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15 juin 2016

Injuste




















Je n'ai jamais oublié le jour où Eliette Beauchamp, cette pimbêche mielleuse qui empoisonna ma classe de septième, avait caché dans mon cartable ses pièces en plastique (qui nous servaient à apprendre à compter la monnaie) pour me faire accuser de les avoir volées. Ou pire : quand un prof m'avait punie parce que j'avais trouvé la réponse à un problème et que j'avais osé dire que c'était facile... péché d'orgueil, sans doute. 
Une blessure terrible en tous cas. Quand tu essaies de faire de ton mieux,  c'est dur à encaisser.
Le sentiment d'injustice qui m'agita alors, me secoua de tels spasmes, et ma souffrance fut si terrible, que je n'en suis pas encore tout à fait guérie...
Je n'ai jamais supporté l'injustice. Devant tous les films où le héros est accusé à tort, manipulé,  roulé dans la farine, je pars en vrille, tel un Don Quichotte moderne. Et quand justice lui est rendue, j'éprouve une espèce de satisfaction béate.
Adolescente, j'aimais par exemple le comte de Monte-Cristo. Je m'identifiais tellement à lui, trahi par ses amis, accusé à tort, et emprisonné...J'aimais que la vérité éclate au grand-jour, et que les veules, les perfides, les affreux soient punis à jamais. 
Si tu ne viens pas à Lagardère...A moi comte, deux mots ! Courbe-toi, fier Sicambre ! et toutes cette sorte de choses... 

Maintenant, forte de ma vieille expérience, dans ma vie personnelle, je tente toujours de clarifier les situations avant de ressentir l'arbitraire douloureux d'une mauvaise compréhension. Pour me préserver. Parce que je connais la souffrance générée par les malentendus, les interprétations, les suppositions erronées. Et la sourde colère qui me trouble alors.
Je n'aime pas trop me plaindre, vous en conviendrez, je ne suis pas du genre Calimero, mais parfois, de vieux démons viennent me chatouiller, telle l'ombre d'Eliette Beauchamp. Et je sens ma gorge se serrer. Et mes poings dans mes poches.

Et quand se rajoutent les injustices dues à la folie des hommes, ou celles du destin...j'ai parfois envie de hurler comme une louve.



¸¸.•*¨*• ☆









191 commentaires:

  1. Alors, tu n'as pas fini de hurler.lrs injustices sont omniprésentes et la justice quasi inexistante. Célestine, tu m'étonnes de parler de la folie du "destin". Te souviens tu de notre conversation à ce sujet? Pour l'horreur de l'actualité d'hier, ce terme est-il, selon toi, approprié ?

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    1. Non j'ai parlé de la folie des hommes et de l'injustice du destin ...Effectivement j'aurais peut-être dû utiliser un autre mot. Pour moi,ce que je mets sous destin n'est pas la main toute puissante d'une entité qui déciderait de nos pauvres vies selon son bon vouloir. Mais de tout ce qui arrive et que nous ne pouvons empêcher. Se faire faucher par un chauffard alcoolisé alors que l'on marche tranquillement sur un trottoir, oui je trouve cela injuste.
      Oui, comme je trouve injuste de mourir à vingt ans, simplement parce que son orientation sexuelle ne plaît pas à certains.
      Quant à hurler, bien sûr qu'il y a des événements sanglants partout dans le monde, tout le temps et depuis toujours. On hurlerait chaque jour...J'ai juste dit que j'avais envie de hurler quand il y a une conjonction des deux: sphère personnelle ET événements mondiaux.
      Dissiper les incompréhensions, un de mes chevaux de bataille...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. J'en ai tellement bavé enfant, que je ne supporte plus l'injustice...Mais comme le dit si bien Chinou, elle est partout de nos jours :(

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    1. Elle est partout depuis toujours, cher ange.
      Mais je crois que mon billet aimerait aider à faire le distinguo entre les injustices vécues personnellement et le concept de vie sans justice auquel l'humanité est confrontée depuis qu'elle existe.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Je n'appellerais pas "injustice" ce qui se passe en ce moment au sein notre Humanité, ni "destin" la folie qui asservit quelques uns des monstres qui commettent les atrocités dont nous sommes les témoins impuissants.
    Les hurlements de la louve-mère devant le cadavre de ses petits ne les ont jamais ramenés à la vie, hélas.

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    1. Et pourtant...les mères de ces jeunes n'ont pas fini de hurler leur peine...
      Être impuissant ne veut pas dire être résigné et tout accepter stoïquement. Il y a un temps pour exprimer l'émotion, et un temps pour réfléchir de façon rationnelle.
      Accepter n'est pas facile.
      Ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre, n'est-ce pas ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Tu sais que tu ferais peur par moment ?
    Et, juste entre nous, Monte-Cristo, c'est plus une affaire de vengeance que de justice j'en au bien peur...

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    1. Oh la ! te faire peur moi ? Tel n'était pas mon but...
      Il est de saines vengeances, je crois. En tous cas les vengeances «littéraires» permettent de rétablir la justice sans verser une goutte de sang. Et puis dans les histoires, ça finit presque toujours mal pour la racaille alors que dans la vraie vie...Je me souviens qu'étant petits, au ciné-club de jeunes du dimanche matin, nous avions applaudi au visionnage des « Révoltés du Bounty» quand Christian Fletcher venge tout l'équipage des humiliations du pervers capitaine Bligh !
      J'avais bien aimé aussi l'histoire de Jacquou le Croquant...
      Bref, cher Boss, j'espère que je t'ai pas provoqué une jaunisse, je m'en voudrais beaucoup, c'est rare quand tu mets deux fois le mot « peur » dans un commentaire... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Bah, les commentaires ne sont que des façons de parler. Je suis encore loin de l'ictère ;-)

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    3. Tu me rassures !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Je n’ai pas lu une seule phrase dans le roman fabuleux d’Alexandre Dumas que le Comte de Monte Cristo était apparu pour se venger. Il en était, oui, l’élément déterminant et essentiel pour montrer que l’injustice ne paye pas. Ceux qui avaient expié pour leurs méfaits ont été les propres bourreaux d’eux-mêmes. Suicide, folie, désintégration de leur famille.. ; Le seul, qui avait souffert de l’injustice, en perdant tout ce qu’il avait de cher au monde, c’était le Comte de Monte Cristo.

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    5. J'en parlais avec mon ressenti d'adolescente. Je n'ai pas relu le roman. Je ne marcherai donc pas sur tes plates-bandes, toi qui vient juste d'en achever la lecture. Néanmoins, faire triompher la justice est en quelque sorte une saine vengeance contre l'arbitraire, la méchanceté, la veulerie et la lâcheté. C'est ta lecture du roman, que de penser qu'il n'est pas revenu pour faire expier ceux qui lui ont tout pris. Tu as le droit de le penser...Peut-être, sans doute, que le mot vengeance n'est pas prononcé par l'auteur.Je n'en reste pas moins convaincue que c'est une vengeance cathartique, qui ne lui rend évidemment pas sa chère Mercédès, mais qui apaise en lui le sentiment d'injustice...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Ho le mot de vengeance est prononcé, forcément, mais l'idée force, c'est que Dantès n'en est que le bras. C'est Dieu qui lui fait rencontrer l'abbé Faria et assimiler toutes les connaissances de celui-ci (et récupérer le trésor nécessaire), qui le fait s'évader... La vengeance est divine, essentiellement, dans le livre. D'ailleurs, à la fin, Dantès, sous l'influence constructive d'Haydée, choisit clairement de renouer avec son humanité compatissante.

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    7. Mouais...enfin, moi, la justice divine... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. S'il y a un bon dieu, tu finiras foudroyée, je pense ;-) mais là je ne parlais ni de toi ni de moi mais bien du livre, où Dieu est un personnage prépondérant, souvent cité, et tirant quelques ficelles, dirait-on. Je m'excuse mais c'est peut-être mon livre préféré et je prends soudain conscience que c'est une excellente raison pour courir me faire psychanalyser ! d:-D

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  5. Moi non plus je n'aime pas l'injustice. Je prends toujours la cause des plus faibles. Et en ce moment dans le monde, il y a du boulot. Beaucoup se vautrent dans l'indifférence et l'égoïsme( les riches et ceux qui ont le pouvoir) mais ils ne voient pas le monde qui change.

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    1. Le « en ce moment », comme je le disais un peu plus haut, est de trop. Depuis toujours, les riches, les puissants ont eu des privilèges arrogants, et les pauvres, les mésérables une vie de merde, c'est pas nouveau, c'est vrai qu'on peut appeler ça la fatalité, on ne choisit pas toujours les trottoirs de Manille de Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher, comme dit Maxime le FoxTerrier.
      Et Coluche ajoutait, il y aura des hommes grands, des hommes petits, des hommes noirs, des hommes blancs, des hommes beaux, des hommes moches et tous seront égaux. Mais pour ceux qui seront petits noirs et moches ce sera très dur.
      C'est vrai qu'il y a des inégalités structurelles, hasardeuses, géographiques, génétiques, mais la justice des hommes devrait y pallier, et malheureusement ce n'est pas le cas. On peut faire d'un handicap, d'un mauvais coup de dé, une force, un atout, et renverser les choses à force de volonté (même si c'est difficile)
      Mais être accusé d'une faute que l'on n'a pas commise, voilà une injustice difficilement acceptable. Et les erreurs judiciaires m'ont toujours fascinée...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. La qualité d'une démocratie se voit à sa façon de traiter ses minorités et les faibles... On ne peut pas spécialement se réjouir de la "civilisation" occidentale et ses satellites :-(

      "Nul homme qui aime son pays ne peut l'aider à progresser s'il ose négliger le moindre de ses compatriotes."
      (Gandhi).
      A ce propos, le dialogue d'un journaliste et de Gandhi est effrayant et symptomatique:
      Journaliste:
      Monsieur Gandhi, que pensez-vous de la civilisation occidentale?
      Gandhi:
      Il serait bon en effet que l'occident accède à la civilisation.

      N'oublions pas non plus cet aphorisme attribué à de Gaulle (mais que je laisse à tous ceux qui le revendiquent):
      "En 58, la France était au bord du gouffre et depuis elle a fait un grand pas en avant."

      Ce Sidi, il ne faut jamais parler de fatalité, car c'est le début du renoncement.
      C'est vrai qu'il y a toujours eu des inégalités et l'asservissement des pauvres. Il fut un temps où le Saigneur avait droit de vie et de mort sur son petit personnel. Excepté à France-Télécom, cette pratique est heureusement révolue...
      Elle est révolue parce que certains ne l'ont pas considérée comme une fatalité.

