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26 août 2009

J'aime les poètes


Tout comme l'albatros aux ailes empesées
Chanté par Baudelaire en un vibrant poème
Tu portes sur le monde un regard affligé
Jetant sur la misère humaine l'anathème.

Par bonheur il existe en ce monde perdu
Des hommes tels que toi, aux précieuses antennes,
Ecoutant sans relâche et d'une oreille émue,
Chantant de l'univers, les joies et puis les peines.

Que serait notre vie privée de poésie
Comment tournerait-il, ce monde échevelé,
Sans les mots éperdus, haletants, indécis

De ce prince des nues qui vit sans compromis
De cet ardent champion de la rime et du verbe
Qui pointe nos défauts de son aile superbe.

A Mathéo

3 commentaires:

  1. Sourires !! très beau poème. Bonne fin de journée, avec orage et pluie ici !!

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  2. Je suis si ému que je ne sais pas quoi te répondre si ce n’est que c’est un cadeau qui me touche profondément.
    Merci de tout cœur.
    Math

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  3. Pfiou, ben dis donc, comme ta plume est alerte !
    Bon demain... D day ou presque :-)

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.