Les balades
automnales dans les sous-bois s'éloignent…
Place aux rigueurs de la morte saison, toute
de givre et de glace.
La lumière de Noël brille encore
dans tous les yeux.
Et déjà
janvier arrive à grands pas.
J'aime basculer
dans une nouvelle année.
La fin du
monde n’a pas eu lieu, certes,
mais peut-être
est-ce la fin d’UN monde…
Un nouveau cycle,
une nouvelle ère où les mots
respect, amour, espoir,
ne seraient
pas des coquilles vides…
On peut rêver,
je sais faire, ça, vous me connaissez!
Le rite
des vœux peut paraître un peu ridicule par son côté incantatoire…
Il a au
moins le mérite de nous consoler
de cette espèce de purgatoire sombre et
gelé qu'on appelle l'hiver,
et de nous projeter
aux verts paradis du printemps et de l’été,
les saisons
de fièvre et de miel, celles que je préfère.
Alors, cette
nouvelle part du gâteau de la vie,
Cette bonne tranche
d'existence
Qu’allez-vous donc en faire ?
De quelle encre sympathique couvrirez-vous vos
pages blanches?
Certains se diront oui. D'autres diront non, il suffit!
Certains se diront oui. D'autres diront non, il suffit!
Certains seront
témoins d’une naissance : un petit être rouge et braillard peut-être, mais une petite chose que l'on va aimer par-dessus tout, un miracle qui rend tremblant.
Certains monteront un échelon, leur niveau de vie ou sur une montagne…Une promotion, un projet réalisé…ou le gros lot au bingo pourquoi pas ? De quoi chanter ♪♫ Au revoir, au revoir président…♪ habillés en canari.
Certains monteront un échelon, leur niveau de vie ou sur une montagne…Une promotion, un projet réalisé…ou le gros lot au bingo pourquoi pas ? De quoi chanter ♪♫ Au revoir, au revoir président…♪ habillés en canari.
Bien sûr, je sais que certains souffriront et devront lutter contre l'adversité, la peine, la maladie ou le deuil. Qu'ils se demanderont s'ils n'ont pas été oubliés à la distribution de douceurs, et pourquoi eux, oui, pourquoi? Je sais cette injustice, je la crie, je la hurle silencieusement. Ne croyez pas que je sois inconsciente ou insensible à ce qui leur arrive.
Que se
profile enfin pour eux le bout de ce long tunnel de douleur et de
larmes, ou qu’ils trouvent au moins du réconfort dans le sourire d’un ami.
Mon vœu le
plus cher serait que chacun savoure par extraits, comme une liqueur, le secret de la sagesse :
« Aimer
ces petits riens qui font un grand tout.»
Aimer les
instants de grâce légère où les épreuves font une pause, et où s’envolent les
soucis, les blessures, les aversions. Juste un moment. Le temps d'une parenthèse d'étoile.
Aimer les
rires perlés des enfants, le bruissement du vent dans les arbres, et des vagues
sur la plage.
Ne jamais
cesser d’être ému en écoutant, en regardant, en goûtant, en touchant, en sentant.
Se délecter, tous sens en éveil, de cette infinie capacité que nous avons à rebondir, à nous étonner,
à jouir de tout.
Surtout se faire
confiance.
Se pardonner, se parler gentiment, prendre dans ses bras l'enfant qui est en nous.
La vie est
un roman. Laissez-la tourbillonner, laissez-la vous
prodiguer ses cadeaux, ses merveilles, ses imprévus charmants, ses revirements inespérés.
Aimez-la
sans condition.
Je vous
souhaite, pour cet an 2013, l'an
Un du Nouveau Monde, plus que jamais, de porter haut l’oriflamme de
l’éclat de vivre, comme un drapeau sur un bastion.
Vous m'êtes
précieux.
Mille baisers
Célestine
***
Joignant l'agréable à l'agréable, Avez-vous repéré les mots d' Asphodèle sur le thème du Passage?
Il fallait placer:
automnal, sous-bois, lumière, basculer, rite, purgatoire, tranche, témoin, naissance, niveau, vie, tunnel, extrait, secret, sagesse, aversion, bruissement, roman,tourbillonner, bastion, baiser.
***
Et merci à Blutch, qui m'a donné l'idée du "Nouveau Monde".
Que 2013 t'accorde et à tous par la même occasion au moins un peu de ce que 2012 avait promis, sans tenir parole.
RépondreSupprimerSi cet an 1 du nouveau monde veut se lâcher vraiment dans ce registre, qu'il ne se gêne pas puisque c'est attendu depuis si longtemps...
Meilleurs voeux et molto baci Célestine.
Blutchiamo
PS: Allez, espérons au moins que l'on puisse dire, comme un Russe très optimiste: ça va pas pire...
Les combats seront durs à mener, c'est vrai, Refaire le monde ça demande une énergie considérable, et ça commence par refaire ce qui ne va pas autour de soi (là où on peut avoir quelque utilité pragmatique et immédiate.) Apporter du rêve, de l'espoir, du réconfort oui ça c'est dans mes cordes, c'est un peu comme les gestes écologiques: des gouttes d'eau précieuses qui finiront par faire de grandes rivières, peut-être un jour, quand l'humanité sera sortie de son adolescence: mais en même temps, est-ce vraiment à souhaiter? parce que l'adolescence, c'est l'époque de tous les possibles...
SupprimerBon tout ça pour dire que oui, bien sûr, ce sont des voeux pieux, mais se garder en santé mentale permet sans doute de mener davantage de combats.
Moi aussi je t'embrasse.
Refaire le monde, c'est déjà ne pas se taire devant l'arbitraire afin de ne pas en être complice. C'est dire non, même s'il nous semble que c'est inutile et dérisoire, pour garder sa dignité.
SupprimerC'est aussi prendre en main sa citoyenneté
Un ami Français me racontait sa stupéfaction de voir, dans une ville suisse, un passant âgé se baisser et ramasser le papier que lui venait de jeter là, sur le trottoir.
- Il y a du personnel communal pour faire ce travail, pourquoi le faites-vous à leur place?
- Voyant un papier parterre, le prochain passant se dira qu'un ou deux ne font pas de différence et lorsque que l'employé communal viendra, il devra en ramasser 10 ou cent, alors que si le trottoir est propre, beaucoup ne voudront pas être le premier à le salir.....
Ce n'est pas une fatalité de perdre son adolescence. Avec les ans, "tous les possibles" se densifient, prennent du corps et de la vigueur.
J'ai gardé toutes mes indignations d'ado, la différence est que maintenant, je peux les argumenter.
On quitte l'adolescence en perdant l'insouciance, l'inconstance et l'inconscience, pas en perdant ses rêves. En perdant ses rêves, on devient juste vieux, et il n'y a pas d'âge pour ça...
Le prix de la liberté est une vigilance éternelle (Th Jefferson début 19e S.)
Bises
Blutchiamo
Wouaou! C'est juste beau, ce que tu m'écris là.Et je crois que malgré la longueur de ton texte qui pourrait faire penser à une longue contradiction, nous sommes entièrement d'accord sur le fond.
SupprimerCombien de papiers ramassé-je quotidiennement alors que ce sont d'autres qui les ont fait tomber? (au propre comme au figuré)
Ton dernier paragraphe me parle , si tu savais...Dès qu'on prononce le mot rêve (ce puissant moteur du monde, je dois être un peu aborigène) mes sens se mettent en éveil.
Quant à la phrase de Jefferson...mate un peu où je t'ai placé, mon petit Blutch: tout en bas, dans la rubrique "soyons vigilants"...Un hasard?
Le Hasard! oui, bien sûr... Il suffit de le voir comme Einstein l'expliquait ;-)
Supprimer"Le hasard, c'est lorsque Dieu veut rester anonyme".
Quant aux rêves... C'est peut-être que les aborigènes ont colonisé l'Italie parce que ça turbine pas mal aussi de mon côté.
:-)
SupprimerMerci de tes bons vœux, Célestine. Je les accepte avec beaucoup de plaisir et t'adresse les miens en retour ainsi qu'à tous tes lecteurs et tous tes proches.
