Pages

08 juillet 2019

Le rouge est mis








J'envie cet enfant qui se penche sur l'écriture du soleil,  
s'enfuit vers l'école, balayant de son coquelicot pensums et récompenses.
René Char






Chez moi


Mademoiselle Célestine, seriez-vous à même de nous expliquer cette profusion de coquelicots qui jaillit au détour des blogs, à la belle saison ? 
- C'est vrai. Il faudrait être aveugle pour ne pas les voir. D'ailleurs j'en connais qui les ont vus. J'en sais même qui s'en agacent. Moi je les adore. Et je ne suis pas la seule.
- Quel charme possède donc cette fleur si étrange, pour faire vibrer ainsi la blogueuse moyenne comme un encensoir sur sa tige ?
- A y bien réfléchir... vous avez raison, c'est étrange un coquelicot. Rien que le nom, déjà. Un nom incroyable, non ? Quatre syllabes qui caracolent sous la langue en caressant le palais, un écarlate caraco dont la corolle claque comme un calicot.
Co-que-li-cot. C'est comme un nectar en bouche. Ça coule, ça clapote.
Tiens au fait, parlons-en, de sa tige. Veloutée et tremblotante, ridiculement frêle par rapport à son énorme fleur de papier de soie froissée. Au-dessus, un coeur de beau bourdon noir velu tel un A de Rimbaud bombinant autour des fameuses puanteurs cruelles. Niché au coeur d'un berceau de rubis. Etrange, je vous dis. Et cette propension à envahir les blés...signe de bonne santé desdits blés, soit dit en passant. Car cette fragile ne résiste pas aux pesticides de type monsantesque.
- Alors, cette explication ?
- Je crois que c'est une fleur qui parle au coeur des femmes. Et des hommes aussi, par ricochet. Enfin, quand je dis au coeur...c'est une aimable litote. C'est que...c'est une fleur très suggestive. Sa couleur sang n'est pas sans rappeler certains épanchements très féminins. Ses replis de tissu ont un léger frou-frou de dentelle et de chair tendre, et la force de l'attirance et de la séduction se love toute entière dans ses pétales incarnat, comme on porte du rouge. Au corps. Aux lèvres. Dessus et dessous. Sciemment. 
C'est une fleur ...comment vous dire ? Sensuelle. Erotique. Voilà c'est ça. Délicatement délicieusement érotique. 
Je ne vois pas d'autre explication, monsieur le Président.



 Françoise
 Berthoise

In Flanders Fields...cité par Walrus


Pastelle


Denise


Den
 Coumarine

 Alter et Ego

Adrienne

Marine D



Brizou





Une splendide trilogie de Julie

Alain X


« Le coquelicot de ta bouche
Effleure le grain de ma peau
Dès que son pétale le touche
Comme des mots
Comme des mots éclos de ta bouche
Colorant le grain de ma peau
Ce sont tes baisers qui font mouche
Rouge la peau. »

Yves Jamait

•.¸¸.•*`*•.¸¸



120 commentaires:

  1. Réponses
    1. J'en avais envie, ce matin...
      J'en suis environnée, et j'aime ça.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  2. Tes coquelicots essaiment en mon jardin. "Essaiment", mot choisi autant que ce magnifique "écarlate caraco dont la corolle claque comme un calicot".
    Hier, je me suis débarrassé d'une "œuvre" – couche de pétales coquelicots sucrés – qui n'a pas su résister aux moisissures.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ! les allitérations sont le poivre de la poésie...Point trop n'en faut, mais une de temps en temps, placée comme un diamant dans un coffret...Heureuse que la mienne ait su te plaire ce matin.
      Essaimons, essaimons.
      Essaimer, est-ce aimer ?
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  3. SUBLIME , il n'y a pas d'autre mot pour qualifier ton éloge à cette fleur envoutante... C'est si bien vu en plus, il n'y a qu'une étoile qui puisse en parler ainsi. Bisous céleste Célestine, belle journée dans ton nid d'amour. brigitte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Elle a, il est vrai, quelque chose d'envoûtant.
      Merci ma Plume, pour ton enthousiasme du matin.
      C'est doux aux yeux et à l'oreille.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  4. et comme elles poussent dans ma rue là où viendront les (futurs) trottoirs, j'en conclus que rue et trottoirs sont et seront de qualité aussi ;-)
    https://adrienne414873722.wordpress.com/2019/07/04/c-comme-coquelicot/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me permets de rajouter ton coquelicot à ma très belle galerie.
      Tant qu'il y en a en effet, c'est que la pollution n'est pas trop forte. Les coquelicots, c'est comme les papillons.
      D'ailleurs ils semblent de même matière...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  5. Ils viennent dans mon jardin en liberté, jusqu'au bord de la piscine.
    Et je les adore quand ils se balancent au vent.
    Merci pour ce bllet plein de poésie, j'adore.
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah c'est bien, ça...
      Ta piscine a quelque chose de naturel qui est très agréable, on dirait un lagon.
      Et les coquelicots ne s'y sont pas trompés.
      Bisous ma belle
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  6. T'as p'têt raison, seul'ment voilà...
    Quand j'aurais dit, tu comprendras.

