Voilà. Je suis sortie de la tempête. Vous savez combien j'affectionne les métaphores de la mer. Pour faire bref, rien de grave. Enfin, je dis ça parce que je suis sortie de la tempête, justement...Au coeur du gros temps, je ne faisais pas la fière: je trouvais tout grave. Alors quoi? un coup de grisou? un coup de calcaire?
Non, rien qu'un dérèglement de la machine...un peu trop de ceci, pas assez de cela, et le moteur s'emballe. Le moral en berne, les jambes qui flageolent, les larmes qui viennent sans raison, une fatigue inexplicable, et ma patience légendaire envolée...Plus zen du tout, Célestine, pendant cette noire période.
Non, rien qu'un dérèglement de la machine...un peu trop de ceci, pas assez de cela, et le moteur s'emballe. Le moral en berne, les jambes qui flageolent, les larmes qui viennent sans raison, une fatigue inexplicable, et ma patience légendaire envolée...Plus zen du tout, Célestine, pendant cette noire période.
Et comme rien n'arrive jamais seul (ni les malheurs ni les bonheurs) cet état borderline m'a fait prendre conscience des cailloux qui me titillaient le pied dans la chaussure depuis trop longtemps. Heureusement, j'ai trouvé de précieux conseils auprès de gens que je remercie ici du fond du coeur, car je sais qu'ils se reconnaîtront.
Bon donc voilà. Tout va bien. Je dois oublier (moi la gourmande) quelques mauvaises habitudes alimentaires, mais les bonnes habitudes sont si délicieuses ! Poisson à volonté, céréales complètes, fruits de saison, légumes variés...
En trois semaines, j'ai tellement changé que je me fais l'impression d'un serpent se débarrassant de sa mue devenue trop petite...Elle gît quelque part, au fond d'un couloir sombre, et je me tourne vers le soleil avec une folle envie de chanter et de danser. Et d'écrire à nouveau! Ça sent le muguet, l'ambre solaire, les phéromones et les déjeuners sur l'herbe.