles éducatives très valables ». Mais le système s'empresse soit de les faire rentrer dans le rang, soit de les marginaliser et si possible les exclure en les poussant vers la porte par des procédés largement contestables.
Il est temps peut-être de relire Condorcet.
On pourrait en débattre longuement. Ce qui dépasse évidemment largement le cadre de ce billet…
Fermez le ban !
Condorcet et Alain (propos sur l'Education) ont été longtemps mes livres de référence...
SupprimerMais tu sais bien que l'eduknat et moi, ça a toujours été ombrageux...
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
Evidemment le sujet me perturbe....et comme toujours chez toi , je lis les mots qui rassurent; car oui je crains parfois déjà cet envol, ce vide. même si certains jours j'ai aussi la nostalgie de ma vie rien qu'à moi.... alors j'espère que comme toi je trouverai le jour venu mon équilibre et la voie de la sagesse en contemplant (je l'espère) un travail bien fait...
RépondreSupprimerJe suis sûre que tu trouveras cet équilibre.
SupprimerN'aie pas peur: ce n'est pas un vide. C'est une autre présence, même si elle n'est pas physique, il sera là, dans ton coeur, tout heureux de t'appeler pour te donner des nouvelles, il sera là pour te faire partager ses joies, ses espoirs, ses hésitations, ses projets.
Moins tu le retiendras, et plus il aura envie de revenir.
Parce qu'il le fera juste par plaisir, et non par devoir.
Une phrase que j'ai entendue et qui m'a beaucoup aidée: bien sûr on est triste qu'ils s'en aillent. Mais cette tristesse s'équilibre avec la joie d'avoir réussi à ce qu'il se passe de nous. ...
Il faut juste arriver à trouver le point d'équilibre entre ces deux sentiments, pour que notre enfant se sente heureux de partir et de revenir de temps en temps. Si on pleure trop, il culpabilise. Si on rigole trop, il pense qu'on s'en fiche...
Je pense vraiment que tu trouveras cette formidable harmonie.
¸¸.•*¨*• ☆
Oups... « à ce qu'ils se passent de nous » (je pensais trop à ton koala)
SupprimerAvoir su donner des ailes à nos enfants est une très belle chose de la vie ! Ton film est magnifique, je viens de l'envoyer à mes deux petites filles... Tes enfants ont eu la chance de t'avoir, je suis certaine que tu as partagé avec eux ton fabuleux talent de conteuse au cœur rempli d'amour et ça, ça donne de sacrées ailes. Bises céleste Célestine. brigitte
RépondreSupprimerElles vont aimer ce petit piou-piou qui a une tellement mignonne bouille...
SupprimerJ'ai aussi beaucoup de chance de les avoir, et eux aussi ils me donnent des ailes.
Bisous ma Plume.
¸¸.•*¨*• ☆
Coucou Célestine !
RépondreSupprimerje découvre ton blog grâce à ta visite chez moi et ... quelle émotion, tu écris tellement bien, c'est incroyable ! J'ai cru lire un extrait de roman ... Je reviendrai te rendre visite quand je serai en manque de jolis mots :)
Bises !
Oh comme tu es gentlle !
SupprimerJe peux te renvoyer le compliment, j'ai adoré ton talent de dessinatrice, moi qui ne sais que gribouiller mes petites funambulles (avec des modèles)
Reviens quand tu veux chère pointilleuse. Tu fais partie de mon totem.
¸¸.•*¨*• ☆
Les enfants sont "Eux", mais pas pour nous. Quand ils volent enfin de leurs propres ailes c'est un vrai bonheur... surtout quand ils font comme si nous ne les regardions pas, mais en étant sensible à notre regard discret et plein d'amour.
RépondreSupprimerDeux garçons et une fille, je t'envie.
Bises de presque voyage, je ne viendrai pas te lire avant 10 jours.
Encore une fois, je te souhaite un très beau voyage, mon ami.
SupprimerBisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Eh bien ! N'en voilà-t-il pas un, de billet, qui est mûr pour finir chez les Impromptus littéraires cette semaine ? Suffit juste de se décrire en thuriféraire de la maternité, en hystérique de la nostalgie contemplative, de remplacer les petits piafs de la vidéo par un nandou et hop, ô temps suspends ton vol, c'est parti mon kiki !
RépondreSupprimerEuh, oui, d'accord on reste avec l'urinoir sur les bras. Y'a pas un musée dans ton secteur ?
;-)
Oui c'est vrai...
Supprimerj'ai un peu laissé tomber les Impromptus ces temps-ci, (on ne peut pas être sur tous les fronts) mais je vais m'y remettre bientôt : les longues soirées d'automne s'y prêtent...
Un musée ? oh si, et même plusieurs...ON a même un petit musée de l'Insolite que tu adorerais...
La prochaine fois ?
Biz m'n onc' !
¸¸.•*¨*• ☆
Comme il est étrange...
RépondreSupprimerCe matin dans mon accès de fièvre (j'ai attrapé froid), je pensais au feu que je n'ai jamais allumé... Une façon de tourner en dérision mon mal-être...
Et voilà ton billet... Comme il est étrange...
Soigne toi bien Gilles.
SupprimerMon billet, étrange ? Je ne crois pas, je ne dis que des choses très banales en somme.
Mais toi, tu ne peux pas dire « jamais » car tout peut encore arriver.
¸¸.•*¨*• ☆
Toi,
SupprimerJe peux dire "jamais" et je persiste...
Je me suis fait apostasié ; et vasectomié...
Sourire.
Je peux dire "jamais" !
Franchement ce billet est superbe, quelle belle plume
RépondreSupprimerPeut-être que lorsqu'on parle avec le coeur c'est plus facile...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tu as donc accompli ta mission de maman avec succès. Si tu es fière d'eux à présent c'est que tu peux être fière de toi aussi!
RépondreSupprimerBises
Mo
C'est une mission, en effet, et même de temps en temps un sacerdoce...mais ça vaut vraiment le coup. Je l'ai pris avec passion, comme mon métier d'ailleurs. Est-ce que je sais faire d'autre façon ? je ne me le demande plus, en fait. Je le sais maintenant.
SupprimerBisous belle jardinière
¸¸.•*¨*• ☆
Bonsoir, Célestine,
RépondreSupprimerQu'ils sont beaux ! Que tu dois être contente pour toi et pour eux !
Je n'ai pas encore cette expérience mais l'amour pour les enfants me semble, sauf quand il est torturé, vraiment altruiste : on aime ses enfants pour qu'ils grandissent et qu'ils nous quittent, et on en est content. Bellement.
Je te souhaite de connaître cette joie-là, cher Aldor.
SupprimerOui tu as raison, il faut beaucoup d'altruisme et de dénégation pour aimer. Et pas seulement ses enfants.
¸¸.•*¨*• ☆
Oh oui, tant d'amour ... !
RépondreSupprimerComme j'aime ce billet, tu penses, moi la même mère, que toi, la même fierté, la même foi, les mêmes souffrances aussi qui se dépassent, leur envolée du nid, leur "en veau lait sous la mère" naisse pas qu'un jour ils partiront, on le disait tout bas ...
Ils vont et viennent, ils reviennent parfois, la maison les attend, tout jour les bras ouverts ...
Ils grandissent, et s'émancipent oui, ils apprennent leur liberté doucement et nous laissent là ...
La vie passe si vite, quelle belle émotion de découvrir tes petits et ... tes grands !
à fleur d'eux, mes tant aimées ...
Je t'embrasse, si beau billet
Un jour, j'avais écrit ça:
SupprimerTrop vite
Berceau de nacre et d'opaline.
Front blond.
Odeur de lait.
