Pages

10 mars 2018

Fantaisie proustienne



A mon oncle Walrus, qui voue à Proust un sentiment assez complexe, balançant entre détestation cordiale et agacement mal dissimulé  sous sa jovialité légendaire.
A tous les anciens lycéens qui ont souffert dans des commentaires composés et des analyses littéraires de ce bain de thé existentiel...

Vous vous souvenez du texte  ?

 «  Je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. » ... c'est beau...

Le mien est un peu moins beau sans doute, mais c'est pour rire.

Bon après, promis, j'arrête de parler de thé pendant au moins deux ans.






A Combray, à la nuit tombée




A Combray, à la nuit tombée, tout était calme
Je me pelais le jonc en rentrant du boulot
Ma mère prit un bol et y versa de l’eau
Pour faire un thé fumant, et sans huile de palme
En un mot c’était un thé bio.

Tout comme le gâteau dont elle agrémenta
La douce tasse de porcelaine de Sèvres
Où elle avait versé le liquide. Apostat,
Je me décidai donc à y tremper les lèvres
Moi qui n’aimais pourtant pas ça.

Aussitôt mon palais éclate en étincelles
Et tout un monde insoupçonné se crée en moi
Un ouragan de sensations existentielles
Me transperce le bulbe et je tremble d’émoi
Poule devant un opinel

Les souvenirs affluent comme un vol de flamants
Qui rasent de leurs cris le champ de ma mémoire
Mais déjà ils s’enfuient, et les gorgeons suivants
Agrandissent hélas les trous de la passoire
De mon cerveau batifolant

Au prix d’un grand effort je reviens au début
Quand le gâteau mouillé de thé a percuté
Ma langue et mon palais, surpris, épantelé
Me disant en mon for « Tu t’es vu quand t’as bu ?
Essaie donc de te rappeler ! »

Et puis soudain, ça y est ! Me revient, délétère
Olfactif et goûtu, ce souvenir de songe :
Ce thé, ce gâteau sec trempé comme une éponge
Ce sont ceux que m’offrait de ses doigts de sorcière
Ma vieille tante atrabilaire.



¸¸.•*¨*• ☆




Pour l'atelier de La Licorne, il fallait transformer le texte en poème.

112 commentaires:

  1. Deux longues années "sans thé" ?
    A la tienne ! ;-)

    Je vais te faire un aveu : j'aime bien ce texte, et c'est pourquoi je l'ai proposé, mais je ne suis pas particulièrement fan de l'œuvre de Proust, je crois même que, malgré plusieurs tentatives, je n'ai jamais lu "jusqu'au bout" l'un de ses livres...
    Et je n'en ai même pas honte ! ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mon avant-dernier billet parlait aussi de thé...
      Proust, c'est costaud à lire, j'avoue.
      Je n'ai jamais trouvé le temps de rechercher son temps perdu...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Au moins, tu n'as pas perdu le tien... :-)

