Ceci n'est pas un canard |
Lorsque j'étais petite, je pouvais regarder avec fascination une goutte d'eau glisser sur une plume. C'était un spectacle étonnant et un peu magique pour l'enfant que j'étais. Je n'arrivais pas à concevoir que les canards, qui ont toujours le cul dans l'eau, ne fussent jamais trempés jusqu'aux os comme je pouvais l'être quand désobéissante je restais sous la pluie, sur la balançoire, à tirer la langue pour boire l'eau du ciel avec application....
Depuis, je n'ai cessé d'essayer de gagner un peu de cette souple imperméabilité pour faire en sorte que les choses négatives glissent sur moi.Mais que c'est donc difficile d'avoir le coeur enrobé de plume de canard! Non, le mien tient plutôt de l'éponge, malgré moi.
En même temps, je me dis que si je devenais imperméable, plus rien ne passerait. Je serais insensible au beau, à l'émouvant, au fragile, à l’ineffable. Et ce serait dommage. C'est un peu les limites que je trouve à l'attitude du sage sur sa montagne, qui se débarrasse de ses désirs et de ses passions humaines. Si l'on n'éprouve plus rien, certes, on ne souffre pas, mais on n'exulte pas non plus: mais pourquoi on vit, alors? tu parles d'un plaisir!
Bref, je n'en suis pas là. Je vibre toujours comme un roseau à la brise légère, et je me pose toujours des tas de questions. J'encaisse aussi, pas mal. J'accuse le coup. Je réfléchis en allant m'asseoir sur un banc au fond du jardin...Je médite.
Et je repars, et je me laisse parfois dépasser par mes émotions. Vulnérable, inquiète, et l'instant d'après sereine à nouveau, Célestine et ses petites cyclothymies, vous connaissez!
C'est simple, en ce moment, je ressemble au ciel: changeante et incertaine, passant de l'ombrageuse nébulosité à la clarté joyeuse. Je me balance, comme jadis, sous la pluie douce amère des petites contrariétés de la vie, mais avec ce bonheur furtif que je lape du bout de la langue, comme la pluie quand j'étais petite.
Je tangue. Je roule.
J'ai éprouvé une réelle inquiétude pour un être cher. C'est long, un mois sans nouvelles! J'ai eu des attentes déçues, pourtant je le sais, bon sang, qu'il ne faut rien attendre de personne! Que le cadeau vient de surcroît, quand on ne s'y attend pas.Heureusement, j'apprends beaucoup de certains, j'écoute leur expérience,je m'en abreuve, je m'en nourris, j'admire, je prends le jour. Je carpe le diem tant que je peux.
Ah! ces relations humaines si riches et si pleines de sens, ces correspondances jubilatoires, ces discussions de fin des temps, ces refaisages de monde autour d'une dive bouteille, guitare et coeur en bandoulière, ces amitiés qui se nouent! ( et celles qui se dénouent au rythme des saisons du coeur...ça, ce n'est pas facile pour la fidèle amie que je suis.)
Je suis perplexe sur l'une, et rassurée sur l'autre. La troisième m'est douloureuse. Des dos se tournent, des mains se ferment. Mais de nouveaux bras se tendent, toujours. Rien n'est parfait, tout est bien. Ainsi va le monde, c'est une aventure passionnante et fébrile. Et à la fin, une chose bien étrange.
L'année avance, mes élèves grandissent, et pas seulement en sagesse, je le vois à ma façon de les regarder de moins haut. C'est peut-être moi qui rapetisse?
Les enfants s'en vont. Ils n'en finissent pas de quitter le nid.Ma fille s'envole pour l'Amérique demain. Le long ruban de réglisse de ma vie s'enroule et se déroule avec des grâces infinies. Les soirs s'étirent mollement et les matins tremblent de promesse. Oui, tout est bien. Avec ou sans plumes de canards.
Préambule: Tu connais mon point de vue, décision partagée donc !! ;)
RépondreSupprimerIl vaudrait mieux être enveloppé de ces tissus modernes "imperméables mais respirant" (je me suis toujours demandé si c'était pas une co... publicitaire ...)
Ne pas rester insensible au monde qui nous entoure, c'est un peu ça le concept de vie en groupe...
Et, à défaut de plumes, il faut apprendre à se faire un cuir pour se protéger au mieux, un cuir imperméable mais respirant !!
Oh oui, je connais ton point de vue! Et c'est pour des ceusses comme toi que j'ai pris cette grave décision. ;-) pour sauvegarder le plaisir de les voir rôder par ici de temps en temps.
SupprimerSi je suis ton raisonnement j'en déduis que tu es un dur à cuir...hi hi!
Ce sont ceux qui ont le coeur tendre en fait sous leur carapace!
bon voyage à ta fille...
RépondreSupprimerapprendre à laisser glisser...pas facile même à notre age(clin d’œil à ton billet avec Poupette en illustration,j'aime aussi)
bon mercredi...
Un commentaire pour deux billet, tu réinventes le deux en un! Merci d'être passée, tu sais que ça me fait toujours un immense plaisir.
SupprimerDis tu crois qu'il va refaire chaud, un jour, à Masséna?
Parfois, face à la "l'insupportable du moment", (on) j'aimerai avoir des ailes pour s'envoler, loin, loin, loin. Mais le vilain petit canard a oublié la recette, et les pattes sont bien collées au sol... ;)
RépondreSupprimerJe me sens plus oiseau de passage que vilain petit canard...mais l'impression de m'engluer parfois dans le mazout des fatalités, je connais. Et ça arrive même aux mouettes rieuses...
SupprimerAh j'aime bien : mouettes rieuses... ;) Au fait question : une mouette pleure-t-elle ? difficile de retrouver une goutte de sérum physiologique dans l'immensité de la mer... alors réponse : on peut pas savoir ;)
SupprimerMoi je pense que c'est parce que les mouettes pleurent que la mer est aussi salée...ça rajoute!
SupprimerVu ainsi,
RépondreSupprimerDit comme ça...
C'est tout de suite plus joli.
En tous cas, tu as raison, avec un coeur tout lisse, sur lequel tout glisse tout vibrerais beaucoup moins aussi. Pourtant, comme toi, parfois, le temps de se reposer un peu, je trouverais cela bien confortable.
