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31 mai 2015

L'Académicien en culottes courtes


Cher Erik Orsenna

Vous me permettrez, je l'espère,  ce titre un peu hardi. Ce n'est pas un manque de respect, croyez-le bien. Mais il se dégage de votre personne et de votre sourire une telle joyeuse dose d'enfance non oubliée !
Vous souriez réellement comme un gosse, tout académicien que vous êtes. Et vos paroles, vendredi soir, m'ont enluminée d'optimisme. Quel bien cela fait !
Je vous ai connu il y a bien longtemps, lorsque je découvris votre livre "la Grammaire est une chanson douce" dans laquelle une petite institutrice appelée mademoiselle Laurencin pratique des méthodes peu orthodoxes au regard des recommandations ministérielles. Pensez donc :  elle raconte La Fontaine en véritable amoureuse des mots et de leur magie, et oublie de "sensibiliser ses élèves à la construction narrative", envoyant balader cul par-dessus tête " le type de progression thématique, les composants de la situation d'énonciation" et autres fadaises de spécialistes du décorticage, qui font oublier le sens premier de la littérature.
 Elle subit évidemment les foudres de Jargonos, son inspectrice, et il est clair que je n'ai pas choisi par hasard ce surnom pour désigner ma supérieure hiérarchique qui m'a harcelée pendant cinq longues années et dont j'ai parlé plusieurs fois. 
Vous avez éclairé mon métier en me confortant dans mes convictions les plus profondes.
Vous m'avez étourdie de mots judicieux et malicieux.Vous m'avez donné envie de prendre la mer.
Oui, c'est bien moi...
C'est avec une grande émotion, donc, que je vous ai donné le coeur battant mon exemplaire-fétiche à signer. Vous m'avez écoutée attentivement, j'en ai été touchée. Malgré votre immense notoriété, vous êtes resté quelqu'un de simple et de profondément humain. Et j'aimerais beaucoup être ministre dans votre gouvernement idéal.
De toutes les phrases subtiles que vous avez prononcées ce soir-là, et qui nourrissent l'âme en donnant matière à réfléchir, j'en ai retenu trois, que j'offre à mes lecteurs.

 La politique ne devrait pas être la fumée des illusions mais l'art du possible.
Les choses que l'on a apprises valent-elles celles que l'on a oubliées ?
Venir n'est rien : tout commence quand on revient.

Vous rencontrer fut une chanson douce.

Célestine
¸¸.•*¨*•






93 commentaires:

  1. très joli, Célestine et Erik les yeux dans les yeux sous le regard du totem crocodile, en souvenir du grand-père de Madame Bâ :-)

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    1. Le totem crocodile, comme c'est bien trouvé...
      Toi aussi tu l'aimes, cela se sent tout de suite.
      Merci Adrienne
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Célestine, tu as très très peu de chances d'être Ministre un jour... Il n'est pas encore né le pays où le Prince est un poète...
    Probablement que ce jour-là ce sera un nouveau Rouget de l'Isle qui prendra le pouvoir.

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    1. Oh, oui, je sais que mes chances sont inexistantes...
      C'était un jeu entre Monsieur Orsenna et le public. Il a raconté de façon délicieuse comment il a refusé à N.S. ébahi le poste de ministre de la culture...c'était si drôle !
      Du coup il a imaginé une sorte de gouvernement idéal.
      Quant à toi, tu paraphrases Montherlant avec bonheur.
      baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Ceux qui voient loin, sont ceux qui ont gardé des yeux d'enfants

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    1. Pourtant, je connais des myopes qui ont gardé leurs yeux d'enfant...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Ben c'est évident! Après c'est la cataracte ...

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    1. Rhôô alors ça c'est petit !
      On ne se moque pas de ses camarades, nanméo !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Mais quel mauvais esprit:-)
      Où as-tu été cherché que je me moque de mes petits camarades....
      J'ai passé deux fois par la case bistouri dans l'oeil et lentille en véritable plastique estampillé "sous produit de Total-Dupont-de-Némours-Zeiss-Ikon", avec bonus laser pour percer la capsule du cristallin.