      Ti bacio Carrissima

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    3. Moi, j'ai la fatalité au bonheur, a dit Arthur Rimbaud.

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    4. Oui mais quand on entend au journal que les manifestations vont peut-être être interdites par Manuel Valls, pour raison de sécurité, ça fait frémir...Comment a-t-on pu oublier à ce point la tradition française de respect des libertés d'association, de syndicalisme et de manifestation? Comment cette amnésie collective a-t-elle progressé au point que l'on ne se souvienne plus que si nous pouvons partir en vacances, c'est parce que des gars se sont battus pour obtenir les congés payés... Oui, c'est cette amnésie que je trouve très injuste envers nos ancêtres. On nous chante partout le devoir de mémoire » mais il est là aussi. Pour les sans-culottes. Pour les mineurs du XIX° siècle. Pour ceux de Germinal, pour les Lantier , les Blum, les Jaurès, et tous ceux qui ont cru à des lendemains qui chantent. Et pour qui le mot socialisme voulait dire progrès social.
      Les mots se vident de leur sens. Bientôt grève sera un gros mot. Retraite aussi. Liberté, égalité, fraternité, un slogan creux. ... Et solidarité, n'en parlons pas...juste une vitrine pour que certains patrons de grosses boîtes se la fasse briller au moment du téléthon en signant un gros chèque.Oh, comme il est généreux !
      Le contre-pouvoir du peuple est en train d'être mis aux oubliettes et tout le monde s'en fout, ou presque...
      Bon c'était ma minute de révolte ancestrale.
      Baci caro
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    5. @Bizak

      Il est chouette, Arthur !
      ;-)

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    6. Il y a d'autre manières de manifester que de mettre son crâne sous les matraques des robots-tueurs.

      On peut, par exemple:
      - Envahir les boîtes à lettres des dépités pour leur signifier qu'on ne votera plus pour eux s'ils continuent d'être les serpillères d'un pouvoir ubuesque.
      - On peut placarder son opposition sur son véhicule (en évitant de masquer les vitres)
      - On peut claironner son dégoût des magouilles actuelles.
      - On peut interpeler Ubu dans sa tour d'ivoire sur ses trahisons multiples et variées (et il n'y a même pas besoin de timbrer la lettre). A ce propos, on peut se rappeler que Julien Coupat avait été libéré après une campagne de lettres envoyées à Malfaisant 1er (ben oui, depuis, il a eu un successeur :-( ).
      - Pour tout et pour rien, on peut demander à l'administration de justifier ses actes. (j'avais eu gain de cause dans un conflit avec le fisc par lassitude de l'administration. J'avais monopolisé l'équivallant d'un mois de labeur fonctionnarial à moi tout seul pour un rendement d'autant plus calamiteux qu'ils ont fini par m'accorder plus que ce que je réclamais...).
      - On peut, comme à la COP21, déposer de vieilles chaussures sur au Trocadéro (ou ailleurs).
      - ETC.
      Allez, tous en choeur avec moi: Ce-n'est-qu'un-combat-continuons- le-début.

      Ti bacio, il pugno rilevamento e l'occhio malizioso

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    7. Tu as raison, il y a plein de façons...et écrire des billets sur un blog, ça compte aussi ?
      L'avantage des manifestations de masse, c'est qu'on a l'impression de ne pas être seul, et par les temps qui courent, c'est assez inestimable ...
      Baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. @Blutch: j'ai lu tous tes commentaires et tel un maître vénéré, tu as su apporté les mots justes et déterminants quant à la possibilité de casser nos entraves, et surmonter nos obstacles tant que la volonté humaine existe. Et là il faut citer un célèbre poète tunisien:Abou el kassem chebbi dans son poème: la volonté de vivre
      http://musique.arabe.over-blog.com/article-la-volonte-de-vivre-poeme-d-abou-kacem-chebbi-70498895.html

      @ Celestine: Ta modération dans tous les commentaires est à la hauteur de ta belle image de la taulière

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    9. Voici le poème en français:La volonté de vivre d’Abou Al kacem Al Chabbi:

      Lorsque le peuple un jour veut la vie
      Force est au destin de répondre
      Aux ténèbres de se dissiper
      Aux chaînes de se briser…

      Souffle alors un vent violent dans les ravins,
      Au sommet des montagnes et sous les arbres
      Qui dit :

      « Lorsque je tends vers un but
      Je me fais porter par l’espoir
      Oublie toute prudence
      Je n’évite pas les chemins escarpés
      Et n’appréhende pas la chute
      Dans les flammes brûlantes.
      Qui n’aime pas la montagne
      Vivra éternellement au fond des vallées » …

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    10. Merci pour ce bel hymne à la lutte pour la Vie...
      L'espoir est le plus grand des moteurs.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    11. @ Bizak
      Tu n'as aucune pitié pour l'esthétique de mes chevilles... Les voilà de nouveau toutes boursoufflées :-D

      Ce poème est magnifique, puisse-t-il titiller la fierté du coq gaulois avant qu'il soit dans la casserole...

      Dans un autre genre, Médecin du Monde a fait une série d'affiches chocs concernant les profits des labos. Aucune compagnie d'affichage les a acceptées.
      On peut les trouver chez Erby Késako: http://erbykezako.blogspot.fr/
      Chercher la date du 14 juin 2016.

      On peut les copier, les reproduire et en faire de l'affichage sauvage.
      Accolade et baci à la patronne

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    12. Les affiches circulent aussi en boucle sur Facebook
      ^^

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    13. ce n'était qu'une petite partie du poème que j'ai publié, il fait des kilometres et voici une autre petite partie:
      Alors, le sang de la jeunesse tourbillonna dans mon cœur
      Et dans ma poitrine, des vents nouveaux hurlèrent
      Et je me mis à écouter le grondement du tonnerre
      Et la mélodie des vents et le bruit de la pluie
      Et la terre me dit, quand je lui avais demandé :
      « -Oh, mère ! Est-ce que tu hais l’humanité ? »
      « -Je bénis, parmi les hommes, les ambitieux
      Et ceux qui aiment affronter les dangers
      Et je maudis ceux qui ne se conforment pas au temps
      Et se suffisent de vivre la vie… la vie des pierres.
      Ainsi est l’univers .Vivant. Il aime la vie
      Et méprise le mort quel que soit son rang…
      Ni l’horizon n’accueille les oiseaux morts
      Ni les abeilles ne lèchent les fleurs fanées.
      Et sans la tendresse maternelle de mon cœur,
      Les tombes n’accueilleraient jamais les morts.
      Malheur, donc, à celui que la vie n’exalte pas,
      Au coup du victorieux néant, il n’échappera pas».

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    14. Un bel hymne à la vie...
      laissons les macabres pensées et allons butiner le miel de l'existence.
      Audacieusement.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    15. Un poète né en 1920 et mort très jeune à l'âge de 25 ans, Abou El kassem Chebbi, considéré dans son pays la Tunisie, comme le plus grand poète du 20eme siècle. Ces poèmes sont chantés à l'école dont le plus beau est "la volonté de vivre".

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    16. Vingt cinq ans ! C'est incroyable...Le Radiguet tunisien...
      ^^

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    17. Oui c'est le Radiguet tunisien, l’auteur "du diable au corps" porté au cinéma" film réalisé par l'italien Marco Bellocchio après celui de Gérard Philipe( français).
      Une autre strophe particulièrement que j'aime dans le poème: volonté de vivre:
      Alors, la terre se fendit
      Et révéla l’univers en sa plus belle image :
      Et vint le printemps avec ses mélodies
      Et ses rêves et sa jeunesse embaumée.
      Il posa sur ses lèvres des baisers
      Qui ravivent la jeunesse perdue
      Et lui dit : « - On t’a donné la vie
      Et tu es éternisée grâce à ta progéniture épargnée.
      Et la lumière t’a bénite… Accueille donc
      La jeunesse de la vie et la fertilité de l’âge.
      Celui dont les rêves adorent la lumière,
      Est bénit où qu’il paraisse.
      A toi l’espace et à toi l’univers et la lumière
      A toi la terre rêveuse et prospère !
      A toi la beauté qui éternise !
      A toi l’existence fraîche et immense !
      Gambade à travers les champs
      Avec les doux fruits et les plus belles fleurs.
      Et confie-toi à la brise et confie-toi aux nuages !
      Et confie-toi aux étoiles et confie-toi à la lune
      Et confie-toi à la vie et à ses passions
      Et à la beauté de cette superbe existence ! »
      Bisous à toi

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    18. Je comprends que ce passage te touche...il a quelque chose d'absolu...
      ^^

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    19. Je ne peux pas m'empêcher d'ajouter la dernière partie de ce beau poème :
      La nuit laissa transparaître une beauté profonde
      Qui rafraîchit l’imagination et ranime l’esprit…
      Et l’univers baigna dans une étrange magie
      Que gère un grand magicien.
      Et… s’allumèrent les bougies des éclatantes étoiles
      Et s’évapora l’encens… l’encens des fleurs.
      Et une âme d’une étrange beauté
      Ayant des ailes de clair de lune se mit à frémir.
      Et … retentit l’hymne sacré de la vie
      Dans un temple rêveur et envoûtant.
      Et il annonça dans l’univers que l’ambition
      Est la flamme de la vie et de la fortune
      Et que si les cœurs aspirent à la vie
      Forcément, le destin leur obéit.

      Merci Céleste

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    20. Que j'aime le dernier ver: "Et forcément, le destin leur obéit!"
      Il doit bien plaire A Blutch!

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    21. De quoi me remercies-tu ?
      merci à toi pour ces belles citations.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    22. Merci pour avoir occuper trop d'espace !

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    23. J'ai occupé trop d'espace, moi ? lol !

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    24. L'occupant saute aux yeux! Une ellipse grammaticale, on peut dire!

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    25. Je te taquinais...
      Mais tu sais, j'aime que mes lecteurs utilisent toute la place qu'ils veulent...
      Sans se restreindre...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    26. @ Bizak
      Oui, bien sûr, mais pas que le dernier vers...
      Comme Kalil Gibran, ce poète a tout compris trop tôt...

      Il était difficile de faire mieux après un tel hymne à la vie. S'il avait vécu vieux, il aurait forcément affadi son oeuvre, comme ces (trop nombreux) artistes qui n'ont plus rien à exprimer d'autre que leur peur d'être oubliés ...

