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14 août 2009

quand la démocratie n'est qu'une façade

Le billet d'Amaury , qui s'indigne d'une décision de politique locale qui condamne les 206 arbres d'une avenue à passer par la hache, m'inspire une réflexion sur la façon dont les politiciens (devrais-je dire les politicards ?) s'arrangent avec la notion de démocratie, au mieux de leurs intérêts. C'est bien le cas chaque fois que ces messieurs ont dans leurs cartons des projets déjà ficelés, et pour lesquels ils provoquent une pseudo- consultation, histoire de faire un peu démocratique. Nous avons ainsi assisté en France à une "grand débat" sur l'école, alors que les nouvelles orientations étaient déjà décidées, et que les nouveaux programmes étaient édités. Dans ma ville, on a fait "choisir" les citoyens parmi trois projets d'architectes, alors que celui qui a été soi-disant choisi avait été pressenti bien avant la fameuse consultation.
De nos jours, il est vrai que le sentiment que tout est joué d'avance est machiavéliquement entretenu dans les esprits pour que ceux-ci se résignent, et n'aillent surtout pas se révolter. Mais je persiste à crier haut et fort que rien n'est joué d'avance, que rien n'est fatal, et que tout peut toujours être remis en cause. Et effectivement, , comme le dit si bien Amaury, un petit bulletin dans l'urne peut faire tomber des murs contre lesquels on pensait être obligés de se cogner la tête. Vive la démocratie. La vraie.
 

6 commentaires:

  1. Et oui ! Que dire quand on remet en cause les années allouées aux femmes pour le calcul de leur retraite,afin d'élever leurs nourrissons, sous le prétexte de justice sociale aver les hommes, compte tenu aussi du déficit de la caisse de retraite.

    Pourquoi ne pas commencer par régler, les privilèges octroyés aux élus, comme par exemple le droit de cumul des retraites, sans aucun plafonnement. je vois par exemple, que Chirac touche 30 000 Euros par mois, soit deux années de ma propre retraite. Quand un député perçoit après deux mandatures à l'heure de sa retraite,la valeur de ce que touche un salarié après plus de 40 ans de travail. 10 ans contre 40 ans !!!
    Je ne cmpte pas les avantages en nature que certains reçoivent à vie !!!!

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  2. Mais l'esprit libre est encore là, il demeure. Preuve est est la non-résignation qui a émergé l'an dernier, qui refleurira sous peu... Et puis oui, puisque nous avons la chance de pouvoir les choisir par le biais du petit papier, faisons-le. Les yeux grands ouverts.
    Mais je ne suis pas partiale, mon enfance en dictature militaire me fait apprécier aujourd'hui ce précieux pouvoir que nous avons ici à choisir ceux qui tracent notre route. A nous de faire le moins mauvais choix...

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  3. Nous parlions politique aujourd'hui, au bord de la piscine (pas chez nous, chez des amis, qui nous ont invités alors qu'il fait un temps comme je l'aime -30° et ciel tout bleu, si rare chez nous- et qu'ils avaient envie de nous voir) et la conclusion -à échelle communale- est qu'ils sont tous pourris. Il faut savoir que le mari s'est présenté dans notre commune. Mais certains seraient encore habités d'un idéal et du sens de l'autre. Tant qu'il y aura des personnes qui veulent améliorer les choses, on peut espérer... J'ai proposé il y a quelques semaines de me présenter aux prochaines, pas par ambition parce que je n'en ai pas envie, mais pour être positive (trop facile de tout critiquer) et une femme active semble les intéresser. On verra. Par facilité j'espère qu'ils m'oublieront. Et puis, je suis beaucoup trop transparente que pour être bonne politicienne. Mais justement...

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  4. Merci Célestine, ton billet me touche beaucoup et je ne suis pas la seule personne qu'il ne laisse pas indifférent!!

    Les choses vont bouger dans la commune!
    Enfin, je l'espère car j'ai rencontré ce midi un politicien
    *en qui je peux AVOIR CONFIANCE,
    *à qui j'avais envoyé un mail dans lequel étaient exposés les soi-disant arguments pour l'abattage présentés lors de la "séance d'information". (Ceci dit ce n'était pas lui qui était visé mais bien le Bourgmestre ou l'équivalent du Maire chez vous)

    On ne rigole pas, d'abord des zones bleues qui ne sont pas partout nécessaires ensuite les arbres et puis quoi encore...!
    Je n'ose pas imaginer le budget colossal pour l'abattage, le désouchage avec ses conséquences sur les nouvelles conduites et la plantation de nouveaux arbres (pas gratuits) au-dessus des conduites.
    Ce qui m'écoeure aussi c'est de voir les visages rassurés des deux collaborateurs de l'échevin pour qui le dossier semble bien ficelé mais qui se taisent quand on démonte leurs arguments à la noix - ils méritent la fessée!
    Bizarrement, la coupe des arbres a été arrêtée après le premier tronçon de la rue - il y en a quatre au total..

    C'est vrai, j'en ai marre - on l'a deviné..
    Mais déjà il y a quelques années, je voyais les employés communaux peindre le passage piéton au bas de notre rue pour voir ensuite le revêtement de celle-ci arraché une semaine plus tard! GRRR.
    Non, mais c'est gens vraiment méritent des baffes.

    Si je me permettais de faire de même vis-à-vis de mes clients, je me ferais lincher à coup sûr et avec raison.
    Bonne journée,
    Amaury

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  5. La colère de Patriarch et l'espoir de FD...
    Merci à tous les deux, vous exprimez bien les deux facettes de ce que je ressens en permanence quand j'évoque les "grands problèmes"...
    C'est sûrement comme cela qu'il va falloir réagir à la grande entreprise de déstabilisation qu'ils nous mijotent pour la rentrée, sous couvert de grippe porcine : refuser avec énergie de se laisser embarquer dans leur histoire de vaccination, et espérer que dans le lot s'élèveront quelques voix de la sagesse comme Bernard Debré par exemple.
    Allez, c'est encore un peu les vacances! Bises
    Célestine

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  6. et oui il n'y a que la mobilisation mais elle est de plus en plus dificile à obtenir.
    Mathéo

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.