RépondreSupprimerTrès bonne année à toi, cher Sklabez.
SupprimerEt au plaisir de te relire ici ou ailleurs.
En te lisant, je pense déjà au 31 décembre 2013...Que serons-nous devenues dans un an ?
RépondreSupprimerAurais-je traversé le tunnel ? Hier, la radiothérapeute m'a juste précisé que la chirurgie, la chimiothérapie et puis les 25 séances de radiothérapie à venir, c'était pour "augmenter mes chances de survie"... quel projet de vie que de se sentir en sursis !
Heureusement que comme toi, je sais vivre entre parenthèses, et me mettre à l'abri au creux de l'écriture.
Alors je nous souhaite, comme il est de belle tradition, une année, tout simplement, une nouvelle année à vivre, la plus romanesque qui soit, la plus romantique possible.
Je t'embrasse chère Célestine.
Tout un paragraphe de mon texte, je l'ai écrit en pensant à toi, mais aussi à ma Zazounette chérie, et à mon amie Chantal, et à ma collègue CH, à tous ceux et celles qui souffrent mais qui gardent au fond d'eux l'espoir et le goût de l'existence et qui en connaissent maintenant l'inestimable valeur.
SupprimerJe t'embrasse très très fort chère Cathy. Et je suis avec toi, tu sens ma main sur la tienne, comme celle d'une grande soeur attentive?
Mais qu'il y a des radiothérapeutes maladroites…
SupprimerIl ne s'agit pas de survie ou de sursis, mais de vie pleine et entière…
j'ose dire : je sais de quoi je parle.
Cathy, je te souhaite en 2013 d'oublier de tels propos, et de t'inventer cette année à vivre, avec des projets qui ajoutent toujours de la vie à la vie…
Je te le souhaite du plus profond de moi-même.
Tu as raison, Alain, il y a tellement de gros lourds chez les médecins, pourquoi n'étudie-t-on pas en médecine la force des mots et leur valeur soit thérapeutique soit venimeuse, selon l'emploi que l'on en fait, comme il en va de n'importe quelle plante médicinale?
SupprimerC'est magnifique ce que tu dis à Cathy, j'espère qu'elle reviendra le lire.
Je viens de donner mon avis à ce sujet, puisqu'on me le demande...c'est ici :
Supprimerhttp://preventiondescancers.org/notre-demarche.html
Il y a des phrases cette année qui m'ont marquée à vie, moi qui ai des antennes qui filtrent à fleur de peau...
Peut-être que ces mots aident malgré tout à se forger une carapace, j'en ai besoin aussi pour ne pas récidiver.
Heureusement que certains médecins ont contrebalancé ces maladresses qui touchent en plein coeur. J'ai une oncologue en or, qui m'a dit "Bravo" après les chimios.
Et puis ma généraliste au début du parcours : "Soyez égoïste, faites-vous plaisir !"...Je n'ai pas adhéré sur le moment, mais à présent, j'ai compris et j'essaie de suivre ces conseils pour me protéger... me faire confiance.
Belle journée, AlainX ( je vous lis parfois mais c'est pas facile de commenter quand on a la tête aussi dans le guidon ) et Célestine, ma petite Amélie Poulain ;-)
Alors ça c'est très touchant...Amélie, mon alter ego...merci Cathy!
SupprimerJ'aime ta façon de nous présenter tes voeux. J'ai pris ce qui me convient le mieux.. mais c'est un secret...Comme tu l'écris c'est notre vie, enfin pas tout à fait, car il y a ceux qui nous aiment.
RépondreSupprimerEn échange, reçois nos meilleurs vœux, pour toi et les tiens. La santé surtout, car sans la santé, le reste .......
Belle journée avec bises
Merci Patriarch
Supprimerj'ai beaucoup d'affection pour toi,et je ne manque jamais une visite chez toi depuis que je t'ai découvert, il y a...très longtemps, même si je ne commente pas chaque fois! Je suis toujours sidérée que tu poses un commentaire sur TOUS mes billets avec une constance et une gentillesse énormes!Tu es fidèle parmi lesfidèles et je tiens à te remercier. Merci pour ton caractère toujours positif malgré les nombreuses épreuves que ta longue vie t'a apportées, et je sais qu'il y a beaucoup de gens qui t'aiment dans ton entourage.
je te souhaite la plus belle année possible, et je suis heureuse que tu aies trouvé dans mon texte de quoi remplir ton panier...
C'est déjà la fin de l'année ?
RépondreSupprimerMerci pour tes vœux Célestine.
Que ta bonne étoile luise toujours dans tes yeux.
J'ai pris un peu d'avance, mais c'était pour la bonne cause! lesmots d'Asphodèle m'ont paru parfaits pour une carte de voeux...
SupprimerMerci pour ce joli commentaire personnalisé, tu sais combien les étoiles sont importantes dans ma vie.
je te souhaite une année géniale, entourée de ton Homme, de ton grand et de ta poulette et surtout sans perdre ce merveilleux sens de l'humour qui me donne envie à chacun de tes billets de prendre le train pour qu'on se fasse une petite bouffe toutes les deux. Ça doit être un truc comme ça, se "sentir en phase"...
Bonne année ma Berthoise.
Il y a trop de temps que j'ai quitté votre classe, chère maîtresse, depuis ce jour de juin 2012 où j'ai su que je partais au collège. C'était le milieu de cette année 2012. Ce jour là je pensais que cette année serait ma dernière année de vrai bonheur. Mais vous avez su, par vos mots, par vos encouragements me dire que je le trouverai ailleurs aussi ce "bonheur", qu'il suffisait de le chercher un peu et même tout simplement de le voir.
RépondreSupprimerMaintenant que je lis ces mots je sais qu'il en sera de même pour 2013. Je partirai confiant vers cette année qui vient comme vers toutes les années qui suivront. Mon grand père, maintenant bien âgé, me dit toujours : "tu vois petit, si cette année pour moi est la dernière,je me dis simplement que ça lui donnera quelque chose de plus, de différent, que ce sera sa façon à elle d'amener du nouveau.".
Grâce à vous chère maîtresse, j'ai appris à regarder les étoiles. Je les connaissais déjà, mais maintenant je sais leurs noms. J'ai appris aussi à lire dans les pages parfois austères des livres et à recomposer des actions, des paysages. Je sais mille choses de plus. Et, même loin de vous, reste l'odeur de la classe, et l'odeur de votre parfum. Je sais que 2013 sera une bonne année. Je ne sais pas encore pourquoi. Je ne sais pas encore comment.
Je sais qu'il y aura des malades. Je sais qu'il y aura peut-être des catastrophes. Je sais que certaines seront le fait d'autres, peut-être d'anciens "petits nouveaux". Je sais aussi que le monde continuera. Je préfère me le dire. Et quand on me dit qu'une année, ce souhait sera faux, je réponds que "peut-être" et "dans combien de temps ? ". Et combien de bonheurs aura connu ce monde qui passe ? Je sais qu'il y aura certains hommes qui vivront les pires des choses :"désamour" ou "malamour" sont leurs noms. Mais je sais qu'il aura partout des cœurs avides de donner, avides de partager et qu'ils en trouveront peut-être un, un jour, sur leur chemin.
Je ne sais pas chère maitresse, de quoi sera fait pour moi cette année, mais j’avancerai confiant. Et la lecture de vos vœux renforce ma confiance encore, un peu plus.
Je sais ,chère maîtresse, que ce n'est pas trop ma place de lire les blogs de "grands". que le temps est aux jeux, aux joies, aux découvertes. Mais pardonnez-moi si je suis trop bien auprès de vous. comme lorsqu'il m'arrive parfois, le soir, de sortir de mon lit et du haut de l'escalier d'écouter les conversations des adultes.
Je sais que vous ne m'en voudrez pas.
Je sais aussi que c'est encore moins ma place d'écrire pour répondre, comme s'il n'y avait pas parmi vos lecteurs, cent plumes plus affutées, plus habiles, plus expertes.
Mais j'avais envie. "Il faut parfois savoir laisser parler ses envies...mêmes lorsqu'elles sont un peu folles. Jongler entre le rêve et le réel.": Vous le disiez souvent. ce sera mon excuse.