    Depuis qu'on n'en voit plus dans les champs, tout le monde copie Monet.
    (j'avais écrit "tout le monde pompe Monet" puis à la relecture, je me suis dit que... Alors non.)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Beuh ! sûr que j'ai raison.
      On n'en voit plus dans les champs ? Toi, il faudrait que tu vinsses faire un tour chez moi, tu serais surpris...
      Parisien, va ! 😜
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Moi j'aimais bien "Tout le monde pompe Monet" :)
      ok je sors !

      Supprimer
    3. Mais non, reste, polisson !
      Comme ça Le Goût se sentira moins seul.
      Que serait la vie sans un peu de grivoiserie ?
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  7. J'ai toujours pensé que c'était la fleur de l'amour.
    Forte et fragile à la fois, éphémère, et rouge...tellement rouge, comme la passion.
    Quand j'étais enfant, ma mère nous apprenait à faire des personnages avec deux coquelicots bien mûrs...
    Je ne saurais me souvenir de la façon dont nous procédions. Mais vous avez fait jaillir dans ma mémoire des choses enfouies bien agréables.
    Merci pour ce billet de poésie pure.
    ~L~

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ! Moi aussi je faisais des princesses à la belle jupe rouge...
      Je suis sûre qu'il doit y avoir des tutos sur le net.
      Merci pour cette ode à mon ode, cher Lorenzaccio
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  8. Chez nous, dans le nooord, les coquelicots ont une connotation triste grâce à un Canadien :
    https://www.youtube.com/watch?v=cKoJvHcMLfc
    Merci de leur avoir redonné une couleur plus optimiste !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me suis permis, comme avec Adrienne, de prendre une photo d'écran de la video.
      Ainsi, tes coquelicots tristes vont voisiner avec d'autres plus joyeux.
      C'est toujours bon pour le moral...
      Bisous cher Boss
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  9. Pourquoi toujours la Rose
    Pourquoi Coquelicot je n'ose
    Petit Prince je l'aurais bien adopté
    Peut-être m'eût-il mieux écouté

    Mais voilà, Rose avec ses épines
    Son port noble et son parfum
    Cela fait fleur divine
    Et puis Rose c'est plus féminin...

    Mais toi gentil Coquelicot Mesdames
    Gentil coquelicot nouveau
    Tu acceptes sans drame
    Tu sais paraître fragile et beau


    Et,moi , j'aime toutes les fleurs

    Bises en forme de coeur

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C’est amusant d'attribuer un genre masculin ou féminin aux fleurs...
      Aux choses en général.
      Les allemands disent le lune et la soleil...ça m’a toujours interpelée...
      Pour ma part j’aime penser le coquelicot plus féminin que la rose ...
      Mais tout cela reste très subjectif
      Merci en tout cas pour ce beau poème romantique
      Bisous célestes
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  10. Enfant, j'étais fascinée par ces fleurs. ma mère me disait toujours ne les cueille pas, ça ne sert à rien, elles vont se faner très vite….et pourtant je ne résistais pas à tenter de garder pour moi ces petites merveilles. Et là tout ce que tu évoques me laisse rêveuse ….

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On me disait ça aussi ... et l’on n’avait pas tort...
      Depuis j’ai découvert le feng-shui et le principe selon lequel les fleurs coupées sont des cadavres qui ne sont pas bons à garder dans une maison.
      Mieux vaut une plante en pleine terre.
      Mais cultiver des coquelicots en pot, bonne chance !
      Bisous ma miss
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  11. Le coquelicot

    Le rouge coquelicot aux pétales lustrés*

    est si amoureux de sa liberté

    au milieu des épis de blé,

    qu’aussitôt cueilli,

    ne reste entre tes doigts verdis

    que sa mince tige poilue et rabougrie !