Des bisous du mercredi matin.
Bien sûr. Comme dit Brassens, l'avantage de mourir, c'est qu'on n'a plus jamais mal aux dents...Et il arrive vraiment de temps en temps que l'on ait envie de fermer les yeux et de se laisser rouler comme un galet sur la plage, sans opposer aucune résistance...et ans souffrir, donc.
SupprimerUn mercredi studieux pour moi (Animation pédagogique sur les projets d'école, ça te parle?)
Oh oui, ça me parle mais ne me tente pas !
SupprimerIci, ça devait être mercredi studieux (prep de la période, éva et cie)... au final, je poursuis mes fonction de Bouillotte de Choupi en espérant qu'elle aille mieux demain.
T'as bien raison...et puis si tu lui fais des gros câlins, tu vas attraper la gastro toi aussi! lol
SupprimerElle a eu tout plein de câlins, tu sais... un vrai ruban adhésif pendant 48 heures. Malgré tout, la gastro n'est pas passée par moi ! :-)
Supprimer"O Capitaine mon Capitaine",souviens-toi,Cel,du professeur "Carpe diem" Keating de Dead Poets' Society.Je verrais bien tes élèves monter sur la table pour honorer entre autres ce très beau texte sur le temps présent,les bras tendus et les dos qui se tournent,et les billets d'avion.Superbe!Et merci pour ce vieux Tom Waits,même s'il nous arrache un peu...
RépondreSupprimerOh,merci, très cher, tu ne peux me faire plus plaisir!
SupprimerKeating est une sorte de référence pour moi, un professeur hors du commun.
Ah oui, Tom Waits arrache, je suis restée en mode bluesy une grande partie de la nuit...jusque dans mes rêves.
Que c'est difficile de tenter de se raisonner quand c'est le cœur qui parle! Alors pourquoi contrarier l'un et l'autre? Il y a un temps pour tout: un temps pour être heureux, un temps pour être triste, un temps pour raisonner etc etc.
RépondreSupprimerBeau voyage à ta fille, la distance vous fera connaître le manque mais elles ne délitera pas un lien solide. Et les retrouvailles, comme elles seront bonnes, n'est-ce pas ? :-D
J'aime beaucoup la manière dont tu exprimés ta sensibilité (cyclothymie, quel vilain mot! Pourquoi pathologiser une si belle qualité?). Il est légitime de se soucier, d'être attristé quand les choses plaisantes viennent à changer. À chacun ensuite de s'adapter si il le souhaite et de mettre en place de stratégies pour faire face à ce déséquilibre ;-)
Je t'embrasse bien amicalement Célestine.
Cyclothymie j'aime bien c'est mignon comme mot, et je sais que je suis comme ça de toutes façons,même si ce n'est pas pathologique, j'ai une tendance à changer assez rapidement d'humeur. Il n'y a qu'au boulot où je suis toujours d'humeur égale, ou ma sérénité joue à plein.Quoique...
SupprimerC'est pour ça que parfois je me dis que je suis un peu schizophrène!En réalité, je pense que les émotions au boulot ne sont pas du même ordre que dans la vie privée.
Et, oui, les retrouvailles de septembre seront bonnes!
Moi aussi je t'embrasse, petite Stella.
Tu exprimes joliment et parfaitement la nécessité de "traverser ses émotions". il s'agit de ne surtout pas être imperméable mais d'accepter et laisser passer,connaissant l'impermanence de toute chose. C'est la grande leçon de Siddharta que j'ai vraiment découverte à Vipassana
RépondreSupprimerTu as toujours de bonnes références,Marie Madeleine, et des lectures enrichissantes, et je vais m'empresser de me renseigner sur Siddharta.
SupprimerMerci pour le choix ou non de la musique. Ne pas imposer est la bonne solution.
RépondreSupprimerTous ces billets que je lis de temps à autres me paraissent pouvoir faire l'objet d'un livre. Je suis un peu jaloux du style si délié, léger et poétique merci et bravo...
Tu n'as rien a m'envier, je crois...je n'ai écrit qu'un tout petit livre de rien du tout. Mais c'est vrai que je n'ai pas dit mon dernier mot. Enfin, écrit.^^
Supprimermerci pour ces chauds compliments.
Le cœur accroché au clavier, tu en tires une bien jolie symphonie....
RépondreSupprimerGrazie mille la piccola ragazza ];-D
Il y avait la Truite de Schubert, il y aura le Canard de Célestoche...
SupprimerBaci
J'adore la petite fille sur sa balançoire...
RépondreSupprimerVéridique: j'ai toujours essayé de savoir quel goût avait la pluie...J'en ai gardé une grosse résistance aux rhumes angines et compagnie!Jamais malade!
SupprimerL'image de la réglisse est très belle...celle de la balançoire aussi...
RépondreSupprimerNe rien attendre des autres est une sagesse mais ce n'est pas simple en pratique car l'acte gratuit n'existe pas, ou presque pas.
J'aime bien quand tu dis que ta fille part pour l'Amérique...tout le monde dit aux USA voir aux States...c'est décalé...on a l'impression qu'elle va conquérir le pays, le rêve américain...
Mais oui, c'est un peu ça...la chanson de Joe Dassin, je l'avais en tête comme une rengaine tous ces jours-ci.
SupprimerJ'aime caresser le papier avec des images, douces et colorées. ET parfumées.
L'acte gratuit? C'est vrai que j'aime en faire, et d'ailleurs j'en fait souvent mais c'est parfois suspect. Du style, pourquoi elle fait ça? Qu'est-ce qu'elle va me demander? Faire les choses juste comme ça, par amour, de nos jours, c'est louche!
Mais Célestine, la plume de canard n'est imperméable que pour l'eau. Elle laisse passer l'air librement.
RépondreSupprimerLes belles émotions nous arrivent comme une brise légère, faisant virevolter les plumes pour se glisser dessous et atteindre le coeur.
Les vilaines arrivent en averses et avec tant de force qu'elles plaquent les plumes contre soi et font une cuirasse étanche.
Baci Bella
J'aime beaucoup cette explication, qui permet à la science et à la poésie de se réconcilier, chose dans laquelle tu excelles.
