Pages

19 mars 2016

Patience

Afficher l'image d'origine


S’asseoir devant le ciel et attendre l’instant magique où le premier point d’or se pose sur le fil de l’horizon.
S’allonger sous les étoiles, deux ou trois heures, sans bouger.
Observer des fourmis transporter un grain de riz.
Observer un oiseau faire son nid. 
Guetter le passage d’une biche, le brame d'un cerf.
Lire un roman chez le docteur.
Laisser son tour à la caisse. Sourire de l’effet obtenu.
Laisser mijoter un plat longtemps, sentir la faim au creux de soi. Savourer.
Attendre la saison des fraises.
Retarder le plaisir. 
Caresser longtemps. Trembler, se retenir.
Ecrire une lettre par courrier.
Laisser les mots voyager.
Attendre calmement.
Marcher lentement, ne pas courir après le métro, attraper le suivant. Tranquillement.
Prendre les escaliers, oublier l’ascenseur.
Semer des graines. Attendre la première pousse, espoir tendre et translucide.
S’émerveiller de la première rose.
Pêcher une truite à la main.
Apprivoiser un renard.
Attendre un enfant.
Le laisser grandir à son rythme.
Laisser le temps soigner, laisser le temps guérir.
Laisser mûrir son rêve. L'écouter palpiter.
Se mettre à l'écoute de soi, de ses profondeurs plongeantes.
Oublier la hâte, la précipitation. Oublier d’être pressé.
Ne pas languir. Ne pas trépigner. Ne pas pester.
Apprendre à attendre. Garder sa fougue mais dompter son impatience.

Cueillir le temps comme une fleur fragile et relative.
La patience allonge le temps.
C'est une belle école. 
Difficile, mais belle.



Guns & Roses - Patience

99 commentaires:

  1. Réponses
    1. Quoique...tu as raison, la patience demande d'être raisonnable...
      Alors qu'il est si agréable, parfois d'être déraisonnable.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  2. Prem's... Célestine... toutes ces choses qui font que la Vie est un cadeau... "cueillir le temps comme une fleur fragile et relative" et l'offrir... tout en écoutant Guns et Roses... et sous les yeux de cette magnifique enfant !
    un doux week-end, comme tu aimeras...
    excuse ma présence en pointillé, ici.. veux tout... ne sais pas trop attendre !
    Bisou.
    Den

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et en plus elles veulent tout ! comme disait une pub des années....pfuiouu! y a longtemps.
      Doux week end à toi chère Den.
      Le soleil est au rendez-vous aujourd'hui.
      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  3. Je me demande, je cherche. A qui ce portrait peut il ressembler. J'hésite. Finalement peut être à personne.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce n'est pas un portrait.
      C'est donc normal de chercher en vain à qui mon texte ressemble.
      La patience est juste une philosophie de vie. Je tente d'y accéder. Avec plus ou moins de bonheur.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  4. Apprivoiser le temps...
    Savourer les minutes, les heures, les jours...
    Comprendre que l'accélération nous fait manquer l'instant propice et que
    tout vient à point à qui sait attendre...
    Redécouvrir l'art du vide plein et de la lenteur accueillante...

    Une belle philosophie...
    un art de vivre...

    Une vision "céleste" ?



    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'accélération nous fait manquer l'instant propice.
      C'est vrai. Je l'ai particulièrement remarqué dans la manie actuelle des parents de vouloir faire grandir leurs enfants trop vite, en leur donnant des portables à 8 ans et en les prenant pour des ados à 10 ans.
      On rate ce je ne sais quoi de l'enfance qui ne se rattrape jamais.
      Bisous chère Licorne.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  5. Le pouvoir du moment présent, voilà ce dont tu parles ici, ressentir une joie profonde et intérieure, et qui n’est pas un simple plaisir qui, lui est plus extérieur.
    Ce bonheur ou cette joie intense, ne peut dépendre que de toi et non d’un autre que toi. La patience aide à nous accaparer de ces moments où l’on baigne dans l’euphorie. Il suffit de prendre le temps de voir et je dirais même de prendre le plaisir de voir et de regarder et que magiquement la joie et le bonheur nous transportent et nous imprègnent totalement. Oui, comme on dit : « la patience est la clé du bien être » ! et elle ouvre bien des portes.
    Quand à tes mots pleins d’envolées lyriques, qui sont un vrai chapelet de pépites d’or du bien être, ils me donnent à moi la joie car ils viennent du profond de l’être qui est toi et qui traversent l’espace sidéral pour venir répandre leur douceur par delà les frontières.
    Magiques, que les mots !
    Bises transférées par retour, par delà les frontières.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Retarder la montée du plaisir.
      Se caresser longtemps. Trembler, se retenir."