    * lustrés : ça veut dire qu’on dirait qu’on a nettoyé les pétales avec un chiffon tout doux pour les faire briller comme le parquet du salon de Mamie.

    eMmA MessanA (Les fleurs ne poussent pas dans les vases)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme c’est mignon !
      Et tu rejoins tout à fait ce que je dis à miss Zen : les fleurs sont faites pour pousser en liberté !
      Bisous ma belle eMmA
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  12. Les mots ne sont que des instruments, et ils produisent le résultat de celui, ou celle, qui les manipule. L'exercice est validé ici et maintenant avec ton billet amusant... Associer une fleur à la femme... Quel éclat de rire de mon côté. Quelle absurdité aussi (cela n'engage que moi, bien sûr).
    L'esprit humain est étonnant, détonnant...
    Merci de tes mots surprenants.
    Belle journée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah parce que tu connais quelque chose qui ne soit pas absurde ici-bas ? Mes mots sont de la poésie, tu sais bien, de la simple poésie qui est un remède merveilleux à l’absurde, puisqu’elle l’apprivoise et ouvre ainsi le champ infini des possibles. Les fleurs qui s’y épanouissent sont infiniment supérieures aux coquelicots ...je joue avec les mots, c’est évident. Un plaisir qui ne me lasse pas.

      Je te retrouve tel qu’en toi même : pseudo différent mais as-tu changé ? As-tu, comme on dit, « travaille sur toi » ?
      Moi j’ai toujours le même nom mais j’ai beaucoup évolué dans ma façon d’appréhender le monde extérieur. Je te souhaite un chemin semblable car il est apaisant. Et je m’y sens bien.
      Belle journée à toi

      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  13. J'aime ... Surtout cette analogie entre le femme et la fleur, toute en douceur et poésie ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J’aime les symboles, les métaphores, les analogies, les images.
      J’aime me promener dans un univers parallèle où chaque chose a un sens caché ...
      Ravie de te voir ici Catherine
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Je ne suis pas très en forme, mais j'aime à passer te voir de temps en temps ! Amitiés :-)

      Supprimer
    3. Et moi, j'aime quand tu passes.
      Prends soin de toi
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  14. Joli coquelicot madame !! Belle fleur des champs, libre comme l'air qui penche au gré du vent !!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mon père aimait beaucoup la version de Mouloudji, si mélancolique avec sa voix un peu traînante...
      Bisous Daniel
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  15. Je ne suis pas étonnée en regardant la photo de ton "chez toi" que le coquelicot t'inspire de si jolis mots, Célestine. (Merci d'avoir mis la mienne aussi)
    Lorsque j'étais gamine, et ce n'était pas forcément bien, j'aimais ouvrir le coquelicot encore clos pour dégager ses beaux pétales et les défroisser. Cela avait un côté magique. J'aimais aussi m'appliquer le pétale sur la bouche, comme si j'avais du rouge à lèvres. Amusement d'enfant, souvenir déjà lointain, mais doux souvenir. :-)
    Gros bisous, ma douce.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il me semble que nous avons toutes et tous fait cela, jouer avec les coquelicots, les boutons d'or, et manger les fleurs de trèfle...c'était sans doute un de ces amusements à la mode pour les enfants de notre génération, qui n'avaient pas de tablettes ni de jeux vidéo...
      La photo de mes coquelicots a été prise sur la route qui mène chez moi, mais cette maison n'est pas celle où j'ai posé mes bagages... :-)
      Bisous belle d'âme
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  16. Les coquelicots ont toujours parlé à mon coeur : petite fille, ces fleurs devenaient de jolis demoiselles que je confectionnais en retroussant les pétales, plus tard, leur rouge évoquait le feu de l'amour. Non Célestine, je n'ai jamais peint le coquelicot, fleur fragile qui a besoin d'espace, de blé, de talus verdoyants. Je préfère les voir vibrer, onduler, plus libres dans les champs que sur ma toile ayant comme seul horizon le mur de mon atelier. Certains disent qu'il y en a trop en ce moment sur les blogs , oui, je partage cet avis cependant j'aime bien ce pied de nez à Monsanto.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh bien moi je préfère qu'il y ait des coquelicots sur les blogs plutôt que des kalachnikov ou des parkings... :-) muaha !
      Mais je comprends parfaitement, en revanche, que tu n'aies pas voulu fixer sur une toile ces jolis symboles de liberté...
      Quant au pied de nez à Monsanto, oui c'est le moins que l'on puisse faire pour lutter contre son emprise destructrice...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Si on le souhaite, on peut même faire mieux:
      https://nousvoulonsdescoquelicots.org/

