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14 août 2014

Quelque chose d'infime



Vous allez peut-être constater demain matin, en vous levant, lecteurs chéris, que les araignées ont laissé des fils traîner partout dans le jardin, leurs petits fils tendus de soie qui brillent au premier éclat du jour. Peut-être vous laisserez-vous aller à admirer leurs inlassables constructions géométriques et la poésie des perles d'eau qui en font de minuscules bouliers chinois. 
Sur le balcon, une fleur de pétunia en aura remplacé une autre. En tendant l'oreille, vous l'entendrez dire goguenarde "Du balai, c'est la relève!" à la pauvre fleur flétrie de la veille qui laissera pendre ses pétales fripés devenus marronnasse...grandeur et décadence de toute chose.
Comme événement majeur, il n'y aura peut être plus de ricoré dans le pot de ricoré, si ça se trouve, ou de confiture de myrtille dans le pot de confiture de myrtille. Ou alors vous vous brûlerez  la langue avec votre pain grillé.
Le ciel, lui, sera toujours accroché bien droit au-dessus de l'horizon, bleu de lin ou emberlificoté de brume. Si Dieu le veut, ou Allah, ou Vichnou-la-paix, ou simplement le petit bonheur la chance, rien ne semblera vraiment différent d'aujourd'hui, en apparence. 
"Et pourtant...pourtant..." comme dit le poète, chaque jour est un miracle de nouveauté. 

Aujourd'hui, tenez. Elle a l'air comme ça, immuable, à reprendre ses thèmes éternels, et à gagatiser s'épancher sur les bestioles, les fleurs et les nuages...mais votre Célestine n'est plus tout à fait la même. Telle une graine à l'étonnant pouvoir germinatoire, un imperceptible frémissement vient d'agiter son âme, comme une promesse de décision à mûrissement lent. C'est semé, y'a plus qu'à attendre... 

Oui, dites-moi que vous aussi, en scrutant les eaux troubles de votre regard, devant votre miroir, il vous arrive d'être seul à déceler les prémices de ce fait indubitable : quelque chose en vous a changé. Que vous n'en avez qu'une infime autant qu'intime conviction, pas de quoi écrire une thèse. 

Que simplement vous vous sentez comme un pilote d'avion qui redresse le manche à balai après un passage de trous d'air bien turbulents. Où l'avion, ce serait comme qui dirait votre vie, le manche à balai votre pouvoir décisionnaire, et les trous d'air tous les pompeurs d'oxygène qui essaient de vous bouffer depuis trop longtemps.  

A Edmée, my sister of heart, 
pour sa belle leçon 
de résilience et d'optimisme.
Don't blame me by Maurice Meunier Quintet / Quartet on Grooveshark


89 commentaires:

  1. mais c'est évident, chère Célestine, je me sens comme ça (presque) chaque matin :-)

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    1. Tu fais bien de dire " presque" !
      Car les belles certitudes de la veille sont parfois balayées au petit matin...
      Et il faut creuser profond pour retrouver l'énergie qui fait avancer.
      Belle journée !

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  2. je n'arrive pas à commenter .. je ne sais pas ce qui se passe ..

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    1. Mais si, Petit Sucre, ça marche.
      Le dieu Blogspot est capricieux...très très capricieux.
      Par exemple, avec une tablette, c'est une gymnastique incroyable de poser un comm...
      A moins que tu aies voulu parler au deuxième degré, et que mon billet t'ai laissée sans voix!
      Reviens quand tu veux ^^
      Lol

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    2. C'était très bizarre, car j'ai écrit deux fois mon comm (le suivant) donc 3 fois en tout avec celle qui a été validée, et à chaque fois que j'arrivais sur le mot "certitude" je ne pouvais l'écrire jusqu'à la fin que le comm disparaissait. No comment ! ;-)

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    3. Oui c'est amusant ce que tu me dis là...comme si en plus d'être particulièrement capricieux, le dieu Blogspot avait la prescience de ce qui est bon ou pas à dire dans un com...
      Flippant, presque!

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  3. Je refais un essai puisque celui-ci est passé.

    Je suis très intriguée. Qu'est-ce qui peut bien te donner la certitude d'avoir changé, comme cela?