      Il est vrai que la bêcheuse aime les megalithes

      Supprimer
    2. Monsieur
      J'ai longtemps pensé qu'un ami à moi se cachait derrière ce pseudo. Une ami que j'appréciais. Mais force m'est aujourd'hui de constater que vous n'êtes qu'un troll.
      Mes lecteurs apprécieront.

      Supprimer
    3. @Bizak
      Merci pour ta poésie. Je crois que plus que jamais elle est un moyen de relier les hommes par delà les frontières. Peut-être un jour, un jour couleur d'orange...
      En attendant, mon propos visait surtout ce travers insupportable de notre monde occidental: plus vite, toujours plus vite ! La machine s'est emballée. On force tout: les enfants, les légumes, les gens, tout doit toujours aller plus vite, et on ne prend plus le temps de rien.
      Bises de mon sud à ton extrême sud
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Il semble que "vos lecteurs" apprécient, comme vous le leur suggérez si aimablement. Aussi je rends à l'album de la comtesse la paternité de cette suave contrepetrerie qui remonte à bien des décennies et que je n'ai jamais oubliée- c'est bien la seule, l'exception qui confirme la règle.
      Quant à l'illusion au "troll", j'avoue ne pas bien comprendre le rapport; je me souviens qu'un troll est un personnage mythique des contes et légendes scandinaves - peu sympathique pour le coup. Mais bon, va pour le troll'n roll!

      Supprimer
    5. Mon ami Andiamo a apprécié cette délicieuse contrepèterie, pour ma part j'avoue que sur un billet que je voulais plein de poésie, elle m'a semblé un rien déplacée.
      D'autre part, il semblerait que point ne soit besoin d'être une mégalithe pour réussir dans la vie, si l'on en croit cet article... A voir si une majorité d'américaines, bêcheuses ou pas, confirmeront ou infirmeront votre aphorisme... ;-)
      Bien à vous cher rock and troll !
      Pour votre information, les trolls sont des gens qui posent des commentaires désobligeants en se cachant courageusement derrière un pseudonyme qui ne renvoie à aucun blog.
      Ce qui est loin d'être votre cas, n'est-ce pas...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  6. "Attendre la saison des fraises" me plait bien...
    D'ailleurs quelquefois, j'arrête le temps sur le Poséidon, histoire de profiter du temps, même le mauvais ^^
    Besos du temps ensoleillé de ce samedi ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Attendre les fraises c'est surtout un acte écologique. Les manger hors saison, c'est un peu comme faire une station de ski en plein milieu du désert. Une folie humaine.
      Même soleil ici.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. C'est surtout un choix de gourmet, parce que c'est pas pour dire, mais les fraises espagnoles de mars (et même de toute la saison), faut une sacrée dose d'autosuggestion pour y prendre plaisir...
      Lorsque tu cueilles une Mara des bois mûre à souhait, ça te flamboie dans le palais comme même pas une fraise tagada arrive à le faire...
      Ti bacio

      Supprimer
    3. Mmmmh...Oui Mara des bois, Charlotte Corday aimait bien au début...et puis...hélas, il a un peu trop ramené sa fraise... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Marat* est une innocente victime helvète de plus de la vindicte des réactionnaires français...
      Va falloir que je me méfie d'autant plus sérieusement avec un Girondin chez les Ripoublicains...

      * Né à Boudry canton de Neuchâtel.
      La statue qui lui est dédiée sur la place Marat de Boudry
      http://www.carrosserie-hanni.ch/imma_info/sculpture.jpg

      Baci

      Supprimer
    5. Je ne savais pas que Marat était un de tes compatriotes...
      Le pauvre...il a fait confiance à une française. Et en plus, elle ne s'appelait pas vraiment Charlotte Corday, mais Marie-Anne-Charlotte de Corday d’Armont. Tout un symbole !
      La statue est géniale !

      Baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. Il faut parfois savoir rendre à Divico ce qui lui appartient... :-)
      Ti bacio

      Supprimer
    7. C’est César déguisé !