      Supprimer
    3. C'est vrai...en tout cas pas avec lui...
      Mais avec le recul, j'ai quand même perdu beaucoup de temps à lire des choses peu signifiantes...
      Maintenant, je soigne mes choix de lecture... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  2. Thé-trop forte Célestine et tu-thé sûrement bien amusée.
    Pardonnes moi de jouer la facili-thé
    C'était( thé j'ose pas !) juste un coucou.
    Doux WE
    Nicmo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un petit jeu avec les mots
      Et un exercice très rigolo
      Merci d'avoir apprécié chère Nicmo
      Beau week-end
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  3. ma vieille tante atrabilaire hahaha!
    bien joué, Célestine!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'adore ce mot...La langue française est remplie de trésors de vocabulaire, et c'est toujours un régal d'aller y fouiner, comme dans une malle ou un vieux grenier...
      Merci Adrienne
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  4. C'est bien joué, tout à fait le sens du texte. Mais heureusement que tu l'as fait plus court ! ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il est quand même connu pour ses phrases à rallonge, et c'est vrai qu'un courant de la littérature moderne veut tordre le cou à cette espèce d'icône, ce modèle sacralisé, en écrivant des phrases de plus en plus courtes, non verbales et presque monosyllabiques...
      Merci d'avoir aimé !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  5. Je bois deux litres de thé par jour.
    Ce n'est pas que j'aime le thé, c'est que je n'aime pas l'eau.
    C'est une obligation exigée par la Faculté.
    A part ça, tu sais que longtemps je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n'avais pas le temps de me dire : "Je m'endors."
    Du coup, à part "Le côté de Guermantes" que j'ai été obligé de lire au lycée, quand j'ai tenté de lire "Du côté de chez Swann", je me suis arrêté à la page 34...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Deux litres de thé...wouaou. Paraît que si on en boit trop on devient anémique, mais on dit et entend tellement n'importe quoi...
      Moi, un type qui commence son best-seller par « longtemps je me suis couché de bonne heure » j'appelle ça un bonnet de nuit... ;-) Alors je ne sais même pas si je suis allée plus loin que la première page...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  6. Je n'ai jamais lu Proust, je l'avoue! Et surtout, merci beaucoup parce que voyez-vous j'ai appris un mot ;)
    Bisous chère fée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah je gage que ce mot est « atrabilaire »
      Je ferai bientôt un billet sur certains mots nouveaux que j'ai appris ces temps-ci.
      Et tu sais sans doute combien j'aime ça, agrandir mon sac de mots...
      Bisous ma luciole
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Moi c'est "apostat" que j'ai appris !
      Bises
      Angela

      Supprimer
    3. Ravie pour toi, Angela.
      C'est un vrai plaisir qui ne me quittera jamais... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  7. Mince je me souviens surtout du passage sur les poireaux et leur odeur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai cherché un passage parlant de ces poireaux, je n'ai trouvé que ça :


      « Il dépêcha son domestique à Paris, à la recherche de ce précieux instrument et, d’après le
      prospectus que le fabricant y joignit, il enseigna lui-même à la cuisinière la façon de couper le rosbif
      en petits morceaux, de le jeter à sec, dans cette marmite d’étain, avec une tranche de poireau et de
      carotte, puis de visser le couvercle et de mettre le tout à bouillir, au bain-marie, pendant quatre
      heures.
      Au bout de ce temps, on pressait les filaments et l’on buvait une cuillerée du jus bourbeux et salé,
      déposé au fond de la marmite. Alors, on sentait comme une tiède moelle, comme une caresse
      veloutée, descendre.
      Cette essence de nourriture arrêtait les tiraillements et les nausées du vide, incitait même l’estomac
      qui ne se refusait pas à accepter quelques cuillerées de soupe.
      Grâce à ce sustenteur, la névrose stationna et des Esseintes se dit : – C’est toujours autant de gagné »

      C'est à celui-là que tu pensais.

      J'ai trouvé ça dans cet excellent travail sur « la nourriture chez Marcel Proust »

      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. C'est à celui-là que tu pensais ? (il manquait le point d'interrogation à ma question...) ;-)

      Supprimer
    3. Gemini cricketsamedi, 10 mars, 2018

      C'est vrai que "le poireau de Proust" c'est moins chic que "la madeleine"... muah! :)

      Supprimer
    4. Proust avait donc le poireau ?
      Comme Jules Méline ?

      Supprimer
    5. Damned je t'ai démasqué !
      Judicieuse façon d'utiliser l'histoire de France pour nous dire que tu es pour le Pays de Galles au rugby ... :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. Sinon, détail amusant, j'apprends que « le grade de chevalier est d'abord créé puis celui d'officier (1887) par François Barbe » La barbe du poireau, bien sûr ! et la bouche est bouclée.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    7. Alors c'est dans "Du côté de chez Swann" chez sa Tante Léonie où il n'ira pas longtemps à cause de son asthme elle commence à faire cuire un poireau et ensuite ajoute une carotte. Je sais c'est moins connu que la Madeleine.

      Supprimer
    8. Au moins, connaître cette affaire de poireau a le mérite de montrer que tu as vraiment lu le bouquin.
      Parce que le coup de la madeleine, comme on l'entend à tous les coins d'émission qui se pique de culture, hein...