    Cette constatation m'est arrivée aussi mais pas en un seul matin, c'est au fil des jours, petit à petit, et en repassant à de grands pans d'avant ... Du coup, tu as titillé ma curiosité. Vas-tu me laisser sur ma faim ? ;-)

    Bisous Célestine

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    1. Comme je le dis dans mon billet, ce n'est pas une certitude, juste une intime conviction, en repassant dans ma tête de grands pans d'avant, comme tu dis, en tournant et retournant les choses dans tous les sens, un beau jour, c'est comme si on trouvait le fil pour desembrouiller une pelote de laine, tu vois.
      La sensation, après une période de flottement, que ça va se démêler, que les choses vont se décanter et que l'on va reprendre le contrôle de sa vie. C'est sans doute un peu dérisoire de croire que l'on contrôle quoi que ce soit, mais ça fait un bien fou de se dire que ce ne sont pas les autres, en tous cas.
      L'été est propice a ce genre de réflexion, et puis je suis un peu comme mes élèves, je procède par petits bonds dans l'apprentissage de la vie. Une vraie grenouille du développement personnel!
      Je ne sais pas si j'ai étanché ta curiosité mais le cœur y est en tous cas.
      Merci d'être passée par ici, et de ne pas t'en être laissé conter par les caprices de blogspot.

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    2. Il n'y a pas de hasard. Tu n'avais pas écrit "certitude" mais "intime conviction". J'aurais mieux fait de relever mon nez vers ton texte :-)
      Bisous

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    3. Tu es drôle! J'adore...de bon matin, enfin là ce n'est plus vraiment le matin, il faudrait peut être que je me bouge le popotin?

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  4. Coucou, Célestine. Je te suis dans ces changements imperceptibles jour après jour dont parfois on ne prend conscience qu'un temps plus tard. C'est un peu comme l'enfant qui apprend à marcher, tout à coup il s'avance seul mais combien d' infini travail quotidien ses muscles ont mis en oeuvre pour parvenir à cette marche observable. En nous, chaque évènement de vie, chaque moment de frémissement de nos sens, de notre intellect, de notre spiritualité nous modèle dans un mouvement perpétuel. Cette maturation permanente contribue, pour moi, à la joie profonde de la vie, à sa mise en musique, à sa sérénité. Bises Célestine.

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    1. Que c'est beau, la " mise en musique de la vie"
      C'est si bien exprimé, Malou! Si vrai.
      Il est long le chemin vers la maturité, et la sérénité, mais il y a des grandes sœurs qui me montrent doucement le chemin.
      Et tu en fais partie.
      Bisous et bonne journée.

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  5. Beau et doux billet qui vient à point à l'heure de la pause, entre deux états d'âme. Juste quand il faut.
    ^ ^
    Lpn

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    1. Heureusement, parmi les pompeurs d'oxygène, il est des êtres qui vous redonnent une respiration.
      Et dans le monde haletant où l'on vit, ça ne se refuse pas, une respiration.
      Bonne pause cher petit LaPiN

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    2. Le lapin remercie Alice qui lui ouvre sa porte.il l'embrasse.

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    1. Rien. Juste le ? D'un étourdissement. Lpn ne voyait plus son commentaire.
      Lpn sent juste au dessus de lui comme une ombre fraîche et douce qui le suit.
      Mais il faut qu'il reparte ramasser ses carottes.

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    2. Blogspot joue des tours a tout le monde ce matin
      C'est un dieu fort inquiétant comme dit le poète.

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  7. Juste dire l'intense émotion en te lisant.

    C'est tellement porté à un grand degré de "justesse du dire" ce que sont ces moments essentiels et pourtant sans tapage (et c'est à ça que l'on reconnait le lent travail intérieur, souvent effectué à notre propre insu), que je préfère relire et faire silence.
    Et te dire combien tu m'emplis le coeur de douces pensées pour toi.

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    1. Oserai-je juste te dire que certains mots nous indiquent la vie ? ( et cette fois ce n'est pas un lapsus)
      Aujourd'hui je me sens lissée et parfumée comme un mouchoir de percale.
      Une sérénité que je n'avais pas éprouvée depuis bien longtemps. Et un immense sentiment de gratitude.
      C'est beau à ressentir.
      Je ne peux rien rajouter d'autre que merci.

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    2. Oui il suffit d’un rien perceptible ni par les yeux ni dans les tréfonds de l’âme,
      mais on ne sait pourquoi, un beau matin, tout est changé.
      Mais cependant tout continue, bon gré malgré.