      Supprimer
    8. Divico était le chef des Helvètes.
      Il avait tenté d'émigrer en Gaule parce que la terre de ses ancêtres était ingrate.
      Ils sont partis avec armes et bagages en incendiant les villages pour ne pas être tentés de revenir. César ne l'entendait pas ainsi.
      Il avait besoin que les Helvètes retournent sur leurs terres pour faire barrage aux barbares venus du Nord.
      Se servir des Helvètes comme boucliers, il ne manquait pas de culot de rital...

      Les Helvètes furent donc refoulés et durent tout reprendre à zéro.
      Quel con ce César, sans lui la France aurait eu la meilleure industrie horlogère du monde...
      Ti bacio
      @ Bizak:
      Donc pas déguisé, mais mal parachuté :-)
      Accolade

      Supprimer
    9. Et le chocolat...et le fromage à pâte cuite sans trous...
      Pfff ! Quel con ce César !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    10. Je n'en avais pas rajouté pour ne pas humilier les Gaulois... :-D

      Supprimer
    11. Cette pensée t'honore ... Mais en quoi ça humilie les Gaulois de dire que César est con ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    12. C'est en pensant à toutes ces bonnes choses dont la Gaule a été privée...

      Supprimer
    13. @Blutch: Finalement ils se connaissaient déjà César et Jules...pardon Divico! Mais alors qu'était devenu Vercingétorix, le chef des gaulois ?
      Amitié

      Supprimer
  7. Tu as mis "Patience" de Guns & Roses sur ton blog, j'ai mis "Slow" de Leonard Cohen sur le mien... presque en même temps et tout à fait sans le savoir... Troublant :-) Ceci dit, niveau profondeur, ton article joue dans une autre division, c'est clair...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tss..toujours à se dévaloriser, l'Homme.
      Mais en deux paroles tu résumes tout mon billet, c'est du p'tit concentré pur jus, ça.
      En gros on est d'accord: doucement le matin, pas trop vite le soir...
      I always liked it slow
      I never liked it fast


      Moi nan plus je ne connaissois point cette chanson-lo.
      Elle est chouette, tabernak !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  8. Jonathan attend, il attend, il attend tant, qu'à la fin ça n'est plus tentant, alors il tire sur son tartan et le tend, cela sous entend que tartan tendu est détendu, à bon entendeur salut... ];-D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais vient-il du Boukistan ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Céleste RHÔÔÔ
      Quant à Rapha on en reffole ];-D

      Supprimer
  9. Tout ce que l'être humain ne sait faire de nos jours ...
    C'est tellement dommage, courir après le temps, la vie ?? Que l'on peut perdre demain !!
    Ta photo trop belle, prendre le temps de se reconnecter avec la nature, la vie, l'amour quoi ;)
    Beijinhos <3

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La mort a trop rôdé autour de moi, ces derniers temps, pour que je n'en tire pas de salutaires leçons.
      C'est toi qui as raison, petite marie.
      On peut perdre la vie...et ceux qui l'ont frôlée savent de quoi je parle.
      A quoi bon se presser ?
      beijinhos
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  10. Apprivoiser un renard, tu en es sûre, ça demande tellement de temps et de patience?
    Il paraît qu'il est plus facile d'apprivoiser des loups, d'après Hélène Grimaud.
    https://www.youtube.com/watch?v=g8_3jrjGAxg

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'était une référence à...qui tu sais ! Un petit bonhomme qui vit pas loin de ton désert. Et que j'aurais bien aimé rencontrer.
      J'aie beaucoup cette pianiste, belle et talentueuse. La vidéo est très intéressante.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Je connais!il vit à l'ombre d'un palmier dattier dit le "deglet nour", qui est un fruit oblong, charnu, moelleux, très sucré ( deglet nour: en français: datte lumineuse);J'aime aussi cette pianiste qui a tous les atours pour vivre sur la lune toute seule, et qui se remplirait dans la minute qui suit.

      Supprimer
    3. J'adore les dattes, surtout celles-là...
      Elle se remplirait la minute suivante...mais de quoi ? de dattes ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. ...de dégustateurs de dattes, pas de mouches!

      Supprimer
    5. Ta phrase était ambiguë, tu parlais de la lune, et moi je croyais que tu parlais de la pianiste...
      "Elle se remplirait" sonnait assez étrange !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. Très juste, dans l'élan de ma verve, j'ai sauté des étapes! j'aurais dû mettre la virgule juste après "lune". Et puis le terme remplir, t'as raison il prête à confusion un peu alambiquée.