      Bon, j'sais pas si tu les mérites...j'hésite, j'hésite.... ben comme on ne se refait pas parce que c'est trop fatiguant, je laisse faire mes élans de générosité en t'envoyant pieno di baci

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    3. Oui j'ai mauvais esprit, tu savais pas ?
      Bouh...que je suis vilaine !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. C'est en effet un homme qui garde un sourire d'enfant et je pense qu'il en garde la curiosité... bises de fin de WE pluvieux

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    1. Je n'ose dire que le week end fut radieux, une pluie de soleil...
      C'est étonnant ce que tu dis, car il a parlé de la curiosité scientifique...et il en a donné l'étymologie (même famille que cure, curatif) être curieux, c'est soigner son âme...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Quel bonheur tu as du ressentir devant ce "grand monsieur"... j'ai adoré ces livres et tout particulièrement "Longtemps" qui m'a fait passer un moment exquis... si tu ne l'as pas lu, n'hésite pas... bisous ma brune

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    1. Je m'empresse de noter ce titre.
      J'ai dévoré sa série " grammaire" , les chevaliers du subjonctif, la révolte des accents et si on dansait, mais je n'ai pas encore lu ses livres "pour adultes"...
      Bises belle blonde
      ¸¸.•*¨*• ☆
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. Dis donc ! Célestine discutant avec Erik Orsenna !
    On voit qu'il t'écoute avec attention, la main figée et le stylo au repos.

    Quant à cette phrase « Les choses que l'on a apprises valent-elles celles que l'on a oubliées ? », je vais méditer dessus un certain temps...

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    1. J'espère que tu reviendras partager le résultat de tes méditations.
      Il est vrai que cette phrase m'a interpellée...
      Pourquoi oublie-t-on les choses ? Et dans ces choses oubliées, doit-on y voir l'acte manqué, l'occulation des choses que l'on ne veut pas se rappeler, genre traumatismes ?
      Ou bien ne doit-on comprendre la question que sous l'angle de l'apprentissage pur et dur, et en ce cas, le cerveau effectuerait un tri en fonction de l'utilité des choses apprises ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. C'est probablement plus subtil que ça. Ce qu'on a appris nous change et ce changement persiste même après avoir rayé de sa mémoire consciente cette chose apprise.
      Ca se résume par cet aphorisme sur la culture:
      "La culture c'est ce qui reste lorsqu'on a tout oublié."
      Mais les a-t-on vraiment oubliées, ces choses, ou sont-elles simplement enfouies dans la mémoire, attendant un événement particulier pour ressurgir?
      Molto Baci

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    3. "C'est probablement plus subtil que ça"
      C'est ma fête ou quoi ce soir ?
      :-P

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    4. Rhôôôô, mais quelle mauvaise foi.
      Je parlais de la mémoire en général en me basant (forcément) sur mon vécu.
      Zut, il n'y a pas de smiley pour les doigts d'honneur alors :-P

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    5. Je résume: mauvais esprit, pas subtile et de mauvaise foi. Et méritant un doigt d'honneur.
      Tu as le compliment moins facile d'habitude...C'est bien ma fête ! ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆


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    6. P'tain ! Il a lu AlainX ou quoi ce type !!
      J'ai déjà dit quasiment la même phrase...
      Plagiaire va !!
      :-)
      Sans doute fait-il avoir un âge avancé comme lui et moi pour réaliser que l'oublie est personnalisant....

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    7. Qui sait, tu seras peut être un jour dans le fauteuil d'un académicien ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. Un fauteuil à roulettes, ça serait class'
      👍

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    9. J'ai failli le dire, mais je n'ai pas osé... ^^

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  8. ... "Venir n'est rien : tout commence quand on revient."

    Alors, celle-là elle me plaît vraiment.

    Bleck

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    1. C'est vrai qu'elle est sympa, cette phrase, quand on y réfléchit bien.
      Il paraît que l'étymologie de Venise, c'est "veni etiam", en latin viens encore !
      Et il est vrai qu'il faut y revenir pour goûter les choses...Ne dit-on pas "un goût de reviens-y" ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ah ok... c'est pour cette raison que la femme que j'aime me surnomme Venise... ok !!

      Bleck

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    3. Tout un programme ...
      Et elle va me laisser aller au restaurant avec toi ?
      ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. Bien d'accord. Orsenna est un enchanteur-passeur, de plus très à l'aise à la télé, un de ces écrivains qui donnent envie. Grosses bises et ATTB.

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    1. C'est beau "enchanteur-passeur"...J'aimerais que l'on dise cela de moi. (Oui je sais, ça fait carrément prétentieux...mais j'aime bien l'idée d'être une passeuse de mots.Ou d'étoiles. Ou les deux.
      Bisous célestes et ATTB
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. Oui, revenir est meilleur que venir... comme c'est vrai! Je ne connais pas ce petit livre si savoureux et fou/sage... Je comprends que tu aies eu envie d'ajouter un sourire à la lecture et la dédicace :)

    Baci ...