      Contente de te lire de d’apprécier un si beau texte tout en finesse, plein de sensibilités
      amitiés♥

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    3. Tout change et tout continue. Tu as saisi la quintessence de cette apparente contradiction, Jak.
      Un vrai plaisir d'écrire pour des lecteurs comme toi!
      Merci, bises

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  8. Oui, je connais cet état délicieux de mutation overnight. Un jour on fait face à ce qui faisait si mal, par exemple, et on se rend compte qu'on peut le supporter, ou qu'on sait quelle autre douleur affronter pour se débarrasser de celle-ci... On sait qu'on vient de changer, ça ne se voit pas mais on a mieux dormi, on s'éveille plus forte, on vient de laisser une peau morte derrière nous et la neuve ne lui ressemblera pas tout à fait mais il ne s'agit jamais d'une perte mais d'une renaissance avec de nouveaux yeux...

    Pas de nostalgie pour ce qui n'est plus et un bel appétit pour ce qui nous envoûte sur la table nouvellement dressée...

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    1. J'ai envie de te répondre " bon appétit! " Edmee, tant je m'inscris dans cette métaphore.
      Je te remercie pour ton billet et j'invite tous mes lecteurs à aller le lire, ils n'y trouveront peut être pas ce que n'y ai trouvé, c'est tellement subjectif la lecture, mais au moins ils liront quelques lignes parmi les plus belles que tu aies jamais écrites.J'ai vraiment le sentiment depuis hier d'avoir laissé une mue au fond du jardin. C'est une sensation prodigieuse et qui apporte la paix de l'âme. C'est juste énorme, comme disent les anglo-saxons.
      Je t'embrasse.

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  9. Ha mais moi aussi je vois ça tous les jours dans mon miroir...le temps qui passe sans doutes mais pour rétablir l'horizon de mon avion interne c'est pas toujours évident...Vichnou la paix...rohhhh mais quand même...

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    1. Pour être tout a fait honnête intellectuellement, j'avoue que Vichnou-la-paix est une expression de mon père putatif et spirituel, j'ai nommé Pierre Dac, avec lequel je l'ai toujours été ( je veux dire d'ac)
      Sinon, j'ai pas dit que c'était facile de maintenir le manche à balai dans un bon angle de vol.
      Mais ça vaut le coup d'essayer. Oui, vraiment le coup!
      Bises capitaine.

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    2. Célestine ! Ma soeur !
      Née Troussecotte ....
      Nous avons le même père...
      Je t'envoie des "bons baisers de partout"
      ;-)

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    3. Ah! Le général Hubert de Guerrelasse...et Nicolas Leroidec...toute une époque ( comme disait Audiard, un autre de mes pères putatifs...)
      Et comme disait ce grand homme( d'un mètre soixante)
      "
      Mieux vaut prendre ses désirs pour des réalités que de prendre son slip pour une tasse à café..."
      Moi je dis respect.

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  10. Tout peut changer, je m'en fous, mais ne change pas ton regard sur le monde ))

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    1. Si tu veux dire par là mon regard d'enfant, ma faculté d'émerveillement devant une toile d'araignée, alors je te rassure...je ne suis pas près de le lâcher.
      Mais pour cela, je dois réajuster sans cesse mon rapport aux choses et aux gens, sans quoi je deviendrais rapidement une presbyte du cœur...déjà que je suis un peu casse couilles...
      Et il est où, monsieur " Rhhoo! Mademoiselle Célestine!"
      Parti dans une nébuleuse australe?
      :-DDD

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    2. Candide, cabotinvendredi, 15 août, 2014

      (bruit de course désordonnée au jardin)

      Voilà, voilà, j'arriiiiiiiive !

      (un plumeau décharné à la main, il déboule en catastrophe sur la scène, manquant de bousculer une statue en plâtre de l'époque Ming et Mademoiselle Lelonbec qui se pâmait dans l'admiration d'icelui...
      S'arrête, se redresse d'un air bé(a)tement satisfait, lisse des deux mains son gilet)

      'Scuzez-moi, j'étais en train de faire le ménage en cou lisses !

      Vous disiez , Ah oui, mon texte ! Ahem, heuuu...

      (Il époussette son costume, crache dans ses mains pour lisser sa gomina, ajuste sa cravate désordonnée avec laquelle il vient de faire briller le grand miroir du salon, se campe une attitude compassée, racle sa gorge et dans un ton toutaussi conpassé que son attitude...)