      Supprimer
    7. ..mais pas de le faire, juste ciel!

      Supprimer
  11. OUF ENFIN je commençais à désespérer , je reçois enfin un mail qui me dit qu' une article est paru , enfin une newsletter MERCI .... je n' y croyais plus .

    C' est beau tout ce que tu racontes alors laissons nous bercer par le soleil , cueillons les jolies fleurs , laissons nous caresser par la brise printanière et tout ira bien , je l' espère en tout cas .

    Gros bisous marseillais .
    Renée (mamiekéké).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comment ça tu commençais à désespérer ? Que fais-tu de la patience, Renée ?
      Merci d'être passée...
      Bises nocturnes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  12. Il y a un temps pour tout.
    D'abord pressé de vivre, impatient de se faire un petit coin de paradis, parce que comme disait le Maître 64 de la philosophie, qu'on ne présente plus:
    "Celui qui est parti de rien pour arriver à pas grand chose n'a de merci à dire à personne."
    Certes! Mais arriver au bout d'une vie à ce "pas grand chose" me parait un peu court, comme ambition.

    La sagesse vient lorsqu'on a compris quand et comment ralentir le pas et prendre le temps. Prendre le temps, le retenir plutôt que le laisser filer entre ses doigts.

    Pour ceux qui en manquent, priez:
    "Mon Dieu, donnez-moi la patience." mais surtout ne pas ajouter:
    "Mais faites vite nom de Dieu."

    Mille baci

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu cites un grand maître de la philosophie que je ne renie pas... même si, tu as raison, et comme disait Confucius, on a deux vies: la seconde commence lorsqu'on a enfin compris qu'on en avait qu'une...
      Je crois que fréquenter des types dans ton genre, ça m'a aidée à réaliser ça très vite.
      Mille baci anche
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  13. Hello ma Belle. Chez toi "le verbe s'est fait chair". "Vivantissime". Bravo. ATTB.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et pour pas cher, c'est ça qui est bien !
      Merci beaucoup mon ami. Belle journée.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  14. La patience, quel joli mot, belle aptitude, ! Tu en veux ? C'est volontiers que je t'en offrirai. En revanche, je n'ai plus le temps d'être patiente et tu as du deviner en moi cette impatience à vivre intensément . Je veux avancer en musique, sur le chemin aventureux de "l’irraisonnable" à la vitesse mesurée et pesée que me confèrent mes rides. Soyons fous!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'adore ton avant-dernière phrase.
      Oh oui j'ai senti ton urgence de vivre, et je crois que je vais suivre tes pas.
      je t'embrasse fort, Chinou.
      Joli dimanche céleste à toi.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  15. très beau texte avec toute sa diversité

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le sujet est pourtant unique : comment s'entraîner à avoir de la patience...Et il est vrai que moult occasions nous sont données de l'exercer, dans une journée, afin de vraiment profiter de chaque bouchée de ce gâteau de vie...
      « Mâche bien avant d'avaler » me serinait ma grand-mère. Je crois qu'elle avait raison...
      Belle journée les bestioles !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  16. C'est une philosophie de vie à la quelle j'adhère totalement. Vivre au fil de l'eau......Et cultiver son monde intérieur. Il y a tant de choses à ressentir !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, surtout que cela n'empêche absolument pas d'avoir une vie sociale riche et de s'intéresser à son prochain. Il y en a qui pensent que l'intériorité c'est de l'égoïsme...
      Bisous cher Daniel
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  17. Connais-tu ce poème de Andrée Chedid : "La femme des longues patiences" ? Ton billet me le remémore. Pour toi, cadeau :

    « Dans les sèves
    Dans sa fièvre
    Ecartant ses voiles
    Craquant ses carapaces
    Glissant hors de ses peaux

    La femme des longues patiences
    se met
    lentement
    au monde.

    Dans ses volcans
    Dans ses vergers
    Cherchant cadence et gravitations
    Etreignant sa chair la plus tendre
    Questionnant ses fibres les plus rabotées

    La femme des longues patiences
    se donne
    lentement
    le jour. »

    Bisous, Célestine.