      Supprimer
    3. Oui, j’ai signé et j’ai même commandé des badges-coquelicots.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  17. Bonsoir Céleste.
    Irrésistible texte ! Toutefois, pour des raisons très personnelles, il me laisse muette comme carte*.
    J'apporte tout de même à ton superbe soliflore ma modeste contribution :
    https://ninaochiolino.wordpress.com/category/coquelicot/
    Bisous.
    *CB :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah chère Julie, tu m'as comblée ! J'ai été obligée de faire un choix cornélien parmi toutes tes photos, j'ai choisi celles qui me faisaient le plus vibrer. Quelle beauté !
      Merci pour ta participation à ma galerie éphémère...
      Bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆


      PS Muette comme une carte...muahaha !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Mouarf !

      :)

      Supprimer
    3. Trop d'honneur, Maitresse... merci :)
      Magnifique aussi votre champ fleuri, ainsi que ceux de Françoise et Pierre.
      @Gemini
      :)

      Supprimer
    4. Merci chère « élève » qui dépasse la maîtresse sur le plan photographique... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    5. Puisque vous le dites, mais c'est bien le seul :)

      Supprimer
  18. le coquelicot qu'il y a sur la couverture de mon dernier livre, je le dois à Pastelle, que tu connais bien Célestine. Ses photos sont magiques, elles sont de poésie et de tendresse à la fois...
    Ceci dit tu connais mon amour pour le coquelicot, il se trouve depuis longtemps sur ma bannière, grâce à qui? grâce à Pastelle encore une fois!
    C'est bien joli cette parade des coquelicots... merci!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, les photos de Pastelle sont sublimes, et oui, je connais ton amour des coquelicots. Je le partage depuis longtemps, et je voulais te faire ce clin d'oeil, comme un petit signe d'amitié.
      Bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  19. Il n'y a pas de raison que je n'ajoute pas le mien, même si c'est un vieux coquelicot d'il y a huit ans !

    le coquelicot de Babar

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me suis empressée de le rajouter à la collection.
      Merci, il est vieux, mais il est toujours très beau... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  20. Je ne suis pas unique, j'aime aussi le coquelicot... Mon père m'en faisait des danseuses quand j'étais petite et que je les cueillais, ignorant qu'ainsi je les tuais. Il rabattait les pétales contre la tige et les nouait avec un brin d'herbe. Ca faisait une jolie danseuse éphémère... en tutu rouge :)

    Baci sorellita

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh oui, on faisait des personnages avec des fleurs...c'était en toute innocence.
      Comme je le dis plus haut à Françoise, on jouait dans la nature, avec de vraies choses, nous n'avions pas de tablettes...
      Baci bella ragazza
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  21. Fleur forte et fragile à la fois. C'est petit, léger, simple, et gai. C'est éphémère et pourtant une ritournelle de l'été.
    À quoi bon savoir "pourquoi" finalement ? On l'aime, c'est le plus important ! ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu dis là quelque chose de fondamental : nul besoin d'expliquer pourquoi on aime.
      On aime.
      C'est tout.
      ❤️

      Supprimer
  22. Un amoureux du coquelicot : Mouloudji, j'aime toujours autant sa chanson :

    https://www.youtube.com/watch?v=gJqIzH36e6E

    Bisous,
    Mo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une des chansons qu'aimait mon père...
      Merci Mo
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  23. Hier on m'a vu dans le Vercors. Non, je n'ai pas sauté à l'élastique... mais j'ai vu des coquelicots dans les blés. Et surtout... des bleuets ! Des décennies que je n'en avais plus admiré. J'ai hésité à m'arrêter pour prendre une photo, qui aurait pu rejoindre ta galerie. Mais tu as su en dénicher une (te souvenais-tu que j'en avais photographié ?), qui me remémore instantanément ce champ constellé qui m'avait ravi autant que l'amie photographe qui m'accompagnait. C'était il y a dix ans, si je ne m'abuse.
    Le coquelicot une fleur érotique ? Pourquoi pas. Mais à mes yeux certaines orchidées le sont davantage ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bashung, sors de ce corps !
      Oui je me souvenais de cette photo, publiée le 24 mai 2009. J'avais été émerveillée par ton talent de photographe, qui ne s'est pas démenti depuis.
      Si je puis me permettre, je trouve certaines orchidées un peu obscènes, plus qu'érotiques. Leurs turgescences s'exposent sans pudeur à l'oeil de leurs admirateurs...
      Je vois dans le coquelicot l'érotisme puissant de la dentelle rouge, ou du bas noir, qui suggèrent plus que ce qu'ils dévoilent...