Et je profite aussi de cette occasion de plus pour vous embrasser très fort au nom de vos anciens, présents, et futurs "petits nouveaux" en me disant que si le présent qui vous écrit est bien imparfait les futurs seront encore plus des in-conditionnels.
Alors bonne année
Signé : le "petit nouveau"
Eh bien , vrai, cher petit nouveau! Si ce n'est pas une belle lettre...je ne m'y connais plus. Des plumes plus affûtées, dis-tu? Dis donc, il me semble que tu as fait en rédaction des progrès énormes, depuis ce jour où, tout intimidé, je t'ai vu pour la première fois...Ah, tu as bien su tirer parti de mes leçons, c'est un bonheur de te lire. Il en est des élèves comme des êtres humains en général: certains vous marquent plus que d'autres. Toi qui restais des heures à rêvasser près de la fenêtre, à guetter les oiseaux dans le marronnier de la cour, et à regarder le vol des mouches au plafond, je n'aurais pas donné cher de ton bulletin scolaire au début! Mais tu as su me démontrer brillamment que rêver n'empêche pas d'écouter et de prendre la substantifique moelle de chacune des choses que la vie nous donne à apprendre.Au contraire, il me semble que depuis, je prends très au sérieux mes rêves, même si on me qualifie d'éternelle rêveuse...parce que je crois qu'ils nourrissent et embellissent le réel. Il est vrai que ton oeil s'est peu à peu animé d'un intérêt grandissant, au fur et à mesure que je te faisais découvrir les trésors de la lecture à travers Prévert (tu as toujours un peu pour moi le visage aimé du Cancre)Charles Dickens, le Petit Prince et sa rose, les Contes du Chat perché et mille autres belles et réjouissantes histoires.
SupprimerJe ne doute pas que tu passeras une bonne année. Je ne doute pas que j'aurai encore bien des satisfactions avec d'autres petits nouveaux, parce que c'est mon métier et que je l'adore. Mais malgré tout, quelque chose dans le secret de mon coeur me dit que tu resteras à jamais mon préféré.
Ta maîtresse d'école.
Des mots magnifiques qui sont allés se poser à leur vraie place.
SupprimerLe mot "purgatoire " m'avait mis le puce à l'oreille pour les Plumes d'Aspho
RépondreSupprimerJ'aime aussi cette page qui se tourne , une nouvelle année qui s'annonce , faire des projets , avoir des envies , toujours ...
Certains boudent les voeux , allons , c'est peut être conventionnel , mais souhaiter à l'autre , le meilleur , c'est plutôt rassurant
sous toutes les formes ,elles sont nombreuses , et même plusieurs fois , tiens donc !on va pas se gêner
Bonne fin d'année à toi , dans la douceur de ton Sud , garde ta fraicheur communicative , prend soin des tiens , et de toi , et plein de billets à croquer pour 2013
très belle année à toi
bises Célestine
Ah oui! purgatoire! voilà un mot qui, quoi que l'on fasse, sent à plein nez son "exercice de style imposé"
SupprimerSinon, je pourrais te retourner ton commentaire sans changer une virgule, tellement les mots s'appliquent à toi parfaitement!
Fraîcheur communicative, joie de vivre, optimisme, faim de manger la vie à pleines dents, désir de faire plaisir, billets à croquer...tout y est ma jeanne.
Très belle année à toi, pleine de musiques, de chabadas, d'objets qui n'en font qu'à leur tête,de vérandas, de fleurs, de bouilloires, de gremlins, de travaux, de projets, de fous rires avec tes copains de chorale, de petites robes noires et de George, celui qui te fait passer le coeur par la gorge. Et surtout de coeur gros comme ça! je t'aime pour tout ça et pour tant d'autres choses!
Les années se suivent, ne se ressemblent pas toujours et c'est tant mieux. J'en suis venue à aimer toutes les saisons de l'année car nous profitons de la vie différemment mais tout aussi intensément, sous la neige ou sur une plage ensoleillée. Une bonne année à toi aussi Célestine avec de la fièvre et du miel que tu aimes tant ! :) Bises
RépondreSupprimerMerci Miss Aspho (tiens je n'avais jamais remarqué que c'était l'anagramme de Sapho, Lol!)
SupprimerBonne année à toi.
Bien sûr, j'ai une petite prédilection pour la douce saison, mais c'était juste pour pouvoir placer ce satané purgatoire, que j'ai donné le mauvais rôle à l'hiver...
Sinon, bonheur et frisson, c'est tous les jours quand on aime!
Très bonne année à toi, et merci pour ton jeu qui m'enchante à chaque fois davantage.
Le rire d'un enfant, une belle rencontre, s'émouvoir encore, s'émerveiller de son jardin enneigé au matin quand on écarte les rideaux...
RépondreSupprimerS'émouvoir, c'est voir de la poésie dans tous les petits riens de l'existence,c'est sentir son coeur battre sans raison apparente, juste parce que le ciel nous semble un peu plus bleu que d'habitude, et que le moindre plat de spaghetti alla bolognese ressemble à un festin de roi.
SupprimerTrès bonne année, cher Andiamo, je sais que sous certaines carapaces un peu dures se cachent des coeurs tendres.
Baci
"Sereine, contemplative et passionnée"
RépondreSupprimerEt comment elle peut faire tout ça en même temps ?
Parce que la contemplative passionnée est une denrée aussi rare que la sereine passionnée...
Chaque être humain est en soi une denrée non pas rare mais carrément unique. Cette merveilleuse combinaison d'atomes et de molécules, de gènes et de chromosomes n'a jamais existé et n'existera jamais plus.
Supprimermais quand on prend pour pseudo "le goût des autres" c'est qu'on n'a pas besoin d'un cours sur l'amour de l'humanité. Celui que je porte à mes semblables est immense, et même si certains gâchent irrémédiablement leurs chances d'être aimés, et donnent évidemment une mauvaise image de ladite humanité (dictateurs, criminels de guerre, tueurs en séries et autres psychopathes) il existe heureusement des trésors cachés dans la plupart des hommes de cette planète, et ne pas chercher à les découvrir, en ne voyant que le côté obscur de la force, c'est se priver de grands bonheurs.
Alors oui, je peux faire tout ça en même temps, puisque je ne FAIS rien, en fait, je me contente d'ETRE, c'est ma nature profonde!
Je prends en tous cas ton commentaire comme une de ces cuillères de miel dont ma vie est prodigue, peut-être parce que je ne les refuse jamais...
Merci de ton passage et très bonne année à toi!
De belles choses ou de vains espoirs !
RépondreSupprimerCollectionneur de tant de nouvel an, je sais que les souhaits ou les résolutions ne survivent que rarement comme les bulles de Champagne d'un réveillon festif, ils s'écrasent sur les parois trop rigides d'une vie de plus en plus difficile. Cependant, vos espoirs sont admirables et plein de bonté. Je ne vous pas connais suffisamment mais j'ose croire que ces voeux partent du coeur et feront leur bout de chemin comme il se doit.
Les saisons froides succèdent aux saisons chaudes, c'est notre cycle de vie ici, puisse-t-on y trouver chacun : bonheur, joie, richesse du coeur et surtout ces petites choses du quotidien qui donnent le sourire et qui font que chaque soir en fermant les paupières nous serons sûrs que demain sera encore plus beau, encore plus...
C'est joli, ce commentaire qui commence dans un halo un peu négatif ou résigné et qui se termine en apothéose...un peu comme si le côté régénérant de ces voeux avait touché vos mots de sa grâce...
Supprimer"Je ne vous connais pas suffisamment".Voilà une phrase très vraie, sinon vous n'auriez pas de doute sur la provenance de mes voeux. Aucun calcul, que du don, du gratuit, de la gratitude désintéressée: oui je sais, à notre époque où tout s'achète et tout se vend, l'acte gracieux à besoin sans arrêt de faire ses preuves, de montrer patte blanche. la pureté des intentions devient une denrée plus rare que le safran, puisqu'elle n'a pas de prix.