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    1. Je savais que cette phrase te plairait, Edmée...
      Elle a le dgoût de la vie choisie, de la vie vraie, de celle qui prend le temps.
      Il a dit aussi quelque chose de magnifique, ça me revient maintenant:
      " Cultivez tous les temps en vous, les lents comme les rapides...
      N'est-ce pas merveilleusement fou/sage ?
      Baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  11. Wow Une jolie déclaration.J’aime beaucoup le personnage mais curieusement je n'ai jamais lu un de ses livres. Un jour peut-être

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    1. Oui, un grand lecteur comme toi tombera fatalement tot ou tard sur un de ses nombreux livres 'C'est un boulimique de l'écriture)...
      C'est ce que je te souhaite en tous cas...
      Bisous Choupinou

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Je ne sais pas l'intelligence des autres me renvoie à mon ignorance !

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    3. Je eux être sérieuse deux minutes ?
      Elle est terrible cette petite phrase, parce qu'elle me renvoie, moi, à la difficulté de mon métier. Que faire quand un élève me dit "je ne suis pas intelligent, moi maîtresse". Il fait d'ailleurs, au passage, le même contresens que toi : intelligent n'est pas le contraire d'ignorant. L'ignorant est celui qui n'a pas appris. Le bête est celui qui ne peut pas apprendre.
      Je te rassure donc: "pour reconnaître que l'on n'est pas intelligent, il faut l'être" ce n'est pas moi qui le dis, c'est Georges Brassens.
      Bisous choupinou
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. PS : vu qu'il y a huit sortes d'intelligence, je te propose de faire le test pour découvrir la tienne.

      ICI

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    5. Oh j'ai l'impression de me faire tancer :D Je ferai le test par curiosité et je te dirai. Je trouvai assez jolie cette phrase écrite au dessus mais c'est vrai qu'il y a un contresens.
      Bisous et bonne journée.

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    6. Tancer? Sûrement pas !
      Je n'ai juste pas aimé que tu te dévalorises en parlant de ton ignorance. Mais c'était peut être de l'humour en ce cas pardonne moi de l'avoir pris au premier degré...
      Bises Choupi

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  12. J'ai lu un livre que j'avais bien aimé, il y a bien longtemps. Je me souviens que j'avais aimé, je ne me souviens pas du titre.

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    1. Et en cherchant ICI, rien ne te revient ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Comme je l'ai dit plus haut, c'est le premier que j'ai lu et il m'avait beaucoup plu (surtout le calcul des itinéraires des bus de la rafle du vélodrome d'hiver pour minimiser l'usure des pneus)

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    3. Berthoise, je ne l'ai pas lu...Mais Walrus répond beaucoup mieux que moi, du coup...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. Ahhh , "la grammaire.... ". En fin d'année, normalement, on en lit des passages et on crée le village des mots , toujours un grand succès !

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    1. Excellent le village des mots, tu as raison.
      Et ce livre fonctionne bien, d'une manière générale, par exemple, les horloges du temps...
      Un grand classique avec Yak Rivais pour les maîtresses de CM !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  14. J'aime beaucoup voir cet homme à la télé, je n'en ai jamais rien lu... Il est éblouissant de vie .... Quelle chance tu as de l'avoir rencontré ! dans un salon de livres ? les phrases citées à la fin mériteraient d'être décortiquées .... car pour moi elles sont trop énigmatiques.

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    1. Il était reçu par la "Maison du département " de l'Ardèche, à Privas, et c'est vrai que je suis immensément heursue de l'avoir approché.
      Il a une énergie de vie énorme, et il redonnerait le moral à un troupeau d'éléphants neurasthéniques...
      Bisous ma violette
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. heursue : heureuse à la manière de Célestine

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    3. Lol, vilaine moqueuse de ma dyslexie de fatigue...
      ^^

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  15. Quelle chance de rencontrer quelqu'un qui fut un phare pour soi...
    Une lumière dans les nuits, un "dissipeur" des brouillards que d'aucun se font une joie perverse à déverser sur nous. Un coach de passage pour redonner courage de suivre sa mission, une des plus belles qui soit, celle qui est la tienne.
    J'espère que tu lui donneras la belle possibilité de lire les mots que tu lui écris...

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    1. Je suis très émue par tes mots, Alain.
      Comme ç chaque fois que tu arrêtes de plaisanter et que tu parles avec ton coeur
      Je lui ai glissé un petit papier avec mon lien. Je crois que c'est un homme de paroles...si mon papier ne passe pas à la machine à laver de manière intempestive...
      Sinon, je sais où lui écrire, l'Académie Française c'est pas la terre Adélie...
      Bisous mon babar
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. C'était à quelle occasion cette rencontre ? Je n'ai jamais rien lu de lui, j'aime l'écouter dans certaines émissions...