      Tout est question de point de vue, évidemment... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Tu as raison : obscènes plutôt qu'érotiques. Mais pour des fleurs c'est pardonnable ;)
      Dans d'autres circonstances ma préférence va évidemment vers l'érotisme subtil :)

      Supprimer
    3. :-)
      Je réponds à tes mails dès que possible.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  24. Un encensoir sur sa tige ?! :-)
    Alors là, j'avoue que je me suis posée un tas de questions ! Mais que raconte Célestine ?!
    Je pense avoir compris le principe ! ;-) La prise de tête !!!
    Et puis...
    Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
    Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
    Valse mélancolique et langoureux vertige !

    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
    Valse mélancolique et langoureux vertige !
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

    Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
    Du passé lumineux recueille tout vestige !
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
    Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

    Harmonie du soir - Charles Baudelaire

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais tout à fait, Biche* !
      Et tu aurais pu aussi citer Rimbaud et ses voyelles

      A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
      Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
      A, noir corset velu des mouches éclatantes
      Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

      Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
      Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
      I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
      Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

      U, cycles, vibrement divins des mers virides,
      Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
      Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

      O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
      Silences traversés des Mondes et des Anges :
      - O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !


      Supprimer
  25. Les coquelicots t'inspirent, Célestine !
    C'est vrai qu'ils ne fleurissent pas seulement dans les campagnes. Comme tu le dis, il suffit de parcourir les blogs. Mais là, ton texte sublime cette petite fleur, fragile et éphémère, si on la cueille... Cauchemars des céréaliers. Une fleur sauvage, rouge comme la passion, qui dévore.

    Rouge,comme un soleil couchant de méditerrané
    Rouge comme le vin de bordeaux, dans ma tête étoilée
    Rouge, comme le sang de Raimbaud, coulant sur un cahier
    Rouge, comme la mer qui recouvre le désert de Judée
    Rouge, comme...
    https://www.youtube.com/watch?v=kqHAViKoAFA

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme le sang de Rimbaud coulant sur un cahier...
      C'est une très belle chanson de notre ami...et partie à l'écouter, j'ai oublié de te répondre... Pardon, mon ami.
      Oui, les coquelicots m'inspirent, comme toutes les belles choses menacées par la folie furieuse des hommes...
      Cauchemar, peut-être. Pour moi, le cauchemar, c'est le glyphosate...
      Question de focale.
      Bisous de la nuit profonde
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. C'était une boutade... Je n'utilise aucun "produit phytosanitaire", même affublé d'un joli nom, un poison reste un poison...
      Quant aux coquelicots, je n'ai pas eu plus d'inspiration que cela. J'avais pourtant sous les yeux un poster/reproduction de Monet, mais ce sont des glaïeuls. Je me tournais alors vers cet autre tableau/reproduction de Renoir, où, sur le bord d'un chemin montant dans les hautes herbes, on peut apercevoir quelques coquelicots, mais ce n'était pas suffisant. Me restait alors ce superbe tableau d'un artiste Puydômois, où deux fleurs de coquelicot soulignent une "explosion" de couleurs jaunes et bleues.
      Mais rien n'y fit, ton billet agrémenté des belles photographies a pris le pas sur mes mots. Il ne me restait plus qu'une digression sur la couleur rouge, vu que j'avais déjà la chanson en tête...
      Bises de la nuit (pas encore profonde)

      Tu es toute pardonné...:)

      Supprimer
    3. Eh bien... j'aime aussi quand tu n’es pas inspiré...ça donne de jolis mots. :-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  26. J'aime beaucoup le coquelicot, belle fleur sauvage qui subsiste vaille que vaille.
    Je pense aussi à Amapola, la belle musique de Morricone dans Il était une fois en Amérique. J'avais écrit un texte où tu avais mis un très beau commentaire poème sur le temps qui passe et Claude dans le sien avait parlé du coquelicot et de son symbole durant la première guerre mondiale.
    Merci Célestine. Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jem'en souviens parfaitement.

      Le poème est là :

      Le grand Ennio
      me prend sur son dos
      et m’envole tel un goéland
      au-dessus des vastes plaines
      courbées par le vent
      le reflet du soleil sur les étangs
      brille d’un éclat obscur
      dans ma mémoire intemporelle
      où je cours, enfant
      après mon cerceau
      où je cours, enfant
      après mon cerceau
      Oh…Ennio


      Et la musique : ICI. Sublime.

      Bises émues
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  27. Merci pour ce joli poème a cette si belle fleur qui est tout ce que tu dis.