      Et dire que des connards d'intégristes caricaturent si affreusement une culture aussi fine et poétique.
      Sera-ce toujours une fatalité de voir le meilleur récupéré au service du pire...
      L'assassinat du pacifiste Jaurès avait débouché sur la boucherie de 14-18. Les Troufions, complètement couillonnés, étaient partis la fleur au fusil venger la mort de Jaurès, alors que c'était le patronat français qui l'a fait assassiner...
      Accolade mon ami

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    27. Oui, très juste mon ami. Que d'hommes ayant porté la liberté, la justice, l'espoir dans leur cœurs insoumis, s'étaient fait assassiner: Ghandi, Abraham Lincoln, Martin Luther King, et d'autres encore, tous ces hommes et femmes de valeur dont rien que leurs ombres faisaient frémir et trembler les puissants. Il nous reste les poètes, à l'exemple de Nazim Hikmet, grand poète turc, dont la moitié de sa vie était passée dans les geôles turcs, qui avait dit : "Ce n'est rien d'être vaincu, le tout c'est de ne pas se rendre!" Cette sentence a son pesant d'or, pour qui sait la traduire.
      Accolade et grand merci mon ami

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    28. La terre est peuplée de grands hommes, et ils ne sont pas forcément célèbres...
      J'en connais deux qui commencent par B, et qui me rendent la joie chaque fois que je doute.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    29. je suis sûr qu'en ce moment, le grand B doit se cacher, tellement il est devenu rose,sinon j'en connais pas d'autres B qui courent les russes,et surtout qui ne sont pas forcement célèbres....Bon s'ils te rendent la joie, le but est quand même atteint, soit dit en passant, j'en suis heureux.

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    30. Comment ça tu n'en connais pas d'autres ? Ben ...et toi, alors ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    31. T'as raison, je me suis oublié dans le dédale de ma lecture d'aujourd'hui, Daphné de Maurier, m'ensorcelle, Salammbo m'a remis dans le bain de la décadence de Carthage; Je te remercie pour ta gentillesse et je suis convaincu aussi, qu'il y'a deux grands"C" qui sont des parfaites amies et baignant dans la gentillesse, l'amitié et l'amour de la vie.
      Bisous reconnaissants

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    32. Ah...oui, je confirme !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    33. @ Céleste
      "Grand homme" comme tu y vas....
      Pour ma part, je ne me sens que le petit aiguillon destiné à ne pas te laisser trop morositer...

      Autrement, je n'ai rien à offrir d'autre que la vaste étendue de mon ignorance.

      Ti bacio Carrissima

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  6. J'imagine parfaitement que tant de noirceur, de folie meurtrière et de violence immonde et gratuite puissent venir percuter ta personnalité tellement solaire et positive. Mais le bien finit toujours par vaincre le mal. Même si cela demande du temps et des sacrifices...

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    1. Ta sollicitude me touche. Tout en écrivant mon billet, je suis allée me documenter sur ce sentiment d'injustice qui me fait souffrir quand je l'éprouve. Il serait essentiellement dû à trois causes: l'intolérance à la frustration, mais je ne pense pas être une enfant gâtée et capricieuse, (c'est la réaction de l'enfant qui dit « c'est injuste » parce que son père le prive d'ordinateur les soirs d'école, )l'impuissance devant une situation objectivement injuste, (les erreurs judiciaires et/ou la mort d'un enfant) et enfin la souffrance devant l'injustice faite à autrui, Il s’agit dans ce cas d’une atteinte à notre idéal, à notre code de valeurs morales, qui fait que nous nous sentons personnellement touché et ne le supportons pas..
      J'aime l'idée qu'un jour le bien vaincra le mal...mais ne faut-il pas accepter plutôt leur coexistence incontournable ?
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Forcément leur coexistence est incontournable! Il n'y pas de justice, s'il n'y avait pas d'injustice, il n'y as pas de bien s'il n'y avait pas de mal, il n'y a pas de blanc s'il n'y avait pas d'autres couleurs...et je peux continuer jusqu' à dire qu'il n'y a pas d'enfer s'il n'y avait le paradis..enfin, ça c'est une autre histoire...

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    3. Pas de haut sans bas ni de bas sans haut...
      Pas de Jacob sans Delafon ni d'Alfa sans Roméo... :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Mais on ne peut mieux que sans haut ni bas au soleil...

      Ne jamais oublier cet adage de Jefferson:
      "Le prix de la liberté est une vigilance éternelle."
      Ni ce que disait Gandhi:
      "C'est un devoir moral de désobéir à une loi injuste."

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    5. J'approuve des deux mains ce que tu dis Blutch! La fatalité comme le destin, il faut les forcer, parfois et même souvent.Mais il vrai que Simone de Beauvoir, une femme qui ne mâchait pas ses mots, avait dit:"La fatalité triomphe dès que l'on croit en elle.” Je ne pense aussi que Céleste voulait dire qu'il ne fallait rien faire, contre la fatalité. Peut être le mot "malchance" conviendrait mieux, dans ce cas.

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    6. Sans haut ni bas...hé hé !
      Gandhi et Jefferson...de sages références dans ce monde en folie...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    7. Pour mon dernier com;, il devait se trouver dans la rubrique"fatalité", cité plus haut!! mais ce n'est pas une fatalité!

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    8. J'avais quand même compris, fatalement ! :-D

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. Il m'était arrivé la même chose en 6ème il me semble.
    Le prof de Français (Nimbus) nous donne une rédac dont le sujet était :"racontez une histoire au sujet d'une chose qui vous a étonné"
    Me voilà parti dans une histoire inventée et délirante, de mon étonnement étant petit devant un poste de radio (on disait TSF à l'époque).
    Il n'a pas crû que c'était moi qui l'avait écrite ! Alors seul dans un coin il m'a fait réécrire le texte. Bien sûr que c'était de moi, tout de même dans le doute il m'a collé une note moyenne, ménageant la chèvre et le chou, dans sa pauvre tête de connard.
    Par la suite je n'ai plus écrit que des mièvreries, afin d'être bien à ma place d'enfant de 11 ans sans imagination.

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    1. Oh comme je comprends cette injustice-là. Dans mon métier, c'est une chose à laquelle j'ai extrêmement fait attention. Il n'y a rien de pire pour un enfant. C'est comme te dire : « vas-y, tu peux te laisser partir en arrière, je te rattraperai ! » et qu'on te laisse tomber et te fracasser le dos par terre en te disant: « Fallait pas me faire confiance ! » Une horreur que j'ai vécue moi-même, entre autres turpitudes des jeux d'enfants cruels, et ça aussi, ça m'a sacrément marquée...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. PS : pour ce qui est d'écrire des histoires délirantes, tu t'es bien rattrapé depuis, chouchou ! ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. Une ex blogueuse et commentatrice chez nous "GI" m'avait raconté une histoire semblable !
      Elle avait eu zéro à une rédac au motif : "ce sont vos parents qui ont écrit cette histoire, et non vous "
      Son père était immigré Italien, ne parlant pas une broque de français, et sa mère était aveugle ! Ah ! L'inébranlable certitude de certains enseignants !

      Remarque à cette époque il fallait de la viande pour alimenter les usines, les mines, et la sidérurgie, alors hein ?

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    4. Eh oui...il en va des enseignants comme de toutes les autres tranches de la société. Ya des bons et des mauvais...Et puis tut est tellement subjectif en ce domaine !
      Mais franchement, zéro, c'était dur ! Parfois on avait deux, pour l'encre et le papier... mouarf !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Justement en lisant le début de ton texte je pensais à ce que tu dis à la fin...l'injustice la bêtise et la haine sont en traine de gagner la partie...

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    1. Oui, et comme dans un séisme, les répliques ont moins d'impact...alors que rien n'a changé depuis Charlie hebdo l'an dernier...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. J'en ai vécues des injustices dans ma vie et pas des moindres, mais celle qui m'était restait vive, c'était quand à la sortie de l'école alors que je n'avais que cinq ans, je venais alors en classe, de recevoir du père Noël ( le vrai oui,il nous avait rendu visite à l'école ), un petit jouet, une petite clarinette et qui m'avait été subtilisé par une vieille mégère en me l'échangeant furtivement, contre celui cassé de son petit fils.
    Il y'a des injustices, mais celle-là, ça ne s'oublie pas!

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    1. Oui, c'est terrible et émouvant, c'est comme l'histoire d'Andiamo.
      Les adultes font parfois de grossières erreurs éducatives, ou bien ils prennent les enfants pour des crétins, et comme ils sont incapables de se défendre...
      Les blessures engendrées sont indélébiles.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. Je comprends ton sentiment. Chacun de nous a sûrement un épisode comme celui-là à raconter, qui a marqué notre enfance, et qui nous a rendus soit hypersensibles à l'injustice, soit méfiants et un peu misanthropes...

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    1. Je me place dans la première catégorie, mais je comprends que l'on puisse réagir comme ceux de la seconde.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  11. "Détester l'injustice et défendre la vertu est une chose difficile. De plus, placer la vertu au-dessus de tout et s'efforcer d'être le plus juste possible peut avoir des effets contraires et générer des problèmes..." (extrait de "Hagakure" de Jôchô Yamamoto.)

    Voilà un sujet abyssal dont on ne saurait étiqueter en quelques secondes... L'injustice est à l'Homme ce que le poisson-pilote est au requin...
    Éliminer l'injustice impliquerait d'éliminer l'Homme.
    Certes, nous sommes tous épidermiques et souhaiterions mettre l'injustice dans un sac et jeter ce dernier à la mer... Mais cela deviendrait lors aussi une injustice.
    La question que je me pose est : l'injustice que l'on perçoit, n'est-elle pas une réponse à notre propre laxisme ?...
    A méditer.

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    1. J'aime bien ta métaphore du requin et du poisson pilote...
      En revanche, je ne comprends pas trop la différence entre injustice et laxisme personnel...
      Mais bon, j'avoue avoir trop réfléchi ces derniers temps...Faut que je fasse reposer les bielles et les cardans ! hihi !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. J'avoue que je ne suis pas clair dans mes propos... Quand je parle de laxisme qui entraine une injustice, je faisais allusion au fait que par laxisme, nous négligeons d'anticiper une situation qui se transforme alors en injustice...