SupprimerMolto baci.^^
Je ne sais pas si la science a analysé la composition d'une belle émotion, ni si elle a pu expliquer pourquoi la plume de canard se soulève pour lui laisser le passage, mais c'est vrai, parce qu'il me plait de l'imaginer ainsi :-)
SupprimerTi bacio
Je viens de comprendre ce qu'est un poète relativiste!...
SupprimerLe sage sur la montagne ( ou dans sa plaine, ou au fond de sa cave…), n'est ni sans émotion, ni sans désir, ni sans passion… Ou alors il est mort…
RépondreSupprimerC'est juste qu'il a appris à régler le thermostat de sa sensibilité pour éviter les froidures de la sensibilité gelée, et les débordements d'ébullition d'une sensibilité effervescente qui brûle et meurtrit....
Comment on apprend à régler le thermostat ?
C'est la sensibilité qui émane de l'être profond qui peut pacifier la personne.
Alors les intensités de ces profondeurs-là ouvrent au bonheur.
Et les difficultés de la vie, totalement inévitables, et le plus souvent relationnelles, ne génèrent plus des blessures douloureuses dans l'ordinaire des jours.
Quant aux épreuves majeures… Il n'y a rien à en dire à l'avance… On verra bien comment on les traverse…
Suis content pour la musique. Je ne vais plus être obligé de couper le son de mon ordinateur avant de cliquer sur le lien qui mène chez toi… Ça me fait gagner 2 clics !
:-)
Rhôô quand je pense à tous ces clics que tu as endurés juste par amour pour moi! lol
SupprimerBon pour ce qui est du thermostat, je ne suis pas encore bien au point, il y a encore loin de la coupe aux lèvres, mais je travaille à devenir le sage au bord de la mer (parce que la montagne, c'est pas trop ma tasse de chocolat, il fait trop froid)
Je présente d'ailleurs mes plus plates excuses à tous les sages sur la montagne qui viendraient s'égarer ici.Pour l'instant, je ne le suis pas encore, j'aime les hauts et les bas, et je sais que pour avoir les hauts, il faut accepter les bas. Mais quand je serai grande, promis, je m'y mets.
bises cher Alain
RépondreSupprimerLe "sage sur sa montagne" n'a rien choisi de ce qu'il est ou ressent, il est simplement comme toi : il est ce qu'il est, il ressent ce qu'il ressent.
La seule différence est qu'il ne se dit pas "oh regardez là, la Célestine, oh non je ne voudrais pas être comme elle" ... ;-)
C'est pour ça qu'il est Sage, et que moi je ne le suis pas du tout!
Supprimer
RépondreSupprimerMélancolie
On disait "la merencolie" au temps de Charles d'Orléans. Beaucoup de merencolie dans ce billet ce matin mais bien sûr, et c'est rassurant, pour la contrebalancer beaucoup de "mère en folie" si l'on peut ici oser s'exprimer ainsi.
Ce billet appelle un poète et un écrivain. Les voici :
Ou puis parfont de ma merencolie
L´eaue d´Espoir que ne cesse de tirer
Soif de Confort la me fait desirer
Quoy que souvent je la treuve tarie
Necte la voy ung temps et esclercie
Et puis après troubler et empirer
Ou puis parfont de ma merencolie
D´elle trempe mon ancre d´estudie
Quant j´en escrips, mais pour mon cueur irer
Fortune vient mon pappier dessirer
Et tout gecte par sa grant felonnie
Ou puis parfont de ma merencolie
Au puits profond de ma mélancolie
L´eau d´espoir que je ne cesse de tirer
La soif de réconfort me la fait désirer
Mais souvent je la trouve tarie
Je la vois un moment propre et claire
et puis je la vois devenir trouble et mauvaise
Au puits profond de ma mélancolie
De cette eau je dilue l´encre de mon étude
Quand j´écris, mais pour mettre mon coeur en colère
Fortune vient déchirer mon papier
Et jette tout par grande perfidie
Au puits profond de ma mélancolie.
Charles d’Orléans
Pour le reste, on vous propose cet extrait de Cioran, puisé pour vous, chère hôtesse :
Règles pour vaincre le pessimisme mais pas la souffrance :
" Accompagner le moindre frisson de l'âme d'une tension active ; être lucide dans la dissolution intérieure ;
surveiller la fascination musicale ;
être triste avec méthode ;
lire la Bible par intérêt politique, et les poètes pour tester sa résistance ;
faire servir les nostalgies aux pensées et aux faits ; les extirper de l'âme;
se créer un centre extérieur : un pays, un paysage, attacher les pensées à l'espace ;
entretenir artificiellement la haine contre tout ;
aimer la force après le rêve ; la brutalité après tout ce qui est pur et sublime ;
adopter une tactique de l'âme ; conquérir ses états d'âme ; ne rien apprendre des hommes ; seule la nature enseigne le doute ;
annuler sa peur par le mouvement ; la fuite ; une seule halte et c'est les choses qui se taisent et le néant qui nous appelle ; faire de l'illusion un système. "
Le livre des leurres, Emil Cioran
Et continuez de nous héberluer, vos billets sont de véritables friandises littéraires. Et ça c'est bon "signe.."
Ce sont deux très beaux textes. Le second demande de se placer en mode photographique négatif, car il donne l'exacte mesure de tout ce qu'il ne faut pas faire...Du moins c'est ainsi que je le ressens.
SupprimerMerci cher Nuage, de nous faire partager votre grande culture littéraire et philosophique.
Donc t' as mangé de la neige aussi alors ???
RépondreSupprimerY a un truc qui m' a gênée chez Keating : j' aime pas qu' on déchire les livres, même les mauvais ...
Bon , c'est vrai, tu as raison, c'est un peu violent et ça bouscule nos présupposés éducatifs. Peut-être faut-il arriver à se dire que ce n'est pas le livre en tant que support qui est sacré, mais bien le texte qui peut -ou non- prétendre à le devenir.Un livre pour moi, on a le droit de l’annoter, de le corner, de le faire circuler de mains en mains, cela voudra dire qu'il a été lu, et apprécié. Un livre trop neuf et qui le reste me semblerait n'avoir pas vécu.