      Supprimer
    9. Bravo, heure-bleue et le-goût, vous remontez mon niveau culturel ! ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  8. Thé toi Célestine tu ne tiendras pas parole et te remettras à boire ce doux brevage auprès de l'âtre dès que je te présenterai le plateau, quelques sablés et un bon bouquin.
    Je t'embrasse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est amusant, parce que je n'ai pas dit que j'allais arrêter le thé...
      J'ai juste dit que deux billets sur le thé dans la même semaine, ça fait beaucoup, je crains d'abuser de la patience de mes lecteurs...Alors j'arrête simplement d'en parler
      Voilà. Mais je suis évidemment partante pour ce plateau, qui m'a tout l'air d'être une invitation bien agréable à un plaisir tout à fait épicurien... Je n'ai pas changé d'avis en quatre jours...
      Bisous💜
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  9. Enfin, du Proust net et concis! Chapeau bas! :-))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il a quand même dû se retourner dans sa tombe... ha ha ! :-))
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Tu sais que Proust a débuté par des pastiches plutôt caustiques dans le Figaro? ;-)

      Supprimer
    3. Non je ne connaissais pas cette facette de sa biographie ...

      Supprimer
  10. J'adore et tonton Walrus sera sans doute enchanté. Quant à la "vieille tante atrabilaire avec ses doigts de sorcière", j'espère qu'elle avait quand même quelques qualités: un nez crochu, des cheveux filasses et des yeux méchants. :-) Peut-être même qu'elle vivait dans une maison "en thé". ;-) Comme une vieille tante acariâtre quoi.

    Et pour le thé... moi cela me va si tu nous fais l'apologie du vin. ;-) Bises alpines frangine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Déglinguer les grands classiques, de temps en temps ça fait du bien ! Alors si en plus ça pouvait « enchanter Walrus » je serais assez heureuse de m'être chiffonné la coloquinte pour pondre ce petit poème iconoclaste.
      Pour l'apologie du vin...là je risque de devenir politiquement incorrecte, on risquerait de m'accuser d'incitation à la débauche... mais je veux bien essayer, car j'adore le (bon) vin.
      Je note dans un coin de mes tablettes...
      Bises ma chère Dédé, soeur en humanité
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  11. la première gorgée de thé... excellent remake. Atrabilaire,ce n'est pas si rare que cela, si on a lu le père Goriot, par contre je ne connaissais pas le thé à l'huile de palme ! au beurre de Yak, oui, (si on a suivi Alexandra David-Néel)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, alors je t'avouerai, chère emma, qu'il n'existe qu'une seule rime au mot « calme »...ne pas aller chercher plus loin ce bizarre assemblage diététique...par contre après je me rattrape en disant qu'il n'y en a pas non plus dans le gâteau... ;-) Je connais un peu Alexandra David-Neel, mais je ne savais pas, pour le beurre de yak.
      Quant à atrabilaire, il n'est quand même pas employé tous les jours...et hélas, le Père Goriot est en perte de vitesse ces temps-ci, dans les rayons des libraires...
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Il vaut mieux prendre le thé avec un descendant de Montcalm que parfumé au napalm. Super ton poème, mais pourquoi tu m'harcelles, prout ? Je suis solidaire de Walrus et pas assez musclé pour arriver à soulever les pavés de l'autre écrivain en chambre.

      Supprimer
    3. Ouais bon c'est sûr qu'avec un dictionnaire de rimes, c'est fortiche...
      Mais moi je prends ce que j'ai dans la tête à l'instant thé...
      Pour l'écrivain en chambre, tout ce qu'il y a de plus d'accord ! ça nous fait un point commun supplémentaire (et suprême anthère aussi) ;-)
      biz
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  12. Gemini cricketsamedi, 10 mars, 2018