    Et dont l'insouciante gaieté m3 fait penser un peu a toi, même si je te connais pas.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Depuis le temps que tu me lis, peux-tu dire que tu ne me connais pas du tout ?
      Mais tu as raison, les écrits ne suffisent pas à connaître complètement une personne...Ce serait un bon sujet d'improvisation ça non ?
      ;-)
      En revanche, l'insouciante gaieté me caractérise, tu as raison. Cohabitant sans doute depuis toujours avec une lucidité un peu désespérée qu'elle cherche à faire taire... :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  28. Bel hommage à cette fleur estivale.
    J'en ai très peu vu cette année.. Ah si il y en avait le long de ce champ de blé que je longe quand je vais au travail.
    Ce week-end le champ a été moissonné... et hier soir les bottes de paille parsemaient le champ de ponctuation dorée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme c'est poétique ce que tu dis ma Suzame.
      C'est vrai, les bottes de paille, ou les rouleaux de foin sont très agréables à l'oeil...
      Bisous belle amie
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  29. Le coquelicot ou papaver rhoeas, de son nom scientifique, doit son nom français à une variation de l'onomatopée «cocorico», sa couleur rouge rappelant celle de la crête du coq. De la famille du pavot, une fleur connue pour ses propriétés de somnifère, la plante sauvage est célébrée dès l'Antiquité comme emblème de la sérénité et de la paix. Les Égyptiens, par exemple, note Nathalie Chahine dans son Petit livre du langage des fleurs (Chêne), éparpillaient des pétales de coquelicot dans les tombeaux pour assurer à leurs défunts un sommeil éternel paisible.

    Très joli,
    mais quand ces dames ont leurs coquelicots
    il est grand temps de se remettre à l'opium.

    Cucuriguuuu !!! comme on dit en roumain...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hé hé ! Bien vu. Avoir ses coquelicots, voilà une expression très poétique pour désigner quelque chose qui l'est un peu moins...
      Merci pour le paragraphe scientifique.
      Biz
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  30. Quatre syllabes... caraco, très belle phrase à reprendre par les orthophonistes qui plus est.. ;-) Personnellement j'aime voir les coquelicot se balancer dans le vent au milieu des champs de blé et dans mon jardin aussi... je les laisse se ressemer au gré de leurs envies....Ah la bouche coquelicot.... elle fait rêver apparemment, quand à moi, je préfère ce rouge sur mes ongles de pieds.... car c'est l'été! et coquelicot est vraiment le nom de mon vernis...
    Bisous et belle journée sous le soleil...de ma fenêtre, je vois des coquelicots...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quelle chance nous avons, n'est-ce pas, de voir des coquelicots de notre fenêtre. C'est un luxe en ces temps de grande perturbations environnementales et de fièvre climatique...
      Merci pour la phrase « orthophonique » j'ai aimé l'écrire !
      Bisous belle conteuse
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  31. Rhooo mais peut-être pour le côté érotique du coquelicot. Mais sûrement aussi parce que c'est tout simple et commun un coquelicot. Souvent les plus belles fleurs sont celles-ci, enfin je trouve. Il y en a aussi des jaunes il me semble, mais du coup on doit les appeler autrement. C'est la saison à la fin du printemps ou au début de l'été, mais tu as raison, cette fleur laisse pas indifférent(e). Pourquoi ? Il n'y a pas vraiment d'explication, c'est comme les personnes...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Voilà, c'est comme les personnes...on ne sait pas pourquoi on les aime (ou les déteste)...
      Des coquelicots jaunes ? Ça alors ! je ne savais même pas que ça existait ...
      Bisous Mindounet.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  32. Dans notre Picardie le coquelicot a une signification assez différente. Le poppy (sa traduction anglaise) est le symbole des centaines de milliers de soldats britanniques et Commonwealth tombés dans la bataille de la Somme. Entre Aisne, Somme et Marne nous sommes un pays de cimetières, de villages fantômes, de croix parfois anonymes. Mouloudji a aussi chanté le coquelicot, rouge sang comme certains commentaires le disent.
    Conscient d'avoir plombé l'ambiance je présente à tous mes excuses. Mais pour le potentiel érotique du coquelicot je n'ai rien contre...J'en rougis De plaisir. Bises...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Walrus a fait référence à cet événement dans son commentaire.
      Mais ni l'un ni l'autre n'avez plombé l'ambiance en évoquant avec pudeur cet autre aspect des choses.
      Au contraire, vous m'avez appris quelque chose que j'ignorais. Et ça, ça vaut de l'or...
      Kisses my friend
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  33. Ton ode aux coquelicots m'a donné des envies de broderie, je me suis vue à broder ces jolies fleurs, moi qui ne brodent plus depuis bien longtemps.... Je ne sais pas : un tissu blanc, du fil rouge ... un jour peut être. En attendant, je vais surement aller à la chasse aux photos de coquelicot ... Y en a plein dans notre blé et il est grand temps ....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si tu m'envoies la photo d'un coquelicot brodé par toi, je l'ajouterai avec plaisir à cette belle collection.
      Gros bisous chère Mel. Merci d'être passée.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  34. Il est vrai que cette petite fleur écarlate, si simple et si fragile attire l'attention, tant elle est sensuelle et palpitante et dans le même temps nous rappelle la fragilité de tout ce qui vit, nous compris.
    Mais pourquoi diable faudrait-il un ricochet pour que les hommes s'en émeuvent ? Les premiers coquelicots de mon enfance n'ont eu besoin d'aucune présence féminine pour me toucher...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En fait, je faisais référence à ce que la couleur du coquelicot évoque pour une femme, à savoir une chose qui lui arrive tous les mois, et qui peut toucher aussi, du coup, le coeur des hommes qui s'intéressent à cet événement mensuel autrement que pour le déplorer. ;-)
      Mais bien évidemment Monet n'a attendu personne pour être touché par leur grâce sensuelle et palpitante...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Awéééééééé !
      C'est-à-dire que mon âme simplette lit les phrases les unes après les autres, vois-tu ? Je dois lire trop près des lignes !