SupprimerMais ça n'engage que moi...
Je suis genre à carpe-diem-er tant que je peux aussi. Tes enfants grndissent bien , c'est formidable. Mon fiston vient de briller au conservatoire , joie immense, ma mutation m'est finalement refusée (les chaises musicales etc) , déception immense... vais me retrouver là où je n'ai pas envie d'aller . Mais allez on lève la tête et on garde un chouill' d'espoir.
RépondreSupprimerPlus qu'un chouill' allez! je suis avec toi. Lever la tête, c'est bien, ça permet de voir les choses essentielles, le soleil les étoiles et surtout la ligne de l'horizon. Bisous bisous pleins de courage et d'espoir.
SupprimerHum, "je carpe le diem" tant que je peux... voilà une image qui me convient bien ces temps ci... même si certaines personnes ne comprennent pas toujours que l'on veut juste vivre l'instant présent sans se prendre la tête !
RépondreSupprimerTout l'enjeu consiste à écarter progressivement ces "certaines personnes" qui ne comprennent pas notre façon de fonctionner, pour finir par ne s'entourer que d'êtres avec qui on est en phase...
SupprimerBon courage car le chemin est épineux et la route est longue.
Comme on se ressemble , mais ça tu le sais déjà ;) toujours en attente de petits signes , je m'inquiète pour ceux qui souffrent , parfois plus qu'il ne faudrait ,rien , ou presque ne glisse , faut pas lutter ..
RépondreSupprimerjuste de temps à autre prendre la distance , dire , redire à ceux qu'on aime qu'on a besoin d'eux , autant qu'ils ont besoin de nous
et puis , faire un peu de ménage de temps en temps , pas forcer vider , jeter , mais accepter les départs , ne pas tourner le dos définitivement , mais avancer vers le bon , le fiable
Bonne route à ta grande , quelle aventure
si elle croise mon George , qu'elle lui dise que tout va bien , qu'il ne s'inquiète pas
Bonne nuit ma Célestine à fleur de peau
Ah, ma Jeanne!Ça a été trois jours de folie ces préparatifs finals? finaux? tiens je sais plus ou la, l'instit a besoin de vacances!
SupprimerBref, jeudi à treize heures,ma belette s'envolera pour Boston...wouaou j'en suis toute retournée.
On se refait pas , hein?
Le George, t'inquiète, elle lui dira qu'il a sa fan numéro 1 à Laval!
Bisous tout doux
juste t'embrasser, très fort... te dire que je vis toujours ;-))
RépondreSupprimerj'espère revenir sur les blogs...je ne sais pas
Très gros bisous
Ma toute douce, j'ai honte, je vais t'envoyer un mail dès que possible.
SupprimerJe t'embrasse et je pense fort à toi même si je ne te le dis pas assez.
♥♥♥
Ça va, je ne suis pas toute seule avec les variances de la vie! Merci de ta solidarité. Je n'ai pas trouvé le bouton pour cliquer la musique donc j'ai beau être positive je ne suis pas efficace. Je dirais plutôt que la musique faisait partie du post de Célestine qui prenait le temps de choisir et de mettre le morceau. Il va me manquer d'autant qu'il ne commençait pas immédiatement à l'ouverture du blog et que cela laissait du temps à ceux qui ne peuvent faire deux choses en même temps ou se sentir en harmonie totale avec l'auteure de cliquer sur ton petit mot gentil. Tant pis je suis bien obligée de respecter ton choix si je veux continuer à apprécier tes beaux textes
RépondreSupprimerMarieswiss, en haut du blog, à gauche, juste au-dessus de mon oeil, il y a un petit lecteur "deezer.com" de musique. Tu cliques sur le triangle "play" comme sur un banal lecteur de cd, et là, par magie: youpi, ma musique!
SupprimerMerci de ton comm réjouissant et très sympathique. Merci d'aimer me lire, ça m'encourage à continuer.Je sais que tu fais partie des lecteurs qui vont cliquer sur le petit triangle dorénavant.
je t'embrasse.
oui,
RépondreSupprimerbien dit Célestine
la vie nous fait mille cygnes
à l'heure...
et quand les choses ne glissent
elles nous affectent
en effet
un jour bon
C'est jolie, ça, la vie nous fait mille cygnes à l'heure...il faut apprendre à laisser glisser mais ce n'est pas facile!Surtout quand le doute nous étreint.
SupprimerBonne journée.
Pour la musique, bonne idée: au bureau les têtes se levaient quand je franchissais en contrebandier numérique ta frontière virtuelle .
RépondreSupprimerQuand au texte, je rends hommage à l'adret de ton coté Black Swan.
Heureuse d'avoir contribué à rétablir de bonnes relations entre tes collègues de bureau et toi, et d'avoir peut-être du même coup amélioré le rendement de l'entreprise en ne perturbant pas leur travail...
SupprimerC'est très joliment bien dit "l'adret de mon côté Black Swan". Quid de l'ubac?
c'est mon versant préféré.
SupprimerSourire...
SupprimerDu haut de mon nouveau perchoir je t'envoie plein de bisous tout doux et puis des emplumés de là haut et bien j'en vois ! pas plus tard que hier soir un héron buvait au bord du petit ruisseau ! si si un héron en ville ! dommage il s'est envolé trop vite Hutte n'a pas eu le temps de le photogéniser (ça existe ???) bon enfin bref il est parti mais on va surveiller s'il revient , bon Célestine je te fais des bisous et à bientôt !!! biiiiiiiiiiiiz !
RépondreSupprimerOh oui, Petit Singe Vert, j'aimerais bien le voir ce héron au long cou emmanché d'un long bec...
Supprimer-Papa, papa, regarde là-bas, le tapon! regarde le tapon!
-ah bon, où ça?
-ben oui, là bas, regarde, cet oiseau! c'est le tapon!
-héron, héron, petit, pas tapon!
C'est drôle, je suis un petit peu dans le même état que toi en ce moment ... Constatant, sur un banc-auvent, les liens qui se nouent, se dénouent, inexorablement, et d'autres qui toujours, naissent ... La vie. Le passage. Le mouvement. Les espérances fondues, les surprises force aimant inattendues !