    Quel talent !
    C'est génial, je ne vois rien d'autre à dire. Drôle et génial. :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Génial, je ne sais pas, mais en tout cas je me suis bidonnée en l'écrivant...
      Alors si ça rejaillit sur le lecteur, c'est gagné !
      Bises joyeuses
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  13. Ton (grand-)oncle Walrus te félicite pour ton texte qui présente sur celui de ce snobinard de Marcel un incontestable avantage : on le comprend du premier coup !
    Gros bisous, ma belle !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu ne saurais me faire plus plaisir, Boss !
      J'ai hésité à remuer l'opinel dans la balafre, parce que parler de Proust à Walrus, c'est un peu comme dire corde dans un théâtre, ou lapin sur un bateau, y a un risque ! Et puis je me suis dit que tu avais quand même beaucoup plus d'humour que de détestation pour le snobinard aux longues phrases...et je me réjouis de constater que j'ai réussi mon coup.
      Si en plus d'être clair mon texte t'avait arraché un léger sourire, je serais la plus heureuse. 😜
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Bien sûr que ton texte m'a fait sourire, d'ailleurs puisque te voilà lancée, j'attends ta version de la fable "La poule et l'Opinel". (Ça me rappellera la fois où j'avais écrit "Le lombric et le Samovar" pour le devoir d'une de mes amies).

      Supprimer
    3. mdr !
      tu ne veux pas plutôt le garder comme un sujet de défi du samedi ?
      (ça ne m'empêchera pas de participer...)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  14. ça ne me dérange pas que tu nous parles de thé ! J'aime bien le poème de Proust

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le poème de Proust ? Tu veux dire son texte ? Ou bien le poème que j'en ai tiré ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  15. Coucou Célestine, quel plaisir de lire ton texte, des mots à toi! Je viens de passer un très bon moment :-) Pour être franche, je n'ai jamais lu Proust en entier!
    Douce fin de journée et mes bisous ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mon seul but était de faire passer un bon moment à mes lecteurs, un moment pas trop long, parce que Proust, le problème, c'est que l'on n'a pas la vie pour le lire, et c'est quand même très très long...Avec des longueurs tellement longues que l'on s'y perd un peu.
      Je me suis toujours demandé si son titre « à la recherche du temps perdu » n'était pas le comble du raffinement sardonique de l'auteur adressant un clin d'oeil à ses lecteurs...
      Doux dimanche, belle rêveuse ♥
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  16. Ah Célestine, tu es tout simplement géniale!
    Gros bisous pour ce Proust revisité à la rigolarde et en poésie de surcroit!
    Mo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'avoue que j'avais besoin de rigoler aujourd'hui...
      Et je me suis bien amusée ! ;-)
      Bisous ma jardinière
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  17. Devant tant de vers, s'y fier on se doit thé-oriquement.
    et j'opinel du chef !

    RépondreSupprimer
  18. Bon sang, c'est beau ce que tu écris ! Et là, je ne sais comment taire et comment thé ce que j'ai à dire, vu que je me suis un peu "usé" avec les jeux de mots sur tes précédents billets...

    Je n'ai jamais lu Proust et pour cause, le seul lycée dans lequel j'ai usé mes fonds de culotte, était professionnel. Proust n'était pas au programme.
    Mais il n’empêche "à la recherche du temps perdu" m'a marqué d'une autre façon...
    C'est bizarre d'ailleurs, je réalise seulement aujourd'hui, à la lecture du texte en lien, combien la dernière phrase a une résonance très particulière en moi...
    Et ce matin, alors que j'étais seul,que je découvrais ta poésie, je n'aurais pu écrire une seule ligne si je ne l'avais pas lu.
    Je me serais "rattrapé" avec une bêtise de Cambrai, ou une spécialité d'ailleurs.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une bêtise de Combray, tu veux dire ? muahaha
      Mais quelle excellence dans le commentaire. Moi j'en reste baba...
      D'ailleurs, j'aurais pu le mettre en titre. Trop tard !

      Pour la fin :
      Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après
      la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus
      persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes,
      à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur
      leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir.


      Je me souviens d'une anecdote. Notre professeur de français nous avait donné comme exercice d'essayer d'écrire ce que voulait dire Proust dans ce passage, mais en moins de mots possible.
      Je me rappelle qu'un garçon de la classe avait écrit : les odeurs, ça reste !