      - Rhôôôôôôôôôôôôôôôôhhhhh, Mademoizelle Célestineuu !

      (en aparté, se tournant vers le public)
      la pôôv' demoiselle, sait-elle seulement de quoi elle parle ?

      (tonnerre d'applaudissements)

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    3. Tu vois...
      "Tout vient à point à qui sait attendre" (ment)

      'menfin ? Y'a pas de moticone pour un sourire d'insupportable suffisance ?

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    4. Gemini Cricket, aterré, venu voir les coms' depuis sa villégiature de quinzoù sur la côte normandevendredi, 15 août, 2014

      Tssssssssss..............

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    5. Candide, cabotin qui se prend les pieds dans le tapisvendredi, 15 août, 2014

      Raaaaah, la cabotinerie rend...
      Quand Mlle Lelonbec se pââme dans l'admiration d'une statue de l'époque Ting, elle est dans l'admiration d'icelle...

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    6. Gemini Criket, désepérévendredi, 15 août, 2014

      Pffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff . . . . . . . . . . . . . .

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    7. Celestine, morte de rirevendredi, 15 août, 2014

      -Mais où va-t-il chercher tout ça? ....
      .:-DDD

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    8. L'inspiration, not'fée, l'inspiration...
      Une muse m'habite !...

      :o))

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    9. Il est super le Candide, il tient le dialogue à lui tout seul...
      Mais un peu faignant tout de même car il aurait pu aussi convoquer son pote Jdissa :-D

      ______ _____ _____ _____

      Carré blanc livré en kit à user au hasard de certaines de tes réponses et pour pallier à toutes protestations des censeurs, des pissent froids, des brisent-burnes et d'Anastasie (pas la copine à Béranger ( https://www.youtube.com/watch?v=1sfPndr0MOs ) mais celle de de Gaulle)

      Ti bacio Céleste

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    10. Un grand moment que ce tango du père François. J'adore!!!
      Molto baci della tua sorellita

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  11. « une promesse de décision à mûrissement lent » hmmm, ça me parle, ça. J'ai une affection particulière pour la lenteur, qui permet l'émergence des choix issus des profondeurs de soi. Surtout quand les décisions à prendre sont complexes et que leurs répercussions peuvent avoir des effets à long terme.

    Et pour ce qui est de changer, j'ai parfois eu l'impression, dans des périodes de turbulences, que chaque jour je changeais un peu. Le soir je ne me sentais plus vraiment le même que le matin. Un changement à peine perceptible, mais aussi sûr que celui de la graine qui germe...



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    1. Oui Pierre. Le geste auguste du semeur est passé en moi cette semaine, avec son pas lent et précis.
      J'ai les neurones très vifs en temps normal, mais là, j'ai besoin de sentir en moi cette germination profonde et inéluctable. J'ai besoin de sentir approcher doucement la décision, comme l'on sent arriver le printemps à mille signes imperceptibles.
      Il suffira d'un signe
      Un matin
      Quelque chose d'infime
      C'est certain.

      ( Cela pour rendre à César ce qui est à JeanJacques....et puis après j'arrête avec Goldman sinon je vais avoir des ennuis avec les pro-Palos) :-) et moi, j'aime tout le monde comme tu le sais...

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  12. Maintenant je sais comme l'avait si bien dit l'immense Jean Gabin:
    "Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes
    j'parlais bien fort pour être un homme
    J'disais JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS
    ..........................................................
    .........................................................
    .........................................................etc.etc..
    et à la fin il terminait:
    La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
    On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
    C'est tout c'que j'sais! mais ça, je l'SAIS"

    Donc comme je le disais, Célestine, maintenant je sais , je sais que tu es la Princesse du désert aux milles mots enchanteurs.
    je te kiss!

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    1. Et moi je kiffe ton commentaire , mon ami.
      J'adore cette chanson de Gabin, ce texte était vraiment très beau, et il n'a pas pris une ride.
      Mais dis moi mon prince du désert, tu résistes à l'Ebola alors?
      Je suis infiniment rassurée !
      Princesse du désert...tu m'inspires pour ma prochaine funambulle.
      Bises celestissimes

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  13. Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre... En cet été, je te rejoins Célestine, comme toi toute empreinte de cette intime conviction d'un changement latent mais certain... Des turbulences, j'en ai traversées en juillet, m'agrippant au manche comme on s'accroche à la vie. J'en suis sortie sereine, acceptant l'inéluctable. Dorénavant, je sais que même si mon corps s'abîme, je garde à l'esprit cette éternelle jeunesse d'un coeur toujours ouvert. Je me sens juste l'âme en paix. A tout bientôt...