RépondreSupprimerAh, pour le cliquer ou pas de la musique, en entrant ... Que dire à celle qui n' y arrive pas, que je me garde ce plaisir perso "d'imposer" la musique. Je raisonne à l'inverse, on peut toujours arrêter si on n'aime pas. Moi ça fait partie de mon plaisir d'ensemble, la finition je dirai d'un billet. On se donne du bonheur comme on peut naisse pas.
Tu vois, c'est bête, mais le fait que tu ne la mettes pas, j'ai pas envie de l'allumer, je suis bizarre non. Mais tu sais encore, c'est bien le silence aussi ...et te lire est toujours un plaisir, de toute façon...
Bien à toi.
Oui, c'est bête,parce que tu démolis ma théorie selon laquelle il est plus facile de cliquer quand on aime que quand on n'aime pas...Mais ce n'est pas grave. De toute façon le monde parfait où tout le monde serait content n'existe pas.
SupprimerMais ma décision a été mûrement réfléchie,et motivée par un grand nombre d'arguments et de réflexions qui remontent à plusieurs années...je ne sais pas si je reviendrai en arrière. Je préfère les reproches gentils comme les tiens que les propos pleins de hargne de ceux qui se disaient incommodés par la musique au point de ne plus venir me lire...
Moi j'aime tout. Je suis pas difficile...
Je dois dire que ta zik m'a plusieurs fois donné l'occasion de pester !
SupprimerContre moi.
Tout guilleret, mais trop pressé, j'ouvrais le blog... et paf, la zikàCélestine !
"Eh M.... ! Quel est le *§&#,$£¤ ! qu'a encore oublié de baisser le son ?"
Faut dire qu'au bout de l'ordi y'a une tab' de mixage, un ampli honnête et deux belles enceintes. Et que tout ça reste la plupart du temps au niveau "répétition" pour travailler mes morceaux (à l'oreille puisque ch'ais pô lire la zik).
J'avoue que la nouvelle option me permettra de rester plus serein.
D'autant que j'apprécie la plupart de tes choix musicaux.
Vais p'têt' même aller faire un casse dans ta discothèque ! ;o)
Tu me fais rire, Candide! et c'est grandement appréciable par les temps qui courent...Bon je te note dans les heureux de ma décision.
Supprimermoi non plus chais pô lire la zik. Mais mes oreilles vont plutôt bien!
Ma discothèque a pour nom d**zer et c'est une mine sans fond.
cela dit, il y a des musiques que j'aime et que je ne peux pas mettre en fond sonore de blog, même modéré!
Exemple:http://www.youtube.com/watch?v=-90obSa1Az4
bisettes
ah et puis ça aussi
Supprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=JTEWlSTQ1RI
Content de te faire rire, ça peut pas faire de mal !
SupprimerChez d**zer, je sortirais bien mon bazooka lors des pubs, mais c'est vrai que c'est une belle mine (quoique, pour la première fois je n'aie trouvé un morceau nulle part, ni D... ni ailleurs : "An dro Gwechall", comme quoi on trouve pas tout à...).
Quant à tes propositions, "Queen of the stone age" me fait pas trop vibrer (j'imagine bien ouvrir le blog là-dessus avec le son à fond, et compte tenu du petit paquet de nerfs que je suis, c'est un truc à me pèter un joint de culasse neuronal !) Du coup, je demande comment une fée par ailleurs bien sous tous rapports peut entendre ça sans écorcher ses délicates petites z'oreilles. Les fées auraient-elles une part d'ombre qui nous échapperait, à nous simples mortels ?. Tout un monde à explorer !...
En revanche "Porcupine tree" me plait assez, j'y reviendrai.
:o)
Ah, mon cher Candide, les fées ont plus d'un secret dans leur baguette. Il se trouve que celle à qui tu t'adresses a un fils qui est musicien, batteur, et qui lui fait découvrir de nouveaux univers, et que cette manière d'échanger est merveilleuse: parce qu'elle peut ainsi lui faire connaître ses standards à elle...(C'est un ado très ouvert)
SupprimerMa part d'ombre, mon ubac comme dit un de mes amis, est une part fascinante de ma personne que je n'ai pas encore fini d'explorer moi-même...
Porcupine tree est exceptionnel, et je peux l'écouter beaucoup plus longtemps que les QOTSA sans écorcher mes douces oreilles de fée... ;-)
Coucou Célestine, me revoilou ! Pas encore vraiment présente sur la toile mais ça va revenir. J'ai un peu rattrapé mon retard.... Un peu de mélancolie dans ce texte toujours si joliment écrit. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerOui. Quand tu veux. Je t'attends puisque tu es dans mon coeur.
Supprimer:-)
SupprimerC'est le troisième soir que je reviens lire ce texte qui, par hasard, aborde un peu le même thème que ce que j'ai écrit chez moi. Je crois que c'est ce passage qui me titille :
RépondreSupprimer« C'est un peu les limites que je trouve à l'attitude du sage sur sa montagne, qui se débarrasse de ses désirs et de ses passions humaines. Si l'on n'éprouve plus rien, certes, on ne souffre pas, mais on n'exulte pas non plus: mais pourquoi on vit, alors? tu parles d'un plaisir! »
Je ne suis pas un sage sur sa montagne, et pourtant je ne cacherai pas que c'est une position avec laquelle je sens quelques affinités. Sauf que la forme de sagesse qui me plaît n'a pas tout à fait les mêmes caractéristiques. Pour éviter la souffrance je me suis débarrassé de certaines "passions humaines". Parce que la passion, son étymologie est formelle, c'est souffrir... Bon, je sais bien que toute passion ne fait pas souffrir et pourrait plutôt s'assimiler au terme "enthousiasme". C'est pourquoi je préfère employer ce second terme ;) Autant un sage passionné me semble être un antagonisme, autant un sage enthousiaste me semble compatible.
Ainsi cette sagesse qui m'attire consiste non pas à se débarrasser de ses désirs, mais de la souffrance qui accompagnerait leur inaccomplissement. Rester désirant, mais en acceptant l'éventualité de l'inassouvissement du désir. Un sage qui aimerait la vie, ce qu'elle lui offre, et ce vers quoi elle l'attire.