      Et moi, ça m'est resté ! 😁
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Moi, ce qui me laisse baba, c'est ton talent, et c'est cool !

      Supprimer
    3. Je cueille chaque compliment comme une violette magique sur le bord de ma route...
      Merci Didier. C'est agréable à entendre.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  19. Tu as le don de me faire rire, Célestine !
    Et j'avoue qu'entre le texte initial, et ton poème...j'hésite pas une seconde !
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tant mieux !
      J'avoue que faire rire est difficile, mais quand on y arrive c'est une grande satisfaction...
      Bises ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  20. Je n'ai pas lu Proust!
    Par contre j'ai dégusté ton poème comme un bon thé parfumé et apprécié tes mots comme de bonnes petits madeleines qu'on laisse fondre dans la bouche!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me demande s'il y a beaucoup de gens qui ont réussi à lire Proust...
      Moi, non, en tout cas.
      Je le reconnais, je n'ai jamais réussi.
      Et jamais eu un(e) prof qui m'ait convaincue que j'étais passée à côté de quelque chose de fabuleux... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  21. Je n'ai jamais lu le pauvre Proust dont tout le monde m'affirme que j'adorerais. Mais je ne sais pas ce qui me retient. Ca me retient bien, en tout cas. Or je suis amie avec une spécialiste de Proust qui habite d'ailleurs à côté d'un des manoirs qu'il hanta...

    Par contre ton poème à la manière de m'a enchan-thée, vraiment... :)

    Baci sorellita!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis comme toi...Je me dis toujours qu'il faudrait que j'essaie, juste pour vérifier par moi-même ce qui a fait de lui un génie littéraire...Mais je n'ai jamais réussi à entrer dans cet univers.
      Alors que Colette, par exemple...mmmhhh!
      Ravie de t'avoir enchantée, sorellita
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  22. Je préfère le thé au rhum d'anarchie... Merde !

    La Madeleine trempette ? Pouah, mais belle réécriture d'un Proust que je n'ai jamais lu !!!

    Tout comme Stendhal, je capitule (ta sœur) dès la vingtième page, tant pis pour les lettrés, moi j'avoue, beaucoup sont comme moi, mais n'osent pas l'avouer. ];-D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais si, regarde, sur ce blog, tout le monde ose l'avouer ! ;-)
      Parce qu'il faut bien reconnaître que certains « classiques » sont quand même assez rébarbatifs !
      Bravo pour ton mega jeu de mots de la première ligne...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  23. J'aimerais bien prendre le thé avec toi !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah...le thé, je ne m'en lasse pas !
      Avec ou sans madeleine...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  24. A la petite cuillère en lecture, Proust, ...accompagné d'un biscuit, "ce souvenir de songe".. bravo pour ta nouvelle composition si goûtue. Un plaisir ! je reviens.... la rentrée des garnements, c'est lundi ! merci pour ce billet.... j'ai pris du retard... un doux dimanche à toi.
    Bisou.
    Den

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ravie que tu puisses enfin reprendre des vacances, Den!
      Tes mots m'ont manqué...
      Belle rentrée pour tes garnements.
      Gros bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  25. « Les souvenirs affluent comme un vol de flamants
    Qui rasent de leurs cris le champ de ma mémoire
    Mais déjà ils s’enfuient, et les gorgeons suivants
    Agrandissent hélas les trous de la passoire
    De mon cerveau batifolant
    »