Je vous souhaite l'année la plus belle qui soit.
PS il me semble que dans une autre vie on se tutoyait...
J'ai simplement trouvé que le voussoiement allait très bien dans ce que j'écrivais et je l'ai gardé. Merci pour TES bons voeux Célestine, je te souhaite également une année magnifique.
SupprimerEntre nous, j'aurais bien aimé être un de tes "anciens nouveaux" pour apprendre à écrire aussi bien et avec autant de facilité ! :-)
C'est joli le voussoiement...dis donc,il me semble que TU écris bien, toi aussi...Ta parodie de Tolstoï était un pur moment.
SupprimerSinon, je t'envoie vers ma réponse à NuageNeuf: l'un de mes secrets de "pédagogie" (si j'ose dire) c'est de donner confiance à mes élèves. On ne fait rien sans ce moteur-là.
Bien à toi.
:-)
Il est temps de laisser les mauvais bouts de temps de l'année 2012 pour n'en garder que le meilleur et se tourner enfin vers tous les possibles de 2013 ♥
RépondreSupprimerJe te souhaite ainsi qu'à ton lectorat bonheur et santé pour cette nouvelle année ♥
Mon coeur de bisounours a le droit de s'exprimer aujourd'hui.
SupprimerEt de te dire que je te souhaite la meilleure année qui soit,; et pour ton zhom le bout du tunnel, je le souhaite ardemment.
je t'embrasse.
Merci ♥
Supprimer
RépondreSupprimerEmerveillé par votre talent à exprimer les choses de la vie, à mettre en mots doux les émotions et les élans, n'osant rivaliser tant mon propos manquerait d'envergure, je vous propose ce texte de Henri Pichette, extrait de Les Epiphanies qui je l'espère vous sierra. J'ose un conseil à l'enseignante que vous êtes, passeur du savoir : ce texte doit se lire à haute voix pour exhaler toute sa force.
Heureuse nouvelle année pour vous et les vôtres. Heureuse nouvelle année pour nous, vos lecteurs assidus, pour peu que vous continuiez à nous faire partager vos émotions !
Néanmoins, la vie sera élucidée.
Car à vingt ans tu optes pour l'enthousiasme, tu vois rouge, tu ardes, tu arques, tu astres, tu happes, tu hampes, tu décliques, tu éclates, tu ébouriffes, tu bats en neige, tu rues dans les brancards, tu manifestes, tu lampionnes, tu arpentes la lune, tu bois le lait bourru le vin nouveau l'alcool irradiant, tu déjeunes à la branche, tu pars à la découverte, tu visites l'air les champs les ruines les métropoles les stades et les musées les jungles et les églises les arènes les volcans les chutes les fjords les oueds les lagunes les bayous les caftons les toundras les déserts les grandes salles des châteaux les jardins suspendus les pyramides les mégalithes les catacombes les cavernes ornées les blanches montagnes les théâtres étoilés la mer Océane, tu bolides, tu pagaies, tu varappes, tu dribbles, tu crawles, tu voles à voile, tu hameçonnes les filles, tu t'amouraches, tu gamahuches, tu renverses la vapeur, tu déploies les couleurs, tu dérides les bonzes, épouvantes les bigotes, scandalises les vieux birbes, tu convoles un jour dans l'infanterie un jour vers les oiseaux-lyres les aigles-bugles les cygnes au cri de cuivre un jour avec les clartés furieuses les splendeurs d'ombre la nature, tu idéalises, tu ambitionnes, tu adores, tu détestes, tu brilles .
A quarante ans je te retrouve rongeant ton frein, tu fondes sur la sympathie, il y a un cerne noir à toute chose, tu déshabilles du regard, tu convoites, tu prémédites, tu disposes tes chances, tu te profiles, tu places ton sourire tes phrases tes bouquets tes collets tes canapés, tu estimes, tu escomptes, tu commerces, tu carbures à prix d'argent, tu te pousses dans les milieux, tu médis du tiers et du quart ou fais du plat selon le rang, tu arroses, tu gobichonnes, tu prends du ventre, tu prends des mesures, tu prends médecine, tu te mets au vert, tu récupères, tu remets ça, tu enrobes et te lisses le cheveu, tu ne veux pas avoir l'air, tu opères comme en glissant, tu serpentes, tu attaques par le faible, tu escarmouches à petits coups de champagne, tu endors les chagrins, tu tamises les lampes, tu officies sous le manteau de la nuit... mais se réveiller : la grisaille la routine les manigances la vacherie... comme tu voudrais un jeu neuf! que s'il te l'était donné, tu laverais les sons, ressourcerais les images, procéderais à la toilette des Muses des Grâces des bonnes fées, or tu dissèques, tu calcules, tu cogites, tu épilogues, tu fais silence.
A soixante ans tu dates, tu radotes, tu perds la main l'ouïe tes dents, le coeur te faut, les jambes te flageolent, tu tombes en faiblesse, encore un peu et tu retombes dans une enfance touchée à mort.
Henri PICHETTE in Les Epiphanies. Extrait.
merci pour ce très beau texte.Qui remue bien l'intérieur des tripes;
SupprimerNéanmoins, après relecture, une certitude me prend, me tenaille, m'emporte, me ceint, m'étreint, me fouaille, m'embobine, m'envole, m'étourdit, m'environne et au final me possède:
J'ai toujours vingt ans!
Je ne me reconnais que dans le premier paragraphe,
car au fond de moi, j'ai intacte cette fougue: je n'ai renoncé à aucun de mes rêves.
Très bonne année à vous, cher Nuageneuf
Je ferai en sorte de ne décevoir aucun de mes lecteurs. En tous cas, je ferai de mon mieux.
Post scriptum: j'ai lu à voix haute.
SupprimerPost scriptum II: en tant qu'enseignante, j'oserais un conseil: lancez-vous, faites-vous confiance, et essayez de ne pas vous dévaloriser. Je suis sûre que si vous êtes sincère, votre écriture coulera toute seule. C'est en tous cas de cette façon que j'enlève de la tête de mes élèves le vilain nénuphar du manque de confiance en soi qui les ronge.
De bien jolis voeux sur fond d'espoir... Pour rester sur cette tonalité, je vais de ce pas à la bibliothèque faire provision de mots et d'images pour éclairer un peu le mois de janvier ;-)
RépondreSupprimerLes blogs comme le tien me fascinent: tous ceux qui prennent le temps de lire et de chroniquer les livres qu'ils lisent par dessus le marché, me fascinent.
SupprimerLe travail est fait, il ne me reste plus qu'à piocher.
Je te souhaite une très bonne année pleine de découvertes littéraires.
Au plaisir de se (re) voir chez Crouk cette année...
T'as d'beaux vœux, tu sais ? :~)
RépondreSupprimerPuisses-tu avoir raison et que 2013 soit effectivement le début d'un nouveau monde, un monde où des mots comme PIB, dividendes, cotations, chômage, misère, n'auraient plus cours... Je sais qu'il y a loin du rêve à la réalité, mais l'espoir est notre essence (dans tous les sens du terme) !
Ça vient, çà progresse lentement mais sûrement, je le sens, le nouveau onde est en marche. Et je ne suis pas une illuminée, une gourelle du 7° jour ou du temple lunaire. Juste une femme avec une sensibilité, et la patience qu'elle sait avoir pour les choses qui demandent du temps...
SupprimerTrès bonne année à toi, cher Tant Bourrin, tu fais partie de ceux qui ne loupent pas un seul commentaire de mes billets, un fidèle. Toujours de bonne humeur, tes petits jeux de mots du matin, c'est comme la première gorgée de bière de Delerm. Un petit bonheur immense.
Oups! le nouveau Monde, bien sûr...quoique le lapsus soit significatif: ce seront j'espère de nouvelles ondes qui empliront notre espace, en instaurant comme importants les mots positifs cités dans mon texte.