Je pense donc que le sage peut exulter, ne serait-ce que de ressentir "la vie" dans toute ses dimensions, même les plus infimes. Et que l'intensité ne réside pas forcément dans la passion. Parole d'ancien passionné ! ;)
Voila les petites précisions que j'avais envie d'apporter après t'avoir lue avec plaisir et enthousiasme...
Pierre, si tu repasses par ici, ne t'inquiète pas. Il me faut un peu plus de temps pour te répondre.
SupprimerBien sûr que je repasse ici, Célestine (je ne parle pas de repassage, hein...). Non que j'attende particulièrement une réponse (quoique...), mais parce que si je dépose quelques mots je sais que s'ouvre une éventualité de réponse, voire une amorce d'échange (bien qu'un blog ne soit pas vraiment conçu pour ça...).
SupprimerMerci de ta prévenance :)
Cher Pierre,
SupprimerTon message méritait une réponse réfléchie et je n’ai pas eu le loisir d'y réfléchir jusqu’à ce soir.
En citant le sage sur sa montagne, je ne voulais pas créer une polémique ou dénigrer qui que ce soit dans sa recherche personnelle de sérénité.Moi même, je me définie comme sereine, car il est vrai qu'à certains moments clés de ma vie, et notamment dans mon travail ou dans l'éducation de mes enfants, je me suis toujours comportée de manière calme et non stressée, ce qui est un remarquable avantage pour garder son sang froid et être efficace avec des enfants.
Il n'en va pas de même dans mes rapports humains et notamment amoureux où je suis souvent très fougueuse, pour ne pas dire passionnée, puisque tu y mets une connotation de souffrance.
C'est à propos de cette souffrance que je me pose beaucoup de questions. Car tout préalable à la recherche du bonheur passe par le rejet de toute espèce de souffrance. Bien que n'étant pas particulièrement masochiste, il me semble que la souffrance, quand elle est acceptée, n'est pas forcément négative. Je pense notamment à la douleur occasionnée par un exploit sportif comme un marathon ou l’ascension d'une montagne, ou plus simplement par la naissance d'un enfant.
En ce sens, la souffrance est transcendée par le plaisir obtenu à travers elle.
C'est pourquoi, il me semble que dans les relations humaines, refuser toute souffrance implique alors de ne pas s'engager, de se protéger, de s'éloigner ou de rester superficiel afin de s'éviter de souffrir. Je ne me sens pas prête à cela, c'est ce que j'appelle accepter les bas pour avoir les hauts, c'était le sens de mon passage sur le fameux sage sur sa montagne, qui refuse les hauts de peur d'avoir à affronter les bas. Cela me paraît simplement inconcevable de vivre ainsi. Mais j'ai encore beaucoup a apprendre de la vie. Et un jour, j'en aurai peut-être marre de me prendre des claques. Pour l'instant, tout plaisir et tout bonheur vrai s'accompagne d'une petite prise de risque.
Merci d'avoir eu la patience de m'attendre si longtemps pour me lire.
Célestine,
SupprimerTu me vois honoré par cette longue réponse et le fait que tu sois "revenue" alors que flux des billets t'a déjà portée vers d'autres sujets.
Je voudrais d'abord t'assurer qu'il n'y avait, dans mon esprit, aucune idée de polémique autour de la sagesse ou de la sérénité. Dans ce domaine chacun agit selon ce qui lui convient et c'est très bien ainsi. Je dirais même qu'il ne saurait en être autrement... Mon intervention consistait donc seulement à proposer un autre éclairage. Il semble que cela a aussi touché quelque chose chez toi :)
C'est donc l'idée de souffrance, qui s'opposerait à celle de sérénité/bonheur, qui nous "réunit" autour de ce sujet. Je suis d'accord avec toi : une certaine souffrance peut être positive quand elle permet de se transcender. Sans aller jusqu'au masochisme et l'auto-flagellation, évidemment. Disons, et je crois que tu seras d'accord, que l'atteinte de certains objectifs ne peut se faire si on veut éviter toute souffrance. Librement consentie cette souffrance... n'en est plus vraiment une puisqu'elle n'est pas subie. En fait il faudrait presque définir les contours de ce terme avant de l'employer.
Pourrait-on aller à la rencontre de l'autre si on refusait toute souffrance ? Certainement pas ! Et particulièrement dans la rencontre amoureuse...
La rencontre comporte une prise de risque, nécessite une "ouverture", un renoncement aux protections. Pas de rencontre authentique sans une mise à nu, sans « baisser la garde », sans se mettre en position de vulnérabilité. Donc avec une potentielle souffrance si l'autre, par inadvertance, nous blesse. Je comprends tout à fait que tu ne te sentes pas du tout attirée par ce refus de l'engagement. Pour autant, et tu le laisses entendre, les imprudences nous apprennent peu à peu à faire preuve de discernement pour ne pas nous exposer abusivement aux "claques". Avec le temps on devient moins naïf, voire moins niais ;) Et certaines claques, un peu trop douloureuses, nous font comprendre où se situent nos points sensibles. En cela elles sont une chance. La douleur ressentie est un moyen de mieux nous connaître, non pour nous surprotéger, mais pour mieux nous ouvrir.
Finalement tout cela nous éloigne pas mal de la passion, or c'est ce mot qui m'avait titillé. J'aime l'intensité, je n'ai pas peur de la fougue et de l'enthousiasme, mais j'aime aussi que cela se vive dans le calme et la modération. Je dirais "en conscience", qui est une forme de plénitude. C'est pourquoi je redoute la passion (surtout amoureuse !). Parce que la passion, selon le sens que j'accorde à ce mot, a quelque chose de fou, de démesuré, d'exclusif. Ah oui, c'est ça : exclusif ! Voila l'idée qui me dérange dans la passion : l'exclusion.
Et pourtant... il y a aussi dans cette exclusivité une forme de plénitude : un lien privilégié, "plein", "entier" avec l'objet de la passion (qui n'est pas forcément amoureuse, là). Et peut-être est-ce la crainte de perdre cette plénitude qui fait redouter la souffrance ?
Bon, je me suis laissé aller. Je ne sais pas si tout ça est sensé ;)
Merci de m'avoir permis d'exprimer tout ça.