    Il est trop ton poème tanguy-dandy
    J’ai souri

    J’adore

    Mais moi, tu sais, Proust, heu… les phrases longues, c’est pas mon truc

    C’est vous l’auriez deviné, avec ce poème de Célestine, un exercice de style nécessaire car le passé s'est tellement transformé dans l'esprit singulier de nombre de lecteurs, l’oncle Walrus inclus, de La Madeleine et consorts (ou bien les démarcations de changements de style qui existent dans celui de Proust ont été toujours si absentes des leurs que ce qui est événement de souvenir pour eux passe complètement inaperçu pour celui-ci) qu'ils pouvaient supposer que Proust reconnaisse un embryon de changement de point de vue chez eux et une problématique de changement autre par la mémoire ailleurs, lui faisant ainsi un passé de grand homme qu'il reculent même trop loin, sachant que cette notion du temps écoulé que l’auteur déjà plus âgé vient d'acquérir, les lecteurs l'ont aussi, et même avec une illusion inverse de celle qui est la sienne de le croire plus court qu'il n'est, eux au contraire ils exagèrent, ils le font remonter trop haut, notamment sans tenir compte de cette infinie ligne de démarcation entre le moment où ils sont pour lui un groupe cohérent de lecteurs devant et pouvant le lire, puis l'objet de sa perspective de compréhension - et le moment où ils ne sont pour lui qu’un amas de mots quelconques -, Proust n'étant allé vers eux pour son intervention d’écriture efficace que dans une seconde période où ils étaient pour lui des personnes nouvelles en terme d’analyse de ses textes, pour qui à leurs propres yeux ces différences échappent et ils ne trouvent pas plus singulier qu’il soit allé travailler ses phrases avec eux et contre eux quelque temps plus tôt, ne sachant pas qu'ils sont d’autres personnes, ayant d’autres goûts, bien sûr, et l’innovation de leurs personnes n'offrant pas rationnellement pour eux-mêmes, comme pour lui, de discontinuité, quand un soir à l’opéra, il rencontra Madeleine… CQFD

    Siteplait viens n’ écrire et nous goupiller un tit truc sur goupillon-écouvillon sur le Samedi
    Je travaille sur un texte qui devrait plaire à l’institutrice, professeur ou formatrice de français/com qui dort(?) en toi

    bisous cavaliers

    :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Effectivement, et subséquemment, il ressort de ta démonstration que, contrairement à ce que l’on pouvait penser en lisant ton commentaire, qui semblait être tout à fait cohérent sur ce point, il s’avère, donc, disais-je, que d’une part, tu n’aimes pas du tout les longues phrases, cela ne fait aucun doute, si l’on considère qu’une phrase est longue quand elle dépasse les trois-cent-cinq mots - la tienne n’en faisant que trois-cent-trois- et que d’autre part, tu es incapable de produire toi-même une de ces longues et délicieuses phrases dans lesquelles on se perd comme dans les méandres d’un labyrinthe ou les détours d’une forêt inextricable, comme celles que l’on peut rencontrer dans les contes de fées, au moment où le prince se débat avec de la verdure envahissante, l’épée vengeresse et le désir au front, avant de pouvoir parvenir au château dans lequel une princesse ramollie par cent ans de sieste l’attend languissamment allongée sur un autel de lin blanc et de probité candide. CQFD.

      Sinon, je vais réfléchir à ta proposition.
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. oui

      j'aime bien quand tu rebiffes joli, et en plus c'est très beau

      :)

      Supprimer
  26. Je n'ai toujours pas lu Proust, un jour peut être, quand je serai à la retraite !
    Et je n'aime pas le thé...enfin si, le sentir j'adore mais le boire non !
    Bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Proust, à la retraite ? Tu n'auras pas le temps ! :-)
      Et sinon, tu as aimé mon pastiche quand même ? ;-)
      Bisous mindounet

      Supprimer
  27. Juste pour te dire que je suis passée
    Et que j'ai apprécié
    Du mal à commen-thé en ce moment
    Esprit trop occupé
    Réparties en panne
    Hibernation pas terminée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu es passée, c'est l'essentiel.
      Prends soin de toi, le printemps arrive !
      Bisous ma belle âmie
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  28. Ah, je me suis décidé à finir ton poème, ma petite Celle qui es si mignonne, malgré les deux premiers vers des deux premiers paquets de vers (tu m'excuseras peut-être, mais je me rappelle plus comment on appelle ça et j'ai la flemme de rechercher):
    peler le jonc, employé à tort dans un immense film que j'ai revu cette semaine, car ici, on avait un sénéchal
    porcelaine de Sévres? Tss tss
    Je me suis dit: té, j'ai dû faire quelque chose, elle en veut au pays et au peu d'habitants qu'il abrite encore.
    Cependant, j'ai continué et même fini la lecture.
    Et maintenant, j'avoue. Je n'ai jamais lu Proust, mais souvent écouté (et encore, d'ailleurs)un des plus grands succès de Dave : du côté de chez Swann.
    C'est grave?
    Hein?
    Dis.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un paquet de vers, chez Moulineau, marchand d'articles de pêche de qualité à Cajarc, ça s'appelle un paquet de vers.
      Mais en poésie, ça s'appelle une strophe.
      Pour le film, tu es sûr de toi, c'était pas un bailli ? Ils auraient fait une erreur historique ? Diantre !
      Alors, il fallait chanter:
      Et on lui pèlera le jonc comme au Sénéchal du Limousin
      qu'on a pendu un beau matin
      Qu'on a pendu.... avec ses tripes !