Supprimerton texte est sublime :) Je n'avais pas envisagé 2013 comme étant l'an Un de nouveau Monde mais c'est une jolie manière de façonner ce qui va venir :) pour ma part, je me laisse voguer avec l'espoir au bout du sourire :) Je t'envoie mille ondes douces comme une caresse :)
RépondreSupprimerMerci ma belle. Je suis heureuse que tu sois revenue poser ton petit caillou aujourd'hui. J'y vois comme un symbole. L'espoir a du bond, je trouve. Il donne de jolies couleurs au teint et il lisse les ridules. Il devrait être remboursé par la sécu. Très bonne année à toi, toute en douceur et en vibrations.
SupprimerOUps encore un lapsus, décidément! L'espoir a du bon...
SupprimerPeut-être est-ce dû à mon coeur qui fait des bonds dans ma poitrine ces temps-ci...
Ce texte est superbe et je me sens très proche de ta sensibilité. J'ai les mêmes espérances, les mêmes rêves, les mêmes blessures quant à l'injustice qui nous divise et abîme des coeurs. L'espoir pour moi est LE mot qu'il faut toujours avoir, si il n'y a plus d'espoir il n'y a plus de vie mais qu'une survie et même pire, une fuite définitive. Pour nos enfants, je veux espérer qu'un monde meilleur peut être, et que l'humanité a ce pouvoir de renverser les choses.
RépondreSupprimerTrès belles et joyeuses fêtes de fin d'année et tous mes voeux pour la nouvelle et belle année à venir :)
bises
Merci Laure.Ne vois-tu pas les petites étoiles que ton commentaire allume dans mes yeux. Bien sûr qu'il faut avoir de l'espoir. Au moins pour nos enfants, qui n'ont pas choisi d'arriver dans ce monde, et à qui nous devons transmettre la force, les valeurs, et l’énergie positive pour les combats qu'ils auront à mener.
SupprimerComme cela s'est toujours fait.
Globalement, les ténèbres moyenâgeuses s'éloignent quand même.Même s'il reste des foyers qui s'accrochent ça et là dans le monde.
Je t'embrasse. Merci de ton "passage", clin d'oeil à Asphodèle.
Oh toi, tu suis mon chemin car comme dit ma fille "j'ai la chance de voir ce qui est bon sans m'attarder sur les désagréments".Et oui, elle tient de sa mère l'espoir et l'amour qui créent le bonheur. Et tu as raison pour 2013,début d'un temps nouveau où le partage et la paix pourraient bien se frayer un chemin...Belle fin d'année 2012 et que le passage soit joyeux et constructif.
RépondreSupprimerPour moi la vie est plus qu'un roman, c'est la vie! Merci pour les étoiles que mes doigts de fée élancent sur la page :-)
Je savais qu'elles te plairaient mes petites étoiles. Tu es la première qui m'en parle...Ce que je veux dire dans mon billet, c'est que pour beaucoup de gens, la vie est moins bien qu'un roman, alors que, tu as raison, c'est tellement mieux. Donc si je pouvais déjà les persuader que c'est AUSSI BIEN, ce serait déjà pas mal, non?
SupprimerSuivre ton chemin...bien sûr! çà t'étonne, madame la directrice?
Directrice, mais pas que! Passionnée, inventive, joyeuse, émerveillée, foisonnante, généreuse: tu as toutes ces qualités-là et trois enfants merveilleux et un gros appétit de vivre. Une grande soeur de coeur, on suit son chemin presque malgré soi...
Bonne année 2013, ma belle Marie Madeleine!
Pour le monde à venir je ne sais pas bien mais je suis de tes lecteurs et te remercie encore de tes lignes semées chez moi aujourd'hui.Elles sont assez bouleversantes.
RépondreSupprimerJe suis allé te répondre chez toi. Ce n'était qu'un exercice de style un peu cavalier (j'aurais dû te demander avant) mais j'ai cédé à une envie impérieuse.
SupprimerJ'espère qu'elles t'ont bouleversé "positivement"...
Ces vœux sont très joliment écrits. Tu as pensé à tous ces instants qui, accolés les uns aux autres, façonnent notre vie. Qui que nous soyons, nous avons tous droit au meilleur et même si nous traversons parfois des moments difficiles, le passage de la nouvelle année est un peu le symbole du renouveau et de nouvelles joies à venir.
RépondreSupprimerCe que tu as écrit est plein de sensibilité (au point que j'ai complètement oublié qu'il s'agissait d'un défi...).
Merci.
Sensible est un adjectif qui me définit bien...presque trop, bien souvent. Et ton commentaire appuie là où ça fait du bien, comme un poit d'acupuncture stimulé par des doigts habiles.
SupprimerMerci et bonne année à toi!
ah oui! C' est vrai :les mots imposés. On les oublie et on s' enroule dans le cocon des tiens.
RépondreSupprimerJ' aimerais être petite souris pour aller à ton école!
Je t' embrasse douce Célestine
C'est drôle que tu parles de l'école, parce que je n'en parle absolument pas dans mon billet. En revanche, ce métier me colle à la peau, et il m'arrive de le laisser transpirer dans les commentaires.
SupprimerNous pourrions imaginer avec mes élèves ce qu'ils raconteraient si tout à coup une petite souris faisait son apparition dans la classe...
Tiens tu me donne une idée de rédaction.
Gros bisous ma Pierrot.Et très douce année à toi, toi qui as la chance de côtoyer la Jeanne.
C'est vraiment incantatoire, cette façon de dire ! D'habitude, j'aurais pris mes jambes à mon cou dès que le son d'un vibrato (presque)baroque avait atteint mon pavillon auditif. Mais pas là ! C'était... magique ! et donc bravo pour cet exploit ! Tu dois avoir une plume magique pour m'ensorceller pareillement...
RépondreSupprimerPeut-être que ma plume, qui laisse traîner un sillon d'étoiles en ce moment, a été un tout petit peu trempée dans la magie des choses...Je suis heureuse d'avoir réussi à ne pas te faire fuir en courant!
SupprimerTu seras toujours le bienvenu chez moi.
Les voeux ont bien souvent quelque chose de redondant et l'originalité y est rare. Les tiens, portés par une musique qui s'y accorde parfaitement, sont à la fois très simples et amples. Un magnifique appel à la vie. J'aime beaucoup. Je me suis endormi hier soir avec tes mots et je me suis réveillé ce matin en y pensant encore.
RépondreSupprimerMerci.
Et puis c'est un régal de lire tous ces commentaires et la façon dont tu leurs réponds. Mention spéciale pour ton élève "petit nouveau". Votre échange m'a ému.
Merci Pierre, venant de toi, ces mots me touchent. Je réalise que j'ai une chance énorme: non seulement mes lecteurs lisent attentivement mes billets, mais en plus ils s'attardent aussi sur les commentaires, et ainsi, un véritable échange se crée, (secret?) entre des gens unis par un seul lien. C'est unique, et très fort.
SupprimerLe Petit Nouveau est merveilleux de fraîcheur et de sagesse en même temps. C'est l'élève idéal, que toute institutrice devrait rêver d'avoir au moins une fois dans sa classe.
Quant à répondre à chacun, là encore, c'est une déformation professionnelle: comme je le dis souvent, mieux vaut ne répondre à personne qu'en oublier un seul.C'est pourquoi je ne me lance plus dans des billets énumératifs, j'aurais trop peur de faire une boulette. la part d'enfance en chacun a toujours beaucoup de mal à accepter l'injustice, et heureusement: c'est un moteur qui, comme le dit très bien Blutch un peu plus haut, nous permet de ne pas "nous taire devant l'arbitraire".
Très bonne année, cher Pierre, je suis heureuse que nos pas se soient croisés à nouveau.
Merci, merci, merci.... et plein de ses milliers de petits bonheur à toi et à ceux qui te sont chers!!!
RépondreSupprimermerci Brizou. Je te souhaite l'année la plus belle et la plus sereine possible, dans ton joli jardin, avec ce beau regard que tu portes sur les choses simples, en espérant que ton coeur trouvera la paix dans ce bouillonnement que représentent tes relations avec les êtres qui te sont chers.
Supprimerje t'embrasse sincèrement.
Encore merci.... j'aime tellement ces ballades sur vos blogs!
Supprimer"Vos" blogs? ce message s'adresse aussi à d'autres alors...j'espère qu'ils viendront lire ta phrase.