      Exemple : une personne de notre entourage est belliqueuse, nous nous tenons à l'écart et attendons que cela passe. La victime de cette personne belliqueuse peut alors se retourner contre nous par sentiment d'injustice (nous n'avons pas défendu la juste cause). Et nous allons percevoir cette nouvelle agression comme une injustice...

      Tout est dans l'empathie, la susceptibilité, le narcissisme, la compassion que nous nous portons est que nous portons aux autres...
      L'anticipation peut réduire grandement des situations narcissiques...

      Mais c'est juste mon avis...

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    3. Ah oui la j'ai parfaitement compris...
      Merci beaucoup d'être revenu m'expliquer
      Belle soirée
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. Existe-t-il beaucoup de personnes qui n'ont pas l'expérience de situations estimées injustes à leur égard ?
    Il ne doit pas non plus y en avoir beaucoup qui estiment que l'injustice est une merveilleuse valeur humaine !
    Ce qui est peut-être important c'est la manière dont on gère ce genre de choses.
    Si on a adopté une « bonne gestion » le signe en est le rétablissement d'une relation satisfaisante entre les personnes concernées.
    Quant aux meurtrissures personnelles, il me semble que souvent elles tiennent à l'image que l'on a de soi et à la valeur que l'on s'accorde.
    Si j'avais dû être accablé par toutes les injustices qui ont jalonné mon existence, je devrais normalement être mort depuis longtemps…
    J’aurais dû aussi me suicider pour toutes les injustices que j'ai moi-même commises…

    Reste une question : QUI décide du juste et de l’injuste…. ?
    Réponse : MOI bien sûr !! Les autres ont tort, c'est clair !
    :-)

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    1. L'expérience, certes, mais le ressenti ?
      Certains réagissent de façon beaucoup plus détachées, et je les admire.
      Je sais que j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir sur cette voie. mais j'ai de bons maîtres, et j'apprends assez vite.
      Comme dit Kakushiken, c'est assez abyssal, comme problème...
      Je travaille à gérer tout ça. D'arrache-pied.
      Je pacifie mon coeur. Enfin, j'essaie. ;-)
      je t'embrasse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. Bonjour Célestine,
    Comment Monastorio est-il devenu l'ignoble commandant Monastorio ? Comment Zorro est-il devenu le bon Zorro, le grand Zorro avec son ch'val et son grand lasso ?
    N’empêche, c'est une tristesse infinie, de plus en plus infinie et Orlando par la d'ssus...
    Alors, les petites histoires d'école...
    Amitiés.
    Pierre http://photoem.eklablog.com

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    1. Alors les petites histoires d'école ?
      Il manque la fin de votre pensée pierre... et j'essaie de ne pas faire de suppositions hasardeuses.
      Que voulez-vous dire ?
      Amitiés
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. C'est peut être à l'école que l'avenir prend racine ?

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    3. C'est même certain beaucoup de choses se jouent dans l'enfance..
      Je ne parviens juste pas à évaluer si votre remarque est positive ou négative par rapport à ce que j'ai écrit ...
      Mais ce n'est pas très grave...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Positive sans aucun doute. En fait quand j'ai lu votre article, je me suis appuyé au dossier de ma chaise et me suis dit "que peut on ajouter à cette vérité, d'où sort cette misère ?" Ça fait si longtemps que ça dure. Quel espoir ?

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    5. Je vous remercie pour votre patience. Je suis en mode obtus ce soir 😄

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    6. On a quand même réussi à se comprendre ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  14. La grande question est:
    Est-on victime d'une injustice ou a-t-on affaire à un con?
    La réponse est en soi, car c'est en fonction de l'estime que l'on a de soi (en espérant qu'elle soit méritée :-)que l'on peut apprécier le négatif de "l'autre" ).
    C'est parfois bien utile de se rappeler d'Audiard... "Les cons, ça ose tout..."
    Du coup, le sentiment d'injustice va se faire voir chez Zazie :-)

    Ti bacio Carrissima

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    1. Fièrement raisonné, Blutchy.
      Il aurait fallu que je puisse me dire ça à dix ans, quand Eliette m'avait fait tomber dans ses filets de petite conne venimeuse. mais à l'époque, je n'avais pas encore réfléchi à la façon dont on peut contrer la malveillance en l'enrobant d'une bonne couche de mépris.
      Heureusement, à part quelques dérapages, j'ai pratiquement acquis la sagesse de Zazie.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  15. Mars en Cancer (je ne sais pas si tu connais ;-) )m'a fait longtemps douter de moi, jusqu'au jour où je me suis dit que je n'ai pas un ascendant Lion pour le laisser au placard et depuis, je revisite Audiard et ses formules sur la connerie humaine avec ravissement...

    Tiens, je me suis souvent demandé pourquoi les cons se reproduisent aussi facilement. Maintenant, je sais: c'est parce qu'ils ne savent rien faire d'autre...

    La sagesse de Zazie.... sur ses futures aspirations professionnelles, me semble-t-il ? :-D C'était bien d'avoir évité astronaute.
    Ti bacio

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    1. Ta voix dans la nuit est comme une musique de jazz...
      Quoi que tu dises, elle est douce et langoureuse.
      grazie mille caro
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. Ca tombe bien, je hurle avec toi, Célestine.
    Dans ce monde d'injustices à répétition, impunies la plupart du temps, j'ai souvent envie de tout casser.
    Je me répète à longueur de temps que je dois être tombée d'une autre planète...
    Pourquoi donc certains passent toujours entre les mailles du filet, ont le droit de tout faire, même de tuer ?
    L'injustice de la Justice m'est insupportable...
    Allez, je me modère, tu ne vas pas aimer mon coup de gueule !
    Gros bisous

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    1. Mais si pourquoi ?
      Il est très vrai et sincère ton coup de gueule
      Et pour ce qui est d'avoir l'impression d'être une extraterrestre il y a longtemps que je l'ai...
      La vie elle même est très injuste: pourquoi un enfant meurt-il du cancer alors qu'un ancien nazi vit jusqu'à 90 ans...je me suis toujours posé cette question...
      Mais elle n'a pas de réponse. Elle m'a juste enlevé définitivement la foi...
      Bisous ma So
      Je compatis à ton deuil aujourd'hui.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. La notion de justice est purement humaine et, pour ma part, tout ce qui tient du hasard n'entre pas dans ce registre. Être là au "mauvais moment" n'est donc pas question de justice. D'aucuns l'appellent "destin", dans le sens que cela échappe totalement à toute volonté.
    La question de l'injustice ne concerne que les actions humaines volontaires, de la part de ceux qui s'accordent ou accordent à d'autres un privilège ou un blâme immérité. Les humains ont donc inventé la notion de "justice" pour tenter de rétablir les déséquilibres les plus flagrants. Ils n'y parviennent que partiellement, n'en font pas toujours usage à bon escient... parce que la notion de justice est instable, mouvante, temporelle, subjective, et n'est en aucun cas un équilibre naturel. L'essence de la vie c'est l'injustice.

    Il n'y a qu'a demander ce qu'en pense le pauvre moustique écrasé de ton billet précédent, qui ne cherchait qu'à vivre pour perpétuer son espèce ;)

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    1. Tu as une approche très spinozienne de la question, cher Pierre.
      Il y a quelque temps, j'aurais presque culpabilisé d'avoir écrasé mon moustique...et d'avoir exprimé ma souffrance à l'instant T. Mais j'ai progressé, et je ne culpabilise plus.
      Ce que j'exprime, c'est une construction personnelle qui est, comme tout le monde, fondée sur les blessures d'enfance sans doute mal prises en compte à ce moment-là...si j'avais été consolée correctement à l'époque, je n'en serais peut-être pas là. Mais un enfant qui vit ce genre d'"erreur d'appréciation" vit un petit drame intérieur. L'enfance est sans filre, et la mort d'un hamster est aussi grave que celle d'une personne pour une enfant.
      Cela dit ce qui ne nous tue pas etc etc...refrain connu. Mais je ne vais pas opposer Nietzsche et Spinoza, même un jour de bac philo ... ;-)
      « L'essence de la vie, c'est l'injustice » Certes.
      Je rajouterais: la justice divine, mon c... comme dirait Zazie.
      Mais je continuerai à militer pour davantage de justice humaine et sociale. Au moins en mots, si les actions sont inutiles (ce que je ne crois pas, mais que l'on m'oppose souvent)
      Belle journée, Pierre. Merci pour ton intervention précieuse.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ma phrase "l'essence de la vie c'est l'injustice" ne me convient pas trop, en fait. J'aurais dû écrire "la vie ne s'occupe pas de justice". Ou "l'essence de la vie c'est le hasard des circonstances".
      Quant à la "justice divine", en voilà une foutaise, aux relents putrides de punition et de culpabilisation…

      D'accord avec toi sur l'impact profond et durable des blessures d'enfance. Surtout celles liées à des situations objectivement injustes, dont le souvenir demeure vif. Comme des marques indélébiles.

      Militer pour davantage de justice ? Oh mais oui, bien sûr ! En tant qu'humains c'est presque un devoir ! Accepter l'injustice des hasards, mais lutter contre l'injustice volontaire ce n'est pas contradictoire :)

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    3. Là, tu te rapproches davantage de la philosophie bouddhiste:
      Vivre, c'est trouver la force d'accepter ce que je ne peux changer et de changer ce que je peux ne pas accepter.
      On est d'accord en fait ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Il me semble que oui. Tu m'en vois enchanté :)

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    5. En même temps, ce n'est pas non plus si étonnant... ;-)

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  18. En relisant ton billet j'ai l'impression qu'il y est davantage question de confiance trahie et d'erreurs d'appréciations que d'injustice, finalement...

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    1. Cour qu'il y ait confiance trahie, il aurait fallu qu'Eliette Beauchamp fût mon amie...Ce qui était loin d'être le cas. Elle avait agi, sans doute par jalousie, de façon délibérée pour me faire punir. Et que le maître ne cherche pas à écouter mes arguments, et me punisse, oui j'ai vécu ça comme bien plus grave qu'une simple erreur d'appréciation. Un véritable déni de justice. Jamais je n'aurais fait ça en tant qu'institutrice. Dans le doute, je n'ai jamais donné raison à l'un plutôt qu'à l'autre.
      Mais tu vois au moment où je te lis, je sens bien que quelque chose me reste à régler, parce que mes poings se serrent. Il faudra que je travaille aussi sur la minimisation de mes ressentis par autrui. Même s'ils partent d'un bon sentiment, ils me sont difficiles à entendre. On touche là à une de mes limites... ;-)
      Bisous philosophiques
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Hmmm… je ne vois pas les choses tout à fait de la même façon. Certes Eliette n'était pas ton amie, mais il me semble qu'un enfant ne s'attend pas à la "trahison" qui consiste à le faire accuser à tort, même par jalousie.
      Disons que je pense qu'on peut avoir une confiance a priori, une confiance naïve, et que la voir ainsi trahie (alors même qu'aucune promesse n'a été faite) marque une énorme blessure. Il en va de même pour ce maître qui ne t'a pas écoutée : il a trahi la confiance que tu accordais dans sa capacité de "bien" juger, de bien apprécier la situation. Vois-tu ce que je veux dire ?