      Bon pour la porcelaine, je te rappelle que je cherchais une rime à "lèvres"
      Alors..je me demande quelle partie du corps il aurait pu tremper dans le thé pour que ça rime avec Limoges...
      Si tu as une idée...
      Pour Dave ? Non ! pas grave. J'adore. Est-ce par hasard ? ;-)
      La bise, mon petit Bof qui est si mignon...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Les manches de sa toge?

      Supprimer
    3. Tout comme le gâteau dont elle agrémenta
      Une tasse de porcelaine de Limoges
      Où elle avait versé le liquide. Apostat,
      J'y trempai doucement les manches de ma toge
      Moi qui n’aimais pourtant pas ça.

      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Hé bé voilà!
      Je peux maintenant aller à la soupe...

      Supprimer
    5. Pardon, j'avais oublié.
      C'est terrible, la faim.

      Supprimer
    6. Je sais, ne m'en parlez pas, mon brave monsieur ! ;-)

      Supprimer
  29. Silence....on se détourne...;-((

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est si mauvais que ça, ce que j'ai écrit ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  30. Un régal (je parle du poème, pas du thé).
    C'est beau comme du Georges Fourest.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu me combles !
      J'adore la poésie décalée et un rien impertinente !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  31. Bonjour Célestine, c'est assez rigolo... Oui, comme le souligne Baladine, il a écrit Pastiches et mélanges et même un Jean Santeuil en trois volumes qui annonce la Recherche. Contrairement à toi (si j'ai bien lu), j'ai eu un prof spécialiste de Proust qui nous a donné cours sur lui (mais après tout, je ne suis pas sûre qu'elle nous ait dit de le lire), c'est encore plus rigolo quand on connaît Illiers-Combray (et la maison de la tante Léonie, que j'ai visitée en mon jeune temps, pleine de respect...) Illiers-Combray est un trou, entouré de champs de blé - à moins que cela n'ait changé depuis ....................

    Mais c'est bon le thé, j'en bois tous les matins pour le moment o:)))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ton appréciation ma Pivoine.
      J'avoue ne pas être du tout une spécialiste de Proust...
      Et je ne connais pas du tout Illiers-Combray...ni la maison de tante Léonie...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. C'est ou c'était un petit village de France typique ... avec un hôtel café restaurant un peu chelou, une rue avec des maisons ... la reconstitution de la Chambre de la tante léonie, avec la bouteille d'eau de Vichy. . Et une fausse madeleine .

      Et puis il y avait le village... le côté de Méséglise... la demoiselle Vinteuil... le manoir de Tansonville. La campagne et les champs.

      Et une histoire d'asperges aussi.
      Il y a de beaux extraits que j'ai recopiés à travers l'oeuvre... mais si j'ai lu pas mal je n'ai pas tout lu. Il me manque les deux derniers , les meilleurs paraît il, mais si difficiles à lire en raison des annotations .

      On ne lit pas Proust on s'en repaît ... (Julien Gracq).

      Etc. Etc.

      Pivoine.