SupprimerTu as fait fort Dame Célestine, je n'aurais pas identifié là une commande de mots ...
RépondreSupprimerJe te souhaite de cultiver toujours ton jardin luxurieux, et de rester toi-même, avec le kaléidoscope merveilleux que constitue ta personnalité.
Je t'embrasse fort
Comme c'est joliment dit.Comment sais-tu que j'adore le mot kaléidoscope? Je me référerai spécialement pour toi à Schopenhauer qui utilise l'image du kaléidoscope pour montrer cette forme de métempsycose qui caractérise l'histoire de la vie: les plantes, les animaux, les hommes et les peuples meurent et naissent sans cesse, et sous un changement apparemment incessant, ce sont toujours les mêmes figures qui réapparaissent. Les individus disparaissent, l'espèce vit toujours. Ce qui permet de faire émerger l'optimisme sous ce pessimisme fondamental : « L'espèce, voilà ce qui vit toujours, et, dans la conscience de l'immutabilité de l'espèce et de leur identité avec elle, les individus existent confiants et joyeux ».
SupprimerMais le kaleidoscope, c'est aussi un des plus beaux objets que m'ait offert mon père quand j'étais enfant. Je passais des heures, fascinée, à observer les magnifiques figures en étoiles générées par le hasard et ce jeu de miroirs, toujours renouvelé, m'emportait dans une rêverie sans fin.
De petits grains colorés qui s'agencent pour former une oeuvre d'art...Tout un symbole.
Quant à mon jardin secret, tu as raison, il est sans doute aussi un peu "luxurieux", bien que le mot auquel je penserais au premier abord serait plutôt "luxuriant"... Ce glissement de sens donnant un lapsus délicieux que je ne réfute point.;-)
Très bonne année, belle dame Zenondelle.
J'aimerais qu'elle fût celle de notre rencontre. On y croit?
Droit de réponse @ Nuageneuf
RépondreSupprimerJ'ai lu en silence le passage d'Henri Pichette sur les sexagénaires et je peux te dire que rien n'est vrai !
Je doute, certes, comme à tous les âges, je ne radote pas, je ne perds pas la main, ni l'ouïe, je soigne mes dents, mon coeur bat vite et bien, mes jambes sont solides, je me sens très en forme, je n'ai pas le sentiment de retomber en enfance... Je suis encore en activité pour gonfler ma retraite et je ne me considère nullement comme une has been !
L'expérience de la vie m'a apporté la sagesse et me permet de prendre un certain recul sur les choses de la vie...
Le portrait de HP que je ne connais pas (je ferai une recherche sur Internet pour en savoir plus sur cet auteur) date de bien longtemps... Dieu merci, on applique cette théorie aux nonagénaires, de nos jours !
Avec tous mes souhaits de Bonne et Heureuse Année 2013
Il est vrai que je me suis arrêtée au premier paragraphe qui était assez ébourriffant. Mais tu as raison de rappeler à notre ami que les temps ont changé, et que les "Sexa" comme tu les appelles, sont de nos jours de sémillantes et pimpantes belles dames et beaux messieurs qui ont justement ce recul sur la vie qui leur permet de la croquer avec encore plus de fougue! je n'en veux pour preuve que le portrait de toi que tu as mis sur ta bannière, et où tu es magnifique!
SupprimerTous mes amis (et ils sont nombreux) qui ont passé l'âge "mythique" du départ en retraite te remercieront de cette petite mise au point.
En tous cas, moi j'ai entendu ta voix au téléphone, et elle était pleine de soleil...
Très bonne année ma Soène, et merci pour ces deux longs commentaires.
Je t'embrasse.
Coucou Célestine,
RépondreSupprimerMais bien sûr, ce "passage" d'Asphodèle, comme tu le vois et nous l'offre, est évident ! Il n'y a que toi pour y avoir pensé...
La transition 2012-2013 est si belle par ton écriture, dans le reflet de tes yeux, au plus profond de ton coeur.
Je n'aime ni la fièvre ni le miel, comme Asphodèle !
"La gaieté, la santé changent l'hiver en été" (Antoine Désaugiers)
En prenant de l'âge, j'ai de plus en plus de mal à supporter cette période de voeux. Combien de souhaits sont-ils vraiment sincères ?
Au bureau, dans la famille, avec les amis, on répète chaque année la même chose, des paroles creuses, et on est content, comme soulagé "du devoir accompli"...
J'essaie donc de prendre les devants, écrire plutôt que répondre, dire juste "Bonne Année" et vite tourner les talons, prétexter un rhume pour échapper aux embrassades, et l'époque de l'épidémie de grippe me dispense même de serrer des mains...
Pour mes Amies/Amis, c'est différent, je prend le temps et le plaisir de trouver d'autres mots posés sur une carte choisie ! Te voilà rassurée !!
J'ai appris à ne plus être trop ambitieuse, en regardant juste autour de moi. Etre vivant et si possible en bonne santé c'est déjà énorme... Pouvoir travailler, aimer ses enfants, les voir grandir et prendre leur envol c'est encore plus énorme. Juste rêver de choses simples qui peuvent se réaliser...
J'ai beaucoup aimé le commentaire de ton ancien élève. C'est le plus bel hommage qu'il pouvait te faire... parce que tu le vaux bien !
Mais tu as raison, Célestine, il faut prendre cette année nouvelle comme un nouveau chemin qui s'offre à nous.
Que chaque jour qui passe nous permette d'admirer la lune et le soleil, la terre et le ciel, la mer et la montagne et de remplir nos coeurs de petits bonheurs, ici ou ailleurs... Ca fait drôlement du bien de rêver !...
Je t'embrasse
Je fais une grande différence, moi aussi, entre la sincérité des voeux que l'on fait pour sa famille, ou ses amis, les gens à qui l'on tient, ceux que l'on a envie de connaître mieux, ceux qui nous apportent quelque chose, et le formalisme de cette tradition quand il s'agit de personnes qu'on ne connaît "ni des lèvres ni des dents" comme disait je ne sais plus qui... Dans le monde du travail, si c'est pour se souhaiter bonne année et se tirer dans le dos à boulets rouges la semaine suivante, cela ne veut rien dire!C'est même ne pas se respecter du tout que de rentrer par pure habitude dans cette hypocrisie. Embrasser des gens juste parce que c'est le nouvel an, bof! Le prétexte de la grippe est très bon.
SupprimerTu n'avais donc point besoin de me rassurer sur ce point! Tu fais partie des gens que j'ai envie de mieux connaître. A ce titre, je te souhaite sincèrement de réaliser cette année les choses dont tu rêves. J'ajouterai que le principe d'un rêve,ce n'est pas de penser uniquement à des choses simples et réalisables: c'est aussi de penser très fort qu'une chose qui semble irréalisable puisse le devenir un jour.
Ne réfrénons pas nos rêves. Comme le dit Pierre dans son commentaire, on peut être simple et ample à la fois. je trouve que ces deux mots vont vraiment bien ensemble.
"Simple et ample" je vais le recopier 100 fois pour ne pas oublier cette formule, Célestine !
SupprimerBisous d'O.
;-)
SupprimerMeilleurs voeux pour 2013. Gros bisous de Belgique et à bientôt.
RépondreSupprimerJe te souhaite le meilleur: une bonne classe,des amis fidèles, toujours beaucoup d'enthousiasme à enrichir ton blog des mille et une facettes de ton pays en pleine mutation, et peut-être de rencontrer l'âme soeur...Une Petite Belge...pour avoir plein de Petits Belges qui courent autour de vous... je rêve? C'est permis, non?
Supprimerdes voeux pour 2013 pour "honorer" une consigne d'écriture... il fallait être Célestine pour tourner tes mots aussi joliment...
RépondreSupprimerMerci à toi pour ce beau texte rempli de lumière...
Cette lumière, tu l' as dans les yeux comme jamais, chère Coumarine, malgré les épreuves, malgré ta terrible épreuve, parce que la lumière des yeux ne passe pas par le nerf optique.Ni par la rétine, ni par la pupille, ni par l'iris, ni par la sclérotique, ni par la cornée, ni par le cristallin, ni par la fovéa ni par l'humeur vitrée.