      J'espère que tu n'as pas perçu de ma part une minimisation de tes ressentis ! En fait je me sens très proche de ce que tu exprimes, ayant moi-même mon lot d'injustices sur le coeur, et j'essaie seulement de partager ce à quoi mon cheminement m'a conduit pour en réduire l'empreinte :)

      Bises post-enfantines et solidaires

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    3. Bien sûr que j'ai perçu une minimisation, "erreur d'appréciation" est beaucoup moins fort qu'"erreur judiciaire" ...moi j'appelle un chat un chat, et la langue de bois de nos chers politocards (tu sais ceux qu'il ne faut pas confondre avec les élus de proximité, qui font un travail fabuleux et dévoué) cette langue de bois donc, me donne des gerçures et me hérisse.
      Mais je ne t'en veux pas, car j'apprends peu à peu, aussi, à trouver positif le fait de me ramener sur terre quand je me laisse un peu trop envoler par mes ressentis à fleur de peau. Compliquée moi ?
      meuh non...
      ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Disons qu'erreur judiciaire, dans le cas d'une relation de maître face à élève ça m'a paru un tantinet surévalué. Mais je ne doute pas que l'élève en question, jadis, l'ait perçu comme la pire des injustices ! Autrement dit puisse appeler un chat : tigre féroce et sanguinaire ;)

      Meuhnoooon, je ne minimise pas tes ressentis : je parle volontairement à Célestine adulte, et pas à Célestine petite fille (tout en sachant que celle-ci demeure dans la première).

      Tu comprends ma démarche ?

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    5. Bien sûr que je la comprends. Je ne demande pas aux gens de parler à mon enfant intérieur qui a grand besoin d'être consolé, compris et accepté. C'est mon travail à moi, et l'écriture est une de mes thérapies. Me remettre mentalement dans les situations qui m'ont fait souffrir, pour en démonter tout doucement le mécanisme. Comprendre pourquoi le tigre m'a semblé féroce et sanguinaire. Quelle blessure narcissique, égotique a besoin d'être comblée.
      j'avance, j'avance...et ce sera quand j'aurai réalisé moi-même que mon hypersensibilité n'est pas une "sur-évaluation"intellectuelle mais une exacerbation des sens (et donc quelque chose que je dois accepter) que j'aurai trouvé la clé de ma sérénité.Et que je serrerai plus mes poings. Ne pas en faire un défaut, mais simplement un trait de caractère me constituant comme la couleur des yeux (et encore, pour celle-ci, il existe des lentilles colorées, pour qui veut en changer)
      Tu comprends ma démarche ?

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    6. Oh oui, je la comprends parfaitement :)
      C'est un beau chemin que celui qui consiste à décrypter les mécanismes obscurs qui colorent nos pensées. Mieux se comprendre pour mieux comprendre les autres et s'enrichir de nos différences/ressemblances...

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    7. C'est exactement ça. ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. Ce ressenti d'injustice peut aussi être silencieux, sans violence apparente, sans être pour autant important et profond.... évidemment que tout craque, de toutes parts, mais tentons, là où nous sommes, de créer l'harmonie, le bonheur et l'empathie pour notre proche immédiat, sans oublier le reste du monde qui souffre.... et que nous comprenons fort bien... merci Célestine, pour tes mots.... ma réflexion est due à mon âge avancé, je crois, et mon expérience est un peu plus longue.. je me suis éloignée de ton sujet personnel car, au-delà de ces querelles enfantines qui marquent ont marqué nos vies, je parle ici de l'injustice au sens plus large, plus général, celle qui est insupportable à 'accepter.... au secours, comment faire ?? moi à mon niveau j'essaie de semer des petits cailloux fleuris et ensOleillés, ceux qui rendent la vie plus jolie....je parle.... j'explique les choses... et je dis que j'ai énormément de chance !
    bisou de douce journée.
    Den

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    1. Non tu ne t'es pas éloignée de mon sujet. Car ma réflexion va plus loin que la simple anecdote d'enfance, même si le mot anecdote lui enlève de l'importance (qui sait si elle n'a pas inconsciemment décidé de mon orientation professionnelle ?...)
      Silencieux et sans violence...bien sûr. Serrer les oings dans ses poches ne se voit pas.
      Moi aussi, je parle de l'injustice des hommes, la seule à prendre en compte.
      Le hasard ne se soucie pas de justice. Mais le bien appelle le bien, et je sème les mêmes petits cailloux que toi, et je crois que bien que moins avancée sur mon chemin de vie, je suis la même direction que toi.
      ET bien sûr que nous avons beaucoup de chance !
      Cela ne nous empêche pas d'éprouver de la compassion pour tous ceux qui en ont moins.
      merci Den, pour tes petites fleurs de paix, ce matin
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. je réagis comme toi, comme beaucoup de nos ami(e)s le font. Et ce qui se passe depuis plusieurs mois (pour ne pas des dire des années !) dépasse l'entendement ! Des horreurs à répétition, des gens qui , pris un par un, dans un autre contexte , seraient autre, mais qui, lorsqu'ils sont en meute se révèlent bien plus dangereux que les loups mis en exergue par nos contes d'enfants. Je souffre de trop d'empathie ! Ne peux plus regarder les infos ou lire un journal sans me sentir atrocement mal. Comment faire entendre la voie de la raison à ces brutes épaisses pétries par le mal ? Tiens, je n'aurais pas dû lire ton texte ce matin. Heureusement, mes vieilles copines m'attendent sur le court de tennis, je vais frapper dans cette pauvre balle jaune qui n'en peut mais et qui va sûrement crier à l'injustice et me punira en finissant soit dans le filet, soit hors des limites du court ! :D Bises

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    1. Mon sentiment d'injustice, ou mon besoin de rétablir la justice me pousse souvent à intervenir (telle DonQuichotte) pour défendre une dame dans le bus, ou pour remettre en place un goujat qui essaie de passer devant tout le monde dans la file d'attente.
      je me souviens qu'un jour, j'ai pourri un type qui jetait son paquet de cigarettes vide sur le trottoir. C'était une armoire à glace qui aurait pu me décoller du sol d'une simple pichenette. Je n'y ai pas pensé... Il a ramassé son paquet de cigarettes sans demander son reste.
      Mes copines ont admiré mon courage (même si c'était spontané, c'était un peu risqué, mais je me suis dit qu'être baraqué avec des gros biscottos, ne devait pas pouvoir permettre de faire n'importe quoi et d'être au-dessus des lois...) Mon côté pot de terre...
      Bisous
      Pardon si je t'ai plombé le début de la journée...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  21. Bonjour Célestine !

    Eh ben, on est dans les sujets de fond, aujourd'hui ! (effet "bac de philo" ? ;-)

    Le sentiment d'injustice est quelque chose qui nous travaille tous en profondeur...j'en connais la morsure, elle est terrible !

    Je ne reviendrai pas sur tout ce que vous avez dit...
    je dirais juste que oui, il y a une injustice sociale flagrante en ce moment, et qu'il ne faut pas la laisser s'aggraver, qu'il faut en prendre conscience et dire un grand NON...chacun comme on peut...

    Mais quant à l'injustice de la Vie, je ne suis pas tout à fait d'accord...après bien des questions, des misères, des chagrins, des révoltes...j'ai fini par comprendre, petit à petit, que la Vie est juste, absolument juste, d'une justice sans faille...mais que nous avons la vue trop courte pour le voir, pour nous en rendre compte...
    Il faudrait prendre un immense recul pour l'apercevoir, cette Justice.

    Les orientaux en ont un petit aperçu avec leur notion de "karma" qui dit plus ou moins que ce qu'on vit d'injuste dans une vie vient de ce que l'on a fait dans les vies précédentes...
    Même si je n'adhère pas complètement à cela, il y a quelque chose de cet ordre, j'en suis persuadée.
    Il y a ce qu'on sème..et ce qu'on récolte...parfois rapidement, parfois longtemps, très longtemps, très très longtemps après...
    Il existe , c'est ma conviction actuelle, une Loi implacable qui fait que chaque acte négatif aura des conséquences sur son propre futur (et chaque acte positif aussi) mais cela peut dépasser le cadre d'une seule vie.

    Il n'y a nul besoin de "faire justice", la Vie s'en charge elle-même.
    La Vie est Juste, mais d'une façon qui dépasse notre petit entendement humain et nos vues à court terme.

    Quand on en prend conscience, on a moins envie de se venger, et on a moins tendance à se considérer comme une "pauvre victime"...

    Entre l'acceptation passive de son sort...et la volonté de vouloir "faire justice" soi-même par la vengeance...il y a peut-être un moyen terme à trouver...ou une autre voie.

    Peut-être dans le" qu'est-ce que je peux changer en moi-même" pour que cette injustice qui me fait souffrir en ce moment ne se reproduise plus ???

    C'est un immense travail, long et difficile, que d'explorer ce qui, en nous, contribue à l'injustice globale...

    Les autres sont nos "miroirs"... :-)
    Il faut sans doute toute une vie (et plus) pour s'en apercevoir...

    Bonne journée !

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    1. Ouh la! belle dissertation! Tu es dans le move en ce jour de bac...
      Que répondre ?
      Le bouddhisme et sa Voie du Milieu, j'y fais souvent référence, ça me plaît bien dans les rapports humains, et dans la gestion des petits conflits quotidiens, mais de là à croire que l'on paie dans une vie des fautes commises dans d'autres vies...
      Le problème, c'est que dès que l'on se place sur le terrain des croyances, on ferme forcément un peu le débat. Parce que croire, croire en une justice immanente, universelle, croire à la réincarnation, au doigt de dieu ou à l'oeil de Caïn, croire, ou ne pas croire, c'est quelque chose de personnel, d'intime. Si les prosélytes de tous poils voulaient bien tenir compte de ce principe de base, le monde irait bien mieux...