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    1. Un débat conférence à la maison de Département de l'Ardèche, comme je le disais plus haut.
      Il a beaucoup d'humour et il est très vif, c'est un plaisir de l'écouter manier la langue française, la belle.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. Le premier Orsenna que j'ai lu c'était "L'exposition coloniale" et j'avais trouvé ça très drôle, les suivants étaient un peu moins bons je trouve. Dans la série sur la grammaire le premier était effectivement assez agréable mais je trouve les suivants un peu tirés par les cheveux. Et la série sur l'eau, le Whisky, le coton etc... est intéressante, mais sans plus.
    Ce que j'ai trouvé délicieux chez lui, c'est qu'il dit si bien son amour de la ville de Gand qu'il finirait par vous convaincre (s'il ne prêchait un convaincu). Bizarre non ?
    Remarque que toi aussi tu sais très bien dire ton enthousiasme, mais ça, je savais déjà !

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    1. Donc si l'on t'en croit, ses premiers jets sont les meilleurs...Ce n'est pourtant pas ce qu'il nous a dit, puisqu'il a écrit 12 livres avant d'être édité pour la première fois, et n'a eu le Goncourt qu'au 17°...Un bel exemple de persévérance...
      Oui, moi quand je suis enthousiaste cela se voit, cela déborde, cela jaillit dans mes écrits, à defaut de se voir sur cette photo un peu loupée, j'ai l'air trop sérieuse alors que je bouillais intérieurement !
      Bisous Boss
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Parmi les nombreux que j'ai lu, le meilleur est pour moi "Madame Bâ" (d'ailleurs, mon fils me l'a chopé) mais sa récente suite, "Mali, ô Mali" m'a moins enthousiasmé.

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    3. Oui tu suis ta logique: le premier est meilleur que les suivants...
      Tu es l'aîné dans ta famille, non ? ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Les coups sous la ceinture sont interdits !

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    5. C'était pas bien méchant, mon boss !
      juste un sourire...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Plutôt flatteur, au contraire. Si je suppose que tu es l'aîné, c'est que je pense que tu es le meilleur ! Je ne faisais que rebondir sur ta remarque que les "premiers jets" étaient meilleurs que les suivants. Bref c'était de l'humour.
      A carnassier, je préfère félin, au pire...mouarf !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    7. J'adore quand tu fais pattes de velours...

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    8. Il y a deux façons de voir les choses...
      1° un dicton populaire suisse romand dit que le premier enfant est brodé, le deuxième cousu, et les autres sont faux-filés.
      2° Pour ma part, je pense qu'avant de faire un chef d'oeuvre, il faut une esquisse. Mais ce n'est valable qu'en Suisse...
      Baci

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    9. Je ne prendrai pas position, je ne parle pas suisse ;-)

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    10. rrrrrr.......rrrrrrrr.........miaaaaaooouuuu !!!!!
      (je parle chat)

      Bisous et baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. Quel bel hommage !
    Je ne connais pas bien Erik Orsenna mais j'ai toujours trouvé son visage lumineux !
    Tu m'as donné envie de lire ce livre dont tu parles et d'autres peut-être car je n'ai encore rien lu de lui!!

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    1. Tu as vu son regard sur la photo ? Il est extraordinaire, surtout si je pense que c'est moi, insignifiant petit papillon, qu'il regardait...
      Mmmm...je crois que je prends la grosse tête là !
      Bisous étoilés
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Faut aussi admettre que tu n'es pas Madame Tatcher et que tu scotches les regards... Tu as d'ailleurs tout l'outillage pour le faire de plaisantes façons parce que je sais que ton ramage ressemble à ton plumage, mais tu ne risques rien car je n'aime pas le camembert...
      Ti bacio Céleste

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    3. Ce qui est bien avec toi, c'est que tu sais te rattraper de bien jolie façon, quand tu m'as fait ma fête sur les posts précédents...
      Mille baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Si on ne peut pas chambrer les amies ça sert à quoi de jouer aux blogs, quarante!
      Tanto baci

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    5. Tout le monde sait bien que c'est dans la Marine qu'il y a le plus de ...........................marins !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. Et vous avez raison monsieur Orsenna pour cette dédicace !
    Parce qu'elle le vaut bien