SupprimerLa lumière des yeux, elle vient de l'Âme.
Avec tout mon amour, je te souhaite loin des fracas et des amertumes, une année de douceur et de rives tranquilles.
je t'aime
merci Célestine... suis émue là, si tu me voyais...;-))
SupprimerJe te vois...
Supprimer
RépondreSupprimer@Soène, @Célestine,
Vous avez sans doute mille fois raison de souligner le caractère décalé dans le temps de l’envoi de Pichette. Les Epiphanies datent des années d’après-guerre, l’espérance moyenne de vie était alors de 67/70 ans. Réjouissons-nous en passant de la révolution médicale intervenue depuis. Mais là n’était pas du tout mon propos. Je tentai de proposer à la lecture de Célestine un texte d’une force volcanique, un texte qui laisse pantois et un peu ébahi par sa richesse et son rythme. A l’évidence, chaque lecteur s’identifiera au premier paragraphe, celui du « vingtenaire » ! Le partage de texte, loin du rapport à soi, se voulait uniquement littéraire, tout simplement.
Ce sont Maria Casarès et Gérard Philippe qui les premiers le donnèrent au théâtre en 1947. Excusez du peu ! Pichette est un poète immense, à vif, qui écrit avec son sang. Aussi je me permets de vous en proposer un peu plus… assorti d’un conseil de lecture : lisez avec votre compagnon, il dira le texte du poète, vous direz celui de l’amoureuse.
***
Le Duo d’Amour Fou
La scène est au soleil de midi, l’été, entre plaine et forêt.
Le Poète : Le lit des choses est grand ouvert. Je me suis endormi, pensant que c’était trop beau et que la terre s’échapperait. Je craignais tout des ventilations absurdes d’une nuit en colère. Les matins me fustigeaient. Je vivais crédulement. Sourcier infatigable, je cherchais l’Orifice originel, premier ouvrage par où passer la tête et crier au Soleil.
J’ai trouvé ! Je confectionne sur mesure une amoureuse. Ma femme sera mon paysage sensuel, le diorama de mon âme. Le monde s’est embelli. J’aspire littéralement l’avenir. La clarté du jour m’assiste. Je grimpe à l’échelle de corde de l’enthousiasme. O c’est plus que jamais l’heure des diamants érectiles !
Les alentours se métamorphosent. De coutume le cœur de la biche ne boule pas ainsi, l’eau a moins de charme, les oiseaux ne tombent pas si verticalement sur le ciel, l’air n’offre pas sa charpente avec autant de pompe ou de vigueur.
Je vois enfin le plus beau frisson de l’arbre. Et le silence a trop vite plongé son glaive dans la pierre pour que je ne devine rien : Tu es là.
(à suivre)
Suite 2
RépondreSupprimerL’Amoureuse : Je t’aime.
Le Poète : Je t’ai vue de toutes parts. Je n’osais décoller tes lèvres du poème. Il y a tant de choses qui nous invitent aux festins de la terre. Toi présente je n’ai plus que ta vérité pour sauver les mots de leur honte. Je voudrais pouvoir me taire. Or pourquoi ai-je toujours une question à poser ?
L’Amoureuse : Dis-moi.
Le Poète : A quoi reconnais-tu que je t’aime ?
L’Amoureuse : A ta volonté. Et toi ?
Le Poète : Au plaisir que tu as à m’obéir.
L’Amoureuse : Ne suis-je point ta femme ?
Le Poète : Il est vrai. Tu te donnes fière, fine, florissante, agenouillée, rejetée en arrière, arche harmonieuse d’où les serviteurs fous de lumière s’envolent ; étale, pour tracer à la langue les routes fraîches qui mènent au cri.
L’Amoureuse : Quand il fait jour je pense à la nuit
Le Poète : et la nuit je fêle ta voix, je m’initie à ton parfum, tes seins fermissent, tu tires mes yeux
L’Amoureuse : et tu me frises et me tutoies avec des gants.
Le Poète : Je tords la joie de vivre. Je te visite entière. Je t’irise. A mon aise je t’incendie.
L’Amoureuse : Tu me parcours
Le Poète : C’est alors que j’oublie le revers des villes, le souci de vivre au milieu des flèches. Je retrouve intacte mon enfance. Je jouerais des siècles avec tes boucles. Je t’emmènerai au Pays des Manières limpides. Je t’accrocherais un cristal de neige éternelle au corsage. Tu choisirais tes lacs, tes rives, tes chaînes de montagnes. Tu commanderais ton ciel, ta saison, les robes des lendemains. Pour toi, sur les chemins de ronde, nous sortirions minuit de nos poches et nous ferions du feu.
(à suivre)
Suite 3
RépondreSupprimerL’Amoureuse : Comme je t’appartiens ! Tu as le sens des mouvements qui me grisent, et la diction d’un fanal. Mes flots se teintent. Tu renverses l’azur en moi. Tu jalonnes mon ventre d’ifs tout allumés. C’est la fête. Je t’accompagne. Nous descendons au ralenti un escalier de pourpre, je me voile dans l’écume, le vent se lève, tu t’effaces devant les portes, où suis-je ? Mais tu ne réponds pas, tu m’inspires des flambeaux de passage, tu déplies soigneusement la volupté, tu détournes ma soif, tu me prolonges, tu me chrysalides et je suis de nouveau élue. Alors je danse, je danse, je danse ! comme une flamme debout sur la mer ! les paupières fermées. Je suis nue, j’en ai conscience et je te remercie parce que la fin de la folie est imprévisible. Tu échafaudes des merveilles. Tu me crucifies à toi. Je suis bien.
Laisse-moi te dire : j’ai besoin d’être voyagée comme une femme. Depuis des jours et des nuits tu me révèles. Depuis des nuits et des jours je me préparais à la noce parfaite. Je suis libre avec ton corps. Je t’aime au fil de mes ongles, je te dessine. Le cœur te lave. Je t’endimanche. Je te filtre dans mes lèvres. Tu te ramasses entre mes membres. Je m’évase. Je te déchaîne
Le Poète : Je t’imprime
L’Amoureuse : je te savoure
Le Poète : je te rame
L’Amoureuse : je te précède
Le Poète : je te vertige
L’Amoureuse : et tu me recommences
Le Poète : je t’innerve te musique
L’Amoureuse : te gamme te greffe
Le Poète : te mouve
L’Amoureuse : te luge
Le Poète : te hanche te harpe te herse te larme
L’Amoureuse : te mire t’infuse te cytise te valve
Le Poète : te balise te losange te pylône te spirale te corymbe
L’Amoureuse : l’hirondelle te reptile t’anémone te pouliche te cigale te nageoire
Le Poète : te calcaire te pulpe te golfe te disque
L’Amoureuse : te langue le lune te givre
Le Poète : te chaise te table te lucarne te môle
L’Amoureuse : te meule
Le Poète : te havre te cèdre
L’Amoureuse : te rose te rouge te jaune te mauve te laine te lyre te guêpe
Le Poète : te troène
L’Amoureuse : te corolle
Le Poète : te résine
L’Amoureuse : te margelle
Le Poète : te savane
L’Amoureuse : te panthère
Le Poète : te goyave
L’Amoureuse : te salive
Le Poète : te scaphandre
L’Amoureuse : te navire te nomade
Le Poète : t’arque-en-ciel
L’Amoureuse : te neige
Le Poète : te marécage
L’Amoureuse : te luzule
Le Poète : te sisymbre te gingembre t’amande te chatte
L’Amoureuse : t’émeraude
Le Poète : t’ardoise
L’Amoureuse : te fruite
Le Poète : te liège
L’Amoureuse : te loutre
Le Poète : te phalène
L’Amoureuse : te pervenche
Le Poète : te septembre octobre novembre décembre et le temps qu’il faudra
Henri Pichette in Les Épiphanies
Je reconnais que cette écriture a quelque chose de bousculant.
SupprimerJ'imagine que jouée par ces deux immenses acteurs ça devait faire trembler l'air comme un halo de chaleur en été au-dessus de l'asphalte.