      Je ne me place, personnellement, dans mon billet, que sur le terrain des ressentis, j'ai bien parlé du sentiment d'injustice.
      Difficile d'expliquer à une mère que la perte de son enfant par leucémie est une émanation de la justice à long terme de la Vie, et qu'elle expie un truc qu'elle aurait fait dans une autre vie...
      Difficile pour moi d'imaginer que mon karma était de me faire accuser d'avoir volé les pièces...

      Dans cette vie, par contre, il est certain que les actes négatifs ont des répercussions tôt ou tard, ainsi que les actes positifs, d'ailleurs. Les proverbes de sagesse populaire, empirique, sont là pour témoigner que « bien mal acquis ne profite jamais » que « tel qui rit vendredi dimanche pleurera » que « tout vient à point à qui sait attendre ».Même s'ils n'ont aucune base scientifique :-)

      Mais travailler sur soi pour accepter certaines situations et moins souffrir, là, je ne peux qu'être d'accord avec toi. Je m'y emploie quotidiennement.
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆



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    2. J'espère que tu n'as pas vu là, Célestine, du prosélytisme, ce n'était pas mon intention...je disais juste ma conviction, sans vouloir "convertir" qui que ce soit...

      Il est évident que quand ton enfant tombe malade ou meurt...ce n'est pas le moment d'évoquer l'expiation des "fautes" (d'ailleurs, je ne parle à aucun moment de "faute"...il n'y a pas de "faute" ou de "péché" dans mon esprit...juste des actes et leurs conséquences...)
      Quand il t'arrive quelque chose de terrible, tu es dans la douleur...et tu sais quoi ? J'en sais quelque chose actuellement...(la maladie est quelque chose de bien présent dans ma vie et je me confronte chaque jour au "pourquoi?")

      Mais justement, la seule chose qui peut te sortir de la douleur brute, c'est d'arriver, au moins un tout petit peu, à te "distancier"...

      Bon, je te donne un autre exemple :
      Je suis très en colère quand quelqu'un fait quelque chose qui me paraît inadmissible...(passer devant moi dans la file, tiens ! ;-)

      Si tu ne te "distancies" pas...tu vas tout de suite aller lui dire son fait...poliment...ou moins poliment... :-)))
      Si tu arrives à te distancier une seconde (bien entendu, on n'y arrive pas à chaque fois, moi la première...je me mets assez facilement en colère !)...mais si tu y arrives, donc, tu vas te dire :
      "Je suis en colère contre lui. Pourquoi est-ce que son acte (pas si grave, en fait, il n'a pas tué ni volé) me met dans des états pareils ?
      Et tu peux , peut-être, avec un peu de chance, t'apercevoir que, toi aussi, de temps en temps, tu aimerais bien "passer avant les autres" et que tu as du mal à "attendre ton tour", à "patienter"...
      Et là, tu apprends quelque chose sur toi-même... ;-)

      C'est en cela que les autres sont nos miroirs : ils nous tendent en permanence le "miroir" des points que nous avons à "travailler"...
      Et du travail, y'en a ! :-))))

      Bises.

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    3. Ah...une dernière chose : je ne suis PAS bouddhiste.
      On peut avoir la conviction que cette vie n'est pas la première , ni la dernière...et n'appartenir à aucune religion... :-)
      Tout comme on peut être convaincu qu'il est bon d'"aimer son prochain" et...ne pas être chrétien...
      Il y a une différence entre "conviction" et "croyance"... :-)

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    4. Non, je ne pensais pas du tout à toi en parlant de prosélytisme, je suis désolée que tu aie pu le penser.
      c'était une remarque d'ordre général sans doute influencée par quelques événements d'actualité...
      Ton exemple de la file d'attente ne me convainc pas tout à fait. Quand je vois quelqu'un qui ne respecte pas les règles, ni autrui, je ne peux m'empêcher de le lui faire remarquer. Gentiment, sans m'énerver, mais je lui fais remarquer.
      C'est sans doute une déformation professionnelle. Mais quand je vois les gens s'écraser devant quelqu'un qui essaie de gruger tout le monde avec un toupet phénoménal, je ne peux pas tenir le raisonnement de ta démonstration. Bien sûr qu'il n'a pas tué ni volé. Mais ne rien dire, pour moi, c'est cautionner. Et manquer de courage. Mon côté DonQuichotte, je sais bien que je me bats contre des moulins à vent, mais ça ne fait rien. Notre mon de crève un peu de l'individualisme et de l'indifférence des gens dans les lieux publics.

      Par contre j'aime bien l'idée que les autres sont des miroirs...Gardons-nous alors des miroirs déformants, qui nous renvoient une mauvaise image de nous-mêmes... ;-)

      Quant au bouddhisme, je n'en ai parlé que parce que tu as cité le karma des Orientaux. Je n'ai pas dit que tu étais bouddhiste, mais même si tu l'étais ce n'est pas un gros mot ! ;-)
      Beaucoup de choses sont intéressantes dans le bouddhisme, la méditation notamment, et la philosophie. Mais tu as raison, pas besoin de se référer à un dieu pour cela, je suis bien d'accord.

      Merci beaucoup pour ta participation intéressanteau débat
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    5. Tu as raison.
      Mais je n'ai pas dit qu'il fallait se "laisser faire"...juste qu'on peut essayer de comprendre pourquoi certains comportements nous énervent plus que d'autres...
      Mais bien sûr qu'on a le droit de réagir face à ceux qui, avec aplomb, "osent" tout...!

      Bonne soirée à toi.

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    6. Les Arabes disent: assieds-toi au bord de l'oued et tu verras passer le corps de ton ennemi.

      J'ai eu, dans mon bled, un type qui m'avait pourri la vie, comme c'est difficilement racontable, car je lui avais accidentellement contrecarré une magouille autour d'une subvention agricole.
      Ce type m'a tout fait. au point de signifier à mon propriétaire que s'il ne cassait pas mon bail, il ferait déclarer sa maison comme insalubre. Le jour où j'ai pu acheter une maison dans le village, j'avais décidé que je renvoyais toutes les choses négatives à leur expéditeur. Que, sans vouloir du mal à qui que ce soit, je ne voulais plus subir leurs mauvaises intentions.

      Un jour j'ai la visite d'un copain qui faisait une drôle de tête. Il me dit qu'il sort de l'hôpital, où il avait été trouver le paysan en question. Dans sa grange, son monte-charge avait cassé et il s'était ramassé le contenu d'un char de foin sur lui.
      Au bilan, il avait eu plus de 100 fractures.
      A dater de ce jour-là, il n'a plus jamais tenté de me nuire.
      Il a du se rendre compte qu'il avait reçu en retour ce qu'il me destinait.
      N'ayant jamais cherché à me venger, je n'ai eu aucune culpabilité ni compassion d'ailleurs.
      Donc oui, il y a une justice immanente.

      Pour les épreuves karmiques, on peut le voir de deux façons:

      - Le Karma hindou qui est punitif. Ce qui t'arrive dans cette vie est la punition de tes méfaits passés. C'est pourquoi les infirmes sont des parias qu'il ne faut surtout pas aider car ils doivent expier leurs fautes.
      Chez eux, la réincarnation peut être régressive.

      - Le Karma bouddhiste n'est pas régressif. Ce que tu as acquis dans une vie, tu le gardes.
      Ce que tu as mal fait dans cette vie, tu devras le refaire dans la prochaine, car l'évolution de l'âme est à ce prix.
      Pour les Bouddhistes, il n'y a de mauvaises actions que dans la mesure où tu sais que tu fais du mal. Le mal que tu as fait intentionnellement, tu devras le réparer dans ta prochaine vie, parce que c'est la seule voie pour se libérer de cette vilénie.
      Dans ce sens-là, le Karma n'est pas un père fouettard, mais un professeur exigeant.

      On retrouve cette notion d'épreuves à devoir réussir dans les thèmes astrologiques par les aspects contraignants (carrés, oppositions).
      Dans ces religions comme pour les Chrétiens (et je crois bien toutes les autres religions aussi), il y a des âmes perdues. Trop corrompues, elles ne se réincarneront plus et périssent dans les flammes (c'était pour cette raison que les "sorcières" étaient brûlées vives par l'Inquisition.)

      La Licorne a raison, il n'est point besoin d'une religion. C'est même un frein à toutes recherches spirituelles.
      Baci molto incarnati

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    7. Tout cela me passionne beaucoup, surtout avec ta façon de raconter...et du moment que l'on peut se passer de l'opium du peuple, ça me va bien...
      La réincarnation est une recherche spirituelle intéressante, et toujours plus optimiste que l'être et le néant...
      On pourra dire qu'Eliette Beauchamp aura fait couler de l'encre... ;-)))
      ti Bacio fortissime

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. Merci...
      je n'ai rien à ajouter...
      si ce n'est que oui, le karma "professeur exigeant" est tout à fait l'expression qui convient...
      et que le proverbe arabe correspond tout à fait à ce que je voulais dire...
      J'en tire la conclusion qu'au lieu de vouloir punir tous ceux qui nous ont fait du mal, on fait mieux de s'en protéger (y'a un minimum d'amour de soi, on ne peut pas se laisser agresser) et puis laisser la Vie les enseigner...
      Il y a un moment où l'on comprend que l'on perd beaucoup d'énergie à vouloir changer les autres (ce qui ne marche pratiquement jamais) et qu'il est bien plus efficace d'essayer de se changer soi-même...

      Je m'intéresse aussi beaucoup à l'astrologie, tu sais ?
      Les carrés sont à la fois des épreuves...et des défis qui peuvent être source d'évolution...mais je ne les voyais pas comme forcément "karmiques"...???