    RépondreSupprimer
  18. Non je ne le connaissais pas. il est très beau.
    La famille Chedid sait de qui tenir, c'est un vivier de talents magnifiques...
    ¸¸.•*¨*• ☆

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. j'aime beaucoup cette chanson:



      Vous parler d'elle

      Du vert de ses yeux

      Châtain de ses cheveux

      Sans la trahir

      Son joli sourire

      Comment vous le décrire

      Comment vous expliquer pourquoi je l'aime
      A quoi bon essayer
      Je n'en sais rien moi-même

      Elle est ma bonne étoile
      Un point c'est tout
      Elle met du bonheur partout
      Ma bonne étoile
      Elle est ma bonne étoile
      La réponse à tout
      La vie ne vaudrait pas un clou
      Sans ma bonne étoile
      Un point c'est tout

      Mieux vaut se taire
      Que de griffonner
      Des phrases à la légère
      Les mots n'ont rien à voir
      Avec les sentiments
      Les uns sont pour dehors
      Les autres pour dedans

      Elle est ma bonne étoile
      Un point c'est tout
      Elle met du bonheur partout
      Ma bonne étoile
      Elle est ma bonne étoile
      La réponse à tout
      La vie ne vaudrait pas un clou
      Sans ma bonne étoile
      Un point c'est tout


      Louis Chedid
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  19. Un bel éloge de la patience, décliné en moult variations de ce en quoi elle peut consister. La patience : un art de vivre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu n'as pas idée du chemin parcouru pour en arriver un jour à faire l'éloge de la patience...Moi l'impulsive, la tempétueuse, la gourmande, l'impatiente, il m'a fallu dompter ce caractère (je ne dis pas forcer ma nature) réfléchir avant d'agir ( une gageure pour un bélier ! hé hé)
      Trois grossesses ne m'ont pas suffi. Et pourtant quelle école de patience qu'attendre un enfant. Ce sont mes enfants, et aussi les enfants des autres, à qui j'ai enseigné si longtemps, justement, qui m'ont fait prendre conscience de l'importance de ne pas s'énerver, de répéter calmement les choses, de prendre en compte le rythme (lent) d'apprentissage des enfants. je me suis étonnée moi même en expliquant sans m'énerver certaines choses à des adultes, des choses qui me paraissaient simples mais que la personne en face de moi avait plus de mal à comprendre.
      Et puis l'astronomie, le jardinage, et la conduite accompagnée...voilà des écoles de patience.
      Oui c'est un art de vivre, et je m'emploie à le cultiver tant que je peux. j'ai encore des moments de fièvre latine où j'ai envie de tout envoyer bouler, mais c'est de plus en plus rare.
      ¸¸.•*¨*• ☆


      Supprimer
    2. Hé hé, difficile de m'imaginer ce chemin, en effet. Mais au vu de ce que je connais de toi, je confirme que tu as su dompter ton impulsivité.

      De mon côté c'est tout le contraire : patience, réflexion, contemplation, temps accordé au temps. Cela me conduit à n'agir qu'avec mesure et pondération, voire avec lenteur. Mais le monde du travail m'aura appris les délais courts, l'urgence, le stress ! Pas sûr que j'y prenne goût ;)

      Supprimer
  20. Ah ! pêcher les truites à la main... les caresser doucement sous le ventre et hop !
    je me sens moins seul !
    Et après je suis sur que vous les relâcher, vous etes nokill, vous non ?
    moi je les mange, avec du citron comme Boby.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je n'ai jamais réussi à en attraper une seule...mais ceux qui m'ont montré ça les mangeaient aussi...
      Pauvre maman des poissons... ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  21. Merci pour ton joli texte. Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais de rien, chère Eva, c'est un plaisir.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  22. C'est curieux je ne t'imagine pas patiente du tout! Je te vois comme sage et intelligente bien sûr, mais aussi spontanée, capricieuse, imprévisible et incapable d'attendre les bonnes choses!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis impatiente par nature, parfois imprévisible c'est vrai mais capricieuse non, je ne pense pas, sauf si c'est comme cela que tu appelles la cyclothymie, qui est plutôt pour moi une émanation de mon hypersensibilité qu'une forme de caprice.
      Incapable d'attendre les bonnes choses ? Oui, si tu veux dire que j'ai du mal à faire passer les corvées avant le plaisir.
      Mais mon billet se voulait plutôt un éloge de la flânerie, de la patience au sens prendre le temps de savourer.
      Et dans ce monde pressé qui oublie les rythmes naturels, c'est un vrai défi. :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  23. Merci, ces mots m'envahissent de lenteur, d'émerveillement, d'écoute.
    Ils sont tellement ce que je cultive, ce en quoi je crois, un réel secret de la vie... Mais tu le sais, on aime décrire cet état d'esprit ensemble <3
    Je vais le recopier (pas l'imprimer) en prenant mon temps, une belle écriture, un beau papier et un stylo que j'aime, puis je l'afficherai dans un coin où je le verrai souvent, mais pas trop en évidence pour ne pas oublier de le voir vraiment :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh merci ma belle !
      Tu ne saurais me faire plus plaisir.
      je suis sûre qu'en plus, ta page sera agrémentée d'une de tes jolies aquarelles dont tu as le secret.
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  24. Quel vaste programme ! Mais qu'est-ce que ça doit être chronophage, tout ça ! ;-)