      Supprimer
    3. Ne te dévalorise pas, qu'il disait... ;-)
      J'avais commencé par écrire « qui parle au coeur des femmes »
      Et puis je me suis dit il y en a qui vont dire « aux hommes aussi »
      Alors c'est peut-être ma pensée qui a ricoché...
      J'ai voulu rétablir une justice. Mais bon...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  35. Que c'est beau, que c'est beau, ma divine :-)
    Je les adore, dans les champs, sur mon balcon où je les fais pousser (d'accord c'est un chouia hérétique mais tant pis), sur mon bureau, en soie, offerts par une amie chère qui est partie, séchés précieusement dans un livre, souvenir du premier offert par l'homme qui s'est arrêté sur la route pour m'en ramener un et qui a accéléré le mouvement pour me le ramener le plus vite possible....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quel romantisme ! Un coquelicot de soie séché entre les pages du livre de ta vie...
      C'était ton amour de ta vie qui t'avait ainsi touchée ?
      Merci, sister, pour tes mots sensibles et empreints de cette fièvre que nous connaissons si bien.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  36. Quelle jolie idée d'avoir réuni tous les coquelicots des blogs amis !
    C'est vrai on en voit beaucoup cette année.
    Sans doute parce qu'ils étaient devenus rares et que leur profusion actuelle est un signe d'espoir...
    En tout cas j'ai eu beaucoup de plaisir à admirer ceux que je n'avais pas encore vus, en particulier chez toi. Quel bonheur ce doit être d'avoir ce paysage sous les yeux chaque jour. ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu aimeras particulièrement ceux de Julie, qui a beaucoup de talent, comme toi, pour faire surgir la beauté au bout de son objectif.
      Les paysages que j'ai devant les yeux en ce moment sont tellement superbes que j'en suis bouleversée chaque jour.
      Bisous doux❤️

      Supprimer
  37. Tu es bien la seule personne qui doive sortir le carré blanc de la censure lorsque tu parles d'une fleur... :-)

    Je n'aime pas non plus couper les fleurs et je ne le fais que rarement.
    Il y a cette branche de rosier jaune de mon jardin, couverte de fleurs, que j'avais offerte à ma Petite Mère qui en portait le prénom. Des années plus tard, j'ai retrouvé chez-elle cette branche, séchée, lorsqu'on a dû vider l'appartement. Les fleurs avaient vieilli avec elle. en restant belles.

    Ti bacio Cara mia

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ...et ce dut être une sacrée émotion !...

      Supprimer
    2. @Blutchy

      Tu as bien réussi, toi, lorsque tu parles d'une fleur, à me faire sortir le carré blanc de mon mouchoir pour essuyer une larme ;-)
      TVB, caro❤️

      Supprimer
    3. Oui, mais ma Petite Mère était récidiviste de ce genre de choses. Il y avait chez-elle une sorte de sacralisation de tout ce qui venait de ses fils.
      Saluti Ami

      Supprimer
    4. @ Céleste
      Dois-je en conclure que si le coquelicot est érotique, la rose est émotionnelle?
      En contradiction avec le Feng-Shui, cette branche de rosier avait une force de vie de par l'intensité émotionnelle que ma Petite Mère y avait mise.
      TVB anch'io

      PS: sur mon blog et sur Blogbo, il y a du nouveau.