      Supprimer
    3. Merci beaucoup ma Pivoine pour toutes ces précisions.
      J'apprends que ce village s'appelait auparavant simplement Illiers, et qu'il a été officiellement rebaptisé Illiers-Combray en hommage à Proust, en 1971.
      Le nom Combray est sorti de l'imagination de l'écrivain, et pourtant il existe un Combray dans le Calvados...
      J'avais visité avec bonheur la maison natale de Colette.
      Je ressens la même chose à travers tes mots, tu as aimé.
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  32. J'aime les étoiles rigolotes, elles touchent l'âme par leur cœur et leur talent... Bravo et merci céleste Célestine pour cet instant de fête. brigitte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Etoile rigolote ?
      j'aime bien l'association de ces deux mots...Sans doute le suis-je au fond. On dit que l'humour est la politesse du désespoir...Moi je crois plutôt que c'est le remède.
      Bisous ma Plume
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  33. Hi, hi, hi... merci pour ce sourire de début de semaine... merci pour ce rayon de rire dans le gris de ce lundi. Bisoussssssss

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui j'avoue que ce lundi est un peu tristounet...
      Alors tant mieux si je t'ai fait rire chère Brizou.🌸
      Belle fin de journée !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  34. Vous excellez dans l'art du pastiche. J'ai beaucoup ri à cette version décalée du jeune homme de Guermantes...
    Merci pour ce clin d'oeil, délicieuse.
    Combien de fées se sont-elles penchées sur votre berceau ?
    ~L~

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci cher ami.
      Votre opinion de professeur de lettres m'importe au plus haut point, comme vous le savez...
      Quant aux fées...c'est drôle, j'avais écrit un billet à ce sujet...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  35. Très drôle ! L'"atrabilaire" final qui ferme la boucle de Walrus à Walrus me ravit.

    Désolé d'avoir raté le coche : j'étais perdu quelque part entre le gambit Blackmar-Diemer, l'éphéméride Yvon de 1952 et les partoches à préparer-réviser de mes quatre groupes musicaux ! ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le burn-out te guette, mon oncle !
      Mais je note quand même que ton absence était due à de (très) bonnes causes !
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  36. Chapeau Célestine , tu tâtes fort bien de la rime et ce cher Marcel qui aimait tout autant les madeleines et leur gout plein de nostalgie d'un passé révolu que les mots plein de saveur n'aurait point renié ce délicieux poème qui débute de fort belle manière grâce à ce vers "Je me pelais le jonc en rentrant du boulot". Un must !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je savais que tu y serais sensible, cher ami !
      Merci pour ton appréciaition magnanime ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  37. c'est vrai que ça m'a fait un choc frontal curieux, de lire la phrase de Proust, puis comme une main sur une fesse nue (comme dirait l'autre) " je me pelais le jonc"
    et puis le rire bienfaisant est arrivé et je te bise fortement, tu m'as fait du bien

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est la force du pastiche, il faut que ça claque !
      Ravie de t'avoir fait rire de mes vers impertinents...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  38. Promis,
    Juré, craché,
    Un thé
    Sera concocté
    Cet après-midisera bu
    Car cela me faire pipi
    Sans retenuuuue
    ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ou comme le dit Sylvain tesson dans mon avant dernier billet,
      « Boire du thé fait pisser le temps »... :-)
      Merci Lou
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  39. Proust et la promenade à Cabourg qui porte son nom...
    Proust et ses récits interminables et plein de finesse.
    Proust et sa madeleine... délicieuse à lire!
    Bon, je vais reprendre une tasse de thé, j'adore.
    Tu as un talent dingue pour oser revisiter notre Marcel avec brio et drôlerie.
    Bises et madeleines!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un talent dingue ! Tu vas me faire rougir...ah ben ça y est, je rougis ! ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  40. C'est génial ce texte....il me fait penser à certains textes de Gavalda. Bon c'est pas Proust mais c'est pas mal. Personnellement, j'adore l'univers de Gavalda.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Honnêtement, j'ai aimé certains livres de Gavalda bien davantage que Proust
      Alors merci pour ta comparaison qui m'emballe ! ;-)
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  41. Très beau texte
    J’ai bu tes mots
    ☺☺☺Mais pour me moquer un peu, ta vielle tante aurait du boire du thé vert, cela décongestionne la bile.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup Jak !
      Beaucoup devraient en boire alors notamment dans le monde politique ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.