    Par contre "Lire un roman chez le docteur", non : tout bon iatrophobe qui se respecte évite de fréquenter ces gens-là" et si tu appliques ton vaste programme, tu n'as pas besoin de les voir.

    J'ai encore dit une connerie ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Iatrophobe, je le suis, mais je suis obligée d'aller me faire faire mon certificat médical pour le sort, et ce malandrin veut absolument m'ausculter sur (ou sous ?) toutes les coutures avant de me délivrer le précieux papier...
      Toi, dire des conneries ? Mon oncle, voyons...un puits de sagesse comme toi... muaha !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  25. Si généralement la patience est considérée comme une vertu , et l'impatience comme un défaut, je crois moi qu'elles sont les deux faces d'un même pôle vital : lorsqu'il y a vie quelque part , alors coexistent patience et impatience.
    Je pense tout de suite à la chanson d''Hugues AUFRAY : « Pour faire un homme, dieu que c'est long »
    De même un extraterrestre qui avec une longue vue examinerait notre espèce pour dire : « Pour faire une humanité sage, coopérante et constructive, oh que c'est long ! »
    Mais, pour qu'émerge l'homo sapiens il a bien fallu l'impatience de l'hominidé qui , saisissant un os , s'en servit pour aller plus vite dans sa besogne quotidienne.

    Patience et impatience sont donc deux moteurs vitaux : il faut ce qu'on appelle l'impatience de la jeunesse pour sortir l'âge mûr de ses certitudes trop bien ancrées….

    L'origine latine de 'patientia' la rattache à la souffrance, ou du moins à l'endurance, et surtout à l'effort.
    Tout acte de création passe par l'endurance à l'effort ; tout cela culmine un instant lors de l'achèvement : plénitude de l'être lorsqu'ilse réalise dans l'oeuvre,,,

    Mais la patience n'est gage de félicité que dans la mesure où l'on maintient une zone d'équilibre entre patience et impatience.

    Petrus

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime beaucoup l'idée nous ayons besoin des deux pour avancer : patience/impatience, ça me va bien en fait, car j'aime les ruptures de rythme. J'aime la variété des sensations. Je n'aime pas le manichéisme.
      La juste répartition entre les deux me semble donc une manière équilibrée d'appréhender la vie et le monde.
      L'impatience m'est naturelle, alors que la patience s'apprivoise lentement en moi au fur et à mesure que j'avance. Cela se manifeste par une plus grande attention aux choses, une façon de mieux "prendre mon temps" de moins me précipiter. Peut-être que pour certaines personnes c'est le contraire. Pourtant, enfant, j'étais capable de m'absorber dans un jeu pendant des heures, ce qui prouve que la graine était en gestation.
      Tout est dans la définition des mots: dans impatience je vois énergie et fougue mais pas précipitation ou inconséquence, dans patience je vois sagesse mais pas immobilisme, ni passivité ni attentisme.
      Merci pour ce commentaire éclairé, Petrus
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Je me retrouve dans vos deux développements, que finalement ce n'est pas une simple question de mots que de dire ce qui est bon et ce qui est mauvais,mais de réalité dans nos attitudes de tous les jours. On ne peut pas être patient devant le cas d'un danger imminent, il faut agir et vite et on ne peut pas non plus dire qu'on est impatient quand on court pour éviter un danger.
      J'aime bien cette leçon ou développement, comme on veut, de saint Exupery à propos de la vérité et de l'erreur, il disait: "Et ce qui n'est point vérité est erreur, et ce qui n'est point erreur est vérité. Mais moi, qui sais bien que l'erreur n'est point le contraire de la vérité mais un autre arrangement, un autre temple bâti des mêmes pierres, ni plus vrai ni plus faux mais autre.."
      Oui personne ne peut déterminer à juste mesure qu'elle serait notre réaction face à un événement auquel on n'a jamais affaire. Disons pour clore, c'est bien d'avoir de la patience mais disons aussi qu'elle a ses limites, sinon on risque d'être pris pour des indifférents bien patients.