      Supprimer
    5. Je voulais dire que moi aussi, je sacralise un peu ce qui vient de mes fils...Ça doit être mon côté italien... :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. @ Céleste
      C'est bien ce que j'avais compris avec ton "Ah, Elle aussi?"
      Ma Petite Mère n'avait pas de côté italien. Une pure Vaudoise à l'exception d'un grand-père Suisse-allemand. ce doit être son côté louve....

      Supprimer
    7. Et la mamma, qu'est-ce que tu en fais ? C'est de la gnognotte peut-être ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  38. @ Cel: "Mais carrément !" ?????????????????????????????????????
    Dialogue de sourd initié par un Candide inattentif qu'a pas répondu où il fallait !............

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ben oui, ça a carrément dû être une sacrée émotion !
      Je plussoyais à ta réponse à Blutch ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Candide, ailleurs...jeudi, 11 juillet, 2019

      Okkayyyyyyyyyyyyyyyyyy !
      Décidément inattentif zeu Candide: où je découvre que j'ai carrément RIEN compris à VOS réponses ! Et dire que j'avais même pô bu !

      Supprimer
    3. Meuh non...décidément tu aimes bien t'auto flageller...
      😛

      Supprimer
    4. Mais non, mais non,Candide doit avoir un petit côté cabotin et il provoquait cette réaction...
      Salut barbudos :-)
      e baci Celestina

      Supprimer
    5. Envisagé sous cet angle...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  39. Non seulement le plaisir des yeux, mais aussi celui de l'ouïe, en souvenir de Manuel et de Juanita sa fille. Ma maman...
    https://www.youtube.com/watch?v=DcxIiBHLRs0

    RépondreSupprimer
  40. Oui, mais que se passe-t-il quand le roux gémit ?
    Bon, je sors...
    Un très bon été toi, belle Célestine !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. hé hé ! génial !
      Un titre digne de notre ami Le Goût !
      Merci bisous chère amie
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  41. Lavé de blanc, parfois, entre l'orange et le pourpre, j'ai modelé ta tête à broder qui symbolise le plus beau des modèle de la vie des champs qui étame ses plus belles couleurs ! merci pour ma photos déposée ici, et les autres, splendides.
    Beau week-end à toi et je reprends ta lecture avec grand plaisir. Merci encoeur.
    Bisou
    den

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup Den
      Tes passages sont toujours empreints de poésie et je les apprécie vraiment
      Bisous célestes
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  42. je suis contente de faire partie de ton bouquet.
    Bises Célestine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je les ai trouvés très beaux tes coquelicots
      Bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  43. Que voilà de jolis coquelicots ! Ca me fait marrer...Si tes lecteurs n'en ont pas assez, j'en ai sorti aussi de ma besace ce matin, pris en photo en début de semaine. Je n'avais pas vu auparavant ton article Célestine, j'te le jure. Je ne savais pas que les coquelicots avaient une telle côte...côtés bientôt en bourse !!!! Va savoir !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ils ont la cote parce qu’ils sont signe de moindre pollution et c’est plutôt encourageant ...
      Cela dit je préfère faire une overdose de coquelicots plutôt que d’hydrocarbures...
      Bienvenue sur mon totem, Julie la Bourbonnaise
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  44. Petit pavot au vermillon lumineux ... gracile tu vacilles au gré du vent ...écarlate coquerico.. en bouquet mêlé au bleuet tu te souviens des soldats tombés lors de la Première Guerre Mondiale. Très belle fleur double rose, orange ou rouge vif sans taches noires à la base, tu ressembles à du papier crépon. de juin à juillet. Dommage que tu ne vives qu'éphémère, toi la si belle passagère de nos champs colorés qui ne fait que passer.
    Merci Céleste. Bisous. Den !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai que ça ressemble à du papier crépon ces petites choses !
      Et c'est vrai aussi que ces fleurs ont une histoire, pas toujours très gaie ...
      Merci de ce passage, den.
      Désolée de ne le voir qu'aujourd'hui...
      Bisous fleuris
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  45. Le coquelicot pour moi, c'est la nature pire, libre de toute domination, qui fleurit dans une prairie pleine de vie.

    RépondreSupprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.