Moi, je ne lis dans ton billet que des choses avec lesquelles je suis en phase. En fait, le mot passion, qui est peut-être ce seul point où nous achoppons, je l'aime. Je le trouve beau. mais je le dégage de tout sens religieux (son sens premier)J'ai souvent eu des discussions avec des amis sur ce thème. Il lui préfèrent ardente, fervente. Non je continue à me dire passionnée.
SupprimerMais ma seule passion, le seul truc pour lequel je sois vraiment addict, c'est la Vie! Je suis amoureuse folle de la vie.
J'aime tout ce qu'elle me propose, des rencontres, des vibrations, des frissons, des émerveillements, des émotions.
Voila ma sagesse à moi: j'ai compris que j'aimais tomber amoureuse, mais que j'aimais trop la vie pour ne voir plus qu'un seul être. J'aime aimer, j'aime donner, mais je ne veux plus m'aliéner.
Je me définis comme une fille "éclectrique", je crois que ça résume bien non?
Mon port d'attache est solide, mais j'aime quitter la rive de temps en temps.
Et découvrir de nouveaux paysages. Au jour le jour. En prenant le meilleur.
Je te rassure: tu n'as jamais été aussi sensé!
Passionnée par la vie ? Ah oui, cette passion-là je la reconnais volontiers ! Vivre passionnément, ça je comprends bien. Et chez toi cette passion rayonne :)
Supprimer« J'aime tout ce qu'elle me propose, des rencontres, des vibrations, des frissons, des émerveillements, des émotions. » Hé hé, je suis sûr d'avoir déjà écrit des trucs de ce genre, c'est dire si ça me parle ! Faut juste que je ne l'oublie pas...
En tout cas j'aime bien ce que tu dis ici.
De la discussion jaillit la lumière. Et celle-là est douce, et diffuse une belle chaleur. Merci pour ce dialogue, Pierre, c'était un vrai plaisir. C'était riche et calme. J'ai beaucoup aimé.
SupprimerLorsque les enfants quittent le nid, pour aller loin, parfois très loin, il faut recomposer notre univers. Le va et vient des amitiés, les nouvelles, les anciennes ni tout à fait les mêmes ni tout à fait pareilles, toutes ses relations parfois limpides parfois compliquées façonnent notre vie.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si l'on devient plus sage en vieillissant, ou plus détaché, ou plus réaliste, ou plus cynique, ou plus amnésique c'est au choix. Peut-être aussi plus fort, maintenant je me sens parfois recouverte des plumes du cygne, mais seulement parfois.
Quel plaisir de te lire !
Un plaisir au moins égal est celui de lire mes lecteurs!
SupprimerJ'aime beaucoup l'idée de recomposer son univers...C'est vrai que cela se fait progressivement. mais inévitablement, on se retrouve avec davantage de temps devant soie, et une certaine grâce dans les gestes s'installe. Une grâce nonchalante que l'on avait mise au frigo au moment où les couches, les courses, les repas, les leçons, et les rendez-vous chez le pédiatre semblaient occulter tout le disque dur...
La vie, quelle aventure quand même! En vieillissant, on devient plus...conscient de cela.
SupprimerDe l'importance de lire tous les commentaires.
du "temps devant soie"...
La poésie est partout.Et "La vie, quelle aventure quand même! En vieillissant, on devient plus...conscient de cela."
...
Sourire béat.
SupprimerC'est pareil pour la clim tu sais ! L'an passé j'ai décidé de mettre la clim sur mon blog, oui mais voilà, certains se plaignaient d'habiter une région fraîche et que la clim du coup n'était pas bienvenue, il fallait mettre un cache-col en entrant dans l'espace etc ... Voilà, je réfléchis encore, je ne sais pas encore si je mettrais cette option que je pensais "bien-être" cet été !
RépondreSupprimer:))))
Je crois que je vais installer un bar à vin dans l'entrée... ;-) et une fontaine à eau pour faire bonne mesure.
SupprimerMais que l'on ne s'imagine pas que vais mettre de l'eau dans mon vin!
Le sage bizarrement est toujours un homme, il est vrai qu'il n'est pas conçu en matrice, pas de gestation, pas de cordon qui le lient et cette corde sensible qui vibre!!!
RépondreSupprimerLe sage n'en est pas moins dépourvu d’émotions, il leurs parle et il les calme dans la minute! Car il se connaît et il connaît les limites de son acceptable!!!
Il garde en lui toutes les forces qui lui permettent de chercher la compréhension des faits, il est dans les vies du monde, il rentre dans ces vies!
Il y voit les famines, les misères, les guerres, ……, son corps saigne mais il voit les yeux illuminés des parents posés sur le bébé qui vient de naître, il voit ces enfants de couleurs opposés sourire et s'embrasser, ……, son corps se panse dans l’instant!
Mais qui est à l’origine, quels événements, quelles histoires, ……, ?????
Il pense, il réfléchit, il se projette encore et il repense, il se re projette, ……,!!!
Et là, il agit en transmettant simplement sa connaissance acquise, sans intérêts pour son égo, il diffuse d’où cette impression d’un apaisé insensible qui n’est autre que sérénité!!!
Tu n’en es pas loin, tes écrits l’expriment mais il te faudra quitter ta peau de maman, de mère, pour devenir homme sage car la femme et l’homme sont égaux et le sage est asexué!!!
"le sage est asexué"
SupprimerNe soyons pas si affirmatifs ! Disons plutôt : "Il est d'usage que le sage soit sage..." d:)
Ze veux pas être asexuée, moi!
Supprimerte connaissant il n'est pas question de te voir devenir asexuée, tes charmes resteront dans le domaine du splendide et d'une très belle femmme!!!
SupprimerEt oui Saoul-Fifre,
le sage assagit s'assoit sur le siège de sa sagesse?!?!?!?!? LOL
Existe-t-il quelqu'un de plus sage que les autres? La vie se charge de nous outiller pour face aux épreuves, aux ruptures et à tout le reste. On meurt ou on survit. C'est qu'il faut s'outiller.
RépondreSupprimerGrand-Langue
La vie, ce ne serait donc que du bricolage? :-)
Supprimerune solution à vos problèmes d'étanchéité: courez vite chez Décathlon vous acheter un K-way!