      Supprimer
    3. Ita missa est ! :-)
      comme dit mon amie Miss A.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Ma petite mère qui était un puits de sagesse disait que la patience est la mère de toutes les vertus..... Et la conseillère aux imbéciles.

      Ce qui résume bien, me semble-t-il les commentaires ci-dessus.
      Baci

      Supprimer
    5. On ne peut pas être plus clair que ça !

      Supprimer
    6. Je revendique quand même le droit d'être impatiente de temps en temps :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    7. Quand le feu nous brûle, on dit que c'est de la passion, quand c'est le feu qu'on brûle, on dit que c'est de l'impatience et qu'on le feu n'a rien à dévorer, on dit que c'est de la patience.
      @Céleste: Tu as le droit d'être impatiente de temps en temps, comme tu as le droit aussi d'être patiente de temps à autre, c'est une question d'équilibre..

      Supprimer
    8. 3e essai de commentaire... Anastasie n'est pas morte.
      Autrement dit,pour ma petite mère, la patience coûte que coûte est une imbécilité.
      Baci

      Supprimer
    9. Ah mes chouchous, je suis contente de vous voir tous les deux tenir la maison ! ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    10. Oui, c'est vrai depuis tout à l'heure, nous deux, on est comme deux costauds qui tirons sur une corde, dont un bout est tenue par un patient et l'autre bout par un impatient. Tu imagines la patience de l'un qui gagne l'impatience de l'autre et vice versa. La corde va céder, sans aucun doute, mais la maison, elle tient bien sur ses piliers.

      Supprimer
    11. Oui la maison tient bien...tant qu'on ne tire pas à boulets rouges dessus...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  26. La vie relative... la vie qui s'enfuit et qu'il faut rendre belle, avec des jolies couleurs, des bisous dans le cou, des musiques qui donnent le frisson, des rires généreux en partage. La vie, il faut la vivre comme on aimerai qu'elle soit.
    Quel beau texte Célestine, merci. Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah les bisous dans le cou...je ne sais pas pourquoi je pense à Amélie Poulain et à la très belle scène de sa rencontre avec Nino Quincampoix...Un apprivoisement tout en délicatesse...Quant à la musique de ce film culte, elle me donne toujours des frissons.
      ¸¸.•*¨*• ☆
      Bisous émus

      Supprimer
  27. Bonjour Célestine.
    Vos vers sont une jolie suite d'images sur un thème original, la patience.
    La patience de Pénélope, la petite araignée du portail de mon jardin, qui retisse sa toile tous les jours, alors que moi, je la déchire à chaque fois que je vais regarder mes radis pousser.
    Bien à vous.
    pierre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pauvre araignée...une vraie Pénélope, c'est vrai...
      Je comprends que vous disiez "un thème original"...La patience n'est pas vraiment une vertu à la mode !
      Mais vous, vous regardez pousser vos radis...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  28. Un billet joliment ficelé et mis en ligne le samedi... non, pas de précipitation... aie la patience d'attendre le lundi soir pour signaler ton passage.

    Voilà

    Bleck

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je n'étais pas inquiète.
      Merci pour le "joliment ficelé".
      Ça fait rudement plaisir !
      Voilou
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  29. Je suis d'accord avec ta "philosophie de la patience", car j'aime vivre au ralenti et prendre mon temps, vivre l'instant présent sans trop penser à l'avenir. Bonne semaine Célestine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Toutes mes pensées pour toi, et tous mes amis Belges.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  30. J'ai eu la patience de lire tous les commentaires jusqu'au bout et je me suis régalée. Il faut savoir apprécier les bonnes et belles choses de la vie en évitant de précipiter le temps. Mais pour se sentir bien, trouver un juste milieu, un bon équilibre, le bon poids, la bonne mesure pour ne pas perdre l'équilibre. La patience est une très bonne et belle vertu.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui en effet, tu as fait preuve d'une grande patience, Lauriza !
      Mais j'avoue que mes lecteurs sont extras !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.