Ah ! mes chers comment tâteurs... mes
admirâleurs, mes aminautes, mes copinautes, mes co-pilotes de ce chouette et
improbable vaisseau. Vos mots sont le prolongement de mes petits délires, tour
à tour attentifs, consolateurs, compassés, enthousiastes, goguenards, amusants,
documentés, savants même parfois, toujours gentils, compréhensifs, mutins.
Que serais-je sans vous ?...
Les choses
n'existent vraiment que lorsque l'on porte le regard sur elles, qu'on les
touche, qu'on les écoute, qu'on s'en délecte...
Voyez comme les arbres, d'immobiles, se
mettent à trembler lorsque le vent passe dans leurs branches...
Comment taire l'immense gratitude qui
m'étreint à vous lire ?
Comment taire les déchirements et les
fantaisies de mon âme, quand je sais qu'ils seront si bien lus ?
Vous êtes comme une drogue douce.
Mais je m'égare...
Vos mots sont la frange d'écume qui souligne
les vagues, le miroir qui me renvoie mon image. Le nez qui respire mon parfum,
les mains qui caressent ma peau...je continue ou vous avez saisi l'idée ?
Alors justement, un coup d'oeil au tableau de
bord de cet aéronef m'indique ce matin que l'on va arriver au trente-trois
millième commentaire. Vous sachant d'humeur badine et primesautière, je vais
donc organiser (une fois n'est pas costume) un petit jeu d'humour et de hasard.
Avec récompense à celle ou celui qui me posera, tel un oeuf tout frais cueilli
au cul de la poule, le trente-trois millième commentaire.
Le gagnant gagnera...mystère et plume de
paon.