RépondreSupprimerTrès drôle! Je pensais emprunter celui du chat dans mon billet " météo"...
SupprimerFamille, amis, collègues : nos relations avec eux évolue au fil du temps, et je n'échappe pas à la règle. Ceux dont je me sentais proche à 20 ans ne sont pas les mêmes dix ans plus tard. Et inversement. Cela fait partie de la Vie, avec ses satisfactions et ses déceptions, ses hauts et ses bas. C'est le même aussi dans la blogosphère. Bon week-end Célestine.
RépondreSupprimerTut va tout vient, tout passe, tout lasse, c'est l'éternel mouvement perpétuel des horloges et des planètes. Il suffit de le savoir pour ne pas être déçu. Et pourtant, le temps nous donne aussi une amnésie particulière.
SupprimerMerci de ton passage Petit Belge.
Hello Célestine,
RépondreSupprimerJ'avais remarqué pour la musique et j'apprécie également car avec le son, on est parfois déconcentré pour apprécier tes mots !
Je rigole, on est à fond dans les plumes ! canard, cygne, oie, ces bestioles sont très expressives dans leurs attitudes. Je ne me lasse pas de les observer.
Heureusement qu'ils ont un plumage imperméable, nous nous avons des chaussures !
En ce moment, je côtoie le personnel hospitalier... Quel courage, je les admire. Et sûr qu'ils ont besoin de s'imperméabiliser pour supporter leur métier. Ce n'est pas pour ça qu'ils ne sont pas patients, à l'écoute, et plein de gentillesse.
Quand on arrive à faire la part des choses, on a gagné sur soi et sur les autres.
Pour la bloguo, c'est ainsi, les liens vont et viennent, comme à l'école, comme dans la vraie vie. Tout évolue et change. Il ne faut surtout pas se forcer ! Et puis le silence ne veut pas dire oubli.
Bon dimanche, ma Cocotine et gros bisous d'O.
Oh merci pour ce looooooong commentaire, ça me touche d'autant plus que tu n'as pas trop le temps en ce moment... Moi, en revanche, je suis un peu loin et je n'ai que mon smartphone je ne peux donc pas trop m'étendre mais le cœur y est.
SupprimerC'est mignon cocotine. Merci ma Soene gros bisous et courage.
Coucou toi, surtout, surtout, ne pas être imperméable même si la douleur, même si le chagrin, même si l'inquiétude car il y a la joie, la vraie, l'émerveillement en regardant les étoiles et tous les bonheurs petits et grands... joyeux dimanche à toi!!
RépondreSupprimerMerci Brizou. Je ne suis pas près de devenir imperméable, je te rassure! Merci pour tes paroles d'espoir et de joie.
SupprimerEn ce beau dimanche où je retrouve mon punch après une semaine de somnolence, ton billet Célestine est un composé de fleurs(roses belles mais avec ses épines, ce qui en fait leurs charmes!), de soleil (mais aussi de pluie!)me fait du bien et vient comme du baume au cœur!
RépondreSupprimerVoilà un texte sorti du tréfonds du ton cœur en filtrant par ton sage esprit et venu répandre sur nous la"vie" telle qu'elle aurait dû être...telle qu'elle devrait être!
« Dans la vie il n'y a pas de solutions ; il y a des forces en marche : il faut les créer et les solutions suivent. »
de Antoine de Saint-Exupéry
Bon dimanche Célestine!
...Et pour ta musique à l'ouverture de ton blog, c'était magnifique à mon humble avis et ce, pour plusieurs raisons: 1) C'était toujours de la belle musique. 2) On était averti, qu'il suffisait de cliquer pour la couper(C'était élégant l'avertissement!) 3)Sans cela , je ne penserais pas à cliquer pour écouter de la musique, car ce n'est pas une habitude dans les blogs!
SupprimerMa Chère Célestine, sache que "avec musique ou sans musique à l'entrée", ton blog est en lui-même une musique que j'aime écouter...à mon humble avis!
Comment ça, c'était magnifique? Mais as-tu compris que la musique est toujours la, tu n'as qu'à la mettre en route...si , je t'en prie, fais le, sinon j'aurais choisi ces musiques pour rien...
SupprimerEt puis d'abord, ton avis, humble ou pas, m'est aussi important que celui de tous les autres lecteurs...
Bises
..."C'était!" pour avant qu'on clique pour avoir de la musique!
SupprimerTu vois maintenant ça nous fait du travail, alors qu'avant c'était la musique qui nous accueillait! Lol.
Bises.
Du travail....pffffff( soupir) tu démolis ma théorie qui dit que lorsqu'on clique par amour, c'est mieux que par dégoût....
SupprimerTu dis juste Célestoche, il vaut mieux faire une action positive que devoir en faire une négative.
SupprimerLe petit clic sur deezer, c'est un peu comme un petit coup de sonnette à ta porte....
Baci
Ah merci, très cher, tu me fais plaisir!
SupprimerL'HONNEUR, Célestine est à l'Honneur chez Alainx et c'est un bien bel hommage venu de Maxime Leforestier. Tu peux faire la belle et grande roue du paon.Bravo!
RépondreSupprimerTrès bon moment et chanson que je ne connaissais pas comme quoi la blogo a ses superbes façades.
Merci Marieswiss, je suis très émue. J'en parlerai dans mon prochain billet.
SupprimerJ'ajoute que je ne ferai ni la belle, ni la roue, car ma pudeur naturelle me l'interdit. En revanche, j'éprouve un immense plaisir intérieur.
SupprimerMoi avec ma tablette je ne sais encore pas trop pratiquer ... Je suis si heureuse de voyager sur vos blogs ... Que je ne me permettrais pas de juger quoique ce soit ... Tes mots et photos me permettent de m'evader, c'est le principal, non ?
RépondreSupprimerBisous et bonne nuit ... Marie:-)
La tablette, ce n'est pas le meilleur moyen de se lancer à faire un blog!
SupprimerMerci de ta fidélité Marie et bonne nuit à toi aussi!
J'adore cette citation de St-Ex trop méconnue !
RépondreSupprimerBises encore ventées...
De quelle citation parles-tu?
SupprimerAh, je viens de retrouver la citation, celle de Bizak!
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