Sorti de moi. Espoir. Bonheur.
Ongles minuscules. Dodus bras roses. Rire cascade.
Si doux bébé, si doux bébé ! Joues abricot. Sourire d'ange.
Serré si fort. Si fort poitrine ! Soupir. Frisson.
Moi vouloir toujours toi garder...
En un éclair. Dix-sept années.
Une fraction d'éternité...
et...ô mystère !
Une voix d'homme. Immense corps.
Pieds de géant.
Émue. Troublée. Fierté de mère.
Où parti, l'ange ? Envolé ?
Sur la photo de toi bébé,
Disant que je n'ai pas rêvé,
Une plume d'ange oubliée....
Moi pas pleurer.
J'étais encore étourdie que les enfants grandissent si vite.
Maintenant j'ai compris qu'on ne retient jamais le temps.
Merci pour tes mots délicieux, Veronica.
¸¸.•*¨*• ☆
Si la jeune femme du milieu est ta fille, je dois dire un truc : Ton mec et toi lui avez fabriqué des yeux magnifiques.
RépondreSupprimerLe reste aussi mais ses yeux m'ont frappé.
Bon, tes garçons sont beaux, mais tu sais bien que dans une foule de mecs, s'il n'y a qu'une fille, c'est elle que je remarquerai immédiatement. ;-)
Hé hé ! bien sûr que c'est ma fille, la jeune femme du milieu. Qui d'autre ?
SupprimerElle ressemble à son père, par certains côtés, bien sûr, mais elle a mes yeux. ;-)
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Cher le-goût-des -autres
SupprimerLes yeux de notre amie ne vous ont jamais frappé ?
Pourtant ils sont au moins aussi magnifiques que ceux de sa fille ! et ça fait un bail qu'ils sont sur ce blog.
Bises
Angela
Bien sûr que les yeux de Célestine m'ont frappé, Angela !
SupprimerMais je ne fais de gros efforts pour avoir l'air "bien élevé"...
j'aime bien la phrase qui dit: Il y a deux choses à donner à nos enfants, l'une ce sont les racines, l'autre ce sont des ailes.
RépondreSupprimerTon récit m'y fait penser... C'est vrai que ce n'est pas évident de voir ses enfants s'envoler, mais c'est que nous avons réussi notre rôle de parents...
émouvant ton texte...
Bisous
Un fameux challenge, des racines et des ailes, pour quelqu'un comme moi qui ai les pieds sur terre et la tête dans les étoiles...
SupprimerMerci Maryline
¸¸.•*¨*• ☆
Scotché par l'intérêt de ce texte pour l'humanité,je me suis permis de linker ton blog sur mon FB, puisque l'humanité dans son intégralité le fréquente, mon FB https://www.facebook.com/serge.pradoux
RépondreSupprimerJe ne suis pas trop ravie-ravie que mon billet aille sur Face de bouc sans ma permission, d'autant qu'il comporte des photos personnelles...pour lesquelles j'ai demandé aux intéressés s'ils ne voyaient pas d'inconvénient à ce que je les publie...
SupprimerDisons qu'il y a, dans l'humanité entière des gens dont je n'ai pas trop envie qu'ils les voient...
Bref, je préfèrerais que tu me demandes, la prochaine fois.
Bises
¸¸.•*¨*• ☆
@ Serge Pradoux
SupprimerJe réagis car nous sommes tous, potentiellement, concernés par ce genre de choses.
Je suis un peu surpris de tant de désinvolture...
Que ce soit sur Fesse bouc ou sur le bulletin des femmes soules de la Garenne-Colombe, il me semble aller de soi de demander AVANT de publier. Heu oui, ce genre de chose a un nom barbare pour certain et une certaine tendance à être virée aux oubliettes, ça s'appelle l'éducation (incluant le respect de la vie des autres).
ce sujet te va comme un gant!!! comme ils sont beaux!
RépondreSupprimer♥︎
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