J'aime beaucoup certaines phrases comme par exemple"Pour toi, sur les chemins de ronde, nous sortirions minuit de nos poches et nous ferions du feu."
La dernière partie est un peu longue pour moi.On dirait que l'auteur s'écoute jouer avec les mots. Il me semble que trop d' assonances et d'allitérations tuent la fluidité du texte. Cela me met mal à l'aise.
Il y a de surcroît, et sans vous offenser, la même réserve à exprimer devant ce texte que pour celui qui a fait débat: il date vraiment, et plus qu'un peu.Une femme de 2012 ne peut pas se reconnaître dans ce fragment de dialogue:
"Le Poète : A quoi reconnais-tu que je t’aime ?
L’Amoureuse : A ta volonté. Et toi ?
Le Poète : Au plaisir que tu as à m’obéir.
L’Amoureuse : Ne suis-je point ta femme ?"
Je sens, en lisant cette soumission, même consentante, même aimante, mes petites antennes féminines qui se relèvent, et quelques cils vibratiles qui se hérissent.
Il n'en reste pas moins que littérairement parlant, c'est une sorte de joyau.
Superbe façon de nous prendre par la main et de nous accompagner vers ce saut qui n'est dans le vide que le temps d'un espace invisible entre Minuit et minuit ... une seconde...
RépondreSupprimerOui les souffrances seront là, mais surtout les joies, même celles des autres, ces autres qui nous aident dans la souffrance et qui s'y nourriront!
Bonne année chère Célestine...
Merci de ton passage Edmée, j'espère que les souffrances dont tu parles ne sont pas à ta porte.
SupprimerJe te souhaite le meilleur pour 2013, que tout ce dont tu parles dans ton billet si beau vienne frapper à ta fenêtre.
Je t'embrasse.
Un billet 100% pur Célestine !
RépondreSupprimerUne occasion comme tu les aimes pour proclamer haut et fort tes valeurs !
De belles gammes, hymne d'un indéfectible espoir ... Je prends tout !
Ah, cher Antiblues, tu me manquais. Tu sais ce que c'est, un seul être...etc etc...
SupprimerMerci pour ton comm,je prends tout moi aussi.
Je te souhaite pour 2013 de continuer à être toi aussi 100% Antiblues. Comme d'hab. Un délicieux cocktail: un tiers d'humour, un tiers de causticité, un tiers d'auto-dérision, et un gros tiers de tendresse derrière tes airs faussement bourrus.
Hein? ça fait trop de tiers? Mais quand on aime on ne compte pas, vous le savez bien... je te souhaite une année Loréal (parce que tu le vaux bien) oh et puis j'arrête là, parce que déjà que chez Jeanne tu as de quoi prendre le melon pour les dix prochaines années...
Bises
RépondreSupprimerJe vous souhaite le mieux, chère Célestine.
Et - j'ose l'écrire - je nous souhaite une infinie poursuite de cette délicieuse oaristys littéraire naissante !
http://www.youtube.com/watch?v=sqM53FasDqc
Diantre, voici un langage sacrément soutenu !!
SupprimerN'est-il pas? mince un mot que je ne connaissais pas...Comment se fait-ce? ;-)
SupprimerJe m'en vais de ce pas découvrir dans mon dictionnaire virtuel la signification de ce mot étrange et pénétrant...
SupprimerMerci, je me sens moins bête qu'hier...mais bien plus que demain!
Bon réveillon cher Nuage.
A l'année prochaine.
Ils sont beaux tes voeux ... Merci, je les ai lus, air, lus !
RépondreSupprimerOn y est : Bonne année ! ma chère Célestine ! Te le dire !
Je suis heureuse de t'avoir découverte fin 2012, que 2013 poursuive ce beau chemin de rencontre, d'âmes, de coeur et de partages !
Un baiser s'insère fraises et matinales, avec la petite pluie gentille de ce premier jour de l'an.
Une pluie douce et fraîche qui caresse ma joue sensible d'avoir trop étreint d'êtres chers hier soir, sous le gui.
SupprimerTa rencontre me remplit d'aise.
J'en suis très aise moi aussi ...
Supprimerbelle et douce année...l'heure des bilans...mais ils attendront ce soir..là je savoure 2012 partie..;et ne veut garder en mémoire que les jolies choses
RépondreSupprimertu as raison, les mauvaises il vaut mieux les oublier...
SupprimerMerci de ton passage ma belle. Je te souhaite une année bleue et mauve.De belles courses au bord de la Méditerranée, des gourmandises délicieuses, des bricolages ingénieux, de belles et douces réunions avec tes quatre numéros, des bonheurs au travail avec tes chers collègues, des bonheurs de maman et beaucoup d'amour de ton homme.
Pour rebondir sur ton précédent article, oui on est fait de contradictions, de lumière et ne noirceurs. J'aime beaucoup l'hiver et pas tellement l'été parce que j'aime le soleil d'hiver et pas celui d'été qui sèche au lieu de réchauffer...sauf si je suis en vacances en Bretagne ou en Corse...contradictions je te dis.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les petits riens qui forment un tout et le pire c'est que maintenant je vois que c'est la vérité...je vieillis ou je grandis...
Belle année à Toi Célestine, bises.
Cher MTG J'aime toutes les saisons, en ce sens que j'aime la vie et que je n'ai plus hâte d'arriver à telle ou telle chose.je goûte chaque minute de l'instant présent en essayant d'en tirer du positif. L'hiver c'est juste le manque de lumière qui me pèse. J'aime les contradictions. Ce sont comme de petites aspérités où je m'accroche pour pourvoir lire en quelqu'un. Comme des points de Braille. Sinon, si c'est trop lisse, on glisse.
SupprimerTrès bonne année, et je te rassure: tant qu'on grandit, on ne vieillit pas.
je viens te souhaiter une bonne année et te faire plein de bisous !
RépondreSupprimerAh mon cher Petit Singe Vert! si tu savais comme tu es important pour moi.
SupprimerTes facéties, tes rigolades, ta poésie me font rire et m'emporte au quotidien dans un monde de peluche et de douceur, un monde où je me réfugie quad la vie me semble coupante ou froide. Je te souhaite une merveilleuse année de galipettes, entouré de tes nombreux amis, les oiseaux, les tourterelles , les mésanges, le grand cèdre, les ânes, chien blanc, gros nounours, et tous ceux que j'oublie par ce qu'il y en a tellement et qu'ils me pardonneront, je pense.
Meilleurs voeux!
oh c'est trop gentil !! hi hi et je crois que je fais le centième commentaire youpi !!! bisous bisous tout doux
SupprimerNous te souhaitons une bonne année . Nous sommes heureux de t'apporter du réconfort et de la tendresse , nous t’embrassons très fort !
SupprimerTu es un farceur petit singe vert! He he!
SupprimerTrop sympas les pelucheux!
SupprimerMerci Célestine ♡
RépondreSupprimerMeilleurs vœux pour 2013 :
365 jours de joie, de bonne santé et de bonheur ♡
•☆.•*´¨`*••♥ Laure ♥••*´¨`*•.☆
Très jolie ta chaîne d'étoiles! Je te l'ai piquée chez petit singe vert hi hi hi !
SupprimerTrès bonne année encore, ma toute belle!
Toi aussi tu nous es précieuse!! Et je te souhaite le meilleur pour l'année 2013! Et surtout continue à nous enchanter avec tes messages et la manière dont tu manies les mots:-)!
RépondreSupprimerMerci mammilou, je suis très touchée .
SupprimerMerci Célestine pour ce texte plein d'optimiste qui donne envie de croquer la vie à pleine dents :-) il donne le moral et envie de chanter
RépondreSupprimerBises
Tant mieux, c'était le but! C'est important de garder le moral.
SupprimerSurtout garde ton allant et ta bonne humeur! Que ferait la toile sans toi? Se lamenter encore et encore! Merci pour ta persévérance et ta positivité.
RépondreSupprimerMerci Delphine, et pardonne moi de n'avoir pas vu ton commentaire avant aujourd'hui.
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