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    1. Les rencontres avec des personnages de cette pointure sont des éblouissements qui font oublier bien des déceptions et des tristesses de la vie réelle. Puisque vous mettez l'accent sur cette dédicace, il est vrai qu'elle m'a paru d'abord étrange.
      Que veut-il dire par "les mots sont des chats" ? Et puis j'ai compris. Les mots sont comme les chats, fantasques, mystérieux, fascinants, rebelles, indépendants, ils peuvent se faire doux et caressants, ronronner et miauler doucement, mais ils peuvent griffer aussi, et faire dans la peau de petits trous très fins qui font un mal de chien...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. Les chats sont surtout des êtres étranges qui hantent vos lieux de leur présence bienveillante sans vous donner plus que ce qu'ils ne peuvent vous donner. Vous les sentez distants, étrangers, voire rebelles et même violents quand ils ne font que vous dire : "ami, prends de moi le bon, le velouté, le ronronnement, mais sirtout vis ta vie au mieux. Je t'observe en silence. Je me réjouis de ton bien, je m'inquiète de tes inquiétudes. Mais je ne suis pas toi et tu n'es pas moi. Chacun de nous a ses propres exigences et chacun de nous doit mener sa propre vie au mieux. Tu ne seras jamais chat, je ne serai jamais homme. Tu serais mal à l'aise à pourchasser la nuit des souris adroites et malignes. Mais je suis un chat bon et pour que nos destins coïncident il faut à chacun de nous mener à bien ses propres exigences et son propre destin. Et s'il m'arrive parfois de disparaître longtemps je ne le fais jamais sans emporter avec moi ces êtres étranges que sont les hommes qui me sont chers. Je les appelle "ami" car c'est le nom qu'on donne à ces êtres mystérieux et différents qu'on ne fait souvent qu'effleurer mais dont on partage même de loin l'existence. Alors ami, le mieux que chacun de nous puisse faire pour l'autre est de vivre au mieux le propre destin qu'il s'est déjà fixé, sans crainte, sans mensonge, et sans hypocrisie.mais maintenant, ami, je te laisse. J'ai déjà trop parlé pour un chat."

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  21. Erik Orsenna à propos de Sophie Davant : "Si on m'avait dit un jour qu'une dame aussi belle me trouverait à son goût !"... Délicieux ravissement d'un homme tout étonné d'être choisi...

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    1. Bel exemple de service après vente ! Voilà un homme qui pose un commentaire en se trompant de billet et qui n'hésite pas à mouiller la chemise en revenant le poser à la bonne place...
      Moi je dis respect.

      Bis repetita beaucoup placent !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  22. Ça lui va bien! D'ailleurs il en joue. C'est vrai que c'est un homme de compagnie agréable. Je l'ai plusieurs fois rencontré d'autant plus que je participe au même groupe de lutte contre l'illettrisme que lui!

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    1. Ah, ça c'est génial alors, ça me plairait tellement !!!
      Ah oui alors, ça me plairait de le revoir avec toi grande soeur.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. Je reconnais bien là notre sororité!

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    1. En doutais-tu ? (d'autant que tu m'en as apporté une preuve flagrante...)

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  24. Toi aussi tu te lances dans une grande déclaration à ton auteur favori..... Ça doit être le printemps !? Bises

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    1. J'ai beaucoup aimé ton billet coup de gueule, Miss !
      Bisous bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. j'avais beaucoup aimé en son temps l'exposition coloniale

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    3. Tu n'es pas le premier à le dire !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. Jalousie de ma part envers cet immortel car depuis que tu l'as rencontré il semble bien qeu tu reçoives mal mes messages, voire pas du tout pour le dernier. Je t'embrasse puis commence ma lettre pour être admis au Quai Conti.
    Je t'embrasse et ATTB.

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    1. Mais non, c'est juste un bug informatique...
      Bisous et attttttttttttb
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  26. Mais où sont passés vos oignons, délicieuse ?
    Vous me répondrez de m'occuper des miens, sans doute...
    Mais c'est frustrant.
    Je vous embrasse sur le front.
    ~L~

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  27. J'aime beaucoup la douceur de ton blog ... Bravo... :)

    A très vite

    Chris

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  28. En effet, je n'avais pas lu ce billet, Célestine.
    Il faut dire que fin mai, j'étais "en roses" !
    J'aime beaucoup ces rencontres avec les écrivains. Ca nous marque toujours.
    La plupart sont des gens très accessibles et d'une simplicité insoupçonnable.
    Je lirai encore d'autres livres de EO, avec plaisir, au grès de mes trouvailles.
    Et je comprends bien que ce livre te parle tout particulièrement.
    Gros bisous

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  29. Et d'appuyer, par ce billet dédié...
    http://niak65poletique.canalblog.com/archives/2023/04/05/39869189.html

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.