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    1. C'est exactement cela. Le calme après les tempêtes intérieures.
      Tes mots décrivent de façon fascinante ce que j'ai vécu cet été.

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  14. Comme mon pourvoyeur a changé de registre,je caracole ces jours-ci avec les aventures des gentlemen cambrioleurs d'Arsen Lupin et autres histoires de mystères de chambre jaune( Gaston Leroux) que je me farcie au bord de la mer, loin d'Ebola!
    Bises méditerranéennes!

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    1. Mon commentaire devait glisser dans la case d'avant "Aimedjee", mais je crois que la blogosphère fait des siennes! Et puis on a tous le tournis!!!!!

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    2. Ce doit être plus sympa a traduire, non?
      Voilà, j'ai dessiné la princesse du désert pour toi.
      Elle sera publiée ce soir.

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  15. Je suis convaincue que toutes les pensées ne sont pas bonnes à écrire ... Surtout dans un blog ...
    J'ai déjà été rappelée à l'ordre et depuis j'essaye de rester sur mes gardes ...
    Bravo Célestine pour ton nouvel état d"âme, j'espère que cette nouvelle bulle d'O2 t'apportera l'énergie nécessaire pour surmonter d'éventuelles embûches ;-)
    Bisous et bonne soirée !!

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    1. Je ne sais pas trop que penser de la première partie de ton commentaire. C'est sans doute cela que j'associe à ton côté " sombre" de petites phrases un peu mystérieuses, dont on ne sait pas si tu les dis pour toi, où pour la personne qui a écrit le billet. Cela dit sans aucune animosité, bien sur. Juste une question que je me pose par rapport a ta remarque...qui a bien pu te rappeler à l'ordre?

      Tu trouves que j'ai trop écrit mes pensées dans ce billet-là ?
      Bulle d'O 2 j'aime bien le mélange entre le mot littéraire et la formule scientifique.
      Puisses tu dire vrai pour l'énergie.
      Gros bisous

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    2. Je t'ai écrit un mail ...

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    3. oh c'est pas juste !! nous lecteur on ne saura pas le pourquoi du comment ! pfff! je vais me désabonner !!!

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    4. PSV ! non ne te désabonne pas, tu me manquerais trop !!

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    5. non non c'était pour riz gaulé !!!

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    6. Hé hé riz gaulé ça c'est drôle!

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  16. Ben ouais, chaque matin, je me sens un peu plus vieux que la veille !
    (Et d'ailleurs, il n'y a pas que le matin...)

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    1. Ne m'en parle pas, j'ai au moins douze cheveux blancs !

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    2. Et moi plus un seul, quelle qu'eût pu être sa couleur :-)

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    3. Tu as de la chance, tu tombes dans une période où c'est très tendance d'être chauve!
      voir ici
      ou


      ;-DDD

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  17. Le pot de ricoré!!!
    Tu veux me faire vomir ou quoi ???? ;)
    ...
    Le changement c'est maintenant, tout le temps, dans la continuité bien sûr!
    Perceptible (quand je monte sur la balance!) ou imperceptible (quand je lis "certain blog" ...) il est ben là, le changement antiblusien...
    J'attends la suite bien sûr !

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    1. Quoi, tu n'aimes pas l'ami Ricoré, l'ami des petits jets de nez ?
      Quoi quoi, tu as fait des abus de glaces chez Amorino et tu ne rentres plus dans ton bermuda Balsamik ?
      Quoi quoi quoi, tu confonds les slogans politiques de Hollande et de Giscard ?
      Quoi quoi quoi quoi....
      J'arrête, je suis en train de me transformer en grenouille. :-)

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  18. Il se dégage une grande paix de ce texte, la puissance de votre écriture et la force de vos mots simples laissent transparaître votre délicieuse féminité, et vous exprimez tout cela avec une grâce infinie et fascinante pour le pauvre mortel que je suis.
    ~L~

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    1. Grrrr....
      Fit le lapin. Et il attendit une repose de celestine.

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    2. Une réponse de Celestine ...
      Oups.