      Ah...et puis, je ne suis pas bien sûre qu'il faille insister sur les âmes "perdues" (pour moi, ce sont des cas vraiment exceptionnels...il faut atteindre une très très grande noirceur pour que l'âme se "perde"...et ne se réincarne plus...ça ne concerne que très très peu de gens, ce n'est peut-être pas la peine de se faire peur avec ça)

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    9. (Je répondais ci-dessus à Blutch)

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    10. Personnellement je n'ai jamais voulu "punir" ceux qui m'ont fait du mal.
      Il y en a à qui j'ai pardonné. D'autres que j'ai fuis comme la peste pour m'en protéger. Cette seconde attitude est désormais celle que j'adopte.
      Mais le sentiment d'injustice, qui est quand même le fond de mon billet, comme tous les sentiments, est quelque chose que l'on peut difficilement s'empêcher d'éprouver.
      Heureusement, un solide sixième sens me permet d'agiter mes petites antennes, et de repérer de loin les gens ou les situations qui risquent de me faire mal (le "minimum d'amour de soi auquel tu fais allusion)
      Quant aux sorcières âmes perdues..., je crois qu'au Moyen-Age, les sorcières étaient surtout des femmes intelligentes qui connaissaient bien les plantes et leurs pouvoirs, et qui faisaient peur aux hommes. Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage, c'est bien connu.
      Bises e baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    11. J'avais compris que tu t'adressais à Blutch
      J'avais quand même le droit de répondre ? ;-))
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    12. Oui, on s'est éloigné d'Eliette et de ton profond sentiment d'injustice... !
      Sentiment que j'ai éprouvé bien des fois...et qui peut aussi être mobilisateur...
      Comme je le disais dans le première phrase de mon premier commentaire, l'injustice sociale actuelle ne peut pas être acceptée : on est dans le cas où il est urgent de se PROTEGER de certaines "lois" injustes !
      Le regretté Stéphane Hessel disait qu'il ne fallait pas confondre "légalité" et "légitimité" : ce qui est "légal" peut être profondément injuste !!!
      Indignons-nous !

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    13. Oups !
      Encore une fois croisées... les réponses !
      Ma remarque était juste destinée à éviter les malentendus, Célestine !
      Bisous, bisous...
      je vais me coucher ! :-)

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    14. Là, on se retrouve...
      Et cette phrase de Montesquieu n'a pas pris une ride: (l'esprit des lois, 1748)
      « un pays où l'on entend plus la rumeur d'aucun conflit est mûr pour la servitude »
      Les lois iniques doivent être combattues, au risque de perdre tout droit de combattre un jour...

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    15. Bonne nuit alors chère Licorne !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    16. @ Céleste
      Bien sûr que les "sorcières" étaient des femmes intelligentes, guérisseuses aussi, médium parfois. Elles faisaient peur au clergé et à l'obscurantisme catho. Mais ça, ce n'était pas l'avis des inquisiteurs et comme c'étaient eux qui décidaient ... :-(
      L'Inquisition est née de la frustration d'un pape à ne pas être initié aux "magies" (l'ésotérisme) pratiquées alors dans l'Eglise.
      Nostradamus était médecin, astrologue... et moine.
      Après 1542, il est sorti de l'Eglise et il a divulgué l'astrologie pour la sauver de l'Inquisition. C'est depuis qu'elle est devenue diabolique.

      @ La Licorne
      Les carrés et oppositions astrologiques ne sont pas forcément des épreuves karmiques.
      Ils sont formateurs comme peut l'être n'importe quel examen.
      Bien que ces aspects soient dans le thème de naissance, dès qu'on a résolu la problématique qu'ils nous imposent, ils deviennent inopérants.
      Par contre ils s'activent de façon cyclique dans notre vie et deviennent à chaque retour plus contraignants, plus durs, jusqu'à obliger de les aborder et les résoudre.

      @ Céleste
      Lorsqu'une loi est mauvaise, c'est un devoir de citoyen de la transgresser.

      J'ai comme l'impression qu'on va en avoir à faire des transgressions avec Malfaisant II et le Caudilio de Matignon.
      Il y a des fois où je me dis qu'avec le Pen à la barre, on n'aura au moins plus la possibilité d'oublier d'avoir honte de la politique française. Parce qu'objectivement, je ne vois pas comment elle pourrait faire pire que les deux derniers parasites...

      Bises et Baci

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    17. Merci pour toutes tes explications, Blutchy Amo.
      je ne rivaliserai pas en nombre de lignes et de mots pour ma réponse.
      Mais le coeur y est.
      Buona notte etvb
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  22. Et encore, on t'a pas collée en pension chez les Frères.
    Là, tu apprends ce que c'est que l'injustice.
    Suffit de poser une ou deux questions pour que ça te coûte un dimanche...

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    1. Ça c'est certain ! Je compatis, d'ailleurs...
      mais même sans être allée chez les Jesuites, moi qui avais une « forte personnalité » j'ai entendu des profs me faire baisser les yeux et me dire: « je vous briserai »
      Ça reste...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. L'injustice est une notion très subjective, à géométrie variable selon les personnes, les lieux, les époques et qui renvoie à l'équité, le bien, le mal, l'éducation... Joli sujet pour le bac de philo !
    Mais Célestine en mode indigné c'est bô, universel et intemporel ! :))

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    1. Moi j'aime bien les hommes à géométrie variable... ;-)
      bon ok je sors.--->
      Ah non mince , je suis chez moi... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Pose la mauvaise question à quelqu'un qui a autorité et tu verras comment le subjectif prend un caractère objectif détestable.
      Le côté injuste de l'arbitraire du pouvoir prend tout son sens...

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  24. Toutes ces blessures qui nous poursuivent une vie durant et qui se réveillent en nous sans crier gare, ah, les vilaines !!! La vie est un travail à part entière, seul le syndicat du cœur et de l'amour peut nous soutenir... parfois d'ailleurs, on le cherche... en vain, c'est la vie disent certains ou certaines ! Bises Célestine. brigitte

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    1. Le syndicat du coeur et de l'amour...
      jolie expression, Plume !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. Eliette ne l'emportera pas au paradis !

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    1. Oh la pauvre...j'espère que depuis, elle a compris que c'était pas très sympa ce qu'elle m'avait fait...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  26. de mon côté, je suis restée un peu "sonnée" par ce déferlement de violences ces derniers jours(même si violence il y a de tous temps et époques on est bien d'accord)
    parfois ça sape toute l'énergie

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    1. C'est vrai, à chaque fois, il nous faut accuser le coup.
      Et déplorer aussi que certains s'habituent et réagissent moins que la première fois, le 7 janvier...
      Comment peut-on s'habituer ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Le 7 janvier n'était pas la première fois...
      Les attentats de Paris dans les années 80 étaient commandités par l'Iran de Khomeiny, comme l'assassinat de Georges Besse.
      Je suis sûr que si on cherche bien, on en trouvera encore d'autres...
      Tiens! en quittant l'intégrisme islamique, le 17 octobre 1961 des centaines d'Algériens sont assassinés par le SAC et la police française à Paris. Carnage ordonné par le Préfet de Paris de l'époque, un certain Maurice Papon qui n'avait pu donner l'ordre de tuer sans l'aval de de Gaulle lui-même.
      La preuve qu'il s'agit d'un crime d'état est dans l'interdiction d'enquête et de poursuites judiciaires.
      C'était la page gaie de la soirée...
      Le 7 janvier a ceci de particulier que c'est probablement le seul attentat qui était ciblé. (ce qui n'excuse rien...)

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    3. Je parlais bien sûr des plus récents, de cette vague due à l'organisation qui commence par un D (ça c'est pour déjouer les algorithmes de surveillance de big brother )
      l'attentat d'Orlando était ciblé aussi... enfin il me semble
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. C'était leur orientation sexuelle qui était ciblée, pas leurs identités.

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    5. Pour Charlie, c'étaient leurs dessins et leurs opinions, non ?
      ;-)

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    6. Les Charlie sont morts parce qu'ils étaient personnellement porteurs d'une liberté d'opinion. Les autres médias français ont aussi beaucoup fait pour attiser la haine des fanatiques.
      Et puis, tu as pu voir la récupération que Hollande a faite de ces attentats pour clouer le bec du peuple de France...
      Je suis de moins en moins étonné que ces types, archi-fichés aient pu échapper aux radars de toutes les polices de France et de Navarre, parce que comme auxiliaires de la répression anti-syndicale, ils se posent un peu là... :-(

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    7. Complotiste, va !
      Ce brave Toumou 1° tu ne vas pas l'accuser de faciliter le travail des casseurs quand même...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. Non, ce sont les casseurs qui facilitent le règne d'Ubu.

      Toumou, Toumou, dans le physique certainement, mais pour la brutalité de sa politique, faudra trouver autre chose :-)

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    9. Bon alors "la Seiche" ?
      Mou à l'extérieur, dur à l'intérieur ?

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    10. L'image me convient et nous, les petits colibris, nous irons picorer l'os de seiche jusqu'à l'anéantir...

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  27. Hier, j'ai travaillé tard, alors je lis aujourd'hui.
    Je comprends mieux, maintenant, pourquoi tu entraînais tes élèves, pour les fêtes de fin d'année scolaire, à scander plus qu'à chanter " Eliette, gentille Eliette, Eliette, je te plumerai "

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    1. J'avais le choix entre celle là, ou alors Eliette, Eliette, tu es la reine des paupiettes...
      Finalement, l'autre était mieux avec des CM2.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  28. HA BEN je me reconnais aussi dans ton histoire , car dans ma petite jeunesse j' ai aussi subit une injustice et je ne m' en suis toujours pas remise et ça ..... ça ne s' oublie jamais ha ha ha .

    Alors à ma petite sœur de misère (passée quand même ha ha ha) gros bisous marseillais et à bientôt j' espère .

    Renée (mamiekéké).

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    1. Eh ben alors, j'aurais bien aimé que tu nous racontes cette injustice...
      Mais c'est sympa d'être passé, renée.
      Bises nocturnes.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  29. Parfois dans la vie, on commet faute sur faute d'une manière effrénée, dont on voulait éviter de toucher ses amis, amies, et ce sont malheureusement les premiers qui en pâtissent et dans tout cela on a l'impression qu'on est soi-même victime du sort injuste.

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    1. Si ce sont des fautes involontaires, car l'erreur est humaine, il y a une chose merveilleuse qui s'appelle le pardon.
      Encore faut-il savoir s'en servir... ;-)
      Et tenir compte de la sensibilité et du caractère de ses ami(e)s...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Oui, c'est en cela que le sort était injuste, ils ne le méritaient pas, ni ses amis ni lui;

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  30. 129 commentaires ce jour ! Mais misère, c'est qu'il faut répondre à tout ça. Bon, Célestine, tu ne veux pas participer à l'agenda ironique du mois (organisé par bibi, herself ?)Non ? Quel dommage. A tout bientôt alors. Et je suis comme toi : les injustices, beurk. Les références de sicambre à Monte-Cristo, miam !