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    3. C'était un lapin dyslexique et qui rugit? :-)))
      non, parce que Célestine n'aime pas les "grrrr" :-/

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    4. @Lorenzaccio merci pour vos compliments mais vous savez, moi aussi je suis une pauvre mortelle...pleine de défauts! ;-)))

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    5. Pleine de défauts, peut- être, mais sympa, sûr, segur, car il m'a semblé comprendre que tu avais demandé des nouvelles au Souf? J'en suis tout ébaubi, mais je suis à cette heure en plein entraînement pour le match retour de demain soir.
      Bof, confiant.

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    6. Ben oui, chuis comme ça...J'avais son numéro de portable qui trainait dans le mien...Alors je me suis dit je vais leur faire un petit coucou groupé...
      Heu...rappelle moi pour le match, qui est-ce qui joue déjà? je suis une vaie branque en sport, je ne me souviens plus...Tu me pardonnes ?

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    7. Ce soir, c'est un autre repas, mais ailleurs: ces repas sont souvent sportifs avec le Souf. C'est pour cette raison que j'emploie le terme de match retour.

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    8. Ah oui...bien entendu ! Que je suis-je bête ! C'est vrai qu'au moment du mondial, je m'étais laissé dire que tu aimais le foot.
      Bon ben, bon match alors.
      Et que le meilleur gagne. Tu comprendras que je ne sois pour personne.

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    9. Re "grrr..."
      Encore plus fort.
      Signé : un lapin jaloux.

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  19. En phase , totalement en phase avec toi Célestine ! Des fois , souvent, c'est notre "actualité" qui nous oblige à changer -cf le ptit mot que je t'avais envoyé- , changer non. D'ailleurs, on ne change pas, on avance tout simplement . Je ne suis plus celle d'il y a deux ans -et tant mieux- et pas celle de dans deux ans ...et tant mieux ?

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    1. On avance...c'est une évidence, comme dit l'ami Souchon.
      On ne change pas
      On se donne le change, on croit
      Que l'on fait des choix
      Mais si tu grattes là
      Tout près de l'apparence tremble
      Un petit qui nous ressemble
      On sait bien qu'il est là
      On l'entend parfois
      Sa rengaine insolente
      Qui s'entête et qui répète
      Oh ne me quitte pas

      (Je suis dans ma phase JJG...)

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  20. Oh zut, mon message d'hier n'est pas passé semble-t-il... :-(
    En substance, j'y disais que parfois les remises en question, même douloureuses, sont salutaires... mais attention à ne pas se précipiter vers une décision de manière trop hâtive.

    je t'embrasse, douce fée!

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    1. Mûrissement lent, elle a dit la madame...
      je prendrai le temps qu'il faudra!
      Bisous

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    2. Tout doucement mais sûrement :-)
      :-*

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    3. Voila, c'est exactement ça. D'un pas de sénateur, si je puis me permettre...

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  21. Ah comme c'est bien dit Célestine ! Et la musique qui ne gâte rien, j'ai bien fait de me lever aux aurores... merci

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    1. Bienvenue sur mon totem, Marinelou.
      Et merci d'avoir mené tes pas chez moi a cette heure avancée de la nuit, ou précoce du matin...

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    2. marinelou vous êtes la cousine de marinella ?

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    3. @ PSV
      Purée, tu m'as foutu un choc, j'ai cru lire "Marine est là".
      Mais puisqu'il s'agit de Tino, je ne ferais pas de Tchi Tchi
      Bisous

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    4. En promenade dans la vie, on voit le même paysage sous un angle toujours différend et parfois, au détour du chemin, il change radicalement. La gorge étroite débouche brusquement sur une plaine ou une eau calme. C'est juste la magie de la vie.
      Ti bacio Sorellita

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    5. J'avoue que j'ai eu le même choc que toi. Ça sonne bizarre quand même, marinella...
      je prfère me raccocher à la magie de la vie que tu décris si bien mon Blutchy

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  22. La sagesse c'est peut-être ça: avoir de bouleversantes convictions secrètes et ne jamais faire de prosélytisme, "être sûr(e) de" sans jamais rien imposer...
    Mais la sagesse, surtout, c'est ne pas être sage du tout, pas vrai ?

    Bises d'Ep'

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    1. Bien vrai, Ep! tu as parfaitement raison. Quant au prosélytisme, qulle horreur!
      Bisous célestes

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.