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    1. Si tu fais les questions et les réponses alors...
      mais oui, je veux bien participer, je vais aller voir de quoi il retourne...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  31. Je te comprends tellement!! Mais Bizak a raison, on ne pas toujours exprès de blesser... parfois on pense même lutter contre un injustice. Et toi, tu a raison, mieux vaut s'expliquer et se faire pardonner ou pardonner à son tour... ou crier!!!

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    1. Bien sûr, avant de parler de sentiment d'injustice, il faut essayer les autres moyens, la négociation, l'explication, l'analyse des faits...c'est ça, en fait, la justice.
      Quand rien n'y fait, le sentiment d'injustice apparaît.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Et on a envie de hurler...
      comme une louve !
      ...ça m'arrive aussi :
      http://fabulo.blogspot.fr/2013/08/va-dans-les-bois-va.html

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    3. Je crois que c'est humain, en fait...
      ^^

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  32. Entendre qu'un terroriste de l'âge de mon fils a abattu sans état d'âme.
    Entendre son avocat évoquer le fait que c'est un jeune en déserrance... Tout s'explique. Pauvre petit chou.
    Éteindre la télé et aller boire un verre d'eau.
    Respirer. Attendre que ça passe.
    La fin du monde. Je crois qu'on y est..

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    1. Rousseau et Voltaire ne se réconcilieront jamais.
      L'homme est-il bon, et corrompu par la société ?
      Ou l'homme est-il un sauvage sanguinaire que la société arrive (ou pas) à rendre sociable ?
      On sera à la fin d'un monde (pour renaître, peut-être, à un monde meilleur) quand on ne se moquera plus des poètes, des rêveurs, des utopistes...Autant dire que c'est pas demain la veille, et qu'on va se faire traiter de bisounours encore longtemps...Y en a un qui disait "aimez-vous les uns les autres" on a vu où ça l'a mené...C'état pas la pire des injustices, ça ?
      Bisous optimistes malgré tout
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. De toutes façons, il est maintenant trop tard pour être pessimiste.
      Ce n'est pas ce monde-là que nous sauverons (et je n'y tiens pas du tout), c'est un autre que nous pouvons construire.
      En restreignant de plus en plus l'accès de l'aisance matérielle au petit peuple, celui-ci doit se trouver de nouvelles valeurs hors du pognon.
      C'est une chance offerte de pouvoir passer de l'AVOIR à l'ÊTRE. De la compétition à l'entre-aide, de la rtivalité au partenariat.

      Lorsque je vois la gueule que tire Bernard Arnaud, je me dis que ce doit être insupportable d'être le type le plus riche de France...

      La cupidité des cols blancs est beaucoup plus meurtrière que le terrorrisme et les désaxés. Et sachant, en plus, que le terreau du terrorrisme, c'est la misère, les magouilles et la corruption des élus, on a beaucoup à faire...

      Dans un autre registre, je vais écrire à ma députée que si elle espère ma voix aux prochaines législatives, il ne faudrait plus qu'elle cautionne la politique actuelle.
      Mon rêve serait que chaque élu reçoive 1000 mises en garde de ce genre afin qu'ils cessent d'être les serpillères du monarque.
      Ti bacio

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    3. Tes mots me font du bien ce soir...comme tous les soirs d'ailleurs. Mais particulièrement ce soir où je vois tout en noir ( le temps est à l'orage...)
      je vais écrire à mon député.
      J'aurai au moins l'impression d'avoir porté ma goutte d'eau.
      Ti bacio forte
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. T'as une belle tête la Céleste, les guêpes ne piquent toujours que les fleurs les plus belles.

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    5. Oui tu as raison Bizak...Mais le fleurs ne se méfient pas...Elles sont naïves...

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    6. Après un été comme 2015, c'est vrai que c'est difficile de subir ce temps de m....
      D'autant que sur le plan politique c'est franchement sibérien comme climat.

      Je me méfie des sondages, mais si, comme prévisionné, la GB dit non à l'Europe, ce sera un jour de fête... Depuis le temps que les Rosbeef mettent l'UE sous domination des USA en ne payant même pas la totalité de leur part, ça fera de l'air.

      Mais tout ça n'est rien, puisque le temps sur Célestine-star est au beau fixe. Je sais, elle est là-bas, du côté de l'autre truc qui lui ressemble, sans briller si bien.

      Ti voglio bene Carrissima

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    7. Je crois qu'en attendant, je vais partir un peu sur mon étoile...
      TVB
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  33. Les âmes généreuses sont trop souvent accueillies par de l'incompréhension. Et il est difficile d'expliquer ce que l'autre n'est pas en mesure de comprendre, mais on ne refait ni soi-même, ni les autres...On fait avec...Et l'on se met en colère...
    Bon, faut-il voir dans mon commentaire un flux de désespoir? Probablement...Je suis comme tout le monde...Impuissante.
    J'essaie pourtant d'apprendre à mes enfants que si l'injustice fait malheureusement partie de notre vie, si les cœurs s'assombrissent et l'avenir plus encore, il ne faut pas changer...pour rien au monde!
    Conserver cette acuité phénoménale face à la puissance dévorante qui anime le(S) quotidien(S).
    Bisous chère fee

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    1. Tu es sage d'apprendre à tes enfants qu'il est inutile d'être tristes et sombres devant des situations que nous ne contrôlons pas.
      Cela ne fait que rajouter encore du malheur au monde, qui n'en a pas besoin.
      Le monde ira mieux lorsque les flux positifs viendront contrebalancer largement la négativité dans les médias, quand l'équilibre sera retrouvé entre le bien et le mal, entre le yin et le yang...
      Et quand les doux rêveurs cesseront d'être conspués et méprisés.
      Quand aimer cessera d'être une incongruité.
      Bises ma luciole. La vie est belle.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Les pensées négatives sont puissantes
      et nous aspirent vers la noirceur.
      Et la même force est à notre disposition
      dans la ferveur.
      .

      Annick de Souzenelle m'a donné cette magnifique phrase :
      "Un arbre qui tombe fait plus de bruit
      que toute une forêt qui pousse."

      Nos actualités, nos informations ne sont faites
      que d'arbres qui tombent.
      Le monde aurait disparu depuis bien longtemps
      si ceci était l'unique réalité.

      Le monde tient debout par ce réseau d'amour
      que nous créons, vous et moi, chaque jour,
      et tous ces êtres qui, en cet instant,
      sont en train de faire quelque chose,
      des actes d'amour dans le monde,
      un regard de tendresse
      pour la terre qui nous entoure,
      pour la création.

      Cela tient le monde debout.
      .

      Christiane Singer
      "Du bon usage des crises"
      .

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    3. Magnifique citation, j'aime beaucoup Christiane Singer, j'ai lu dernièrement "Où cours-tu, ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?"
      Merci beaucoup, c'est tellement vrai, cette métaphore de l'arbre qui tombe...
      Bises émues
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  34. Bon ! après avoir relu le comte de Monte Christo me reste à relire les Misérables, Jean Valjean où es-tu ?

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    1. Des histoires qui nous font du bien, parce qu'elles nous permettent de penser qu'il y a une justice, finalement... ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. @Monesille: Encore au bagne, l'inspecteur Javert ne me lâche pas!

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    3. Tu travailles sur les misérables, c'est ça ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Oui, j'ai travaillé dessus, mais il m'a brisé l'échine. Et j'ai appris la plus intolérable et insupportables des injustices. Fantine, , obligée de se prostituer pour faire vivre sa fille Cosette. Elle est restée dans la misère et elle en meurt. C'était le sort des femmes, et Fantine symbolisait la condition des femmes misérables de la société au XIXe siecle,décrite par Victor Hugo.

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    5. Fantine qui vend ses dents...ça c'est l'image la plus horrible du livre...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Touché! c'était ce que je voulais mentionné, mais j'osais pas, tellement c'était dur même à imaginer. Merci d'avoir eu plus de courage à le dire. Oui c'était affreux et abominable; La Pauvre Fantine, le gars qu'elle aimait, lui fait un enfant et l'abandonne et il fallait encore qu'elle paye de sa chair.Monstrueux!

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  35. Oui, j'arrive juste en queue des commentaires sur Fantine..combien de pauvres femmes ont ainsi payé leur confiance à un homme qui ne faisait que s'amuser... Et malgré tout ça arrive encore souvent, même sous d'autres formes: la voisine de ma mère a été larguée par son mari pour une maîtresse. Ils avaient enfants. Et elle a "gagné": elle a eu la garde des enfants. Elle a fait appel, furieuse: elle a estimé qu'ils n'avaient qu'à, son mari et la nouvelle épouse, prendre leur part des responsabilités car, disait-elle, je n'aurai plus de vie sociale, moi, enfermée avec enfants (petits). Elle aimait ses gosses, très bonne mère, mais bon... elle avait raison!

    Je n'aime pas non plus l'injustice. Difficile à combattre. S'échauffer trop vite fait souvent échouer l'aide efficace. Mais on bascule vite dans "trop tard" aussi...

    Baci sorellita... j'espère que ce com va passer?

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    1. Il est passé, no problémo !
      L'histoire de la voisine me rappelle un film très drôle où deux divorcés se battent pour...NE PAS obtenir la garde des enfants...ha ha !
      baci sorella
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  36. J'ai aussi un gros problème avec l'injustice, depuis que comme toi j'ai été accusée d'un vol que je n'avais pas commis. Je pense avoir transmis ça à ma fille, puisqu'elle a choisi de faire des études de droit. Spécialisée dans la protection des mineurs. Une manière de rentre le monde un peu plus juste. Mais il y a du boulot...

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    1. Il est vrai que le métier que l'on choisit peut être une façon de réparer une injustice vécue dans l'enfance...
      Bon courage à ta fille ! Pas facile les études de droit...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  37. Que de riches et beaux commentaires ! Je dirai juste, quant à moi, que l'on traîne parfois un sentiment d'injustice depuis l'enfance, et qu'il est bien difficile de s'en défaire, et ce, malgré toute notre bonne volonté...
    Je viens de lire ton dernier billet, Célestine, j'espère que le soleil va bien vite revenir dans ton coeur. Je t'embrasse fort.

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  38. Je me rappelle de ce billet, d'ailleurs, c'est moi qui avais mis le dernier commentaire. :-)
    Deux ans et demi déjà depuis, il me semble que c'était hier...

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    1. Oui et d'ailleurs je ne t'avais pas répondu...pauvre Françoise c'est ...injuste !
      Heureusement c'est réparé !
      Bisous ma belle
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Oui, tout se répare entre bonnes personnes. ;-)
      Bisous.

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.